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Introduction générale
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Les relations internationales désignent les relations (politiques,
économiques et culturelles …) qu’en tretiennent les Etats les uns avec les
autres et la manière dont ils mettent en place les uns avec les autres un ordre
ou un système international leur permettant de vivre en paix. Ce qu’on l’on
appelle en sciences politiques les relations internationales est le champ
disciplinaire de l’étude de ces relations (les acteurs, les systèmes, les
évènements et les théories.) Les relations internationales s’exercent dans un
milieu en évolution constante et rapide.
Actuellement, il n’y a plus de terre sans maître, car toute terre relève de
la juridiction d’un Etat (sauf l’Antarctique). Tous les Etats sont voisins, mais les
Etats de la communauté internationale sont appelés à dépasser la simple
coexistence pour privilégier la coopération internationale. La nécessité de
coopérer va conduire à la multiplication des relations internationales.
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a un monopole certain ainsi il peut imposer sa volonté aux particuliers et à
l’ensemble des acteurs sur le plan national.
Par ailleurs, entre 1945 et 1991 une ligne de fracture a opposé deux
blocs sur le plan international : le bloc de l’est et le bloc de l’ouest. Cette
mésentente explique la course vers l’armement. L’effondrement du bloc
communiste n’a pas mis fin à l’armement.
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Paragraphe troisième : Aux sources du droit international public
et du droit diplomatique
Aux 15ème et 16ème siècles naissent les Etats ce qui implique en théorie
au moins leur indépendance les uns par rapport aux autres.
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Ainsi, en ce qui concerne le droit canonique, la plupart des règles
essentielles émanaient de la papauté et d’imposaient aux fidèles de tout
l’occident. Le jus commune (expression latine qui veut dire « droit commun »)
Au moyen âge, l’Eglise ensuite les rois avaient tenté de lutter contre les
guerres privées au sein des royaumes européens en mettant en application une
politique pacificatrice qui pourtant ne s’inscrivait pas dans le cadre des
relations internationales.
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D’une manière générale, les traités internationaux étaient signés suite à
un conflit armé ce qui permettait aux vainqueur de faire valoir une partie
importante de ses prétentions.
Dans tous les cas, les guerres, les victoires et les défaites dictaient
l’organisation des relations internationales. Le fondement de la force
obligatoire de ces traités fut précisé par les juristes à partir du 16 ème siècle.
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on voulait concilier deux tendances en apparence contradictoires : la volonté
de puissance inhérente à chaque Etat et la nécessité qu’un Etat fort ne
constitue pas une menace pour ses voisins.
Durant des siècles, la force obligatoire des traités fut parfois contestée.
La conception même de la souveraineté permettait à un Etat, en tant qu’entité
souveraine, de ne pas s’estimer liés par des dispositions contraignantes à son
propre égard.
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premier établit de tels représentants permanents dans plusieurs pays. Le
mécanisme s’est généralisé à toute l’Italie ensuite au reste de l’Europe.
Jean Hotman fut l’un des premiers auteurs à présenter une théorie
relative aux fonctions de l’ambassadeur. Il publia en 1603 l’ambassadeur et
l’année suivante « de la charge et dignité de l’ambassadeur » (Jean Hotman est
né en 1552 à Lausanne -une ville Suisse, et il est mort le 26 Janvier 1636. Il
s’agit d’un diplomate et conseiller juridique français.)
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devant gérer les relations entre nations ce que l’on désignera par la suite
comme étant le droit international public.
Introduction
Nouvelle grille de lecture depuis une quinzaine d’années, le mot
mondialisation est traduit de l’anglais « Globalization ». Cette notion permet
de désigner sous un mot unique une multitude de phénomènes qui affectent
les représentations d’un ordre politique relativement stable.
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L’économie-monde européenne s’unifie autour du 16 ème siècle en
fonction des contraintes de distance et de temps. Mais également en fonction
de la hiérarchie des espaces entre des centres et des périphéries selon leur
positionnement et leur rayonnement dans l’économie-monde.
Une étape ultérieure semble avoir été franchie depuis les années 80 ;
cette étape permet d’expliquer les raisons qui poussent les acteurs à parler de
mondialisation et non plus d’internationalisation des économies.
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La mondialisation soulève plusieurs types de problèmes qui posent la
question de la nécessité d’inventer des formes de régulation.
Dans tous les cas, il convient de souligner que la mondialisation n’est pas
le fruit d’un néolibéralisme sans entraves. En effet, les nombreux acteurs de la
mondialisation ne cessent de s’adapter aux législations et aux contraintes qui
influencent leur cadre d’action.
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Dans cet univers l’homme est déraciné et isolé. D’où la recréation de
tissus sociaux précaires. Cette anarchie a accouché de mouvements politiques.
Dans l’Iran du Shah au cours des années 1970, la contestation Khoméiniste a
recruté dans la jeunesse à demi- scolarisée.
Dans l’Algérie des années 1990, le Front Islamique du Salut (FIS) recrute
parmi les jeunes.
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Du côté de la demande, il y a notamment la croissance et
l’internationalisation des entreprises. Un tournant historique se produit dans la
seconde moitié des années 1980.
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Dans un régime de change flexible ou flottant aucun engagement n’est
pris au sujet du taux de change qui évolue librement en fonction de l’offre et de
la demande.
Ainsi dès les années 1960, le marché des eurodollars prend corps, à partir
de dépôts en dollars hors des Etats-Unis. D’abord par les multinationales
américaines, mais aussi par les entreprises manipulant les flux en dollars. Les
Eurodolars représentent une source de crédits au- delà des contrôles
nationaux.
Dans les années 1970, arrivent les pétrodollars. Dans les années 1980,
déferlent les narcodollars dont les trafiquants de drogue effacent les origines
douteuses à travers le blanchiment.
a)-Le déracinement
Pour l’individu, la mondialisation indissociable de l’urbanisation entraine
l’arrachement. En fait, la mondialisation contraint les habitants à émigrer. En
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effet, du fait de l’amélioration de la santé la démographie explose ; avec
l’accroissement des rendements beaucoup de bras deviennent superflus.
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Par définition, l’Etat est souverain ; il doit être reconnu comme tel par
les autres Etats, mais force est de reconnaitre que la mondialisation perturbe
les fonctions de l’Etat.
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Parmi les manifestations de l’opinion publique internationale, il est
possible d’évoquer essentiellement les ONG. Actuellement, il existe plus de 180
ONG parmi les plus célèbres Amnesty international et médecins sans frontières.
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a)-Les conflits entre riches et pauvres : les luttes entre ces deux catégories
est une des constantes de l’histoire humaine. Pour Karl Marx, il s’agit d’un
moteur de transformation des sociétés humaines. Par ailleurs, la révolution
industrielle à partir de la fin du 18 ème siècle change progressivement et
radicalement le mode de pensée de l’humanité. Grâce à la croissance
économique les hommes ne se disputent plus une richesse limitée mais une
richesse accrue et renouvelée.
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L’enrichissement tend à se concentrer dans quelques mégapoles
bénéficiant d’une forte croissance comme, par exemple, Londres ou Paris.
Dans tous les cas, l’humanité doit pouvoir au 21 ème siècle assurer un
développement global équitable et qui permet de laisser aux générations
futures des richesses suffisantes.
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Au sommet de Rio, en 1992, les pays tirant des revenus de leurs forêts
(Inde, brésil, Indonésie…) rejettent le principe d’une convention internationale
qui les priverait de la liberté d’exploitation. Une simple déclaration est
adoptée.
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La mondialisation signifie-t-elle selon la formule de Hegel reprise par
l’Américain Francis Fukuyama « la fin de l’histoire » c'est-à-dire la disparition
des conflits et l’installation d’une paix universelle ?
La fin de l’histoire et le dernier homme (En anglais, the end of history and
the last man) est un essai du politologue américain Francis Fukuyama publié en
1992, identifié comme l’un des essais les plus importants du 20ème siècle.
Dans cette otique, le choc des civilisations est un sujet qui est considéré
comme étant toujours d’actualité. L’expression « choc des civilisations » est la
base d’un modèle conceptuel élaboré par Huntington.
En effet, le choc des civilisations (en anglais the clash of civilizations and
the remaking of the world order) est le titre d’un essai d’analyse politique
rédigé par l’américain Samuel Huntington, professeur à Harvard paru en 1996.
La théorie développée par cet universitaire avait été initialement publiée dans
un article de la revue foreign affairs à l’été 1993. Cet article ayant suscité de
nombreuses réactions négatives et positives, Huntington a souhaité
approfondir sa théorie en publiant un livre « le choc des civilisations et la
refondation de l’ordre mondial ».
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Chapitre deuxième : le terrorisme
Introduction générale
Le terme terroriste est controversé, notamment, parce qu’il a été
employé pour qualifier les maquis résistant durant la seconde guerre mondiale,
de la même façon, le combat d’un Mandela à la tête de l’ANC dans l’Afrique du
Sud de l’apartheid était présenté par les autorités politiques de l’époque
comme relevant du terrorisme.
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Appréhender la réalité terroriste pour imposer au concept une définition
claire n’est pas une opération aisée. Les définitions multiples du terrorisme
insistent sur de nombreux points dont aucun n’est à lui seul satisfaisant.
Sont interdits les actes ou menaces de violence dont le but principal est
de répandre la terreur parmi la population civile. »
Le jus terrendi est le droit d’inspirer au criminel une terreur salutaire afin
de le maintenir dans le respect de la loi. Mais les Romains envisagent
également une autre acceptation. Selon eux l’usage de la terreur permet de
chasser du territoire tous ceux qui voudraient enfreindre les lois.
Le mot a évolué au cours du 19 ème siècle pour désigner non pas une
action de l’Etat mais une action contre lui.
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Ce n’est que récemment à l’issu de la révolution Iranienne et de
l’invasion soviétique en Afghanistan que la menace fondamentaliste va
poindre.
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2-Le terrorisme indépendantiste, particulièrement vif en Irlande du Nord
et au pays Basque Espagnol mais également au Cachemire ou en Tchétchénie
constitue le même visage de cette typologie.
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Une constante du terrorisme est l’usage indiscriminé de la violence à
l’égard des civiles dans le but de promouvoir un groupe, une cause ou un
individu.
Le terrorisme d’Etat est pratiqué par les services secrets à des fins
politiques. Dans les années 1930, les services secrets soviétiques et italiens ont
ainsi éliminé plusieurs de leurs opposants réfugiés à l’étranger. Pendant la
guerre d’Algérie, les services français à travers la Main Rouge ont mené
plusieurs centaines d’actions homicides contre les responsables du FLN.
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La tâche n’est pas aisée. Au lendemain des attaques du 11 septembre
2001, les réactions de plusieurs Etats dont les Etats-Unis d’Amérique montrent
que les risques de réflexes sécuritaires sont présents.
Les droits de l’homme sont au cœur de ce débat. Ils sont perçus par
certain comme une menace à l’efficacité des stratégies de lutte contre le
terrorisme, tandis que pour d’autres, ils garantissent l’efficacité de ces
mesures.
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Derrière l’Etat visé par les conventions internationales de lutte contre le
terrorisme apparaissent en pratique les pouvoir exécutif, législatif et judiciaire
de l’Etat.
L’activité normative est très intense aussi bien sur le plan interne que sur
le plan international avant même les attentats du 11 septembre 2001.
Dans cette perspective, le garant ultime des droits de l’homme est bien le
juge qui est invité à contrôler la constitutionnalité (et la conformité au droit
international) des législations adoptées dans un contexte de terreur et la
légalité de l’action de l’exécutif.
Les Etats ont l’obligation de garantir à la sécurité des personnes qui sont
sous leur juridiction. En matière de terrorisme les Etats doivent prévenir les
actes terroristes, notamment, à travers l’adoption de législations pénales
appropriées.
Toutefois, ceci n’implique pas que l’Etat ait une obligation de résultat de
protéger la vie et la sécurité de toutes les personnes qui sont sous sa
juridiction.
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notion de pluralisme démocratique. Elle est indispensable pour permettre à
chacun de participer à la vie sociale et politique des démocraties, notamment,
en créant ou en intégrant des partis politiques, des syndicats, des associations
et des réunions. En effet, la liberté de réunion et d’association peut être
soumise à des limitations. Dans tous les cas, l’ingérence de l’Etat doit être
prévue par la loi, poursuivre un but légitime et être nécessaire d ans une
société démocratique.
Or, au regard des droits et des libertés, l’utilisation de ces moyens pour
collecter l’information constitue assurément une ingérence dans le droit de la
vie privée.
Cette liberté n’est pas absolue, mais elle peut selon ces traités faire
l’objet de restrictions poursuivant notamment comme dans le cas de la lutte
contre le terrorisme, un objectif de sécurité nationale, de maintien de l’ordre
public, de préservation d’une infraction ou de préservation des droits d’autrui.
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Les organes de protection des droits de l’homme ont à plusieurs reprises
souligné que le droit à la vie met à la charge des Etats deux types d’obligations :
une obligation d’abstention dite aussi négative à savoir celle de ne pas priver
arbitrairement une personne de la vie et des obligations positives telles que
celle de prévenir ou réprimer les atteintes arbitraires au droit à la vie. Il faut
néanmoins ajouter que si ce droit est indérogeable, l’interdiction de porter
atteinte à la vie n’est pas posée de manière absolue. L’article 2 de la
convention européenne reconnaît des cas licites den privation de la vie. En
particulier, cette disposition énonce que la privation de la vie « résulterait d’un
recours à la force rendu absolument nécessaire pour assurer la défense de toute
personne contre la violence illégale, pour effectuer une arrestation régulière ou
pour empêcher l’évasion d’une personne régulièrement détenue ou pour
réprimer conformément à la loi une émeute ou une insurrection. »
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également d’institutionnaliser le secret et la confidentialité qui explique par
exemple que le suspect est privé de son droit de s’entretenir avec son avocat.
Ce régime d’exception peut se solder dans des cas plus extrêmes par la
détention arbitraire. C’est la solution retenue par les autorités américaines
dans le cadre de la guerre au terrorisme. En effet, les détenus de Guatanamo
étaient sous l’entière discrétion des autorités gouvernementales sans aucun
contrôle judiciaire.
Les autorités de lutte contre le terrorisme vont devoir s’assurer que leurs
agents ne maltraitent pas les terroristes que ce soit pour obtenir des
informations ou par vengeance.
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10- La condamnation du terroriste à la peine de mort
Les instruments conventionnels visant à réprimer les actes de terrorisme
requièrent des Etats non seulement d’incriminer les comportements identifiés,
mais également en rapport avec la gravité des actes commis. Doit-on
considérer que les actes terroristes ayant pour effet d’ôter la vie à un grand
nombre de personnes doivent être punis par la peine capitale ?
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Abdallah Azzam a sa conception particulière du jihad et il a contribué au
développement de l’islamisme radical transnational. Son assassinat en 1989 au
Pakistan a fait de Ayman al Zawahiri l’idéologue d’al Qaida.
Cette idée fut reprise par AL Zawahiri. Dans un texte intitulé cavaliers
sous l’étendard du prophète, il montre la nécessité de combattre l’ennemi
lointain. Selon cette distinction les Etats-Unis, Israël et leurs alliés sont l’ennemi
lointain, alors que les dirigeants des pays musulmans dépendant de l’occident
se classent dans la catégorie de l’ennemie proche. La majorité des actions d’Al
Qaïda s’inscrivent dans cette logique, y compris les attentats du 11 septembre
2001.
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Paragraphe deuxième : les effets des attentats du 11
septembre 2001 sur la situation politique de l’Afghanistan.
En frappant les Etats-Unis, les auteurs des attentats du 11 septembre
visaient également l’ennemi lointain dans le cadre d’une guerre asymétrique
illustrant la montée en puissance du terrorisme transnational.
Il est important de souligner que ces attentats ont été organisés par une
organisation terroriste et non pas par le régime politique Afghan. Par
conséquent, la sécurité des Etats-Unis s’est trouvée directement menacée par
un acteur non-étatique de type transnational et non par un Etat.
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L’Irak a été dirigé par un gouvernement provisoire durant trois ans avant
de se doter en 2006 d’un gouvernement issu du suffrage universel. Depuis
cette date, l’Irak a connu plusieurs exécutifs. D’abord, le gouvernement Al
Maliki un chiite pro-iranien. Ce premier ministre a appliqué une politique
sectaire, c’est ce qui explique qu’il a été écarté du pouvoir en 2014.
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Premier facteur : L’existence d’une armée puissante et fidèle au
président syrien d’autant plus que la majorité des commandants de cette
armée sont issus de la communauté alaouite et qu’un éventuel renversement
du régime doit, en principe, entrainer des conséquences importantes pour
cette communauté.
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Premièrement, le régime syrien a amplifié la répression et n’a pas
répondu favorablement aux revendications de la population et la protestation
pacifique n’a pas abouti au changement du régime espérée.
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en guerre du Hezbollah en faveur du régime syrien s’inscrit en faveur d’un
pacte stratégique qui existe depuis 2000 entre le Hezbollah, l’Iran et la Syrie.
C’est la raison pour laquelle l’Iran a soutenu le régime syrien et a empêché avec
l’appui de la Russie et du Hezbollah le renversement de Bachar Al Assad.
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