Relations internationales

L’arme nucléaire, arme de destruction massive, détenu 80% par les états
unis et la Russie
On la découvre en 1945, expérimentée pour la première fois sur une ville
habitée : Hiroshima en aout 1945
L’homme est devenu son propre prédateur.

Introduction

De quand datent les relations internationales ?

Comment les relations internationales sont apparues ?

Les relations internationales sont aussi anciennes que l’existence des

premiers états. Les premiers infos sur des systèmes de RI viennent de
textes de l’antiquité.
Le plus ancien traité : traité de Qadesh, adopté entre le pharaon Ramsès II
et le roi hittite Hattushili III vers -1200 suite à la bataille de Qadesh qui
opposa les deux empires au nord de la Syrie
Il y a des inscriptions glori ant le Pharaon Ramses II sur son char
participant à la bataille de Qadesh
→ traité intéressant, idée d’assistance mutuelle entre les deux souverains.
→ respect de la parole donnée garantie par leurs divinité. Malédiction sur
ceux qui ne respectent pas le traité

Le système des ligues de la Grèce antique

Des relations internationales relativement organisées existaient dans le
cadre du système de cités-etats de la Grèce antique
Un système décrit par Thucydide dans sa narration de la guerre du
pélopponèse (-432 à -407) quant aux premières ambassades

Des RI relativement organisées

Les ri désignent à la fois les pratiques des politiques des états sur la scène
internationale c’est à la fois une pratique et une discipline

Ensemble des rapports de toute nature et toute origine qui traversent les
frontières. La frontière matérialise l’existence d’états souverains sans
lesquels les échanges en question perdraient leur caractère international

Les relations internationales supposent l’existence d’acteurs, les états qui

évoluent

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Les 3 évolutions majeures des RI au XXeme siècle

- la multiplication des états (193 états membres de l’onu en 2022 de l’e et

de la décolonisation et de l’éclatement d’états (URSS et ex-yougoslovie)
- L’acroissement du nombre d’organisations internationales environ 300 et
de leurs domaines d’activités institutions du système des nations unies
- La multiplication d’entités transnationales :organisations non-
gouvernementales et entreprises multinationales

Première partie : les relations internationales

comme champ d’étude

Chapitre I : les théories et les facteurs explicatifs des RI

Depuis le 17eme le grand débat qui agite les penseurs se résume dans la
question : les RI sont elles anarchiques ou ordonnée ? La société
internationale est elle un État de nature ou constitue t’elle une comme
intégrée ?

Cest à cette époque que des juristes précurseurs du droit international

voulaient imposer aux états des normes morales et juridiques à respecter
comme règle de conduite dans leurs rapports

Section 1 : explication par le paradigme de con its

Qu’est ce qu’une théorie des relations internationales : ensemble cohérent

et systématique de propositions ayant pour but d’éclairer la sphère des
relations sociales que nous nommons internationales.
Une telle théorie est ainsi censée présenter un schéma explicatif de ces
relations

C’est à partir du XVIIIème que des penseurs vont dvp des explications
théoriques sur l’état des rapports entre états en vue de dégager une
logique de fonctionnement propre à la scène internationale

Deux grands courants théoriques s’opposent :

—> celui qui pour la scène internationale est fondamentalement violente et

anarchique

—> celui pour qui la scène internationale est en voie de paci cation et
d’intégration

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 1- les relations internationales à l’état de nature
A. L’école de l’état de nature : les précurseurs

Philosophe anglais Thomas Hobbes : il existe un contraste entre ordre

étatique interne et désordre international. Si à l’intérieur des états, un pacte
social a permis aux hommes de sortir de l’état naturel ou l’homme est un
loup pour l’homme

John locke : les états sont dans l’état de nature les uns au regard des autres
Cet État de nature des relations internationales ne peut se réduire à l’etat
de guerre perpétuel car les accords, les traités, les alliances sont des liens
indissolubles pour les princes du monde

Jean Jacques Rousseau : l’état relatif des puissances et proprement un

guerre de guerre. Un État se sent faible tant qu’il est de plus fort que lui
Dès Los sa sureté, sa conservation, demande qu’il se rende plus puissant
que tous ses voisins.

B. L’approche réaliste : la prévalence des rapports de force

Au XXème les théoriciens du réalisme qui se fondent sur le concept de l’état

de nature nous explique que les relations entre les états sont régit par des
rapports de force et au jeu des interêts nationaux en dehors de toute
in uence idéologique
Pouvoir équilibre des puissance, rivalités impériales, tout cela fait partie de
l’explication des relations internationales. Ce courant s’est dvp après la 2nd
guerre mondiale

Hans Morgenthau :
→ l’essence de la politique internationale comme de la politique intérieure
est la lutte pour le pouvoir, c’est à dire « un e ort continuel pour maintenir
et accroitre la puissance de sa propre nation et pour restreindre ou réduire
la puissance des autres nations 
→ l’aspiration à la puissance de la part des nations, chacune cherchant soit
à maintenir, soit à changer le statu quo, conduit nécessairement à
l’équilibre et à des politiques qui visent à conserver cet équilibre.

Stanley Ho man : di érence majeure entre « milieu interne » et « milieu

international »
—> le premier : modele de la société intégrée qui qui s’exprime à travers la
comme et le pouvoir

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—> le second, objet des RI, apparait comme un milieu décentralisé, divisé
en unités distinctes. Dans ce milieu le recours légitime à la violence
s’explique par l’absence du pouvoir central.

Raymond Aron : la spéci cité des relations internationales ou itrétatiqéues

réside dans la légitimité et la légalité du recours à la force armée
Ces relations sont les seules, parmi toutes les relations humaines, qui
admettent la violence comme normale

« Deux hommes et deux seulement agissent pleinement non plus comme

des membres quelconque, mais en tant que rpz des états auxquels ils
appartiennent »
—> l’ambassadeur dans l’exercice de ses fonctions est l’unité politique au
nom de laquelle il parle
—> le soldat sur le champ de bataille est l’unité politique au nom de
laquelle il donne la mort

2- La géographie : la géopolitique au coeur des rivalités des puissances

La géographie est souvent citée comme le premier facteur déterminant

dans la politique internationale d’un État

« La politique des états est dans leur géographie » Napoléon 1er
→ La rivalité pour le contrôle de l’espace terrestre, maritime et des
ressources qui s’y trouvent fut la principale source de con its entre les
hommes tout au long de l’histoire
→ La nature de l’espace géographique de l’état (étendue, homogénéité,
insularité, enclavement), sa position (accès à la mer, contrôle des routes
commerciales), et la richesse du sol et du sous sol déterminent sa politique
internationale
→ la géographie comme support de la politique des états s’a rma à partir
du XIXème siècle avec l’apparition d’une nouvelle discipline : la géographie

En l’an 2 avant JC, l’empereur Octave présente au sénat la première carte du

monde connue

Carte de Ptolémée ———>>

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Carte de Mercator ———>>

Rudolf Kjellen
- Le précurseur

La géopolitique est l’étude de l’état considéré comme un organisme

géographique, ou encore comme un phénomène spatial, c’est à dire comme
une terre un territoire un espace ou plus exactement un pays

B. L’école allemande

Friedrich Ratzel

La biogéographie conçoit l'État comme forme de la vie à la surface de la

terre. L'État subit les mêmes in uence que toute vie. Les bases d'extension
des hommes sur la terre détermine l'extension de leurs états. Les frontières
ne sont pas à concevoir autrement que comme l'expression d'un
mouvement organique et inorganique

Le général Karl haushofer

- l’Allemagne aurait vocation à dominer une zone paneuropéeenne

recouvrant Europe et Afrique en vue de contrer les empires anglo-
américains
- Développe le concept de Lebensraum (espace vital) inspirant la politique
d'expansion du IIIème Reich
- Fonde le premier institut de géopolitique

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 C. L’école anglo-saxonne

Hakford mackinder :

- l’Eurasie constitue une zone pivot stratégique, le «Heartland», toute

puissance qui parviendra à la contrôler, à sera son hégémonie mondial

L’amiral Alfred mahan :

- Le contrôle des océans est un atout décisif dans la quête vers la

domination
- les États-Unis ont vocation à dominer le monde pas leur puissance navale

Nicholas John Spykman :

- L'avenir appartient à celui qui contrôlera le Rimland et les océans

entourant le « Heartland ».
- Application au contexte de la rivalité entre les États-Unis d'une part et la
Russie et la Chine d'autre part

3- La culture : la théorie du choc des civilisation

Cette théorie fait prévaloir une explication des relations internationales,

fondée non sur une idéologie ou stratégie mais sur le facteur culturel
Culture : ensemble de croyances et mythes idéologiques partagés par un
peuple

A. L’approche culturaliste des RI

Les partisans d’une interprétation culturaliste considèrent la culture comme

un facteur décisif dans l’explication du comportement des états et donc des
relations internationales

Pour Bertrand Badie et Francois Thual, la culture et son expression la plus

radicale, les revendications identitaires semblent investir à la fois les
rapports intra-étatiques mais aussi les rapports international-statiques, les
RI

Samuel Huntington estime que les con its du futur se feront selon des
logiques culturelles entre grandes civilisations

Il identi e 8 grandes civilisations en particulier entre la civilisation

occidentale d’une part et d’autre part les civilisations chinoise et islamiques

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Samuel Huntington estime que les con its futurs se feront selon les
logiques culturelles entre les huit grandes civilisations en particulier entre
la civilisation occidentale d’une part et d’autre part les civilisations
chinoises et islamique thèse contestée par son caractère anti-universitaire

4- Le climat : une nouvelle source de con its

Existe il un déterminisme climatique pouvant expliquer l’évolution des

civilisations et rapports entre états ?

Si oui , quelles seraient les implications du changement climatique actuel

Pour le grand politicien espagnol Jaime Vicens Vives, les facteurs

climatiques ont tenus un rôle majeur dans la constitution des grandes
civilisations, dont le pouvoir à toujours résidé non dans l'a rontement ou la
guerre mais dans leur capacité à faire face a di érents facteurs naturels,
dont le climat

A. Le déterminisme climatique

Dès l’Antiquité, les grecs Hippocrate et Aristote avaient établi un lien entre
le climat et le comportement des hommes
Dans sa théorie des climats, Montesquieu fournit une conception du
déterminisme climatique appliquée au régime politique pour expliquer le
degré de liberté d'un peuple
Historien de l'école des annales comme Le Roi Ladurie et Fernand Braudel
s’interrogent sur les rapports entre les paramètres climatique et le niveau
de développement des sociétés

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