Intro Hsitorique Aux Relations Internationales

David Cumin
CM Introduction historiques aux idées politiques

21/09/2023
Cours n°1
Informations complémentaires :
Partiel  Contrôle de connaissance
Ce sera un QCM, 30 minutes, 30 questions, 4 réponses par question par question, 1 repose exacte
Chapitre 1 : Les Relations Internationales
1- Introduction :
Concernant les Relations Internationales, il faut entendre 2 choses :
 D’une part : les disciplines dans le sens ou les relations Internationales = sous discipline
relevant de la science politique.
 D’autre part : diverses réalités, divers phénomène, relations internationales
Pour comprendre les réalités, on se base sur la discipline, on appréhende, on étudie, on aperçoit. A
travers la discipline on perçoit les réalités ici et maintenant (vu d’ici et maintenant). Les RI dont nous
allons parler sont ceux de France en 2023. On voit les choses de quelque part et dans le temps :
conséquences : étude sur les RI plutôt.
L’histoire diplomatique et militaire
Quelles sont les réalités que les disciplines RI tentent de décrire et réaliser ?
La science sert à décrire et expliquer sur la base d’informations qu’on a collectée et qu’on
interprète.
Dans le champ d’études en RI divers et varié, les états, les organisations internationales, la diplomatie,
la guerre ou les guerres, l’espionnage, le terrorisme international, la piraterie, le tourisme
international, les firmes. Ces phénomènes intéressent la SP, la sociologie, l’économie, le droit, l’histoire
de la guerre.
Les dénominations auxquels recours les spécialistes comme celle de RI : internationaliste.
Comment les internationalistes nomment leur discipline : politique international, études

internationale…
Plutôt qu’une connaissance du monde, nous avons une vision du monde. L’étude des RI est dominé
par les anglo-saxon : britanniques, usa, canada, qui ont développés la discipline + développer les écoles
de pensées au 20ème siècle.
La déduction à opérer est la suivante : la littérature, la production scientifique, diffusent largement

une vision anglo-saxonne du monde, les autres étant peu connues. Les RI renvoient au vaste monde
et ce qui s’y passe, on lit le monde en anglais et français. Il faut prendre du recul et proposer une autre
vision que celle des anglo-saxons.
GB = Grande Bretagne ; USA/EU = Etats-Unis

SI = Système International ; GM = Guerre Mondiale ; GF = Guerre Froide ; PC = Parti Communiste
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3 grands domaines apparaissent classiquement, et 2 autres ont émergé :
- La sécurité internationale : Le + classique et traité « de quel point de vue nous place-t-on ? »

traite des rapports de force entre états.
- L’économie politique international (EPI) : Traite des facteurs économiques dans les rapports
de France entre états.
- La politique étrangère des états : Processus de prise de décision dans les RI.
- La culture politique international : Rapports entre civilisations, langues, religion, idéologie.
- L’écologie internationale : Raréfaction des ressources naturelles, l’effet de serre.
A- Les Relations Internationales, relations extranéité (étranger) :
Ce sont des relations transfrontières, les RI désignent un certain type de rapport entre les humains
dans le monde contemporain. A savoir, le rapport fondé sur l’extranéité. Entre personne de différents
nationalité.
Les RI sont des relations sociales, peuvent faire l’objet d’une sociologie, le principal sujet des RI étant
l’Etat.
Selon Cumin :
Les RI relèvent d’une approche spécifique pas sociologique, qui est Polito logique, une approche
centrée sur le pouvoir.
Le rapport entre personnes de différentes nationalités :
L’humanité n’est pas le rapport entre les hommes et les animaux ou les hommes avec la nature : elle
repose sur le plan éthique. Il y a une espèce humaine, une dignité de la personne humaine. L’humanité
est au plan zoologique et éthique. Notre humanité augmente en nombre et s’est urbanisé
En chiffres :
1.5 milliards en 1900 ≠ 7.5 milliards en 2020.
En 1900 il y avait 15 villes de plus d’1 millions d’habitants ≠ 500 villes en 2020.
Si l’humanité n’était qu’une, il n’y aurait pas de RI. L’humanité en pluriel au plan culturel et politique.
L’humanité est divisée en états (193 états donc 193 nationalités).
S’il y a de l’internationale, c’est parce qu’il y a différents groupements humains aux différents mode
de vie. L’humanité est une mais est diversifié. Il y a de l’international car il y a des frontières et des
étrangers.
C’est parce que il y a de la coopération et du conflit qu’il y a des RI. La pluralité peut entrainer des
conflits : guerre et paix. Il y a des peuples en ascension, d’autre en déclin. Relations d’extranéité.
3 choses sur les peuples :
- Ils sont composés de famille plutôt que d’individu

- Ils durent, c’est sur le long terme sauf catastrophe….

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- L’identité des peuples évoluent
Unité relative qui existe du fait de clivages internes, il y a des gouvernants et gouvernés. Des citadins
et ruraux. Mémoire contrasté. Phénomène transfrontière transnational du fait des échanges, des
communications, des conflits.
Pas de nations = pas de RI.
Il y a des peuples sans états : Kurdes, tibétains
Et des peuples diasporiques : Arméniens
Ce que désigne les RI = le rapport fondé de l’extranéité.
On peut donc définir les RI comme les rapports d’amitié, d’hostilité entre peuple constitué en unité
politique. Rapports ambiguë. Il n’y a pas de RI sans droit international, rapports ambiguë (amitié ou
rivalité). Rapports d’hostilité non sans complicité (USA contre la prolifération des armes massives).
Les rapports entre êtres humains dans le monde contemporain = RI
Le monde contemporain : depuis le milieu du 20ème siècle, les RI se développent dans un « monde
connu », un monde global et remplie.
Il faut entendre par monde connu, à savoir la planète terre est explorée par l’humanité, pas habitée
en totalité, exploitée en totalité.
Monde globale signifie que toute la superficie terrestre divisé entre états (exception étatique) : 193
états se partagent les terres du monde.
Les différentes sociétés sont de + en + interdépendantes et interconnectés par urbanisation.
On en déduit qu’il y a plénitude du monde mais pas d’unité du monde. De même, il y a finitude de la
terre mais pas de l’univers.
L’état : cela n’est pas de toute éternité, la formation des états modernes date du XVIe siècle.
Depuis la formation des états souverains, les principales formations politique sur les états, il existe
3 grands types de RI :
- Les relations transfrontières entre particuliers (acteur non souverain) : sont régies par le droit
international privé. On appelle cela la société internationale. (Les relations familiales,
touristiques, commerciale, financières, confessionnelles, éducatives, culturelle). Caractère
massif des relations transfrontalières. Ampleur des densités des relations transfrontalières.
- Les relations diplomatico-stratégique ou diplomatico-militaire entre états : Les RI ne se

réduisent pas aux relations inter étatique. Relations régie par le droit international public 
Ce qu’on appelle l’aspect inter étatique, c’est le noyau mais pas le tout.
- Les relations transfrontières entre autorité public et personne privé : se régit par le droit public
et privé.
L’espace international, la plus importante c’est la frontière. Même s’il existe un droit international
privé, l’espace international est public car la frontière est une limite publique. Concrétisation adm
des RI entre états et particuliers : le passeport avec un visa, c’est le symbole même des RI.

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B- Le système international :
La distinction nationaux et étrangers est fondamentalement juridique. Distinction compliqué par au
moins de 3 phénomènes :
- Existence de bi national ou plurinationaux : français/allemands, Français/espagnol/anglais.

- Institution de la citoyenneté européenne : les nationaux des états membres de l’UE est un
national français…
- L’apatride : Ben Laden déchue de sa nationalité saoudienne en 1991.
Pendant les années 20 en URSS, n’importe quel travailleur salarié pouvait demander la nationalité
soviétique. Identité tribal, technique, confessionnel.
Les principales relations internationales vu de la SP (relations de pouvoir, relation entre états).
C’est l’aspect inter étatique des RI, dominé par 3 figures professionnels des RI :
- Douaniers
- Diplomates
- Militaires
Il n’y a pas que l’aspect inter étatique, il y a aussi les relations transfrontières :
- Expatrié : Au sens large l’individu qui traverse les frontières inter étatique et qui séjourne à
titre temporaire ou définitif dans un autre état qui n’est pas le sien au sens d’origine (le
touriste, le migrant, le réfugié, l’étudiant, le commerçant, l’investisseur, le reporter, le
missionnaire)
Qu’est-ce que le système international ?

C’est un ensemble composé de parties. Constitué par des états indépendants, qui entretiennent les
uns av les autres des relations régulières (officielle et permanentes) de tel sorte que les états sont tous
concernés par les décisions de chacun d’eux sur la guerre ou la paix ;
Les différents types de système internationaux :
- Une communauté internationale : c’est l’ensemble constitué par des états qui au sein
d’une civilisation commune, qui possède des régimes similaires, dans ce cas-là, dès lors qu’il
y a communauté internationale, on parle de système international homogène. Dans le cas
contraire, on parle de système international hétérogène.
Le caractère amical ou hostile des caractères entre états ne dépend pas nécessairement de la similitude
ou de la divergence de leur régime ou intérêt (République FR et République allemande 1919 et 1933
mais pas d’amitié malgré système similaire). Une alliance (EU et Arabie Saoudite 1945 à maintenant
malgré que l’alliance se délie).
- Système régional : est régional le système qui recouvre une partie du globe.
- Système planétaire : est planétaire un système qui recouvre la totalité du globe. Ils sont plutôt
hétérogènes.
Depuis 1945, le système international est planétaire (Ce qui se passe à un bout du monde a un impact
à l’autre bout). Dialectique planétaire puis régionale.

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Depuis 1990, le système international évolue dans le sens d’une homogénéisation puisque la
démocratie tente à devenir le principe de légitimité commun. Mais ce principe de légitimité, la
démocratie, demeure diversement interprété. D’où la persistance d’une certaine hétérogénéité
relative. D’autant que le retour en force de la religion a ramenée des références théocratiques et non
pas démocratiques.
Structure d’un système international :
- Oligarchique : dominé par des grandes puissances (une grande puissance est les états dont les
changements externe ou interne qui sont les plus susceptibles d’affecter les autres états et le
système dans son ensemble) 193 états dont 30 qui compte vraiment et 3 à 4 grandes
puissances. La structure oligarchique est bipolaire ou multipolaire. La structure d’un système
international est évolutive du fait qu’en ce bas monde politique rien n’est constant tout est
précaire. Du fait des taux différentiels de croissance entre les états.
- Anarchique : càd caractérisé par la pluralité des états (1945 = 60 états // 2023 = 193 états à
cause de la décolonisation) et surtout l’absence d’autorité supérieur à ses états. S’il y avait une
autorité supérieure aux états, ça ne serait plus des états, il n’y a pas de supérieur.
Conséquence :
En résultat de cette anarchie et hétérogénéité, la grande difficulté à dégager un quelconque intérêt

bien commun générale.
L’anarchie est attentée par l’existence d’Organisations Intergouvernementale (OIG), régionale (la
ligue arabe) et universel (ONU). Les RI sont accompagné par le Droit International. L’anarchie est
corrigée par le droit international. Les institutions et les règles dont les états sont à la fois les créateurs
et les destinataires. Le DI est créé par les institutions où les états sont à la fois créateurs et
destinataires. Les états créent le DI via des traités que les états concluent. Il y a du droit dans es RI, il
y a des permis et interdis.
Dans le milieu international, il n’y a pas de juges obligatoires.
Ultime conséquence de cette structure résulte de l’insécurité structurel des RI est le caractère central
des problèmes relatifs à la guerre et la paix.
3 variables permettent d’évaluer la variable sécurité (Année 90 insécurité légale) :
- Le rapport des forces entre état satisfait et insatisfait

- La vigueur des griefs ou des revendications, les états insatisfaits dans tel ou tel domaine
- Les modes de contestation des états non satisfait et les modes de réaction des états satisfait
C- Relations diplomatico-stratégiques, relations de puissance :

Les relations internationales ne se résument pas à des relations de puissance entre états. Relations
entre les états. Ils sont représentés par leur gouvernement, disposant d’un pouvoir exécutif.
Droit qui n’a pas la même structure. Le droit tempère les rapports de force, les relations entre états
prime sur les rapports de force.
Les relations entre les états sont des relations de puissance cause et effet de l’insécurité fondamentale
des RI.
Un milieu où il n’y a pas de police est un milieu peu sur.

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Qu’est-ce que la puissance ? Comment mesurer la puissance ?
3 significations possibles :
- Sens respectif
- Sens médiant
- Sens extensif
Capacité d’un état d’assurer sa propre puissance càd sa capacité de dissuader tous états de l’agresser.
Sens le plus stricte : Les états capable par eux même d’assurer leur défense.
Au maximum dans le sens extensif la puissance est la capacité de contraindre ou d’influencer autrui.
Sens médian : intermédiaire : capacité de vaincre/contraindre dans le milieu international. La

puissance est la capacité de déterminer les règles du jeu et de façonner le droit dans les domaines clés
de la compétition international. Règle dans la force, dans la finance, l’environnement. Puissance et
droit.
Comment mesurer la puissance ?
Comment mesurer le sens stricte, large, intermédiaire ?
Premièrement, on peut distinguer la force actuelle pour mesurer la puissance càd la force
immédiatement disponible pour la politique étrangère. La force actuelle se rapproche de la force
militaire.
Deuxièmement, on distingue la forme potentielle qui se confond avec le potentiel de mobilisation càd
un potentiel économique.
Il existe différents éléments de la puissance :
- Au sens stricte : la qualité la force militaire (hard power), le rayonnement culturel et

linguistique (soft power).
- Au sens large : un vaste territoire bien placé (états géants : Mongolie, longues frontières à
protéger), une population dangereuse instruite (le Bangladesh), poids de la démocratie qui
compte, la production énergétique et électrique, le potentiel économique et innover dans les
domaines de la machine-outil (Japon, Allemagne) et les semi producteur (Taiwan). La rente
financière (Arabie saoudite petit mais riche), tous ce qui dépassent de la dimension terrestre
(marine, aviation, satellites).
- Au sens intermédiaire : l’autonomie diplomatique (pays qui a de la puissance) et les alliances

(atouts mais il ne faut pas dépendre d’eux pour être puissant). La discipline et la cohésion
nationale, l’efficacité gouvernementale (la capacité de décision et d’action en cas de crise).
Les éléments de la puissance :
Que faut-il en déduire ?  Éléments aussi bien quantitatif que qualitatif, éléments matériels et
immatériels. Ces éléments combinés et comparés, permettent d’évaluer la puissance des états les uns
par rapport aux autres, autrement dit évaluer leur point fort et point faible, évaluer l’inégale
dynamique d’états également souverains. Les états sont très inégaux et souverains.
Le cas français :

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 Qualité de la force militaire française : assez élevé

 Bien placé
 Population nombreuse : non
 Instruite : oui
 Potentiel économique et écologique : moyen
 Rente financière : non
 Autonomie et alliance : oui
 Cohésion nationale : en déclin
 Rayonnement linguistique et culturel : oui
Distinguons les puissances mondiales et régionales :
 Puissances Mondiales : 2x4 états

 Etats-Unis, Russie, Inde, Chine populaire
 Grande Bretagne et France, Grande Bretagne et Japon.
 Les puissances régionales :

 Egypte et Arabie Saoudite
 Monde musulman :
 Arabie saoudite, Egypte, Iran, Pakistan, Turquie
 Afrique subsaharienne :
 Nigeria, Ethiopie
 Asie du sud :
 Indonésie
 Amérique du sud :
 Brésil
 Pacifique du sud :
 Australie
Au total, 19 puissances mondiales.
Parler de l’Europe comme d’un état est abusif/erroné
L’Union Européenne : états réunis dans l’édification d’un grand marché intérieur largement ouvert sur
l’extérieur et doté d’une monnaie unique géré par un système de banque centrale indépendante > la
BCE à Francfort. L’UE confie la défense de l’Europe à l’OTAN, c’est dans les traités.
Insécurité fondamentale des RI, par conséquent la guerre et la paix fondent l’arrière-plan des RI.
Les RI accordent une très grande place aux questions de sécurité dont les 2 instruments :
Comment être en sécurité dans un milieu sans juges ni polices : diplomatie et force armée càd les
alliances et la puissance militaire. Fondamentalement les RI sont un milieu professionnel,
international, où l’on négocie pour conclure des traités et des accords.

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Principale négociation : diplomatie entre états. Les diplomates ont à côté des militaires. Négociation
se déroule à l’ombre des forces armées déployés ou employés à des fins de démonstrations, de
dissuasions, d’interposition, forme de coercition.
4 utilités de la force armée :
Contraindre, interposer, dissuader, montrer sa force.
Dans les RI et les rapports de force internationaux, chaque protagoniste, chaque état, invoque le droit
en le déniant à l’adversaire.
Chapitre 2 : L’histoire diplomatique et militaire (XVIème-XXIème siècle)
Dans le milieu international, qu’est-ce que c’est que l’histoire diplomatique ?
L’histoire diplomatique et militaire met en scène 4 choses :
- Des évènements relatifs à la guerre et la paix

- Enjeux :
 Territoriaux : jusqu’à 1945 guerre de territoire, depuis on ne veut plus (choc de l’invasion
russe).
 Commerciaux
 Institutionnels
 Idéologiques
- Distance
- Personnalité
Les révolutions et contre révolutions : Avec leur parti dédiés, leur international, leurs états dédiés.
Réformes contestantes (révolution) et catholiques (contre révolution), la république et la monarchie,
communisme et fascisme.
En Europe : l’équilibre entre les puissances ou hégémonie d’une puissance, avec ou sans légitimité
politique partagée.
Est-ce que les puissances partageaient la même légitimité politique ?
Sur 500 ans, notre continent a connu à la fois des tentatives hégémoniques, des coalitions pour
équilibrer la grande puissance du moment. Compensations et successions de preponderences.
Du XVIème à aujourd’hui, les puissances prépondérantes : Espagne, Autriche, France, Allemagne,

URSS.
Parallèlement, au niveau des régimes politiques et leurs légitimités, de 1789 à 1918, le principe de
légitimité dynastique et ses règles matrimoniales qui s’effacent. Principe qui s’efface derrière le droit
des peuples, et des principes électoraux.
Sur mer il n’y a pas d’équilibre depuis 1713. La GB après ses victoires sur l’Espagne, sur la Hollande,
et la France, elle a tendu à la maitrise des mers.
On peut découper l’histoire en 4 grands cycles :

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 1516-1659  L’hégémonie continentale , maritimes à prétention impériale des
Habsbourg qui découvre et conquière les Amériques.
 1660-1815  La prépondérance continentale de la France a été sous prétention
impériale de louis 14 à Napoléon.
 1815-1855  Suprématie britannique maritime uniquement, elle règne sur les mers, à
prétention arbitrale.
 1914-1999  Leadership américain mondiale, elle est number one.
Balancement de l’uni polarité américaine après la chute de l’URSS dans les années 2000 à la
multipolarité.
1- L’hégémonie des Habsbourg (1516-1659) :
De Charles V en 1516 aux traités des Pyrénées en 1559. Au point de départ : Héritage dynastique,
Charles Quinte fut d’abord un héritier de territoire, chef du Saint Empire Romano-Germanique. Europe
ne sera pas impérialisme au contraire de l’Inde etc…. Ils voulaient restaurer un empire d’Occident càd
l’unité temporel de la chrétienté. Unité spirituel étant constitué par l’Eglise Romaine.
Réforme protestante qui casse l’unité spirituel, elle refoule la chrétienté. Tentative impérial par la
réforme protestante et aussi pas la politique séculaire de la monarchie française n’hésitent pas à
s’allier avec les princes protestants.
Au 17ème siècle, au sein d’un énorme conflit qui éclate la guerre de 30 ans. Les états, politiques
séculaires, ont remplacé le saint empire et l’église par l’état en Europe. Etatisation des états. L’Europe
est substitué à la chrétienté par un processus de sécularisation après les guerres de religion.
Pour autant malgré tout, les Habsbourg échouent mais au début 16ème et 17ème siècles, les Habsbourg
implantés en Espagne, Autriche, Italie, Belgique. Pays aujourd’hui catholique, héritage de cette
dynastie dominante. Avec cette dynastie, elle a perdu jusqu’au 19ème siècle (Habsbourg = Autriche,
Hongrie en 1818).
1516-1559 ne fut pas une période européenne, époque grandiose et incroyable. Epoque des grandes
découvertes et conquêtes des Amériques et du commerce maritime.
Réforme catholique et protestante, lorsqu’ils perdent leur religion, les européens s’ouvrent au globe
aux querelles dynastiques et nationales.
Le SI pourra devenir planétaire.
2- La prépondérance de la France (1660-1815) :
Depuis l’avènement de Charles Quinte, grand objectif principale avait été de briser l’empire Habsbourg
car les possessions habsbourgeoises encerclaient la France.
L’Italie du nord, Allemagne de l’Ouest et la Belgique furent les principaux espaces de cet affrontement.
De 1660 à 1815 la monarchie française a été championne de la politique d’équilibre grâce aux alliances
avec les mêmes idéaux (pas les mêmes intérêts).
En 1659, renversement, traités des Pyrénées, c’est la France qui devient prépondérantes (quand on
est n°1 on aspire plus à l’équilibre mais l’hégémonie). Sous Louis XIV à aspirer à son tour à l’Hégémonie.
Face à la Maison d’Autriche, face aux provinces unies (Actuel Hollande, grand ennemi de la France) et
l’Angleterre car elle finançait les puissances continentales. Les Bourbons de France héritant en 1701 la
couronne d’Espagne (petit-fils de louis XIV) et donc règne une alliance France-Espagne.

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La France va changer de régime politique après 1793 (guerre de la révolution) par les conquêtes de la
République puis de Napoléon. Aspirations qui est provisoirement animé à Londres, Vienne, Autriche,
Saint Pétersbourg. On les appelait les 3 monarchies de l’Est.
L’angle britannique : ce sera l’Angleterre qui sera la championne de l’équilibre sur le continent. Ont
régner : La dynastie des Stuart (fin 17ème siècle) puis c’est elle qui devenu la garante de l’équilibre
continentale et séparation des couronnes. Sa politique consistait à jeter ses forces dans les camps les
plus fidèles pour établir l’équilibre. La balance des forces que la GB a acquis un rôle clé à partir de
1689.
L’Angleterre s’efforça d’acquérir la suprématie maritime sur ses rivaux hollandais.
Si la France fut la grande puissance de l’époque, la France était le pays le plus peuplé d’Europe, le
plus riche d’Europe parce que aussi elle était continentale et maritime mais conséquemment du fait
de cette double qualité s’attirait l’hostilité des deux.
L’Angleterre et son caractère insulaire la protégeait de l’invasion contrairement à ses rivaux (France).
La GB a emporté contre la France (bataille de Waterloo).
3- La suprématie de GB (1815-1914) :
Etat providence :
Forme d’état qui prétend assurer plus ou moins directement le bienêtre de ses citoyens. Pour ce
faire, il assure les fonctions régaliennes et élargit ses actions à des domaines tels que le social ou
l’économie.
Selon Richard Musgrave (1910-2007), l’Etat-providence remplit trois fonctions en plus des fonctions
régaliennes :
- L’allocation des ressources (utilisation des ressources pour assurer la production et la qualité
de biens publics tels que la santé)
- La redistribution des ressources (les prélèvements et les réaffectations)
- La stabilisation de la conjoncture (contrôle de la croissance et lutte contre le chômage et une
forte inflation)
Etat gendarme :
Dans « État-gendarme », il faut d’abord entendre l’idée que l’État n’interviendra pas dans l’économie
pour la réguler. Cette notion est associée à la vision que des auteurs libéraux, au début du XIXe siècle
notamment, ont du rôle de l’État.
Fin 18ème siècle la France a tenté sa démocratie politique et la GB a réussi sa révolution industrielle.
 Mouvement de modernité : la démocratie au plan politique et l’industrialisation au plan

économique et matériel. Il s’est poursuivi tout au long du 18ème jusqu’à nos jours.
Méridien de Greenwich Londres-Paris. Droit international dominé par FR et GB.
Poursuite de la démocratisation et l’industrialisation dans le monde entier. Elle est plus sociologique
que Polito logique.

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L’enjeu du XXème siècle de savoir si la démocratisation et industrialisation continuera de s’opérer dans
le libéralisme politique (démocratie parlementaire, représentative), économique (libre marché).
Est-ce que la modération continue dans le cadre du libéralisme ?
Est-ce que la modernisation continuera dans le socialisme ?
- Soit la version sociale-démocrate : les sociaux-démocrates étaient ceux qui rejetait la

révolution Russe et ceux qui se tournent vers l’Etat de droit social et l’économie sociale de
marché. Etat de droit social, économie social de marché, on aura des états providences dans
des états qui interviennent dans la société et l’économie. Le capitalisme est accepté mais
encadré, les droits sociaux et l’état providence ont été accepté.
- Soit la version communiste : Ceux qui soutiennent la révolution russe, Marchet et Torrez. Ceux
qui se tournaient vers la dictature du prolétariat (les prolétaires forment 90% des gens càd le
parti unique, la mise en commun de l’économie.
- Le rapport de modernisation, de tentative de synthèse et de limiter la modernisation

sociologique et technologique par la préservation des valeurs traditionnels aux plan politique
et morale. (Domination plébiscitaire)
Libéralisme amendé, corrigé, a gagné
Double mouvement de la modernisation s’accompagne de la croissance démographique (avec

l’industrie on sort du monde pénurique). Du fait de cette sortie de la pénurie, d’abord le monde
occidental puis le reste du monde, du fait du tassement de la mortalité des enfants, le monde s’est
remplie d’êtres humains, 1.5 milliards en 90, à 5.2 milliards en 2000.
Depuis 1805 jusqu’à nos jours encore, il y a une constate, la maitrise anglo-saxonne des mers
donc la maitrise du contrôle maritime. La mondialisation c’est la maritimisation et encore à ce jour
c’est anglo-saxon que ne sont pas parvenu à renverser l’Allemagne et le Japon (1er 20ème siècle) et
l’URSS (2nd 20ème siècle) et maintenant la Chine Populaire.
9 grands changements sensibles :
- La technique
- La létalité militaire (mort violente)
- Le droit (international + RI)
- Le rapport à la mort et aux médias
- Les belligérants
- Les armements
- Les combattants
- La géographie
- Les états
(Suite sur moodle)
Pendant que la France tentait sa révolution démocratique, à la fin du XVIIIème siècle, la Grande-
Bretagne réussissait sa révolution industrielle. L’histoire du XIXème siècle est celle de la montée de
cette double révolution, qui s’effectua d’abord dans le cadre du libéralisme politique (le
parlementarisme) et économique (le marché), face à la tentative de l’endiguer à droite (les
monarchies) ou de lui donner un cadre socialiste à gauche (les Internationales).

David Cumin
1- Les grandes tendances politiques du XIXème siècle
La démocratisation se traduisit :
- En politique intérieure : par la création de régimes d’opinion, rendant plus sensible l’influence
des sentiments ou ressentiments populaires, des partis et de la presse dans la conduite de la
politique étrangère.
- En politique internationale : par la montée du principe des nationalités et/ou celui de
l’autodétermination, le premier, version ethnique, le second, version civique, de l’aspiration
nationale.
De son côté, l’industrialisation engendra de nouveaux clivages sociaux (bourgeoisie/ prolétariat),

cependant que, au plan économique, elle tendit à la fois à sortir du monde pénurique, à élargir les
espaces de production, de distribution et de consommation, à créer une interdépendance
transnationale, à aiguiser la concurrence pour l’accès aux matières premières, aux capitaux, à la main
d’œuvre et aux débouchés.
D’autre part, la démocratisation et le « droit des peuples » renferment deux facteurs d’instabilité
intrinsèque.
- La monarchie héréditaire signifie que la place de chef de l’Etat est occupée une fois pour toute
par une famille, du moins tant que la royauté n’est pas réduite à l’affaire d’un parti. En
république, cette place est à prendre, électoralement ou parlementairement.
- L’aspiration nationale, indépendance et/ou unification, entre en conflit avec les héritages
dynastiques et les formations plurinationales.
L’histoire politique intérieure des Etats au XIXème siècle fut marquée par les conflits suivants :
 Monarchie/ république ;
 Anticléricalisme, qui divisait les libéraux en un courant chrétien et un courant laïc ;
 Nationalisme/ internationalisme ;
 Anticapitalisme, qui divisait les républicains en un courant libéral et un courant socialiste ;
 Libre-échange/protectionnisme.
Face au libéralisme politique qui poursuivait son évolution démocratique, se dressaient les Eglises, le
socialisme et le nationalisme autoritaire, avec trois compromis possibles :
- La « démocratie-chrétienne » (du concile du Vatican en 1869, sous Pie IX, à l’encyclique

Rerum novarum de 1891, sous Léon XIII, l’Eglise romaine passa de la contre-révolution au
catholicisme social).
- La « sociale- démocratie » (vers laquelle se tournèrent la majorité des partis et syndicats
socialistes d’Europe de l’Ouest et du Nord, au contraire de ceux d’Europe de l’Est et du Sud).
- La « démocratie plébiscitaire » (dont Louis-Napoléon Bonaparte fut la figure inaugurale).
A partir de 1880, les partis libéraux perdirent du terrain, parce que leur programme :
- Liberté individuelle,
- Egalité des citoyens devant la loi
- Parlementarisme, avait été réalisé en Occident.
La société hiérarchique et corporative chrétienne avait cédé à la société égalitaire et individualiste

laïque ou sécularisée.

David Cumin
Le libéralisme resta dominant, s’élargissant en démocratie et ralliant une grande fraction du
christianisme, du socialisme et du nationalisme.
Le mouvement national et le mouvement libéral, pour créer des Etats-nations qui soient des Etats
constitutionnels, se développèrent parallèlement jusqu’au milieu du XIXème siècle.
Ils continuèrent de promouvoir des politiques d’unification linguistique. La grande force du

mouvement libéral, c’est qu’il épousait l’aspiration nationale, et la grande faiblesse de l’absolutisme,
sauf en Prusse, c’est qu’il heurtait le principal sentiment d’identification collective, si puissant qu’il
pénétrait le libéralisme, le christianisme et le socialisme. Puis le nationalisme devint de plus en plus
antilibéral au plan politique, jusqu’à épouser les doctrines raciales ou autoritaires après 1871.
Quant à l’histoire diplomatico-militaire au XIXème siècle, elle connut deux changements

fondamentaux :
- Même si les monarques continuèrent à disposer des territoires, malgré la montée du principe
du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, il n’y eut quasiment plus de politique étrangère
dynastique, hormis les Orléans voire les Bonaparte en France ;
- Dans l’alternance de la paix et de la guerre, la paix tendit à l’emporter sur la guerre.
Les Etats étaient de moins en moins des monarchies militaires : à la tête des Etats, il n’y avait plus des
« rois de guerre », mais des bourgeois. Ou bien les monarchies se méfiaient de la guerre, car celle-ci
faisait courir le risque de la révolution. C’est aussi pourquoi les Etats, dans le cadre de la « Restauration
», retournèrent aux armées de métier après 1815, donc à des moyens militaires mesurés quoique
faciles à mobiliser. Une exception : la Prusse. Ses victoires militaires en 1866 et 1870 incitèrent les
Puissances continentales à s’orienter à nouveau vers l’armée de masse, désormais industrielle, soit des
moyens militaires gigantesques mais difficiles à mobiliser.
2- Aperçu d’ensemble sur l’histoire diplomatico-militaire du « long XIXème siècle »
L’histoire internationale du « long XIXème siècle » (Eric Hobsbawm) peut se découper en cinq périodes
: 1815-1830, 1830-1848, 1848-1871, 1871-1890, 1890-1914.
1) La période de l’alliance des Puissances monarchiques européennes face au mouvement

révolutionnaire libéral et national s’acheva avec l’indépendance grecque, le renversement des
Bourbon en France et l’indépendance belge, en 1829-1831. Dès 1823, la Sainte Alliance, face à
l’entente anglo-américaine, avait dû se résigner à l’indépendance des colonies espagnoles.
2) De 1830 à 1848, domina en Europe le clivage des monarchies parlementaires à l’Ouest et des
monarchies absolues à l’Est, qui géraient ensemble, néanmoins, la « question d’Orient », du traité
d’Edirne de 1829 à la Conférence de Paris de 1856 en passant par le traité de Londres de 1841.
3) Après 1848, s’opposèrent les Puissances favorables aux mouvements nationaux : France, Piémont-
Sardaigne, Prusse, et la Puissance hostile aux mouvements nationaux : l’Autriche. Celle-ci, vaincue en
1860 et en 1866, dut céder aux revendications hongroises, pour devenir en 1867 la Double Monarchie
d’Autriche-Hongrie. Après l’unité italienne et avant l’unité allemande, la Serbie et la Roumanie
devinrent indépendantes (1859-1861), plus tard, la Bulgarie (1908) et l’Albanie (1913). La position de
la Russie était ambiguë : elle était hostile au mouvement national en Pologne ; elle le soutenait dans
les Balkans contre l’Empire ottoman. Quant à la Grande-Bretagne, privilégiant l’expansion ultramarine
et l’abolition de la traite négrière, elle voulait, sur le continent, combiner parlementarisation des
régimes, autodétermination des peuples, équilibre des Puissances et, de manière prioritaire jusqu’en
1905, endiguement de la Russie, c’est-à-dire barrer son accès aux mers libres.

David Cumin
4) En 1871, l’Allemagne, ayant vaincu la France, s’éleva en première Puissance du continent. Favorable
au statu quo, elle noua un réseau d’alliances germanocentrées, isolant la France, et elle acquit une
position d’arbitre, attestée lors des Conférences de Berlin de 1878, sur les Balkans, et de 1884, sur
l’Afrique noire.
5) Après 1890, le tournant de l’Allemagne vers l’océan, la Weltpolitik et le Drang nach Osten (le Proche-
Orient, ottoman) renversa la position britannique et amena la formation de deux coalitions
antagonistes : la Triplice, Allemagne, Autriche-Hongrie, Italie, et la Triple-Entente, France, Russie,
Grande- Bretagne. Parallèlement, le système européocentré des Puissances se mua en système
mondial, du fait de la montée des Etats-Unis, qui avaient surmonté la crise de la guerre de Sécession
(1861-1865), et du Japon, qui avait réussi à se métamorphoser en Etat moderne (1868).
Last but not least, la poursuite des conquêtes outre-mer, Asie puis Afrique après les Amériques,
continuait de donner aux relations internationales, qu’on appellerait « Nord-Sud », un caractère
impérial, les nouveaux empires coloniaux se substituant aux anciens Empires d’Orient. Soit le paradoxe
d’une modernité inachevée. C’est après la décolonisation que les Etats et les relations égalitaires de
jure entre Etats remplaceront les Empires, qui incluaient des rapports ritualisés de centre à périphérie,
ou des relations hiérarchiques, appelées « coloniales », de métropoles à dépendants.
Point vocabulaire :
De facto = référence à une réalité qui existe, mais qui n’est pas officiellement ou légalement reconnue.
De jure = référence à une réalité qui est conforme à la loi ou qui est légitime par héritage.
3- La position de la Grande-Bretagne
En 1815, la Grande-Bretagne était clairement la première Puissance mondiale. Créancière de tous les
Alliés des sommes considérables qu’elle leur avait avancées pour mener la guerre contre Napoléon,
elle renonça à réclamer le remboursement de ses créances de guerre – comme les Etats-Unis après
1945. C’est dire si sa domination économique, due à son développement industriel, à sa production
houillère et à sa compétitivité commerciale, était nette, tout comme son hégémonie en mer.
Elle tenait les points clés de la navigation mondiale, routes internationales du commerce maritime et
stations de charbon qu’elle ouvrait aux navires de tous les pays, mais qu’elle pouvait aussi fermer en
cas de conflit. En 1815, ces points clés étaient Heligoland, les îles anglo-normandes, Gibraltar, Malte,
les îles Ioniennes, Ascension et Sainte-Hélène, Le Cap, Maurice, les Chagos, les Maldives, Malacca, plus
tard, Singapour (1826), Aden (1838), Hong-Kong (1842), Chypre et Koweït (1878), les Malouines (1881),
Berbera et l’île Socotra (1884), Suez (1888), Ormuz (1892).
Les positions de la Grande-Bretagne aux Bermudes, Antilles, Belize, Guyane, la mettaient à l’interface
des Etats-Unis et de l’Amérique ibérique. Seul le canal de Panama lui échappa en 1900. Elle disposait
en outre, pour sa population en rapide croissance, d’immenses réserves de territoires presque vides
: Canada, Australie, Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud. L’Espagne, le Portugal, les Pays-Bas, la France
avaient des colonies, mais dont les communications avec la métropole dépendaient du laissez-faire de
la Royal Navy. La Prusse et l’Autriche n’avaient accès qu’à la Baltique pour l’une, à la Méditerranée
pour l’autre. La Russie n’avait aucun débouché libre sur les océans, puisqu’elle ne contrôlait pas les
détroits danois, turc, nippo-coréen. Au contraire, le Danemark et l’Empire ottoman, plus tard le Japon,
étaient alliés à la Grande-Bretagne.
Toutefois, l’Angleterre, à la différence de l’Espagne des Habsbourg ou de la France de Louis XIV à

Napoléon Ier, n’était pas capable d’agir militairement sur le continent européen : aucun grand

David Cumin
débarquement de vive force n’était possible (la mer ne pouvait envahir la terre) ; il n’y avait pas
d’aviation à l’époque (ce qui protégeait aussi l’Angleterre). Le Gouvernement de Londres n’avait
aucune revendication territoriale en Europe et il n’y aura plus aucune base après la perte du Hanovre
en 1837. Ce qu’il voulait et pouvait, c’était y maintenir un équilibre général, entre la France, l’Autriche,
la Prusse et la Russie. Pour remplir son rôle de balancier, il avait besoin d’un partenaire continental,
sans alliance contraignante : ce fut tour à tour l’Autriche, de 1815 à 1830, la France, de 1830 à 1871,
l’Allemagne, de 1871 à 1890, en dépit des rivalités balkaniques ou coloniales. C’est pourquoi la
primauté britannique mondiale, en déclin relatif après 1871, lorsque l’industrialisation s’accéléra en
Europe occidentale et aux Etats-Unis, ne fut qu’une suprématie, sans impérialisme autre
qu’ultramarin, parallèlement au libre-échange économique jusqu’en 1902.
La Grande-Bretagne avait un dernier atout, capital, qui lui permit d’avoir, ou d’être, un Empire durable.
Elle disposait d’un système gouvernemental efficace, supérieur en tout cas à celui de la France ou de
l’Allemagne après 1871, les deux principales Puissances européennes. Non seulement la monarchie
parlementaire britannique, progressivement dotée d’un suffrage démocratique de la réforme
électorale de 1832 à celle de 1884, rencontrait le consensus de l’opinion, mais encore, grâce au scrutin
majoritaire à un tour et au bipartisme, le système de Premier ministre, c’est-à-dire l’exercice du
pouvoir par le chef de la majorité parlementaire face au chef de l’opposition, lui donnait une direction
politique ferme, où alternaient conservateurs et libéraux. La République française et l’Empire
allemand, eux, seront clivés politiquement ; l’une connaitra un système d’Assemblée multipartite à
forte instabilité gouvernementale ; l’autre, l’agencement compliqué d’une fédération d’Etats
monarchiques en voie de parlementarisation. Les Etats-Unis aussi ont pour principale faiblesse leur
système politique intérieur, impropre à l’impérialisme.
Le leadership américain (1914-1999) :
A- Les grandes mutations politiques et militaires du « court XXème siècle » (et au-delà) :
La technique :
L’industrialisation et l’innovation technologique ne sont pas que civiles mais militaires. Les
innovations technologiques ont démultiplié la mobilité, la puissance, précision des armées dans toute
les dimensions spatiales. Il n’y en avait que 3 => sur terre, sous terre (tranchées) et sur mer (navire de
surface), avec le sous-marin, l’aéronef puis le missile, le satellite spatial, s’ajoute 3 dimensions aux
activités humaines et militaires :
- Sous mer
- Dans le ciel
- En orbite
Nous avons les moyens cybernétiques (en Occident on aime à dire le cyber espace et les chinois et
russes disent cybernétiques).
Techniquement, le pouvoir de destruction est devenu vertigineux avec l’arme nucléaire, les missiles,
les moyens cyber. « L’homme moderne est un titan » disent les philosophes.
L’homme contemporain n’est pas à la hauteur des moyens dont il dispose.
La létalité militaire :

David Cumin
Cependant on observe un paradoxe depuis les années 90 considérable, le militaire contemporain
dispose d’un vertigineux pouvoir de destruction. Au plan opérationnel, l’impact le plus frappant de
l’évolution technique militaire est => d’un côté l’augmentation de la capacité de frapper les
populations civiles (illicite) et => d’un autre coté la diminution de la capacité de tuer les combattants
adverses (illicite).
Dans la guerre moderne, livré à distance, il faut une prodigieuse dépense de munitions, de
déploiement de moyen pour obtenir l’effet létal.
On en déduit un faible rendement militaire d’autant que le cout des armes et armées très élevé.
Industrie est revenu au temps de l’artisanat. La technique pvr de destruction impact détruire les civils
et faible rendement militaire
Le conflit entre Israël et le Liban :
Durant ses 2 mois d’armée elle a tué 600 soldat de la milice en a perdu 120. Pour ce résultat il a fallu
tirer 70 000 obus, déclencher 15000 sorties aériennes, 2000 missiles + 6 milliards de dollars +7
milliards de destruction au Liban pour une létalité minime.
Le droit :
Une révolution juridique au 20ème siècle, de la société des nations à l’ONU. Le droit de guerre a connu
une quintuple transformation qui nous révèle une vraie transformation juridique.
- 1ère transformation : Avant 1918, la souveraineté remportant la liberté de droit de guerre la

limitation du droit des états de recourir à la force armée dans els RI et légitime défense face à
l’agression.
- 2ème transformation : En dehors de la légitime défense, le transfert du droit de guerre, de

recourir à la force armée de recourir aux forces armées (CSNU il faut un consensus 9/15 des
voix sans le veto express de l’un des membres permanent).
- 3ème transformation : la reconnaissance depuis 49 au droit de résistance à l’occupation

militaire étrangère et la création par l’Assemblée Générale aux NU d’un droit à la
décolonisation armée au profit des mouvements de libération nationale.
- 4ème transformation : la tendance puissante à distinguer les belligérants selon qu’ils sont dans
leurs droit ou dans leur tords d’où le possible astreint des vaincus a des procédures de
réparation et/ou de punition.
- 5ème transformation : l’interdiction de la conquête, pas de transfert territorial d’un état à un

autre état par le recours à la force armée (quelque part on prétend figer les frontières du
monde).
Nous en déduisons que techniquement le pvr de destruction est devenu vertigineux et le contraste est
le droit qui essaye de contenir la technique. Juridiquement, le pvr des états a été circonscris et il en
résulte aussi que l’homme contemporain, que la guerre étant de – en – reconnu, de – en – de traités
de paix sont conclu. L’armistice est le 11 novembre 1918, la paix c’est le 10 janvier 1920. Traité de paix
avec l’Allemagne, il n’y en a jamais eu. Plutôt il y a des accords de cesser le feu sous l’égide CSNU.
Le rapport aux médias et à la mort :

David Cumin
Les dirigeants occidents + autres dirigeant. Sensibilité aux compagnes médiatiques ne sont pas loin de
l’inhibition militaire, la crainte de perte sensible contrait nos dirigeant à être très précautionneux dans
l’emploi de la force armée.
Les principaux protagonistes ne sont plus les états nations mais les états continents (Allemagne).
A partir de 1941 guerre d’états continent, depuis le conflit est et ouest, conflit d’état nation entre les
camps est et ouest.
Cependant que monte les parties vis-à-vis des états, face aux soldats. Les membres de mouvement de
libération national et les membres de mouvements djihadiste.
Les armements :
1945 est l’année de l’expérimentation de l’arme nucléaire, inaugurant une très longue série à de nos
jours, des milliers d’essais nucléaires. Hiroshima et Nagasaki (6 août et 9 août) cette année marque
une césure dans l’histoire diplomatique puisque donc transporte par avion ou expose les sociétés
missiles urbaines à la destruction massive et rapide. On peut raser des villes entières.
 Conséquence : quand c’est trop puissant ça sert à rien, hypothèse dissuasive on a peur de la
guerre nucléaire, les états dotés d’arme nucléaire se trouve sanctuarisé de peur qu’il
réponde à des armes nucléaires.
 Conséquence : la grande guerre entre grands états a disparu depuis 45 pour laisser place
d’une part à la dissuasion par la terreur donc chacun se tient tranquille et d’autre part à la
grande guerre laisse place à la guerre froide, est et ouest. Guerre indirect comme maintenant
c’est lorsque tel puissance soutient tel belligérant contre tel puissance Tel état soutient tel
groupe armé contre un autre état. Guerre limité (Corée 1950-1953) (Vietnam 1964-7193).
Toute guerre a un impact humanitaire.
L’utilisation des services secrets (guerre froide) et de stratégie d’influence et depuis le 20ème siècle
l’utilisation de cyber utilisation.
Par conséquent, nous pouvons déduire quelque chose d’hybride et d’hostilité retenu par crainte
d’escalade.
Les combattants :
La guerre régulière entre soldats fréquents avant 1945, les états avaient une libre compétence de
guerre.
- La guerre régulière symétrique = entre états de puissance équivalente
Elle s’est raréfié après 1945. On peut se féliciter de ce progrès, en revanche il y a d’autres aspects +
fâcheux. Ce sont multiplié les guerres dissymétriques.
- La guerre dissymétrique = opposant des états d’inégales puissances
Soit par conséquent, un rapport du fort au faible a la place de ce qui autrefois était beaucoup plus
fréquents, le fort au fort.
Ce sont multiplié les guerres dissymétrique et asymétrique.
- La guerre asymétrique = opposant des entités de natures différents (des états d’un côté et
organisations non étatique de l’autre)

David Cumin
Soit par conséquent une désétatisation partielle de la belligérance à la place du monopole militaire.
Plus de guerre civile depuis 1945 que de guerre étrangère. Des guerres civiles souvent internationalisé
au côté du gouvernement ou des insurgés. Guerre indirecte. Faire la paix dans le contexte d’une guerre
civile internationalisé est compliqué (Syrie) car pas de traité de paix, incapacité à savoir terminer une
guerre. Guerre civil fréquemment compliqué par l’intervention étrangère soit par une Trans
nationalité.
Les deux guerres mondiales furent européo centrées et les européens qui furent sujet de ces
guerres.
Après 1947, l’Europe est l’épicentre de la GF avec l’Allemagne mais cette fois ci ils étaient
objets au lieu de sujet. Les européens étaient l’enjeu entre les deux superpuissances. La GF, immense
danger au course au armement, millier de bombe atomique, gigantesque armement nucléaire. 150
bombes atomiques dans l’Europe. A l’époque, les soldats n’étaient pas chers ni les matériels. L’Europe
durant la GF et depuis n’a pas connu de conflit armée réel. Excepté deux choses : année 90 conflit post
Yougoslave (91-99), conflits moins grave jusqu’en 2014/2022 conflit soviétique. Avec la guerre en
Ukraine, retour de la guerre en Européen.
Depuis 1945, les européens sont dégoutés de la guerre = on devient consommatrice de la paix.
A l’ouest de l’Europe, menace de l’invasion militaire à quasiment disparus.
Avant 1990 nous ressentions la menace d’invasion soviétique // Avant 45 la menace de l’invasion
allemande.
Subsiste en revanche d’autres menaces :
- La menace d’attentat
- La menace navale par bombardement
- La menace cybernétique
- La menace balistique
- La menace d’attaque aérienne
La géographie :
La belligérance s’est déplacé d’outre-mer, il arrive que des occidentaux participent à des
conflits d’armée d’outre-mer mais nous redoutons les pertes sensibles.
De mars 1962 jusqu’à novembre 2019, en 240 OPEX, l’armée française a perdu 549 tués.
OPEX :
Opérations Militaires Extérieurs de la France sont des “interventions des forces militaires françaises en
dehors du territoire national”.
Depuis 1975, la carte polémologique mondiale, de conflit dans le monde est quadruple :
- Une carte qui reflète les hydrocarbures, les biens les plus convoités dans le monde (pétrole et
gaz). Les métaux rares le seront bientôt (Chine et Congo). Il faut aussi l’acheminer d’où
l’importance des détroits internationaux (Malacca, Panama, Gibraltar) soit par tubes d’où
l’importance des terminaux.

David Cumin
- Une carte des aspirations nationales contrariés aussi bien l’aspiration à l’indépendance d’un
peuple ou la réunion des différentes parties d’un peuple. Des peuples ou des mouvements
prétendant lutter pour l’indépendance de leur population : nationalistes d’hégémonie (URSS)
- Une carte djihadiste, aussi bien la discorde au sein des musulmans entre modernistes et
traditionnalistes. Aspect de guerre civil et plus extérieur (projet d’expansion)
- Une carte de vide étatique est un endroit ou l’état a sombré, les états ont sombré en 90. Etats
en construction ou faillite. Si l’Etat s’effondre, laissant place à des groupes criminels, insurgés ;
lorsqu’il n’y a plus de pvr légal, il y a d’autres pvr. Par conséquent, un danger pour les états
voisins.
Au 20ème siècle, le clivage bat son plein. La belligérance au premier vingtième (14-45) a été
étroitement associé à la révolution, contre révolution et la dictature. Ce n’est pas une démocratie qui
peut faire ça mais une dictature. Dans tous les pays du monde sont prévus des pouvoirs d’exceptions.
C’est pour ça que l’histoire diplomatique et militaire a été lié non seulement à l’histoire de l’état et aux
états mais aussi à l’histoire des parties et des idées essentiellement les parties et idées de la révolution
sous la forme de communisme. Contre révolution sous la forme du fascisme. Choc de révolution contre
révolution.
2GM guerre germano soviétique, histoire de la guerre et de la paix lié aux parties et aux idées.
Changement notable, depuis 1918, achevé après 1945, l’état est devenu républicain (avant était
monarchique). En 1918 = que 3 républiques.
L’état devient républicain sauf vestige. Aujourd’hui 193 états à l’ONU dont la moitié est du
Commonwealth.
Deuxièmement, l’Etat en Europe connait une double évolution à savoir la dilatation de l’état et
l’intégration de l’Etat accompagne les guerres mondiales (14-18, 39-45). En France, en 1914 les
finances publiques représentaient 10% de la richesse nationale. En 1945, 40% et de nos jours 50 à 55%.
Intégration de l’état dans des organisations économiques et militaires qui accompagnent la GF, 10%
de la richesse nationale à 50%. Nos états dilatés s’intègrent dans nos états organiques et militaires. A
l’ouest il y avait de le CAEM c’est le CE de l’est et l’OTAN et à l’ouest le CAEM et OPDV.
3 types de pays dans lequel l’Etat subit une complication :
- Les pays communistes : l’économie est planifiée, l’Etat est dilaté, embrase tout, il se trouve
élargi, amplifié. Collectivisme et dilatation. Jusqu’en 1990.
- Les pays fascistes : l’Etat prétend diriger l’économie et intervenir dedans. Dirigisme.
Dans les deux c’est le parti qui commande l’état.
L’Etat se trouve réduit à un appareil militaire, administratif, judiciaire subordonné à la direction

politique que prétend constituer le parti unique.
- Les pays libéraux : parti politique structurant. D’une part des régimes parlementaires et
comme disait de gaulle « les régimes parlementaires s’apparentent à des parties ». À l’AN
siègent des représentants repartis en différents partis politiques. D’autre part tous les pays
libéraux ont vu le passage de ‘état gendarme’ à ‘l’état providence’, il intervient peu dans
l’économie. 1994 les finances publiques représentaient 10% des richesses. Etat prend en

David Cumin
charge = 1945 finance publique représentait 45% et de nos jours 50%. La sécurité exemple du
passage de gendarme a providence. L’état providence se trouve toute fois remis en cause par
la mondialisation marchande : abaissement des droits de douanes, imports exports.
Malgré la mondialisation libérale, de nos jours les finances publiques sont entre 40 et 50% en
Europe. Dilatation de l’état.
Deuxième série de mutation : intégration de l’état dans des organisations militassions :
Après 1947, négociation du Guartz, à l’Ouest de l’Europe, l’intégration de l’Etat renvoie

essentiellement à la construction euro atlantique stimulé par la menace soviétique jusqu’en 1990 (bloc
soviétique, guerre froide) encouragé par les anglo-américains (USA favorable à l’intégration
européenne) construction européenne permise par la réconciliation franco-allemande.
Dans le domaine économique donc CE et UE (traité de Maastricht 1e novembre) ainsi que dans les
domaines diplomatique et militaire (OTAN), la gestion ne réside plus uniquement dans les gouvernants
des états mais dans les institutions européennes et dans le second domaine dans les institutions
atlantiques (Bruxelles double capitale UE + OTAN).
La France est membre d’une union d’Etat (UE) et d’une alliance d’Etat (OTAN)
Cependant, déplacent du centre de gravité de la politique vers des instances d’allure supra
national ou supra étatique au 20ème à nos jours. Double mutation qui compte dans les RI.
Les états au pluriel et leurs mutations :
Une demi-douzaine de changements sensibles et dangereux :
- La multiplication du nombre de états : une cinquantaine d’Etat en 45 vs 200 aujourd’hui du

fait de la décolonisation et de la dé-communisation. Disparition de l’URSS, de la RSFSS,
disparition de la Tchécoslovaquie.
- La densification des relations entre états : Interdépendance entre états, + d’échanges et de

services et notamment à travers la création d’OIG de + en + nombreuses.
- Hétérogénéité de la configuration des états : aussi bien au plan géographique que

démographique : densité, composition culturelle (états nations et états pluriethniques) Ex en
Russie il y a 80% de russe et 20% de non russes et 30 langues différents dont le tchétchène.
Ressource économique des états, au plan de régime politique, des démocrates, monarchies,
théocratie (Iran à etc… Au plan de la puissance militaire (des états armés d’autre peu, des états
avec armes nucléaires d’autre non).
Deux grands types d’états récent et en construction, rien n’est jamais statique, caractère
évolutif, ce sont de grands cycles. On peut aussi distinguer les états et les « pseudo états »: càd ceux
qui sont en gros capable d’assurer la sécurité des personnes et des biens et tenir le pays, éviter les
attentats…. L’ordre règne, parfois excessif, parfois tyrannique et d’autre ou le désordre règne. Faire
régner un certain ordre public. Les « pseudo états » ne sont pas ou plus ou pas encore capable
d’assurer en gros la sécurité des personnes et des biens.
Evolution sensible entre état léger et substantielle, état intégré et pas intégré.

David Cumin
Elément de continuité du 19ème siècle à de nos jours  Mouvement de modernisation, de
dératisation.
2- La transformation de la puissance et la succession à la GB à l’hégémonie mondiale

(Allemagne, Russie puis URSS, Etats-Unis) :
Il est notoire que l’histoire, d’après Hobsbawm, du 20ème siècle est « le court siècle » comparé au
19ème siècle « le long siècle »
Ce siècle se découpe en 2 périodes :
- 1919-1939 (2 Guerres Mondiales)

- 1946-1999 (Guerre froide)
Le 20ème siècle a commencé à Sarajevo et s’est achevé au Kosovo. Vue d’Europe, une grande
boucle, trajectoire.
Le 20ème aka le siècle passé fut celui des conflagrations majeures des grandes guerres. Pourtant,
ce qui est extraordinaire : l’Europe depuis le 16ème siècle a connu de grandes guerres de coalition
(guerre de succession d’Autriche – Espagne- Pologne, Guerre de Charles Quintes…) aussi bien
continental que maritime, des guerres hégémoniques. Des guerres à ressort idéologiques (catholique
vs protestants). Des guerres d’envergure mondial (guerre de Napoléon et de Charles Quintes). En
réalité il y a eu plein de guerres mondiales en Europe. A cet égard, les conflits armés du premier (1919-
1939).
D’après Cumin :
Ce siècle n’offre aucune originalité. A la limite même les guerres du passé peuvent faire plus de morts
que les deux conflits du 20ème.
Cependant les conflits armés du premier 20ème siècles, il y a 3 différences principales comparés
aux autres guerres (du – important au + important) :
- 14-18 ; 39-45  des états non européens qui participent de manière décisive, les USA et le
Japon
- Les armées qui s’affrontent en 14-18 ; 39-45 ont des armées industrielles de masse à trois
dimensions : terre, mer, air (1911 Italie aéronautique militaire for the first time).
- La puissance militaire a été transformé sinon l’exercice de la puissance du moins les outils de
la puissance.
Le grand mouvement de la modernisation a bouleversé l’Europe de l’est, la Chine et cela

bouleversera l’Afrique. Fondamentalement, nous sommes dans la civilisation moderne, démocratique
et moderne. Selon de Gaulle : « Civilisation mécanique et civilisation des masses ».
- Aspect qualitatif.
- Aspect quantitatif.
- Aspect technologique.
Forcément dans une telle civilisation, la puissance reflète la civilisation, la puissance est
quantitative et technologique. La puissance repose sur 2 choses : le nombre de personne mobilisables
dans les forces armées et dans l’économie et d’autre part elle repose sur la productivité économique
et militaire.

David Cumin
Puissance = Population active x niveau de qualification.
Ces deux facteurs : L et la technique reposent sur la production énergétique.
Mais ce n’est pas suffisants, les potentiels démographiques et industriels servis par l’industrie, ne
constituent pas une force immédiatement utilisables (a contrario immédiatement disponibles et
utilisables). Facteur temps aussi : exige des délais pour être mis en œuvre, déployé et donc produire
des effets.
En 1914 et en 1939 le fait que le facteur temps existe, là résidait l’unique chance de l’Allemagne à
savoir préparer puis prendre l’offensive pour vaincre rapidement avant la mobilisation des potentiels
supérieurs adverses. Le potentiel était très grand mais inférieur à celui de ses rivaux coalisés. En 1914,
la puissance relative de l’Allemagne était plus grande qu’en 39 plus qu’un 1914.
La diplomatie allemande aurait dû empêcher la coalition, les diplomates allemandes ont empêché la
formation d’une coalition hostile si cette coalisation manquait de cohésion. Entre 39-40 ils ont
l’Amérique derrière mais après l’URSS aussi.
Comment vaincre une nouvelle coalition ?
Une réponse avec un postulat en 1914 et en 1939 mais disparait en 1917 et 1941. Absence militaire
des EU en Europe. Il faut attendre 1917 et 1941 pour que les EU interviennent. L’Amérique n’a aucun
allié.
La solution du haut commandement allemand est la guerre éclaire sur un front puis un autre front.
Guerre éclaire basé sur l’art opérationnel càd l’art militaire, livrer et remporter des batailles décisives.
L’Amérique est absente militairement. Elle entre en guerre qu’en décembre 41 = débarquement décisif
en 1944 en Normandie.
Le problème fut le suivant : les deux conflits mondiaux ont montré que la victoire dans une lutte
prolongée ne s’acquiert pas sur la qualité opérationnelle des armées mais s’acquiert par le potentiel
démographique et industriel des sociétés.
Un potentiel ne constitue pas une force actuelle des lors que ce potentiel est traduit en force
combattante disponible via la capacité de mobilisation et projection
Il n’est pas possible de gagner une guerre par la simple déploiement d’armes, il faut un
débarquement.
La configuration interminable en 1914, 4 anciennes (la France, EU, GB, Allemagne) + 4 nouvelles
(Autriche, Hongrie, Russie, Japon, Italie) = 8 puissances industrielles.
Les matières premières :
3 puissances qui contrôlaient l’essentiel du commerce international agricole et minier : USA, Empire
Britannique (Canada, Australie, Afrique du sud) et la Russie.
Les plus peuplés du monde :
3 pays qui sont les plus peuplés : Russie, USA et Allemagne. (Indonésie sous le statut coloniale, Inde
sous statut coloniale et la Chine était très faible dans une situation semi-coloniale, Nigéria peu peuplé).
N’existait qu’une cinquantaine d’états en Europe, dans les Amériques, le japon (incluant la Corée et
Formose), La Corée et Taiwan, l’empire ottoman depuis 1856 (traité de paris mettant fin à la guerre de

David Cumin
Crimée), l’empire perse (Iran aujourd’hui, deux zones d’influences russe au nord, anglais au sud),
Afghanistan qui est frontière entre les russes et britanniques. La Thaïlande était indépendante mais
divisé : britannique a l’ouest et France a lest, l’Ethiopie (conquis en 1936 par l’Italie pour 5 ans)
Le « monde blanc » représentaient le tiers de la population, les ¾ de la richesse. Sauf le japon, chine,
inde, Insulinde (Indonésie). A part ces 4 entités, l’Afrique, l’Asie, l’Amérique latine étaient peu peuplés.
Pas industrialisé hormis les poches minières et portuaires. Afrique et Amérique latine soumise à des
statuts dépendants.
Les candidats à la succession de l’Angleterre à l’hégémonie mondiale : 3 pays grands candidats :

Allemagne, Russie, USA.
La question était la suivante :
Qui succèderait à l’hégémonie britannique ?
L’Allemagne est l’un des premiers compétiteurs, c’est un état tourné vers l’Europe centrale
(Balkans, approche orient) avec des ambitions sur le marché pétrolier, l’empire ottoman etc…
L’état continuent russe lui est tourné vers un grand arc des Balkans jusqu’à l’extrême orient,
réunir les slaves et les orthodoxes.
L’état du continent américain, il est tourné vers le pacifique vers l’ouest.
L’Amérique pour cause d’isolationnisme ne regardaient pas vers l’Europe mais l’Asie pacifique.
N’avait pas encore en 1914 l’ambition politique correspondant ases ressources économiques. Numéro
1 de l’économie mondiales dès 1990 et en 17-41-47 pour être n°1 politiquement. Décalage entre
nouvelle économique et politique.
La Russie en 1914 était relativement peu industrialisé (Moscou, Saint Petersburg) pays rural. Pays très
peuplé à l’époque comme indépendant. La Russie n’avait pas encore les ressources économiques
correspondant à ses ambitions. Pas d’industrie efficace.
L’Allemagne avait les ressources et l’ambition. Si l’Allemagne avait les deux, elle n’avait pas la
dimension continentale, ce n’est qu’un état nation à l’époque. A moins que dominaient l’Europe
centrale, l’Allemagne dominant déjà l’Europe centrale, ne fédère l’Europe et pour quelle fédère
l’Europe cela suppose la subordination de la France.
Apparaitra un fait unique dans l’histoire diplomatique européo centré. En 1871, si l’Allemagne avait
accédé à la première place cela provient du fait qu’elle avait gagné la France. Si en 1660 la France
avait accédé à la première place, c’était en combattant l’Espagne (traité des Pyrénées). Si l’Allemagne
accède à la première place cela provient du fait qu’elle a battu la France.
Fait unique dans l’histoire diplomatique :
20ème siècle n’est pas l’hégémonie battu contre son successeur c’est l’hégémonie qui choisira son
successeur autrement dit l’Angleterre approuvera la succession américaine, refusera la succession
allemande, éludera la succession russe puis soviétique.
Au milieu 20ème siècle, un relais pacifique anglo-américain, le flambeau est passé des mains
britanniques aux mains américaines.

David Cumin
L’Allemagne est un état nation au milieu de l’Europe avec une position géographique sensible mais
intéressante, elle est au milieu, situation névralgique (si on est fort tout le monde a peur, si on est
faible tout le monde nous menace). Cet Allemagne était à l’époque, la 1ère puissance charbonnière,
sidérurgique, et industrie, commerce extérieur. Donc gros potentiel économique. Le potentiel
allemand est 4x celui de l’Italie ou du Japon en 1914. Deux fois la France, deux fois la Russie et le
potentiel allemand avait dépassé la GB. La GB tout de même le premier investisseur, créancier,
assureur, transporteur et commerçant mondial. Le potentiel allemand n’était dépassé que par les USA
et de très loin. Grand changement après 1871. Durant des siècles, le centre germanique du continent
européen était faible, car politiquement divisé. Du 16ème au 19ème la France a passé son temps à
introduire l’Allemagne.
Deux puissances germaniques : L’Autriche au sud-est et puis la Prusse au nord est face à la Russie.
Après 1871, pour la première fois ce centre germanique était unis et fort même sous une structure
fédérale.
Le mécanisme de l’équilibrage des puissances se met en œuvre inexorablement mais en même temps
apparait deux choses : à l’Ouest l’antagonisme franco-allemand (75 ans) pour 3 raisons :
- La session forcée de l’alsace Moselle ;

- La faiblesse allemande avait constitué l’un des deux piliers de la doctrine de la sécurité
française ;
- Idéologie républicaine, la France devient une république en 1871.
Monarchie prussienne bête noir des français.
Le double constat que la république était né de la défaite militaire de Napoléon III en 1870 et que la
république avait été encouragé par Bismarck pour isolé la France dans une Europe encore
monarchique.
Antagonisme franco-allemand ; la France coopèrera avec l’Allemagne quand elle sera affaiblie et
républicaine donc les années 1950.
À l’est du continent il n’y a pas de Pologne (divisé entre Russe et Prusse). Second pilier de la doctrine
française de sécurité càd l’alliance de revers autrefois face aux Habsbourg avec la suède et l’empire
ottoman.
En 1892, la fameuse alliance franco-russe. L’empire russe va couter très chère à la France, elle était en
conflit avec l’Autriche Hongrie dans les Balkans. Par conséquent, l’antagonisme franco-allemand se
trouvait mêlé à l’antagonisme austro russe. Antagonisme à l’Ouest mêler par l’antagonisme de l’est.
Entre l’Alliance austro allemande et franco-russe il reste l’autre puissance : la GB et son empire, elle
pouvait servir de balancier et pendant 10 ans l’Angleterre a servi de balancier. Le tout fait un équilibre
grossier. Le plus grave est l’antagonisme franco-allemand.
La GB s’inquiète de la monté de l’Allemagne en Europe car la GB se sent menacée. Mais aussi,

l’Angleterre s’inquiétait de la poussée russe en Asie.
Première moitié du 20ème siècle, est apparu l’antagonisme anglo-allemand qui explique la formation
de la triple entente franco-russo-britannique entre 1904 et 1907. L’Allemagne est entourée.
Pourquoi ce revirement anglais ?
Comment ça se fait qu’elle a choisi que l’Allemagne est l’ennemi à abattre ?

David Cumin
Tout simplement, parce que était en jeu la succession à l’hégémonie mondiale. Après que l’Allemagne
est remplacé la France comme hégémon en Europe,
Pourquoi ne remplacerait-elle pas la GB comme hégémon dans le monde ?
La Russie est pas un état nation au milieu de l’Europe, c’est un état bi continentale entre Europe et
Asie. Cette Russie n’est pas encore industrialisée en 1914, mais elle commençait. Elle demeurait un
pays agraire avec grosse natalité.
En 1918, l’Allemagne est battue, les empires austro hongrois et ottoman se sont décomposés. Ces
deux empires allaient céder la place à une série de petits états ou bien à une série de territoires sous
mandats anglo-français (SDN). Soit par conséquent, une balkanisation de l’Europe du sud-est et du
proche orient.
Balkanisation :
Processus de fragmentation et de division d’une région ou d’un État en des États et régions plus petits
et souvent hostiles les uns envers les autres.
SDN :
La SDN nait dans le contexte du règlement de la Première Guerre et des traités de paix.
À l'origine de cette création, il y a les conditions de la paix telles qu'elles ont été exposées par le
président des États-Unis, Wilson, en janvier 1918 à travers les « Quatorze points » : il s'agit de parvenir
à « assurer les garanties mutuelles d'indépendance politique et d'intégrité territoriale, aussi bien aux
petits États qu'aux grands ».
La SDN entre en application le 10 janvier 1920 après la ratification du Traité de Versailles par
l'Allemagne. La première réunion a lieu à Paris mais on choisit Genève comme siège de l'organisation
en raison de la neutralité de la Suisse.
Le contraste est que l’empire russe aussi c’était effondré en 1917 mais il n’y a pas eu de balkanisation
de l’Eurasie car l’URSS est constituée en 1992. S’ajoutant l’international communiste trop peu connu
(Komintern) crée en 1919.
Komintern :
L’internationale Communiste (IC) ou Troisième Internationale était une organisation née de la scission
de l’Internationale Ouvrière (Deuxième International) le 2 mars 1919 (jusqu’en 1943) sous l’impulsion
de Lénine et des Bolcheviks. Elle regroupait les partis communistes partisans du niveau régime
soviétique.
Kominform :
Est une organisation centralisée du mouvement communiste international dans la période de 1947 à
1956. Il est en quelque sorte le successeur du Komintern.
Conséquence : d’un côté les socialistes et de l’autre les communistes. Adhésion à léninisme. Gauche
marxiste coupé en 2 dans les années 20. International qui amène les partis révolutionnaires à devenir
des partis réformistes. Les communistes restent révolutionnaires. Adhérer à l’International
Communiste, il fallait que chaque partie prête allégeance à l’URSS, l’Etat révolutionnaire. Ils veulent
être l’Etat des travailleurs.

David Cumin
Vue de France, à l’est du Rhin, il y a eu 2 puissances : l’Union Soviétique et l’Allemagne. Cette
Allemagne est démocratique et fédérale jusqu’en 1933 mais puisqu’elle est encore forte, elle ne lui est
pas amicale. Puis une Allemagne unitaire et hitlérienne après 1933.
Deux choses vont se croiser et déchirer l’Europe de l’Est : l’antagonisme du slavisme et du germanisme,
s’est combiné avec l’antagonisme de la révolution et contre révolution. Différence d’antagonisme
culturel, ethnique, idéologique. Ce qui compte de 1933-1935 c’est le rapport Anglo-Allemand puis
Germano-Soviétique.
En 1939, l’Allemagne dominait l’Europe centrale émietté. Mais la grande nouveauté c’était
l’industrialisation militaro centrée l’URSS consécutive aux deux plans quinquennaux de l’URSS. En 10
ans l’URSS est devenu une puissance industrielle.
Cet accroissement considérable du potentiel était que c’était le pays le plus peuplé, très industrialisé,
a donné à l’URSS un parti état eurasien et un parti révolutionnaire. Accroissement de potentiel qui
donne une position d’arbitre politique des affaires européennes en 1939. URSS qui devient arbitre
politique des affaires européennes en 1939. Cet accroissement du potentiel a donné à l’URSS une
capacité de résistance militaire en 1945. Vu sa position de grand vainqueur en 1945, cette position lui
permet d’édifier un bloc soviétique en Europe centrale (en 1945-1949). Position qui permettra à
l’URSS d’assurer la victoire du communisme chinois en chine occidentale.
La grande alliance Est-Ouest anti fasciste importante pour les URSS car l’URSS et le communisme
progressait, pour une raison centrale c’est que par voix de conséquences, les puissances capitalistes
étaient divisées ;
Grande alliance vole en éclat en mars 1947 et donc est survenu le conflit Est-Ouest : la guerre froide.
(41-47 alliance est ouest)
L’Allemagne avait perdu les 2 guerres mondiales, l’URSS a fini par perdre la guerre froide en 1990. Le
25 décembre 1991, Gorbatchev prononce la dissolution de l’URSS. L’unité de l’Eurasie reconstitué par
l’URSS auparavant, URSS qui se dissolue sans reconstitution de l’Europe en 1991 (15 états post-
soviétique dont la Russie.)
Russie petite par rapport à l’ex URSS. La grande différence c’est qu’en 2022 l’Eurasie était reconstitué
mais pas en 1991.
L’hégémonie en déclin, l’Allemagne vaincu, l’URSS disparu, l’Amérique est donc la seule puissance
à avoir gagner les 3 GM du 20ème siècle.
Quand on croise politique intérieur et extérieur, la victoire américaine apparait comme grand facteur
de la démocratie libérale. En 1918 UK - en 1945 USA - en 91 USA URSS.
Depuis 1880, l’Amérique était la première puissance économie mondiales, ce n’est pas seulement la
première puissance économique mondiale ; USA a une position originale et privilégiée. C’est un état
continent comme l’URSS entre deux océans et sans adversaires militaires à ses frontières par
conséquent il lui fait projeter sa puissance à travers les océans, elle joue d’une sécurité militaire totale.
L’Amérique est impossible à envahir. L’Amérique était à l’époque la première productrice et
exportatrice de matière première d’énergie (charbon et pétrole) et de bien manufactures.
Avec la Russie mais beaucoup plus qu’elle en 1994, l’Amérique était le seul à avoir dans son sous-sol
du pétrole et du charbon. Jusqu’en 1950, il n’y avait pas beaucoup de pétrole en URSS.

David Cumin
Il n’y avait de pétrole en Europe qu’en Roumanie (gisement de Ploieşti) dans les années 20/30.
Roumanie convoitée pour le pétrole.
Opération Tidal Wave :
Est un bombardement stratégique de grande envergure effectué depuis Benghazi en Libye par l’USAAF
(United States Army Air Forces), le 1er août 1943, contre le complexe pétrolier roumain de Ploieşti,
lequel était la principale source de carburant pour les forces allemandes, dans le cadre de la campagne
de bombardements stratégiques alliés contre les ressources pétrolières de l'Axe.
Entre 1914 et 1939, l’Amérique représentait 35% de la richesse mondiale
Ressort immatériel, l’Amérique avait une faiblesse et une force :
- C’est un état fédéral donc président pas fort car Cour Suprême plus puissante que lui.
- Elle a une société civile forte et dynamique, un capitalisme dynamique (les firmes,
associations, lobby) et donc avec cette caractéristique était animé par « la destinée
manifeste » l’Amérique serait le phare qui illumine le monde.
Destinée Manifeste :
Expression apparue en 1845 pour désigner la forme américaine de l’idéologie calviniste selon laquelle
la nation américaine aurait pour mission divine l’expansion de la « civilisation » vers l’Ouest, et à partir
du XXe siècle dans le monde entier. Elle est surtout liée à la conquête de l’Ouest américain.
Idéologie Calviniste :
Aussi appelée tradition ou foi réformée est une doctrine théologique et une approche de la vie
chrétienne reposant sur le principe de la souveraineté de Dieu en toutes choses. Elle porte le nom du
réformateur français Jean Calvin en raison de son influence dominante.
Avant 1914, il y avait une domination politique en Amérique latine, comme les USA étaient la
première république indépendante donc influence sur l’Amérique latine. Donc domination politique
sur l’Amérique latine. Les américains regardent toujours vers l’ouest (Asie). Les USA connaissait une
expansion vers l’Asie pacifique, extrême orient. Ces deux choses se conjuguaient dans la souveraineté
américaine sur le canal de Panama, en 1900 le canal est revenu aux USA (↓). Le canal de Panama fut
le seul point clé maritime mondial qui est échappé à l’Angleterre.
Le canal de Panama :
Est un canal maritime de 80km de long, qui traverse l’isthme de Panama en Amérique Centrale, reliant
l’océan Pacifique et l’océan Atlantique.
Petit point histoire :
Vers la fin du XIXe siècle, les avancées technologiques et les pressions commerciales étaient telles que
la construction d’un canal devient une proposition viable.
En mai 1879, le Français Ferdinand de Lesseps (mené le projet du Canal de Suez) lance la « Compagnie
universelle du canal interocéanique de Panama » (après menaces de quitter le projet à cause des
réticences sur le cout et les pertes), seulement dès le début des travaux (1881) il y eut plusieurs

David Cumin
difficultés : accidents de train, épidémie de malaria et fièvre jaune = forte mortalité parmi le personnel
+ tremblement de terre qui fit interrompre les travaux => baisse des actions à Paris.
Banqueroute de la compagnie (ironique car les travaux avançaient enfin à rythme soutenu) considérée
comme le plus grand scandale financier du XIXe siècle en France + affaire de corruption dévoilée =
Scandale de Panama (1892).
Projet repris par les EU et travaux débutent le 4 mai 1904.
Les EU contrôlaient Guantanamo (Cuba) en mer des Antilles. Les USA contrôlaient indirectement le
Libéria (formé par des descendants d’anciens esclaves africains et les rapatriés en Afrique). Donc ils
contrôlaient Monrovia (inspiré de Monroe) qui est situé à la jonction de l’atlantique nord et
l’atlantique sud.
Malgré sa puissance économique et son ressort idéologique, l’Amérique n’appartenait pas aux
systèmes politiques des Grandes Puissances pour 3 raisons :
- La marine de guerre était déjà forte,

- En revanche armée de terre faible donc impossible les débarquements,
- Le pays était isolationniste vis-à-vis de l’Europe (on ne s’intéresse pas aux affaires européennes
et vice versa).
L’Amérique regarde vers l’Asie mais pas vers l’Europe ; L’Amérique avant 1914 n’était l’allié d’aucun
état européen. Ils ont été associé aux alliés en 1918. Officiellement jusqu’en 1930 USA n’avait aucun
l’allié (mais bon l’Angleterre si).
Les puissances européennes incluaient les USA dans leur affaire commerciale mais non pas dans leur
calcul politique. L’Amérique ne comptait que commercialement en Europe.
Le contraste : on peut être un géant économique mais ne pas participer à la politique.
De 1890 à 1941 décalage entre le haut niveau économique et un bas niveau diplomatico-militaire.
Elle est l’arbitre des puissances européennes. Premier contraste interne et externe avec l’URSS si tôt
puissance industrielle puis arbitre des puissances européennes (franco-britannique et allemand).
Pour autant, les crises anglo-américaines sur le Venezuela, le Mexique et Panama. Comment ces
crises se sont-elles dénouées ?
Ce sont les USA qui l’ont emporté sur la GB et celle-ci s’est incliné pacifiquement. L’ascension des EU
par apport à la GB, GB qui l’accepte et le relai anglo-américain de 1917 à 1947 s’effectuera
pacifiquement au nom de la communauté anglo-saxonne, protestantisme et libéralisme.
Le pétrole serait-il délibéré en dollars ou en livre sterling ?
Conflit aussi sur ça
Commerce pétrolier mondial, les saoudiens acceptent la monnaie chinoise, Russie qui veut du rouble
et iraniens tout de nos jours.
Rivalité apaisé et le relais anglo-américain s’effectue.
Les deux plus grands évènements du 20ème siècle : création de l’URSS et le relais pacifique anglo-
américain.
Evènement qui surprend Hitler et Staline car pas de conflit entre le 1er et 2ème

David Cumin
Qu’est-ce qu’il manquait aux EU pour relayer la GB ?
Il manquait deux choses : une armée marine des deux océans (atlantique et pacifique) et une grande
armée de terre.
Acquisition après avril 1917, elle va se doter d’une grande armée de terre et l’Amérique réalise ce
tournant après décembre 1941. Grand désarmement après 1918, mais elle maintient un haut niveau
militaire.
Lenteur de processus, les EU renonceront à l’isolationnisme par 3 grandes déclarations à vocation

universelle :
- La déclaration de Wilson le 2 avril 1917,

- La déclaration de Roosevelt le 6 janvier 1942,
- La déclaration de Truman le 12 mars 1947.
(Dernière déclaration, celle de Bush le 12 mars 1991 le lendemain de la victoire de la GF)
En 1917, les EU jusque-là neutre et réellement neutre ont choisi l’entente franco-russo-britannique.
Les EU sont à l’écart, puissance associé et non allié pour la raison suivante, les EU ont cultivé le projet
d’arbitrer entre les puissances de l’entente et les puissances centrales. Contingent américain n’est pas
sous la tutelle française.
Après 1919, les EU se sont officiellement retiré des affaires européennes après le refus du Sénat de
ratifier les traités de paix pourtant signé par Wilson. Cependant dans les années 1920, les EU
officieusement retiré, continuait d’être présent (économique et financière) en Europe.
Les quatorze points de Wilson :
Nom donné au programme du traité de paix par le président des EU Woodrow Wilson le 8 janvier 1918
pour mettre fin à la Première Guerre mondiale et reconstruire l’Europe
Et donc c’est par cette présence la que les EU approuvé par les FR et anglais comme par les allemands
que les EU ont tenté de stabiliser le continent européen 
- Plan Marshall (signé le 20 septembre 1947),

- Plan Dawes (signé le 16 aout 1924),
- Plan Young (signé le 7 juin 1929).
L’échec de cette stabilisation de 1929, échec consommé par le crack de Wall Street du 24 au 29 octobre
1929, crack qui a aggravé les tensions en Europe.
Krach de Wall Street :
La bourse de New York s'effondre. En quelques heures, 12 millions de titres sont vendus sur le marché.
Constatant la baisse des cours, les spéculateurs cherchent à se débarrasser au plus vite de toutes leurs
actions. Les cours chutent de 30%. Le "krach" se confirmera le mardi 29. Le "black Thursday" est le
commencement de ce qui sera la plus grave crise économique de l'Histoire. Les EU seront ruinées. Et
le monde entier souffrira, tant au niveau économique que politique
Aux années 30, 3ème étape, Roosevelt va réussir pleinement l’engagement, il est élu en 1937, 1941,
1944. Malgré le congrès, l’Amérique de Roosevelt a choisi de revenir vers l’Europe et y intervenir

David Cumin
contre l’Allemagne plutôt que de revenir vers l’Asie. Par conséquent en 1941, l’engagement consiste à
liquider la puissance allemande et pas d’être arbitre.
En 1945, il était prévu dans les accords internationaux que les troupes américaines se retirent 2 ans
après la guerre.
En 1947, les troupes américaines restent en Europe pour s’engager dans la GF. Les britanniques
appellent les américains à rester. Cela achevé le relais Américain, l’isolationnisme et s’engager contre
l’URSS.
Pour nos 3 puissances, année décisive se fut 1933.
Mai 1940 qui a vu le plus grand succès militaire d’Hitler. Le 10 mai 1940, advienne au pouvoir les deux
pires ennemies d’Hitler donc Roosevelt et Churchill, fait passer le communisme après l’antifascisme et
l’anti germanisme.
En 1947 et pour 1945, deux vrais vainqueurs de la WWII les USA et l’URSS.
Qui est le grand vainqueur ?
 GF gagné par les EU.
Pour autant, si l’URSS a disparu en 1991, elle restait une puissance développée.
Le 1er conflit mondial se présente de la façon suivante :
Alliés et associé > Centraux > Synthèse
Offensive Joffre, devenu maréchal Joffre, offensive qui échoue en Alsace Moselle, le mois le plus
meurtrier de l’histoire française (27 000 hommes en un jour). Après cet échec, les 3 alliés principaux,
auquel se sont joint au Japon, Italie en 1915, Roumanie en 1916, Grèce 1917 et UE.
Guerre d’usure au plan économique et militaire avec le blocus naval, couper l’import-export avec une
stratégie du fort au fort sur le front occidental.
Offensive Joffre en 1915, Verdun et Somme en 1916 et Offensive Nivelle en 1917.
Visant les partenaires les plus failles de l’Allemagne donc l’Autriche Hongrie, Empire Ottoman,
Bulgarie. Avec l’arrivée des armées américaines en juin 1918 grâce à la conservation de la maitrise de
l’Atlantique par les puissances occidentales. L’atlantique et le blocus était essentiel. Stratégie du fort
au fort, stratégie du fort au faible. Le tout est de combiner les renforts des américains dans la réduction
concentrique des empires centraux donc la poussé des alliés) l’ouest vers le Rhin. Tout doucement les
italiens vont pénétrer l’Allemagne par le Sud, ont envahi l’Autriche et la Hongrie en 1918.
L’Europe centrale est au bord de la disette, réduction par étranglement économique par le blocus
naval s’achevant par une capitulation politique de l’Allemagne. Donc l’Allemagne pas envahis donc
armistice de 1918.
Coté centraux/germanique : d’abord offensive qui ont échoué. Plan offensif du côté allemand du non
du Général Schlieffen, offensive éclaire sur la France puis Russie. Défensive qui remporte sue
l’offensive.
Automne 1914, après l’échec du plan Schlieffen contre la Russie. Les allemands eux aussi mené une
guerre d’usure au plan économique et militaire, pour étrangler les anglais, ils utilisaient les sous-
marins donc guerre sous-marines et guerre dans les tranchées donc guerre de position.

David Cumin
Stratégie défensive au front Ouest de décembre 1914 à mars 1918.
Stratégie offensive à l’Est visant à éliminer la Serbie, la Roumanie, la Russie pour ensuite Serbie éliminé
etc…. Retourner le gros des forces allemandes contre le front Ouest.
Allemagne au bord de la victoire avant l’arrivée des renforts américains. Printemps 1918 où les
allemands ont joué leur dernière force et ont failli gagner. Les sous-marins n’arrivent pas à empêcher
les transports maritimes américain.
Comment étudier valablement la WWI sous l’angle militaire et diplomatique ?
Après l’éclatement de la guerre en août 1914 qu’est-ce qu’il faudrait faire ?
Plan Schlieffen puis le déroulement des hostilités. Les buts de guerres des belligérants, les effets
politiques de la guerre et enfin les négociations de paix.
On devrait ensuite passer aux autres guerres éclatés des autres conflits mondiaux en Asie et Proche
Orient, des guerres qui ont vu la fondation de l’URSS, de la République de Turquie en 1923, Arabie
Saoudite en 1932 et Israël en 1948.
Vu les extrêmes difficultés à faire la paix : traité de paix entre en vigueur, 11 novembre 1918 avec
l’Allemagne, Autriche Hongrie etc…. Les difficultés de passer de la guerre à la paix. Le concept d’après-
guerre prend tout son sens. Entre 1919 et 1939 c’est les années de l’entre-deux guerres.
1914-1918 vu de France mais pas pareil pour les autres pays.
Entre deux guerres des années 1919-1939 qui sont très riches et denses. On peut résulter que c’est
une rétrospective du rapport de force entre l’Allemagne et la France.
6ème chapitre : la seconde guerre mondiale
La guerre a éclaté le 1er septembre (Allemagne qui annexe la Pologne) et 3 septembre 1939 (France
et Grande-Bretagne qui déclarent la guerre). Pas de guerre mondiale, tous les autres pays du monde
demeurent en paix, tiers au conflit armé quel que soit leur alliance. Italie qui rentre en guerre le 10
juin 1940.
On dit mondial car :
- À l’époque Angleterre et France qui ont des colonies,

- En plus de l’empire coloniaux, suprématie maritime.
- Président Roosevelt qui voulait venir mais ne pouvait pas à cause du Congrès.
C’est pour ces 3 raisons que la guerre a été dite mondiale.
Plus grand échec de l’Allemagne car la guerre éclate entre les puissances capitalistes. En septembre
1939 : guerre mondiale même s’il n’y a que 4 pays. La guerre était à l’Ouest plus encore après la
défaite polonaise. Le 17 septembre Pologne qui fut envahi par l’URSS, pays baltes, Finlande, Roumanie.
Grand échec d’Hitler et le grand succès de Staline. La guerre est à l’Ouest - pas mondiale.
En Asie, une autre guerre depuis 1927, guerre civile chinoise entre les communistes et les
gouvernementaux puis guerre sino-japonaise en 1931 et rebondit en 1937. Cependant, le Japon voulait

David Cumin
soumettre la Chine. Le Japon en a profité en Extrême Orient des défaites françaises et un peu
britannique en Europe.
La guerre n’a éclaté à l’Est qu’au 22 juin 1941. L’URSS a multiplié les coups de force en 1940, il n’y avait
pas de déclaration de guerre de l’Europe, il faut attendre décembre 1941 pour la guerre mondiale. Le
7 décembre au 11 décembre 1941 : guerre mondiale, 7 décembre 1941 Pearl Harbor.
Les USA sont les seuls qui vont combattre sur les deux fronts, le théâtre asiatique puis le théâtre
allemand. Malgré la grande alliance est ouest, la guerre anglo-américaine et soviétique seront
distinctes.
En face, quasiment aucune coopération entre l’Allemagne et Italie et le Japon. L’expression WWII
donne à croire une unité qui n’existait pas, il y avait plusieurs guerres. La WWI qui était plus unifiée
et cohérente que la seconde.
4 types de conflit armé pendant la WWII : Europe atlantique :
- Belligérance franco-britannique puis américaine en juin. (11 décembre 1941) face à une
belligérance allemande puis italienne.
- Belligérance allemande face aux soviétique
- Asie pacifique, belligérance japonaise vs chinoise (18 septembre 1931)
- Belligérance sino-soviétique (9 aout 1945)
5ème force sur ces deux théâtres + Europe atlantique/ Asie pacifique ce sont développé autre
chose de très particulier, l’occupation et la résistance de l’occupation.
Qu’est ce qui faisait le lien entre ces deux théâtres ?
 C’était l’Amérique qui combattait sur les deux fronts.

 L’international communisme.
Il faut attendre 1941 pour que les PC (parti communiste) entre dans la guerre PC chinois qui jouait un
rôle important.
Il faut comparer la 1GM et la 2GM => Comparaison géographique.
Géographique : la 1ère GM fut euro-méditerranéenne et atlantique avec des extensions secondaires à

l’Asie pacifique par suite de la conquête des possessions allemands par le Japon, Australie et la
Nouvelle Zélande.
Avec extension secondaires en Afrique noire par suite de la conquête des possessions allemandes par
la Grande Bretagne et la France.
La WWII fut euro-méditerranéenne et atlantique mais aussi asiatique et pacifique, il y avait la guerre
sino-japonaise et nippo-américaine, avec extension à l’Afrique notamment au nord, Asie pacifique
beaucoup plus concerné.
Au plan militaire :
2GM en 3 grandes phases :
1- Les victoires éclaires allemandes de septembre 1939 à décembre 1941 autrement dit les
campagnes de Pologne envahit le 17 septembre, campagne de Norvège en avril/juin 1940.
Campagne de l’Ouest en mai juin 1940, France battu le 2 juin 1940. Campagne des Balkans
en 1941, conquête de la Yougoslavie et de la Grèce. Campagne de Russie le 22 juin 1941

David Cumin
(au début campagne éclaire) à novembre 1941. L’armée Allemande à 30 km de Moscou.
Deux échecs :
 Échec dans le ciel anglais dès l’été 1940
 Échec devant Moscou en décembre 1931.
Cette première phase de la WWII a pour équivalent grossièrement l’offensive allemande
en 1914 soit la première phase de WWI. WWII l’offensive réussit.
2- Deuxième phase, le basculement vers la guerre d’usure à l’échelle du monde entre

décembre 1941 et juillet 1943. Attaque japonaise Pearl Harbor (grande base aéronavale à
Hawaii). La conquête japonaise de l’Asie du sud-est (malaise britannique, les philippines
américaines…) et l’entrée en guerre des USA (ils mondialisent le conflit). Le front russe, les
offensives allemandes sur le front russe (Moscou, Leningrad…). Les soviets ont perdu 20
millions d’hommes. Nous avons des offensives et contre-offensive sur l’Afrique du nord,
Italie vs Egypte, bataille de Tunisie. Le plus important : pour qu’il y est débarquement, il
faut que les américains maitrisent l’atlantique : la bataille de l’atlantique, les flottes de
surfaces américaines et sous-marins allemands : échec de la guerre sous-marine
allemande.
Cette deuxième phase de la WWII a pour équivalent la deuxième phase de la WWI. Elle
a pour correspondance la guerre de position de l’automne 1914 au printemps 1918.
3- In fine, la victoire finale, nous avons beaucoup de potentiels, des états continents qui sont
mis en œuvre avec le temps. La mise en œuvre des potentiels démographiques industriels
et financier des puissances alliées de juillet 1943 à aout 1943. Projection transocéanique
de la puissance des EU (Californie, Hawaï, et philippines), reconquête de l’Europe à l’est
de l’été 1943 au printemps 1943 de Koursk à Berlin. Reconquête de l’Europe au Sud par
l’Italie puis les anglo-américains remontent la botte en Autriche, depuis la Sicile jusqu’au
Tirolle. Reconquête de l’Europe à l’Ouest, de la Normandie jusqu’à l’Elbe que les troupes
américaines et URSS vont se rencontrés avant que ces alliés deviennent des ennemis,
jusqu’à écrasement concentrique de l’Allemagne. Capitulation de l’Allemagne.
Reconquête du pacifique, de la Birmanie, des Philippines sinon de la Chine. Armée chinoise
qui ne bat pas les japonais mais américains qui battent le Japon. Jusqu’à l’étranglement
navale du Japon et les grands bombardements aériens sur les villes japonaises +
bombardement par les américains. Le Japon n’a pas été envahie, pas de combat car
capitulation non inconditionnel (que l’empereur reste sur le trône, ne soit pas suivi
judiciairement).
Cette troisième phase a pour équivalent l’offensive allié été et automne 1918.
Comparaison historique au plan politique :
La seconde guerre mondiale se coupe en deux. La WWII a connu un tournant qui l’a coupé en deux à
savoir en janvier 1943 l’exigence qui n’existait pas en 1914-1918 de la capitulation sans conditions des
puissances de l’axe (Rome, Berlin, Tokyo) par Roosevelt et Churchill le 21 janvier 1943 dans la Grande
Conférence de Casablanca et exigence acquiescée, approuvé par Staline le 2 mai 1943. Après 1918, on
aura des traités de paix, en 1945 des traités de paix très tardif (en 1947, en 1951, en 1956, en 1978).
C’est la réunification en 1990 de l’Allemagne qui a fait l’équivalent d’un traité de paix.
Les plans de guerre franco-britannique en 1940 et France battu après juin 1940. Déroulement des
hostilités notamment le front soviétique et la guerre navale, aérienne, amphibie anglo-américaine. La

David Cumin
capitulation des vaincues, les buts de guerre des belligérants, les négociations de paix et pour
l’Allemagne leur échec (pourquoi ? la guerre froide).
On pourrait passer à la situation d’après-guerre, les années tragique 1945, 1947, 1949 où les pénuries
et le rationnement, la situation d’après-guerre prend tt son sens encore plus intensément au
lendemain du conflit mondial (1946-1990). Apres guerre a duré 1 an et 2 mois. En Europe, la GF s’est
largement confondu avec les règlements de la WWII qui a duré 45 ans. On signe la paix avec le vaincu
mais deux états allemands après 1949, il n’y aura donc jamais de traité de paix, règlement final de la
WWII après réunification de l’Allemagne.
Eclatement du conflit Est ouest qu’on appellera après 1947 : la Guerre Froide, et qui durera plus de 43
ans.
Chapitre 7 : La Guerre Froide et la décolonisation
Première crise de Berlin en 1948-1949
Guerre de Corée entre 1950 et 1953
Construction du mur de Berlin à l’été 1961
Crise des fusées de Cuba en octobre 1962
Guerre du Vietnam entre 1964 et 1973
Guerre froide entre 1947 et 1991
Chute URSS 25 décembre 1991
Conflit Est Ouest qui est plus subtile qu’un conflit, ce n’est pas une opposition, c’est un système.
Structure le système international pendant 45 ans. Bipolarité est/ouest. Le système international ne
se résumait pas à la formation des deux camps ni à l’opposition EU-URSS. D’une certaine façon ce
conflit est à relativiser car les deux camps ont une base commune = les deux sont des puissances
modernes (industrialisation et démocratique) sois entendu la version libérale contre la version
socialiste.
Le système international a vu aussi l’instauration d’une uni polarité et tri polarité pas que bipolarité.
Les EU étaient plus riches donc plus influentes que l’URSS. Installation de l’hégémonie des EU, ils
achèvent de prendre le relais de la GB (pétrole en dollars et plus livre sterling).
À l’Ouest a vu aussi la création de ce qu’on appelait le SCM (Système Communiste Mondial) centré sur
Moscou. On passe de la bipolarité centrale avec hégémonie des EU face au SCM.
Le système international de l’époque incluait trois choses :
- Jeu triangulaire : EU, URSS, Chine populaire.
- Incluant aussi le non alignement des EU du Tiers Monde C’est en 1955 que le Tiers Monde
est créé avec l’Inde en chaine de fil.
- Petite concurrence France/UE à l’Ouest. Petite concurrence à l’Ouest entre Amérique et

France dans les années 60.

David Cumin
Bipolarité, unilarité puis jeu triangulaire.
Le non alignement consistait à la fois de refuser les alliances est et ouest, rivalité soviéto-américaine
on jour la concurrence entre les deux états. Le non alignement consistait à soutenir la décolonisation
dans les années 60/70. Les pays du Sud veulent la décolonisation des européens. Les non aligné était
plus proche de l’Est que de l’Ouest, états avec des ambitions économiques. Le non alignement
consistait à revendiquer un nouvel ordre économique international aces une forte dimension
occidentale.
La bipolarité ne fut que militaire et idéologique, au plan économique les EU plus riche que l’URSS
(70%) ; Communiste vs capitaliste.
Semblant commun, ils sont des modernes.
Sur le plan économique le système international devient tripolaire dès 60-70, 3 pôles régionaux :
- Amérique du nord,
- Europe de l’ouest centré vers la RFA,
- Asie de l’est autour du Japon.
A- Le non alignement, le tiers monde et le duel Est Ouest :

L’acte de naissance du non alignement est en 1954-1955, réunion de Colombo au Sri Lanka. En avril
1954, les chefs d’états de l’Inde, la Birmanie, Sri Lanka, Pakistan (Bangladesh), Indonésie se réunissent
afin d’appeler à l’indépendance des pays d’Indochine et du Maroc et de la Tunisie sous protectorat
français.
Les 5 états de Colombo ont décidé de convoquer une conférence africaine et asiatique à Bandung en
Indonésie le 18 avril 1955. Se réunissaient des états asiatiques, africains à l’exclusion des blancs.
Grande conférence spectaculaire. Outre les 5 qui l’invitent, ont participé le Népal, la République
Populaire de Chine, le Cambodge, le Laos, les 2 Vietnam, la Thaïlande, les Philippines (indépendantes
depuis 1946), le Japon, Afghanistan, l’Iran, l’Irak, la Syrie, la Jordanie, l’Arabie Saoudite, le Yémen,
l’Egypte, la Libye, la Turquie, l’Ethiopie, le Liberia…
Des pays d’Asie ou du proche orient qui n’ont pas été invité : pas les deux Corées. La république
chinoise n’a pas été invité (celle de Taiwan), Israël.
Hétérogénéité de cette conférence, trois grandes tendances :
1- Pays pro occidentaux (Japon)

2- Tendance neutraliser (Inde)
3- Communiste (Chine Populaire, Nord Vietnam)
De nombreux différents opposaient les pays. Très grand succès pour l’Inde à l’époque, le fait d’avoir
réuni des pays aussi hétérogènes étaient un succès considérable pour la politique indienne. L’Inde est
un pays intéressant car c’est un pays inclassable. A l’époque, l’Inde demeurant membre du
Commonwealth, elle s’émettait à la tête d’un vaste mouvement des peuples asiatique et américains
contre les occidentaux.
La conférence (Israël pas invité) a déclaré appuyé les états arabes face à Israël. Elle a appelé à
l’indépendance des peuples d’Afrique et d’Asie et la décolonisation des armes nucléaires.
Malgré cet appel, l’Inde et le Pakistan ont l’arme nucléaire.

David Cumin
Point juridique :
Malgré leur hétérogénéité, les pays africains avaient non seulement leur grande conférence
international mais il pouvait adopter des positions communes même en droit international. A la suite
de la Conférence de Bandung, ils ont adopté 10 principes à la suite de cette conférence. Hétérogénéité
mais point commun sur les principes qu’ils adoptent.
Années 50/60 : ces non alignés ont penché coté est. Les positions communes des non-alignés, du tiers
monde, étaient dominés par un certain nationalisme anti occidentale. Beaucoup plus de pays
occidentaux que communistes.
De plus en plus de pays neutralistes et communistes et de moins en moins de pays occidentaux en 90.
Pays pro-occidentaux ne s’imposeraient pas face aux pays neutralistes et communiste.
Rapprochement avec l’URSS, les pays du Tiers monde récusait la centralité du conflit est/ouest par
rapport à l’est.
L’URSS n’a pas été invité à la conférence de Bandung, l’URSS adopte officiellement les dix principes, et
l’URSS est engagé à respecter ces dix principes.
Auparavant entre avril 1954 et février 1955, l’Inde, Chine populaire et URSS énoncé leur standard du
droit international.
Selon 3 déclarations :
- Sino-indienne,
- Sino-soviétique,
- Indo-soviétique.
Ces relations doivent reposer ou devrait reposer sur 5 principes :
- Le respect mutuel de l’intégrité territoriale, de l’indépendance et souveraineté des états

- La non-agression mutuelle
- La non-ingérence mutuelle
- Egalité et avantage mutuel
- Coexistence pacifique
Dans cette énumération, c’est du souverainisme, pas d’ingérence, pas d’agression… Les standards
juridiques internationaux c’est du souverainisme, hors zone régionale. Par contre absence de la
mention de la démocratie et aux droits de l’homme.
Rencontre des 3 puissances et nations unis : les 5 principes firent mondialement consacrés par la
fameuse résolution 2625 de l’Assemblée générale des NU du 24 octobre 1970. Appelé la déclaration
sure
Pour autant, on pourrait qualifier tt cela (Inde, URSS, Chine) une espèce de fronts eurasiatique. Ce
front a volé en éclat du fait de la détérioration entre l’URSS et l’Inde
3 facteurs se sont joués sur cette détérioration : convergence idéologique  coexistence pacifique il
y a une divergence entre l’URSS et la chine populaire. Compétition sino soviétique au sein même du
système communiste mondial. Dénonciation par l’URSS des accords de coopération nucléaire avec la
chine populaire. Signature de tel accord avec l’Inde. Exigence chinoise d’une révision des frontières
avec l’URSS et l’inde.

David Cumin
Pour autant, le tiers monde avait surgi, il est vrai que le tiers monde est resté trop faible pour ne pas
être absorbé par la prépondérance du conflit est/ouest. Même le triangle EU/chine populaire/URSS
n’a pas aidé la prépondérance du conflit est/ouest. Bipolarité qui fut prédominante. Le tiers monde
absorbé dans le duel est/ouest, en Europe tout était gelé par le rideau de fer, mais dans le sud les
choses ont été mouvante.
La Guerre Froide s’est greffé sur des conflits armé locaux au sud et inversement, des conflits armés
locaux au sud se sont greffé sur la guerre froide.
De fait le conflit est/ouest s’est déroulé en Asie/Afrique/Amérique latine.
Attention, si c’est au sud que le conflit est/ ouest s’est déroulé, c’est en Europe que le conflit
est/ouest s’est terminé (commence par la question allemande, finis avec la réunification allemande)
Après le sud on passe au nord.
4 mots qui permet de résumer ½ siècle de l’histoire internationale
B- L’endiguement de l’URSS (containment), occident, constrainement et condominium.

Pas encore de conflit est/ouest en 1945, alliance, création de l’ONU qui renvoie à un programme
mondial, qui a créé l’ONU par les alliés de l’est et de l’ouest (Churchill, Roosevelt, Staline) contre l’axe
(Allemagne, Italie, japon). A l’origine, l’ONU est une alliance de guerre.
Deux grands mouvements dans le monde : conflit est/ouest et décolonisation.
La décolonisation a été stimulé par l’ONU notamment l’Assemblée Générale de l’ONU (Belgique, PB,
FR, GB, EU). En revanche, le conflit est/ouest a provoqué le dissensus au sein du conseil de sécurité
des Nations Unis (5 permanents qui ont le droit de véto, URSS, chine, France, GB, EU). Le conflit
est/ouest à paralyser l’ONU en tant qu’organisation de sécurité pour tous. CSNU est l’instance de
décision. Si pas de CSNU plus rien ne fonctionne.
Si un pays est agresseur tout le monde lui tombe dessus en théorie sauf que GF qui a paralysé le CSNU.
Marchera de 88 à 98 lorsque l’URSS suit l’occident puis marchera plus encore.
Staline ne e faisait pas d’illusions, Roosevelt s’il croyait à l’ONU. Grand échec initial à cause du dissensus
au CSNU.
Les américains vont donc construire autre chose ils vont créer deux ordres internationaux à partir de
1947 (début de la GF)
- L’ordre international du containment anti communiste basé sur la compétition avec l’URSS. Il
y avait des ententes pour surveiller certains pays, condinium et hégémonie avec l’URSS.
- L’ordre occidentale associant des démocraties capitalistes développés. Alliance des
démocraties du nord. Fondée sur la similarité des régimes des démocraties libérales. Basé sur
l’ouverture des marchés. Mais qui n’excluait pas ce qu’on appelle le constainment (mélange
de contrôle, contrainte et d’intégration) de la RFA et du japon. Nie reposer sur des accords de
sécurité, encerclant le bloc sino-soviétique. Associant OTAN, l’ANSUS, et puis les traités
bilatéraux des Etats Unis avec l’Europe de l’Ouest, alliance des Etats-Unis avec le japon, la
Corée du sud, Taïwan, philippines, la Thaïlande, Singapour, Pakistan, Iran jusqu’en 1978,
l’Arabie saoudite et Israël. Réseau d’alliance américaine sur le pourtour de l’ancien monde.
L’ordre occidental s’appuyait sur des accords commerciaux, financiers, monétaires consacrant
la prépondérance du dollar : FMI, le GBM, GAT devenu OMC, OCDE qui s’est élargie en dehors
des démocraties capitalistes à l’origine

David Cumin
A la place d’un ordre mondial par l’ONU, il y a 2 ordres élaborés par les américains.
L’ordre du containment s’est identifié d’une part avec la dissuasion nucléaire pour protéger l’Europe
de l’Ouest et le japon par l’Amérique ET d’autre part à la défense du pourtour eurasiatique (Japon à
Norvège) appuyer par la maitrise des mers (pacifique et atlantique conquis par l’Amérique en 1944)
L’ordre occidental repose sur 2 choses :
- Sur des accords de sécurité, encerclant le bloc sino-soviétique.

- Traités bilatéraux
Relations entre la RFA et le JAPON
L’ordre occidental impliquait une relation ambiguë, paradoxale avec la RFA et le Japon. Autrefois états
militaires sont devenus marchands autrement dit il y a une chose qui prime en Allemagne comme au
japon : l’exportation. Précisément RFA et Japon entre 1970 et 2000 devenus les premiers exportateurs
investisseurs et créanciers mondiaux. Au contraire l’Amérique elle devenant l’importateur structurelle
mondiale de 90 à aujourd’hui. Pourquoi est-elle devenue la première ? du fait de l’accumulation des
déficits commerciaux avec d’abord le RFA et le japon puis en 1990 la Chine et bien d’autres. Depuis 50
ans, les premiers créanciers sont les américains.
En effet, les USA associaient les anciens ennemis démocratisé et transformé de la WWII à la coalition
occidentale anti communiste. En même temps, les USA (en Europe de l’Ouest et l’Asie de l’Est on se
méfiait de l’Allemagne et du japon), contrôlaient la politique de défense de l’Allemagne et du Japon.
Conséquence : les USA contrôlant quelque peu la politique de défense de l’Allemagne et le Japon
rassuraient les voisins.
Les EU interdisaient au Japon et la RFA de se doter de l’arme nucléaire ce qui satisfaisait tout le monde
(est + ouest) constrainment n’excluait pas un certain conduminium.
L’antagonisme soviéto-américain :
Antagonisme puissant, effrayant même, n’excluait pas un certain arrangement soviéto-américain. On

avait un intérêt commun soviéto-américain fondamentale : arrangement entre les superpuissances,
ne serait que pour prévenir un conflit armée direct qui aurait été suicidaire du fait de l’escalade
nucléaire. L’arme nucléaire obligeait les grands à s’entendre quelque peu et limitaient quelque peu
l’antagonisme donc trouver des arrangements.
On voulait gagner la guerre froide mais aussi éviter la guerre réelle.
Deux francs tournants dans les années 70 :
- RFA et japon numéro 1 économique

- URSS qui accède au nucléaire dans les années 70 et fait jeu égale avec l’EU
À son maximum l’URSS a eu 45000 armes nucléaire, aujourd’hui 5000
À son maximum les USA a eu 32000 armes nucléaires
À partir de ce moment, l’équilibre militaire entre les deux superpuissances furent organisé par des
traités de maitrise des armements (arms control) autrement dit la collaboration entre les deux
ennemis.
Collaboration entre les deux puissances pour maintenir les forces respectives militaires en croissance
du fait de la course aux armements par la suite, course de désarmement dans les années 70/80.

David Cumin
C’est pourquoi d’arrangement n arrangement, traité en traité, complicité de 1988 à 1990, la bipolarité
pouvait finir par ressembler à une sorte de condominium.
C- Continuité en Asie et changement en Europe 1989-1991 :

Les conséquences du dénouement de la guerre froide. Qu’est ce qui a disparu ? une partie des choses.
Les changements se sont situé du côté militaire et idéologique beaucoup + qu’économique et financier
et plutôt en Europe et en Asie, ordre diplomatique crée entre 1944 et 1949. L’ordre a disparu entre
1989 et 1991 avec la réunification allemande dans un cadre euro-atlantique et tout en demeurant
membre de l’OTAN. Les soviétiques sont d’accord de la réunification.
Succès du côté occidental américain à court terme.
La réunification allemande dans un cadre euro-atlantique
L’effondrement du bloc soviétique autrement dut la fin des démocraties populaires et communistes
et l’URSS qui ne bronche pas pour rétablir l’ordre. Décision décisive de Gorbatchev de ne pas employer
la force. Noble décision mais faiblesse.
Dissolution de l’URSS et de la Yougoslavie socialiste (RFSY).
A la place de l’URSS = 15 nouveau états
A la place de RFSY = 6 nouveau états
Monde germanique se réunifie
Monde slave se désintègre
Le tous dès les années 1986 jusqu’en 2021 accompagné et suivie d’un énorme désarmement
conventionnel et nucléaire depuis 40 ans.
Conséquence : les USA ont gagné la guerre froide, le communisme a disparu de l’Europe de l’est.
Autrement dit, les USA ont obtenu au-delà du containment, de l’endiguement, le changement de
régime (régime change) qu’ils recherchaient au-delà du containment qui masquait un but offensif.
On en résulté deux choses :
- Un considérable recul russe au plan géopolitique : avant camps socialiste, soviétique, troupe
de choque de l’armée soviétique qui en ont résulté un recul russe au plan géopolitique.
- Un considérable recul marxiste au plan idéologique
A la place d’un bloc eurasiatique dont la capitale était Moscou, nous avons 22 états pleinement
indépendant dont 9 ont rejoint l’alliance atlantique OTAN et l’UE.
L’OTAN a avancé vers l’est.
Europe centrale : Allemagne et japon. Que s’est-il passé ? ils ont retrouvé leur souveraineté
diplomatique et militaire tout en demeurant des alliés des USA. Tout en préservant la renonciation à
l’arme nucléaire. Les traités valent rebus extentibus.
Gros changement en Europe et continuité en Asie.
Années 80-90 y a eu deux choses contrastés. La chine populaire pendant une 10aine d’années a connu
un isolement politique. La chine populaire était toujours endiguée sur ces marches maritimes,
containment qui s’est poursuivi. Cependant, le grand changement est que la chine même isolé

David Cumin
politique et endigué militairement a été plus que jamais inséré dans la mondialisation marchande a
reçu massivement des investissements étrangers. En 1980, la Chine populaire représentait 1% de la
production commerciale mondiale.
En 2020, 30% sans blocus ni rien
Embargo = ne pas vendre
Boycott = ne pas acheter
Tout au plus, il y a eu un embargo sur les armements, les occidentaux se sont engagés à ne pas vendre
d’arme à la Chine. Pendant longtemps c’est les russes qui lui ont procuré jusqu’à la révolution de 1989.
Le régime communiste chinois est remis en question dans les années 80 mais le PC chinois se procure
chez les russes les armes ou les produisaient eux même. C’est ça qui fait la continuité en Asie. La Chine
n’est plus isolée depuis 20 ans.
Selon Cumin :
Nous pouvons déduire qu’il y a un contraste flagrant entre Europe et Asie ou même je dirais Asie et
le reste du monde
A partir de 1989, une vague de démocratisation s’est repartie dans le Tiers Monde avec des parties à
partis uniques (pas que des communistes). Contestation en Europe qui va se repartir dans le monde.
Grande vague de démocratisation et très peu en Asie Communiste. Résilience du communisme d’Etat
en Asie mais s’installe en Corée du sud.
Le plus important est que la chine populaire n’a pas récupéré Taïwan et Formose malgré des tensions
récurrentes
La Corée du Nord pour garantir sa survie, la République Démocratique Populaire de Corée a acquis
l’arme nucléaire en 2006. Ce fut l’apogée d’une crise internationale débuté en 1993, 30 ans de crise
nucléaire en Corée du Nord. L’année 1993 où la Corée du nord s’est retiré du traité de la non-
prolifération des armes nucléaires : Israël, Inde, Pakistan n’ont pas intégré ce traité. Depuis les crises
sont récurrentes, d’essais nucléaires et d’essais balistiques.
Nous pouvons en déduire la chose suivante, les séquelles de la GF ne sont pas éteintes et n’ont pas
disparus en Asie. Au contraire de l’Europe, ou ne substitue plus aucun régime communiste, Allemagne
réunifié conflit post Yougoslavie on finit par être réglé de 1991 à 1999, et enfin la plupart des pays sont
devenus membre de l’OTAN et de l’UE. Plus de communisme d’état en Europe. Il trouve sa
métamorphose dans divers front e gauche
En gros, à la place de la GF, l’Europe de l’est a connu au nom de la décennie 90, une longue et
douloureuse transition vers la démocratie libérale et vers un système capitaliste. Accompagné d’une
large prise de contrôle.
Privatisation massive en Europe de l’Est qui sont les grandes firmes allemandes qui prennent le
contrôle des firmes locales. Le processus a abouti au terme des années 1990-2000 adhésion ou
candidature vers l’OTAN/UE.
En même temps que l’élargissement de ces deux institutions, l’approfondissement de l’UE et de

l’OTAN.

David Cumin
D’autre part, approfondissement grâce aux nouveaux traités d’union : traité de Maastricht en 1992-
1993, Amsterdam en 1997-1999, traité de Nice en 2001 et rentre en vigueur en 2003 et enfin Lisbonne
2007-2009 l’Est a finalement rejointes l’Ohuest.
Qu’est-ce qu’il reste ?
En dehors de l’espace euro-atlantique ne reste que l’ancien espace soviétique (pays baltes exceptés)
Les limites aux changements en Europe, tout cela a marqué 3 choses :
- Retour à l’Europe après 45 ans de « séparation »

- Extension de l’occident vers l’est
- Réunification du continent, plus de rideau de fer
Il n’y a pas eu de sceau fédératif. Traité de Lisbonne de 2007 (entrée en vigueur 2009) avant ça il y
avait un projet en 2004 de traité européen qui a échoué. S’il y avait eu une constitution européenne
on aurait marché vers une fédération européenne. Même s’il est vrai que le traité de Lisbonne de 2007
reprend l’essentiel des dispositions de structure et de fond du projet constitutionnel. Mais attention,
le traité de Lisbonne ne comporte pas le mot de constitution ni les notions symboliques.
Deuxièmement, la défense européenne n’est pas advenue malgré les efforts français depuis 70 ans
1950.
Par conséquent, nous sommes dans un vieux continent étroit, pas de place pour un seul système de
défense atlantique donc l’OTAN et pas l’UE.
Pas de sceaux fédératifs à cause de raisons politiques : entre les pays européens, entre les états et au
sein des états ont émergé de nouvelles divisions au sein des sociétés entre le pro et anti européen,
libéraux de gauche et de droit, nouvelle division des états membres de l’ouest et de l’est.
À l’Ouest états progressifs ≠ À l’Est états conservateurs
En externe est apparu depuis les années 2000 et depuis le 27 février 2022, nouvelle guerre froide avec
la Russie.
Deux enjeux principaux :
- Qui porte sur le pourtour Ouest de l’ex URSS

- Attraction occidentale au maintien pan russe (Ukraine, Géorgie)
Déplacement de la confidentialité, de nos jours le conflit avec la Russie est loin comparé au rideau de
fer.
Chapitre 8 : Le drap de fer russo-occidentale et sino-américain
Avec le changement du système international, on est passé de la bipolarité à un balancement entre

l’uni polarité et la multipolarité. Nous avons 2 choses contrastés :
- Union qui persiste,

- Suprématie militaire américaine malgré une persistance d’une bipolarité nucléaire.

David Cumin
Coté militaire, d’un autre côté, il y a un grossier équilibre économique en Amérique du nord, Europe
et Asie de l’Est. Les russes ont 10 fois + de bombes atomiques que les chinois.
Nous avons coté américain, un relatif déclin économique. En 1945, les EU c’était la moitié de la
richesse mondiale : 25% en 1990 et 15% de nos jours. Les EU entendent maintenir l’uni polarité
militaire.
Trois périodes :
- L’après-guerre froide
- Les années 2000/2010
- Les années 2020
Pendant les années après la GF, la Russie suivait l’occident. Politique américaine a refoulé la Russie et
son allié serbe d’où par conséquent le soutien à l’indépendance des républiques post soviétiques et
post yougoslaves ainsi que le soutien à l’extension vers l’Est de l’OTAN et UE afin de soustraire à
l’influence russe les pays de l’ancien bloc soviétique, les pays de l’ancienne URSS puis les pays de
l’ancienne Yougoslavie. Deuxième axe, la politique étrangère dans les années 1990 consistant à
endiguer, contenir la chine populaire et son allié la Corée du nord. D’où la poursuite des alliances avec
les états péninsulaires et insulaires du japon à Singapour. Les firmes américaines délocalisent
massivement en Chine. En 1983, la Chine Populaire bascule dans le dollar.
Cela se produit dans les années 2000-2010, guerre au terrorisme. Attentats du 11 septembre 2001 :
tournant. Après le 11 septembre et jusqu’en 2008, les deux mandats bush fils, et jusqu’en 2021.
Attentats 11/9 :
Quatre attentats-suicides islamistes perpétrés le même jour aux États-Unis et provoquant la mort de
2 977 personnes, à Manhattan à New York, à Arlington en Virginie et à Shanksville en Pennsylvanie, en
moins de deux heures, entre 8 h 14 et 10 h 3. Ils sont réalisés par des membres du réseau djihadiste Al-
Qaïda, deux jours après l'attentat-suicide de l'organisation tuant le commandant anti-Talibans et
ancien ministre de la Défense Ahmed Chah Massoud en Afghanistan.
Au minimum : les deux mandats bush, au maximum : les deux mandats Obama + mandat Trump.
L’Amérique s’est réorienté vers la guerre au terrorisme puis de l’Irak à l’Afghanistan vers le « grand
Moyen Orient ». Il s’agit de démocratiser pour éradiquer le djihadisme du monde arabe et musulman.
L’Europe de l’Est s’était démocratisé et aurait voulu que le Proche Orient se démocratise. Années 1990
et 21ème siècle il y a de la continuité, régionales et mondiales.
1ère dans les années 1960, ce n’est pas une alliance inconditionnelle, alliance avec Israël en dépit d’une
autre alliance autrefois contradictoire avec la première qui était avec l’Arabie Saoudite.
Deuxième continuité depuis 1979, l’opposition sur Irak depuis la restauration du Koweït (qui a été
annexé par l’Irak en 1990, guerre du Golfe). L’Amérique s’est concentré sur l’Irak depuis la restauration
du Koweït en 1991 jusqu’au renversement de l’ancien régime irakien en 2003. Jusqu’à enfin le
sauvetage du nouveau régime irakien face à Daesh qui s’est achevé en 2019.
Près de 30 ans de focalisation sur l’Irak, nouveau régime menacé par Daesh avec d’autres états.
Deux autres permanences d’ordre mondial, lutte de prolifération des armes d’ordre massive.
Essentiellement, cette lutte vise deux pays, c’est le Corée du nord qui a la bombe en 2006 et l’Iran.

David Cumin
Projet relancé après la victoire froide, l’élargissement de la démocratie libérale de marché. Conviction
américaine que la démocratie est pacifique.
Globalement, au bout du compte, l’objectif des EU sur ¼ de siècle, l’Amérique se réduit

économiquement, mais souhaite fonder un ordre international démocratique et libéral, ce serait un
ordre pacifique. Durant ces 25 ans on a voulu retourner en 1945.
Il y aurait enfin un ordre démocratique et libéral mondial. L’Amérique en serait le leader. Il ne s’agissait
pas de mondialiser le marché.
Conséquence de ce projet :
En découlait durant ce ¼ de siècle, d’une part l’affirmation d’une doctrine d’intervention unilatérale
en cas de nécessité. D’autre part, en découlant le maintien, le renouvellement et l’extension des
alliances militaires et des institutions économiques.  OTAN, ANSUS, traités bilatéraux qui ont été
maintenue sur le pourtour eurasiatique
L’objectif coté administration Trump comme toujours, était de maintenir l’uni polarité militaire,
l’Amérique veut rester l’état gendarme numéro 1 du monde.
En chiffres :
En 2021 le budget militaire USA 738 milliards de dollars comparé à 193 milliard de dollars pour la Chine.
Keynésianisme militaire, maintenir le leadership.
Les effets de la politique étrangère de l’administration de Trump tendaient à la régionalisation du

monde. A travers d’une part, un néoprotectionnisme en rupture relative avec le libre échange
universel (Depuis 50 ans, l’Amérique accumule les déficits commerciaux avec la chine). D’autre part, à
travers un relatif désengagement stratégique laissant davantage de responsabilités aux alliés
européens et asiatiques (Trump disait que l’OTAN doit disparaitre) à accroitre leur budget militaire.
Protectionnisme de démondialisation avec le néoprotectionnisme et du désengagement de l’Europe
et de l’Asie pour qu’ils réalisent leurs propres défenses.
Face au terrorisme et entre autre au djihadiste internationaliste, l’administration Trump a :
- Privilégier le partenariat avec le gouvernement des états musulmans amis excepté l’Iran qui
était l’ennemi d’Israël et de l’Arabie Saoudite. Ennemi depuis 1979. C’est le changement par
rapport à Obama et Bush fils, s’appuyer sur les gouvernements musulmans amis sans chercher
à les démocratiser, ni par l’intervention militaire (Bush fils pour renverser Saddam Hussein)
ni par le soutien à des processus révolutionnaires issu de la société civile (Obama).
Continuité avec Trump car il ne peut pas tourner la page avec le terrorisme, mais changement dans les
modalités.
Trump fut révolutionnaire à sa façon en bifurquant de la mondialisation à la démondialisation : le

protectionnisme relatif au déménagement stratégique.
Les élections de 2020 mouvementé, la question qui se pose est :
L’élection de Biden ferait-elle du mandat de Trump une simple parenthèse pour un retour avant
2017 ?
Biden avait beau être acerbe envers Trump, il a repris un retour avant 2017.

David Cumin
Est-ce que l’adm Biden renouait avec le libre-échange ?
Balaierait le néoprotectionnisme ?
L’administration de Biden a renoué très partiellement avec le libre-échange et maintenu très

partiellement le programme néoprotectionnisme.
- Avant Trump, l’Amérique militait pour l’elargment, Biden est plus réaliste, il s’oriente vers
l’alliance des démocraties plutôt que l’elargment. De Clinton à Obama => démocratisation
tandis que Biden = défensif, on renonce à l’elargment. Comme si des régimes démocratiques
apparentés avaient les mêmes objectifs nationaux. On présuppose qu’entre démocraties les
intérêts convergent.
- L’administration Biden tourne la page de la guerre au terrorisme et met en avant la

compétition stratégique entre états géants (chine et Russie).
Avant l’invasion russe de l’Ukraine (2022) :
Comme Trump avant lui, l’adm de Biden privilégiait l’endiguement de la chine populaire (containment)
renforçant donc la coopération indo pacifique avec le japon, l’Australie et l’inde (CUAD = 4 puissances
qui coopèrent au plan navale et aérien UE, Japon, Australie, Inde)
Depuis l’invasion russe de l’Ukraine :
Depuis 1 an et demi/2 an, l’invasion russe, suivi de son échec. (Analyse cumin) également suivi de la
métamorphose de cette invasion en Proxy War, càd une guerre de procuration américaine. Depuis ce
conflit et sa métamorphose devenant Proxy War tout en poursuivant le containment et le CUAD,
l’armée américaine possède le budget.
1- L’administration de Biden revient par la défense de l’Ukraine, roll back et saisissant

l’opportunité, Poutine a commis une énorme l’erreur d’user l’armée russe, l’économie russe,
le régime russe. L’assistance militaire en Ukraine a été livré autant de matériel que le budget
de l’armée russe = 70 milliards. Les sanctions économiques contre la Russie : embargo,
boycott. Enfin, les appels rhétoriques a renversé poutine ou le traduire en justice (juger
Poutine, slogan marqueur).
Embargo :
Sanction économique prise par un État ou une organisation internationale à l’encontre d’un autre État
afin de faire pression sur celui-ci ou de le sanctionner, consistant en la suspension ou la rupture des
échanges commerciaux avec ce dernier, en totalité ou pour certains produits (armes, pétrole, etc.), à
l’exception des biens humanitaires.
Boycott :
Mesure de contrainte non-militaire décidée par un État ou une organisation internationale à l’encontre
d’un autre État consistant en l’interruption des relations commerciales avec ce dernier.
Blocus :
Acte de guerre visant à faire pression sur un État en lui interdisant par la force toute communication
ou échanges économiques avec l’extérieur par voie navale ou aérienne.

David Cumin
2- Deuxièmement, opportunité d’étendre l’OTAN, demande d’adhésion conditionné de
l’Ukraine, demande d’adhésion inattendue de la Finlande et la Suède. La Finlande jusque-là
neutralisée, est maintenant dans l’OTAN donc la Russie est neutralisée par la frontière avec
l’OTAN. La baltique est un lac Otanien.
3- Troisième opportunité, d’accroitre la dépendance stratégique de l’Europe envers l’Amérique.

Dépendance envers l’armée américaine, dépendance de l’industrie d’armement et le gaz
américain au lieu de russe.
4- Dernièrement, l’Allemagne est un allié mais aussi un conçurent comme le Japon.

L’opportunité d’amoindrir, diminuer la compétitivité de l’industrie allemande en la coupant
des hydrocarbures russes bon marché. Le principale reste le containment de la Chine mais il
y a aussi le roll back de la Russie.
Les livraisons d’armes et de munitions sont graduelles, progressives, conditionnées.
Pourquoi cette gradation d’armes et de munitions ?
Pour 3 raisons très forte et intelligentes :
- Raison rationnelle : Eviter l’extension géographique des hostilités. Que l’Ukraine ne puisse
pas trop frapper la Russie loin (Moscou) et donc l’éventuel l’escalade nucléaire parce que la
Russie se sentent humilié peut répondre par la bombe nucléaire. On veut que l’armée reste
circonscrite, que ça ne déborde pas trop.
- Raison perverse : Si vous livrez de façon gradué, vous faite duré le conflit pour creuser le
conflit entre Ukraine et Russie et plus que jamais l’Ukraine penche vers l’Ouest.
- Raison évidente : L’industrie c’est presque de l’artisanat car quasiment fabriqué unité par
unité. Ne pas obérer les stocks en cas d’invasion chinoise ou d’autres crises internationales.
Il faut qu’il reste des stocks.
L’Amérique n’est plus la championne de la mondialisation.
Du côté des puissances eurasiatiques : Russie, Chine populaire, Inde
Deux choses contradictoires :
- Du côté des géants eurasiatiques, on combine les 5 principes, càd les chartes du souverainisme
face à l’ingérence.
- Mais en même temps, on combine du souverainisme avec des ambitions régionales (Quand
ont envahi un pays, on ne respecte pas son souverainisme) qui amené à sacrifier, violé,
relativiser la souveraineté des états locaux.
Comment peut-on concilier le souverainisme et les ambitions régionales hégémoniques ?
La contraction se trouve surmonté par la division du monde entre un étranger proche (eurasiatique,
extrême oriental, Asie du sud) à hégémonie et un étranger lointain à stabiliser.
Autre point commun entre la Russie, Chine et Inde, ils entendent consolider les liens avec les leurs hors
du pays (ex : Russes hors de Russie, Chinois hors de Chine, Indiens hors d’Inde).

David Cumin
Constitution Russe Article 61 :
1. Tout citoyen de la Fédération russe ne peut être expulsé hors des frontières de la Fédération russe
ni extradé dans un autre État.
2. La Fédération russe garantit à ses citoyens défense et protection hors de ses frontières.
La politique de la fédération de Russie tourne autour de l’eurasisme. Grand échec de Poutine.
- Premièrement, la politique de la politique de fédération de Russie visait l’union eurasienne via

3 OIG eurasiennes : la CEI (communauté des états indépendants).
- Deuxièmement, la CEI a une branche militaire via l’OTSC (organisation du traité de sécurité
collective).
- Troisièmement, la CEI a une branche économique, eurasienne par l’UEA (l’union économique
asiatique).
CEI :
La Communauté des Etats Indépendants ou Confédération des Etats Indépendants est une
organisation non gouvernementale composée de 9 des 15 anciennes républiques soviétiques
A cette fin, la Russie utilise de façon privilégiée le soutien militaire au sécessionnisme locaux,
soutient militaire. La Russie utilise la diplomatie eurasiatique, càd l’association avec la Chine
populaire, l’inde et l’Iran. Tout cela complétée par une percée russe en Afrique. L’Ukraine dans ce
grand projet eurasien, est le pays clé, si demain l’Ukraine s’allie à la Russie, il y aurait l’union
eurasienne. Or, l’Ukraine est liée spécialement aux EU par le traité du 10 novembre 2021 (Charte
de partenariat stratégique entre les États-Unis et l’Ukraine) ouvrant la porte à Kiev la porte d’entrée
de l’OTAN le moment ou les conditions seront remplis. L’armée russe envahi l’Ukraine en 2022 et a
échoué.
L’Occident et la Russie ont rompu économiquement sans rupture des relations diplomatiques, cela
reste donc limité. Côté russe, le grand projet est régional, soutient aux mouvements locaux.
La Chine elle, bien sûr qu’elle a des ambitions régionales, mais internationale aussi vu la masse
économique. Elle entend supplanter l’Amérique régionalement, donc autrement dit hégémonie
l’Extrême-Orient et même mondialement. En visant un recentrage chinois de l’Asie pacifique.
L’Amérique amorçait une certaine démondialisation tandis que la Chine est le principal bénéficiaire
de la mondialisation. Que le centre de gravité de la mondialisation marchande ne soit plus à terme
l’Amérique (20% de l’apport mondial) mais la chine. Le recentrage chinois de la mondialisation
marchande avec une installation économique chinoise en Afrique aussi bien au nord qu’au sud du
Sahara.
Côté chinois, Taiwan est le pays clé, elle est alliée aux EU pas par un traité récent, c’est beaucoup plus
profond : elle est alliée avec les EU par le traité du 2 décembre 1954 renouvelé le 29 mars 1979. Nul
invasion chinoise de Taiwan à ce jour mais des tensions récurrentes et crises cycliques depuis les
années 50.
La Chine Populaire demeure au cœur de l’économie international (transport, communication

assurance). L’adversaire stratégique n°1 des EU est aussi son partenaire n°1. L’armée américaine
prétend endiguer un pays crée par les firmes américaines. Depuis 40 ans, les firmes américaines
investissent dans le pays qu’elle pense endigué. Recentrage chinois de la mondialisation marchande.

David Cumin
On peut mesurer le renversement depuis les années 90, après la GF. Les principaux éléments de cette
décennie confondu avec le désarmement massif. 7 000 bombes atomique en Europe avant le rideau
de fer maintenant 150. Il fut un temps que l’Amérique avait 32000 en l’avènement du monde
démocratique unifiés.
Décennie de l’après GF confondue avec l’élargissement à l’Est de la communauté euro atlantique ; on

croyait aussi que la Russie deviendra une démocratie libéraliste.
Mais tout cela s’est érodé.
Fin année 1990/2000 l’entente russo-occidentale s’est brisé, grande OIG euro atlantique. Mais
dégradation en 1999 avec la guerre du Kosovo par l’OTAN et en 2003 avec l’invasion de l’Irak sans
l’autorisation du CSNU. Pendant 20 ans, il y a eu un grand consensus anti djihadiste, post septembre
2001, bien sur ce consensus persiste au conseil de Sécurité des NU. Tout le monde est opposé à Al
Kaïda ou Daesh. Ce consensus n’est plus l’axe de l’ordre mondial, ce qui a primé est la contestation
de l’hégémonie américaine.
Guerre du Kosovo :
Est une des guerres de Yougoslavie qui a eu lieu du 6 mars 1998 au 10 juin 1999 sur le territoire de la
république fédérale de Yougoslavie, opposant l’armée yougoslave à l’Armée de libération du Kosovo.
OIG :
Organisation Intergouvernementale est un type d’organisation Internationale destinée à établir des

relations entre organismes gouvernementaux.
CSNU :
Conseil de Sécurité des Nations Unies est l'organe exécutif de l'Organisation des Nations unies (ONU).
Il est défini comme ayant « la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité
internationale » selon la Charte des Nations unies et dispose pour cela de pouvoirs spécifiques tels que
l'établissement de sanctions internationales et l'intervention militaire.
Il n’y a plus d’entente à l’hémisphère nord, l’Amérique a beau être leadeur du monde, l’Amérique
elle-même est rentré en déclin international, c’est un pays divisé avec des tensions graves.
L’Amérique vacille avec l’ordre intérieur.
La mondialisation a accompli un retournement de situation, tout comme l’Occident avait apporté la

mondialisation et la modernité au point de s’identifier à elle. C’est la Chine qui ambitionne cela de nos
jours, plus les EU.
Le grand bénéficiaire au plan géopolitique est la Chine qui s’est développé par la mondialisation, de 1
à 30% de la production industrielle de nos jours.
Une illusion fatale, le développement économique via les décolonisations, l’ouverture des marchés,
l’export, l’abaissement des douanes. L’erreur fut de croire que le développement économique rendra
pacifique et démocratique. Elle-même la démocratie est pacifique. Or, le développement ne rend pas
nécessaire pacifique, c’est toujours le parti communiste qui gouverne en Chine.
Le développement n’est pas qu’économique, il accroit aussi la puissance militaire de l’état, grâce aux
ressources fiscales engendrés par l’industrialisation mais également aux transferts de technologie,
l’espionnage, le copiage, l’acquisition intérieure de technologie. Le transport maritime est défiscalisé.

David Cumin
PIB en croissance permet un budget de défense en croissance, le développement accroit la puissance
militaire et ne rend pas forcement pacifique et démocratique.
L’OTAN demeure la première et la seule alliance multilatérale mondiale.
La Chine n’a pas d’allié militaire, ni l’Inde. 32 états membres à l’OTAN. Le QUAD n’est que la
coopération. L’OTAN montre aussi son attractivité en 2022 face à la Russie, non seulement c’est
puissant mais aussi attractif. Cependant, le monde tend vers la multipolarité car l’occident est n°1 de
loin mais sa base industrielle s’est effrité car l’occident est sûr endetté. Nous vivons à crédit mais aussi
notre armée car nous sommes endettés. Tous dépendent du statut du dollar qui est menacé par les
BRICS. Tendance à une compétition globale entre états géants qui accompagne le passage à la multi
polarisation. Une compétition globale entre puissance atlantique et eurasiatique entre les puissances
qui veulent maintenir l’ordre ancien et la puissance eurasiatique qui veulent changer l’ordre ancien
pour en créer un nouvel ordre.
Vu ces balancements, aux 21ème siècle, le monde se situe dans ce qu’on appelle l’inter règne, tendance
à la multi polarisation.
QUAD :
Le Dialogue quadrilatéral pour la sécurité ou en anglais Quadrilateral Security Dialogue (QSD ou Quad)
est une coopération informelle entre les EU, le Japon, l’Australie et l’Inde dans les années 2000 et 2010.
Elle comprend des rencontres diplomatiques et des exercices militaires. Cette coopération est vue
comme une réaction contre la puissance grandissante de la Chine


Intro Hsitorique Aux Relations Internationales

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David Cumin

CM Introduction historiques aux idées politiques

Chapitre 1 : Les Relations Internationales

Concernant les Relations Internationales, il faut entendre 2 choses :

L’histoire diplomatique et militaire

Les dénominations auxquels recours les spécialistes comme celle de RI : internationaliste.

Comment les internationalistes nomment leur discipline : politique international, études

La déduction à opérer est la suivante : la littérature, la production scientifique, diffusent largement

GB = Grande Bretagne ; USA/EU = Etats-Unis

- La sécurité internationale : Le + classique et traité « de quel point de vue nous place-t-on ? »

- La culture politique international : Rapports entre civilisations, langues, religion, idéologie.

- L’écologie internationale : Raréfaction des ressources naturelles, l’effet de serre.

A- Les Relations Internationales, relations extranéité (étranger) :

Le rapport entre personnes de différentes nationalités :

1.5 milliards en 1900 ≠ 7.5 milliards en 2020.

3 choses sur les peuples :

- Ils sont composés de famille plutôt que d’individu

GB = Grande Bretagne ; USA/EU = Etats-Unis

Pas de nations = pas de RI.

Il y a des peuples sans états : Kurdes, tibétains

Et des peuples diasporiques : Arméniens

Ce que désigne les RI = le rapport fondé de l’extranéité.

Les rapports entre êtres humains dans le monde contemporain = RI

Les différentes sociétés sont de + en + interdépendantes et interconnectés par urbanisation.

- Les relations diplomatico-stratégique ou diplomatico-militaire entre états : Les RI ne se

GB = Grande Bretagne ; USA/EU = Etats-Unis

- Existence de bi national ou plurinationaux : français/allemands, Français/espagnol/anglais.

Les principales relations internationales vu de la SP (relations de pouvoir, relation entre états).

Qu’est-ce que le système international ?

Les différents types de système internationaux :

GB = Grande Bretagne ; USA/EU = Etats-Unis

Structure d’un système international :

En résultat de cette anarchie et hétérogénéité, la grande difficulté à dégager un quelconque intérêt

Dans le milieu international, il n’y a pas de juges obligatoires.

3 variables permettent d’évaluer la variable sécurité (Année 90 insécurité légale) :

- Le rapport des forces entre état satisfait et insatisfait

C- Relations diplomatico-stratégiques, relations de puissance :

Un milieu où il n’y a pas de police est un milieu peu sur.

GB = Grande Bretagne ; USA/EU = Etats-Unis

Sens médian : intermédiaire : capacité de vaincre/contraindre dans le milieu international. La

Comment mesurer la puissance ?

Comment mesurer le sens stricte, large, intermédiaire ?

Il existe différents éléments de la puissance :

- Au sens stricte : la qualité la force militaire (hard power), le rayonnement culturel et

- Au sens intermédiaire : l’autonomie diplomatique (pays qui a de la puissance) et les alliances

Les éléments de la puissance :

GB = Grande Bretagne ; USA/EU = Etats-Unis

 Qualité de la force militaire française : assez élevé

Distinguons les puissances mondiales et régionales :

 Puissances Mondiales : 2x4 états

 Les puissances régionales :

Au total, 19 puissances mondiales.

Parler de l’Europe comme d’un état est abusif/erroné

GB = Grande Bretagne ; USA/EU = Etats-Unis

4 utilités de la force armée :

Contraindre, interposer, dissuader, montrer sa force.

Chapitre 2 : L’histoire diplomatique et militaire (XVIème-XXIème siècle)

Dans le milieu international, qu’est-ce que c’est que l’histoire diplomatique ?

L’histoire diplomatique et militaire met en scène 4 choses :

- Des évènements relatifs à la guerre et la paix

Est-ce que les puissances partageaient la même légitimité politique ?

Du XVIème à aujourd’hui, les puissances prépondérantes : Espagne, Autriche, France, Allemagne,

On peut découper l’histoire en 4 grands cycles :