RELATIONS INTERNATIONALES AFRICAINES

1. INTRODUCTION
A. Définition des RIA : Les RIA se définissent comme un ensemble des rapports
établis entre États, organisations, nations, sociétés et individus dont au moins
une des parties est africaine.
Ces relations englobent une large palette d’interaction allant de la coexistence pacifique à des
formes sévères de conflictualité en passant par la coopération économique.
Bien qu’elles ne soient pas limitées au rapport interétatique, les RIA sont institutionnalisées par
les Etats. En effet, ce sont ces derniers qui reconnaissent aux autres entités leur statut au sein
de la société internationale.
Les RIA se caractérisent par une reconnaissance et une formalisation tardive en raison de la
colonisation et de la décolonisation du continent. La colonisation a occulté l’existence des
rapports entre individus, Etats et Nations africaines pourtant tangibles.
L’évolution et la complexification des rapports internationaux, en particulier :
i) Au lendemain de la seconde guère mondiale ;
ii) Après la chute du mur de Berlin en 1989 ;
iii) À la suite des attentats du 11 Septembre 2011 et
iv) La crise économique mondiale, demandent aujourd’hui d’associer à la réflexion des
approches politiques, économiques, sociologiques, démographiques, etc…
Au mois de Juin 2022, le président Macky Sall, à propos du conflit qui oppose la Russie à
l’Ukraine, déclarait : « l’Afrique est une victime de la guerre et le risque de famine est là».
Pour avoir les outils de compréhension, il faut prendre :
B. Théorie et paradigme explicatifs
1. Le courant idéaliste : Le choc de la première guerre mondiale a favorisé la monté de
l’idéalisme et son influence pendant la période de l’entre deux guerres.
Idéalisme exprime une vision optimiste concernant la nature humaine et la possibilité de
règlement des conflits politiques :
a) La nature humaine est essentiellement bonne,
b) Le mauvais comportement humain n’est pas l’effet des individus eux-mêmes
mais il est plutôt conditionné ;
c) Par conséquent, la guerre peut-être éliminée.
Cette école a mis l’accent sur une approche juridique de règlement des conflits politiques, elle
considère comme possible et souhaitable, la réforme du système international en vue d’une paix
perpétuelle en s’appuyant sur la bonne foi des êtres humains (Emmanuel Kant).
Le courant idéaliste, sa monté c’est au lendemain de la première guerre mondiale.
2. Le réalisme : Les réalistes ont qualifié la vision idéaliste d’hithopyque et même naïve,
ils mettent en avant des principes comme l’intérêt national, l’équilibre des puissances
pour garantir la sécurité étatique. Les réalistes sont plutôt pessimistes concernant la
nature humaine et l’action politique qui en découle :
 a. L’être humain est forcément mauvais ;
b. Il est animé par le désir de puissance et de domination ;
c. C’est po
d. urquoi, la société humaine est anarchique et dominée par la lutte pour
le pouvoir, la guerre de tous contre tous ; par conséquent, l’objectif de
chaque Etat est de rechercher son propre intérêt en terme d’acquisition
de la puissance. Un Etat n’a pas d’amis, il n’a que des intérêts
(Thomas Odes qui a écrit Léviathan et celui qui a écrit que l’Etat est
un montre froid).
Les relations internationales d’une manière générale ont également une dimension économique,
raison pour laquelle il y a un courant :
2. Le libéralisme : il vient du latin, qui signifie libre. Le libéralisme fait de l’individu la
seule unité d’analyse possible en plaçant les libertés individuelles au dessus de tout.
Selon le libéralisme, l’homme est doté des droits naturels, il ne connait pas l’unité de
valeur supérieure à lui-même et sa raison s’exerce dans le calcul de ses intérêts propres.
Le libéralisme place donc l’individu et groupe d’individus au centre des relations
internationales, en même temps qu’il accorde une importance primordiale à la nature du régime
politique d’un État.
Selon le libéralisme, le modèle des sociétés qui est capable de protéger les droits naturels est
celui du conjugue un système économique capitaliste et un régime politique démocratique.
L’ÉTAT-NATION
L’ÉTAT-NATION est un ensemble des populations homogènes (Egypte, Maroc, Mali, Ghana).
En Afrique il existe des États-nations. Presque tous les pays dans le monde sont des États-
nations.
5. Le principe de l’intangibilité des frontières héritée de la colonisation
….
Un de facteurs qui explique cet état ambriyonaire repose sur la création récente des États
Africains alors que les États Européens sont nés depuis 17ème siècle et ont eu le temps de tisser
leurs relations.
L’autre facteur est que la plupart des États Africains sont des anciennes colonies et restent
encore marqués par la dicta des anciennes métropoles. On constate avec le sommet Russie-
Afrique, au sein de la CEDEAO, certains États commencent à se défier. Donc, les RIA en plus
d’être Ambriyonaires, elles sont également erratiques.

DE L’OUA (ORGANISATION DE L’UNITÉ

AFRICAINE), DEVENUE UA.
L’OUA n’a pas survécu à cause de sa léthargie, sa dépendance
économique et politique, et le traité d’ABUJA a mis tout en
exergue suite à tendance de la création de la CEA
(communauté économique africaine), en vigueur depuis 1994.
Tant que la CEA tend à la créa de la CEA, la ZLECAF tend à
son tour à la création de la ZLEC.
Les États Africains ne peuvent apporter leur puissance des
relations internationales Africaines que lorsqu’ils vont
renforcer leur politique et leur économie.
Section 2. Les conférences diplomatiques
…
CP Cédrick BOWOTO L2 DPI/2023