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PARTIE 1 

: FONDEMENTS DU LIBERALISME :

A partir de ce que monsieur jalil vient d expliquer en terme de philosophie, des précurseurs
etc. bien sur ce dégage les principaux concepts et thèse du libéralisme

B-LES PRINCIPAUX CONCEPTS ET THESE DU LIBERALISME

a) Affirmation du rôle central de l’individu :

Par rapport au réalisme, le libéralisme est centré sur l individu, et sur sa liberté. Donc l’individu
est seule unité d’analyse possible, la principale unité de valeur que le libéralisme acquiert un
caractère révolutionnaire ou radicalement nouveau par rapport aux idées des époques
antérieures de l’histoire et notamment par rapport au réalisme pour lequel l’acteur essentiel est
l’Etat souverain.

Les libéraux imaginent l’état de nature antérieur aux sociétés organisées, non pas comme une
jungle où l’homme est un loup pour l’homme, à l’instar de Hobbes, mais comme un état dans
lequel les hommes vivent libres, égaux et en harmonie relative.

Pour les libéraux, les relations internationales sont les rapports de toute nature que les Etats, les
organisations gouvernementales et non gouvernementales et les individus entretiennent entre
eux dans un cadre bilatéral ou multilatéral, formel ou informel.

Ces rapports sont caractérisés par la compétition. Toutefois celles-ci peut-être pacifique et
assortie de coopération si elle est régulée par un système de droit international fondé sur la
primauté des intérêts individuels.( droit de l homme/le libre commerce ) . (Donc on a une
régulation ms toujours fondée sur la primauté des intérêts individuels).

(Pour que cette compétition/concurrence soit génératrice d’équilibre et de progrès et non pas
une source de conflit)

Le libéralisme correspond donc à une conception particulière de l'alliance entre la poursuite du


bien politique et les besoins de la personne.

b) Relations interétatiques pacifiques :

L’extension de la démocratie et des échanges est le principal gage d’atteinte une coopération,
eminant la souveraineté des Etats et en renforçant leur interdépendance, elle les force à tenir
compte davantage des intérêts des citoyens et de la société civile d’une part, et conclure des
ententes de coopération d’autre part.

L’anarchie et la guerre sont des résultantes du nationalisme. La dilution des frontières


qu’implique la mondialisation de la démocratie et du capitalisme éliminera ces menaces en
favorisant le désarmement et en permettant, sinon l’avènement d’un gouvernement mondial, du
moins l’instauration d’un système international fortement intégré.

Les théoriciens libéraux soutiennent généralement que les régimes démocratiques favorisent la
paix , contrairement au réalisme classique
Et maintenant nous allons passes a la deuxieme partie , donc je passe la parole a monsieu jalil qui
va traiter de tous ce qu on vient de voir maintenant comment il se manifestent au niveau des
relations internationales

PARTIE 2 : LE LIBERALISME DANS LES RELATIONS INTERNATIONALES  :

B-LES COURANTS DE PENSEE DE LA FAMILLE DU PARADIGME LIBERAL  :

(Le libéralisme abrite divers courants chacun répond a sa façons a la question suivante : quelles
conditions permettent d’obtenir une paix constructive entre les acteurs des relations
internationales ?)

a)- L’institutionnalisme :

Donc pour pouvoir mettre en place une certaine coopération on doit avoir des institutions au
niveau internationales (des organisations internationales) (un forum de coopération) au dessus
de l état donc une forme d’institutionnalisation de la vie internationale.

Robert Keohane, est un politologue américain, fondateur, avec Joseph Nye, de


l'institutionnalisme néolibéral. Les deux auteurs développèrent leur approche théorique en
1977 dans Power and Interdépendance.

Dans son livre After Hegemony : Cooperation and Discord in the World Political Economy (1984)
dans lequel il a défini la théorie des régimes internationaux qui coïncident avec des ensembles
de principes, de normes, d’institutions et de procédures de décision. Mettant en évidence, dans
le domaine des relations internationales, l’importance de l’économie politique mondiale, il a
soutenu les raisons de l’apparition de la coopération entre Etats dans l’arène internationale et
surtout, en opposition avec l’approche néo-réaliste, de la possible persistance dans le temps des
régimes, indépendamment de leur genèse, imputable à la stabilité hégémonique.

Joseph Samuel Nye, est un analyste et théoricien des relations internationales

Dans son livre The Paradox of American Power paru en 2002, Nye considère qu'une nation n'a
jamais eu autant de pouvoir culturel, économique et militaire que celui dont jouissent
actuellement les É tats-Unis d'Amérique. Pourtant, dans le même temps, une nation n'a jamais
été aussi interdépendante avec le reste du monde.

Nye décrit le "hard" and "soft" power et affirme que le maintien et la maximisation du soft
power sont fondamentaux pour que les É tats-Unis restent le leader mondial. Nye affirme que la
Chine, le Japon, l'Inde, la Russie et l'Union européenne ont les conditions préalables nécessaires
pour devenir des superpuissances

L institutionnalisme depuis 1945, elle s’opère dans le cadre de l’Organisation des Nations unies
(ONU) dont la Charte fixe les principaux objectifs : le maintien de la paix et de la sécurité
internationale assurée par les grandes puissances, non seulement par une coopération et une
solidarité contre l’agresseur mais aussi contre la pauvreté et le sous-développement. L’ampleur
de la tâche conduit à la création d’institutions spécialisées, organisations autonomes liées à
l’ONU par des conventions approuvées par l’Assemblée générale de l’Organisation.
On en dénombre près de 400 dans tous les continents, à titre d’exemples l’Organisation du Traité
de l’Atlantique Nord (OTAN), le Conseil del’Europe, l’Organisation de coopération et de
développement économique (OCDE),

Toutes ces organisations interétatiques ont, par la volonté des É tats, développé un droit des
relations internationales.

b)- Le fonctionnalisme :

Ce système international qui est institutionnaliste doit être fonctionnaliste (chaque organisation
doit remplir une fonction particulière)

Le théoricien qu’on associe le plus à l’approche « fonctionnaliste » des organisations


internationales est David Mitrany avec son ouvrage WorkingPeace System : An Argument for
the Functional Development of International Organization publié en 1943. Après l’échec de
la Société des Nations, l’objectif de Mitrany est de penser a un système international qui
favoriserait la paix.

Mitrany partage l’analyse des théoriciens réalistes. La proposition de Mitrany repose sur l’idée
qu’au lieu d’espérer la paix d’un improbable accord politique entre grandes puissances, mieux
vaut saisir ce qui unit ces É tats et exploiter leurs liens comme autant de possibilités de resserrer
les interdépendances afin de construire une paix durable. Selon Mitrany, mettre sur pied une
grande organisation internationale afin de rapprocher les pays, comme la Société des Nations, ne
favoriserait pas la coopération, car cette institution ne ferait que reproduire les clivages
politiques entre les grandes puissances. Il est donc préférable de créer des organisations
internationales qui rempliraient des besoins fonctionnels et techniques essentiels des É tats. Ces
organisations seraient acceptées par les É tats en raison de leur utilité.

La perspective de Mitrany consiste ainsi à construire graduellement un système institutionnel


qui aurait pour effet de substituer à la politique de puissance un système d’É tats engagés dans
une dynamique coopérative qui repose sur l’organisation à l’international de services publics
conjoints.

L’approche fonctionnaliste a eu une très grande influence lors de la création d’institutions


spécialisées des Nations Unies : des enjeux de grande importance ont été confiés à des
organisations internationales, des enjeux présentant des aspects fonctionnels et techniques et
allant de la santé (l’Organisation mondiale de la Santé de 1948) aux questions d’énergie
(l’Agence internationale de l’énergie atomique créée en 1957), en passant par le
développement (la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement créé en
1964).

c)- Le néolibéralisme :

Doctrine politique et économique de droit. Initialement formulée pendant les années 1940 et
1960, cette doctrine a pris de l'essor au milieu des années 1970 lorsque des formations
politiques conservatrices vont utiliser ses principes en vue de les transformer en programmes
politiques (EX. Margaret Thatcher au Royaume-Uni).

Hayek et Milton Friedman constituent les deux principaux intellectuels associés à ce courant
idéologique.
le néolibéralisme est critique de l'interventionnisme étatique. L'analyse repose sur l'idée que la
grande dépression des années 1930 n'a pas été causée par le capitalisme, mais par les premières
interventions de l'É tat qui auraient perverti les mécanismes de l'économie de marché. Encore
plus sévère à l'endroit des régimes socialistes et communistes, cette doctrine soutient qu'une
société planifiée, dominée par l'É tat, courait inévitablement à sa perte, autant politiquement que
économiquement.

Pour les tenants du néolibéralisme, la libre compétition des agents économiques animés par la
recherche du profit constitue le seul vrai moteur du développement économique national et
international. Loin d'intervenir comme agent économique, l'É tat doit favoriser la libre
concurrence et opter pour une politique de laisser-faire.

L'expression néolibéralisme est cependant polysémique .

Malgré la variété des usages, lorsque l'on évoque des "politiques néolibérales", on se réfère
généralement au "consensus de Washington" défini par l'économiste américain John
Williamson à la fin des années 1980. Il a posé 10 principes: parmi ces principes

discipline budgétaire forte, donc peu de déficits

dépenses publiques avec un bon rendement ou une capacité réelle à réduire les inégalités
engendrées par le marché

libéralisation des taux d'intérêts et aussi du commerce extérieur (abaissement des barrières)

ouverture aux investissements étrangers

dérèglementation des marchés intérieurs

protection accrue de la propriété privée (des capitaux, des brevets, des droits d'investir

Au final, le néolibéralisme ne propose par d'éliminer l'É tat mais d'en réduire la taille. Friedman a
d'ailleurs écrit: «L'existence d'un marché libre n'élimine évidemment pas le besoin de
gouvernement. Au contraire, le gouvernement est essentiel, à la fois comme forum pour
déterminer les «règles du jeu» et comme arbitre pour interpréter et faire respecter les règles qui
ont été adoptées.» Selon cette conception, celui-ci doit jouer un rô le limité et laisser une large
place au marché. Friedman écrit encore en paraphrasant Adam Smith, le fondateur du
libéralisme économique: «La main invisible [du marché] a plus fait pour le progrès que la main
visible [de l'É tat] pour le retour en arrière». Ou encore: «La concurrence du marché, quand on la
laisse fonctionner, protège le consommateur mieux que tous les mécanismes gouvernementaux
venus successivement se superposer au marché.»

Conclusion :

La pensée libérale malgré ses détracteurs , elle évolue , parce qu’ elle est confronte aussi , donc il
y a toujours une dialectique entre le libéralisme et le réalisme ,elle évolue malgré qu’ il y a des
approches critique ( constructivisme) , donc même s il y a des approches critiques la pensée
libérale/courant libérale évolue en ce confrontant a ses difficultés la , et a chaque fois il s adapte
ms le socle , la base philosophique reste toujours la même , parce que c est l idéalisme , c est le
rô le de l individu .

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