Vous êtes sur la page 1sur 3

DROIT DES RELATIONS INTERNATIONALES

Les « relations internationales »’ désignent les rapports qui existent entre que sont les États. Seront donc étudiés les relations
de force entre les États mais aussi d’autres acteurs tels que les organisations internationales.
Terme international : par le philosophe utilitariste Jeremy Bentham qui l’utilise pour lapremière fois en 1781 dans son ouvrage :
Introduction aux principes de morale et de législation.
Il utilise cet adjectif pour caractériser une branche du droit : le droit international qu’il a ainsi distingué des droits internes des états.
Selon Bentham, l’étude des normes régissant les relations entre les personnes au sein d’un même État relève du droit national de cet État,
mais en revanche, les règles applicables à la conduite de personnes appartenant a des états différents trouvent leur source dans le droit
international. VOICI LE PLAN DU COURS DE RELATIONS INTERNATIONALES :

Introduction
I. QU’EST CE QUE LES RELATIONS INTERNATIONALES ?
II. QUELLES SONT LES GRANDES CONCEPTIONS DEs relations internationales ?
A. Le Courant Réaliste
B. Le Courant de l’Interdépendance
C. Le Courant Marxiste
III. QUELLES SONT LES CARACTERISTIQUES DE LA SOCIETE INTERNATIONALE ?
A. L’Absence de Constitution
B. L’Absence de Pouvoir Législatif
C. L’Absence de Pouvoir Exécutif
D. L’Absence de Juridiction Obligatoire
IV. QUELS SONT LES RAPPORTS ENTRE LE DROIT INTERNATIONAL ET LE DROIT INTERNE ?
A. Le Monisme
B. Le Dualisme

PARTIE I : LES ACTEURS DES RELATIONS INTERNATIONALES


TITRE I : LES ACTEURS ETATIQUES DES R.I
SECTION I : L’Etat
v Les Eléments Constitutifs de l’Etat
A. Le Territoire
B. La Population
C. L’Organisation Politique :
v La Souveraineté de l’Etat
A. Les Conséquences de la Souveraineté en Droit International
B. Les Eléments Constitutifs de la Souveraineté
v Les Mutations d’un Etat
A. La Formation de l’Etat
B. La Transformation de l’Etat
SECTION II : Les Organisations Internationales
v La Formation des Organisations Internationales
A. La formation des Organisations Internationales
B. Le Statut Juridique des Organisations Internationales (OI)
v La Composition des Organisations Internationales
A. Les Membres des OI
B. La Structure des Organisations Internationales

TITRE II : LES ACTEURS NON-ÉTATIQUES


SECTION I : Les Sociétés Transnationales
SECTION II : Les Organisations Non-Gouvernementales (ONG) SECTION III : La Question de la Place des
Individus
· CONCLUSION :

PARTIE II : LE CADRE DES RELATIONS INTERNATIONALES


TITRE I : La Régulation Juridique des Relations internationales
SECTION I : Les Modes de Formation du Droit International Public
v Les Sources du Droit Classique
A. Les Traités
B. La Coutume
v Les Autres Sources
SECTION II : LES RELATIONS DIPLOMATIQUES
v Le Statut des Missions Diplomatiques
A. Les Privilège et Immunité des Agents Diplomatiques
B. Les Privilège et Immunité des Locaux Diplomatiques
v Les Fonctions des Missions Diplomatiques

TITRE II : LA REGULATION INSTITUTIONNELLE DES RELATIONS INTERNATIONALES


SECTION I : LE CADRE UNIVERSEL DES RELATIONS INTERNATIONALES
v Les Fondements Juridiques de l’ONU
A. La Paix comme Objectif Fondateur
B. Le Principe de l’Egalite entre les Etats
v Les Institutions de l’ONU
A. Les Organes Principaux
B. Les Institutions Spécialisées
· BILAN CRITIQUE SUR L’ONU
SECTION II : LE CADRE NATIONAL DES ORGANISATIONS INTERNATIONALES, L’UNION EUROPÉENNE
v La Construction Européenne, un bref rappel historique Les Institutions de l’Union Européenne
A. Le Conseil Européen
B. Le Conseil de L’Union Européenne
C. La Commission Européenne
D. Le Parlement Européen
E. La Cour de Justice de l’Union Européenne
F. La Cour des Comptes Européenne
G. La Banque Centrale Européenne
· Bilan Critique de l’Union Européenne
Conclusion: L’Etat des lieux de la Puissance Internationale

I- QU’EST CE QUE LES RELATIONS INTERNATIONALES ?

Le terme RELATIONS INTERNATIONALES est ambiguë Il désigne à la fois un certain nombre de phénomènes mais aussi la discipline qui
est censé les étudier On entendra par R.I, l’ensemble des rapports et des communications pouvant s’établir entre des groupes
sociaux et qui traversent les frontières. L’étude des relations internationales en tant que science autonome est apparue aux USA
après la Ière Guerre Mondiale et s’est fortement développé depuis 1945.
Les relations internationales ont pour objet l’étude scientifique des structures et des fonctions de l’ensemble des acteurs du système
international.
Les relations internationales étudient la société internationale à travers ses aspects politiques, stratégiques, économique mais aussi sociaux
et culturels. Les relations internationales cherchent à analyser les ph de pouvoir dans le système international, et pour se faire elles font
appel à d’autres disciplines comme le droit international, l’Histoire, l’économie ou la sociologie.
On va donc se poser la Question des différentes approches des relations
internationales ?

II – QUELLES SONT LES GRANDES CONCEPTIONS DES RELATIONS INTERNATIONALES


A) Le Courant Réaliste

Ce courant doctrinal met l’accent sur le rôle essentiel de L’état dans les relations internationales et il insiste sur le fait que les relations
internationales ne sont pas essence conflictuelles. Il postule l’existence d’un système international anarchique au sein duquel les États
cherchent à maximiser leur puissance. Selon ce courant, la société internationale e serait stable que lorsqu’elle parviendrait à constituer un
système de forces qui s’équilibrent. Les réalistes défendent une vision des relations internationales fondées sur la puissance de l’état qu’ils
placent au centre de la scène internationale.
D’où vient ce courant réaliste ?
L’approche réaliste puise ses sources dans une tradition ancienne de philosophie politique qui remonte à Thucydide (460-400 av JC). Il
avait présenté dans son ouvrage Histoire de la guerre du Péloponnèse une analyse rigoureuse du conflit qui a opposé Athènes et Spart.
C’est de là qu’est né le courant.
Plus tard, le théoricien Thomas Hobbes (1588 – 1679) inspire le courant naturaliste avec son ouvrage Le Léviathan.
Au IXe siècle, l’American Hans Joachim Morgenthau (1904-1080) est le père fondateur du réalisme moderne avec Politicsamong nations.
Quelle est la faiblesse du mouvement réaliste ?
Le mouvement ne prend pas en compte les nouveaux acteurs de la vie internationale c’est à dire les acteurs non étatiques

Néanmoins, il demeure un des plus dynamiques et des plus actuels dans l’étude des R.I.

B) Le Courant de l’Interdépendance

Cette deuxième conception met l’accent sur l’aspiration des peuples à la coopération pacifique devrait être aussi considérée comme une
donnée fondamentale des R.I
L’Abbé de St Pierre (1658-1743) peut être considéré comme l’un des premiers théoriciens à avoir proposé une approche coopérative des
R.I, avec son ouvrage Projets pour rendre la paix perpétuelle en Europe.

Plus tard, le philosophe Emmanuel Kant (1724-1804) a approfondi cette réflexion dans un court essai Essais philosophiques sur la paix
perpétuelle Ce sont ses réflexions qui sont à l’origine de la création de la SDN, puis de l’ONU.
Ce courant de pensée est la critique du courant réaliste en insistant sur les éléments de coopération existants dans le système
international.

Quelles sont ses faiblesses ?


Il réduit trop le rôle du politique et de l’état Il est trop marqué par l’affaiblissement du rôle de l’état alors qu’il est clair que les nouveaux
acteurs Non-étatiques ne sont pas vraiment en mesure de concurrencer les États

C) Le Courant Marxiste

Les théories marxistes sont issues des idées de Karl Marx (1818-1883) et de son disciple Engels (1820-1895). Pour eux c’est dans
l’affrontement des classes sociales antagonistes qu’i convient de rechercher la cause profonde des problèmes économiques qu’ils soient
internes ou internationaux

Au début du IXe siècle plusieurs théoriciens et dirigeants politiques ont proposés le


concept d’impérialement pour rendre compte de la rivalité des pays industrialisés
dans la conquête de pays coloniaux.

Lénine (1870-1924) pose les bases de la doctrine marxiste classique de l’impérialisme.


Il est rare aujourd’hui d’appréhender les relations internationales sous un angle
unique des conflits d’intérêt de nature économique
Quelle est sa faiblesse ?
Il accorde une trop grande place aux facteurs économiques dans l’organisation des
échanges internationaux, cela au détriment des facteurs politiques et culturels qui
sont pourtant bien présents dans les rapports internationaux. On juge trop réducteur
de ramener les relations internationales à un rapport d’exploitation et de dépendance
économique.

Vous aimerez peut-être aussi