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Plutôt étroite, la plaine côtière est formée par l’estuaire du Congo et les terres alluviales
déposées par ce fleuve, le deuxième d’Afrique par la longueur. L’énorme territoire congolais ne
communique avec l’océan Atlantique que par cet étroit couloir d’à peu près 40 kilomètres de
large. Cette zone s’élève progressivement vers l’est. Sur le plan géologique, on note une
prédominance de roches gréseuses et calcaires. Elles ont été abandonnées par la mer.
Le territoire qui porte aujourd’hui le nom de République démocratique du Congo est peuplé
depuis au moins 200 000 ans avant Jésus-Christ environ. Il y eut des grands États centralisés
sur ce territoire comme les Kongo, Songye, Kuba, Garengaze, lunda et l'empire Luba... Les
Européens ne reconnaissent la région qu'en 1482-1483 avec la découverte de l'embouchure du
fleuve Congo par le marin portugais Diogo Cão.
Le royaume Kongo est alors à son apogée. À partir de 1879, l'explorateur Henry Morton Stanley
explore l'intérieur du futur pays pour le compte du roi des Belges Léopold II. Au cours de la
conférence de Berlin (1884-1885), ce dernier parvient à faire reconnaître aux autres puissances
européennes sa prise de possession du Congo. C'est le début de la colonisation. Le secteur
contrôlé prend le nom d'État indépendant du Congo bien qu'il soit en fait la propriété personnelle
de Léopold. En 1908, le Parlement belge reprend, par legs du roi Léopold II, la tutelle sur le
territoire, nouvellement dénommé Congo belge.
La zone qui porte aujourd’hui le nom de République démocratique du Congo est peuplée depuis
au moins 200 000 ans environ d'après les découvertes de pierres taillées sur les sites de
Mulundwa (Katanga), Katanda et Senga (Kivu)1. Des vestiges archéologiques de l'homo sapiens
(os, pointes de harpons, outils en quartz) ont été découverts à Ishango dans le parc national des
Virunga et datées entre 25000 et 20000 ans. Des peuples bantous venus d'une zone comprise
entre l'Est du Nigeria et les Grassfields du Cameroun viennent s'installer dès 2600 ans avant J.-
C.
Les grands royaumes (luba, lunda, kongo) se forment entre les premiers siècles après Jésus-
Christ et avant le XVe siècle, époque de l'arrivée des premiers Portugais sur le littoral atlantique.
Mais de nombreuses populations vivaient alors dans des chefferies, c’est-à-dire de petites
principautés plus ou moins auto-suffisantes. À partir de cette époque, on voit ces royaumes
éclater sous l’impulsion de la traite et l’émergence de nouveaux rapports de force qui
déboucheront sur la colonisation. Des jésuites portugais christianisent les rois et les peuples du
Kongo. Les cultures du maïs et du manioc, importées d'Amérique, se répandent. La première
carte européenne de la région est due à l’explorateur vénitien Alvise Cadamosto au service du
Portugal (XVIe s.).
Entre 1874 et 1877, Henry Morton Stanley, explorateur britannique, pénètre l'Afrique équatoriale,
jusqu'alors terra incognita pour les Européens. Sur son bateau à vapeur, il descend le fleuve
Congo, principale voie de pénétration, et cartographie la zone. Entre 1879 et 1884, l'explorateur
effectue un deuxième voyage à travers le Congo, mais cette fois en remontant le fleuve. Sa
mission est de créer des postes pour le compte de l'Association Internationale Africaine (AIA),
que préside le roi des Belges Léopold II. L'Association a officiellement un objectif scientifique et
philanthropique : il s'agit de continuer à cartographier la région et à lutter contre l'esclavage, en
rachetant notamment les esclaves aux marchands afro-arabes. Elle s'avère surtout un moyen
d'expansion pour le roi de Belges. Stanley et ses compagnons négocient avec les chefs locaux
pour s'approprier les terres et exploiter les richesses du pays. Des missionnaires protestants
débarquent.
Le royaume Kuba
Le royaume Kuba se forma dans le Kasaï occidental et la Luluwa. Ses origines remonteraient au
XVe siècle, mais il ne prit réellement son essor qu'au XVIIe siècle, sous le règne de Chamba
Bolongongo, appelé Shyam Mbula Ngoong par Vansina (ou Shyam a mbul a Ngoong). Ce
souverain encouragea les nouvelles cultures; il aurait introduit les cultures du maïs et du tabac. Il
apprit à ses sujets le tissage du raphia et la sculpture et institua un véritable service militaire.
Le royaume des Bakuba est particulièrement intéressant parce qu'il est le seul, dans cette région
d'Afrique, où les souverains avaient institué une charge de gardien des traditions orales : le
Moaridi. Au Mali, on retrouve cette similitude dans la charte du Manden (Kurukan Fuga), au XIIIe
siècle, qui désigne les griots du roi (familles Kouyaté et Diabaté). Par ailleurs, l'art de la sculpture
et de la décoration y a atteint un niveau remarquable.
À la fin du XVIIe siècle, les Luba envahirent le royaume Kuba. Celui-ci perdura néanmoins
jusqu'à sa soumission par les Belges en 1904. Les Bakuba étaient les populations congolaises
les plus aptes à se défendre contre les menées de la force publique avec les Baboa et les
Babudje.
L’espace Baluba
Van d’aborder le sujet qui nous préoccupe dans cette réflexion, disons un mot sur les Balubas et
sur leur culture. Dans l’histoire événementielle luba 17ème et 20ème siècles, le professeur
Tshimanga Kadima fournit plusieurs acceptions du concept luba avant de parler de l’origine de
ce peuple .
Recourant à la langue Hemba parlée dans le Katanga, l’auteur dit que « Kiluba » est un verbe
qui signifie s’égarer. Muluba signifie un égaré et au pluriel « baluba ». Le même auteur continue
en soutenant que la connaissance de tshiluba nous permet d’expliquer ce concept de la manière
suivante : buluba signifie affaire au pluriel maluba (affaires). D’où les baluba hommes d’affaire
qui font soit des conquêtes soit le commerce ».
Parlant de l’origine de ce peuple, le professeur soutient que plusieurs auteurs s’accordent sur le
fait que ce peuple viendrait de l’Orient ; précisément de Nsanga-Lubangu près du lac Samba à
côté de Kamina dans la province du Katanga. De là, il s’est installé dans les bassins des
rivières : Tshilemba, Luilu, Kalelu, Mbuji-Mayi, Lukula appelées communément « Lubilanji ».
Au XVIe siècle, les Balubas, un peuple venant du Katanga, né de la sécession d'un clan de
l'ethnie Songhoy, migre vers le nord entre la rivière Kasaï et le lac Tanganyika. Les Balubas
vivaient alors dans les provinces actuelles du Kasai et le nord du Katanga. Les Balubas
s’organisèrent en chefferies indépendantes, des sortes de tribus. Parmi les tribus les plus
importantes on compte les Bena Lulua, les Bena Tshibanda, les Bena Mpuka, les Bena
Mualaba, les Bena Mutombo, les Bena Luntu, les Bakwanga ou encore les Bena Mukuna.
À la tête de chaque chefferie se trouvait un bulopwe, l’empereur de tous les Balubas ; le kalamba
n’avait quant à lui qu’un titre symbolique. Le premier empereur des Balubas sera Kongolo, qui
selon la tradition serait aussi l’ancêtre des Basonges.
L’empire Lunda
Au sud, l’Empire Lunda s'établit sur l’extrême sud du Katanga. La capitale de l’empire était
Musumba. Son influence durera du XVIe siècle au XIXe siècle. Les Lundas croyaient en un dieu
unique au ciel auprès duquel reposent les défunts.
Après la mort d’une personne, ils organisaient des danses qui imitaient les mouvements d’un
oiseau afin que l’âme de la personne s’envole au ciel. Il s'agissait d'un oiseau aquatique car pour
eux l’eau était symbole de vie. Ils étaient en contact avec les Wambundus, auxquels les
souverains Lundas vendaient leurs sujets comme esclaves, ensuite revendus par ceux-ci aux
colons portugais du Brésil. En 1789, l’explorateur portugais Francisco Maria Cerdas explora
l’empire.
De retour en Europe, il rendit compte des étonnantes richesses minières présentes là-bas. Les
négociants arabes et swahilis achetaient aussi des esclaves lunda, déportés au Yémen, à Oman
ou en Arabie saoudite. Cette pratique dépeupla et affaiblit l’empire. Les Lunda connaissaient
donc probablement l’alphabet arabe et la langue swahilie était connue de tous les nobles et des
commerçants de la région. Elle servait de langue de commerce entre les commerçants arabes et
africains de la région.
L’empire Lunda
Le Garangeza est l’État créé par M’Siri en 1856. Il persiste aujourd'hui sous la forme d'une
chefferie traditionnelle(1)
La cuvette centrale, couverte par la forêt équatoriale et peu peuplée, restera longtemps le
domaine des peuples chasseurs, et notamment des pygmées Twa.
Le territoire qui porte aujourd’hui le nom de République démocratique du Congo est peuplé
depuis au moins 200 000 ans avant Jésus-Christ environ. Il y eut des grands États centralisés
sur ce territoire comme les Kongo, Songye, Kuba, Garengaze, lunda et l'empire Luba... Les
Européens ne reconnaissent la région qu'en 1482-1483 avec la découverte de l'embouchure du
fleuve Congo par le marin portugais Diogo Cão.
Le royaume Kongo est alors à son apogée. À partir de 1879, l'explorateur Henry Morton Stanley
explore l'intérieur du futur pays pour le compte du roi des Belges Léopold II. Au cours de la
conférence de Berlin (1884-1885), ce dernier parvient à faire reconnaître aux autres puissances
européennes sa prise de possession du Congo. C'est le début de la colonisation. Le secteur
contrôlé prend le nom d'État indépendant du Congo bien qu'il soit en fait la propriété personnelle
de Léopold. En 1908, le Parlement belge reprend, par legs du roi Léopold II, la tutelle sur le
territoire, nouvellement dénommé Congo belge.
La zone qui porte aujourd’hui le nom de République démocratique du Congo est peuplée depuis
au moins 200 000 ans environ d'après les découvertes de pierres taillées sur les sites de
Mulundwa (Katanga), Katanda et Senga (Kivu)1. Des vestiges archéologiques de l'homo sapiens
(os, pointes de harpons, outils en quartz) ont été découverts à Ishango dans le parc national des
Virunga et datées entre 25000 et 20000 ans. Des peuples bantous venus d'une zone comprise
entre l'Est du Nigeria et les Grassfields du Cameroun viennent s'installer dès 2600 ans avant J.-
C.
Les grands royaumes (luba, lunda, kongo) se forment entre les premiers siècles après Jésus-
Christ et avant le XVe siècle, époque de l'arrivée des premiers Portugais sur le littoral atlantique.
Mais de nombreuses populations vivaient alors dans des chefferies, c’est-à-dire de petites
principautés plus ou moins auto-suffisantes. À partir de cette époque, on voit ces royaumes
éclater sous l’impulsion de la traite et l’émergence de nouveaux rapports de force qui
déboucheront sur la colonisation. Des jésuites portugais christianisent les rois et les peuples du
Kongo. Les cultures du maïs et du manioc, importées d'Amérique, se répandent. La première
carte européenne de la région est due à l’explorateur vénitien Alvise Cadamosto au service du
Portugal (XVIe s.).
Entre 1874 et 1877, Henry Morton Stanley, explorateur britannique, pénètre l'Afrique équatoriale,
jusqu'alors terra incognita pour les Européens. Sur son bateau à vapeur, il descend le fleuve
Congo, principale voie de pénétration, et cartographie la zone. Entre 1879 et 1884, l'explorateur
effectue un deuxième voyage à travers le Congo, mais cette fois en remontant le fleuve. Sa
mission est de créer des postes pour le compte de l'Association Internationale Africaine (AIA),
que préside le roi des Belges Léopold II. L'Association a officiellement un objectif scientifique et
philanthropique : il s'agit de continuer à cartographier la région et à lutter contre l'esclavage, en
rachetant notamment les esclaves aux marchands afro-arabes. Elle s'avère surtout un moyen
d'expansion pour le roi de Belges. Stanley et ses compagnons négocient avec les chefs locaux
pour s'approprier les terres et exploiter les richesses du pays. Des missionnaires protestants
débarquent.
La colonisation du Congo se réfère à la période comprise entre la prise de possession par le roi
Léopold II de Belgique en 1885 et l'indépendance en 1960.
L'exploitation intensive du territoire commence alors, où se côtoient tant les missionnaires que
les aventuriers à la recherche de fortune facile par tous les moyens. La population locale doit
notamment récolter par le travail forcé pour le compte du Domaine royal ou de compagnies
privées du caoutchouc. Le marché de ce matériau est alors en pleine expansion en raison de la
demande mondiale en pneus. À la fin du XIXe siècle, on commence à découvrir les richesses
minières du Congo : le cuivre, l'or, le diamant... Après avoir servi à rembourser les emprunts, la
vente du caoutchouc et des produits miniers, facilitée par la toute nouvelle ligne de chemin de fer
Matadi-Léopoldville, fait la fortune de Léopold II, qui fait construire de nombreux bâtiments à
Bruxelles et Ostende
En 1908, le Parlement belge reprend la tutelle sur le territoire désormais appelé Congo belge.
Une colonisation plus "classique" se met en place. Un ministre des Colonies est institué tandis
qu'un gouverneur général est installé sur place, à Boma. La situation de la population s'améliore
graduellement : un réseau d'établissements sanitaires permet de faire reculer les maladies et la
malnutrition, l'enseignement est développé notamment par les missionnaires protestants et
catholiques, et le pays est mis en exploitation, avec notamment la découverte des formidables
ressources minières du Katanga. Le travail forcé, notamment dans les mines, persiste cependant
sous diverses formes jusqu'à la Seconde Guerre mondiale (1940-1945),
En 1908, le Parlement belge reprend la tutelle sur le territoire désormais appelé Congo belge.
Une colonisation plus "classique" se met en place. Un ministre des Colonies est institué tandis
qu'un gouverneur général est installé sur place, à Boma. La situation de la population s'améliore
graduellement : un réseau d'établissements sanitaires permet de faire reculer les maladies et la
malnutrition, l'enseignement est développé notamment par les missionnaires protestants et
catholiques, et le pays est mis en exploitation, avec notamment la découverte des formidables
ressources minières du Katanga. Le travail forcé, notamment dans les mines, persiste cependant
sous diverses formes jusqu'à la Seconde Guerre mondiale (1940-1945),
Les Congolais s'acculturent à l'Europe par l'intermédiaire des missions qui établissent des écoles
et des chapelles à travers le pays, par l'incorporation dans l'armée (la Force publique) ou par le
travail de boy (serviteur) pour les Blancs(2). En travaillant dans les mines, sur les chantiers de
chemin de fer ou dans les plantations, ils découvrent le salariat alors que l'économie domestique
était principalement basé sur le troc.
(2)
Le contrôle de la population se structure, ayant notamment recours au fichage ethnique et à des
méthodes d'apartheid. Les Blancs ne vivent pas dans les mêmes quartiers que les Noirs. Ces
derniers ne peuvent pas entrer dans la police ou dans l'enseignement. Une émancipation de la
population, notamment par l'accès à des études supérieures, n'est envisagée qu'à l'aube de
l'indépendance en 1960. À cette date, il n'y a aucun médecin ou juriste congolais. Toutefois,
depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale émerge la classe des évolués, des Congolais
instruits, salariés, citadins, dont le mode de vie ressemble à celui d'un Européen. C'est parmi eux
que se trouveront les leaders de la lutte pour l'indépendance : Patrice Lumumba, Joseph
Kasavubu, Moïse Tshombe...
Les Belges pensent avoir trouvé le système parfait : une présence permanente tout en gardant
l'estime des Africains. L'amélioration lente mais continue du niveau de vie semble justifier les
vertus de la colonisation belge. Mais sous cet ordre en surface se développent des
revendications venant de sectes religieuses, des tribus et des intellectuels.
Vers 1920, Simon Kimbangu prêche une forme originale de christianisme ; les autorités belges
jugeant son enseignement subversif le condamne à mort puis à la détention perpétuelle.
Cependant, la prise de conscience politique des Congolais se manifeste tardivement. En 1956,
sont publiés trois manifestes, Conscience Africaine, la Déclaration de l'épiscopat du Congo
Belge et le Contre-Manifeste. Dans le premier texte, les signataires notamment Joseph Malula
(futur cardinal de Kinshasa), Joseph Ileo et d'autres élèves des Pères de Scheut, revendiquent
"l'émancipation politique complète dans un délai de trente ans"3. Dans le second texte, l'Église
prend ses distances avec l’État colonial en insistant sur le fait que les Congolais "ont le droit de
prendre part à la conduite des affaires publiques"4. Le Contre Manifeste rédigé par l'ABAKO de
Joseph Kasavubu est encore plus radical en exigeant l'émancipation immédiate5.
En 1957, la Belgique accepte l'organisation d'élections locales. Les Congolais votent pour la
première fois. L'annulation d'un meeting de l'ABAKO provoque le 4 janvier 1959 des émeutes à
Léopoldville que la répression militaire noie dans le sang (quelques centaines de morts, tous
Congolais)6. Au début de l'année 1960, au cours d'une table ronde réunissant à Bruxelles des
indépendantistes congolais et des délégués du Parlement et du gouvernement belges,
l'indépendance du Congo est fixée au 30 juin de la même année. La Belgique précipite
l'événement car elle craint une rébellion du Congo (les Algériens se battent alors pour leur
indépendance) et un isolement international dans un contexte où les grandes puissances
(Royaume-Uni et France principalement) se séparent une à une leurs colonies en Afrique Noire.
Enfin, la métropole sait qu'elle conservera finalement la mainmise sur son ex-colonie : les
grandes entreprises et les officiers de l'armée congolais resteront belges tandis que les futurs
dirigeants solliciteront l'aide de conseillers belges.
La Belgique organise des élections législatives pour élire les membres du parlement à qui elle
signerait et remettrait les documents signifiant l'indépendance de la république démocratique du
Congo Patrice Lumumba joue un rôle crucial, mettant en avant une vision nationale du Congo et
non fédérale comme le voulaient les Belges et des Congolais opportunistes. Le MNC de
Lumumba et ses alliés remportent les élections nationales avec 65 % de sièges au Parlement.
L'État indépendant sera sous régime parlementaire, le Premier Ministre étant le chef du
gouvernement, le président n'ayant qu'un rôle symbolique. À l'occasion de la nomination du
président, Lumumba convainc ses amis et alliés d'offrir ce poste à son adversaire Joseph
Kasavubu car estime-t-il la victoire contre les colons est d'abord celle de tous les Congolais.
3.1 Estimation rapide et grossi�re
Exemples
Si vous constatez que vos besoins d'eau ne Si vous constatez au contraire que vos
sont pas sup�rieurs � ceux indiqu�s besoins sont sup�rieurs, employez l'une
dans les exemples, il est inutile de faire des m�thodes plus pr�cises d�crites ci-
d'autres mesures de d�bit. apr�s, pour vous assurer que vous aurez
suffisamment d'eau.
3.2 M�thode du seau
Exemple
Exemple
Demandez � un ami de d�poser Vous avez constat� que votre flotteur met
doucement le flotteur au milieu du courant, successivement 15, 21 et 20 secondes pour
quelques m�tres en amont de la ligne AA. aller de AA � BB; le premier chiffre est
manifestement trop faible. Prenez une
Mettez-vous � hauteur de la ligne BB et
mesurez avec votre montre le temps exact quatri�me mesure et utilisez ce chiffre au
(en secondes) que met le flotteur pour lieu de 15.
parcourir la distance de AA � BB.
Exemple
Exemple
En AA, mesurez la profondeur de l'eau (en Il vous sera plus facile de noter les mesures
m) en cinq points situ�s � �gale distance prises aux points AA et BB si vous
le long du cordeau tendu en travers du cours pr�parez un petit croquis sur lequel vous
d'eau. marquerez vos mesures.
N'oubliez pas d'adapter vos calculs selon le type et le nombre de mesures que vous
fait.
3.5 M�thode du colorant et de la section mouill�e
M�thode employ�e pour mesurer avec
une pr�cision moyenne les d�bits
faibles ou importants. On se sert ici d'un
colorant, au lieu d'un flotteur, pour
mesurer le d�bit d'eau.
Versez un peu en amont de la ligne AA
une petite quantit� de mati�re
colorante au milieu du courant, qui
formera dans l'eau une tache de couleur.
Avantages:
Inconv�nients:
O� installer un d�versoir?
Choisissez un d�versoir
triangulaire si le d�bit � mesurer:
Note: avant de commencer �
construire le d�versoir, pr�parez
soigneusement vos plans pour
satisfaire aux conditions ci-dessus de
charge, de hauteur de cr�te et de
chute. Pensez particuli�rement � la
largeur du cours d'eau (si
possible, plus de sept fois la charge
maximale), ainsi qu'� sa profondeur
� l'endroit o� vous comptez installer
le d�versoir, car une fois construit, il
sera difficile de le modifier. plus de
sept fois la charge maximale), ainsi
qu'� sa profondeur � l'endroit o�
vous comptez installer le d�versoir,
car une fois construit, il sera difficile de
le modifier.
30 x 60 cm, d�bit de 80 �
120 l/s;
40 x 90 cm, d�bit de 120 �
300 l/s;
55 x 120 cm, d�bit de 300 �
600 l/s;
75 x 180 cm, d�bit de 600 �
1 500 l/s.
En d�rivant l'eau
Fabriquez votre d�versoir en
m�nageant assez d'espace au
centre, entre les traverses, pour y
pratiquer l'�chancrure de la
dimension voulue.
D�versoir triangulaire
D�versoir rectangulaire
L'�paisseur et la r�sistance de la
t�le que vous aurez � choisir
d�pendront de la rapidit� du courant
et de la grandeur du cours d'eau.
Marquez un point en amont pour mesurer la charge, apr �s avoir d�riv� le cours
d'eau
Il vous sera plus facile de marquer ce point
en amont si vous avez d�riv� le cours
d'eau pour construire votre d�versoir.
d�versoir triangulaire
d�versoir rectangulaire
Marquez un point en amont pour mesurer la charge, quand vous n'avez pas
d�riv� le cours d'eau
Si vous n'avez pas d�riv� le cours
d'eau avant de construire votre
d�versoir, vous devez marquer votre
point en amont dans l'eau.
Note: ne
pas oublier que les d�versoirs triangulaires sont les mieux adapt�s � la
mesure de d�bits �gaux ou inf�rieurs � 114 l/s. Si vous utilisez le tableau 4,
toutes les valeurs sup�rieures � D = 114,08 l/s et C = 37 cm seront de moins en
moins pr�cises au fur et � mesure que D et C augmentent.
TABLEAU 4
Estimation du d�bit d'un cours d'eau au moyen d'un d�versoir triangulaire
(C = Charge en centim�tres; D = D�bit en litres par seconde)
D�versoir rectangulaire
Si le d�bit que vous mesurez est �gal ou Exemple
inf�rieur � 130 l/s, vous pouvez utiliser
le tableau 6. Pour cela, cherchez sur La cr�te a une largeur de 50 cm et la
l'�chelle de gauche la charge (en cm) et charge est de 15 cm. Rep�rez cette charge
suivez la ligne horizontale correspondant � sur l'�chelle de gauche du tableau.
cette valeur jusqu'au point de rencontre Tirez une ligne horizontale jusqu' au point
avec la courbe repr�sentant la largeur de rencontre avec la courbe des 50 cm
(largeur de cr�te). Abaissez une verticale
correcte de la cr�te du d�versoir.
jusqu'au bas de l'�chelle. Vous trouverez
Abaissez une verticale depuis ce point
jusqu'au bas de l'�chelle et lisez le d�bit pour votre d�bit une valeur de 51 l/s
correspondant (en l/s). environ.
TABLEAU 5
Estimation du d�bit d'un cours d'eau (en l/s) au moyen d'un d�versoir rectangulaire1 2
Note: La pr�cision des valeurs du d�bit diminue lorsque la charge est sup�rieure d'un
tiers � la largeur de la cr�te. Les valeurs des d�bits dans le tableau sont divis�es en
trois sections. Les valeurs de la section blanche sont les plus pr�cises. Dans les autres
sections, la pr�cision diminue au fur et � mesure que la charge augmente jusqu'� une
valeur �gale � la largeur de cr�te.
1
Avec contractions lat�rales compl�tes et parois minces.
2
D�bit approximatif correspondant � chaque 10 cm suppl�mentaires de cr�te (pour
des largeurs de cr�te de 30 cm ou plus et pour les valeurs indiquees seulement dans la
partie sup�rieure du tableau).
TABLEAU 6
Estimation du d�bit d'un cours d'eau (en l/s) au moyen d'un d�versoir rectangulaire1
1
� contractions lat�rales et � parois minces
Exemple
Exemple Exemples
Pour un tuyau d�bouchant sous la Le diam�tre int�rieur de votre tuyau est d'environ
ligne d'eau, mesurez la distance 7,6 cm; vous avez d�termin� une charge de 18
depuis l'horizontale jusqu'� la cm. Rep�rez ce chiffre sur l'�chelle de gauche du
surface de l'eau (AB), sur le niveau tableau 7 (diam�tre inf�rieur � 9 cm); suivez la
sup�rieur; mesurez la distance ligne horizontale correspondante jusqu'� la courbe
depuis l'horizontale jusqu'� la des diam�tres de 7,6 cm. La verticale abaiss�e �
surface de l'eau (CD), sur le niveau partir de ce point vous donne sur l'�chelle du bas le
inf�rieur. La charge est CD - AB. d�bit d'eau, soit environ 6,5 l/s.
Apr�s avoir d�termin� la valeur Votre tuyau a un diam�tre int�rieur d'environ 25,4
de la charge, calculez le d�bit en cm et la charge est de 19,5 cm; � partir de ce
vous servant du tableau 7 pour les chiffre figurant sur l'�chelle de gauche du tableau 8
tuyaux de diam�tre int�rieur (diam�tre sup�rieur � 9 cm), suivez une ligne
inf�rieur � 9 cm, ou du tableau horizontale jusqu'� la courbe des diam�tres de
8 pour les tuyaux de diam�tre 25,4 cm. Abaissez la verticale jusqu'au bas de
int�rieur sup�rieur � 9
l'�chelle: vous trouverez que le d�bit d'eau de
cm. Rep�rez la valeur de la charge votre tuyau est d'environ 76 I/s.
(en cm) sur l'�chelle verticale du
tableau et tracez de cette valeur
une ligne horizontale jusqu'au point
de rencontre de la courbe
correspondant au diam�tre du
tuyau que vous utilisez. Abaissez la
verticale jusqu'au bas de l'�chelle,
o� vous lirez le d�bit d'eau (en
l/s).
TABLEAU 7
Estimation du d�bit d'eau passant dans un tuyau droit de diam�tre int�rieur inf�rieur � 9
cm
TABLEAU 8
Estimation du d�bit d'eau passant dans un tuyau droit de diam�tre int�rieur sup�rieur �
9 cm
3.8 D�bit d'eau � travers un siphon
Mesurez la charge, c'est-�-dire
la diff�rence de niveau entre la
surface d'eau sup�rieure et la
surface d'eau inf�rieure, en
vous servant d'un niveau de
ma�on et d'une planche plane,
ou d'une corde tendue
horizontalement entre deux
piquets (comme
pr�c�demment pour des
tuyaux droits).
Exemple
TABLEAU 9
Estimation du d�bit d'eau passant � travers un siphon de diam�tre int�rieur inf�rieur �
9 cm
TABLEAU 10
Estimation du d�bit d'eau passant � travers un siphon de diam�tre int�rieur sup�rieur �
9 cm
Le contenu du livre Tally est déterminé par le Conseil de Patrouille. Étant donné qu'il s'agit d'une affaire
qui regrade chaque patrouille, nous ne pouvons que vous apporter des suggestions. Cependant voilà
quelques consignes qu'il serait bon de respecter dans leur grande lignes. Le livre Tally pourra être divisé
en 4 grandes parties:
1ère Partie: Historique de la Patrouille, la fondation, photos et signatures des meembres admis, une
page spéciale pour les CP qui l'ont dirigé. Rappel des principaux exploits, succès aux Camporee,
Jamboree. Documents précieux concernant la vie de Patrouille, certificat, remerciement, lettres du chefs,
félicitations, photos des réalisations techniques aux camps, coupures de journaux où il est question de la
patrouille ou de la troupe, dessins et croquis d'excursions, etc.
2ième Partie: L'animal totem; collection de toutes sortes de documents concernant l'animal totem de
la Patrouille; photos, dessins, gravures, coupures de journaux ou revues, histoires, légendes croquis,
description détaillés, dessin ou photo à grandeur réelle des traces, des plumes, des touffes de poils, etc.
3ième Partie: Les traditions non secrètes; gouaches, encres, enluminures et miniatures
Règlements de la Patrouille; chant de la Patrouille, comparables à celle qui enjolivent les très
détails sur le Conseil de Patrouille, cri de patrouille, vieux manuscrits moyennâgeux. La mise en
règles d'initiation et d'admission. Les traditions page joue, dans la présentation, un rôle très
secrète, quant à elles peuvenet être rédigées sur des important. Il y a peu de règles immuables.
poages cachetées au moyen d'un sceau de cire aux
armes de la patrouille et ne seront ouvertes que lors
de cérémonies spéciales et importantes.
La spécialité de patrouille
La spécialité de patrouille donne encore plus de mordant à la personnalité de cette dernière. Ce sera une
patrouille qui aura son caractère propre, ses talents particuliers.
Pour choisir une spécialité de patrouille il faut tenir compte des goûts et aptitudes de chacun des scouts,
chacune des guides. La spécialité doit leur plaire et les enthousiasmer.
Le chant de patrouille
Le chant de patrouille peut être composé sur un air connu ou une composition de l'un des membres. On
peut y chanter les exploits de la patrouille, son animal totem, ses qualités, un couplet par membres de
la patrouille.
Le saint patron
Le saint patron sera pour la patrouille qui le choisit un témoin de Dieu et de l’Évangile. Le saint patron
sera le premier éclaireur, la première guide de la patrouille, celui qui déjà sur les traces du Christ y
conduira les membres de la patrouille à sa suite. En patrouille on cherchera à mieux connaître la vie de
ce saint patron.
Autres traditions
D'autres traditions peuvent prendre place qu'il s'agisse : de règlements spéciaux, de B.A. de patrouille,
de prière. Chacun de ces éléments permettra de créer ces liens qui uniront les membres de la patrouille.
Signification de la promesse scoute et guide
Mais que signifie donc cet engagement qui fait du jeune un scout ou une guide?