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République

démocratique du Congo
Tudor-Alexandru Panait
XII B
République démocratique du Congo

 La république démocratique du
Congo Écouter (en kikongo
Repubilika ya Kongo Demokratiki,
en swahili Jamhuri ya Kidemokrasia
ya Kongo, en lingala Republíki ya
Kongó Demokratíki, en tshiluba
Ditunga dia Kongu wa Mungalaata)
est un pays d'Afrique centrale.
C'est le quatrième pays le plus
peuplé d'Afrique (derrière le
Nigeria, l'Éthiopie et l'Égypte) ainsi
que le pays francophone le plus
peuplé.
République démocratique du Congo

 Le pays est aussi appelé plus


simplement Congo, ou plus souvent
RDC, Congo-Kinshasa ou RD Congo
pour le différencier de la
république du Congo voisine, elle-
même appelée « Congo-Brazzaville
» pour la même raison. De 1908 à
1960, cette ancienne colonie était
appelée Congo belge mais aussi «
Congo-Léopoldville » jusqu'en
1966, date du changement de nom
de la capitale en Kinshasa. Avec la
zaïrianisation, le pays s'est appelé
Zaïre de 1971 à 1997.
République démocratique du Congo

 La RDC est le deuxième plus vaste pays d'Afrique après l'Algérie. Il s'étend de
l'océan Atlantique au plateau de l'Est et correspond à la majeure partie du bassin
du fleuve Congo. Le Nord du pays est un des plus grands domaines de forêt
équatoriale au monde, l’Est du pays borde le grand rift est-africain, domaine des
montagnes, des collines, des Grands Lacs mais aussi des volcans. Le Sud et le
centre, domaine des savanes arborées, forment un haut plateau riche en minerais.
À l’extrême ouest, une quarantaine de kilomètres au nord de l'embouchure du
fleuve Congo s’étale une côte sur l’océan Atlantique. Le pays partage ses
frontières avec l’enclave de Cabinda (Angola) et la république du Congo à l’ouest,
la République centrafricaine et le Soudan du Sud au nord, l’Ouganda, le Rwanda,
le Burundi et la Tanzanie à l’est, la Zambie et l’Angola au sud4. La RDC est
membre de l’Organisation internationale de la francophonie depuis 1977.
 Plusieurs centaines d’ethnies forment la population du pays ; le français est la
langue officielle et quatre langues bantoues (le lingala, le kikongo, le swahili et le
tshiluba) ont le statut de langue nationale. L'économie repose principalement sur
le secteur primaire (agriculture et exploitation minière).
 Le pays est instable et, après deux guerres civiles, il voit depuis 2016 la
résurgence de plusieurs milices.
Kinshasa
Géographie
Géographie

 La république démocratique du Congo s'étend


de l'océan Atlantique au plateau de l'Est et
correspond à la majeure partie du bassin du
fleuve Congo, véritable colonne vertébrale
du pays. Grand comme quatre fois la France,
quatre-vingt fois la Belgique, une fois et
demie plus grand que le Québec (Canada)4,
ou encore grand comme la partie des États-
Unis située à l'est du Mississippi, c'est le 11e
État du monde par sa taille avec ses 2 345
409 km2.
 Le fleuve Congo donne au pays son seul accès
à l'océan Atlantique dans la ville portuaire de
Banana (dans un étroit corridor sur la rive
droite du fleuve traversant le territoire de
l'Angola, qui dispose de la rive gauche, et
dont il crée une petite exclave sur la côte La rivière Lwilaka, parc
atlantique entre le nord du fleuve et la
frontière de l'enclave angolaise du Cabinda). national de Salonga.
Géographie

 En raison de sa grande superficie,


de sa localisation au centre de
l'Afrique, de ses énormes richesses
naturelles et de son importante
population, la république
démocratique du Congo est l'un des
« géants » de l'Afrique4. Elle est
traversée par l'équateur et
comprend trois climats : le climat
équatorial, le climat tropical et le
climat de montagne.
Parc national des Virunga
Royaumes et empires

 Vers la fin du Moyen Âge, différentes populations, alors


organisées en chefferie, s'édifient en royaumes (luba,
kuba, lunda, kongo, etc.) qui, pour certains, voient leurs
apogées correspondre aux premiers contacts avec les
Européens du xve siècle. Cette période est marquée par
différents royaumes marchands, commerçant avec les
esclavagistes sur la côte et entre eux à l’intérieur du
continent.[réf. souhaitée] Certains royaumes s’étendent
sur plusieurs milliers de kilomètres et possèdent des
réseaux commerciaux par delà leurs frontières. Le
commerce se fait par portage ou voie fluviale.
 Ces populations ne connaissaient pas la propriété privée,
la terre cultivée en groupe ne se vend pas, les différents
royaumes n’ont pas de frontières exactes (le territoire
d'une petite ethnie comprend à peu près 5 000 km²).Les
membres d'une même chefferie s'entraident
gratuitement. La science non écrite se transmet d'une
génération à l'autre, les enfants devant assumer le même
métier que leurs parents. Les rois ou empereurs n’ont pas
de véritable pouvoir. Ce sont plutôt les chefs de villages
qui ont de l’autorité. Les royaumes sont plutôt le résultat
d’unions temporaires de différents regroupements de
villages de même langue pour se défendre contre une
ethnie voisine.
Carte du royaume du
Kongo en 1711.
Royaumes et empires

 La traite des noirs sur la côte occidentale,


du xve au xixe siècle, s’étend jusqu’à
l’intérieur du continent et correspond,
avec le commerce de l’ivoire, à l’essor
économique ou au déclin des différents
royaumes. Sur la côte occidentale, elle
prend fin au milieu du xixe siècle. Par
contre, à cette époque, à l’est du pays,
aujourd’hui Ituri et Kivu, les Arabo-
Swahili, venus de Zanzibar, ne se
contentent pas d'acheter les esclaves aux
indigènes, ils fondent des sultanats. À
partir de 1870 ces sultans étendent leur
emprise jusqu'au bassin du Congo, et y
fondent des villes telles Nyangwe ou
Kasongo. En 1890, la zone sous influence
arabe couvrait plus d'un tiers du territoire Attaque d'esclavagistes « Arabo-
du Congo. Swahilis » dans un village de la
région de Nyangwe.
Colonisation
Période précoloniale
 Les Européens se limitèrent aux régions côtières du pays jusqu’à la moitié du
xixe siècle.
 1482 : le Portugais Diego Cão, à la recherche du mythique « Royaume du
prêtre Jean », atteint l'embouchure du fleuve Congo.
 1579 : le Portugais Duarte Lopez est le premier occidental à remonter le
fleuve Congo.
 1874-1877 : exploration du fleuve Congo par Henry Morton Stanley
 1876 : fondation de l’Association internationale africaine (AIA) par Léopold II
de Belgique.
 1879 : retour de Stanley au Congo pour fonder une chaîne de stations de
l’AIA/AIC
Colonisation
État indépendant du Congo (1885–1908)
 Les frontières de l'actuelle république démocratique du Congo ont été reconnues à l'issue de
la conférence de Berlin qui s'est tenue de novembre 1884 à février 1885. Le 1er août 1885,
Léopold II de Belgique accepta la souveraineté sur l'État indépendant du Congo. Le terme «
indépendant » signifie que toutes les puissances coloniales reçoivent la garantie de pouvoir y
accéder librement. La spécificité de ce régime colonial résida dans le fait que dans un
premier temps le Congo fut considéré comme une possession personnelle et privée du roi.
Géré sous une forme commerciale, le Congo est divisé en deux parties : l'une constituant le
domaine de la couronne et l'autre attribuée à des entreprises privées sous forme de
concessions10.
 Les richesses abondantes (caoutchouc, ivoire, mines, etc.) du Congo incitent la couronne et
les compagnies concessionnaires à entreprendre l'exploitation brutale de sa population. Celle-
ci diminue de moitié entre 1880 et 1926, au point que certains historiens désignent cette
période comme un « holocauste oublié »11.
 En 1894 prend fin la campagne menée par les Belges contre les Sultans arabes trafiquants
d'esclaves.
 En 1904, un rapport du consul britannique à Boma dénonce les corvées excessives imposées
aux indigènes pour la production du caoutchouc.
Colonisation
Le Congo belge (1908–1960)
 En 1908, le parlement belge, qui avait soutenu par des crédits et par l'envoi de troupes l'entreprise
de colonisation du roi des Belges, accepte le transfert du Congo à la Belgique à la suite notamment
de certaines critiques de la presse anglo-saxonne concernant la gestion des représentants du roi au
Congo. Léopold II, roi des Belges, cède l’EIC à la Belgique, qui administre la colonie sous le nom de
Congo belge jusqu'à son indépendance. Une charte coloniale est publiée pour la gestion du Congo
mais des scandales dans la presse belge ne tardent pas à éclater.
 Durant la Première Guerre mondiale, la force publique contribue victorieusement à la guerre au
Cameroun et dans l'Est africain allemand par la victoire de Tabora.
 En 1928, l'épiscopat proteste contre les abus dans le recrutement de la main-d’œuvre autochtone.
 En 1940, le Congo entre en guerre du côté des Alliés. La force publique remporte les victoires de
Saïo et d'Asosa contre les forces italiennes d'Abyssinie. Certains de ses éléments s'en iront combattre
en Égypte et Palestine.
 Dès les années 1940, dans ce qui était alors le Congo belge, deux tendances indépendantistes
importantes se manifestaient dans la capitale Léopoldville : celle des « gens d'en bas » (Bas-Congo
et Bandundu) parlant le kikongo et celle des « gens d'en haut » parlant le lingala, venant de
l'Équateur d'abord et finalement de tout l'intérieur du pays.
Colonisation
Le Congo belge (1908–1960)
 En 1957 se tiennent les premières élections communales dans trois villes du Congo.
 La Belgique, qui croyait à la progressivité de la transition vers l'indépendance organisa les premières
élections à l'échelon communal, limitées aux grandes villes en 1957. L'ABAKO triompha
inévitablement à Léopoldville et cela impressionna certains unitaristes, tel Patrice Lumumba, un
Tetela du Kasaï, intelligent et idéaliste, qui ne tarda pas à fonder son propre « mouvement national
congolais » MNC-Lumumba, plus revendicatif que celui du MNC-Kalonji, Albert Kalonji étant aussi un
Kasaïen unitariste.
 La suite de l'année 1959 voit d'abord l'autorisation des partis congolais, suivie d'élections générales
sur l'ensemble du territoire congolais marquées par toutes sortes de manœuvres de ces partis dont
se dégagent trois pôles : un Cartel des nationalistes fédéralistes formés de 6 partis séparatistes ou
autonomistes dont l'ABAKO et le MNC-Kalonji, le pôle du MNC-Lumumba et finalement celui de
l'homme fort du Katanga, Moïse Tshombé, conscient de la force économique de sa région et de
l'intérêt de s'entendre avec l'Union minière du Haut Katanga (tout comme Kalonji vis-à-vis des
exploitations de diamant au Kasaï). Parmi les partis qui émergent on retrouve le PSA (Parti Solidaire
Africain d'Antoine Gizenga), le PNP (Parti national du peuple conduit par Albert Delvaux et Laurent
Mbariko) Le LUKA (L'Union kwangolaise) par André Petipeti Tamata et Pierre Masikita.
Colonisation
République du Congo (1960–1964)
 Le 30 juin 1960 l'indépendance du Congo belge est proclamée en tant que « république
du Congo »28,29, Joseph Kasa-Vubu, Président; Lumumba Premier ministre.
 En même temps, l'ancienne colonie française voisine du Moyen-Congo adoptait
également le titre de « république du Congo »30 à son indépendance, le 15 août 1960.
Les deux pays se différenciaient en accolant le nom de leur capitale au nom du pays
(Congo-Léopoldville, Congo-Brazzaville)31.
 Dans l'armée du nouvel État indépendant, les blancs gardent le pouvoir. La radio accuse
alors les anciens colons de complot contre le nouvel État, ce qui provoque la colère des
soldats bangalas et balubas qui se mettent à persécuter la communauté blanche. La
Belgique menace alors d'intervenir militairement.
 Le 11 juillet 1960, les dignitaires du Katanga, sous la direction de Kapenda Tshombé
Moïse et à l'instigation de quelques colons belges, proclament l'indépendance de l'État
du Katanga, en état de sécession depuis juin. Les autorités du Katanga créent alors leur
propre monnaie et leur propre police. L'ONU propose sa médiation et Lumumba sollicite
la venue des casques bleus.
Colonisation
République du Congo (1960–1964)
 Le 20 aout 1960, fait sécession le Sud-Kasaï, qui avait également proclamé son indépendance avant
l'indépendance du reste du Congo, le 14 juin 1960. Ainsi, le gouvernement central perd ses deux provinces
minières. L'ONU ordonne à la Belgique de retirer ses troupes, mais, après plusieurs résolutions
contradictoires, rejette l'option militaire et qualifie le conflit au Katanga de « conflit intérieur ». Le 12
aout, la Belgique signe un accord avec Tshombé, reconnaissant de facto l'indépendance du Katanga. Alors
que Lumumba décide de réagir en envoyant des troupes reprendre la région, l'ONU revient sur sa position
initiale et impose militairement un cessez-le-feu, empêchant l'entrée des troupes congolaises. Dans un
télégramme en date du 26 aout, le directeur de la CIA Allen Dulles indique à ses agents à Léopoldville au
sujet de Lumumba : « Nous avons décidé que son éloignement est notre objectif le plus important et que,
dans les circonstances actuelles, il mérite grande priorité dans notre action secrète »32.
 Le 2 septembre 1960, le Premier ministre Lumumba appelle alors l'Union soviétique à l'aide. Les 5-14
septembre, lutte entre Joseph Kasa-Vubu et Lumumba. Les soldats balubas et bangalas n'étant pas
représentés dans le gouvernement, ils commettent alors un coup d'État, et renversent le Premier ministre.
 Au sein de l'armée, devenue complètement africaine, le général Mobutu Sese Seko prend les rênes et
installe un gouvernement de commissaires. Mobutu est bientôt soutenu par les États-Unis, qui voient d'un
mauvais œil le socialisme de Lumumba. Les médias occidentaux montrent en effet Lumumba du doigt et
saluent la sécession katangaise comme seul rempart de la liberté individuelle contre l'étatisme.
Gouvernement

 L'actuel gouvernement est celui


mené par le premier ministre
Sylvestre Ilunga formé le 7
septembre 2019, en
remplacement de celui de Bruno
Tshibala50. Il compte 76,9% de
personnalités n’ayant jamais pris
part à un gouvernement. Au
total, ce nouveau gouvernement
comprend 66 membres : 42 sont
issus des rangs du Front commun
pour le Congo (FCC), la plate-
forme pro-kabila et 23 du Cap
pour le changement (Cach), du
président Félix Tshisekedi.
Économie

 L'économie est essentiellement agricole (70 %


des actifs) ou tournée vers l'exportation. Les
minerais sont de grandes ressources. L'économie
a été gravement frappée par la corruption et la
mauvaise gestion depuis 1977. Ce qui explique le
fort taux de contrebande, d'exportation illicite
et d'activité minière clandestine. Les recettes
gouvernementales et les exportations ont
fortement diminué depuis 40 ans. L'économie a
été ravagée par la guerre (1997-2005 : 5 millions
de morts). Le plus gros partenaire commercial
est depuis 2010 la Chine (importation,
exportation, crédit).
 Depuis la colonisation belge, l’économie est
fortement tournée vers l’exportation,
notamment grâce aux produits miniers. Aucune
industrie de pointe n’a été développée par les
colonisateurs ni par les gouvernements du Congo
indépendant. Par exemple, le cuivre est extrait
en grandes quantités, mais il doit être exporté
pour être traité, avant de revenir importé sous
des formes finies (câbles, fils électriques…).
Taux de croissance du PIB et
volume et de PIB par habitant
Éducation et recherche

 Du fait de la carence de l’État, le système éducatif au Congo


est essentiellement financé par les parents. Les instituteurs
perçoivent un salaire de moins de 100 $ par mois.

 Le taux de scolarisation a fortement progressé depuis la fin de


la guerre civile en 2002. Le nombre d'enfants inscrits dans les
écoles primaires est passé de 5,5 millions en 2002 à 13,8
millions en 2015, et celui des enfants et adolescents inscrits
dans les écoles secondaires est passé de 2,8 millions en 2007 à
4,6 millions en 2015 d'après l'UNESCO61. En 2014, d'après une
enquête EDS menée sur tout le territoire national, 82,4 % des
enfants âgés de 6 à 11 ans fréquentaient effectivement l'école
(83,4 % pour les garçons, 80,6 % pour les filles)62. Le
programme national prévoyait l’école universelle à l’horizon
201556.

 D'après la même enquête EDS de 2014, le taux


d’analphabétisme de la population âgée de 15 à 49 ans était de
24,1 % (11,9 % pour les hommes ; 36,2 % pour les femmes), en
forte chute ces dernières années : si le taux d'analphabétisme
des 25−49 ans est de 28,5 %, il tombe à 17,6 % pour les 15−24
ans63.

 La recherche scientifique et technologique est menée tantôt


sous la direction du ministère de l'Enseignement supérieur et
de la Recherche scientifique et tantôt sous la direction du
ministère de la Recherche scientifique et technologique. Une vue de l'Institut de la Gombe
à Kinshasa.
Démographie

 Relativement à sa taille, la république démocratique du


Congo est peu peuplée ; la densité de population est
comparable à la moyenne africaine. La population se
concentre sur les plateaux, dans la savane près des
fleuves et des lacs ; le nord et le centre du pays,
domaine de la jungle, sont quasiment vides. L'exode rural
a gonflé les villes. Les plus grandes agglomérations sont
Kinshasa, Lubumbashi, Mbujimayi, Kananga, Kisangani,
Bukavu.
 La traite esclavagiste des Portugais à l’ouest et celle des
Arabo-Swahilis à l'est a considérablement vidé le
territoire. Le régime de Léopold II a conduit à des
massacres de grande ampleur et a encore plus diminué la
population. Ce n'est qu'avec la crise de 1929 et la fin de
la Seconde Guerre mondiale que la population commence
à augmenter rapidement. La population est caractérisée
par sa grande jeunesse, en 20xx?, 60 % des habitants ont
moins de 20 ans. Durant la guerre interafricaine (1997-
2005), 3,9 millions de Congolais sont décédés,
majoritairement de maladies infectieuses dues à la
malnutrition et à l'exode. C'est le conflit le plus meurtrier
depuis la Seconde Guerre mondiale.
Évolution de la démographie
entre 1961 et 2003 (source : FAO,
2005). Population en milliers
d'habitants.
Religion

 En raison de l'absence de recensement en RDC depuis 197076, il est impossible de se baser sur des
pourcentages fiables concernant la répartition des religions dans le pays. Néanmoins, la population
congolaise est majoritairement chrétienne, départagée entre catholiques et protestants. L'islam est
la deuxième religion en termes de nombre de fidèles. Cependant, il est également difficile d'évaluer
le nombre exact de musulmans en RDC, étant donné la divergence des sources77. Il existe
également encore des animistes, de l'ordre de 1 %.
Culture

 La culture congolaise est très diverse car le


Congo-Kinshasa est composé d'une centaine de
groupes ethniques, en majorité bantous, et
s'étend de l'embouchure du fleuve Congo, puis
dans la forêt du bassin du Congo jusqu’à la
région des Grands Lacs et la savane.
 Depuis la fin du xixe siècle, les modes de vie
traditionnels de la région ont changé à cause du
colonialisme, la lutte pour l'indépendance, le
long règne de Mobutu, et récemment, les
première et seconde guerres du Congo. Malgré
cela, les traditions et la culture congolaises ont
su garder leurs particularités.
 La Bibliothèque rétrospective de la Rd-Congo :
1960-2004, éditée par les Presses de la
Médiathèque francophone de la Funa, recense
plus de 9 000 notices bibliographiques, plaçant
la république démocratique du Congo parmi les
premiers pays d’Afrique francophone dans la
publication d'œuvres.
Figure d'ancêtre hemba.
Gastronomie

 Les ingrédients principaux de la cuisine


congolaise sont : poisson, viande, patate
douce, haricot, tomate, riz, fufu, maïs,
sorgho, bananes plantain et manioc presque
toujours accompagnés de sauces typiques de
chaque région. À part les fruits épluchés, on
ne mange pas cru, le climat étant propice
aux parasites. Les feuilles de manioc (pondu)
sont consommées seules, en
accompagnement ou servent pour la cuisson.
 Le plat le plus courant est la muambe, poulet
aux feuilles de manioc pilées (parfois à
l'arachide), et à l'huile de palme,
accompagné de riz ou de bananes plantains
(makemba). Malangwa braisé accompagné de
banane plantain grillée et
chikwangue.
République
démocratique du Congo
Tudor-Alexandru Panait
XII B
République du Congo

 Le Congo, aussi appelé de manière


informelle Congo-Brazzaville, en forme
longue la république du Congoa, est un
pays d'Afrique centrale, situé de part et
d'autre de l'équateur. Ses voisins sont le
Gabon, le Cameroun, la République
centrafricaine, la république
démocratique du Congo — de laquelle il
est séparé, en partie, par le fleuve Congo
puis l'Oubangui — et le Cabinda (Angola).
 Le pays s’étend sur 1 500 km du nord au
sud et 425 km d'est en ouest. La
république du Congo est fréquemment
appelée « Congo-Brazzaville » pour la
distinguer de l’autre Congo,
officiellement nommé « république
démocratique du Congo », aussi appelé «
Congo-Kinshasa ». Elle a également porté
le nom de république populaire du Congo
de 1969 à 1992.
République du Congo

 Avant la colonisation française, le territoire actuel du


Congo était occupé par plusieurs entités politiques, parmi
lesquelles le royaume de Loango (fondé entre le xe et le
xiie siècle), le Kongo (fondé au xiiie siècle) et le royaume
Tio (fondé au xviie siècle). À la suite de plusieurs
missions d'exploration, dont la plus notable reste celle de
Savorgnan de Brazza (la capitale du pays porte
aujourd'hui son nom), ce territoire est intégré au second
empire colonial français à la fin du xixe siècle.

 Après 70 ans de colonisation, il prend son indépendance


en 1960, avec pour premier chef de l'État l'abbé Fulbert
Youlou. Les deux décennies suivantes sont marquées par
un grand nombre de tentatives de coup d'État, dont
quatre réussissent (1963, 1968, 1977 et 1979). Le chef de
l'État actuel est Denis Sassou-Nguesso ; il a été au pouvoir
de 1979 à 1992, puis de 1997 à nos jours.

 En 1991, une conférence nationale souveraine est


organisée dans le but de mettre fin au système du parti
unique et d'installer la démocratie. À la suite de grandes
grèves générales, le président Sassou-Nguesso cède et
des élections sont organisées. Pascal Lissouba est élu
président de la République en 1992 pour un mandat de 5
ans, dont la fin est marquée par une guerre civile
l'opposant à Denis Sassou-Nguesso, qui reprend le pouvoir
en 1997 et ne l'a pas quitté depuis.
Géographie
Géographie

 La république du Congo est située en Afrique


centrale. Les pays limitrophes sont le Gabon
(ouest), le Cameroun (nord-ouest), l'Angola
et l'enclave du Cabinda (sud), la République
centrafricaine (nord) et la république
démocratique du Congo (RDC). Le fleuve
Congo, deuxième fleuve du monde par le
débit moyen après l'Amazone, forme une
partie de la frontière entre la république du
Congo et la RDC.
 La forêt tropicale humide s'étend sur près
des deux-tiers du territoire de la république
du Congo5, ce qui en fait le quinzième pays
au monde par la proportion de couvert
forestier.
 L'équateur traverse le Congo ; son passage
par la ville de Makoua, dans la région de la
Cuvette, est matérialisé par une borne. Le
pays possède une façade maritime sur l'océan
Atlantique d'une longueur de 220 km.
Démographie

 Avec à peine plus de cinq millions d'habitants, le Congo-


Brazzaville est un pays à faible densité démographique,
avec en moyenne 13 hab./km2 ; les seuls pays moins
densément peuplés en Afrique subsaharienne sont le
Gabon, la République centrafricaine, le Tchad, la
Mauritanie, la Namibie et le Botswana. La majeure partie
de sa population est urbaine (62,2 % de la population) ;
elle est concentrée dans les deux principales villes du
pays, Brazzaville et Pointe-Noire, situées dans la partie
sud du pays. On peut parler de « macrobicéphalie6 »,
Brazzaville et Pointe-Noire comptent respectivement
environ 1 100 000 et 650 000 habitants, alors que la
troisième ville du pays, Dolisie, atteint tout juste 100 000
habitants. Le tissu urbain est très peu dense, avec une
quinzaine de villes de plus de 10 000 habitants pour un
territoire de 342 000 km2.

 Les régions rurales du sud sont relativement densément


peuplées (entre 5 et 40 hab./km2), le maximum étant
atteint dans la région de Boko (Pool) et aux alentours. En Évolution de la démographie entre 1961 et
revanche, la partie septentrionale du pays peut être 2003 (chiffre de la FAO, 2005). Population
qualifiée de désert humain, avec des densités le plus en milliers d'habitants.
souvent comprises entre 0 et 2 hab./km2, en particulier
dans les régions marécageuses du nord-est.
Peuples

 On distingue trois grandes composantes au


groupe bantou (80 % de la population) :

 le groupe Kongo est le plus nombreux. Il constitue 48 %


de la population et s'étend dans tout le sud du pays,
depuis Brazzaville jusqu'à Pointe-Noire sur la côte
atlantique. Ce groupe comprend entre autres, les Laris
vivant autour de Brazzaville, les Vilis autour de Pointe-
Noire, les Yombés dans le massif du Mayombe, ainsi que
les Bembés, les Soundis, les Kambas et bien entendu les
Kongos ;

 le groupe Téké représente environ 22 % de la population


et s'installe sur les plateaux Batékés commençant
immédiatement au nord de Brazzaville. Il rassemble une
dizaine d'ethnies ; dont les Koukouyas, les Bomas, les
Tios, les Gangoulou, les Tégués, les Batékés-Lali, etc. ;

 le groupe Mbochi, troisième grand groupe ethnique du


Congo, rassemble environ dix ethnies : Likouala, Likouba,
Kouyou, Makoua, Bonga, Bonbongui, Moye, Mbochi, Ngaré
et Mboko. Ils sont implantés au nord du pays, dans la
région de la Cuvette, autour d'Owando, Makoua, Mossaka
et le long de nombreux fleuves poissonneux et navigables
tels que la Likouala, le Kouyou, l'Alima et la Sangha.
Langues

 La langue officielle de la république du Congo est le français. Le français est parlé par 56 % de la population
congolaise (78 % des plus de 10 ans) soit le pourcentage le deuxième plus élevé d'Afrique en 2010, derrière celui du
Gabon. Environ 88 % des Brazzavillois de plus de 15 ans déclarent avoir une expression aisée à l'écrit en français.

 Les autres langues sont essentiellement des langues bantoues. Ainsi, les deux langues nationales véhiculaires du
pays sont le kituba et le lingala1 (13 %), viennent ensuite les langues téké (17,3 %), lari et plus d'une quarantaine
d'autres langues dont les langues pygmées (1,4 %) qui ne sont pas des langues bantoues.

 Selon l'université Laval, « en raison des guerres civiles qui ont secoué le pays, la langue française est devenue une
langue-refuge pour les différentes factions armées. Par exemple, les locuteurs incompétents en kituba ou kikongo
(surtout au nord) et en lingala (surtout au sud) préfèrent s'exprimer en français pour des raisons de sécurité. De
peur de révéler leur origine ethnique, les Congolais passent au français, ce qui permet de conserver l'incognito. »
Politique

 L'actuel chef de l'État est Denis Sassou-


Nguesso, qui après une première
présidence de 1979 à 1991, est revenu au
pouvoir à l'issue d'une guerre civile
probablement au moins en partie financée
par la compagnie française Elf12, du 5
juin 1997 au 15 octobre 1997, au cours de
laquelle il l'a emporté sur le président
sortant , Pascal Lissouba. La constitution
du Congo, adoptée par référendum le 20
janvier 2002, a établi un régime
présidentiel. Denis Sassou-Nguesso a été
réélu en 2002, puis le 12 juillet 2009 avec
78 % des voix. D'après le ministère de
l'Intérieur congolais, le taux de
participation aurait été de 66 %13, un
chiffre peu crédible d'après les
observateurs indépendants locaux et
internationaux.
Subdivisions

 Bouenza (12 260 km2), chef-lieu Madingou ;


 Brazzaville, le chef-lieu est la ville de Brazzaville, la
commune ayant le rang de département ;
 Cuvette (74 850 km2), chef-lieu Owando ;
 Cuvette-Ouest, chef-lieu Ewo ;
 Kouilou (13 650 km2), chef-lieu Loango ;
 Lékoumou (20 950 km2), chef-lieu Sibiti ;
 Likouala (66 044 km2), chef-lieu Impfondo ;
 Niari (25 925 km2), chef-lieu Dolisie ;
 Plateaux (38 400 km2), chef-lieu Djambala ;
 Pool (33 955 km2), chef-lieu Kinkala ;
 Pointe-Noire, à 510 km de Brazzaville dont le chef-lieu
est la ville du même nom (municipalité de rang
départemental) ;
 Sangha (55 795 km2), chef-lieu Ouesso.
Culture

 Le Congo, par la disposition même de son territoire,


possède une grande variété de paysages naturels, des
savanes de la plaine du Niari aux forêts inondées du nord,
de l'immense fleuve Congo aux montagnes escarpées et
forestières du Mayombe et aux 170 km de plages de la
côte atlantique. La présence de nombreuses ethnies et
jadis de diverses structures politiques (Empire Kongo,
royaume de Loango, royaume Teke, chefferies du Nord) a
doté le pays actuel d'une grande diversité de cultures
traditionnelles et d'autant d'expressions artistiques
anciennes : « fétiches à clous » Vili, statuettes bembes si
expressives qui atteignent malgré leur petite taille à une
sorte de monumentalité, masques étranges des Punu et
des Kwele, reliquaires Kota, fétiches Téké, cimetières
curieux, avec leurs tombeaux monumentaux, du pays
Lari. Il faut y ajouter un patrimoine architectural colonial
considérable, que les Congolais redécouvrent aujourd'hui
comme faisant partie de leur héritage historique (et de
leur capital touristique) et restaurent plutôt bien, du
moins à Brazzaville.

Masque facial enveloppé


de cornes (Kwele).
Tourisme

 Le tourisme demeure pour l'instant au Congo une


ressource très marginale, faute d'infrastructures
d'accueil hors de Pointe-Noire et Brazzaville, et
faute d'un réseau de communications suffisant et
cohérent. Beaucoup de sites sont difficiles à
atteindre et, paradoxalement, le Sud plus
peuplé et plus développé est souvent le moins
accessible : le massif du Chaillu par exemple est
presque impossible à parcourir.
 En outre, de nombreux chanteurs congolais ou
d'origine congolaises ont porté au plus haut
l'image du pays à travers le monde : le rappeur
franco-congolais Passi évoluant en France à qui
l'on doit la sortie de plusieurs albums à succès à
l'instar des Tentations avec le célébrissime titre
Je zappe et je mate, sans oublier la chanteuse
M'Passi de l'ex-groupe Melgroove, les rappeurs
Calbo du groupe Arsénik, Ben J des Nèg' Marrons,
le groupe Bisso Na Bisso et Casimir Zao. Avant
eux, des stars du soukous telles qu’Aurlus
Mabélé et Mav Cacharel, membres fondateurs du Vue satellite du fleuve
groupe Loketo, ont contribué à faire connaître la Congo et du Pool Malebo.
musique congolaise dans le monde.
Religion

 La population de la république du Congo est en grande


majorité chrétienne (d'après The World Factbook28 :
catholiques 33,1 %, Églises de réveil 22,3 %, autres églises
protestantes 19,9 %). L'évangélisation du pays a
commencé au xixe siècle et s'est faite pour l'essentiel au
xxe siècle, même si la région côtière a été touchée par la
première vague d'évangélisation menée dans le cadre de
la colonisation portugaise dès la fin du xve siècle. Les
Églises de réveil se sont sensiblement développées à
partir du dernier quart du xxe siècle et jouent un rôle de
plus en plus important dans la vie sociale et politique du
pays.
 L'Église catholique compte neuf diocèses en république
du Congo, dont l'archidiocèse de Brazzaville. En février
2017, lors de la venue du secrétaire d'État du Vatican le
cardinal Pietro Parolin , le pays a été consacré à la Vierge
Marie. L'acte de consécration s'est déroulé lors de la
cérémonie religieuse du 4 février 2017 dans la basilique
nationale Sainte Anne à Brazzaville.
 Environ 1,6 % de la population, dont une part importante
de résidents étrangers venus d'Afrique de l'Ouest, sont de
confession musulmane.

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