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Histoire du Niger

Cet article couvre l'histoire du territoire du Niger depuis le néolithique, pour la zone géographique
incluse en 1960 dans ce qui a été appelé le Niger. Le Niger hérite de l'histoire de plusieurs grands empires et
royaumes africains, qui étaient établis partiellement ou complètement sur l'étendue de son territoire actuels

Préhistoire
De nombreux fossiles de dinosaures (iguanodons) du
Crétacé inférieur ont été trouvés à Tazolé, au Sud-Est
de l'Aïr. On a mis au jour dans le massif de l'Aïr des
vestiges de céramiques du VIIIe millénaire av. J.-C.
avant notre ère, contemporains de l'invention de la
poterie dans d'autres régions du monde.

Entre 2000 et 3000 av. J.-C., la désertification du


Sahara, commencée à cette époque, repousse ensuite
vers le sud les populations d'agriculteurs et les
céramistes, laissant la place à des communautés Gravure rupestre représentant des girafes et autres
d'éleveurs de bovins qui gravent sur les rochers de
nombreuses représentations de leurs troupeaux. Des
gravures de cette époque témoignent également de la présence à cette latitude d'éléphants, d'hippopotames
et d'une faune de savane abondante et variée.

Le désert du Ténéré est riche en témoignages de la présence humaine au Néolithique par un abondant
matériel de pierre (pointes de flèches, meules, etc.), jusqu'à la désertification de la région au ier siècle avant
notre ère.

Les Empires
Ce fut d'abord l'empire songhaï, qui naquit et s'étendit
dans la région du fleuve, vers l'actuelle frontière
nigéro-malienne. La ville de Gao est décrite depuis le
e
viii siècle par les chroniques arabes comme un centre
d'échanges entre l'Empire du Ghana et l'Égypte. Il
connut son apogée entre le xve siècle et le xvie siècle,
sous Sonni Ali Ber qui étendit ses frontières jusqu'à
Oualata. Il succomba en 1591, sous les coups d'une
expédition marocaine.

Une querelle avait opposé au xvie siècle les habitants carte de l'empire Songhaï à son apogée
de Gao et ceux de Kano pour savoir laquelle des deux
villes était la plus peuplée. On apprend ainsi qu'elles
atteignaient toutes deux les 100 000 habitants (Ki-Zerbo, 1965). Ce fut le royaume du Kanem-Bornou, un
des plus vastes d'Afrique qui, sous le règne d'Iriss Alaoma à la fin du xvie siècle, englobait tout le Kanem,
montait jusqu'au Kaouar et à l'Aïr et s'étendait à l'est jusqu'au Ouaddai (Tchad). Après avoir contenu les
ambitions Songhaï au xive siècle, puis résisté au xixe siècle aux attaques des Peuls établis dans le Nord de
l'actuel Nigeria, il tomba en 1893, après près de dix siècles d'existence, sous les coups de Rabah qui rêvait
alors de se tailler un domaine entre le Soudan et le Tchad.

Les territoires constituant le Niger actuel établissent des relations transsahariennes vers l'Algérie, le Maroc,
par la vallée du Niger et Tombouctou (empires du Mali et du Songhaï), vers la Tunisie (Ifriqiya), à travers le
Sahara central, et vers la Libye et l'Égypte par le Fezzan et le Tchad (États haoussas). Cette diversité
explique la permanence des deux grands pôles de développement culturel et économique du pays : la vallée
du Niger (Niamey) et le bassin du Tchad (Zinder). Chacun de ces royaumes constituait un centre
commercial et intellectuel très prospère et était ouvert, dès le xiiie siècle, à l'islam et à l'écriture arabe. Les
Songhaï exercent une forte influence sur la vallée du fleuve durant la dernière partie du Moyen Âge, tandis
que l'empire de Kanem-Bornou domine la frontière orientale.

Le commerce régional porte sur l'échange sel-mil entre le Sahara central riche en gisements de sel et la
savane productrice de mil, et sur la noix de cola produite dans les zones forestières. Ses voies de
communication sont très tôt pénétrées par les missionnaires musulmans, puis contrôlées par les nomades
islamisés (Touareg, Toubou).

À partir du xie siècle, les Touaregs arrivent par vagues dans l'Aïr, se répandent dans l'Azawak et
commencent à lancer des raids sur les sédentaires du sud.

Au début du xixe siècle, les États haoussas islamisés, grands centres commerçants, dominent le Niger
central méridional alors que les descendants des Songhaï réfugiés après l'effondrement de l'empire, avec
leurs alliés les Zarma, installés entre le fleuve Niger et les dallols Bosso et Maouri se déchirent entre de
nombreuses petites principautés et chefferies. Tous des nouveaux envahisseurs qui veulent le contrôle des
territoires, des multiples guerres opposent Zarmas et Peuls ou Touaregs. Il en résulte l'inexistence d'une
grande ville ou centre économique dans la région. Du côté Haoussa, les régions du Niger correspondantes
sont les frontières méridionales des grandes cités-États que sont par exemple Kano, Zaria ou Katsina.

Ces dernières villes sont progressivement conquises par Usman dan Fodio lors de guerre sainte,
majoritairement appuyé par les Peuls. Toutes les cités-États tombent les unes après les autres et seul résiste
le sultanat de Damagaram ou sultanat de Zinder perdu dans le Nord sec et limitrophe du Kanem Bornu
alors au faîte de sa puissance. Avec l'appui de nombreux réfugiés issus des familles royales des cités
conquises, ce sultanat va se maintenir. Plus à l'ouest, ce qui n'était qu'un camp de réfugiés dans les bosquets
du Goulbi'n'Maradi (vallée sèche du Maradi) va recevoir une partie de la famille royale du sultanat de
Katsina et va tenir malgré quelques occupations du Sokoto contre le nouvel empire théocratique. Encore
plus à l'ouest le royaume Maouri du Kebbi sera aussi maintenu, tout en reconnaissant la suzeraineté de
l'empire, pourtant à la frontière du Sokoto et très proche de sa nouvelle capitale. La frontière entre Niger et
Nigeria est celle qui séparait ces divers royaumes et l'empire du Sokoto.

La colonisation
Les premiers Européens à entrer dans cette région sont les explorateurs britanniques Mungo Park (sur le
fleuve Niger, 1806), Hugh Clapperton et Dixon Denham (traversée du Sahara de Tripoli à la vile de
Koukaoua, capitale du royaume du Bornou, à l'ouest du lac Tchad, par le Kaouar, 1824) et l'explorateur
allemand Heinrich Barth (qui traverse les régions de l'actuel Niger pour se rendre à Kano et Tombouctou,
de 1850 à 1854). Ces expéditions, toutes organisées et financées par la Grande-Bretagne, visent, tout au
moins officiellement à combattre la traite négrière et à ouvrir ces régions au commerce européen, sans
objectif immédiat de conquête. Vers 1890, les Français entrent dans la région, atteignent le lac Tchad et
luttent contre le sultan Rabah dont l'influence s'étend sur le Bornou. Ils mettent longtemps à réduire la
résistance des Touaregs de l'Aïr. En 1900, les Français font du Niger un territoire militaire administré à
partir de l'ancien sultanat de Zinder. Il devient une colonie française en 1922, la colonie autonome du Niger.
1
Jules Brévié en est le premier gouverneur .

En 1927, le Niger devient une colonie administrée à partir de Niamey pour rééquilibrer les pouvoirs
économiques et politiques locaux, diminuer le poids de la communauté haoussa de Zinder ainsi que
l'influence du nord du Nigeria, une région riche et peuplée. En 1946, il devient territoire d'outre-mer, avec
un élu le représentant au sein de l'Assemblée nationale française. Le Parti progressiste nigérien (PPN), créé
en mai 1946 et affilié au Rassemblement démocratique africain, est la première formation politique
officialisée sur ce territoire. D'autres formations apparaissent dans la foulée, dont l'Union démocratique
nigérienne (UDN) en 1954 et du Bloc nigérien d'action (BNA) en 1955. Puis ce territoire est doté d'un
exécutif local, un conseil de gouvernement élu en 1956, conséquence de la loi-cadre Defferre. Les élections
du 31 mars 1957 sont remportées par le Sawaba (fusion de l'UDN. et du BNA) avec comme leader, Djibo
1
Bakary, favorable à l'indépendance .
2
La région est frappée par la famine en 1931, provoquant la mort de 20 % à 25 % de la population .

Le 18 décembre 1958, le Niger devient une république autonome au sein de la Communauté française,
3
malgré une campagne pour le « non » au référendum menée par le leader du Sawaba Djibo Bakary ,
4
opposé au chef du gouvernement Hamani Diori, le « oui » l'emporte à l’issue d'un scrutin truqué .

L'indépendance (naissance de la Première République)


Le 3 août 1960, le Niger accède à l'indépendance et Hamani Diori (1916-1989) est élu président par
l'Assemblée nationale. L'opposition avec Djibo Bakary devient de plus en plus forte. Ce dernier est
contraint à l'exil à la veille de l'indépendance, bien que bénéficiant du soutien du camp progressiste ouest-
3
africain (Kwame Nkrumah, Ahmed Sékou Touré) .

Le président Hamani Diori est l'un des premiers dirigeants à lancer l'idée d'un sommet francophone ou
d'une organisation internationale permanente des « parlant français ». Le premier pas vers une telle
organisation est la création, à la conférence de Niamey, en 1970, de l'Agence de coopération culturelle et
5
technique .

En avril 1965, le président nigérien échappe à une tentative d'assassinat. Il est réélu la même année, soutenu
par le Parti progressiste nigérien (PPN) qu'il a fondé à partir de la section nigérienne du Rassemblement
démocratique africain (RDA).

Le pays prend une importance nouvelle avec l'exploitation de ses ressources minières en uranium à partir de
1968. L'exportation vers la France de l'uranium nigérien s'inscrit depuis 1971, dans le cadre des «débouchés
privilégiés» négociés entre les deux Etats, s'inscrivant dans l'accord de « coopération économique » signé
6
en 1961, au moment de l'indépendance .

Le Régime militaire
15 avril 1974 : accusé de corruption et d'incapacité, le président Diori est renversé par un
coup d'État militaire et exilé dans l'Est du pays. Le Niger est ensuite gouverné par un
Conseil militaire suprême, dirigé par le lieutenant-colonel Seyni Kountché. Son
programme porte sur le redressement économique consécutif à la sécheresse et la
poursuite de la coopération avec la France notamment en matière d'exploitation de
l'uranium (signature d'un nouvel accord économique en 1977).
En 1984, une grave famine touche le Nord du pays, en particulier les zones occupées par
les pasteurs nomades et de nombreux Touaregs nigériens se réfugient en Algérie et en
Libye.
11 novembre 1987 : Seyni Kountché meurt d'une tumeur au cerveau et est remplacé à la
présidence par Ali Saïbou, son chef d'état-major qui libère Hamani Diori

Naissance de la IIe République


1989 Ali Saïbou est élu président en 1989 après le vote d'une nouvelle constitution qui
ramène les civils au pouvoir, mais dans le cadre d'un parti unique : le Mouvement national
pour la société de développement (MNSD).
9 février 1990 : des manifestations estudiantines sont violemment réprimées à Niamey
Mai 1990 : des affrontements entre des réfugiés touaregs rapatriés de Libye et l'armée
éclatent. La répression fait de nombreux morts (massacre de Tchin-Tabaraden).
Juin 1991 : des groupes armés touaregs issus des communautés réfugiées en Libye
engagent une offensive contre les forces gouvernementales dans le nord du pays.
29 juillet 1991 : une conférence nationale met en place un gouvernement de transition
dirigé par Amadou Cheiffou, et prépare ainsi le passage à un État démocratique du Niger.

IIIe République
1992 : une nouvelle constitution est approuvée par référendum.
Février 1993 : des élections législatives voient la victoire de l’Alliance des forces du
changement (AFC).
Mars 1993 : lors de l'élection présidentielle, Mahamane Ousmane, leader du CDS (la
Convention démocratique et sociale), parti membre de l'AFC, est élu président.
Février 1995 : le Premier ministre, issu de l'AFC et imposé par le président malgré
l'opposition de la majorité, est renversé. L'Assemblée est dissoute par le président mais
les nouvelles élections confirment la victoire de l'opposition. Le Mouvement national pour
une société de développement (MNSD, ex-parti unique) arrive en tête et s'allie avec
plusieurs partis d'opposition pour former un gouvernement dirigé par un nouveau Premier
ministre, Hama Amadou.

IVe République
27 janvier 1996 : putsch du colonel Ibrahim Baré Maïnassara, chef d'état-major particulier
du président Mahamane Ousmane
Le colonel Ibrahim Baré Maïnassara organise le vote d'une nouvelle constitution de type
présidentiel, adoptée par 90 % des votants (35 % du corps électoral). Il se présente
candidat indépendant aux élections présidentielles qu'il va organiser et remporter.
Depuis la fin des années 1980, les Touaregs réclament un partage des richesses plus
équitable et une guérilla sporadique ensanglante l’Aïr, malgré des accords de paix
toujours remis en question.
En 1997-1998, la crise économique causée par la chute des cours de l’uranium entraîne
une crise politique (dissolution du gouvernement), des grèves de fonctionnaires et
d’étudiants et des mutineries dans l’armée, vont plus tard vers avril 1999 déboucher sur la
chute du président Baré, assassiné par ses propres gardes, sur l'aérodrome de Niamey.
Son successeur, le commandant Daouda Malam Wanké, chef de la garde présidentielle
est nommé chef de l'État par un Conseil de réconciliation nationale composé uniquement
de militaires. Il conduira les rênes du pays pendant une période dite de transition qui
durera neuf mois. L'armée, qui a promis de rendre le pouvoir aux civils, interdit les partis
politiques et confirme la tenue d'un référendum constitutionnel en juin et une élection
présidentielle au suffrage universel à la fin de l'année.

Ve République
En novembre 1999, Mamadou Tandja, ex-militaire et leader du MNSD-Nassara, l'ex-parti unique, est élu à
la tête du pays pour un mandat de cinq ans avec 60 % des suffrages exprimés, contre le leader du PNDS-
Tarraya Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme Mahamadou Issoufou. Sa politique sera basée
sur le « programme spécial du président de la République, » un programme qui repose essentiellement sur
une politique d'autosuffisance alimentaire et vivement contesté par l'opposition menée par le leader du
PNDS. Depuis l´an 2002 le franc CFA est fixé non plus au franc français disparu mais à l’euro et sa valeur
est donc fixée non plus par la Banque de France mais la Banque centrale européenne.

VIe République
La sixième république débute le 18 août 2009.

Le président Tandja souhaite briguer un troisième mandat mais se heurte à la constitution de la


Ve République qui limite le mandat présidentiel à 5 ans renouvelable une seule fois. Il dissout l'Assemblée
Nationale ainsi que la Cour constitutionnelle afin de pouvoir organiser un référendum sur une nouvelle
constitution. Malgré le boycott du référendum par l'opposition le référendum est maintenu et le "oui"
l'emporte. C'est ainsi que débuta la VIe République. Face aux critiques internes et internationales, il est
renversé par un coup d'État militaire le 18 février 2010.

VIIe République
Le 31 octobre 2010, par l'adoption d'une nouvelle constitution, la VIIe République est proclamée. L'armée
promet de rendre le pouvoir aux civils en 2011. Une élection présidentielle a lieu effectivement en janvier
2011 et voit s'affronter 10 candidats. Mahamadou Issoufou, investi par le PNDS, arrive en première position
lors du premier tour. Avec 36,06 % des suffrages exprimés, il est opposé au second tour, le 12 mars 2011, à
Seyni Oumarou du MNSD. Avec le soutien du MODEN-FA (Mouvement démocratique nigérien pour une
fédération africaine) de Hama Amadou (qui deviendra président de l'Assemblée nationale), il s'impose au
7
second tour avec 57,95 % des voix . Il est investi le 7 avril 2011 et nomme Brigi Rafini Premier ministre.

Le 6 juin 2015, plus de 20 000 personnes manifestent à Niamey à l'appel d'une quarantaine d'associations
8
de la société civile . Elles revendiquent que davantage de moyens soient alloués à l'armée pour combattre
8, 9
Boko Haram et s'alarment d'une possible dérive autoritaire du régime de Mahamadou Issoufou . En août
2015, de grandes manifestations ont également lieu à Niamey contre la politique Mahamadou Issoufou, à
l'appel de l'Alliance pour la République, la Démocratie et la Réconciliation (ARDR), une coalition de 15
10
partis d'opposition . Mahamadou Issoufou est réélu le 20 mars 2016 pour un second mandat à la
présidence de la république. Il est investi à ce poste le 2 avril 2016. Il est réélu à 92,51 % des voix,
11
l'opposition ayant boycotté l'élection .

Mais la situation sécuritaire continue à se dégrader dans les territoires limites avec le Mali, le Burkina Faso
12
et le Nigeria. C'est une zone d'instabilité pour l'Afrique de l'Ouest , d'autant que la croissance
13
démographique y est forte . En juillet 2019, 18 soldats nigériens trouvent la mort dans un assaut mené par
les hommes d'Abou Walid al-Sahraoui, un djihadiste sahraoui, ayant fait allégeance à l'État islamique. Le 10
décembre 2019, au moins 71 militaires sont tués et un « nombre important d'assaillants neutralisés » dans
l'attaque du poste militaire d'Inates situé en zone frontalière avec le Mali. Les assaillants sont des djihadistes
en provenance du nord du Mali. La localité d'Inates se situe non loin des villages maliens d'Akabar et de
Tabankort qui servent de carrefour aux narcotrafiquants et aux terroristes. La présence militaire nigérienne
14
gênerait ces trafiquants dans leurs acheminements vers la frontière algérienne .

En décembre 2019, l’annonce, par le président ivoirien, et le président français Emmanuel Macron, de la fin
du franc CFA pour les huit pays de la CEDEAO dont le Niger, au profit de l'Eco est diversement qualifiée.
Décision historique pour certains, d'autres la qualifient d’« arnaque » et de « poudre aux yeux ». Une parité
15
fixe est maintenue pour la future monnaie avec l’euro .

Lors du premier tour de l'élection présidentielle le 27 décembre 2020, Mohamed Bazoum obtient 39,33 %
16
des voix, suivi par l'ancien président Mahamane Ousmane qui recueille 16,99 % des votes . Le second
17
tour se tient le 21 février 2021 et est remporté par Mohamed Bazoum avec 55,75 % des suffrages .

Une tentative de coup d'état a lieu dans la nuit du 30 au 31 mars 2021, à quelques jours de l'investiture de
18
Mohamed Bazoum, président élu .
19
Le 2 avril 2021, Mohamed Bazoum prête serment est entre en fonction .

Le 3 avril 2021, le Président Mohamed Bazoum, nouvellement en fonction, nomme Ouhoumoudou


20
Mahamadou comme Premier ministre du Niger .

Le 22 juin 2023, l'Assemblée nationale adopte un nouvel hymne pour remplacer La Nigérienne, qui était
utilisé depuis l'indépendance et dont les paroles étaient critiquées. Ce nouvel hymnne se nomme Pour
21
l'honneur de la patrie .

Le 26 juillet 2023, un coup d'État est organisé par une partie de l'armée. Le président Bazoum est destitué et
les institutions politiques sont suspendues. Le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie prend le
22
pouvoir .

Références
1. « Niger (https://www.universalis.fr/encyclopedie/niger/2-histoire/) », sur Encyclopedia
Universalis
2. Finn Fuglestad, « La grande famine de 1931 dans l'Ouest », Outre-Mers. Revue d'histoire,
vol. 61, no 222,‎1974, p. 18–33
(DOI 10.3406/outre.1974.1732 (https://dx.doi.org/10.3406/outre.1974.1732), lire en ligne (http
s://www.persee.fr/doc/outre_0300-9513_1974_num_61_222_1732))
3. « Djibo Bakary », Le Monde,‎19 avril 1998 (lire en ligne (https://www.lemonde.fr/archives/artic
le/1998/04/19/djibo-bakary_3642754_1819218.html))
4. Thomas Deltombe, Manuel Domergue, Jacob Tatsita,, Kamerun, La Découverte, 2019, p. 416
5. J.-P. P.-H., « Qui se souvient d'Hamani Diori ? », Le Monde,‎18 février 1986 (lire en ligne (http
s://www.lemonde.fr/archives/article/1986/02/18/qui-se-souvient-d-hamani-diori_2924270_18
19218.html))
6. Philippe Bernard, « L'uranium, matière première des liens franco-nigériens », Le Monde,‎
66 octobre 2010 (lire en ligne (https://www.lemonde.fr/a-la-une/article/2010/10/06/l-uranium-
matiere-premiere-des-liens-franco-nigeriens_1421072_3208.html))
7. « Issoufou Mahamadou est élu président », Le Figaro,‎14 mars 2011 (lire en ligne (http://ww
w.lefigaro.fr/flash-actu/2011/03/14/97001-20110314FILWWW00415-niger-un-nouveau-presid
ent.php))
8. « Manifestation à Niamey contre le régime (https://www.bbc.com/afrique/region/2015/06/1506
06_niger-manifestation-societe-civile) », sur BBC News Afrique, 6 juin 2015 (consulté le
2 janvier 2020)
9. Claire Rainfroy, « Niger : une marche citoyenne « contre les dérives autoritaires du
gouvernement » », Jeune Afrique,‎5 juin 2015 (lire en ligne (https://www.jeuneafrique.com/23
3944/politique/niger-une-marche-citoyenne-contre-les-d-rives-autoritaires-du-gouvernemen
t/))
10. « Niger: des milliers d'opposants manifestent (https://www.lenouvelliste.ch/articles/monde/nig
er-des-milliers-d-opposants-manifestent-305735) », sur www.lenouvelliste.ch, Le Nouvelliste,
7 août 2015 (consulté le 2 janvier 2020)
11. « Niger: le président Issoufou investi pour son deuxième mandat (http://www.liberation.fr/plan
ete/2016/04/02/niger-le-president-issoufou-investi-pour-son-deuxieme-mandat_1443580) »,
sur Libération.fr (consulté le 3 avril 2016)
12. « Afrique de l’Ouest : la stabilité régionale au cœur du sommet de la Cédéao à Monrovia »,
Le Monde,‎5 juin 2017 (lire en ligne (https://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/06/05/afrique
-de-l-ouest-la-stabilite-regionale-au-c-ur-du-sommet-de-la-cedeao-a-monrovia_5138925_321
2.html))
13. Laurence Caramel, « Changement climatique et pression démographique, terreau de la
violence au Sahel », Le Monde,‎11 avril 2019 (lire en ligne (https://www.lemonde.fr/afrique/art
icle/2019/04/11/changement-climatique-et-pression-demographique-terreau-de-la-violence-a
u-sahel_5448954_3212.html))
14. « Niger: plusieurs dizaines de soldats tués dans l'attaque d’une garnison à Inates », Radio
France internationale,‎11 décembre 2019 (lire en ligne (http://www.rfi.fr/afrique/20191211-nig
er-plus-centaine-morts-attaque-garnison-pres-inates)).
15. Matteo Maillard, Josiane Kouagheu et Sophie Douce, « “Semi-révolution” ou “arnaque
politique”, la fin du franc CFA vue par des économistes africains », Le Monde,‎
24 décembre 2019 (lire en ligne (https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/12/24/semi-revol
ution-ou-arnaque-politique-la-fin-du-franc-cfa-vue-par-des-economistes-africains_6023971_3
212.html))
16. « presidentielle | Commission Électorale Nationale Indépendante (https://www.ceniniger.org/
presidentielle/) » (consulté le 31 mars 2021)
17. « 2ndtour | Commission Électorale Nationale Indépendante (https://www.ceniniger.org/2ndto
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18. « Le Niger victime d'une tentative de coup d'État (https://www.france24.com/fr/info-en-continu/
20210331-le-niger-victime-d-une-tentative-de-coup-d-%C3%A9tat-info-france-24) », sur
France 24, 31 mars 2021 (consulté le 31 mars 2021)
19. « Niger : investi président, Mohamed Bazoum dénonce la « barbarie » des jihadistes (https://
www.jeuneafrique.com/1148441/politique/niger-investi-president-mohamed-bazoum-denonc
e-la-barbarie-des-jihadistes/) », sur JeuneAfrique.com, 2 avril 2021 (consulté le 2 avril 2021)
20. KMP, « Niger : M. Ouhoumoudou Mahamadou nommé Premier Ministre, Chef du
Gouvernement (http://www.anp.ne/article/niger-m-ouhoumoudou-mahamadou-nomme-premi
er-ministre-chef-du-gouvernement) », sur Agence nigérienne de presse, 2021 (consulté le
3 avril 2021).
21. « Le Niger adopte un nouvel hymne national pour en finir avec les anciennes paroles
coloniales (https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/en-direct-du-monde/le-niger-adopte-un-no
uvel-hymne-national-pour-en-finir-avec-les-anciennes-paroles-coloniales_5882255.html) »,
sur France Info (consulté le 26 juin 2023)
22. « Niger: des militaires affirment avoir renversé le président Bazoum, le ministre des Affaires
étrangères lance un appel aux «militaires factieux» (https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230726-nig
er-des-militaires-affirment-avoir-renvers%C3%A9-le-r%C3%A9gime-du-pr%C3%A9sident-m
ohamed-bazoum) », Radio France internationale, 27 juillet 2023

Annexes
Bibliographie
(fr) Maurice Abadie, La colonie du Niger, L'Harmattan, Paris, 2010, 466 p., Préface
Maurice Delafosse (réédition de l'ouvrage de 1927, Société d’Éditions Géographiques,
Maritimes et Coloniales) (ISBN 978-2296133440)
(fr) Jérôme Bernussou, Histoire et mémoire au Niger de l'indépendance à nos jours,
université de Toulouse-Le Mirail, Toulouse, 2006, 739 p. (thèse de doctorat d'histoire
contemporaine)
(fr) Kimba Idrissa (dir.), Armée et politique au Niger, CODESRIA, Dakar, 2008, VIII-288 p.
(ISBN 978-2-86978-216-7)
(fr) Moustapha Kadi Oumani, Un tabou brisé : l'esclavage en Afrique, cas du Niger,
L'Harmattan, Paris, 2005, 279 p. (ISBN 2-7475-9709-1)
(fr) André Salifou, Histoire du Niger, Agence de coopération culturelle et technique,
Niamey ; Nathan, Paris, 1989, 317 p. (ISBN 2091685577)

Filmographie
Le Niger aujourd’hui, court métrage de Paulin Soumanou Vieyra, 1958

Articles connexes
1990-1996 : Rébellion touarègue de 1990-1996 (Mali & Niger)
2000-2015 : Rébellion djihadiste au Nigeria, Boko Haram, Ansaru
2007-2009 : Rébellion touarègue de 2007-2009 (Mali & Niger)

Liens externes
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l'histoire du Niger (https://commons.wikim
edia.org/wiki/Category:History_of_Niger?
uselang=fr), sur Wikimedia Commons

(fr) Chronologie du Niger (http://www.histoire-afrique.org/rubrique6.html?&filtrepays=126)


(fr) Étude historique de l'esclavage au Niger (http://www.histoire-afrique.org/rubrique70.ht
ml) (plusieurs articles)
(fr) Travaux universitaires (http://www.histoire-afrique.org/rubrique55.html?&rech=Niger)
Convention franco-britannique 1898

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