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TABLE DES MATIERES :

1. L'Afrique avant la traite


2. L’arrivée des européens
3. Naissance de la traite
4. Mécanisme de la traite
5. Abolition de la traite
6. Conséquences de la traite
PREFACE

Par Mme Ka
AVANT PROPOS
Ce livre est l'œuvre de Papa natago
Diakhaté,Serigne fallou Diouf, Daouda
Sarr et Mouhamed Cherif Sall, eleves au
Groupe Scolaire Etienne et Monique dans
la classe de 4èmec.

Ils ont écrit ce livre car ''ils avaient soif


d'histoire'' parce qu'on voit maintenant
qu’on a tendance à oublier des parties
importantes de l’histoire de l'Afrique.
Notamment l’esclavage

Les auteurs
Remercîments

• Ngary sene(administrateur du
GSEM) et tout son personnel
• Mme Ka
• Et tous ceux qui ont contribué à
la réalisation de ce livre.
Dédicaces
Nous dédions ce livre à :

• Nos parents
• Nos professeurs
• Nos camarades de classe
• Et nos amis
PREFACE
1. L'AFRIQUE AVANT LA TRAITE
On était au XVème siècle et les peuples
africains entretenaient une vie normale
et se consacraient à des activités comme
: l'agriculture, l'élevage et la pêche mais
aussi la cueillette et ont créé un courant
d'échanges qui s'effectuait entre le
Maghreb et l'Afrique noire. Ce commerce
se faisait entre les berbères, les africains
noirs et les arabes. Malgré les obstacles
routiers, les caravanes ravitaillaient
l'Afrique du nord en ivoires, en esclaves,
en cola, en cuivre et c.… en échange le
nord ravitaillait des centres comme
Tombouctou, Gao en tissus et en bijoux.
Ce commerce dit transsaharien marchait
à merveille jusqu'à l'arrivée des
européens.
L'Afrique était constituée de plusieurs
royaumes. En Afrique du nord, les
royaumes étaient dirigés par les Beys et
les Deys. En Afrique noire, c'étaient les
puissants empires à l'image du Mali, du
Ghana et du Songhaï.
Ali Khoja, le Dey d'Alger 1817-1818
2.L'ARRIVEE DES EUROPEENS

L’exploration européenne de l'Afrique a


commencé avec les Grecs anciens et les
Romains qui ont exploré et établi des
colonies en Afrique du Nord. Au XVe
siècle, les Portugais, en particulier sous
les ordres du prince Henri le Navigateur,
ont découvert les côtes de l'Afrique de
l'Ouest. La curiosité scientifique et l'esprit
missionnaire chrétien ont rapidement été
subordonnés à des considérations
mercantiles, notamment le commerce
d'esclaves. D'autres nations européennes
(Hollandais, Espagnols, Français, Anglais,
etc.) se sont jointes aux trafics africains,
mais pendant des siècles, la connaissance
européenne de l'intérieur de l'Afrique
était très imprécise. Une grande partie
des territoires inconnus représentés par
des espaces blancs sur les cartes a été
Explorée au cours d'expéditions ardues et
souvent fatales au XIXe siècle. Et avec la
découverte d'un nouveau continent, les
européens pour avoir une source de
revenus en implantant le commerce
atlantique qui va entrainer le déclin du
commerce transsaharien.
Negrier en direction de l'Afrique
Caravanes de chameaux dans le Sahara.
3.NAISSANCE DE LA TRAITE

L'esclavage a toujours existé dans le


monde. L'esclave était un captif de
guerre, un enfant abandonné ou un
descendant d'esclave. Mais ces esclaves
étaient tout juste affectés aux tâches
domestiques et jouissaient d'une certaine
liberté. À la longue ils peuvent intégrer la
famille de leur maître ou être affranchis.
Les Arabes ont aussi développé la traite
sur la côte orientale de l'Afrique et à
travers le désert du Sahara. En outre au
milieu du XVème siècle les premiers
navigateurs qui débarquèrent sur les
côtes africaines ont sans doute capturé
des esclaves noirs qu'ils ont amenés en
Europe. Mais c'est au XVIème siècle que
le commerce des esclaves connaît plus
d'ampleur. En effet, la mise en valeur des
terres Américaines
(Plantations, mines d'or d'argent et de
cuivre) nécessite une main d'œuvre
importante. Or les indiens (mayas, incas,
aztèques), la population autochtone, sont
exterminés par les guerres de conquêtes
et les durs travaux des mines. Dès lors les
colons pensent à l'homme noir robuste et
qui s'adapte au climat du nouveau
monde : c'est le début de la traite
négrière atlantique.
4.MECANISME DE LA TRAITE

Les mécanismes de la traite s'inscrivent


dans le cadre du commerce triangulaire
(Europe, Afrique, Amérique). Ce
commerce connaît plusieurs phases :

1−Les Européens débarquent sur les


côtes africaines avec des bateaux chargés
de marchandises : miroirs, tissus, armes à
feu, barres de fer, colliers, pacotilles.
2−En Afrique ces produits sont échangés
contre des esclaves. Ces derniers sont
ensuite acheminés en Amérique après
une pénible traversée de l'océan
atlantique qui pouvait durer des mois.

3−En Amérique après avoir vendu les


esclaves aux enchères, les négriers
quittent le nouveau monde avec de
bateaux chargés de produit tropicaux
(tabac, café, coton, cacao, sucre, rhum)
et des produits miniers (or, argent,
cuivre). Ces produits sont transportés en
Europe où ils coûtent très cher.
Ce sont les chefs locaux qui se
chargeaient au départ de la vente des
esclaves. Ensuite avec la fuite des
populations dans les montagnes et les
forêts, les cotes se dépeuplent ; c'est
alors que des « rabatteurs » s'engagent
dans la « chasse au nègre » : bien armés,
ils organisaient des guerres pour se
procurer des captifs qui étaient
rassemblés dans des camps près des
côtes. On distingue par exemple Ouidah
et Gorée qui ont joué un rôle très
important durant la traite négriere
.Ouidah autrefois appelée ajuda est une
commune du bénin située à 42kilométres
de Cotonou. Gorée est une ile
sénégalaise ou se trouve la ‘’maison des
esclaves’’ d'où ils partaient vers
l'Amérique ; ils étaient marqués au fer
rouge pour être identifiés.
Maison des esclaves de Gorée.
Mécanisme de la traite.
5.ABOLLITION DE LA TRAITE

L'esclavage qui dura plus de trois siècles


fut remis en cause par les philosophes et
écrivains comme Montesquieu, Jean
Jacques Rousseau, Diderot et Voltaire, les
hommes d'église comme l'abbé Reynal et
l'abbé Henry Grégoire. Des mouvements
ont été créés pour l'abolition de la traite
comme le ‘’comité pour l'abolition de la
traite’’ en Angleterre en 1787.L'année
suivante fut créée la ‘’Société des Amis
des Noirs’’ en France. ‘’tous les êtres
humains naissent libres et égaux en
dignité et en droits. ’fut la déclaration
universelle des droits de l’homme
proclamée en 1791.En 1794, l'assemblée
nationale française vote une loi qui abolit
l'esclavage dans les territoires sous
Domination française mais c'est en 1825
que napoléon (né le 15 août 1769 à
Ajaccio et mort le 5 mai 1821 sur l'île
Sainte-Hélène, est un militaire et homme
d'État français, premier empereur des
Français) restaure le commerce des
esclaves. Mais ce fut Victor Schoelcher
(né le 22 juillet 1804 à Paris dans une
famille catholique bourgeoise.) qui abolit
totalement la traite en 1848.
6.CONSEQUENCES DE LA TRAITE
En Afrique, les conséquences ont été
désastreuses. La traite a eu des
conséquences économiques marquées
par le recul des activités traditionnelles et
un manque de bras valides,. Il y a eu aussi
des conséquences démographiques tel
que le dépeuplement de la population
jeune, entrainant le vieillissement. Il y a
eu aussi des conséquences sociales :
l’exode massif des populations vers les
zones difficiles d’accès et la dégradation
des mœurs. On a aussi observé des
conséquences politiques comme la
naissance d'états esclavagistes. La traite a
créé un sentiment d'infériorité des noirs
envers les blancs .Enfin,l’une de ses
consequences la plus visible a été le
racisme.
Toute fois en Amérique, la traite a été
très bénéfique car elle a permis la mise
en valeur des terres et elle est l'origine
du développement Économique de ces
terres. De plus on a observé que sur le
plan culturel plusieurs
rythmes(blues,jazz,samba)et
religions(vaudoo,negrospiritualisme)amé
ricains proviennent de l'Afrique.

En Europe, les conséquences furent


fructueuses car elle fut une source de
revenus et a même entrainée la
deuxième révolution industrielle qui
repose sur l'utilisation de nouvelles
sources d'énergie : l'électricité (dont
l'usage commence à se répandre dans les
Années 1880), le gaz et le pétrole (dont
l'utilisation est rendue possible par la
mise au point du moteur à explosion à la
fin du XIXe siècle).

En Asie le commerce des esclaves existait


déjà au Xème siècle. Les esclaves étaient
affectées à des tâches domestiques ou
quelques hommes castrés qui étaient à la
garde des harems des princes arabes.

A cause de la traite, l'Afrique qui était la


première puissance mondiale devient le
continent le plus pauvre du globe.
ANNEXE : Discours prononcé par
Martin Luther King Jr, Contre le
racisme à Washington, D.C,le 28
/08/1963

Il y a cent ans, un grand Américain, qui


jette sur nous aujourd'hui son ombre

Symbolique, a signé la Proclamation


d'Emancipation. Cet arrêté d'une
importance

Capitale venait porter la lumière, comme


un phare d'espoir, aux millions d'esclaves

Noirs, marqués par les flammes d'une


injustice foudroyante, et annonçait l'aube

Joyeuse qui allait mettre fin à la longue


nuit de la captivité. Mais un siècle plus
tard,
nous devons faire le constat tragique que
les Noirs ne sont pas encore libres. Un
siècle plus tard, la vie des Noirs reste
entravée par la ségrégation et enchainée
par la discrimination.

Un siècle plus tard, les Noirs représentent


un ilôt de pauvreté au milieu d'un vaste

océan de prospérité matérielle. Un siècle


plus tard, les Noirs languissent toujours

dans les marges de la société américaine,


des exilés dans leur propre terre. Alors

Nous venons ici aujourd'hui pour


dramatiser notre condition effroyable.

Nous venons à la capitale de notre nation


pour demander, en quelque sorte, le
Paiement d'un chèque. Quand les
architectes de notre République
écrivirent les

Textes magnifiques de la Constitution et


de la Déclaration d'Indépendance, ils

Signèrent un billet à l'ordre de chaque


américain. C'était la promesse que
chacun

Serait assuré de son droit inaliénable à la


vie, à la liberté et à la poursuite du

Bonheur.

Il est aujourd'hui évident que l'Amérique


a manqué à cet engagement quant à ses
Citoyens de couleur. Au lieu de faire
honneur à cette obligation sacrée,
l'Amérique a

Passé au peuple Noir un chèque qui


revient marqué "sans provisions". Mais
nous ne

Saurons croire qu'il n'y a plus


suffisamment de provisions dans les
grands coffres

D'opportunités nationaux. Alors nous


venons exiger notre paiement contre ce

Chèque, paiement sur demande des


richesses de la liberté et de la sécurité
que

Procure la justice.

Nous venons également à cet endroit


sacré pour rappeler à l'Amérique
l'urgence
absolue de ce moment. Ce n'est pas le
moment de prendre le luxe de laisser
calmer

les esprits, ni de nous laisser endormir


par une approche gradualiste. Il est
temps de

quitter la vallée sombre et désolée de la


ségrégation pour prendre le chemin

ensoleillée de la justice raciale. Il est


temps d'ouvrir les portes de l'opportunité
à

tous les enfants de Dieu. Il est temps de


tirer notre nation des sables mouvants de

l'injustice raciale jusqu'au rocher solide


de la fraternité.
Que la nation ne tienne pas compte de
l'urgence du moment, qu'elle sous-
estime la

détermination des Noirs, lui serait fatal.


Cet été étouffant du mécontentement

légitime des Noirs ne prendra fin qu'à


l'arrivée d'un automne vivifiant qui
amènera

liberté et égalité. L'année 1963 n'est pas


une fin, mais un début.

Ceux qui veulent croire que les Noirs


seront satisfaits seulement de s'exprimer
avec

force auront un fàcheux réveil si la nation


revient aux affaires habituelles comme si
de rien n'était. L'Amérique ne connaîtra
ni repos ni tranquillité tant que les Noirs
ne

jouissent pas pleinement de leurs droits


civiques. Les orages de la révolte

continueront à secouer les fondations de


notre pays jusqu'au jour où la lumière de
la

justice arrivera. Mais il y a quelque chose


que je dois dire à mon peuple, qui est sur

le point de franchir le seuil de la justice.


En luttant pour prendre notre juste place,

nous ne devrons pas nous rendre


coupables d'actes injustes. Ne buvons pas
de la

coupe de l'amertume et de la haine pour


assouvir notre soif.
Nous devons toujours conduire notre
lutte dans un haut souci de dignité et de
la

discipline. Nous ne pouvons pas laisser


notre protestation créative dégénérer en

violence physique. Encore et encore,


nous devons atteindre ce niveau exalté
où nous

opposons à la force physique la force de

l'âme. Le militantisme merveilleux qui a


pris

la communauté noire ne doit pas nous


amener à nous méfier de tous les Blancs,
on

le voit par leur présence ici aujourd'hui,


se sont rendus compte que leur destin

dépend étroitement de la nôtre. Nous ne


pouvons pas marcher seuls.
Et quand nous marchons, nous ne devons
jurer d'aller toujours de l'avant. Nous ne

pouvons pas faire demi-tour. Il y en a qui


demandent aux fervents des droits

civiques, "Quand serez-vous satisfaits ?"


Nous ne serons étre satisfaits tant que
nous

ne pouvons pas laisser nos corps fatigués


se reposer dans les motels des routes ni

les hôtels des villes.

Nous ne serons être satisfaits tant que les


Noirs ne peuvent bouger que d'un petit

ghetto à un ghetto plus grand. Nous ne


serons être satisfaits tant qu'un Noir en

Mississippi n'aura pas le droit de voter et


qu'un Noir à New York ne verra rien pour
lequel on peut voter. Non, non, nous ne
sommes pas satisfaits et nous ne serons

satisfaits que le jour où la justice se


déchaînera comme les eaux, et que la
justice

sera comme un fleuve puissant.

Je ne suis pas sans savoir que certains


d'entre vous arrivent ici après maintes

épreuves et tribulations. Certains d'entre


vous viennent directement des cellules

étroites des prisons. Certains d'entre


vous viennent des régions où votre quête
pour

La liberté vous a laissé meurtris par les


orages de la persécution et renversés par
le
vent de la brutalité policière.

Vous êtes les vétérans de la souffrance


créative. Persévérez dans l'assurance que
la

souffrance non méritée vous apportera


rédemption.

Retournez dans le Mississippi, retournez


en l'Alabama, retournez en Géorgie,

retournez en Louisiane, retournez dans


les ghettos et quartiers pauvres de nos
villes

du Nord, en sachant que cette situation,


d'une manière ou d'une autre, peut être
et

Sera changée. Ne nous complaisons pas


dans la vallée du désespoir.
Je vous dis aujourd'hui, mes amis, que
malgré les difficultés et les frustrations
du

moment, j'ai quand même un rêve. C'est


un rêve profondément enraciné dans le

rêve américain.

J'ai un rêve qu'un jour, cette nation se


lèvera et vivra la vrai signification de sa

croyance : "Nous tenons ces vérités


comme allant de soi, que les hommes
naissent

égaux".

J'ai un rêve qu'un jour, sur les collines de


terre rouge de la Géorgie, les fils des
Anciens esclaves et les fils des anciens
propriétaires d'esclaves pourront
s'asseoir

ensemble à la table de la fraternité.

J'ai un rêve qu'un jour même l'Etat de


Mississippi, un désert étouffant
d'injustice et

d'oppression, sera transformé en un oasis


de liberté et de justice.

J'ai un rêve que mes quatre enfants


habiteront un jour une nation où ils
seront jugés

non pas par la couleur de leur peau, mais


par le contenu de leur caractère.

J'ai un rêve aujourd'hui.

J'ai un rêve qu'un jour l'Etat de


l'Alabama, dont le gouverneur actuel
parle
D'interposition et de nullification, sera
transformé en un endroit où des petits
enfants

noirs pourront prendre la main des petits


enfants blancs et marcher ensemble

comme frères et soeurs.

J'ai un rêve aujourd'hui.

J'ai un rêve qu'un jour, chaque vallée sera


levée, chaque colline et montagne seront

nivellées, les endroits rugueux seront


lissés et les endroits tortueux seront fait
droits,

et la gloire du Seigneur sera révélée, et


tous les hommes la verront ensemble.

Ceci est notre espoir. C'est avec cet


espoir que je rentre dans le Sud. Avec
cette foi,
nous pourrons transformer les
discordances de notre nation en une
belle symphonie

de fraternité. Avec cette foi, nous


pourrons travailler ensemble, prier
ensemble,

lutter ensemble, être emprisonnés


ensemble, en sachant qu'un jour nous
serons

libres.

Quand ce jour arrivera, tous les enfants


de Dieu pourront chanter avec un sens

nouveau cette chanson patriotique,


"Mon Pays, c'est de toi, douce patrie de
la

liberté, c'est de toi que je chante. Terre


où reposent mes aïeux, fierté des
pélerins,
De chaque montagne, que la liberté
retentisse."

Et si l'Amérique veut être une grande


nation, ceci doit se faire. Alors, que la
liberté

retentisse des grandes collines du New


Hampshire. Que la liberté retentisse des

montagnes puissantes de New York. Que


la liberté retentisse des Hauts Alleghenies

de la Pennsylvanie!

Que la liberté retentisse des Rockies


enneigées du Colorado!

Que la liberté retentisse des beaux


sommets de la Californie!

Mais aussi que la liberté retentisse Des


Stone Mountains de la Géorgie!
Que la liberté retentisse des Lookout
Mountains du Tennessee!

Que la liberté retentisse de chaque


colline et de chaque taupinière du
Mississippi!

Que la liberté retentisse!

Quand nous laisserons retentir la liberté,


quand nous la laisserons retentir de
chaque

village et de chaque lieu-dit, de chaque


Etat et de chaque ville, nous ferons

approcher ce jour quand tous les enfants


de Dieu, Noirs et Blancs, Juifs,
Catholiques

et Protestants, pourront se prendre par la


main et chanter les paroles du vieux

spiritual noir :
"Enfin libres ! Enfin libres ! Dieu tout-
puissant, merci, nous sommes enfin
libres!"
''NOUS AVONS
PAARDONNE MAIS ON N'A PAS
OUBLIE''

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