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Si l’Etat fut l’acteur premier à l’origine des OI, ces nouveaux acteurs ont fait l’objet de divers

études et ils sont difficiles à identifier.

Il y a des acteurs qui sont reconnus par tous à commencer par les Etats, les OIG
(Organisations inter-gouvernementales), les ONG, les multinationales.

Des entités font débat : peuples, sociétés civiles, mais aussi mafia et monde criminel…

Critères :

- L’acteur doit avoir une individualité

- L’acteur doit jouer un rôle important sur la scène internationale, il doit apporter une
contribution aux relations internationales.

Les OI ont beaucoup évolué depuis 1945, devenus des instruments pour répondre aux besoins
de la société internationale contemporaine.

Les juristes et politologues s’accordent autour du fait que la notion d’OI et synonyme avec
organisation intergouvernementale : les OI sont des associations d’Etat mais « organisation
internationale » peut désigner d’autres choses :

- OI dans sa version générique : que ca désigne aussi les ONG, les entreprises publiques
internationales (ce sont des entités qui sont mises en place par traités entre Etats qui
cherchent a associer leurs efforts et moyen pour construire une infrastructure, mais
c’est de plus en plus rare car les Etats préfèrent d’associer autour d’entreprises
privées). Les ONG agissent sur la scène nationale mais également internationale, elles
interagissent entre les individus et les Etats tout en cherchant à se rapprocher des
organisations intergouvernementales. Aujourd’hui, des ONG ont conclu de véritables
partenariats avec des OIG comme l’UNESCO.

- Les ONG sont un facteur important pour la conscientisation des problème et la


formation d’une opinion publique mondiale, elles sont un facteur important des
dénonciations. Des ONG peuvent proposer directement de la norme, des projets de
traité… Des ONG vont aussi chercher à participer aux négociations d’un traité et pas
simplement à proposer (accord sur le climat par exemple). Les ONG sont également
reconnus pour leur expertise qui est utilisé par certains Etats (le Conseil des Droits de
l’Homme utilise régulièrement les rapports des ONG pour connaitre les
comportements des Etats en matière de droit de l’Homme)
- Toutefois, les ONG ne bénéficient pas de statut international, ce sont des groupements
d’individus qui relève directement de l’Etat où elles ont été enregistrées (en France du
régime de l’association), elles ne bénéficient pas d’un statut international mais
national : ca permet aux Etats concernés d’avoir un contrôle sur l’entité concernée.

Quand on parle d’OI, peut d’auteur utilise cette expression de matière globale : il est établi
une différence entre les OI (OIG) et les ONG.

Fitz Maurice : juge CIJ et juriste britannique en DIP : participé à la rédaction de grand traités
internationaux : définition d’OIG (définition de OI : association d’Etat constitué en traité, doté
d’une constitution et d’organes communs et possédant la personnalité juridique distinct de
celle des Etats). Cette définition est très claire mais elle ne fut pas reprise et celle consacré fut
la suivante : « l’OI doit être définit comme étant toute organisation constitué par un traité ou
un autre instrument, régit par le droit international et doté d’une personnalité juridique
internationale propre. Une OI peut comprendre parmi ses membres des entités autres que des
Etats. » Convention dans le droit des traités entre Etat et OI ou entre OI et dans le projet
d’article sur la responsabilité des organisations internationales. Cette seconde définition admet
qu’une OIG peut avoir parmi ses membres d’autres entités que les Etats comme les individus
par exemple. OIT par exemple a des syndicats et représentants de salariés parmi ses membres
et non seulement des Etats.

Les OIG développent des compétences et couvrent désormais de nombreux domaines : OMC,
autorité internationale des fonds marins (montego bay 1982), OMS… Seul l’ONU a une
compétence générale

On a aujourd’hui 400 OIG. On a des OI régionales qui complètent le travaille des OI


internationales. Des OI sont institués dès lors qu’un problème surgit sur la scène
internationale : Guillaume Devin qui a publié un ouvrage sur les OI « dans un monde façonné
par la libéralisation des échange et la mondialisation de l’information, aucun domaine de
l’activité humaine n’échappe désormais aux besoins de concertation à l’échelle planétaire,
chaque problème nouveau engendre à plus ou moins long échéance, une nouvelle instance
internationale ». les OI sont un haut lieu du multilatéralisme par la diplomatie normative avec
pour objectif de contrôler les activité étatique dans un but comme et d’identifier les menaces
qui pèsent sur le SI pour y faire face. On assiste à un éparpillement des OI depuis les dernières
années avec des systèmes de doublons. Il est aujourd’hui complexe d’organiser un véritable
ordre mondial en raison des contradictions entre l’universalisme des normes internationales et
la souveraineté. Les crises qu’ont connu les OI ont montré les limites du multilatéralisme et la
tendance individualiste des Etats qui imposent de plus en plus leur propre vision du droit en se
basant sur leur souveraineté (ultra-protégé par le DIP) : la justice pénal international, la
maitrise des armements, l’environnement et le commerce.. ces domaines montre la crise que
connait le multilatéralisme qui se traduit par un régime d’instabilité internationale. Beaucoup
d’auteurs mais aussi des Etats dénoncent la politique de certains pays qui utilisent les
procédés du multilatéralisme et de l’unilatéralisme « comme des objets d’une boite à outil
diplomatique dont ils usent en fonction des circonstances ».

Les OIG cherchent des solutions même si ce n’est pas médiatisé. Les politologues restent dans
l’ensemble très réticent sur l’influence des OIG dans ce monde en crise. Contrairement aux
juristes internationalistes qui considèrent que les OI, même si elles ne sont pas parvenu à
instaurer définitivement la paix et la justice sur al scène internationale, elle sont parvenus a
développer et enrichir le droit international et à créer dans certains domaines de véritables
mécanismes très proches de l’administration internationale.

Malgré leurs défaillances, elles restent à ce jour inégalé en tant que procédé de coopération
interétatique en permettant une conciliation entre nationalisme et universalisme. LA PROF
N’ACCEPTERA PAS LA CONTRADICTION SUR CE POINT !!!

Il est important de maintenir le multilatéralisme tel qu’il est établit par les OI car il reste le
seul moyen d’avoir des règles communes et de favoriser la coopération internationale. L’OI
bénéficie d’une autonomie et doit chercher à exercer une autonomie sur ses membres. Au vu
de la situation internationale, il est nécessaire de réformer le cadre de l’ONU

Sandrine Kott « quoi qu’il en soit, les OI sont des lieux de fabrication de l’international ».

3 parties :

Partie 1 : Institutionnalisation de la société internationale


o Les Oi ont pour origine un processus d’institutionnalisation de la société
internationale qui commencèrent avec des alliances entre Etats afin d’assurer la
paix entre les nations. On a eu l’émergence d’idées nouvelles notamment
autour de l’organisation du continent européen.

o L’idée de kant de soumettre les ligites entre nations à une organisation


internationale à inspirer de dévloeppement du DIP ou saint Simon qui voulait
une véritable union entre les peuples européens autour de l’industrie.

o Ces faiseurs d’idée ont fortement inspiré le mécanisme d’institutionnalisation


du continent européen pour aboutir à terme à la Société Des Nations.

L’aménagement des relations entre les Etats européens qui a permis la mise en place d’une
coopération, celle-ci deviendra protéiforme et suivra l’évolution de la société internationale
pour finalement aboutir à la mise en place d’association d’Etats. Tout part de l’Europe pour
s’étendre à l’internationale.

Chapitre 1 : De la diplomatie concertée à la régulation des relations


interétatiques

Les rapprochement entre Etats se sont développé de concert avec le développement du DIP.

Section 1 : le système des conférences multilatérales

Développement des compétences pour favoriser la paix. A partir du 17ème siècle, les Etats
prirent l’habitude de se réunir dans des congrès internationaux dont la finalité était d’examiner
les différentes conditions susceptible d’établir la paix à la suite d’une période d’affrontement.
Congrès de Vienne 1814-1815 : crée le concert des Nations. On a examiné la question des
frontières, le statut des agents diplomatiques, la liberté de navigation sur les cours d’eau
internationaux. Le congrès de Vienne forme la diplomatie de la conférence et les européens
vont prendre l’habitude de se rencontrer et c’est inédit dans le monde : les nations
européennes voient qu’elles peuvent se rencontrer non pas seulement après un conflit mais
simplement pour discuter des enjeux internationaux. Il est important de mettre en exergue
d’utilité de ces rencontre car ca va favoriser le développement du DIP.

Le congrès de Paris de 1856 va permettre l’élaboration du traité de Paris qui conclut la guerre
de Crimée et ils vont y associer l’Empire Ottoman car ils considèrent que ce dernier doit faire
partie du concert européen (donc non-ingérence dans les affaires turc). On règlera aussi
pendant ce congrès du droit de navigation dans la mer Noire et des question de droit maritime.

Ces réunions internationales vont servir à des fins juridique et instituer des règles
internationales dans les différents domaines présentant pour eux un intérêt commun.

La conférence de berlin du 15 novembre 1884-25 février 1885 : 14 pays européens pour régler
pacifiquement les éventuels contentieux qui pourrait naitre dans le cadre de leur conquête
territoriale (concernant la colonisation de l’afrique) : fixation des zones d’influence des
puissances européennes qui s’étaient déjà lancé ou allait se lancer dans la colonisation
européenne.

Section 2 : la mise en place d’une administration internationale

- Les caractères communs aux OI

- L’organisation mondiale : le bloc onusien

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