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Organisations internationales

Introduction :
Une organisation internationale est une association d’État, État mis par accord
entre ses membres et doté d’un appareil permanent d’organe assurant leur
coopération dans la poursuite des objectif des intérêts commun qui les ont
déterminés à s’associer.
Les États constituent les acteurs majeurs du système international.
Les relations internationales sont souvent faites de conflit de bouleversement de
tension entre État ou entre d’autres acteurs.
Cette situation conflictuelle des relations internationales pousse les États à
chercher en permanence les solutions pour un système international apaisé.
Le XX siècle est caractérisé par la permanence et l’ampleur de la guerre.
Durant ce siècle, les relations internationales sont marqués par la 1ère et 2nd GM,
par les guerres de décolonisation mais aussi par des nombreux conflits frontaliers.
Cette situation va pousser les États à la recherche permettant des solutions pour
des RI apaisés.
La nature conflictuelle des RI sera à l’origine des créations de diverses
organisations, de la signature de plusieurs traités multilatéraux.
Les organisations internationales constituent le cadre nouveau autour duquel
s’articule les RI.
Après la 1ère GM la SDN ( Société Des Nations ) a été mis en place avec comme
mission de garantir la paix international.
Mais le projet de la SDN sera un échec avec le déclenchement de la 2nd GM en
1939.
En plus de cela la SDN n’a pas put faire face à la crise économique dont les
conséquences politiques politiques et sociales ont limités les efforts de coopération
économique commercial.
En 1945, l’ONU est créé par l’adoption de la Charte de San Francisco et dès sa
création, elle va avoir comme mission de garantir la paix et la sécurité
internationale par le renforcement de la coopération politique et économique.
L’acception à l’indépendance des anciennes colonies d’Afrique va renforcer
numériquement l’ONU qui compte aujourd’hui 180 membres.
L’ONU à une vocation universelle.
D’autres organisations internationales existent au niveau continental.
En effet, dès 1963 l’OUA est créé à Addis Abeba et avait pour mission de
renforcer l’unité africaine en préservant l’intégrité territoriale de chaque État mais
aussi d’aider les pauvres en lutte pour l’indépendance à accéder à la recherche de
la souveraineté internationale.
Elle sera remplacer en 2002 par l’union africaine avec un changement
d’orientation notamment le renforcement de coopération économique, la
promotion de la démocratie et l’État de droit, la recherche de la paix et de la
sécurité continentale.
L’union africaine a une vocation régionale.
Dans cette même logique, il existe des organisations au niveau sous-régional avec
comme vocation le renforcement de la coopération économique et politique.
En Afrique de l’Ouest, la CEDEAO a été crée en 1975 dans le but de promouvoir
la coopération économique par le renforcement de la création d’un marché sous-
régional.
Très apte, la coopération économique va laisser place à la coopération politique
compte tenu des nombreuses instabilités en Afrique de l’Ouest.
Pour cela la CEDEAO dispose de deux instruments majeurs : il s’agit du protocole
sur la démocratie et la bonne gouvernance adopté en 2001 et le protocole relatif au
mécanisme de prévention, de gestion, de règlement des conflits, de maintien de la
paix adopté en 1999.

Chapitre 1 : une organisation internationale à vocation universelle ( ONU )


L’ONU est une organisation à vocation universelle et créer en 1945 après la 2nd
GM. Elle est dotée d’une personnalité juridique internationale, c’est-à-dire qu’elle
est créer par un traité.
Elle est issue d’une longue évolution et est composée d’organes principaux et
d’organes subjudiciaires* également appelé institutions spécialisés.

Section 1 : historique de l’ONU


Il est important de noter que l’ONU à été précédée par la SDN créer le 8 janvier
1918 mais dès son origine,la SDN a rencontrer des difficultés avec l’absence de
ratification du traité par les EU, l’entrée tardive de l’URSS ( 1934 ), et les regrets
successifs du Japon ( 1933 ), de l’Allemagne ( 1933 ) et de l’Italie.
Sa dimension universelle faisait défaut car elle était basée essentiellement que sur
les États européens. Son échec s’explique largement par son inefficacité à prévenir
le recours à la guerre.
L’absence totale de tout organe d’intervention, par son pouvoir de simple
recommandation et surtout son incapacité à s’opposer aux nombreuses violations
de la paix qui seront à l’origine de la 2nd GM.

I. La naissance de l’ONU
L’origine lointaine de l’ONU peut être recherchée dans la déclaration de
Washington du 1er janvier 1942.
C’est la première étape qui allât conduire plus tard à la mise en place de l’ONU,
mais le projet de création de l’ONU est clairement formulé dans la déclaration de
Moscou signée le 30 octobre 1943 entre les EU, la Grande-Bretagne, l’URSS et la
Chine.
Ces pays proclament leur volonté de créer une fois la 2nd GM terminée, une
organisation internationale fondée sur le principe de l’égalité souveraine de tout
les États pacifiques et ouverts à tout les États petit ou grand.
Cet engagement sera réaffirmé lors de la conférence de Téhéran le 1er décembre
1943.
Après la déclaration de Moscou, un projet de charte sera élaboré entre les
représentants des EU, de la Grande-Bretagne, de l’URSS et de la Chine qui se sont
réunis à Dimbarton près de Washington en deux périodes d’abord du 21 août au 28
septembre 1944, ensuite du 29 septembre au 07 octobre 1944.
Le projet de charte sera amélioré lors de la conférence de Yalta du 04 au 11 février
1945 par les hommes d’États ci voici : Winston Churchill, Franklin Roosevelt et
Joseph Staline qui décidèrent de convoquer une conférence sur l’organisation
mondiale. Celle-ci se tient du 25 avril au 26 juin 1945 à San Francisco ouverte en
pleine guerre qui se termine après la capitulation de l’Allemagne ( le 07 mai
1945 ).
Le texte de la charte s’efforce de tirer les raisons de la SDN.
Il est également le fruit de divers compromis entre grand et petit pays.
Les grandes puissances étant les EU, la Grande-Bretagne, la Chine et l’URSS.
La charte est signée le 26 juin 1945 et entra en vigueur après les ramifications des
cinq membres permanent du conseil de sécurité ( Chine, États-Unis, France,
Grande-Bretagne et la Russie ) et de la majorité des États signataires.

II. Les idéaux de l’ONU


L’ONU véhicule un idéal de coexistence pacifique et de coopération entre État en
dépit des divergences d’idéologies et d’intérêts.
Créer dans un contexte fortement marqué par les conséquences de la guerre elle
s’est fixée comme mission principale la promotion de la paix et de la sécurité
internationale.
Tirant les leçons des échecs de sa devancière la SDN, les actions de l’ONU
reposent essentiellement sur le principe de l’égalité de tout les États membres.
La décision de fixer le siège à New-York à été prise dans le but d’intéresser de
façon définitive les EU.
Sa mission de maintien de la paix passe alors par le développement des rapports
internationaux, le règlement pacifique des différends internationaux, la
renonciation du recours à la force et l’organisation d’une assistance mutuelle
contre les agressions extérieures.
La structure de l’ONU peut se décomposé en organe principal et en organe
subsidiaire.

Section 2 : les organes de l’ONU


Les organes principaux de l’ONU sont composés de l’assemblée général des
nations unies, du conseil de sécurité des nations unies, du secrétariat général des
nations unies, du conseil économique et social ainsi que de la cour internationale
de justice.

I. L’assemblée générale des nations unies


L’assemblée générale des nations unies est composée de tout les pays membres des
nations unies ( article 9 de la charte de San Francisco ), c’est le principal organe
délibérant.
Chaque État n’y dispose que d’une voix. Elle peut se réunir en session ordinaire et
en session extraordinaire. Elle tient une session annuelle ordinaire d’une durée
variant de deux à trois mois.
La session ordinaire s’ouvre le troisième mardi du mois de septembre selon
l’article 1 du règlement intérieur.
Lorsque les circonstances l’exigent, l’assemblée peut tenir des sessions
extraordinaires soit à la demande du conseil de sécurité, soit de la majorité des
membres des nations unies.
L’assemblée générale élit son président, ses vingt-un vice-présidents et ses six
présidents de commission qui forme son bureau.
Le président joue un double rôle : un rôle technique ( direction des débats en
section plénière ) et un rôle politique ( activité de conciliation et mission
particulière ). La présidence de l’assemblée générale est tournante, elle se fait
entre les cinq groupes : Afrique, Asie, Europe orientale, Amérique latine et Europe
occidentale.
L’assemblée générale comprend six commission spécialisée chacune dans un
domaine déterminé, ces commission sont :
 La première commission chargée des questions politiques et de sécurité.

 La deuxième commission chargée des questions financières.


 La troisième commission chargée des questions sociales, humanitaires et
culturelles.
 La quatrième commission chargée des questions de tutelle.
 La cinquième commission chargée des questions administratives et
budgétaires.
 La sixième commission chargée des questions juridiques.

L’assemblée générale se prononce sur les questions importantes notamment celles


qui touchent : les recommandations relatives au maintien de la paix et de la
sécurité internationale, l’élection des membres non permanent du conseil de
sécurité, l’élection des membres du conseil économique et social, l’admission de
nouveaux membres, l’exclusion de membres.

II. Le conseil de sécurité


C’est l’organe le plus important des nations unies, c’est un organe restreint et
permanent.
Il a une structure dualiste avec cinq membres de droit et dix membres élus.
Les membres permanents ou membres de droit sont nommément cités à l’article
23 de la charte, il s’agit de la Chine, de la France, de la Russie, de la Grande-
Bretagne et des EU.
Les membres élus ou non permanent sont élus par l’assemblée générale pour une
période de deux ans et renouvelable par moitié tout les ans.
Cette élection doit tenir spécialement compte de la contribution de ses États au
maintien de la paix et de la sécurité internationale et aussi d’une répartition
géographique équitable.
À l’origine, l’article 23 avait fixé le nombre de membres permanent à six.
Un amendement de la charte réalisé par la résolution 1991 du 17 décembre 1963
fait porter ce nombre à dix et par conséquent les effectifs du conseil de sécurité de
onze à quinze.
Le conseil de sécurité est le seul organe à caractère permanent, il peut se réunir à
tout moment sur simple convocation de son président.
Le conseil de sécurité est convoqué lorsqu’un membre en fait la demande ou
lorsqu’une affaire est portée devant le conseil soit par un État membre, soit par
l’assemblée générale ou le secrétaire général des nations unies.
Afin d’éviter que la désignation du président ne soit sujette à des difficultés
politiques, il est prévu une présidence tournante :
chaque membre du conseil exerce la fonction pendant un mois par rotation suivant
l’ordre alphabétique anglais du nom des pays.
Pour les questions de procédures, le conseil de sécurité prend ses décisions par un
vote affirmatif de neuf membres sur quinze.
Les décisions relatives à des questions de fond sont prises à la même majorité dans
laquelle sont comprise les voix de tout les membres permanents. L’abstention d’un
seul membre permanent traduit l’emploi du droit de véto octroyé aux cinq grandes
puissances et le pouvoir de bloquer toute processus de prise de décision.
Les questions de procédures sont celles relatives à la convocation du conseil de
sécurité, à l’établissement de l’ordre du jour, à la présidence, à la représentation
des États membres, à l’invitation d’État ou de particuliers à prendre part aux
travaux du conseil, à la convocation de l’assemblée générale et à l’élection des
juges de la Cour internationale de justice ( CIJ ).
Les questions de fond concerne le règlement pacifique des différends, l’action
coercitive, la réglementation des armements, l’admission, la suspension et
l’exclusion d’un État membre et l’élection du secrétaire général.
( ces deux questions peuvent venir à l’examen )
Le conseil de sécurité exerce des fonctions très importantes en matière de maintien
de la paix et sécurité internationale.
Il est chargé du règlement politique des différends entre les membres.
Il élabore des plans de réglementation des armements et agit en cas de menaces
contre la paix, de rupture de la paix et d’actes d’agression.
Ces compétences peuvent être répartis en trois sortes d’attributions :
 Les attributions exclusives : elles concernent les actions de prévention ou de
sanction en cas d’agression, de menaces contre la paix ou de rupture de la
paix.
 Les attributions communes : il s’agit du règlement des différends
internationaux, la réglementation des armements, le droit de demander des
avis à la CIJ.
Ces attributions sont communes avec l’assemblée générale, la CIJ et le
secrétariat général.
 Les attributions conjointes : il s’agit de l’admission de nouveaux membres
dans l’organisation, de l’exclusion de membres, de la nomination du
secrétaire général et de la modification de la charte. Ces attributions sont
conjointes avec l’assemblée générale.

Le fonctionnement du conseil de sécurité ne s’est pas toujours déroulé dans la


rigueur des textes. Il est souvent très marqué par les différences de puissance entre
États, le jeu des intérêts et les clivages ( distinction ) idéologiques.
Le danger qui menace les nations unies est l’unilatéralisme de certaines puissances
qui parviennent à instrumentalisé l’ONU à d’autres fins.
C’est pourquoi plusieurs tentatives de réformes du conseil de sécurité ont étés
soulevées par exemple en 1992, l’élargissement du nombre de membres
permanents à l’Allemagne et au Japon a été proposée,
en 1993 la création d’un statut de membres semi permanent pour le Nigeria, le
Brésil, le Japon et l’Allemagne a été proposé.
Une troisième proposition dites proposition de Carlsson ministre suédois envisage
une réforme en deux phases :
 L’augmentation du nombre de membres,

cinq nouveaux membres permanents ( 10 dorénavant ),


quinze membres non permanents ( 25 dorénavant )
 Ensuite, la suppression vers 2005 du droit de véto.

Cette proposition est restée sans suite.

II. Le secrétariat général


Il est placé sous la direction d’un secrétaire général.
Ce dernier a progressivement obtenu une place importante dans le dispositif des
nations unies.
A cet égard, il faut souligné qu’il exerce à la fois des fonctions administratives
mais aussi des fonctions politiques c’est-à-dire diplomatique.
Le SG est nommé par l’assemblée générale sur recommandations du conseil de
sécurité pour une période de 5 ans renouvelable.
Le SG assiste à toute les réunions des différents organes, il est le plus haut
fonctionnaire de l’organisation.
Il dirige le secrétariat, nomme le personnel, exécute les décisions des différents
organes et présente chaque année un rapport général à l’assemblée générale.
Dans l’accomplissement de ses fonctions, il est assisté de secrétaires généraux
adjoints ( SGA ) et de sous secrétaires généraux.
Au-delà de ses fonctions administratives, le SG assure un rôle politique de plus en
plus remarqué.
Ses actions diplomatiques sont essentiellement tournées vers la prévention des
crises internationales.
Depuis sa création, l’ONU a connu 9 secrétaires généraux dont deux africains
l’égyptien Bortros Ghali ( 1991-1996 ) et le ghanéen Koffi Annan ( 1996-2006 ).
L’actuel secrétaire général est le portugais António Guterres depuis 2017.

A. Le conseil économique et social


Le conseil économique et social assiste l’assemblée générale dans la réalisation du
programme de coopération économique et social international.
Il est consulter par l’assemblée générale pour tous problèmes relatifs aux domaine
économique, social, culturel, éducatif et à la santé publique.
Le conseil économique et social compte cinquante-quatre membres qui sont élus
par l’assemblée générale pour une durée de trois ans avec un renouvellement par
tiers tous les ans. Le nombre de membres du conseil économique et social est
reparti comme suit :
Afrique : 14
Asie : 11
Amérique latine : 10
Europe occidentale : 13
Europe orientale : 6

Section 3 : les institutions spécialisées et les organes subsidiaires


Les institutions spécialisées sont juridiquement indépendantes de l’ONU.
Elles disposent des budgets séparés et possèdent leurs propres États membres,
leurs propres règles et leurs personnels.
L’essentiel de leurs financements provient de contributions volontaires de la part
des gouvernements, d’institutions et de particuliers.
Parmi les institutions spécialisées ont peut citer l’organisation internationale du
travail qui existait déjà avant la création de l’ONU.
L’OMC créer en 1994 qui intervient dans le domaine de la coopération entre États
en matière de commerce international.
La banque mondiale et le FMI créer par les accords de Bretton Woods en 1944,
accompagnent les États membres en matière de financement du développement
mais aussi en matière de coopération monétaire internationale.
Quant aux organes subsidiaires, ils peuvent être créés par l’assemblée générale ou
le conseil de sécurité, ils ne sont pas dotés d’un statut autonome, ils interviennent
dans des domaines spécifiques.
Les organes subsidiaires les plus connus sont le PNUD ( programme des nations
unies pour le développement ), le PAM ( programme alimentaire mondial ), le
ACR ( le ), l’UNESCO, l’UNICEF etc.
Enfin, plusieurs organisations font parties du système des nations unies sans être
des organes subsidiaires ou des institutions spécialisées par le biais d’accords
particuliers.
C’est le cas de l’agence internationale de l’énergie atomique créer en 1956, de la
cour pénal internationale créer en 1998, de l’OMI ( tourisme ) créer en 1970.

Chapitre 2 : une organisation internationale à vocation régionale : l’union


africaine
L’union africaine est une organisation internationale à vocation régionale c’est-à-
dire qu’elle est composée des États du continent africain.
Elle est née d’une volonté des chefs d’États africains de dépasser le cadre étroit de
l’OUA afin de répondre au contexte socio-politique africain marqué par les défis
de la paix, de l’intégration, du développement et du terrorisme. L’UA est le fruit
d’une lente évolution qu’il s’agira de retracer avant d’exposer ses objectifs et son
fonctionnement.

Section 1 : historique de l’union africaine


L’union africaine a remplacé l’OUA ( Organisation de l’Unité Africaine )
officiellement depuis le 1er juillet 2002. En tant qu’organisation de succession à
l’OUA, l’union africaine entend poursuivre et approfondir les acquis de sa
devancière.

I. L’OUA : devancière de l’UA


Après les indépendances des années 50 et 60, les États africains qui venaient
d’accéder à la souveraineté internationale avaient sentit la nécessité de trouver un
cadre dans lequel ils allaient renforcer leur coopération afin de faire face aux
multiples défis qui les attendaient.
L’OUA est ainsi crée par la charte du 25 mai 1963 à Addis-Abeba ( capital de
l’Éthiopie).
Cette organisation était accès autour de la prééminence du principe de l’égalité
souveraine de ses États membres et du principe de la non-ingérence dans les
affaires intérieures des États. Ces deux principes sont le résultat de la
confrontation idéologique entre les tenants d’une intégration totale qui voulaient la
mise en place d’un État africain fédéral à l’intérieur duquel chacun accepterait de
renoncer à sa souveraineté. Les tenants de cette approche étaient réunis autour
d’un groupe appelé groupe de Casablanca.
Ils étaient opposés aux tenants d’une intégration souple à l’intérieur de laquelle
chaque État garderait jalousement sa souveraineté.
Ce groupe était celui de Monrovia ( capital du Liberia ).
D’autres principes étaient mis en exergue notamment le respect de l’intégrité
territoriale de chaque État, la condamnation sans réserve de l’assassinat politique,
l’engagement des États africains à respecter les frontières issues de la colonisation,
et le non-alignement ( par rapport à la Guerre Froide ). Par ailleurs, l’OUA s’est
préoccupée du sort des États qui étaient encore sous domination coloniale. A ce
titre, elle a joué un rôle important dans la lutte contre l’apartai.
Elle a également soutenu activement les différentes luttes armées notamment
menées par les différents mouvements de libération en Guinée-Bissau, au Cap-
Vert, en Angola, au Mozambique et en Afrique du Sud.
L’OUA a été le théâtre de nombreuses crises politiques ayant créer des clivages
entre ses États membres :
 Le problème de la république arabe sahraouie démocratique

 Le conflit entre le Tchad et la Libye autour de la bande d’aouzou


 Les guerres civiles qui se multiplier dans le continent
 Le problème du leadership entre chefs d’États
Ces crises ont très vite fragilisées l’OUA.
Pour régler ces différentes crises et renforcer l’unité africaine, les chefs d’États ont
été amenés à dépasser l’OUA en créant l’UA.

II. Le dépassement de l’OUA

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