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REMONTRANCE
Le texte qui suit s’est fondé sur les ouvrages de Max
GOUNELLE (Relations internationales, Paris,
Mementos Dalloz, 9e édition, 2010), Jean
CHARPENTIER (Institutions internationales,
Mémentos Daloz, Imprimerie Chirat, 17e édition,
2009), Franklin DEHOUSSE (Droit international
public : les principes du droit international public,
Tome 4, les Editions de l’Université de Liège, 2008),
Pierre de Senarclens et Yohan ARIFFIN (La politique
internationale. Théories et enjeux contemporains,
Paris, Armand Colin, 6e édition, 2010), Michel
DERYA (Droit international public, Paris, Gualino
Editeur, Montchrestien, 2007), Philippe Moreau
DEFARGES (Les Institutions européennes, Paris,
Armand Colin, 6 édition, 2002), Philippe Moreau
DEFARGES (La géopolitique pour les Nuls, Paris,
Editions First, 2008), RAINELLI Michel
(L’Organisation mondiale du commerce, Paris, La
Découverte, 7e édition, 2007), Yves BERTHELOT et
Jean-Michel JAKOBOWICZ (L’ONU pour les Nuls,
Paris, First, 2010), Marie - Clause SMOUTS (Les
organisations internationales, Conférence tenue à
l’université du Sud Toulon-Var,1998), Hélène
SIMONIAN - GINESTE (Fiches d’institutions
internationales, 2e édition, Paris, Ellipses, 2012), M.
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interétatiques);
- lutter contre la pauvreté et le sous-
développement;
- universaliser et unifier les règles juridiques et
la politique;
- comprendre l’organisation internationale est
un lieu de socialisation et de coopération
permanente.
Les objectifs spécifiques : l’étudiant doit être
capable de:
- identifier et différencier les organisations à
vocation universelle et celles à vocation
régionale;
- expliquer le fonctionnement de l’Assemblée
générale et du Conseil de sécurité de l’ONU;
- définir les ambitions de la Banque mondiale et
celles du FMI;
- comparer la Ligue arabe et l’organisation de la
Conférence islamique;
- expliquer les rapports entre l’ONU et les
organisations régionales.
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PARTIE I :
L’ORGANISATION INTERNATIONALE
Introduction
5. Compétences de l’OI.
La personnalité juridique reconnue à l’organisation
internationale lui permet d’exercer diverses
compétences dans les limites du principe de
spécialités.
Les compétences explicites et implicites.
Les compétences explicites sont les compétences
énoncées (prévues) par le traité constitutif de l’OI, on
les appelle de compétences « déclarées », tandis que
les compétences implicites sont les compétences
issues d’une interprétation du traité constitutif de
l’OI. Elles sont dégagées par les experts des organes
compétents de l’OI, tel qu’un organe judiciaire
(comme la CIJ, avis consultatif).
Etats membres ;
- L’activité de règlement des différends entre
Etats membres,
- Sanction aux membres qui ne respectent pas les
règles édictées par l’OI.
Introduction
Ne disposant pas de territoire, l’Organisation
internationale doit nécessairement s’installer sur le
territoire d’un de ses membres ou d’un Etat non
membre (la Suisse accueille le siège de nombreuses
OI dont elle n’est pas membre). L’établissement du
siège passe par la conclusion d’un accord de siège.
L’Organisation internationale dispose de son propre
statut différent de celui de son personnel. Ceci découle
aussi de la personnalité juridique des OI. Elle est
constituée pour réaliser un service public international
devant obéir à certaines règles. A cet effet, elle est
dotée d’un statut propre, il en de même de son
personnel (Gérard Balanda Mikuin, 117).
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b) Le statut du personnel
On entend par statut du personnel, l’ensemble de
conditions et garanties qui déterminent le cadre
d’accomplissement de la fonction publique par les
agents internationaux. Nous allons analyser sous cette
rubrique, la notion d’administration internationale et
le fonctionnaire international, les conditions de
recrutement, le régime de privilèges et immunités des
fonctionnaires, les garanties que le statut leur accorde.
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a) Les droits
Les droits des Etats membres leur permettent de
participer au fonctionnement de l’OI : droit à
participer aux travaux et délibérations des organes ; le
droit de vote, droit à bénéficier des avantages et
prestations offertes par l’OI, droit au retrait.
b) Les obligations statutaires
c) Les sanctions
Des diverses peuvent frapper les membres
manquant à leurs obligations : suspension
temporaire des droits et privilèges attachés à la
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Introduction
Selon la définition communément admise, un
différend est un désaccord sur un point de droit ou de
fait, une contradiction, une opposition de thèses
juridiques ou d’intérêts entre deux personnes (Michel
Deyra, 2007, p. 156). Le mode de règlement non
juridictionnel des différends sont les plus anciens et
les plus simples. Ils ont pour caractéristiques
principales la souplesse ainsi que la liberté des parties
d’accepter ou de refuser la solution proposée. Ils ont
également pour avantage d’éviter une procédure
juridictionnelle qui risquerait d’aboutir à la
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1. Procédés traditionnels
Depuis le moyen-âge, la pratique internationale a
engendré plusieurs moyens d’ordre diplomatique pour
empêcher un litige de dégénérer en conflit ouvert.
L’article 33 de la Charte en dresse une énumération
non exhaustive: la négociation, la médiation, les bons
offices, l’enquête et la conciliation.
La négociation : elle est la procédure la plus simple,
elle implique un contact direct ou indirect entre les
parties, soumises au respect des principes de bonne
fois et de parole donnée. La négociation contribue à
clarifier les contours d’une situation conflictuelle.
Première étape nécessaire à toute tentative de
règlement d’un différend, la négociation implique que
les Etats en cause acceptent une rencontre entre leurs
représentants dans le but de chercher à régler le
différend de bonne fois, soit par un accord sur une
solution, soit un accord sur la procédure à adopter
pour trouver une solution. Les négociations se
déroulent en général dans le secret, parfois sur le
territoire d’un Etat tiers, et prennent le plus souvent la
forme de discussions orales accompagnées de
documents écrits. Le but est d’éviter l’influence de
l’opinion publique et l’action des médias pour faciliter
une transaction sur les positions à l’origine du
différend (ibid., p. 157).
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Partie II :
Les Organisations internationales intergouvernementales à
vocation universelle
Introduction
Introduction
a) L’Assemblée générale
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1. Composition
2. Les sessions
3. Le Bureau
Au début de chaque session, un Bureau, qui dirigera
les travaux de l’Assemblée, sera élu. Il se compose
d’un président, de vice-présidents et des présidents des
commissions.
Le président de l’Assemblée de l’Assemblée générale
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4. L’organisation du travail
Le travail de l’Assemblée générale peut se faire soit en
séance plénière, soit en commission (J.C. ZARKA, p.
42). Mais généralement, en commission parce qu’en
plénière souvent perte du temps et désordres. Antoine
GAZANO affirme que le travail effectif est réalisé en
commissions qui préparent les projets de résolution
transmis à l’Assemblée plénière aux fins d’adoption
(2009, p. 61).
Il existe plusieurs commissions dont chacune est
spécialisée dans son domaine.
- La 1re Commission : Questions politiques et de sécurité
de l’homme.
1. Composition
policier de fait?
La sécurité collectivité exige un policier supra-
étatique, un policier institutionnel capable de ramener
les Etats récalcitrants ou délinquants dans le droit
chemin. Le Conseil de sécurité des Nations Unies,
policier du monde, est un organe restreint composé de
deux types de membres : cinq membres permanents
désignés par la Charte (la Chine, la France, la Grande-
Bretagne, la Russie et les Etats — Unis- chacun
pouvant s’opposer à une décision par un veto) et 10
membres non permanents élus par l’Assemblée
générale de l’Onu pour une durée de deux ans par
l’Assemblée générale, renouvelés par moitié chaque
année. Il est conçu comme l’organe exécutif des
Nations Unies. Il travaille sans discontinuer lorsque
les circonstances l’exigent (Antoine Gazano, 2009, P.
61). Autrement dit, les 15 membres sont prêts à se
réunir en permanence, notamment dans les situations
internationales d’urgence.
2. Organisation
Le Conseil de sécurité est organe permanent. En effet,
selon l’article 28 de la Charte, il est organisé « de
manière à pouvoir exercer ses fonctions en
permanence ». Ayant vocation à gérer les crises
internationales, le Conseil doit être effectivement en
mesure de siéger chaque fois que la paix est menacée.
C’est pourquoi chaque Etat membre du Conseil doit
disposer d’un représentant permanent à New York, au
siège de l’ONU. Le Conseil de sécurité est le seul
organe des Nations Unies à avoir un caractère
permanent.
1. Composition
3. Les compétences
1. Composition
f) Le Secrétariat général
1. Le Secrétaire général
Le bilan de l’ONU
Il est fréquent d’entendre parler de l’échec de la
Société des Nations (SDN) qui n’a pu empêcher la
seconde guerre mondiale, alors qu’elle a, dans bien
des domaines, connu des succès. De même, certains
sont prêts à condamner l’ONU sans appel parce qu’il y
a toujours des guerres et que les droits de l’homme
sont violés régulièrement, tout en ignorant qu’elle a
évité plusieurs guerres et amélioré la situation des
droits de l’homme, sans parler des nombreux autres
domaines elle a connu succès et échecs.
Le cas de l’Irak, une guerre non justifiée. Cette guerre
de 2003, le secrétariat des Nations Unies et en
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- Caractères généraux
Haïti
Honduras
Inde
Iran
Irak
Liban
Liberia
Panama
Paraguay
Pays-Bas
Pérou
Philippines
Pologne
Salvador
Syrie
République dominicale
Royaume-Uni
Tchécoslovaquie
Turquie
Costa Rica
Cuba
Danemark
Egypte
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Equateur
Luxembourg
Mexique
Nicaragua
Norvège
Nouvelle-Zélande
Ukraine
URSS
Uruguay
Venezuela
Yougoslavie
PARTIE III :
LES ORGANISATIONS INTERNATIONALES
REGIONALES
membres;
- promouvoir un rapprochement sur des questions de
politique entre ces Etats et d’autres régions du monde.
CHAPITREII : En Amérique
CHAPITRE III :
En Afrique et Moyen-Orient
2. La Ligue arabe
a) Origine et composition: créée en 1945 à l’initiative
de l’Egypte, elle est ouverte à tous les Etats arabes et
est passée de 1945 à 1993 de 7 à 22 membres. En
1979, pour sanctionner l’Egypte à la suite des accords
du traité de paix de Camp David avec l’Israël. Son
siège a été transféré du Caire à Tunis. Il a été transféré
au Caire en 1990.
b) Structure: l’Organe essentiel est un Conseil de
défense (composé des ministres des Affaires
étrangères et des ministres de Défense) flanqué d’un
Conseil économique et assisté d’un Secrétariat
permanent et de commissions spéciales permanentes.
Divers organes politiques s’y ajoutent de façon
épisodique (notamment les conférences de chefs
d’Etats, ou « sommets arabes »- le dernier à Damas-).
c)Rôle: (il est essentiellement politique) diminuer ou
atténuer les antagonismes entre les membres;
- unir leurs efforts contre les adversaires extérieurs
(Israël)
- établir une coopération militaire, politique et
économique (Michel Deyra, 2007, p. 133).
d’Afrique de l’Ouest.
Conclusion