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Une observation attentive de la société permet de voir que la vie communautaire réglée par des lois et des interdits, qu’ils soient étatiques,
religieux, moraux…est une série d’adaptation, de soumission parfois abusive et violente. Ainsi la société semble conditionner la vie de l’homme en
l’empêchant de mener une existence autonome et paisible. Et pourtant, selon ARISTOTE (Philosophe Grec ; élève de Platon ; fondateur du
lycée ; 322-384 av. J.C) l’homme est par nature « un animal social ». Entendons par cette expression que l’homme est destiné à vivre en société sans
laquelle son existence serait vouée à l’échec. Dès lors, une question merite d’être posée: quel est l’impact de la société sur la liberté humaine ?
La résolution de cette inquiétude exige l’examen des questions suivantes : en quoi vivre en société est-il privation de liberté ? Cependant la société
n’est-elle pas la condition sine qua non de réalisation de l’homme ?
DAVID HUME, Traité de la nature humaine, Ed. Aubier, Paris, 1889, page 605.
De tous les êtres animés qui peuplent le globe, il n’y en a pas contre qui, semble-t-il à première vue, la nature se soit exercée avec plus de cruauté
que contre l’homme, par la quantité infinie de besoins et de nécessités dont elle l’a écrasé et par la faiblesse des moyens qu’elle lui accorde pour
subvenir à ces nécessités.//Dans les autres créatures, ces deux circonstances se compensent généralement l’une l’autre. Si nous considérons le lion
en tant animal vorace et carnivore, nous découvrirons aisément qu’il est soumis à de très grandes nécessités ; mais, si nous tournons nos regards
sur sa constitution et son tempérament, sur son agilité, son courage, ses armes et sa force, nous trouverons que ses avantages sont proportionnés à
ses besoins…C’est en l’homme seulement qu’on peut observer, à son plus haut point de réalisation, cette union monstrueuse de la faiblesse et du
besoin.(…) //C’est par la société seule qu’il est capable de suppléer à ses déficience, de l’élever à l’égalité avec ses compagnons de création et même
d’acquérir sur eux la supériorité. La société compense toutes ses infirmités ; bien que, dans ce nouvel état, ses besoins se multiplient à tout
moment, ses capacités sont pourtant encore augmentées et le laissent, à tous égards, plus satisfait et plus heureux qu’il lui serait jamais possible de
I / LA PROBLEMATIQUE DU TEXTE
Thème : L’utilité de la société / la nécessité de la société
Problème : quelle est l’utilité de la société pour l’homme ? / quel est l’intérêt de la vie en société ?
Thèse : la société supplée aux faiblesses naturelles de l’homme et apporte force, capacité et sécurité.
Structure logique : 3 parties (L1-L5 : De tous êtres…à ces nécessités : l’injustice de la nature envers l’homme/ le caractère faible de l’homme ; L5-L14 :
Dans les autres êtres…et du besoin : la comparaison entre l’homme et les animaux ; L14-L21 : c’est par la société…et de solitude : l’utilité de la société/
La nécessité de la société).
Enjeu problématisé :
LA PROBLEMATIQUE DU TEXTE
Thème : La vie à l’état de nature et celle en société / l’état de nature et l’état social
Problème : quelle est l’utilité de la société pour l’homme ? / quel est l’intérêt de la vie en société ?
Thèse : la société supplée aux faiblesses naturelles de l’homme et apporte force, capacité et sécurité.
Antithèse : la société est source d’aliénation pour l’homme
Structure logique : 3 parties (L1-L5 : De tous êtres…à ces nécessités : l’injustice de la nature envers l’homme/ le caractère faible de l’homme ; L5-
L14 : Dans les autres êtres…et du besoin : la comparaison entre l’homme et les animaux ; L14-L21 : c’est par la société…et de solitude : l’utilité de la
société/ La nécessité de la société).
Intention : montrer que la société est indispensable à l’homme
Enjeu : le bonheur de l’homme
Enjeu problématisé :
* Selon vous, peut-on dire aussi que les animaux vivent en société ?
I - L’HOMME, UN PRODUIT SOCIAL
▬Dérivé du latin « Societas » qui signifie « Association », la société désigne donc un groupement ou une assemblée d’êtres vivant sur un territoire
donnée entre lequel il existe des rapports organisés et des échanges réciproques de service pour leur survie. (Par conséquent, même si le terme
société connait plusieurs usages qui tendent à impliquer les animaux ; il faut soutenir que la société est le propre de l’homme et que les animaux
ne vivent que « en hordes » ou en attroupement grégaire c’est-à-dire qu’ils s’assemblent temporairement et errants). ▬Ainsi la vie humaine ne
peut se définir que par rapport à la société. L’homme est donc inséparable de la société car c’est dans et par elle qu’il acquiert tous ses attributs qui
le définissent. ▬C’est pourquoi ARISTOTE dans la Politique estime que « quiconque est incapable de vivre dans la société ou n’en éprouve
nullement le besoin est soit un être dégradé, soit une brute ou un Dieu ». Cela pour dire que la société est le seul cadre de réalisation et
d’humanisation de l’homme. ▬ Elle est ainsi une forme d’organisation et d’association qui défende et protège de toute la force commune la
personne humaine et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun reste aussi libre et heureux. ▬Elle lui offre tous les moyens qu’il lui faut
pour se réaliser et pour s’épanouir. Telle est d’ailleurs la pensée de DAVID HUME (Philosophe Ecossais ; adepte de l’empirisme ; 1711-1776)
lorsqu’il écrit dans Traité de la nature humaine ceci « c’est par la société seule que l’homme est capable de suppléer à ses déficiences, de
l’élever, (…) la société compense toutes ses infirmités et le rend plus heureux qu’il ne le serait dans son état de sauvagerie et de solitude ».
En un mot, la société est nécessaire à l’homme car il n’est rien d’autre que ce que la société veut qu’il soit.
* A travers ce texte, selon vous qu’est-ce qui fait la particularité de la société humaine?
Sens de l’Etat :
▬ L’Etat est une organisation politique, administrative et juridique exerçant une autorité sur un territoire donné. Autrement dit, l’Etat se définit
comme une institution sociale, morale et juridique organisant et administrant de façon souveraine la vie collective des hommes dans les limites
d’un territoire donné.
Au-delà de sa définition, quel est son impact sur la vie humaine ?
♦ Nature de l’Etat :
▬ L’Etat, garant des libertés humaines : A voir de près, en tant qu’organisation sociopolitique exerçant une autorité sur un territoire dé ni, l’Etat
apparait comme le moyen de réalisation du genre humain. En e et, l’Etat est un moyen par excellence favorisant la réalisation des aspirations de
l’homme. En écoutant les théoriciens du contrat social, il ressort que l’Etat est d’abord pour toute société humaine, une solution pour lutter contre les
abus, les injustices et la violence des uns envers les autres. C’est
pourquoi BARUCH SPINOZA (1632-1677) dans Traité théologico-politique nous fait constat « l’Etat est institué pour libérer l’individu de la crainte, pour
qu’il vive autant que possible en sécurité c’est-à-dire conserve aussi bien qu’il se pourra, sans dommage pour autrui son droit naturel d’exister et
d’agir ». En d’autres termes, l’Etat favorise l’épanouissement de l’individu en faisant régner le droit et la justice entre les hommes. Aussi faut-il
remarquer que dans son fonctionnement, l’Etat fait usage de la violence à travers les A.R.E (Appareils répressifs de l’Etat : l’armée ; la police) et les
A.I.E(Appareil idéologiques de l’Etat : les tribunaux ; les écoles ; les masses médias) pour canaliser et dissuader les hommes à manifester leur violence
naturelle entre eux. Car selon B. SPINOZA « nulle société ne peut subsister sans un pouvoir de commandement et une force qui modèrent et
contraignent l’appétit du plaisir et les passions sans frein des hommes ». Ainsi si l’Etat est indispensable aux hommes, c’est pour organiser de manière
harmonieuse la vie communautaire des hommes. Il est instauré pour protéger la vie humaine a n de réaliser les libertés individuelles et collectives.
Cela veut dire que l’homme ne peut vivre heureux sans une organisation politique qui gère leur vie sociale. THOMAS HOBBES (Philosophe
Anglais ; théoricien du contrat social;1588-1676) à ce propos dans le Léviathan a rme que « si les hommes savaient se gouverner eux-mêmes l’ordre
des Etats ne leur seraient point nécessaire ». On comprend que c’est dans et par l’Etat que l’individu accède à son humanisation la plus totale et la
e ective. La n de l’Etat est donc en réalité la liberté. En un mot, l’Etat est le lieu de réalisation et de liberté de l’homme. Cependant, l’Etat joue-t-il
toujours ce rôle ?
▬L’Etat, un facteur d’aliénation de l’homme : A certains égards, force est de constater que dans l’exercice de son pouvoir, l’Etat entrave la liberté du
citoyen. En e et, l’Etat à travers ses lois et ses principes contredit l’épanouissement de l’homme. Il est donc un frein à la manifestation de la volonté du
citoyen. En d’autres termes, l’Etat est liberticide car il détruit et enlève ce qu’il y a d’authentique et de personnel à l’homme. C’est pourquoi MAX
STIRNER (Philosophe Allemand ; partisan de l’anarchisme ; 18O6-1856) dans l’Unique et sa propriété a rme que « l’Etat ne poursuit jamais qu’un seul
but : limiter, enchainer, assujettir l’individu, le subordonner à une généralité quelconque ». Ce qui signi e que l’Etat est nuisible dans la société. Aussi
faut-il remarquer que si l’Etat est une menace pour l’homme, c’est parce qu’il est un instrument d’exploitation au service des riches, des forts contre les
faibles, les prolétaires. Dans cette logique, l’Etat devient donc un agent d’oppression, de la violence et de l’injustice entre les hommes. A cet e et,
Vladimir Ilitch Oulianov dit LENINE ( Révolutionnaire Russe, Fondateur de l’Etat soviétique ; partisan de l’anarchisme ; 187O-1924) dans l’Etat et la
révolution écrit ceci « l’Etat est l’organisation spéciale d’un pouvoir, c’est l’organisation de la violence destinée à mater une certaine classe ». L’Etat est
une vaste machine d’aliénation des pauvres par les riches. à cela s’ajoute que l’Etat est démagogue car il est l’incarnation du mensonge et du
despotisme. Il est plutôt préoccupé par la satisfaction de ses propres intérêts que ceux de la communauté. C’est ainsi que FRIEDRICH NIETZSCHE
(Philosophe Allemand ; théoricien de la volonté de puissance et du nihilisme ; 1844-1900) dans Ainsi parlait Zarathoustra estime que « l’Etat, c’est le
plus froid de tous les monstres froids ; il ment dans toutes ses langues du bien et du mal ; et tout ce qu’il a, il l’a volé ; tout en lui est faux… ». Tout ceci
pour dire que l’Etat parait ino ensif mais en réalité, il est une force terri ante qui dévore les libertés individuelles. Une telle assertion est aussi partagé
par des auteurs dits ANARCHISTES (Jean Grave ; P.J. Proudhon ; M. Bakounine…) qui voient l’Etat comme un instrument qui étou e la vie humaine et
qu’il faut la condamner et la bannir dans toute société. Car comme le dit Pierre-Joseph PROUDHON (Philosophe et théoricien socialiste
Français ;partisan de l’anarchisme ; 1809-1865) dans Idée générale de la révolution « il n’ya rien, absolument rien dans l’Etat, du haut de la hiérarchie
jusqu’en bas, qui ne soit pas abus ». En un mot, l’Etat est l’oppression incarnée con squant le bonheur du citoyen.
2) Sens et Nature de la Nation :
▬Au-delà de dire aussi que la nation et l’Etat sont des fondements de la société humaine ; il faut au sens strict distinguer la nation de l’Etat. Ainsi
selon Friedrich W. HEGEL (Philosophe Allemand ; fondateur de l’idéalisme historique ; 177O-1831) « les Etats ne deviendrons véritablement des
nations que lorsqu’ils parviendront à substituer l’intérêt général aux intérêts individuels ou ceux de certaines classes sociales ».▬De là, il
ressort que la Nation est la forme parfaitement accomplie ou parfaitement évoluée d’un Etat. En d’autres mots, la nation est le nom affectif d’un Etat
évoluée sur le plan culturel et psychologique. ▬C’est pourquoi elle se caractérisé par une conscience historique, une unité linguistique et par la
poursuite d’un idéal commun
Outre l’Etat et la nation, n’y a-t-il pas d’autres éléments distinctifs de la société humaine ?
*dès lors, que peut-on dire aussi de notre rencontre intersubjective ?
* Que peut bien nous apporter les autres avec qui on doit vivre nécessairement ?
Je viens de faire un geste maladroit ou vulgaire : ce geste colle à moi, je ne le juge ni ne le blâme, je le vis simplement, je le réalise sur le mode du
pour-soi. Mais voici tout à coup que je lève la tête : quelqu’un était là et m’a vu. Je réalise tout à coup toute la vulgarité de mon geste et j’ai honte. Il est
certain que ma honte n’est pas réflexive, car la présence d’autrui à ma conscience, fût-ce à la manière d’un catalyseur, est incompatible avec l’attitude
réflexive : dans le champ de ma réflexion, je ne puis jamais rencontrer que la conscience qui est mienne. Or autrui est le médiateur indispensable
entre moi et moi-même : j’ai honte de moi tel que j’apparais à autrui.//Et, par l’apparition même d’autrui, je suis mis en mesure de porter un jugement
sur moi-même comme un objet, car c’est comme objet que j’apparais à autrui.//Mais pourtant, cet objet apparu à autrui, ce n’est pas une vaine image
dans l’esprit d’un autre. Cette image en effet serait entièrement imputable à autrui et ne saurait me « toucher ». je pourrais ressentir de l’agacement,
de la colère en face d’elle, comme devant un mauvais portrait de moi, qui me prête une laideur ou une bassesse d’expression que je n’ai pas ; mais je
ne saurais être atteint jusqu’aux moelles : la honte est, par nature, reconnaissance. Je reconnais que je suis comme autrui me voit.
LA PROBLEMATIQUE DU TEXTE
Thème : Ma relation avec autrui / nos rapports intersubjectifs / l’impact de la présence d’autrui
Problème : comment ma relation avec autrui s’e ectue-t-elle ? // quel est l’impact de la présence d’autrui dans notre vie ?
Thèse : ma relation avec autrui est source d’entrave // La présence d’autrui m’objective // nos rapports intersubjectifs vont naître la honte et fait de moi
une chose parmi les choses
Structure logique : 3 parties
( L1-L9 : Je viens de…j’apparais à autrui : Autrui comme source de honte / L9-L11 : Je viens de…j’apparais à autrui : Autrui comme source de chosi cation
de ma personnalité / L11-L17: Mais pourtant…comme autrui me voit : ma dépendance envers autrui)
Intention : montrer qu’autrui est cause de ma chute originelle et existentielle / autrui est facteur d’aliénation
Enjeu problématisé :
* Selon vous que peut bien nous apporter la violence qui prévaut tant dans notre existence ?
Nous vivons dans un monde de violence et nous y participons de fait chaque jour, non pas seulement en acceptant d’être soldat, policier ou militant
d’une organisation politique pour le maintien de l’ordre et de ses injustices, mais simplement en restant passif devant les injustices de chaque jour. //
Dans son livre Spirale de la violence, Dom Helder Camara distingue trois sortes de violence : la première, mère de toutes les autres, c’est la « violence
institutionnelle », celle qui légalise et perpétue les dominations, les oppressions et les exploitations, celle qui écrase et lamine des milliers d’hommes dans
ses rouages silencieux et bien huilés ; la seconde est la « violence révolutionnaire » qui naît de la volonté d’abolir la première ; la troisième est la «
violence répressive », qui a pour objet d’étou er la seconde en se faisant l’auxiliaire et la complice de la première violence, qui engendre toutes les autres.
Nous sommes toujours pris dans l’inexorable réseau d’une réalité violente.
LA PROBLEMATIQUE DU TEXTE
Enjeu problématisé :
▬ A certains égards, la violence semble nécessaire dans la société. Ainsi dire que la violence est nécessaire, c’est montrer que parfois l’usage
de la force brutale s’impose pour un but donné. ▬ D’abord au plan politique, la violence est un moyen par excellence au service de la justice pour
codifier et phagocyter la vie communautaire des hommes de façon harmonieuse. Car selon Blaise Pascal (Philosophe Frçais ; philosophe,
mathtcien et physicien Frçais ; fondateur du calcul des probabilités ; 1623-1662) dans Les Pensées « la justice sans la force est impuissante ; la
force sans la justice est tyrannique ». Ceci pour dire que l’usage de la violence est légitime pour l’état afin de permettre que la liberté de chacun
force sans la justice est tyrannique ». Ceci pour dire que l’usage de la violence est légitime pour l’état afin de permettre que la liberté de chacun
puisse s’accorder avec la liberté de tous. ▬Ensuite au plan social, Inhérente donc à la nature humaine, la violence devient l’expression de notre
volonté de puissance permettant aux hommes de se conserver et d’affirmer leur autonomie. Ainsi me porter par exemple par la violence au
secours d’un ami molesté est un acte d’une valeur hautement morale qui vise à terme la sauvegarde de la vie, la libération de l’opprimé. Comme
telle, la violence est servie dans le cadre de restaurer la dignité de la personne humaine ; elle est donc bénéfique et légitime dans la société. A cet
effet N. Machiavel (Homme politique et Philosophe Italien ; célèbre théoricien du pouvoir politique ; 1469 -1527) dans Le Prince ne manque pas de
nous dire ceci « ce n’est pas la violence qui restaure, mais la violence qui détruit qu’il faut condamner ». ▬Enfin, la nécessité de la violence
transparait aussi au plan économique. Selon les économistes, les grandes périodes de développement économique se font en tant de guerre donc
dans un état de violence généralisée. Tout ceci pour montrer que l’usage de la force brutale contribue au développement des sociétés humaines.
Telle est d’ailleurs ce que pense K. Marx (Philosophe et Economiste Allemand ; élève de Hegel ; fondateur du matérialisme historique ; 1818-1883),
dans Anti-Dühring lorsqu’il écrit que « la violence joue encore dans l’histoire un autre rôle, un rôle révolutionnaire ».
▬ A bien des égards, la violence est à blâmer, bien pire à supprimer de la société humaine. Et cela parce Par essence, la violence en tant que
force brutale est une arme de destruction massive du genre humain. En effet, en tant que moyen de persuasion, elle a livré aux mains des hommes
un monde de tristesse et de désolation. ▬A cet effet, Pensons aux deux grandes guerres mondiales qui ont endeuillé le monde entier ; faisons
également un clin d’œil sur les conséquences des violences politiques et des attentats terroristes perpétrés partout dans le monde. ▬Ainsi
aujourd’hui plus que hier, il ne se passe un jour sans que nous ne constations les énormes effets néfastes de la violence dans l’humanité. C’est
pourquoi K. MARL dans Anti-Dühring affirme que « la violence est le mal absolu ».en d’autres termes, la violence est donc la manifestation
brutale d’une puissance incontrôlée qui porte atteinte à la personne humaine et aux biens humains. Comme telle, elle doit-être à condamner. ▬
Dans ses manifestations néfastes et destructrices, la violence traduit notre animalité et notre animosité laissant crimes et atrocités sur son passage
entre les hommes. A ce titre, elle est capable de perturber les rapports sociaux existant entre les hommes. ▬ Telle est le constat amer de S. FREUD
dans Malaise dans la civilisation quand il souligne que « cette tendance à l’agression constitue le principal facteur de perturbation dans nos
rapports. C’est elle qui impose à la civilisation tant d’efforts, et, ruine constamment la société». - En un mot, la violence est à condamner avec