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BACCALAUREAT – SESSION 2022

EPREUVE : PHILOSOPHIE (Séries B-H)

PREMIERE PARTIE
Le candidat devra traiter obligatoirement les deux (02) exercices proposés.
EXERCICE 1 : (02 points)
Ecris sur ta feuille de copie, les chiffres correspondant aux propositions justes.
1- Seule la science détient la vérité.
2- La vérité scientifique est provisoire.
3- La vérité scientifique est plurielle.
4- La vérité scientifique est absolue.
CORRIGE ET BARÊME
2- (01 pt)
3- (01 pt)
EXERCICE 2 : (02 points)
Associe sur ta feuille de copie, le chiffre attribué à chaque terme à la lettre de la définition qui lui
correspond.
1- L’art : a- Ensemble d’activités humaines organisées en vue de produire ce
qui est utile.
2- La technique : b- Faculté qui permet de produire des images.

3- L’imagination : c- Activité qui consiste à produire le beau.

4- Le travail : d- Ensemble de procédés employés pour produire une œuvre.

CORRIGE ET BARÊME
1-c (0.5 pt)
2-d (0.5 pt)
3-b (0.5 pt)
4-a (0.5 pt)

DEUXIEME PARTIE
Le candidat traitera l’un des deux sujets au choix
EXERCICE 1 : La dissertation philosophique
A l’issue d’une discussion animée au sein de son groupe d’étude, ton camarade de classe, pour tes
bons résultats, demande ton avis sur l’objet de leur débat qui est l’interrogation suivante : La conscience
est-elle un fardeau ?
Résous le problème que pose ce sujet dans une production argumentée.
SUJET : La conscience est-elle un fardeau ?
I- Définitions des termes et expressions essentiels
La conscience : Faculté permettant de connaître et de juger, de distinguer le bien du mal. Intuition que
nous avons de nous-mêmes et des êtres ; saisie claire de nos états et de nos actes.
Un fardeau : Une lourde charge ; idée de douleur, d’effort ; idée d’absence de liberté, d’empêchement.
II- Reformulation du sujet
La conscience entendue comme la faculté de connaître et de juger peut-elle être considérée comme une
charge ?
III- Problème à analyser
La conscience est-elle source de souffrance ?
IV- Axes d’analyses et références possibles
AXE1 : La conscience peut être source de misère.
ARG1 : La conscience peut être malheureuse. Non seulement la souffrance est présente à la conscience,
mais de plus celle-ci l’accentue : chagrin, angoisse, malheur. La conscience peut se faire pesante.
Cf. Ce malaise de la conscience qui entretient « la nausée » que vit Roquentin, le personnage principal
(de fiction) du roman La Nausée écrit par Jean-Paul SARTRE, face à un réel qui s’impose sans
signification. Il se sent déconnecté du monde qui l'entoure et éprouve un profond dégoût pour la réalité.
ARG2 : En tant qu’être social, la conscience des injustices et des déterminations divers pesant sur nous
n’incite pas au bonheur.
Cf. Martin HEIDEGGER : « L’homme est un être pour la mort », L’être et le néant.
AXE2 : La conscience est libératrice.
ARG1 : La conscience est la marque de la grandeur de l’homme.
Cf. Emmanuel KANT : « Posséder le « je » dans sa représentation : ce pouvoir élève l’homme
infiniment au-dessus de tous les êtres vivants sur terre. » Anthropologie du point de vue pragmatique.
ARG2 : Sans conscience, le bonheur et la liberté ne seraient ni vécus, ni ressentis comme tels.
Cf. Blaise PASCAL : « La grandeur de l’homme est grande en ce qu’il se connaît misérable. » Pensées.

EXERCICE 2 : Le commentaire de texte philosophique


L’un de tes camarades de classe rencontre au cours d’une de ses lectures, le texte ci-dessous de
David HUME qu’il a du mal à comprendre. Il te sollicite afin de l’aider à surmonter sa difficulté.

C’est par la société seule que l’homme est capable de suppléer à ses déficiences, de s’élever à l’égalité
avec ses compagnons de création et même d’acquérir sur eux la supériorité. La société compense toutes
ses infirmités ; bien que, dans ce nouvel état, ses besoins se multiplient à tout moment, ses capacités sont
pourtant encore augmentées et le laissent, à tous égards, plus satisfait et plus heureux qu’il lui serait
jamais possible de le devenir dans son état de sauvagerie et de solitude. Quand chaque individu travaille
isolement et seulement pour lui-même, ses forces sont trop faibles pour exécuter une œuvre importante
; comme il emploie son labeur à subvenir à toutes ses différentes nécessités, il n’atteint jamais à la
perfection dans aucun art particulier ; comme ses forces et ses succès ne demeurent pas toujours égaux à
eux-mêmes, le moindre échec sur l’un ou l’autre de ces points s’accompagne nécessairement d’une
catastrophe inévitable et de malheur. La société fournit un remède à ces trois désavantages. L’union des
forces accroit notre pouvoir ; la division des tâches accroit notre capacité ; l’aide mutuelle fait que nous
sommes moins exposés au sort et aux accidents. C’est ce supplément de force, de capacité et de sécurité
qui fait l’avantage de la société.
David HUME, Traité de la nature humaine, (1740).

Fais l’étude ordonnée de ce texte et dégage son intérêt philosophique.


I/ PROBLEMATIQUE DU TEXTE
Thème : L’homme et la société.
Problème : Quels sont les avantages de la société pour l’homme ?
Thèse : la société apporte à l’homme un supplément de force, de capacité et de sécurité.
Antithèse : La société constitue un danger pour l’homme.
Intention : Mettre en exergue la nécessité de la vie sociale.
Enjeu : Le bonheur de l’homme.
II/ STRUCTURE LOGIQUE DU TEXTE EN VUE DE SON ETUDE ORDONNEE.
1er mouvement : « C’est par la société seule (…) de malheur. » : l’auteur affirme qu’en vivant dans la
solitude, c’est-à-dire hors du cercle social, l’homme ne peut subvenir à ses besoins et s’épanouir.
2ème mouvement : « La société fournit un remède (…) l’avantage de la société. » : l’auteur évoque les
multiples avantages que la vie en société procure (offre) à l’homme. La société aide l’Homme à
transcender ses handicaps et à corriger toutes ses défaillances qui font surface inexorablement lorsqu’il
est seul, isolé du reste.
III/ INTERÊT PHILOSOPHIQUE
A/ Critique interne
Texte explicatif dans lequel l’auteur montre, à travers une démarche rigoureuse, l’importance que revêt
la société pour l’homme. A travers des exemples, l’auteur démontre que l’homme qui, à l’origine était
écrasé par une infinité de besoins et de nécessités, par la société, surmonte ses handicaps et assure son
épanouissement, en unissant ses forces à celles des autres hommes.
Cette démarche est en adéquation avec son intention qui est de mettre en exergue la nécessité de la vie
sociale.
B/ Critique externe
AXE1 : La société est avantageuse à l’homme.
ARG1 : L’homme est, par nature, « un animal politique » (ARISTOTE, La politique, Livre I, Chap. 2).
Cf. SENEQUE qui considérait que la société était un bouclier pour l'homme car elle offrait protection,
apprentissage, épanouissement émotionnel et moral. La vie en société est perçue par lui comme une
opportunité pour les individus de s'épanouir pleinement et de développer leur plein potentiel.
ARG2 : Par la société, l’homme développe ses potentialités.
Cf. Emmanuel KANT avec l’insociable sociabilité de l’homme.
Emmanuel Kant, philosophe allemand du XVIIIe siècle, utilise le terme de "l'insociable sociabilité de
l'homme" pour décrire une caractéristique contradictoire de la nature humaine. Selon Kant, les
êtres humains sont à la fois enclins à vivre en société et à interagir les uns avec les autres, tout en
étant également portés à l'hostilité et à la compétition.
Kant soutient ainsi que l'homme est naturellement sociable et a le désir inné de vivre en
communauté. Les êtres humains sont capables de former des relations sociales, de coopérer et de
s'entraider. Cette sociabilité est essentielle pour le développement des compétences sociales, du
langage et de la culture.
Cependant, Kant observe également que les êtres humains ont tendance à se comporter de
manière égoïste et conflictuelle. Ils sont enclins à chercher leur propre intérêt et à se confronter les
uns aux autres. Cette "insociable sociabilité" résulte de la concurrence naturelle pour les
ressources, le statut social et la reconnaissance. L'homme est un être rationnel, mais ses
inclinations égoïstes peuvent entrer en conflit avec sa capacité à vivre en harmonie avec les autres.
Kant voit cette contradiction comme une opportunité pour le progrès moral et social. Selon lui, la
tension entre les instincts égoïstes et les aspirations à la coopération peut conduire à
l'établissement de normes morales et de lois, qui régulent et canalisent les comportements
individuels vers le bien commun. Ainsi, la "l'insociable sociabilité de l'homme" est une
caractéristique fondamentale de la nature humaine selon Kant, qui incite à la fois à la division et à
la possibilité de créer des institutions et des arrangements sociaux pour surmonter ces divisions.

AXE2 : La société a des inconvénients.


ARG1 : La société est le lieu de dépravation des hommes.
Cf. Jean-Jacques ROUSSEAU (dans Discours sur les sciences et les arts (1750) et Discours sur l'origine
et les fondements de l'inégalité parmi les hommes (1755) qui a mis l’humanité en garde contre les
dérives et les excès qui découlent de l’utilisation, sans discernement et sans égard pour les valeurs
morales et le bien-être humain, du progrès scientifique et technologique qui ont contribué à la
dépravation de l'homme et de la société.
ARG2 : La société est le lieu de la lutte des classes.
Cf. Karl MARX, dans son œuvre majeure, Le Manifeste du Parti communiste (1848) et dans d'autres
travaux, tels que Le Capital, où il montre que l'histoire de la société est marquée par un conflit
permanent entre deux classes antagonistes : la bourgeoisie et le prolétariat.

BACCALAUREAT – SESSION 2022


EPREUVE : PHILOSOPHIE (Séries F-G)
PREMIERE PARTIE
Le candidat devra traiter obligatoirement les deux (02) exercices proposés.
EXERCICE 1 : (02 points)
La technique est :
1- l’ensemble des procédés qui permettent de produire un ouvrage.
2- la réflexion critique sur le monde.
3- la connaissance théorique des choses.
4- l’application de la science.
CORRIGE ET BARÊME
1- (01 pt)
4- (01 pt)
EXERCICE 2 : (02 points)
Ecris sur ta feuille de copie, V devant les chiffres des propositions vraies et F devant celles qui sont
fausses :
1- Le déterminisme historique signifie que l’homme est objet de l’histoire.
2- L’histoire est la narration des évènements.
3- Le déterminisme historique signifie que l’homme est sujet de l’histoire.
4- L’histoire est la reconstruction des faits passés.
CORRIGE ET BARÊME
1-V (0.5 pt)
2-F (0.5 pt)
3-F (0.5 pt)
4-V (0.5 pt)
DEUXIEME PARTIE
Le candidat traitera l’un des deux sujets au choix
EXERCICE 1 : La dissertation philosophique
A l’issue d’une discussion animée au sein de son groupe de travail, ton camarade, pour tes bons
résultats, demande ton avis sur l’objet de leur débat qui est l’interrogation suivante : L’homme est-il ce
qu’il a conscience d’être ?
Résous le problème que pose ce sujet dans une production argumentée.
CORRIGE ET BARÊME
SUJET : L’homme est-il ce qu’il a conscience d’être ?
I- Définitions des termes et expressions essentiels
L’homme : Etre doué de conscience, de raison.
Ce qu’il a conscience d’être : Ce qu’il pense de lui-même ; la perception que l’homme a de lui-même ;
la connaissance qu’il se fait de lui-même.
II- Reformulation du sujet
L’homme, en tant qu’être doué de raison, peut-il se connaître ?
III- Problème à analyser
La connaissance objective de l’homme (par lui-même) est-elle possible ?
IV- Axes d’analyses et références possibles
AXE1 : L’homme peut se connaître.
ARG1 : L’homme en tant qu’être capable de conscience réflexive, c'est-à-dire qu’il a la capacité de se
regarder et de se percevoir lui-même en tant que sujet conscient, a la capacité de se saisir ou d’acquérir
une compréhension de sa propre expérience et de son identité en se prenant elle-même comme objet
de sa propre réflexion.
Cf. René DESCARTES pour qui l’homme se saisit par la pensée. « Je pense donc je suis. » Discours de
la méthode.
ARG2 : L'acte de conscience implique toujours une conscience de soi, une prise de conscience de son
propre état d'être conscient qui rend l’homme responsable de ses choix et de ses actions.
Cf. Jean-Paul SARTRE, pour qui la conscience est toujours consciente d'elle-même et ne peut pas être
sans se penser, sans se connaître.
AXE2 : La connaissance de soi est lacunaire.
ARG1 : La conscience est imparfaite, subjective et limitée, sujette à des illusions et des distorsions ; c’est
pourquoi, la connaissance de soi nécessite des interactions avec le monde extérieur, des relations
sociales, et une réflexion critique sur nos propres tendances et limites cognitives.
Cf. LEIBNIZ pour qui : « Il se passe en l’homme une infinité de petites perceptions » (Nouveaux essais
sur l’entendement) que la conscience ne perçoit pas.
ARG2 : La conscience a des limites.
Cf. Sigmund FREUD pour qui le moi est influencé et contraint par les forces inconscientes du ça et les
exigences morales du surmoi qui le conditionnent. Aussi une compréhension approfondie de ces forces
et de leurs interactions est-elle nécessaire pour accéder à une connaissance plus complète de soi et pour
traiter les troubles psychologiques. « Le moi n’est pas maître dans sa propre maison. » Introduction à la
psychanalyse.
EXERCICE 2 : Le commentaire de texte philosophique
L’un de tes camarades de classe rencontre au cours d’une de ses lectures à la bibliothèque du
lycée, le texte ci-dessous de NIETZSCHE, qu’il a du mal à comprendre. Aide-le à surmonter sa
difficulté.
L'art doit avant tout embellir la vie, donc nous rendre nous-mêmes tolérables aux autres et
agréables si possible : ayant cette tâche en vue, il modère et nous tient en bride, crée des formes
de civilité, lie ceux dont l'éducation n'est pas faite à des lois de convenance, de propreté, de
politesse, leur apprend à parler et à se taire au bon moment.
De plus, l'art doit dissimuler ou réinterpréter tout ce qui est laid, ces choses pénibles,
épouvantables et dégoûtantes qui malgré tous les efforts, à cause des origines de la nature
humaine, viendront toujours de nouveau à la surface : Il doit agir ainsi surtout pour ce qui est des
passions, des douleurs de l'âme et des craintes, et faire transparaître, dans la laideur inévitable ou
insurmontable, son côté significatif.
Après cette tâche de l'art, dont la grandeur va jusqu'à l'énormité, l'art que l'on appelle véritable,
l'art des œuvres d'art n'est qu'accessoire. L'homme qui sent en lui un excédent de ses forces qui
embellissent, cachent, transforment, finira par chercher à s'alléger de cet excédent par l'œuvre
d'art ; dans certaines circonstances, c'est tout un peuple qui agira ainsi.
Mais on a l'habitude, aujourd'hui, de commencer l'art par la fin : on se suspend à sa queue, avec
l'idée que l'art des œuvres d'art est le principal et que c'est en partant de cet art que la vie doit
être améliorée et transformée. Fous que nous sommes! Si nous commençons le repas par le
dessert, goûtant à un plat sucré après l'autre, quoi d'étonnant si nous nous gâtons l'estomac et
même l'appétit pour le bon festin, fortifiant et nourrissant, à quoi l'art nous convie?
NIETZSCHE, Humain, trop humain
Fais l’étude ordonnée de ce texte et dégage son intérêt philosophique.

I/ PROBLEMATIQUE DU TEXTE
Thème : Le véritable rôle de l’art.
Problème : Quel est le véritable rôle de l’art ?
Thèse : L’art doit embellir la vie.

II/ EXPLICATION DE TEXTE


1.
* « L’art » : Capacité d’embellir la vie, c’est-à-dire d’améliorer, de transformer la vie des
hommes.
* « L’art des œuvres d’art » : La création d’œuvres contemplatives.
2. « Mais on a l'habitude, aujourd'hui, de commencer l'art par la fin » : Dans cette phrase,
NIETZSCHE s’oppose à la conception commune selon laquelle, l’art a pour finalité la production du
beau ou de belles œuvres.

III/ ESSAI CRITIQUE


Le candidat montrera, dans un premier temps, que si l’œuvre d’art se limite à imiter, copier la
nature, elle peut être considérée comme inutile.
Cf. PLATON à travers sa critique des poètes dans son œuvre La République.
Dans son œuvre La République, Platon exprime une critique sévère à l'encontre des poètes et de
la poésie. Platon considère que la poésie est une forme d'imitation artistique qui éloigne les
individus de la réalité et les conduit à une compréhension déformée du monde. Voici quelques-unes
des critiques principales formulées par Platon :
1. Imitation de l'imitation : Platon soutient que les poètes ne créent pas directement, mais
imitent le monde sensible qui est déjà une imitation du monde des idées. Il considère que
la poésie est donc une imitation de deuxième ordre, éloignée de la vérité et de la réalité.
2. Tromperie et illusions : Platon accuse les poètes de tromperie en créant des récits fictifs qui
ressemblent à la réalité, mais qui ne sont pas véritablement réels. Selon lui, cela conduit à
des illusions et à une mauvaise compréhension de la nature des choses.
3. Irrationalité et passions : Platon critique également le caractère irrationnel des poètes et de
leurs œuvres. Il soutient que la poésie est souvent basée sur les émotions et les passions,
ce qui la rend incapable d'appréhender la vérité rationnelle.
4. Influence néfaste : Platon affirme que la poésie exerce une influence néfaste sur la société
en nourrissant les mauvaises passions et en éloignant les individus de la recherche de la
vertu et de la sagesse. Il considère que la poésie peut corrompre les esprits et affaiblir la
morale.
En conséquence de ces critiques, Platon propose dans La République d'exclure les poètes de sa cité
idéale. Il préconise plutôt de promouvoir des formes d'art plus rationnelles et moralement
éducatives, telles que la philosophie, qui permettent d'accéder à la vérité et au bien.

Dans un second temps, il montrera l’utilité de l’art, en montrant la valeur de la création artistique.
Cf. HEGEL : « Le beau artistique est supérieur au beau naturel, parce qu’il est un produit
de l’esprit. » Esthétique.

Il pourra également montrer l’art comme une activité de transformation sociale. Il permet une
prise de conscience des tares de la société.
Cf. L’art engagé, comme chez le peintre espagnol Pablo Picasso, avec son œuvre "Guernica" qui
fut un puissant manifeste anti-guerre, dénonçant les horreurs de la guerre civile espagnole.

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