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PREMIERE PARTIE
Le candidat devra traiter obligatoirement les deux (02) exercices proposés.
EXERCICE 1 : (02 points)
Ecris sur ta feuille de copie, les chiffres correspondant aux propositions justes.
1- Seule la science détient la vérité.
2- La vérité scientifique est provisoire.
3- La vérité scientifique est plurielle.
4- La vérité scientifique est absolue.
CORRIGE ET BARÊME
2- (01 pt)
3- (01 pt)
EXERCICE 2 : (02 points)
Associe sur ta feuille de copie, le chiffre attribué à chaque terme à la lettre de la définition qui lui
correspond.
1- L’art : a- Ensemble d’activités humaines organisées en vue de produire ce
qui est utile.
2- La technique : b- Faculté qui permet de produire des images.
CORRIGE ET BARÊME
1-c (0.5 pt)
2-d (0.5 pt)
3-b (0.5 pt)
4-a (0.5 pt)
DEUXIEME PARTIE
Le candidat traitera l’un des deux sujets au choix
EXERCICE 1 : La dissertation philosophique
A l’issue d’une discussion animée au sein de son groupe d’étude, ton camarade de classe, pour tes
bons résultats, demande ton avis sur l’objet de leur débat qui est l’interrogation suivante : La conscience
est-elle un fardeau ?
Résous le problème que pose ce sujet dans une production argumentée.
SUJET : La conscience est-elle un fardeau ?
I- Définitions des termes et expressions essentiels
La conscience : Faculté permettant de connaître et de juger, de distinguer le bien du mal. Intuition que
nous avons de nous-mêmes et des êtres ; saisie claire de nos états et de nos actes.
Un fardeau : Une lourde charge ; idée de douleur, d’effort ; idée d’absence de liberté, d’empêchement.
II- Reformulation du sujet
La conscience entendue comme la faculté de connaître et de juger peut-elle être considérée comme une
charge ?
III- Problème à analyser
La conscience est-elle source de souffrance ?
IV- Axes d’analyses et références possibles
AXE1 : La conscience peut être source de misère.
ARG1 : La conscience peut être malheureuse. Non seulement la souffrance est présente à la conscience,
mais de plus celle-ci l’accentue : chagrin, angoisse, malheur. La conscience peut se faire pesante.
Cf. Ce malaise de la conscience qui entretient « la nausée » que vit Roquentin, le personnage principal
(de fiction) du roman La Nausée écrit par Jean-Paul SARTRE, face à un réel qui s’impose sans
signification. Il se sent déconnecté du monde qui l'entoure et éprouve un profond dégoût pour la réalité.
ARG2 : En tant qu’être social, la conscience des injustices et des déterminations divers pesant sur nous
n’incite pas au bonheur.
Cf. Martin HEIDEGGER : « L’homme est un être pour la mort », L’être et le néant.
AXE2 : La conscience est libératrice.
ARG1 : La conscience est la marque de la grandeur de l’homme.
Cf. Emmanuel KANT : « Posséder le « je » dans sa représentation : ce pouvoir élève l’homme
infiniment au-dessus de tous les êtres vivants sur terre. » Anthropologie du point de vue pragmatique.
ARG2 : Sans conscience, le bonheur et la liberté ne seraient ni vécus, ni ressentis comme tels.
Cf. Blaise PASCAL : « La grandeur de l’homme est grande en ce qu’il se connaît misérable. » Pensées.
C’est par la société seule que l’homme est capable de suppléer à ses déficiences, de s’élever à l’égalité
avec ses compagnons de création et même d’acquérir sur eux la supériorité. La société compense toutes
ses infirmités ; bien que, dans ce nouvel état, ses besoins se multiplient à tout moment, ses capacités sont
pourtant encore augmentées et le laissent, à tous égards, plus satisfait et plus heureux qu’il lui serait
jamais possible de le devenir dans son état de sauvagerie et de solitude. Quand chaque individu travaille
isolement et seulement pour lui-même, ses forces sont trop faibles pour exécuter une œuvre importante
; comme il emploie son labeur à subvenir à toutes ses différentes nécessités, il n’atteint jamais à la
perfection dans aucun art particulier ; comme ses forces et ses succès ne demeurent pas toujours égaux à
eux-mêmes, le moindre échec sur l’un ou l’autre de ces points s’accompagne nécessairement d’une
catastrophe inévitable et de malheur. La société fournit un remède à ces trois désavantages. L’union des
forces accroit notre pouvoir ; la division des tâches accroit notre capacité ; l’aide mutuelle fait que nous
sommes moins exposés au sort et aux accidents. C’est ce supplément de force, de capacité et de sécurité
qui fait l’avantage de la société.
David HUME, Traité de la nature humaine, (1740).
I/ PROBLEMATIQUE DU TEXTE
Thème : Le véritable rôle de l’art.
Problème : Quel est le véritable rôle de l’art ?
Thèse : L’art doit embellir la vie.
Dans un second temps, il montrera l’utilité de l’art, en montrant la valeur de la création artistique.
Cf. HEGEL : « Le beau artistique est supérieur au beau naturel, parce qu’il est un produit
de l’esprit. » Esthétique.
Il pourra également montrer l’art comme une activité de transformation sociale. Il permet une
prise de conscience des tares de la société.
Cf. L’art engagé, comme chez le peintre espagnol Pablo Picasso, avec son œuvre "Guernica" qui
fut un puissant manifeste anti-guerre, dénonçant les horreurs de la guerre civile espagnole.