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CHAPITRE 4

Pourquoi l’Homme vit-il en société ?


Introduction :
Société : Groupe d’individus soumis à des règles communes, besoin métaphysique. Certaine sécurité
à l’état civil.
La vie en société n’est pas une spécificité humaine, de nombreuses espèces animales vivent aussi en
groupe.
Cette sociabilité humaine est-elle le résultat d’un instinct social ?
La vie sociale des hommes est structuré par des institutions, la plus importante est l’Etat.
Institution : Création culturelle.

Etat : Pouvoir politique exercé par un organe spécialisé avec une administration permanente.
 Il est souverain (maître), il a un pouvoir supérieur aux autres pouvoirs.
 Il a le droit exclusif d’employer la violence.

La société est-elle nait d’une disposition naturelle des hommes à s’associer ou bien est-elle nait
artificiellement de l’intérêt ?

I. La spécificité des sociétés humaines.


Texte de Bergson (20ème) « L’énergie spirituelle ».
Quel est l’intérêt de la vie sociale ?
La vie sociale rend nos efforts facile. Mise en commun des énergies individuelles. Plus on est
nombreux, plus on est fort, s’entraider, chacun y met du siens pour un but.
La société est une réalité qui concerne de nombreux vivant, regroupement d’individus structuré par
des liens de dépendances réciproque et dont les rapports sont organisés par des règles.
Association de ce qui est en chacun productif par l’expression de la ligne 1. L’avantage est que l’effort
que chacun doit entreprendre est moindre que si nous vivons seul (ex : division sociale du travail).
Le groupe est aussi source de motivation, émulation (compétition, rivalité) soutien de la volonté
individuelle.

Quelle différence entre société d’insecte et société d’Homme ?


Dans cette société :
1ère exigence sociale qui est de subordonner l’individu, le soumettre à des règles, on est soumis à une
discipline.
Pour qu’une société tienne, il faut qu’elle fasse plier les intérêts privés de chacun.
Les sociétés animales sont gouverné par l’instinct, comportement instinctif déterminé par leur nature
biologique. Admirable discipline mas déplorable routine. Donc société fixé avec peu ou pas
d’évolution. Donc risque de société à l’état de somnambulisme.
2ème exigence sociale est qu’il faut que les sociétés laisse faire les individus, lui laisser un certains
espace d’initiative pour que sa singularité puisse aussi s’affirmer. Une société peut progresser de par la
singularité des individus.

En quoi le spectacle de la vie sociale renvoie-t-il au spectacle de la vie ?


Parce que la vie travaille à individuer et à intégrer les différences dans des espaces plus vaste. Car la
vie fait naitre des individus tous différents et parvient à les faire coexister.
De la même manière, la société fait en sorte de faire coexister un groupe d’individu soumis au même
règles sans effacer leur individualité.

II. L’Homme est-il un être naturellement sociable ?


P. 502 Texte de Aristote « La politique ».
Comment Aristote justifie-t-il la naturalité de la société ?
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La 1ère société est l’union mâle/femelle, donc il justifie par un fait biologique qui permet la procréation
par l’intermédiaire male/femelle, fait nécessaire, indépendant de la volonté.
Le 2ème argument est l’esclavage : la nature à différencié les hommes, certains ont été bien dôtéen
matière cognitive mais peu de faculté physique et d’autre homme l’inverse. Certains sont fait pour être
subordonné (maitre) et d’autre à l’inverse (esclave), pour lui l’esclavage est un fait de nature donc
besoin mutuel de l’autre.
Aristote confond peut-être la cause et l’effet de l’esclavage, n’est pas plutôt un fait culturel, fausse
nature qui vient de l’habitude.
Le maitre deviens dépendant de l’esclave car il ne sait plus rien faire. Chacun pourrait en réalité vivre
indépendamment. Il n’y a pas d’interdépendance naturelle entre l’esclave et le maître.
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Détermination génétique de la cité (société) il en fait la genèse, formation.
La naturalité de la société vient de son origine.
Il envisage la genèse des société par une croissance organique.
 1ère société : la famille, satisfait les besoins les plus élémentaire.

 2ème société : Le village, communauté de famille, besoin de protection, sécurité = justice &
besoins spirituelles = la religion.

 3ème société : La cité naturelle, du point de vue de sa cause matérielle (fait à partir de la famille
plus du village)  donc composé de communauté naturelles donc cité naturelle.
Elle l’est aussi du point de vue de sa cause finale (fin naturelle  conserver sa vie) le bonheur,
l’autarcie économique mais aussi autarcie morale (bonheur d’être ensemble). Un être est naturel quand
son développement à pour cause sa fin.
L. 12, l’Homme est fait pour vivre en société naturellement, il ne peut se réaliser qu’en communauté.
Sociabilité est une marque humaine, il n’est pas possible d’avoir un homme vraiment homme en
dehors de la cité se serait alors un Dieu ou un être dégradé (ex : Dans l’Odyssée d’Ulysse, il fait la
guerre de Troie et, par la colère de Dieu, il met 10 ans à retrouver sa famille).
Individu  Famille  Village  Cité
L’Homme est fait pour être sociable et dans la cité.
Dans ce texte, on a une anthologie de la cité et une anthropologie de l’Homme.
Théorie finaliste de la nature l.17, elle ne fait pas les choses par hasard, elle a donné à l’Homme seul la
parole, discours intelligent et rationnel pas seulement pour exprimer les sentiments mais pour pouvoir
nous entendre sur les conditions de vie en communauté (définir des règles), la cité est aussi une
communauté de langage qui permet au homme de partager par le discours les conditions de vivre
ensemble.
Conception de l’Homme comme citoyen avant tout et est historiquement solidaire. L’Homme moderne
est d’abord individuel et privé. Les grecs ne se représentaient pas l’existence comme individuel et
privé.

III. La société est-elle une construction artificielle.


Si les hommes sont naturellement sociable comment expliquer les conflits récurent entre eux ?
La vie en société n’est peut-être pas un phénomène nature, se serait un fruit d’une volonté consciente
de mettre fin au conflit par la création des sociétés et du droit.
Pour essayer de penser ce que serait les rapports des hommes sans la société on fait la fiction d’un état
de nature original. On essaie de faire abstraction de la culture.
P. 544 – 545 Texte de Hobbes « Léviathan ».
Léviathan : monstre marin, danger absolue, ici métaphore d’un Etat fort que les hommes vont devoir
respecter par crainte.
Les hommes sont différents par nature que ce soit physique ou en aptitude, mais la distribution de ses
forces est indifférente car tous les hommes doivent craindre tous les hommes.
A l’état de nature, tout est précaire, les possessions, la vie etc…
L’Etat de nature est d’insécurité permanente.
La méfiance généralisé mènerait à une anticipation de la violence.
1er motif de querelle : Egoïsme.
2ème motif de querelle : Sécurité, liée à la méfiance.
3ème motif de querelle : la fierté, sauvegarder son honneur, sa réputation, son bonheur.
L’Etat de nature se caractérise par l’état de guerre, anthropologie pessimiste de l’homme.
« L’Homme est un loup pour l’Homme »
 Peut nuire par la ruse à d’autres hommes. Pas de réel violence dans cette guerre mais plutôt à
une violence de l’ordre de la représentation (climat d’insécurité).
Ex : Mauvais temps pendant 1 semaine. Cet état de guerre repose dans une certaine tendance.
Face aux gens qui le pense trop pessimiste, Hobbes répond que même à l’état civile, on constate que
malgré les lois, police etc., on se protège de l’agression. Même dans cet état, on empêche autrui,
l’interdit ne suffit pas, ce n’est que verbal.
A l’état de nature, l’Homme est amoral.
La solution pour sortir de cet état de guerre est d’opter pour un état civil ou les hommes seront
gouverné d’un état commun. Les hommes doivent faire le choix d’échanger la liberté naturelle contre
la sécurité, la paix de la société.
Désir de conserver notre vie : Spinoza  effort pour persévérer dans l’être.

IV. Quel type d’état est légitime dans une société ?


Hobbes soutient l’idée d’un contrat de soumission ou chaque sujet est soumit à un pouvoir souverain
sans que ce pouvoir soi lui-même soumis aux lois, il est en dehors du contrat, pouvoir despotique –
arbitraire.
Critique de Rousseau qui pose lui un contrat social, il déplore le fait que « l’homme est née libre et
partout il est dans les fers »  contradiction entre essence de l’homme et le système de l’homme
 Liberté de l’homme et réalité politique  contradiction.
Le contrat social apparait comme un traité politique de philosophie (théorique) qui a pour but de
fonder l’association politique idéale (dans le but de changer la réalité). Rousseau dit « je veux chercher
si dans l’ordre civil il peut y avoir quelque règles d’administration légitime et sûre » = vivre en
sécurité aux coté d’autrui sans sacrifier sa liberté.
Texte de Rousseau (18ème) « Contrat Social » Livre I Chapitre 2.
Pour déléguer la censure, Rousseau prend l’exemple de la famille comme société politique alors qu’il
ne croie pas en la pertinence de l’analogie.
Le chef politique serait l’équivalent de ce qu’est le chef de famille à son enfant.
Donc analogie du chef politique et du chef de famille. Ce que ne croît pas Rousseau, le chef politique
n’aime pas son peuple comme le chef de famille aime son enfant, il aime seulement diriger. Donc « si
l’on veut » est ironique. Tous les êtres humains sont des êtres rationnels.
Rousseau refuse le despotisme éclairé (gouvernement autoritaire et arbitraire justifié par une
connaissance).
Il faut donc lutter contre l’infantilisme politique. Rousseau milite pour une autonomie politique du
peuple, pour société démocratique.

Démocratie : « demos » peuple & « kratos » pouvoir. Régime politique dans lequel le peuple est au
pouvoir.

Texte de Rousseau (18ème) « Contrat Social » Livre I Chapitre 5.


Droit naturel : Principe selon lequel la force pourrait légitime le droit.
Rousseau veut se référer aux faits et aux liens sociaux.

Contrat de soumission / Contrat social


Contrat de soumission : Multitude de volontés individuelles avec un point commun qui est d’être
toutes soumises au même chef.
Donc on a affaire à 1 maître et à des esclaves. On a affaire a une agrégation d’individus sans but
commun.
Latin : « Gregs » Troupeau grégaire = pas de liaisons internes entre les asservis. Pas de perspective
commune. La disparition du maître entraîne l’éparpillement des asservis (chaos suite aux chutes des
dictatures).

Contrat social : Une association d’individus voulant unir leurs efforts, leurs capacité, pour le bien et
la prospérité de la communauté, de la société.
On a affaire à un corps politique comme dans un corps biologique on une association d’organe pour
donner la vie. C’est idem dans un corps politique, démocratique. On a affaire à un peuple, des
individus se font peuple par un acte de délibération public (par l’expérience de suffrage universel = le
vote) en prenant des décisions qui ont pour perspective l’intérêt général.
Le peuple est un, il est indivisible, c’est une personne juridique, il a une volonté générale. Par le
contrat social, nous avons trouvé « une forme d’association qui défend et protège de toute la force
commune la personne et les biens de chaque associé et par lequel chacun s’unissant à tous n’obéit
partout qu’à lui-même et reste aussi libre qu’auparavant ».

V. Dans quel domaine de la vie sociale l’Etat doit-il intervenir ?


Quels sont les limites de son domaine de connaissance ?
Point commun des totalitarisme : confusion entre vie politique et citoyen et vie privée des sujets
singuliers à l’écart du politique.

Débat politique : clivage entre 2 principaux courants politique.


Philosophes poli Liberal = Locke, Montesquieu…
Limiter au maximum l’intervention de l’Etat (déréguler le marché économique) à ses fonctionnements
régaliennes qui sont la sécurité intérieur et extérieur et éviter les situations de monopole.
Les partisans de l’Etat libéral ont tendance à comparer à un jeu qui n’est pas injuste. Chacun perd,
chacun gagne donc ajustement spontané du marché économique = équilibre entre les décisions
individuelles (offre/ demande).

Vocabulaire acquis :
 Société
 Etat
 Politique
 Institution
 Souveraineté
 Etat de nature
 Etat civil
 Contrat de soumission
 Contrat social
 Volonté générale
 Totalitarisme

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