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PLAN DE L’EXPOSE

INTRODUCTION

I. BIOGRAPHIE D'ARISTOTE 

II. BIBIOGRAPHIE D’ARISTOTE 

III. ARISTOTE ET LA SOCIETE

CONCLUSION

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INTRODUCTION
La société humaine n’a pas toujours existé. Aussi, réfléchir sur la société
implique deux questions. Premièrement : comment l’Homme vivait-il avant
l’apparition des sociétés ? Et deuxièmement : pourquoi et comment l’Homme
est-il passé de la nature à la société, pour quelles raisons et par quels moyens ?
Ainsi, penser la société revient inévitablement à penser ses fondements. Toute
société se définit par l’échange. Toute société est un réseau d’échanges. Un
échange est une pratique par laquelle je donne à autrui un bien – objet ou service
– contre un autre bien. Tout échange est intéressé : nous ne donnons qu’en
échange d’une contrepartie. Ce qui signifie, puisque les sociétés reposent sur les
échanges, que les rapports sociaux ne sont jamais complètement gratuits. Reste à
savoir, comme pour la société, d’où vient la nécessité des échanges : les
échanges entre les hommes, échanges économiques et échanges humains en
général, sont-ils naturels ?

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I. BIOGRAPHIE D'ARISTOTE 
Aristote est né à Stagire en Macédoine vers 384 av. JC. Il est le fils d'un médecin
réputé. Il suit ses études à Athènes et devient l'un des principaux disciples de Platon.
Grand érudit, il est nommé précepteur d'Alexandre le Grand, auquel il s'attache
rapidement. Lorsque son élève prend les rênes de l'Empire, il rejoint de nouveau
Athènes et fonde le Lycée (-340). La mort d'Alexandre quelques années plus tard
provoque une certaine instabilité politique dans la ville. Les "antimacédoniens", de
plus en plus nombreux, lui reprochent son impiété et le contraignent à quitter les
lieux pour l'île d'Eubée. Il s'y éteint peu de temps après, vers 322 av. JC.
II. BIBIOGRAPHIE D’ARISTOTE 
Aristote est un philosophe grec né à Stagire (actuelle Stavros) en Macédoine
(d'où le surnom de « Stagirite »), en -384, et décédé à Chalcis, en Eubée, en -
322.
Il a discuté les thèses philosophiques de son maître Platon et a développé les
siennes propres dans le sens d'un réalisme philosophique qui prend en compte
les informations fournies par les sens. Il s'est beaucoup intéressé aux sciences
physiques, biologiques, astronomiques, politiques, poétiques, rhétoriques et
éthiques. Il est également l'inventeur de la logique formelle, et le premier à
parler d'une "science de l'être en tant qu'être" (la métaphysique).
(Source Wikipédia)
III. ARISTOTE ET LA SOCIETE

L’homme est par nature un être qui vit en société, un « animal politique »
comme le dit Aristote (voir texte). L’homme existe d’emblée dans cette réalité
politique, c'est-à-dire sociale. Cette nécessité est d’abord d’ordre économique.
L’homme isolé ne peut subvenir seul à l’ensemble de ses besoins ; de plus sans
possibilité de se reproduire, l’espèce humaine aurait disparu depuis longtemps. Il
n’a y a donc pas d’état pré-social. L’homme se pense à partir de la société dans
laquelle il évolue et dans laquelle il réalise son essence humaine et ses
potentialités. La société n’est donc pas comme on le croit généralement une
réalité, autonome, distincte des êtres humains, mais est le fait constitutif de
l’humanité. La société est  la fois enveloppe protectrice et la condition initiale de
toute vie humaine. Il n’existe pas d’homme qui ait pu se développer en dehors
d’une société.
 
Aristote a bien cerné le fait que l’homme est un animal politique et que ses
facultés ne peuvent se développer pleinement qu’au sein d’une cité : « celui qui,
par son naturel, et non par l’effet du hasard, existerait sans aucune patrie, serait
un individu détestable, très au-dessus ou très au-dessous de l’homme. (...) Celui

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qui serait tel par sa nature ne respirerait que la guerre, n’étant retenu par aucun
frein, et comme un oiseau de proie, serait toujours prêt à fondre sur les autres.
Aussi l’homme est-il un animal civique, plus social que les abeilles et autres
animaux qui vivent ensemble. » Politique.
 
Cette conception d’Aristote d’un homme naturellement sociable vivra jusqu’à
l’hypothèse du contrat, c'est-à-dire d’une société constituée artificiellement,
société seconde donc par rapport à l’état de nature.

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CONCLUSION

La société sert non seulement à vivre, mais aussi à bien vivre. Elle n’est pas
seulement « un simple rassemblement pour éviter les torts mutuels et pour
échanger les services », comme le soutenait Platon (cf. livre III de la
République) en fondant le regroupement des hommes sur la division du travail
en vue d’une vie plus confortable. Elle est surtout la condition de la « vie
bonne ». Le but de la cité est l’indépendance économique, détachée de toute
relation coercitive avec les cités étrangères. En un mot, la finalité de la cité est
l’autarcie.

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