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INDIVIDU ET SOCIÉTÉ
La philosophie sociale réfléchit sur l'homme
vivant en societé. On parle ainsi d'homo so-
cious c'est à dire un animal social. De ce point
de vue, on constate que sa vie est inséparable
de la société et là ? Qui se pose est de savoir
d'où vient la société.
A/ Origine de la société
Des philosophes sociaux en se démarquant
des croyances de leurs époque ont examiné
l'origine de la société en supposant un Etat
présocial. C'est selon eux une situation hypo-
thétique, une méthode, un lieu dans le quel
vivait les hommes avant toute société : l’Etat de
nature.
2) Le contrat social
Après avoir examiné les conditions de vie des
hommes à l’état présocial, il convient de se de-
mander maintenant comment est née la socié-
té ?
B) La Société
1) Définition
Dans la POLITIQUE, ARISTOTE a#rme
« l’homme est par nature un " zoon politikoon"
( animal politique )……celui qui vit naturelle-
ment sans société est ou un dégradé, ou un
dieu ». Cette a#rmation aristotélicienne signi-
fie simplement que tout vivant a naturellement
besoin de ses semblables parce qu’il est animé
d’un instinct de procréation, de conservation
de l’espèce et d’un instinct qui vise la satisfac-
tion d’un besoin de nutrition, d’habitat etc.… (
2) Nécessité de la société
Toute société est composée d’individus et ces
derniers sont ses éléments constitutifs. C’est
d’ailleurs la raison pour la quelle l’état de na-
ture est rejeté car considéré comme fiction.
Pour HENRY BERGSON : « la société ne peut
subsister que si elle est subordonnée à l’indivi-
du ». Selon lui, toute société humaine est un
ensemble d’individus qui vise la satisfaction
des besoins. Cela nous amène à considérer le
rôle déterminant de la société pour l’homme.
Elle a pour fonction d’humanisr l’individu c'est-
à-dire de développer sa personnalité tant au
point de vue psychologique, intellectuelle, mo-
rale, spirituel et physique.
a- La normalité
Pour vivre et appartenir à une société, il faut se
soumettre aux normes établies. Celles-ci sont
des contraintes qui pèsent sur nos comporte-
ments, sur nos activités, sur nos besoins, sur
nos désirs et nos sentiments, dans nos rela-
tions avec nos semblables etc. Brefs elles sont
des limites à notre liberté.
b- L’anormalité
Lorsque la société ne répond pas toujours aux
attentes des individus dont la satisfaction de
leurs besoins, elle est le théâtre de comporte-
ments anormaux, c'est-à-dire contraire aux
normes établies : la déviance, la marginalité, la
délinquance, les perversions (c’est-à-dire la sa-
tisfaction des désirs contraire aux normes), la
folie.
c- La folie
Elle est une atteinte à notre santé mentale, à
notre esprit. Le malade mental est dans la dé-
raison, il n’est pas maitre, il n’est pas respon-
sable de ses actes et de ses propos. En ce sens,
la psychiatrie cherche à analyser, à traiter les
malades mentaux. La folie nous révèle précari-
té de notre santé mentale car il n’est jamais
tard pour être fou et il ya des signes, des
symptômes qui l’annoncent : c’est le rire, la pa-
role, le regard etc.… Chaque société a son
propre concept de la folie. En Afrique certains
malades mentaux sont considérés comme des
individus atteints par de mauvais esprits ou
des forces occultes. A la cérémonie du
« NDEUP » au Sénégal permet de chasser de
notre corps ces mauvais esprits afin de nous
réconcilier avec les « TOURS » ou les « RAPS ».
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COMMENTAIRES (3)
SON MAKITA
il y a environ 1 an
ocufiz
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il y a environ 12 mois
Sadibou Diop
Good
il y a environ 1 mois
Like 2
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