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Fiche de lecture : Platon la république

Présentation générale de l’œuvre : voir fiche TD.

Analyse du prologue : Page 1 à 80 : livre 1 : première définition de la justice


Au Pirée, les frères de Platon (Adimante et Glaucon) rencontrent, à l'occasion d'une fête, le sage et riche vieillard Céphale et, arrivés en sa demeure, entament une
discussion sur la destinée et la justice.

-le verbe qui constitue le premier mot de la république « Katabainenin » = « marcher de haut en bas », est le même qu’utilise Socrate dans l’allégorie de la caverne
pour parler du retour dans la caverne du prisonnier qu’on à détaché et qui a gravi le chemin qui lui a permis de sortir de la caverne.

Contexte ici se devinant après la célèbre allégorie de la caverne qui est une allégorie de la condition humaine, décrite comme une prison souterraine éclairé par un
feu qui projette sa lumière contre une parois qui protège la caverne comme une sorte de cul de sac. Figurine et marionnette dont les prisonniers ne voient que les
ombres.

Dans la suite de l’allégorie , un prisonnier enlève ces chaînes et sort progressivement de cette caverne, il monte une pente raide qui permet au prisonnier de sortir, il
accède à la réalité, il perçoit la réalité intelligible de ce qu’il y a à comprendre, ainsi ceux qui ont pu échapper à cette caverne sont devenu philosophe, cela doivent
redescendre dans la caverne pour libérer les autres, par devoir, tout comme Socrate deviendront des observateurs et juges de ce qui est beau et juge dans le monde
intérieur.
Platon pourrait bien vouloir ainsi nous suggérer que la République est le retour de Socrate dans la caverne pour y faire profiter ses concitoyens des lumières qu'il a
contemplées hors de celle-ci, alors que les Lois illustrent le cheminement de l'homme s'élevant à l'aide de sa raison jusqu'au divin dans la tâche la plus noble pour
laquelle cette raison lui a été donnée, l'instauration de l'ordre (kosmos) dans la cité dont il est en quelque sorte le créateur/démiurge.

Deux premières définition de la justice :

-polémarque « faire du bien à vos amis et causer des dommages à vos ennemis » : comment définir un amis d’un ennemies, qui fait vraiment le bien = pdv individuelle et
subjectif. La justice ne peut pas produire l’injustice, définition ne prend pas en compte les apparences trompeuses. Idée que l’homme est au final qu’un fripon.

On en ressort quelque exemple :

Dans cette définition de la justice, on sous entends que l’on doit faire du mal aux méchants, sauf que l’homme juste, ainsi bon ne peut pas blesser, ou être
malhonnête. Socrate donne plusieurs exemples, qu’il va appliquer aux hommes : lorsque que l’on maltraite, que l’on traite mal un chien, ou un cheval il devient de
plus en mauvais. C’est la même chose chez l’humain, un homme bon qui se fait considérer par ses semblables comme une personne mauvaise, deviendra mauvais car
il fait face à une injustice. Celui qui fait du mal, qui laisse son jugement de valeur aux apparences, aux affinités est un homme mauvais, ainsi injuste.

= resister à l’autorité intellectuel ici, de Simonides, ou d’autre homme avec une classe social importante. Il faut savoir utiliser sa raison, et ne pas tomber dans
l’influence.

-Thrasymaque « la justice est l’obéissance à l’intérêt du plus fort » : une définition de la justice qui est tout de suite donné dans l’erreur, car il y a de la vanité,
Thrasyamarque ne cherche pas à instruire les ignorants, mais à récolter les applaudissements et la gloire. Il soutient l’idée que les états étant gouvernée par les plus
forts, ce sont eux qui établissent les lois, et qui définisse ainsi la justice. Pour lui, l’injustice est « utile à elle même » est seul l’homme injuste qui parvient à acquérir
une autorité pour devenir « juste » est avantagée et heureux société. C’est aussi ici un avis très subjectifs de la justice qui est une définition qui ne sert qu’au plaisir
personnel.

Socrate, va donner plusieurs exemples, dont celui du médecin qui est une forme autorité, mais qui dans le but premier ne pense pas à son intérêt, mais à celui du
corp, donc du malade. C’est celui qui ne sait pas, donc l’ignorant qui veut l’emporter sur tout le monde, celui qui est juste comprend que la cohésion social est la
chose la plus importante, qu’il y a pas de rapport de supériorité car nous dépendons tous les uns, des autres. Si les hommes d’une troupes était pas juste entre eux, il
chercherait la supériorité, il y aurait que de la violence, cette troupe est dans l’échec.

La justice est ainsi habilité et vertu, tandis que l’injustice fait naître des combats, des séditions, des haines, sauf que certain la subisse (= cause des maux sociétales)

Livre II : construction idéale de la cité

On cherche à savoir quel vie est préférable : celle de l’homme juste ou injuste, on va se rendre compte que a justice est à la fois extrinsèque et intrinsèque. On prend
en considération un nouvel aspect dans la définition de la justice : la réputation.

-> il est possible d’être un homme injuste est de passer pour un homme bon, et vertueux, ainsi d’avoir tout les avantages qui découle d’un bon comportement. Pour
Glaucon l’homme injuste peut avoir une vie meilleure par rapport à l’homme juste, car il sait se soumettre au norme pour avoir ce qu’il veut = pour son bien
personnel et non pas pour la sagesse.

Lorsque que l’on fait l’éloge de la justice, on ne met en avant que les avantages, la justice dans le raisonnement de pensée de glaucon est pas considéré comme
obligatoire par elle même. En restant uniquement sur la conception de la justice comme apparence, et manipulation on reste dans l’immoral même si en société nous
paraissons juste. Au final la seul défense de la justice a était conséquentialiste, Socrate va chercher à montrer cette fois ci que la justice est aussi intrinsèquement
bonne.

Cependant, il faut bien comprendre que pour Socrate la justice est pas uniquement bonne en elle même, c’est bien une associations des deux, il faut reconnaître qu’il
y a un intérêt dans la justice, mais lorsque que nous avons conscience de cela, et que nous l’apprécions aussi pour ce qu’elle est, nous sommes sage. = double enjeux
de la république, la justice est un bien apprécié pour elle même mais aussi pour les biens qu’elles procurent.

On va parler ensuite de la thèse de l’isomorphisme : on considère que la configuration sociétales et similaire à celle de l’âme. Pour se faire Socrate va analyser la
société, la cité en générale pour étudier la conception de justice.

368E « peut être alors existe-il une justice qui soit plus grande dans un cadre plus grand et donc plus facile à saisir »
Dans l’étude de la naissance de la cité, on comprends que si lees hommes ce sont rassembler c’est parce qu’ils sont interdépendants, ils ont besoins les un des
autres pour exister,et subvenir à leur besoins. 369B : « or, selon moi, repris-je, la cité se forme parce que chacun d’entre nous se trouve dans la situation de
ne pas se suffire à lui même, mais au contraire de manquer de beaucoup de choses » le ciment social c’est le manque, le besoin.

1/ division du travail centré sur la spécialisation des tâches, principe qui augmente la productivité dans une double dimension : qualitatif et quantitatif.
Si on procédé à une division du travail, ce n’est pas seulement pour un aspect économique, mais il y a aussi un aspect éthique, la division du travail permet de créer
une interdépendance entre les hommes. = qu’on crée une unité dans la cité. Organique = tache nécessaire. C’est comme cela que la justice peut exister, car si nous
sommes un organisme, c’es à dire une entité circulante dépendante nous sommes naturellement respectueux entre nous.

2/pas seulement éthique elle est aussi naturelle la division du travail elle est justifié pas seulement économiquement parlant elle est justifiée antrophologiquement,
ontologiquement. Il y a des différences entre les hommes, conception naturaliste des indégalités de l’individu, distance avec Platon.
Idée que la spécialisation des taches fondée en nature serait un obstacle à l’épanouissement individuellle.
La hiérarchise sociale sont naturelle, fondement naturaliste.

Analyse de la cité originelle et la cité de luxe :

La cité originelle, est une cité simple, à la vie heureuse, nous ne sommes dans aucun excès nous ne répondons qu’a nos besoin vitaux et nécessaire. Glaucon fait une
critique de cette vie « simpliste » pour lui c’est une vie d’animale, une cité de porcin, il manque l’art, la culture : les besoins secondaires.
372D « si tu met sur pieds une cité de pourceaux, Socrate, dit-il, tu ne leur offrirais pas d’autre pâture que celle la? »
À ce moment de l’analyse de la cité, on passe d’une conception statique à dynamique, on introduit du confort, du luxe, de la culture.

L’idée que la cité devient de plus en plus raffinée, elle va ainsi produire des biens différents, et glisse dans un désir illimité.. La cité devient une source de frustration,
on crée des inégalités née voulant devenir « plus développer » « moins primitif ». Le raffinement crée l’injustice, et l’limitation du désir ce qui mène ainsi à la guerre.
Au final c’est la cité originelle la cité riche car nous sommes uniquement dans le besoins essentiel et nous ne sommes pas soumis à nos désirs.

Le développement de la cité crée donc les guerres, et on va avoir besoins de personne pour protéger la société, Socrate va parler des gardiens. = protecteur des biens
de la cité. = instauration militaire
-des qualités requises et une éducation de la milice.

Qualité requise selon Socrate :


1) [374e-375a] On doit fonder une armée de métier car existent des aptitudes spéciales pour la fonction de gardien.
2) [375ae] Pour que les guerriers ne se retournent pas contre leurs maîtres et contre ceux dont ils doivent assurer la protection, ils doivent, comme les chiens, être
doux envers leur maître mais féroces contre leurs ennemis.
3) [376ad] Ils doivent donc se rendre capables d'apprendre les différences entre amis et ennemis. Comme les philosophes, ils seront « avides d'apprendre ».

Grandes lignes de l'éducation :


1) [376e-377a]. S'interroger sur l'éducation des gardiens doit permettre de découvrir la naissance de la justice et de l'injustice dans la Cité. Deux volets dans
cette éducation : les arts des Muses, la gymnastique.
2) [377a-383e] Parmi les arts des Muses, il faut examiner avec grand soin les fables :
a) [377ad] Du bon usage des fables eu égard à leur fond. Importance extrême du problème : les fables sont utilisées pour l'éducation. Or le commencement
est ce qu'il y a de plus important. C'est quand un être est jeune et tendre qu'il reçoit durablement l'empreinte dont on veut le marquer.
Immoralité des fables [377d-378e] : - elles présentent des dieux anthropomorphiques, dont les aventures horribles peuvent servir d'excuses aux forfaits
humains (Cronos châtrant son père Ouranos) ; - « l'enfant ne peut discerner ce qui est allégorie et les opinions qu'il reçoit à cet âge deviennent d'ordinaire
indélébiles et inébranlables ». Ilfaut donc imposer des règles et des modèles aux poètes.
b) [378e-383c] La seule théologie que devraient enseigner les fables : Dieu est parfait. De sa perfection se déduisent : - sa bonté, d'où l'on déduit qu'il n'a pas
créé tout, en particulier le mal ; - son immuabilité, car l'altération, le changement (comme dans la pourriture ou la rouille) témoignent d'imperfection.

Livre III : formation des gardiens par l’éducation morale et physique

Le livre III continue au début d’analyser l’importance de l’éducation littéraire et artistiques des gardiens. Socrate parle des poètes, qui aliène la jeunesse en
lui inspirant des craintes tel que la mort, lamentation, les moqueries des dieux ou la cupidité.

-> la mort ne doit plus être représentée manière terrifiante ou comme la pire des choses qu’il puisse arriver, car il y a pas pire que l’esclavage. Il faut mettre
fin à la représentation de l’hadès macabre, horrible : le fleuve des enfers. Un honnête homme ne doit pas regarder la mort comme terrible.

-> pas incitation au lamentation par le biais du héros qui s’abandonne à ces sentiments. De ce fait, l’homme si il doit « affronter une situation malheureuse il
le supportera le plus sereinement du monde » 387E

-> pas de moquerie des dieux : nuit à l’équilibre de l’âme : désapprobation d’homère. + pas de mensonge appart pour les gouverneur de la cité, si seulement
c’est en faveur de celle ci. Les guerriers ne devront pas être cupide, ils devront être doté de raison et de savoir.

= on fera éloge, on exaltera la modération (la faim, la température=la discipline). Socrate affirme que les poètes dans les fables prônent l’injustice au
détriment de la justice = examiner la nature de la justice pour convenir de ce qu’il faut partager au poète.

La forme des fables : l’imitation. Les gardiens dans leur éducations ne doivent pas devenir des imitateurs, ils doivent rester dans leur fonction : la protection
de la cité, avec leur qualification : la force et le courage.

Ainsi, il ne faut plus accepter les récit surfait comme la comédie, ou la tragédie, mais seulement les textes simples qui retranscrive des faits sans les modifier :
le poète ne peut pas faire partie de la cité. = 397E « Nous l’enverrions dans une autre cité, non sans avoir oint sa tête de parfums et l’avoir couronnée de
tresses de laine ». On en fait une éloge, car nous ne sommes pas capable d’imiter, de transformer mais dans la cité de Socrate le poète doit uniquement
raconter des histoires utiles.

Autre éducation artistique : la musique. Plus particulièrement les chants et la mélodie : parmi celle ci, celles qui seront autorisée dans la cité il y a une virile
dorienne, qui donne le courage et la combativité aux gardiens, et le calme et noble phygienne pour la paix. 399C « il te reste donc, dis-je, la lyre et la cithare
qui sont utiles dans la cité. Pour la campagne, la syrinx serait utile pour les bergers. »
Platon va ensuite traiter de l’importance de la gymnastique au sein de la cité : il continue le fait que la variété engendre l’indiscipline ainsi qu’il faut structurer les
arts.
-> la simplicité engendre dans la musique la modération de l’âme, tandis que pour la gymnastique elle produit la santé pour le corps.
Indication : nourriture simple, tempérance alimentaire et sexuelle

Parallèle entre médecine et justice :


-> les juges et médecin compétent arrivent à prouvé le dérèglement physique et moral de la cité.
Les médecins se retrouvent à soigner des personnes qui ne sont malade que par leur fautes : mauvais traitement du corps, de la paresse… Dans une cité juste, ils
doivent redresser la santé momentanément compromise, non pour prolonger la vie d’incurable.
Les plus habiles à exercer l’art de la médecine sont ceux qui ont côtoyer des déficient physiques, ils ne sont pas dotés d’une conditions parfaitement saine. Ils
soignent le corps par l’âme « il ne sera guère possible à l’âme de soigner quoi que se soit si elle est de mauvaise constitution ou si elle est malsaine. »

-> le juge aussi exerce son art à travers l’art. Il ne peut être un jeune homme, il doit être un homme mur : il y a nécessité qu’il est développé par son expérience la
faculté à déterminer ce qui est juste ou injuste. Il doit être un homme bon car « la corruption morale ne saurait jamais reconnaître l’excellence morale et se
reconnaître elle-même en même temps »

Ainsi, il faut réaliser une équilibre harmonieux entre la gymnastique et les arts des muses sous la tutelle d’un chef de trouver l’équité (le philosophe)
Si on s’adonne seulement à la musique perd son courage tandis que celui se consacre uniquement à la gymnastique sont violent, rude et sauvage.

= fin des grandes lignes de l’éducation

La fin du livre III poursuit sur une réflexion autour du choix des citoyens qui doivent commander ou obéir :
Ceux qui doivent exercer du pouvoir sont issues des gardiens, ils doivent être des anciens qui ont l’intelligence, l’autorité et le dévouement à l’intérêt publique.
Ils doivent contrôler leur affects : tel que le chagrin, la douleur le plaisir et la crainte.
-> réussir a passer les épreuves cherchant à les « ensorceler et les corrompre » pour prouver leur bonté.

De plus, pour garantir la cohésion sociale, il faut que les gardiens ne possédant rien de propre, ils sont les salariées de la cité. = si il y a une supériorité financière cela
développera le vice et la hargne.

Livre IV : le bonheur des gardiens subornées à celui de la cité.


Le début de la partie IV s’intéresse au bonheur des gardiens, Adimante se demande si les gardiens seront heureux, en partageant leur biens, et en ayant comme
unique récompense leur salaire. Dans cette partie, Socrate se donne comme tâche de rendre la cité heureuse sans distinction entre les individus. 420E « non pas en y
prenant un petit nombre pour en faire des gens heureux, mais pour la rendre heureuse toute entière. »

1/ Dans un premier temps, il faut supprimer les inégalités de richesse qui sépare les hommes. La richesse comme la pauvreté perdent les arts et les artisans. 422A
« la première parce qu’elle engendre le gout du luxe, la paresse et l’appétit de la nouveauté ; la deuxième parce qu’elle entraine la servilité et la médiocrité dans le
travail, en plus de l’appétit pour la nouveauté. »
Cette inégalités elle fractionne la cité, elle empêche d’être unifiée.

Il faut ainsi faire preuve de modération ce qui doit être inculquer dès le plus jeune âge, ce qui permet de créer de futur bon citoyens : l’enfant et la jeunesse accepte
plus facilement ces mesures.
Les gardiens ne doivent pas se corrompre hors de leur connaissance : on ne doit pas introduire d’élément nouveau en gymnastique ou en musique.
Doit être mit en place des jeux convenables qui prône l’idéal du respect de la loi.

-> il est inutile si l’éducation est réalisée selon les principes mit en place de donner un grand nombre de précepte, et de loi à la cité car, la justice se trouve toute seule
si ls hommes sont bon et honnête.
Pour le culte = s’en remettre à apollon

Le parallélisme de la justice dans la cité et dans la cité isomorphisme de l’âme/cité

Les trois vertus de la cité parfaite : la sagesse, qui appartient au gardien, le courage qui appartient au guerrier, et la modération qui permet la maitrise des désirs, qui
doit être assuré par l’ensemble de la cité.
La justice elle, est la condition et le complément des trois vertus. 434A « on reconnaîtrait que la justice consiste dans la possession de ce qui est notre propriété et
dans la pratique de notre tâche propre. » = l’injustice apparaît par exemple quand un artisan veut devenir un gardien.

On va ensuite essayer de définir la justice de l’individu, pour ce faire, on va transférer la justice plus général (celle de la cité) à l’individu. Une comparaison pour
valider la définition de la justice.
Dans l’âme comme dans la cité il y a probablement trois même espèces 435E « Ne devons-nous pas, dis-je, reconnaître nécessairement que ces trois mêmes espèces
et ces habitus qui se trouvent dans la cité existent aussi en chacun de nous? »
La tripartition de l’âme chez Platon se montre quand on considère la lutte que le s désirs se livrent entre eux et avec la raison : l’élément rationnel, celui irascible au
coeur, et l’élément concupiscible (porte sur un objet/un plaisir)

Exemple pour la tripartition de l’âme : Léontios, qui a pu su contrôler son désir de voir des cadavres de exécutions publiques 440A

Ainsi la cité doit être :


• sage comme la vertu de l’intelligence et des chefs `
• courageuse comme la vertu de l’irascibilité et des auxiliaires
• Modéré comme les artisans face à leurs désirs

Il y a justice quand chaque partie de l’âme ou chaque citoyens assurent sa fonction 441E « c’est dans la mesure ou chacun des principes qui nous constituent remplit
ses fonctions que chacun de nous sera juste et qu’il consacrera à ce qui est sa tâche propre. »
Quand le nous domine l’épithumétikon (le plaisir) par l’intermédiaire du thumos ( le coeur)

Il y a en conséquence une seule forme de nature vertueuse, mais beaucoup de formes de vices.

Livre V : L’organisation de la cité juste


Dans ce passage on va s’intéresser à la place des femmes dans la cité, et à la conception de la prise en charge des jeunes enfants.

1/ Nature biologique entre les femmes et les hommes est différente (femme plus faible que les hommes physiquement) mais ne définit pas ce en quoi elles vont être
capable de faire, ou leur aptitude dans certains domaines. : les prédispositions qui prônent.
Si les femmes reçoivent la même éducation que les hommes (gymnastique, musique..) il est logique qu’elle puisse faire les mêmes fonctions qu’un homme en prenant
seulement en considération leur aptitude moins grande physiquement.
455D « il n’y a donc pas, mon ami, d’occupation relative à l’administration de la cité qui appartienne à une femme parce qu’elle est une femme, ni à un homme parce
qu’il est un homme, mais les dons naturels sont répartis de manière semblable dans les deux genres d’êtres vivants »
La différence entre les sexes est pas plus essentielle que celle entre les chauves et chevelus. = la spécialisations des tâches pour les femmes uniquement dans le
domaine domestique est une injustice, elle est injustifiée.

On va ensuite s’intéresser à la reproduction des hommes et des femmes dans la cité, on va en premier lieu chercher à donner un caractère sacré au mariage.
Pour que les enfants soient de bonne race, les parents devront procréer sous une certaine tranche d’âge : 20/40 ans pour les femmes, et 20/55 ans pour les hommes.
-> triage au sort des magistrats « truqué » pour décider des accouplements ce qui permettra 459D « que les hommes les meilleurs s’unissent au femmes les meilleurs,
le plus souvent possible, et le plus rarement possible pour les plus médiocres s’unissant aux femmes les plus médiocres ; il faut aussi nourrir la progéniture des
premiers, et non celle des autres. »

-> les enfants de ce unions élitistes seront confiée à des nourrices (homme ou femme) après une courte période d’allaitement, ils seront les enfants de tous et toutes.
Ceux qui sont inadapté seront caché en lieu secret
Dépassé cette âge de procréations ils pourront s’unir à ce qu’ils veulent excepter leur fils/filles mère/père : distinction quand il y a un époux promis, les enfants
deviennent fils/filles =« parentalité qui se crée »
Sinon : les enfants d’une même générations sont frères et sœurs (=union possible) ceux des générations précédente sont père/mère (=union impossible avec eux)

Les avantages de cette mise en commun de la communauté est l’union et la cohésion qu’il en découle car 426B « Or existe-t-il pour une cité un mal plus grand que
celui qui la déchire et la morcelle au lieu de l’unifier? »
= la propriété des familles étendus au dimension de la cité (du moins des gardiens) les rapprochent, les rassemblent pour vivre dans la concorde.

Le dialogue poursuit sur l’attitude des enfants de gardiens à la guerre :

-> ils assisteront au combat pour en prendre l’enseignement, comme un enfant d’artisan qui apprend le métier de son parent l’observe entrain d’exercer.
Choix des expéditions, car ils ne doivent pas mourir cela mettrait en péril l’avenir militaire de la cité. 467D « ils les conduiront donc dans certaine expéditions, et pour
d’autres ils pèseront le pour et le contre. »
Ils apprendront à monter des chevaux pour pouvoir s’enfuir en cas de situation plus grave (= ils apprendront à fuir)

-> aucun acte de lâcheté ne sera permis, les déserteurs seront transférer dans d’autres classes tandis que les plus courageux recevront les louages des plus jeunes. Ceux
périssent recevront une noble sépulture.

La conduite à l’égards des ennemi sera elle aussi importante :


-distinction des ennemi Grec/barbare : pas d’esclavage, on ne dépouille pas les cadavres, et on ne détruit pas les terres. On prive seulement dee récoltes de l’année.
470E « les citoyens en seront-ils, par conséquent à la fois valeureux et civilisés »

La dernière partie du livre V s’intéresse à la possibilité de l’’existence d’une telle cité. Pour poser le problème de réalisation, il faut faire une révolution en plaçant à la
tête de la cité juste le philosophe roi.

1/ Philosophie et politique

Le philosophe est celui qui recherche la vérité tout entière et non, comme l'amoureux qui ne voit pas les défauts de celle qu'il aime, ou l'ivrogne qui accepte n'importe
quel vin.
-> il est capable d’aimer de contempler les essences des choses : exemple du beau : il ne reconnaît pas seulement l’existence de belle chose, mais la beauté en elle
même.
476C « -mais alors, pour prendre le cas contraire, celui qui pense que le beau en soi est quelque chose de réel et qui est capable d’apercevoir aussi bien le beau lui
même que les êtres qui en participent soient le beau lui-même, ni que le beau lui même soit les choses qui participent de lui » = état d’éveil

2/ distinction entre philosophe et hommes du commun : différence philosophie/philodoxie, connaissance/opinion

Trois objets de connaissance : - ce qui est (l'être) ; - ce qui est tout en n'étant pas et qui n'est pas tout en étant (le devenir) ; - ce qui n'est pas (le non-être, le
néant).
Leur correspondent deux types de connaissance : - la science, contemplation de l'être et des essences ; - l'opinion, qui croit connaître les apparences, c'est-
à-dire, ce qui est soumis au temps et qui tient donc « entre l'être absolu et le non-être absolu ».Elle est donc intermédiaire entre l'ignorance et la science.

Et deux types d'homme : - l'homme du commun, qui voit la multitude des belles choses mais n'aperçoit pas le beau en soi, la multitude des choses justes
mais sans voir la justice elle-même. C'est un philodoxe (ami de l'opinion) ; - le philosophe, capable de s'élever à la contemplation des essences : des choses
belles au beau en soi, des choses justes à la justice, du multiple à l'unité.

Platon considère que le philosophe est capable de transcender les apparences du monde sensible pour accéder aux réalités plus élevées et immuables du monde
intelligible. Le philosophe est celui qui aspire à la connaissance des idées éternelles et universelles, plutôt qu'à la simple perception des objets matériels et changeants.

Livre VI : Le philosophe comme dirigeant de la cité


Le dialogue se poursuit sur la mise en place des qualités qui sont nécessaires pour exister en tant que philosophe.
-ne se dissipe pas sous l’effet de la corruption, du mensonge
- recherche constante de vérité, le philosophe doit être et sincère et volontaire. = disposition morale : modération, élévation d’esprit, le courage, le mépris de la mort,
la justice et la douceur.
-disposition intellectuelle : facilité dans l’apprentissage, bonne mémoire, esprit mesuré, enclin à rechercher l’essence de chaque chose.

Réflexion Adimante : Pourquoi on ne confie pas le pouvoir au philosophe?


-comparaison équipage d’un bateau : des matelots prétendent que gouverner n'exige pas de qualités particulières et ils se confient à un patron un peu sourd et un peu myope plutôt
qu'à un connaisseur qu'ils mettraient d'ailleurs en pièces si celui-ci réclamait le commandement. De la prétendue inutilité des philosophes sont donc causes non les sages mais les
peuples qui ne savent pas employer les talents des philosophes. Le peuple doit se confier au philosophe comme le malade à son médecin.

Il y a une dégradation du philosophe causé par l’environnement dans lequel il évolue = comparaison avec le végétal qui ne peut grandir si la saison, l’’emplacement, ou la nourriture
est pas adapté à son bon développement.
Si l’environnement est pas propice au développent du philosophe, il tombe dans dans toutes les formes opposés des vertus qu’ils possèdent. Ceux qui auraient pu être philosophe
devienne les plus grands pervers et criminels (Allusion à Thrasymarque et à Alcibiade.)
493A si les sophistes continuent d’éduquer le peuple, la philosophie ne pourra exister car, les orateurs flattent le peuple. « N’enseigne pas d’autres doctrines que celles-là mêmes
qu’adopte la population lorsqu’elle se réunit en assemblée. »
-> impossible aussi que le philosophe soit guider par le peuple, car la quête de vérité, et la recherche de l’essence des choses est pas dans la pensée du peuple. 494A « Il est donc
impossible, dis-je, que la multitude soit philosophe. »
Le philosophe est utilisé par son entourage, on le flatte, on lui rend des hommages pour que son talent soit utilisé à " de mauvaise fin. = on veut l’employer dans son
propre intérêt.
=> laisse place à l’imposture, car la philosophie attire les éloges. : nombreux vont l’exercer sans avoir le talent, ni les qualités requises.

Socrate dans la suite du dialogue va ensuite essayer d’expliquer les conditions de réalisation de la philosophie dans une cité :
-> reste sur la constitution politique de la cité idéal deja établi.
Il faut donner une éducation philosophie aux hommes d’âge mûre = maturité de l’âme pour exercer la philosophie correctement, nécessité d’avoir de l’expérience.
-> éloigné les indignes de la philosophie pour que le peuple (la multitude) changent d’avis. 500C « en contemplant et en regardant ces êtres bien ordonnés et
éternellement disposés selon cet ordre, ces êtres qui ne commettent pas davantage l’injustice qu’ils ne la subissent les un des autres et qui subsistent dans cette
harmonie ordonnée selon la raison, les imitent, et cherche le plus possible à leur ressembler. » = idée que le peuple deviendra plus sage et harmonieux car il prendra
exemple sur ces philosophes.

Pour gouverner la cité, c’est donc les philosophes qui sont choisis : ils devront par des hautes études (gymnastiques, instructions) rechercher le modèle parfait dont
devra s’inspirer toutes autres cités.
Il est aussi nécessaire qu’il est la bonne conception du bien qui est la forme de savoir la plus élevée qui permet que les choses justes et vertueuses deviennent utile et
bénéfique. Il ne faut pas le restreindre au plaisir, ni seulement à l’intelligence.
Analogie entre le bien et le soleil :
-le soleil éclaire le monde sensible, et en même temps est par l’œil. Lorsque que l’on se tourne vers des objets éclairée seulement par des lueurs nocturnes, on à cette
sensation que l’on devient presque aveugle. Tandis que 508D « je pense bien que si les yeux se tournent vers des objets que le soleil illumine, ils les voient nettement,
et il semble bien que la vision soit claire pour ces mêmes yeux. »
L’idée du bien dans le monde intelligible joue le même rôle que le soleil dans le monde sensible : l’âme lorsqu’elles se tournent vers la vérité est illuminée.

Les deux phases de la connaissance intelligible (discursion et contemplation). L'objet des mathématiques est, certes,
intelligible, car les figures temporaires que dessinent les géomètres ne leur servent que pour raisonner sur des essences (le
carré en soi, la diagonale en soi, etc.). Mais le mathématicien est inférieur au dialecticien car l'objet des mathématiques est
hypothétique (tout système mathématique repose sur des conventions de départ, des postulats).

Le dialecticien, lui, vise à la contemplation des essences anhypothétiques. La connaissance discursive (dont les
mathématiques sont le fleuron) est donc intermédiaire entre l'opinion et la science.

Livre VII : Éducation scientifique // les futurs magistrats


Le début du livre VII commence par Socrate qui énonce l’allégorie de la caverne destinée à comprendre l’état à d’esprit de l’homme avant éducation.

Le récit de l’allégorie :
Au fond d'une caverne sont enchaînés des prisonniers. Derrière eux, monte une longue pente vers la sortie. Vers l'extrémité de cette pente, mais encore à l'intérieur, brûle un
grand feu. En dessous ce feu, des hommes, à l'abri d'un mur, portent, en parlant de petites statues d'hommes et d'animaux qui dépassent le niveau du mur.De ces statues, ou
marionnettes, les prisonniers ne voient que les ombres projetées sur le fond de la caverne. Des paroles échangées par les montreurs de marionnettes, ils n'entendent que
l'écho.

Qu'un prisonnier brise ses chaînes, se retourne, gravisse la pente jusqu'au mur : il verra alors les marionnettes elles-mêmes. Elles seront, pour lui, les originaux, les modèles
dont les ombres de la caverne n'étaient que des copies.Découvrant le feu, franchissant le mur et continuant sa marche, il verra que les marionnettes ne sont que des copies
des montreurs. Sortant de la caverne, il découvrira qu'elles reflètent les hommes et les animaux vivant à l'extérieur et que le feu n'est qu'une copie du soleil.Dépassons
encore ce stade : on comprend que les objets et les êtres du monde sensible ne sont que les copies des Idées et que le soleil est, comme on l'a compris précédemment, l'image
sensible du Bien intelligible.
Interprétation :
Les philosophes accèdent à la clarté du bien, ils décident de ne plus se laisser tromper par les « apparences »
et d’accéder à la vérité. Cette allégorie montre bien que cette prise de conscience est pas accessible par la
multitude. 517D « si quelqu’un est passé des contemplations divines aux malheurs humains, se montre
malhabile et apparaît bien ridicule, lorsque encore ébloui et avant d’avoir pu s’habituer suffisamment à
l’obscurité ambiante il se trouver forcé, devant les tribunaux de ou dans quelques autres lieu, de polémiquer
au sujet des ombres de ce qui est juste (…)

Il faut éduquer l’âme dès l’enfance pour lui apprendre à discerner le bien. = il faut tout de même un juste
milieu dans l’éducation, pour pouvoir diriger la cité, ce ne sont ni ceux qui ont passé leur vie à se cultiver si
ceux sans aucun savoir qui pourront maintenir la paix et la justice. = ceux qui contemple le bien en sont
capable.

Cette mesure n'est pas une injustice car ces philosophes-là auront des devoirs envers la Cité qui a pourvu à
leur éducation. Ils paieront leur dette en redescendant dans la Caverne parce qu'ils sont les seuls à même de
gouverner une réalité d'État et non un rêve d'État. Un tel État ne sera parfait qu'à condition que ceux qui le
gouvernent accomplissent leur tâche non par ambition mais par devoir.

Quel enseignement permet de produire de tel homme capable d’aller vers un jours véritable?
1/ le nombre et le calcul : aucun métier ne peut s’en passer, particulièrement l’art de la guerre. 522E « que c’est un enseignement des plus nécessaires à
l’homme de guerre que de pouvoir calculer et compter. »
2/ la perception tactile ou visuelle : permet de devenir expert dans l’art du raisonnement.
= arithmétique qui attire l’âme vers la vérité : il ne faut pas l’appliquer comme un exercice utile aux affaires, mais dans le but d’atteindre la contemplation de la
nature des nombres par l’intellection elle-même. = travailler le monde intelligible
3/ La géométrie : Il n'y a pas de doute qu'elle sert aux stratèges pour « l'établissement d'un camp, le siège d'une place, un plan de bataille, etc. ».Mais il ne faut se restreindre
ni à cette géométrie utilitaire ni à celle des métreurs et des architectes. La géométrie intéresse les philosophes parce qu'elle fait connaître des figures pures et éternelles, « ce qui
toujours existe, et non pas ce qui, à un moment donné, commence ou finit d'être quelque chose ».
4/ l’astronomie et la stéréométrie '
Pour la stratégie militaire Glaucon pense qu’il est essentiel de bien connaître le calendrier saisonnier, Socrate le reprend en insistant sur fait qu’il à cité que
l’astronomie perspective, et qu’il doit la considérer dans sa contribution à l’intellect.
Socrate parle ensuite de la stéréométries, la géométrie en trois dimensions qui ne suscite que peu d’intérêt, mais qui pourtant devrait être enseigné.
Pour pratiquer l’astronomie réelle il ne faut pas non plus la considérer comme l’observation des choses d’en haut (nouvelle erreur de Glaucon) des
mouvements célestes mais comme la géométrie (trouver la vérité des segments ect..)

5/ l’harmonique
Elle doit être étudiée à la manière de l'astronomie. Non avec l'oreille comme en use le vulgaire qui reste ainsi dans le monde sensible, mais avec l'intellect, c'est-à-dire en
recherchant ce que cette discipline a en commun avec l'arithmétique : les nombres.

La Dialectique, sommet de la hiérarchie des connaissances. La dialectique ne peut se contenter


d'hypothèses. Elle recherche le principe. Il est maintenant opportun d'indiquer sa place dans la
théorie des connaissancesLa discursion comprend les disciplines que l'on a, jusqu'ici, appelées,
. par habitude « sciences ». Ce qu'on dénommera, désormais, « Science » relève de la dialectique.
Le dialecticien « saisit pour chaque chose la raison de son essence ». Quant à la contemplation
du Bien, elle est nécessaire pour rassembler en elle toutes ces raisons.

La sélection des philosophes rois est une tâche importante, dont il faut prêter attention. 535C « ce ne sont pas des bâtards, en effet, qui doivent s’y attacher, mais
seulement des fils légitimes. »
-> facilité d’apprentissage, goût pour les études exigeantes et recherche de vérité = condition qui permet à l’état d’être gouverner avec justice. 535E « nous
considérons également estropiée une âme qui hait le mensonge délibérée, le supporte difficilement pour elle même, et se scandalise du mensonges des autres, mais
qui accepte par contre sereinement le mensonge involontaires (…) »
-> sélectionne les futurs magistrats dès la jeunesse, car l’exigence de ce cursus demande la fougue et la vitalité de la fleur de l’âge.
L’éducation dialectique ne commencera pas dès l’enfance, on dispose d’une éducation prédialectique sous forme de jeux = l’enfance est une période d’observation
pour repères les meilleurs tempéraments. Ce n'est que vers l'âge de vingt ans, car, auparavant les exercices physiques, par la fatigue qu'ils occasionnent, nuisent à l'acquisition des
connaissances, d'autant plus qu'il faudra rassembler ces connaissances « en vue d'une vision d'ensemble ». « Le dialecticien est, en effet, celui qui a une vision d'ensemble. »

Il est essentiel de ne pas présenter la dialectique trop tôt, c’est ce qui cause le discrédit de la philosophie : détournement des maximes, les enfants vont chercher à contredire, réfuter ils
ne sont pas encore assez éduqué. 538B « il serait encore moins porté à désobéir à la loi pour leur faire du tort, en parole, ou en acte. »
Entre trente ans et cinquante ans, les gardiens sélectionnées redescendront dans la caverne pour y prendre des responsabilités militaires : Agés de cinquante ans, ceux qui auront fait
l'objet d'une nouvelle sélection pourront contempler la lumière du Bien. Quand viendra leur tour de gouverner, ils se serviront de ce modèle dans l'intérêt de l'État et des particuliers
en consentant à se consacrer aux affaires publiques. Après leur mort, la Cité leur rendra des honneurs magnifiques.

Livre VII : La dégradations successives des gouvernements : dégénérescence de la cité


Rappelle des conditions nécessaires à l’établissement d’un bon gouvernement : communauté des femmes et des enfants, éducation identiques pour tout le monde,
communauté économique pour les gardiens, et pouvoir au philosophe roi

On continue sur l’analyse de Socrate des quatres autres formes de gouvernement qui sont défectueuse 544C « la première est celle qui reçoit tout les éloges de tout le
monde c’est la constitution politique de Crète et del Lacédémone (Timmarchie = état qui cherche le prix/la valeur) la deuxième qui vient également en second pour les
éloges, et celle qu’on appelle oligarchie (…) la démocratie, et enfin il y a la noble tyrannie. » + (monarchie et aristocratie)
= autant de formes de gouvernement que de tempérament.
544E « Si donc il existe cinq espèces de cités, il devrait également exister cinq dispositions de l’âme pour les individus particuliers »

-> dégradation de l’aristocratie en timarchie :

Impossibilité d’organiser toujours la cité des unions parfaits entre les gardiens : il y aura dès défaillance chez les nouveaux gardiens qui vont naître de ces unions
imparfaits : certain entre eux subordonnerons l’esprit au coeur.
La cohabitation de ces deux types de gardiens va entraîner des conflits. D’un côté les races de bronze et de fer cherchera la richesse, la possession l’or et l’argent, tandis
que les races d’or et d’argent voudront revenir à l’ancien système compte tenu de la richesse de leur âme.
-> un commun accord : abolition de la communauté des biens, instaurations des propriétés privées.
Naît alors un régime intermédiaire entre l’aristocratie et l’oligarchie ou les discordes persistent entre les plus sages et les plus ambitieux.

Description de l’homme Timocratique :


• indifférent à l’art des muses, apprécie les discours mais est pas un orateur
• Type brutal envers les eslcaves, doux envers les hommes libres et qui obéit au gouvernants.
• Apprécie le pouvoir et lees honneurs
Origine du caractère de ce type d’homme ; soumis au contradictions d’un père vertueux, et d’une mère qui ne souhaite que la richesse de son mari : ne savant pas quel
chemin pendre il cherche avant tout les honneurs.

-> dégradation de la timarchie à l’oligarchie :

C’est quoi ? 550D « la constitution politique fondée sur la valeur de la propriété, ou les riches commandent et où les pauvres n’ont aucune part au pouvoir. »
= finissent par devenir amoureux de l’enrichissement et de l’argent, le pouvoir ne sera transmit qu’au plus plus riche et celui qui a pas la fortune suffisante quand bien
même son talent pour gouverner est bon ne pourra exercer rien de politique.
Il y aura une séparation : cité des riches/cité des pauvres : tout sauf des mendiants sauf les dirigeants.
Un exemple de la manière dont un jeune homme acquiert un comportement oligarchique : ayant vu son père, qui a lutté pour le service de la Cité, être payé d'ingrati-
tude, il ne croit plus à l'honneur et il emploie désormais les ressources de son esprit à accumuler des richesses. = système qui néglige la modération et tolère
l’indiscipline.

-> dégradation oligarchie à la démocratie :

Insatiable désir de liberté qui est la cause de cette transition : les plus pauvres ont le désir de se révolter contre les dirigeants. Dans ce régime politique chacun est
égaux, il y a la plus grande liberté, n’importe qui peut dans les fait prétendre à atteindre le poste de magistrature, pour autant, les mauvais gouvernants ne sont pas
sanctionné et on accorde plus de réel importance au compétence du gouvernement.
577A « l’avénement de la démocratie se produit à mon avis lorsque les pauvres, forts de leur victoire exterminent les un, bannissent les autres (…) Le plus souvent
même, dans la cité démocratique ces responsabilités sont tirées au sort »
Comment un fils d’oligarque devient démocrate ?
• développe des plaisirs non nécessaires ( désir nécessaire se nourrir// nourriture élaborée)
• Dans la bataille qui se fait en lui de désirs antagonistes, les désirs superflus l'emportent sur les nécessaires. Le jeune homme qualifie alors de stupidité la honte,
de lâcheté la sagesse, de rusticité la modération et, inversement, de distinction la démesure, de dignité d'homme libre le refus de l'autorité, de grandes manières
le libertinage et de virilité l'impudence.

-> dégradation de la démocratie en tyrannie

La cité passe d’abord par l’anarchie, car l’objet de la démocratie étant la liberté il s’étend au delà et le peuple refuse toute autorité, la notion de loi est rejeté;
Pour autant, cette trop grande liberté va s’inverser et se transformer en excès de servitude. 564A « une liberté excessive ne peut donc apparement se mur qu’en une
servitude excessive, et cela aussi bien pour l’individu que la cité »
L’appel du tyran :
Les paresseux, les coquins et les pauvres, écartés du pouvoir par les oligarques, essaient, avec le concours des orateurs de la plèbe et à l'aide des deniers de parvenus, de prendre ce
pouvoir. Pendant ce temps, d'anciens riches, ruinés par les parvenus, tentent, eux, de reconquérir leurs fortunes et de se maintenir au pouvoir. Lassé de ces dissensions, le peuple
fait alors appel à un homme providentiel, rendant ainsi possible l’avènement du tyran. 565E « Quand il a sous son emprise, une foule entière subjuguée, ne s’abstient plus e
s’abreuver du sang de sa tribu? »

Celui qui s'est gagné la confiance du peuple ne tarde pas, pour exercer pleinement son nouveau pouvoir, à bannir, voire à mettre à mort ses propres amis. Il s'entoure de gardes
pour assurer sa sécurité. Il organise sans cesse des guerres pour satisfaire de rares amis et éliminer un nombre qui va croissant d'ennemis. Allant jusqu'à recruter des mercenaires
étrangers, il supprime les citoyens les plus estimables et se débarrasse de ses rivaux potentiels.
Pendant ce temps, les poètes chantent ses louanges : preuve supplémentaire qu'il faut décidément les éloigner de la Cité... Quand le peuple se rend enfin compte qu'il a été dupé, il
ne peut plus se révolter car il n'a plus d'armes. Le tyran élimine alors son « père », le peuple qui l'a porté au pouvoir : cet homme est donc, sans conteste, un parricide.

Livre IX : la vie du tyran // juste

Les origines de l’homme tyrannique :

• désir dangereux qui sommeille en nous qui sont à l’origine superflu 572B « c’est qu’il existe en chacun de nous une espèce de désirs qui est terrible, sauvage et
sans égard pour les lois »
= l’homme raisonnable ne satisfait son désir uniquement à travers les songes.
L’homme tyrannique prend racine sur son père oligarque qui n’estimait que « les désirs relatifs au bien de la fortune ». Puis, sous l’influence de débauche il
s’’abandonne à la luxure et vit dans la démesures. 573C « un homme devient parfaitement tyrannique quand son naturel ou ses occupations, ou encore les deux à la
fois, l’on rendu ivre, amoureux ou mélancolique. »

Le mode de vie du tyran :

• Dans l’abondance avec les festins, les maîtresses ils cumulent les dettes car il a perdu toute modération. Pour un mignon, il sacrifie son père, pour une maîtresse, sa
mère. Il consent, enfin, à se livrer dans la réalité aux actes qu'il ne commettait jusque là qu'en songe. Quand il rencontre des compagnons de son acabit, il forme avec eux une
bande de voleurs, d'escrocs ou de faux témoins qui se met au service d'un despote étranger ou d'un candidat à la tyrannie dans leur propre pays. Serviles devant les puissants,
odieux aux faibles, ces jeunes gens sont incapables « de goûter à la liberté et à l'amitié authentiques ».

= le pire régime politique ainsi que la pire condition humaine = être un tyran/être en tyrannie. 576A « Car pour ce qui est de la liberté et de l’amitié véritables, la nature
tyrannique ne les goûtera jamais. »
• le malheur dans la tyrannie, le bonheur dans l’aristocratie.

Le tyran est pauvre, asservie 578A « une âme soumise à la tyrannie est donc nécessairement pauvre et sans ressource », tout comme la cité qui subsistera dans la crainte continuelle.

La vie du tyran est semblable à celle d'un particulier tyrannique qui, possesseur d'un grand nombre d'esclaves, retiré dans un endroit désert avec sa famille et ses
biens, aux prises avec des voisins envieux, vivrait dans un encerclement d'ennemis extérieurs et intérieurs comme dans une prison. Il se croit maître. Il est, en fait,
l'esclave de ses serviteurs et de ses mercenaires qu'il est contraint de flatter. Plein de désirs, il ne peut les satisfaire ; l’homme tyrannique est le plus malheureux.

Royal > timocratique > oligarchique > tyrannique

De la même manière qu’il y a une tripartition de l’âme, ou une division de la cité en trois classe, il y a trois espèces de plaisirs , il sera de même pour les désirs et pour les principes de
commandement.

Chaque types d’homme méprise le plaisir des autres et fait l’éloge de son mode de vie. Il y a une
supériorité chez le philosophe parce qu’il développe en lui l’expérience et le raisonnement : il possède
la sagesse, la réflexion.
Le pire désir reste celui du gain 583A « le plaisir de l’ami du gain viendra donc, semble-t-il, au dernier
rang. »
-> la plupart des plaisirs ne sont que des simulacres de plaisir. Quand on fait consister le plaisir en cessation de
douleur, on ne désigne ainsi que le repos. On peut interpréter celui-ci autant comme cessation de plaisir que
comme cessation de douleur. Le repos n'est donc pas une réalité mais un simulacre de plaisir. Les prétendus
plaisirs sont ceux « qui passent par le corps pour atteindre l'âme »afin de combler un vide du corps. Le plaisir
véritable s'attache, lui, non, à ce qui est corporel, donc périssable, mais à ce qui est éternel. Ce plaisir naît de la
contemplation de la vérité immuable. C'est pourquoi celui qui ne se satisfait que des désirs du thumos (l’élément
irascible de l’âme, susceptible d’emportement, de colère, de courage) et de l'épithumia (l’élément concupiscible
de l’âme, siège du désir et des passions) ne connaît pas le vrai plaisir qui ne peut s'éprouver qu'à condition que
l'on subordonne thumos et épithumia au nous (l’élément rationnel de l’âme, l’intelligence), à l'esprit.

Le bonheur royal est infiniment supérieur, il obéit à la partie rationnelle de l’âme à l’inverse du tyran qui se soumet à l’irrationnel et qui subit la vie la plus
dépourvu d’agrément. Un « simple calcul » donne l'idée de l'immense distance qui sépare le roi du tyran : - le tyran est éloigné de trois rangs de l'oligarque : 1) oligarque, 2)
démocrate, 3) tyran ; - l'oligarque est éloigné de trois rangs du roi : 1) roi, 2) timocrate, 3) oligarque ; - le tyran est donc éloigné de neuf rangs du roi (3 x 3) et son plaisir est
éloigné de celui du roi de 729 rangs (9 x 9 x 9) !
Il est pas avantageux de se faire passer pour un homme juste, lorsque l’on commet l’injustice :

On peut se représenter l'homme comme étant un être composé, d'une part dans son intérieur, d'un côté, d'une sorte d'hydre (serpent fabuleux à sept têtes) se
terminant par des têtes, les unes d'animaux paisibles, les autres de bêtes féroces, d'un autre côté, d'un lion plus petit que l'hydre ; d'autre part, d'un revêtement
extérieur - plus petit que la chimère précédente - qui a allure humaine. Si cet homme entretient surtout ses bêtes féroces, il est tout à fait injuste. S'il entretient à la
fois les bêtes féroces et les animaux paisibles, il est à demi-injuste mais finira par succomber à l'injustice. Si, au contraire, c'est l'homme, aidé du lion, qui commande
à l'hydre, la partie raisonnable de l'âme triomphe sur la partie bestiale.
La liberté absolue n'est donc pas souhaitable. En l'âme doit régner la raison. Si nous sommes incapables d'obéir à celle-ci, alors, les gardiens de la Cité, qui la
représentent et la défendent, doivent nous soumettre à son autorité. Sous l'autorité de la raison, les autres éléments de l'âme peuvent vivre en harmonie comme les
musiciens sous l'autorité du chef d'orchestre.

Livre X :

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