fChapitre 1.

1 PLATON  Concilier la philosophie et la politique :

0/ BIOGRAPHIE Inséparable pour régir la justice. ( Lettre 7)

« il n’y a pas de politique sans fondements philosophiques et pas de philosophie qui
A) SA VIE ne s’enracine pas dans le cadre de la cité »

429-348 av JC -> Il faut concilier praxis et theoria. Pour régime juste.

Disciple de Socrate ( transmission oral des messages) et maître de Aristote Sans s’enfermer dans l’intellectualisme ou le vulgaire pratique.
Famille aristocratique d’Athènes
-> différent des sophistes : monde des apparences (=sensible). La justice est en
Majeur philosophe européen et occidental fonction des conventions, des situations.
Fonde l’école l’Académie (= du héros grec academus) Opposition de l’intelligible et du sensible ( qui nous trompe selon Platon), il faut
aller au-delà du sensible pour accéder à l’intelligible.
B) SES ŒUVRES
B) DÉFINITON DE JUSTICE
Méthode : dialogue
Œuvre composée à moitié de traités politiques et non politiques  Justice est une norme
En contradiction avec les sophistes
3 œuvres majeures : la République/ les Lois/ le Politique Norme stable sur la recherche du bien et sur un organisation sociale où chacun à sa
place.
=> Guerre du Péloponnèse (431- 404 av. JC) montre les faiblesses de la démocratie
de Périclès : crise démocratique athénienne :dégénérescence politique  Justice collective et justice individuelle
-> Platon quitte Athènes pour réfléchir sur la nécessité d’un ordre politique idéal :
théorie du philosophe roi. Harmonie double de la justice.
Microcosme/ macrocosme : la justice doit régner dans la cité et dans l’individu lui-
I/ NOTION DE JUSTICE même.
Homologie de structure : justice chez l’individu reflète la justice dans la cité.
A) ORIGINE DE LA JUSTICE CHEZ PLATON

 L’idéal politique visé : le bien  Justice est une hiérarchisation pour l’harmonie

désir du bien : aspiration à la justice Pas d’égalité (régime antimoderne)

Justice : l’objet de notre désir car permet de trouver harmonie
Objectif : :le bien : la vérité : la bonne polis
Justice repose sur l’éthique (= enfant éduqué au sens du bien, une hiérarchie de l’âme)
Hiérarchisation des normes et des individus.
Chacun a sa place, sa nature, sa psychologie, ses limites propre.
On a pas tous les même dispositions d’âme , il faut une harmonie dans la
diversité.
Il y a une division des tâches et du W chez les individus.
  Exemple du communisme
II/ ORDRE POLITIQUE IDÉAL
Communisme platonicien : idée de perfection d’ensemble, cité idéale (une hiérarchie et pas
A) GOUVERNANT IDÉAL d’égalité)
 Théorie des vertus / différentes âmes 1. collectivisation des biens de ceux qui gouvernent , plus de public/privé

Structure l’homme: raison « logos » / courage/ désir « hybris » 2. communisme pédagogique/familial / éducatif : gouvernant partage/ne choisit pas
-> raison : vertu supérieure même sa femme et ses enfants ( sinon encore des biens propres)

Homologie de structure sur la cité :
Âmes de qualité ontologique/ métaphysique différentes.
Âmes d’or : ceux qui gouvernent : sagesse « sophia » pour pouvoir
gouverner
Âmes d’argent : ceux qui défendent : courage pour la protection interne et
externe de la cité
Âmes de fer : ceux qui travaillent : désir. Comme la polis est structurée :
sphère des passions dominée par la tempérance, càd un bien ordonné.
-> Nécessité harmonie de l’âme à 3 étages
3. ceux qui disposent de la raison doivent être à l’abri des passions. Le gouvernement
platonicien gouverne de manière juste mais privée la communauté publique.
(« conseil nocturne »). Politique est noctambule.
=> pour élite stable : âmes doivent faire entre-soi : eugénisme (= sélection des espèces)
Si âmes s’accouplent indépendamment de leurs capacités intellectuelles : dégénérescence.
« le parfait reproduit le parfait »
 Différents régimes
Régime aristocratique : régime idéal : sphère de l’intelligible parfait qui n’est pas affecté par le
sensible : gouvernement par les plus vertueux ( aristocrates)

4 autres formes de régimes qui se dégradent dans l’être

 Allégorie de la caverne :
1. Timocratie : pouvoir de la crainte, domination et de l’honneur, corruption de l’âme.
L’intelligible doit éclairer le sensible : il faut éclairer le peuple , lui faire accéder à la Association de différentes âmes : biens/choix propres :, on s’éloigne de la perfection,
connaissance du bien et donc de tout l’intérêt de vivre dans la justice, guidé par élite + de méfiance.
supérieure. Gouvernement qui va être moins obéit : justice, harmonie, hiérarchie, normes moins
absolues
Philosophe a la connaissance suprême des idées éternelles , il voit la réalité des
2. Oligarchie : gouvernement de quelques-uns.
choses, au-delà du sensible. Pouvoir de l’égoïsme, qui repose beaucoup sur l’argent (= conflits) . Gouvernement
déréglé qui a perdu le sens normatif de justice .
Politique a l’état de nature : affrontement riches / pauvres
 Théorie du philosophe roi
3. Démocratie éloignement de la raison, au profit des passions. Régime de
Témoin d’exemplarité pour la cité l’intempérance, de la démesure, la disharmonie avec un fantasme de l’égalité. Ce sont
Gouvernement par l’élite (=élitisme) plutôt des âmes de fer : qualité faible qui débouche sur du nihilisme (le néant) . Déclin
moral et politique. Pas de hiérarchie.
La vertu aristocratique c’est celui qui a la vertu de la sagesse, la connaissance du
vrai qui peut gouverner.
Connaissance permet immortalité de l’âme. 4. Tyrannie : tyrannie des passions d’un seul. Régime sans foi ni lois . entraine la
L’homme d’action doit avoir le savoir, le savoir étant une condition d’action. servitude. Bout de la dégénérescence.

B) RÉGIME IDÉAL