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Le devoir
Problématique : En fin de compte, doit-on considérer que la morale n’est jamais qu’une concession
aux normes sociales ambiantes ? Ou bien au contraire, le devoir morale s’impose-t-il à la
conscience de façon potentiellement universelle ? Mais dans ce cas, par quelle faculté (la raison, es
sentiments ?) prend-on conscience de son devoir ?
I- La tentation relativiste
- Pascal, « Plaisante justice qu’une rivière borne ! Vérité en-deçà des Pyrénées, erreur au-
delà »
- Levi-Strauss, il n’existe aucun critère permettant de hiérarchiser les sociétés entre elles
1) L’objection de l’ethnocentrisme
2) La morale n’est qu’une supercherie ?
a) Peut-on n’être sincèrement motivé que par le soucis de faire notre devoir ?
- Socrate, La République, il préfère 100 fois subir l’injustice que la commettre ce qui va à
l’encontre de la doxa selon Glaucon
- Anneau de Gygès, les personnes qui se prétendent morales font de nécessité vertu
b) Bon et mauvais / bon et méchant, généalogie de la morale
- Morale aristocratique, celui qui est bon l’est parce qu’il se sait bon, les autres son mauvais
- Nietzsche, il va s’opérer un retournement lors de l’avènement du christianisme → sera
méchant celui qui exerce sa puissance sur les autres et seront bons tout les autres
- Nietzsche, « exiger e la force qu’elle ne se manifeste pas comme force, qu’elle ne soit pas
volonté de domination, volonté de terrasser, volonté de maîtrise, soif d’ennemis, de
résistance et de triomphes, c’est aussi absurde que d’exiger de la faiblesse qu’elle se
manifeste comme force »
L’État et la justice
Problématique : Ce qui est juste est-il seulement déterminé par les pouvoirs établis ou bien devons
nous nous fier à notre propre sens de la justice pour critiquer voire s’opposer aux pouvoirs établis ?
L’État est-il la seule instance compétente en matière de justice ou n’est-il que le bras armé de la
classe dominante, le bouclier du fort contre le faible ?