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lundi 11 septembre 2023.

CM

Histoire des idées politiques

GENÈSE DE L’ORDRE POLITIQUE

Chapitre 1: Les sources grecques (Platon et


Aristote) et romaines (Cic ron) de la gen se de
l’ordre politique
▶ INTRODUCTION

❒Qu’est-ce qu’un ordre politique ?


• Ordre : désordre à éviter mais aussi analyse des « crisis » (grec) = se
ressaisir.
• Ordre pol. : manière dont est structurée la répartition des pouv. entre diff
institut° d’État.
→ tout ordre politique n’est pas construit spontanément
( généralement pdt une crise )
→ fragile et peut aussi générer du désordre ( Spinoza /
Rousseau )

Crise de la démocratie athénienne >> Platon – Aristote


Crise de la République Romaine >> Cicéron (juriste)
Crise de la chute de l’Empire Romain >> St Augustin
Crise du peuple hébreu >> naissance d’un vrai peuple
Crise au Moyen Âge >> Roi/église
Crise au 16eme siècle >> christianisme (Luther)

☞ Il n’y a pas d’ordre politique en soit = genèse de l’ordre politique


→ Série de faits et de causes s'enchaînant les uns les autres et aboutissant à un
résultat : La genèse d'une théorie.

I. Platon
Fiche technique

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→ 429 av. JC –348 av. JC
→ Philosophe de la fin du Vème et IVème siècle
→ Arrive après la crise athénienne de la démocratie
→ Guerres du Péloponnèse = renverse la démocratie athénienne =
désordre [un régime pol peut mourir] →Famille aristocratique athénienne
→ Élève d’Héraclite → Son maître = Socrate (dialogue)
→ Marqué par le suicide de Socrate en 399
→ Quitte Athènes et voyage = revient à Athènes en 387
→ Fonde une école = « l’Académie » (héros grec = academos) =
succès éclatant (Aristote) → Ouvrages majeurs ; « La République »
(375 av.JC) / « La Politique » / « Les lois ». A travers la lettre 7, il
explique son rapport avec politique et philo et il est mauvais de penser
qu’il fait une diff entre les 2.
La République : Lettre VII
→Toute sa vie, la question politique a été la question la + importante
→Toutes sa philo est orientée en fonction de la question politique
(mais traite aussi d’autres questions)
→ Il ne peut y avoir qu’une bonne politique QUE s’il y a une bonne
philosophie
⇞ Il ne peut y avoir une bonne philosophie QUE si elle se réalise en
politique
→ Platon philosophie politique par excellence
→ Penser la genèse d’un ordre politique sur la base de normes
absolues (Seul le philosophe va les connaitre >> Idées éternelles =
vrai – bien – beau) = Fragilité intrinsèque de la démocratie = vie dans
le relativisme
Il n’y aura qu’une bonne cité, que gouverné par des philosophes, qui
ont le savoir, qui connaissant les normes éternelles
= le savoir conditionne l’action
= il n’a pas de bonne politique s’il n’y a pas de savoir
philosophique qui éclaire l’action

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Hostilité de Platon face à la demos (peuple) + à la démocratie
= régime de l’opinion, qui n’est pas fondé sur les normes absolues
(vrai bien et le beau)
→ Trouver le bon régime politique = régime philosophique fondé sur
des normes absolues et non pas des normes relatives
Livre I : introduction sur la justice question noeudale qu’on retrouve
chez Aristote . C’est en dé nissant la justice qu’on acquerit une
norme.
Livre II à IV : recherche de l’essence de la justice
Penser une cité harmonieuse ? Juste ?
= élaborer la théorie des vertus (homme indiv doivent être en
harmonie avec la vie de la cité)
Livre V à VII : éducation philosophie (nécessaire aux gouvernants=
doivent être des modèles, des patrons) + allégorie de la Caverne
Livre VIII à IX : question du régime politique = élaboration de la
dégénérescence des régimes politiques = projet de régénérer la
politique
Père du communisme moderne = cité harmonieuse = réalisation
bien propre + commun
Élite formée pour le bien de tous Marx + invente l’utopie qui va
marquer l’occident
Normes absolues ( normes relatives )
= ce qui existe par soi-même, sans dépendance.
= n’a besoin d’aucune condition et d’aucune relation pour être.
= ne dépend d’aucune autre chose.

Livre I : question de la justice


→ Cité injuste = cité disharmonieuse
→ Pour être harmonieuse = être juste = importance de dé nir la justice
→ Platon disciple de la Maïeutique = faire accoucher les pensées = ce qui a déjà
en nous

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→ Des lors que les âmes sont justes avec elles memes on ne peut alors que
contribuer a la bonne cité harmonieuse et juste.
→ Reproche des sophistes (normes relatives) envers Socrate et Platon (normes
absolues)
➢ S et P ne peuvent nous parler que négativement des sophistes. Ils n’ont pas
accéder a la philo alors ils ne peuvent savoir la justice, ils proposent seulement
des def relative donc on ne peut construire une cité avec ça.
→ cf. cas de Thrasymaque
Sophiste athénien – Interlocuteur de Socrate dans le Livre I de la
République
«Je soutiens, moi, que le juste n'est rien d'autre que
l'intérêt du plus fort» (Rép. 338c) « La justice et le juste
constituent en réalité le bien d'un autre.» (Rép. 343c)
→ Commettre l'injustice = plus heureux // agir en
fonction de la justice.
→ L'injuste est meilleur que le juste et est plus heureux
CAR l'injustice est plus pro table pour soi-même.
→ Ne permet pas une dé nition objective pour tous
→ Ne permet pas à accéder à sa nature profonde
→ Se contente de convention entre les gens = pas absolu = tout est
relatif à…
→ Sophiste vivent dans le monde des apparences = semblant de justice
= paraitre juste
→ Monde de l’opinion = la doxa = nous trompe = sphère du
sensible pour Platon Cf. Allégorie de la caverne (Livre VII de la
République)

Pédagogie du dialogue
= Socrate nous mène sur le chemin de la vérité, du bien, de l’harmonie
= Pour trouver la nature profonde de la justice
Cf. Allégorie de la caverne = tire les gens de la caverne vers la lumière
→ Importance de la maïeutique socratique pour être philosophe
Art du questionnement dont l’objectif est de montrer à celui qui se croit
ignorant, qu’il est en réalité savant
→ Justice ≠ concept = réalité qui est en nous
→ N’est pas une convention
→ Constitutif de l’humain de rechercher le bien – la justice
→ Nous aspirons à la justice

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→ Postulat de Platon = un humain ≠ attiré ou habité par la recherche de la
justice ≠ n’est pas un humain à part entière = cache de lui-même
→ Humain est en recherche absolue de la justice, d’un désir du bien
→ Grande réponse socratoplatonitienne aux sophistes
Monde critère de hiérarchie de la
des anciens société
Platon = Hiérarchie n’est pas
contradictoire à la justice
= il n’y a pas de société de
justice sans hiérarchie

Monde ≠ inégalités – hiérarchie


des modernes Justice se fonde sur
l’égalité

Louis Dumond (anthropologue) In uences des castes


du monde indien, seul cas de la démocratie avec une
hiérarchie

Théorie des vertus (cardinales)


1) Sagesse (au sens de la philosophie, n’est philosophe que celui qui est sage)
→ Savoir philo = conditionne l’action = savant qui doit gouverner la
cité
= compétence philo pour gouverner → Antidémocratique
→ Pas seulement une compétence→ une vertu
= Type d’homme le + élevé par excellence
= Théorie de l’élite = invente une certaine forme de
technocratie
≠ technocratie moderne (pas d’allégorie de la caverne)
→ Sait faire mais n’a pas de savoir philosophique
→ Savent tous = seul celui qui sait
gouverne
Sophia / Theoria + Prudence (vertu pratique du gouvernement)
Philosophe = allie la sagesse théorique à la sagesse pratique (à ne pas
dissocier >> monde des apparences sinon)

2) Le courage (vertu auxiliaire )


→ Concerne les hommes d’armes, les militaires
→ Défendent la cité

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→ Pour qu’une cité fonctionne = faut être animé de la vertu de courage
→ Celle qui génère celle de la crainte + de l’honneur
→ Créer le régime de la timocratie
(Évoqué dans La République = ceux qui détiennent le pouvoir
recherchent et aiment avant tout les honneurs, ce qui a du prix
ou de la valeur.)

→ Les militaires ne doivent que protéger la cité, pas la diriger.

3) La vertu de tempérance = le thymos


→ Universelle
→ Les grecs n’aiment pas la démesure ≠ hybris
→ Lie les gouvernants et les gouvernés par la raison qui domine leur
passion
→ La « bonna » = théorie de l’âme = âme tempérante, diminue les
passions
→ Cette tripartition est retrouvée dans l’âme humaine selon Platon
→ IL FAUT des âmes ordonnées + maitrisées par la raison
→ POUR accéder à la justice
→ CE QUI permet la construction d’une cité harmonieuse et juste
→ L’âme des individus doit être harmonieuse et indissociable de la cité

4) La vertu de la prudence = Le philo qui gouv est seulement dans le


savoir = gouv le cosmos.
Pratique la prudence sans laquelle il n’y a pas d’actions possible.

5) La vertu de la justice

6) La vertu intellectuelle qui permet au philo de gouv la cite = savoir


absolu

Théorie de la justice dans la cité de Platon


→Justice consiste à ce que chacun soit mis à sa place selon son naturel =
hiérarchie d’âme
→Hiérarchie inhérente à l’âme humaine
→ Permet la maîtrise des passions, de l’ubris.
→ DONC Il y une justice dans l’âme individuelle

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→AINSI [par homologie = Type de correspondance entre deux points] la justice peut
régner par évolution dans la cité.
→ Platon serait ≠ transparence publique = tout doit être réglé par l’âme
→ Ces réalités sont en nous, et il faut nous explorer, ce que cherche à faire la
maïeutique.
☞ « Une loi n’est pas loi si elle est injuste »
☞ La cité de Platon est communiste, pas matérialiste. Cité harmonieuse par
excellence où les âmes sont tellement parfaite que super cité.
Le communisme a 2 faces : le partage des biens et éducatif/ conjugal.
Le philo qui gouverne ne doit pas gouv que par son action mais doit donner
l’exemple de l’homme sage d’état. Il doit être transparent, aucun bien propre
tout est collectivisé, rien ne vous appartient.

☞Les vertus sont hiérarchisé chez Platon.


Dans les livres7/8, il les explique.
La justice dans l’âme permet la justice dans la cité et inversement.
Les philosophes donnent l’exemple montre qu’il sont appelés a gouv.
Le gouv de la cité suppose une action mais pas que, elle applique aussi
l’exemplarité de la gouv de l’action.
Les philos rois doivent donner :
- communismes des biens
- Communismes conjugal et éducatif.
Ceux qui gouv sont dans la transparence de ce qui sont gouv.
Pas de propriété privé pour celui qui gouv, tension entre son bien propre et ceux
de la cité. Des âmes qui sont pleinement rationnels et donc non corrompu par
les choses sensibles.

Le communisme conjugal/éducatif, il y a une communauté dans ce domaine là,


c’est un modèle théorique. Les philos ne choisissent pas leurs épouses/époux, ce
n’est pas genré on se focus sur l’âme. Donc pour que l’aie du philo ne se
corrompent pas, ils ne doivent épouser que des âmes d’or ( de philosophes ). Il y
a une égalité par entre soi ( ils ne se mélangent pas ). C’est aussi l’impossibilité
d’éduquer ses enfants, elle doit être collective car le but est de leur administrer
une connaissance de philosophe pour avoir une continuité de cité parfaite —>
Platon est un mathématicien dans sa pensée.

➣Eugénisme = sélection biologique, conséquence de la sélection des âmes, idée


de reproduire a la perfection l’âme des philos.

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➣Théorie de l’élite de Platon : Antithèse parfaite des démagogue (demos –
démocratie) . Elle affranchit des passions – sont dans la raison parfaite – au-
delà des tentations des sens, dangereuses pour l’âme et la justice de la cité.
Le peuple ne peut être philosophe, il ne peut se gouv lui même. C’est un gouv le
peuple, qui a une tache public mais qui exerce une tache privé, transparence
dans l’exemplarité. Il n’y a aucune transparence dans les décisions prisent
( conseil nocturne : la journée le peuple travail et le philo dort et la nuit le peuple
dort et le philo gouverne ). Il ne faut pas que le peuple les voit faire.
Platon est l’antimédiaparte.

➢Livre 6 a 7 : l ‘éducation des philo rois.


Elle doit être pas uniquement cérébrale, l’intellectuel platonicien touche aussi le
corps ( le sensible) et même s’il ne l’aime pas, il est l’enveloppe de l’âme donc il
ne faut pas le négliger. Les gardiens sont éduqués a la gymnastique. C’est une
in uence spartiates pour discipliner ses désirs, la démesure, le corps doit être
éduqué par la gymnastique.
Les écoles, universités, lycées sont politiques, on nous demande de continuer a
générer la politique.
L’éducation musicale met l’esthétique en jeu, le sens du beau et de clari er la
raison ( passer d’une vision ou a une clarté par le sens esthétique ).
La musique doit permettre l’harmonie du corps sur le plan esthétique et éthique
cad imprégner le sens du bien. Cela suppose l’expérience de la vie, il y a un
temps pour tout, pour accéder a un bon jugement. C’est le sens de l’éthique. Le
philosophe ayant accéder a l’idée du Bien ( allégorie de la caverne : tirer l’indi
ver le haut ).
VOIR JULIE

Tout humain a une âme, il y a du courage du tempérant, de l’intempérance et


perte du contrôle et lame du philosophe doit guider ces âmes. Platon dit qu’il y a
les âmes d’or ( sagesse ), d’argent ( courage ) et les âmes de fer ( tempérance).

Livre 6/8 : comment en est on arrivé la ? Comment est on passé d’une cité
communiste juste à une cité inverse et à la dégénérescence ?

De même qu’il y a des maladies de l’âme il y a des maladies de la cité. Platon


pense que l’aristocratie est le gouv de l’excellence, il lui a fallut que les âmes d’or
se marient et n’éduquent entre elles et ne possèdent rien. Mais a l’inverse les
âmes d’aristocrate, n’ont pas pas pu perpétuer l’état de perfection de la
génération car elles se sont laisser aller au choix de leurs désirs personnels ( au
mariage car engendrer des mésalliances ). Cela conduira a la tyrannie. Des âmes
d’or ont épousé des âmes d’argent —> 1ère dégénérescence puis timocratie :
inclination par crainte aux courageux. Ce ne sont plus les âmes d’or qui gouv

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mais les âmes d’argent et c’est la crainte qui est le fonctionnement plus la
sagesse.
☞1ère forme de corruption de l’âme individuelle, le 1er niveau de submersion
et de régression par rapport au gouv de l’intelligible des philo et celui des âmes
d’argent amène un moindre niveau et n’est plus intelligible. C’est un gouv qui
a perdu le vrai- le bien -le bon.
☞Cela va entrainer par cette inculture une moins grande sens d’obéissance du
peuple et début de corruption de lames et capacité de révolte envers le gouv
timocratique qui est étrange car trop hybride ( reste de vertu aristocratique et
début de corruption ). Le peuple perd en tempérance car le gouv ne donne
plus l’exemple. Ç va générer un comportement plus corruptible qui s’oppose a
la timocratie et en n la perte totale du communisme.
☞L’égoïsme ( Hegel l’appelle « la conscience malheureuse ») va prendre le
dessus, seul compte le gouv par intérêt (égoïste) donc la domination de la
richesse sur ceux qui n’en n’ont pas. Oligarchie : quantité> qualité :
accumulation des richesses, matérialiste.
☞ L’injustice est dans l’âme, la Justice est dans la cité.

➣ La démocratie

→ Disharmonie la + complète = esthétique + éthique —> Perte du sens


commun, du communisme
→ Débouche sur une guerre civile
→ Monde des passions – des désirs qui l’emporte
→ALORS qu’apparait la tyrannie
→Règne de la démagogie = maladie de la démocratie car il appelle le
peuple et promet un tas de choses, il est le fruit de l’état de passion. La
démocratie va se subvertir en tyrannie. ( Ex : Hitler et le nazisme)
Monde de la doxa = au lien de désirer le bien, on ne connait que le désir
insatiable de nos désirs passionnels = enfoncement total dans le sensible
→C’EST POURQUOI il y a un asservissement de la cité aux passions,
aux sens, aux intérêts la liberté permise par le Gouv de Platon
(libération des passions)
→ AINSI Platon propose une solution : la révolution
→Espoir = redécouvrir le seul vrai bonheur = la genèse d’un peuple =
ordre politique générer par un ordre philosophique
→Platon va tenter en Sicile = en parle dans « Le Politique »

Les analyses platoniciennes sont caricaturale mais un part de vérité : la


démocratie est fragile et peut se retourner contre elle même.
Le gouvernement des frelons et des riches, pour plus que jamais subvertir ce qui
l’était déjà, donc pour rester au pouvoir il va devoir renforcer cette tyrannie car

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le peuple aura la sensation d’avoir été tromper. Donc le régime de liberté et
d’égalité engendre le contraire car ce sont des idées trompeuses Hors la
démocratie nous fait croire que nous sommes libres et égaux.
Un régime au service de la tyrannie = régime corrompus, elle ne peut générer
une structure d’âme, mais peut créer une cité intempérante.
La clé de Platon est dans sa théorie de l’âme ou l’on peut découvre le juste en
nous et son problème est trouve dans une utopie ( ou tout est incroyable ).

Livre 10 : l’immortalité de l’âme —> les âmes justes iront vers la réincarnation
alors qu’une vie injuste sera puni de l’Enfer.

⚠ La cité de Platon n’est qu’une THÉORIE. On peut juste émettre une idée
pour permettre d’avoir un regard objectif sur nos sociétés.

Chez Platon il y a un mythe politique, un thème pré chrétien, le mythe de la


perfection. C’est un révolutionnaire d’extreme gauche, un utopiste authentique.

II. Aristote
→384 - 322 av JC
→ Disciple de Platon, deviendra maitre à son tour
→ S’éloigne de l’Académie > voyage > observation biologique + sociale, il
observe comment les humains fonctionnent
→ Revient dans sa ville natale > fonde à son tour une école > Le Lycée car il
correspondait a un gymnase dans lequel :
→ Le Lycée = promenoir = philosophie péripatéticienne
→ Il a écrit trois œuvres majeurs :
• - « La métaphysique » (philo première)

• - « Éthique à Nicomaque » (son ls)

• - « La Politique » // « Constitution d’Athènes »

Pourquoi a t il rompu avec Platon ?


Car même s’il est d’accord avec la conception de la connaissance et contre les
sophistes mais il s’oppose a l’idée platonicienne que l’intelligible s’oppose
au sensible. L’homme n’accéderai a l’ordre du cosmos que s’il s’oppose a sa
réalité sensible mais il n’est pas d ‘accord. « Platon n’a pas comprit que le
sensible n’est pas que le monde des apparences car surgit de ça l’intelligible ».
→l’intelligible est immanent au sensible.

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• Sa philo première est que de penser que si l’homme est un vivant politique par
natures qu’en prenant du sensible pour l’intelligible.

• Concept de matière (sensible) et forme (intelligible) = exemple


du bois = matière
= idée = fabriquer une table
= par la technè – je passe du matériau de la matière à la forme (bois >
forme table)
→PASSAGE DU MONDE SENSIBLE AU MONDE DE L’IDÉE –
INTELLIGIBLE [Monde sensible pas enfermé sur lui-même > idée de
table]
→Homme = conception naturelle technique de la forme et de la
matière
→ Anatomie humaine doté d’une âme
→ Union du sensible et de l’intelligible —> l’Homme engendre
l’Homme.

• Concernant l’Homme —> ne pas se corrompre = assurer le


devenir de sa génération Deux concepts (très important dans la
théologie chrétienne)

• Le concept de puissance (potentia en grec) : le fœtus va devenir un


bébé.

• Le concept d’acte : le fœtus devient un bébé. Je suis.

• —> Le devenir humain fonctionne entre la puissance et l’acte

Matière forme ne suf t pas, il faut puissance et acte pour rendre compte de la
gêne humaine. Par son devenir pour Aristote, il est appelé a une n. On appelle
cela une antellechie. On cherche la perfection (éthique ou moral) chez
l’homme. Finalité et politique son liée.

Dieu est cause de tout, un humain au commencement ne peut générer, dieu a


tout créer. Et il n’y en qu’1 seul et 1 seule cause première.

Il manque un troisième binôme de concept :

Le contingent = susceptible d'être ou de ne pas être, de se produire ou de ne pas


se produire // de l’imprévu donc une part de liberté dans son devenir humain

Le devenir humain est un composé des 2, par ce composé concours ensemble au


devenir humain.

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o Le nécessaire = il relève du déterminisme. Il y a aussi du devenir. ce qui ne
peut pas ne pas être ou ne peut pas être autrement. Est possible ce qui peut être,
exister, se produire ; ce qui est faisable, réalisable //

Aristote n’avait pas vu qu’il y avait des mutations génétiques ( Darwin ).

Entre ces 2 concepts, il dégage des lois qui nous explique.

Du cote d’aristote il y a du déterminisme —> liberté.

Necessaire et contingent est l’inspi Del’homme a tendre la perfection.


L’accomplissement passe par le déterminisme et contingent.

L’éthique est au cour même du nécessaire et contingent

Éthique à Nicomaque = le juste milieu – la médiété c’est du juste


milieu [n’est pas un compromis !!]
= éthique du bonheur que nous choisissons
= voix de la modération
= choix positif par excellence face à l’imprévu
= acte de vérité qui va pouvoir s’exprimer par les vertus
➢ Il y a donc des nécessités (déterminisme)
➢ MAIS tout n’est pas écrit d’avance et faire en sorte que notre vie
s’organise dans la conquête du bonheur
➢ JUSTIFIE la constitution humaine dans sa nécessité et sa contingence
➢ Le nécessaire permet de connaitre la forme humaine – cela relève du
savoir et de la science
• Rhétorique =. C’est l’art de l’éloquence et de l’argumentation de
raison. L’être humain est doté de raison et peut argumenter. Il peut
parler avec d’autre homme et peut organiser sa vie. L’âme humaine
est rationnelle. L’étique n’est pas sans un possibilité de rhétorique =
liberté
• Éthique = Elle est au cœur même du nécessaire et du contingent.
C’est une affaire de juste milieu chez Aristote. Elle permet de se
réaliser moralement mais il faut éviter l’excès et le défaut. La médiété
est le juste milieu. Rien n’est écrit d’avance et l’étique permet de
faire en sorte que notre vie s’organise dans une liberté dans la
recherche de bonheur

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• Science politique = science du vivre ensemble, l’homme est un
animal pol, dimension pol du vivre collectivement
• Selon Aristote —> Éthique et la politique sont inexplicablement liée
—> Homme qui agit avec l’éthique + dans la recherche du bien = se
réalise pleinement —> MAIS s’il dévie vers le mal, une âme vicieuse
= antinaturel
= Ne cherche pas le plaisir = Cherche le sommet de la réalisation =
bonheur
Eudémonisme = vie humaine uni é par le bonheur
Finalité de la vie, de l’homme = bonheur et le bien collectif
Politique eudémoniste
—> Accomplissement éthique de l’homme [Éthique du bonheur
repris par Thomas D’Aquin] AINSI —> ils faut diverses vertus
(liées à la raison) pour y arriver.
Il y a de l’intérieur de chaque âme humaine, une zone intermédiaire.
L’homme naturellement incline a der vertus par lesquels il peut réaliser son
éthique de bonheur.
En vue de la n de la forme humaine se traduit par la dimension éthique
du bonheur.
Quelles sont les vertus qui permettent a l’homme d’accomplir sa nature
humaine :
- la justice : recherche du bonheur ; création d’une cité juste, elle n’est pas
pour soi elle est avec les autres —> vertu par excellence.
- Vertu de prudence : seule vertu pratique par laquelle ceux et celles qui
gouv la cité peuvent l’orienter vers le bien donc éthique et pol. Aristote
dit « Platon avait tord, pq con er la cite au philo ? » La philo s’incarne
avec pol et pol avec philo. Platon avait raison. Chacun son rôle.
Vertu de courage/ force et vertu de tempérance, toute âme rationnelle doit
être tempérante pour bon fonctionnement de la cité.
Pourquoi l’homme n’est pas naturellement vicieux ? Aristote a une vision
plus optimiste donc pour lui l’homme est naturellement vertueux alors que
Platon a une vision pessimiste.

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Pour Aristote l’homme vit naturellement dans une cité donc le vice est une
corruption de l’âme et n’est pas naturel. C’est une inclination mauvaise
pathologique.
Il existe différentes vertus :

- Le courage
- La force
- La tempérance

La vertus de tempérance s’oppose à la passion. C’est la vertus des gouvernés et


des gouvernants.

Chez Aristote, si la rhétorique, l’éthique et la politiques sont indissociable, il faut


vivre dans la cite. Aristote a une approche optimiste de l’homme.
Aristote pense que l’homme qui vit dans la cite est naturellement protée a être
vertueux et s’il ne l’est pas, c’est que son âme a été vicier

Platon a une vision pessimiste de l’être humain.

La cité aristotélicienne:
Inséparable a la politique, le bien n’est pas qu’un bonheur indi, c’est un
bien collectif —> pousser l’homme a être vertueux car c’est dans son
intérêt. La cite est le cadre matériel pour se former a être un bon citoyen
d’un cite. Dans sa matière humaine, il est pol par la cité.
☞ 1er niveau de sociabilité : l’Homme est relationnel dans le couple :

L’homme est d’abord un être indi attiré par l’autre, constituer une relation
(et rationnel), et donc le couple va former le 1er degré de socialité. Le
couple et la famille est la base des relations.
☞ 2eme niveau de socialité : économique. Des familles s’associent entre
elles pour pouvoir vivre. Elles vont former un village et vont échanger
entre elles pour créer une dimension eco et bien être eco a n d’accomplir
le bonheur.
☞La vie villageoise n’est pas suf sante donc 3e degré : la cité. On
rencontre alors le vivant pol car csq des 2 autres degrés car il est dans
l’essence même de l’homme. Le bien est commun, bonheur d’être

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ensemble. Grace a la cité, l’homme va accomplir la forme humaine. C’est
le degré qualitatif, la meilleure qualité d’être, l’homme peut se suf re a lui
même. DEGRÉ ULTIME —> AUTARCIE.
Les hommes sont en amitié les uns les autres, il n’y a pas de pol. Ils forment
une cité qui les rendent heureux. On parle de démocratie délibérative et
recourir a la réthorique, distinguer juste et injuste. La vertu de la justice
parmi 4 vertus aristotélicienne et la vertu moderne par excellence.
Les citoyens sont des hommes libres.
Sans l’esprit d’un grecque, le pol est supérieur a l’économie. Le pol. Est
géré par les citoyens (les hommes libres).
La vertus morale par excellence est la vertus de justice.

• La justice distributive : le gouvernent de la cité redistribue les biens dont


les gens sont dans le besoins.
• La justice commutative : échange entre les humains

Aristote « l’âme doit être juste avec elle-même et de la elle peut être juste pour
former la cité »
Aristote préconise les échanges.

Le statut de l’esclave :
Aristote théorie de l’esclavage. Il se fait le re et de ce qu’étais la démocratie
athénienne au sein de laquelle il y avait des citoyens. Pour les Grecs un
citoyen est u homme livre. Il y a aussi des citoyens passifs donc pas libre =
esclave. Il y a des hommes qui vivent dans la cité s’occupe des affaires de la
cité, et il y a des citoyens membre de la cité mais ce sont des passifs car il
travaille et vivent de la nécessité, le travail c’est la nécessité. Pour
comprendre l’esclavage chez Aristote faut comprendre la hiérarchie entre
la vie économique et la vie politique. Le politique est supérieur à
l’économie.
Tripalium = instrument de torture, therme foncièrement négatif. Esclavage
s’occupe des affaires économiques de la cité qui est indispensable mais ne
peut pas être libre car il passe sa vie à s’occuper de la cité.
2 statues esclave chez Aristote :

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- esclave par nature —> statue qui fait que, ils ont un statue rationnel
inférieur par rapport à ce qui s’occupe de la cité
-esclave par convention —> esclave par exemple si on se fait prendre nos
terres on devient esclave. (Ex : 17 juin 1940 = français devient des esclaves
de l’Allemagne pendant 4 ans).
Pour Aristote l’esclave = propriété animée. Famille antique => les
esclaves en font partie. La famille moderne (papa maman enfant) vient du
la famille bourgeoise. Donc esclaves bien traité —> nourri loger blanchit.
Economie —> esclave fait fonctionner la cité. L’économie joue un rôle
indispensable chez Aristote. Il privilégie les échanges car l’homme est un
être d’échange. Aristote —> la forme humaine pour quelle soit réaliser
dans sa perfection au sein de la cité dans des échanges juste ou ils ne sont
pas une n en sois dans le but de faire des pro t (ça serait économie
déréglé), Aristote propose une économie bien réglé avec des échanges bien
réglé. Economie d déréglé = sert au pro l personnel. La cité ne sera cité
que si les échanges vont bien. L’économie doit toujours être limité, jamais
accumulation des biens mais échanges des biens. L’économie jamais public
elle ne devient par des échanges. Si Platon était un révolutionnaire avec
Aristote on a un réformiste = économie de marcher à la fois libérale
Pour Aristote l’esclave est une propriété animée. Une famille antique est
aussi composée d’esclaves, ils font membres de cette famille.
L’économie : l’esclave fait fonctionner l’économie. Chez Aristote il
privilégie l’échange car l’homme est naturellement un être d’échange. Il ne
va régler la question eco par la collectivisation, cela va se faire de manière
éthique avec des échanges juste où les échanges ne sont pas un n en soit
pour faire du pro t ( eco déréglée sinon ). Aristote propose une économie
égoïste mais noble car il faut une eco bien réglée et juste. L’éco doit tjrs
être limité —> échange des biens = pour la sphère privée.
Platon était un révolutionnaire, Aristote est un réformiste.

Chez Aristote l y a deux types d’économie :


- eco naturel : forcément réglée —> nécessaire a la cité.
- Eco déréglée —> eco d’échanges

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Il y a une science de l’économie, elle est encadrée par la pol, elle renvoie a
la structure de socialité des villages.
L’éco est une activité de nécessité, c’est une science noble < à la pol.
Il ne peut y avoir de sciences eco chez Platon car celui ci est communiste,
contrairement à Aristote qui impose l’économie, il est normal à l’Homme
de posséder des biens et être proprio. L’eco a une signi cation éthique et
moral. L’économie est du juste milieu chez Aristote.
La logique de Platon est une d’accaparement de la cité, théorie de la
démesure, elle est dangereuse.
La question de la constitution :
Chez Aristote on est forcément dans un gouv de pluralité, pour lui les 2
constitutions sont celles de la pluralité numérique, pas celles où une
personne gouverne.
- 1ère pluralité : gouv aristocratique —> gouv des meilleurs, ceux les +
à même d’exercer la vertu de prudence. Il peut devenir un gouv
oligarchique mais ils ne le dit pas clairement. L’aristocrate peut devenir
un oligarque avec un collectif d’élites ( pas à l’abris d’un entre-soi ),
l’oligarchie va pervertir le chemin de la cité vers le bien. C’est une
politéia/ république, c’est le + grand nombre possible - les esclaves. Il y a
un danger qui est un vice : la démocratie, le gouv par le + grand
nombre ( ne doit pas concerner les esclaves ). Il y a un enjeu de classe, le
pol ne doit pas se dégrader en enjeu socio-économique.
Un régime qui permet de conjugué la structure sociale hiérarchique avec
l’égalité de la conception de justice.

III. Cicéron
On quitte la voie politique avec lui, la pol n’est plus penser par les philosophes.
Avec les Romains : nouvelle science —> le droit.
Cicéron est un juriste et Homme politique, il s’est ce qu’est le pouv, il l’a exercé
en consul. Il va penser son objet ( point commun avec Machiavel ) : il peut
penser le pol et l’exercer.

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Il vit à une époque où c’est la n de la Rep, il veut la sauver mais ne va pas y
arriver.

➢Il est née en 106 et meurt en 43 av JC, 1 an après Jules Cesar.


➢Il a écrit 3 oeuvres : « Traité de la République », « Traité des loi : délélibus »,
« déof chilis ».
Question de la loi :
C’est par la loi, tel que la conçoit cicéron peut exister. Il est très attaché au
concept de droit et de loi, les 2 vont ensemble.
La loi chez Cicéron, c’est l’idée que la loi ne se confond pas qu’avec le
droit positif, ce n’est pas un concept univoque, elle n’est que ce que les
législateurs en ont fait. Il ne s’appuie pas sur une loi divine ou naturelle.
Pour Cicéron se serait une aberration, la loi se pense à 3 niveau :
- Loi divine ( loi universelle et immuable, vaut pour l’ensemble de
l’humanité). Il y a attribué à la nature, une loi naturelle qui est inhérente
à l’ordre du monde. C’est ne transcendance divine par la méditation de
la loi naturelle. Et c’est ce qui permet à Cicéron d’encadrer la loi que les
Hommes fabriquent ( les sénateurs ). La loi ne peut se faire
indépendamment de la loi divine, sinon elle ne pourrait pas être juste, il
fait q’elle se conforme la loi de Dieu et de la nature, elle ne peut être le
fruit d’une construction humaine. C’est ce qui implique l’idée a Cicero
qu’il n’y a pas de république sans hiérarchie, toute l’humanité doit se
conformer à une hiérarchie. L’idée d’un équilibre hiérarchique est
inimaginable, l’égalité nie la diff naturelle. Toutes normes appellent une
hiérarchie.
Dans le libre 2/4, il explique comment les hommes construisent une loi
humaines conforment à une loi divine et naturelle, qu’ils aient une capacité
d’âme doté de raison. Cette âme est un sanctuaire de l’humanité donc
capable d’accéder a un sanctuaire de l’humanité car elle est déjà posé en
nous. Mais ,e tant que juriste romain, n’est pas ^philo donc pas vison
intellectualiste de la mise en oeuvre de la loi au service de la chose
publique. Il y a un concept de cette approche, le concept d’expérience,
propre au romain, c’est la tradition ( = traditio —> transmission ). Donc la
transmission d’une donnée vivante et cette loi naturelle qui est l’expression
même de la loi de dieu, on la comprend au travers de la transmi concrète

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de la loi humaine au sein de la Rep, les lois sont le fruits dit Cicéron d’une
longue évolution d’expérience très concrète et donc pas d’une spéculation.
Pour que la loi reste juste, ne doit pas être gé, elle doit se transmettre —>
capacité d’adaptation aux réalités nouvelles.
Il en tire une csq : ce sont des lois forcement variables dans le temps et
l’espace. c’est la condition pour une bonne république. La loi humaine
n’est pas un refuge dans le passé, on évolue. Essentiel est qu’elle ne déroge
pas a la loi naturelle et divine mais pas y rester bloqué. Penser de la pol et
du droit qui n’est pas gé.
La question du droit international :
Conception de la loi qui n’est pas uniquement réserver, polarisé sur la vie
interne à la rep romaine, il a bien csc qu’il n’y a pas qu’1 seul état et que le
droit humain n’est pas qu’en interne mais aussi en externe. Cad qu’il y a
un droit naturel commun a toute l’humanité, il y a du droit des gens donc
droit international. Cela s’explique par le fait que les peuples se font la
guerre ( qqch de bcp trop grave pour ne pas être régler ), on doit le droit de
guerre juste à Cicéron, c’est un élément structurant, un droit des gens est
lié a un droit de la guerre. Il faut une législation de la guerre sinon
anarchie.
Autre devoir envers les esclaves pour qu’ils soient bien traités.
La question de la Rep en tant que telle :
La Rep c’est la chose commune du peuple, et sont contraire est la tyrannie.
Mais les romains ne confondaient pas cela avec la dictature qui était un
régime d’exception pour un temps très provisoire.
Ref : Livre 4 chap 6 du « contrat social »
La loi c’est ce qui fait le lien au sein du peuple, il n’y a de loi que s’il y a un
droit égal pour tous = équité, juste.
« Si la liberté n’est pas égale pour tous, ce n’est pas la liberté », —> on se
pose la question pour les esclaves.
Les consuls doivent faire respecter la loi et si soumettre lui même. Le
magistrats est la loi parlante mais inversement la loi est le magistrat.
Le régime politique chez Cicéron :

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Il n’y a que 2 régimes concevables :
- optimates = aristocrates romains, le juste milieu entre l’insuf sance d’1
Homme et l’aveuglement de la foule.
- La démocratie = il observe les expériences grecques qui ne veulent pas
vivre sous servitude, or elle peut générer l’anarchie car con er le pouv a
tt le peuple c’est s’en soumettre a des gens qui ‘offrent pas des garanties
rationnelles.
Cicéron ( lecteur d’Aristote ) apprécie le régime mixte, le régime de la
modération. La constitution romaine doit être de préférence une
constitution mixte. Cicéron appelle à l’accès au suffrage mais que les gens
ne donne pas leurs avis. Les chefs politiques n’abandonnent pas le peuple
au démagogue.
« C’est l’acte d’un citoyen sage de ne pas abandonner au démagogue des causes
auxquelles le peuple tient. », Cicéron.
Cette opposition a Rome était classique ( droit/gauche, régulier, violent ), il
craignait une révolution car le parti de l’ordre de moins en moins solides.
La vie politique est la vie humaine car on est en société et important
d’avoir une religion civile —> L’âme humaine sera récompensé et châtié
en fonction de ce qu’il fait dans sa vie.
Cicéron revient dans son traité des lois, sur les caractères universels de la
religion qui imprime les cités et la vie politique et c’est pourquoi la religion
doit être controlé par l’état.
La religion populaire est aussi un instrument de gouvernement —> façon
d’ancrer les lois humaines dans la Rep dans leur lien divin = providence
( protéger la Rep sous la providence divine ).
Dernier chap « le songe de Scipio » dans « la Rep de Cicéron —> reprend les
mythes défendus par Platon expliquant que toutes les âmes sont soumises à
la condition pol : si elles sont vécu selon la vertu de justice, pour le bien de
la Rep, de la chose commune, elles rejoindront la cité de Dieu sinon elles
sont voués à l’Enfer.
On voit que Cicéron fait un choix intermédiaires entre Paton et Aristote, il
refuse le gouv par les philosophes. Il a quand même csc que l’existence
humaine nécessite que les hommes pol soit bien formés bien éduqués. Il va

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jusqu’a dire qu’il n’est pas bon d’être trop longtemps homme pol, il faut se
former sans cesse. Il faut un retour a la maison au sein du cabinet d’études
( Homme d’état/ Homme de savoir ).

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Chapitre 2 : les sources bibliques

Saint-Augustin a la diff de Cicéron, sur le plan chronologique, est un


philosophe théologien chrétien romain et vit en Afrique du Nord ( Algérie actuel
). ( 380-430 ap JC).
C’est un platonicien et puis la conversion christianisme, et une fois devenu
chrétien, il a construit une oeuvre théologique ( philo chrétienne ). Il est contre
le manichéisme ( contre dieu du bien et du mal ), contre ceux qui pensaient
une église a l’état pur. Il est celui qui a mit en oeuvre le péché originel et qui a
une conception de la grâce divine.

Exprime dans l’ouvrage = la cité de Dieu. Il l’écrit en 22 livres au moment où


l’empire romain s’effondre.
Il fait parti des pères de l’église mais ne connait pas le grecque —> rupture
culturel.

Il répond aux critiques des philosophes païens qui considère que sa défaillance
progressive est la csq de l’abandon par les romains de leurs anciens dieux au
pro t du dieu chrétien.
L’homme est divisé intérieurement. La cite pol n’est qu’une cite provisoire
qu’il quali e même de diabolique car trompeuse. Elle n’apporte aucun salut
mais reste nécessaire car elle n’apporte pas la vrai justice. Pour lui la seule vraie
justice est celle de l’évangile. La justice terrestre est provisoire et imparfaite.
Il n’y a plus rien a apprendre de la cité romaine si ce n’est que les chrétiens
soient des bons citoyens dans une cite pérégrinente. Il y a 2/3 cités =
- cite diabolique car divisé
- Cite de dieu au sein d’elle cite pérégrinente
Mélange et mixité, la cite de dieu travaille déjà car le christ a parler aux
hommes et agit encore dans la cite pérégrinente et le procès fait aux païens est
vrai. Il manque a la cite de Rome le salut, le dieu des chrétiens n’est pas
l’ennemi mais celui qui va sauver. La vraie justice st celle des chrétiens car il y a
la grâce.
C’est une doctrine pol car pas d’ordre pol chrétien. La rep romaine selon saint
augustin est un peuple mais ce n’est pas la vraie république. Elle sera vraie
quand ils adhéreront au chrétien = adoration du christ.

Par csq, la vraie rep est quand les hommes, en obéissant a d’autres hommes,
obéissent a dieu. Saint Augustin reprend un texte de Paul dans romains 13, 1_2,
tout autorité en charge et constitué par dieu est celui qui résiste a dieu. Faut

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respecter dieu chrétien. Grande diff les hommes avec l’avènement du
christianisme ne sont plus marqué par hiérarchie naturelle —> libres et égaux
devant dieu. Le pouv impériale n’a plus de sens quand il est fait par dieu,
l’autorité de l’empereur n’a de légitimité qu’au regard du christ. Il ajoute que si
il y a un pouv pol c’est car il y a des pêcheurs, ils se prennent pour des dieux.
L’homme a besoin de politique le temps qu’il accède a la cite de dieu, la cite pol
est celle de l’homme qui ne connait pas la vraie pol.

La cité de dieu coexiste avec la cité pérégrinente mais ne se confond pas avec, il
ne peut y avoir d’ordre pol chrétien. On peut peut que défendre l’idée où il y a
une distinction entre juridique et spirituel.
Csq de l’idée que Augustin se faisait du péché originel et donc de la rupture
d’alliance avec Dieu : rupture originel. Vision pas positive du pol.
Cette lutte que défend augustin entre les 2 cites, il y a la providence divine : dieu
nous conduira plus tard à la cité de dieu.
Pour Augustin, l’Histoire s’arrêtera dans la cité de Dieu et pas dans la cité
pérégrinente.

En réponse aux auteurs païens qui critique les chrétiens, augustin a la suite de
Cicéron : doctrine de la guerre juste, cad guerre conforme a la loi.
Pour augustin, s’il y a une loi du droit juste alors elle se réfère aux chrétiens =
théologie justice. Alors si les chrétiens se doivent d’être de bons citoyens, s’il y a
une guerre ils vont devoir défendre l’empire.
Mais la guerre n’est pas du brigandage, il faut des raisons pour en déclencher
une. Une guerre d’agressions n’est jamais juste = n’est pas contraire à l’Évangile
de se défendre. Augustin parle de « juste cause » Seule le chef de l’État peut
déclencher une guerre.

Une guerre a tjrs une n, quand on est chrétiens, la nalité de la guerre est de
retrouver le statut, c’est une rupture rationnelle de la paix.
L’ennemi est tjrs, pour un chrétiens, un humain donc l’inimitié n’est pas une n
en soi. La paix est la n ultime : la pax christiana.
Les chrétiens sont paci ques et assument les conditions de ma cité pérégrinente.
L’idée d’une guerre juste est une réalité de bien fait juridique et moral, la
guerre à sa moralité.
Les hébreux, nous enseignent beaucoup et on le retrouvera dans le
christianisme. Ils n’ont ni la philo ni le « juridique » ( a part la Torah), mais ils
ont donc le prophétisme ( expérience spirituelle ) => conception pol sur la base
du prophétisme.
Pour les hébreux, le « am » est une réalité qui n’existe pas d’entrée de jeu, c’est
pour ça que l’expérience spirituelle est importante. Ils ne sont pas un peuple
mais une multitude car ils sont, depuis longtemps, en oppression Ils ne font pas

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l’expérience de l’existence mais du non-être, ils travaillent pour les égyptiens.
Dans l’exode, Moise est un perso qui se rend compte de la maltraitance des
hébreux et donc appelle a les libérer : voix divine.
C’est la structure même de la révélation divine, c’est Moise qui va prendre le
statut de prophète car Yhwh qui a travers lui, va transformer le non-être en
peuple. Le pol dans la pensée hébraïque jaillit de l’expérience.
Le tétagramme a une signi cation : je serai celui qui saura.

Le peuple d’Israël va se séparer en 12 tribus toutes avec un juge.


Dans la Bible, tout pouvoir a une nature charismatique car il vient de Yhwh,
Weber va l’appeler : légitimité charismatique.
Dans la bible, il y a un rapport a la pol qui dit que l’Homme n’est jamais
possesseur de quoique ce soit, seul Dieu choisit et désigne celui qui va être le
prophète mais ça ne veut pas dire qu’il aura le pouvoir.
Ce mode fédéral par tribus à une limite : le régime d’impuissance, ils n’ont pas
de pouvoir uni é.
Dans le livre de Samuel, au chap 8 verset 9-20, le peuple reverse contre Yhwh
car c’est un désordre et que toutes les tribus ne s’entendent pas. On peut donc
discuter avec dieu ( à travers le prophète ) pour négocier une situation.
A travers le prophète Dieu fait une concession et dit qu’il va accorder une
royauté et arrêter le système des juges mais il y a une condition : le risque de la
tyrannie.
Dans le verset 20, les israélites répondent et veulent un roi, ils veulent être
comme les autres nations. Le roi d’Israël et de Juda ne sera que le lieutenant de
Dieu. => La csq : jamais le pouv en israel ne peut être idolâtrer sinon il devient
tyrannie car seul Yhwh peut l’être ( monothéisme).

Deux formes pol possibles :


- celle des juges, sorte d’aristocratie.
- Celle des prophètes qui vont rappeler la délité. Il faut être dèle avec dieu
dont les prophètes sont les garants.

On peut en rajouter un 3e : le clergé, les prêtres servent à célébrer la mémoire


=> ne rien oublier de ce qu’il s’est passé. Dieu a des attributs de type humain
car ils parlent donc plein d’amour pour son peuple. En effet, le peuple d’Israel
sera in dèle et va se scinder en 2. Une fois que la monarchie s’effondre, il n’y a
plus de peuple d’Israel. Finalement les 2 sont incompatibles avec cette délité
spirituelle jusqu’en 1948. Pendant des siècles c’est la diaspora, mais il va y avoir
une prédication nouvelle qui va avoir lieu, celle d’un prophète très singulier.
D’abord l’invasion de Babylone, les Perses, les Grecs et les Romains.
Au 1er siècle de l’ère chrétienne, il y a un prophète : Jésus de Nazareth. Et il va
prêcher une idée originelle.

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Tout autorité vient de dieu et l’empereur vient de dieu. Ce n’est pas la
personne à qui on est dèle, mais la loyauté à l’égard de l’autorité en charge.
Donc c’est la fonction qui se respecte même si le personnage qui l’occupe
est ignoble ( Ex : Néron).

Chapitre 3 :
➣Consacré à la réception chrétienne d’Aristote au 13e et 14e siècle.

En 476, au moment de la Chute de Rome, le Moyen Age débute. On parle de


chrétienté au 13e siècle.
Pouvoir du pape très important qui va être le nerf de la guerre.
Le rapport entre la cité pérégrinente et la cité de dieu est modi é : on parle de
cité spirituelle et temporelle.
Le pape est en charge de la nalité spirituelle des Hommes.
On rencontre d’autres dif cultés : organiser et tempérer au lieu le pouv spirituel
et temporel car les rois, même chrétiens, restent des chefs pol donc se soucient
de leurs pouvoirs. => Confusion des rapports.
Thomas d’Aquin ( religieux dominicains ) est un prof de théologie te de
philosophie.
Il enseigne dans les universités et le savoir s’émancipe du pouvoir des
moines.
Ainsi, la théologie chrétienne se diffuse tout comme les arts libéraux.

Aristote nit par être enseigné dans ces universités qui réintègrent au sein de
leurs savoirs : la pensée du philosophe, notamment dans sa philosophie morale
et pol. Thomas d’Aquin se rend compte que la papoté cherche un peu trop à
être temporelle pour le pouvoir donc il faut donner une consistance propre au
pouvoir pol. = L’Homme est un animal politique.

Pour Thomas d’Aquin, l’enjeu est de concilier la foi avec la nature humaine et
donc cela passe par une christianisation de la philosophie pol d’Aristote.
Partons d’un postulat, « la grâce présuppose la nature, elle ne la détruit pas
mais la parfait » = la grâce de Dieu qui est un don d’amour qui les sauve,
présuppose déjà qu’il y a une nature humaine.
Donc il y a une nature propre et cette grâce agit à l’intérieur de cette nature
pour l’accomplir. (Schéma parfait selon Aristote).
Selon Thomas d’Aquin, l’Homme poursuit à la fois sa n humaine et
aspire à un niveau de perfection spirituelle.

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Dans cette conception de la nalité du bonheur, Thomas d’Aquin va pouvoir
mettre à distance la vie politique de l’ingérence du pouvoir ponti cale.

Dans la somme théologique il y a 2 grands traités : la Somme Théologique


-> le traité de la loi et le traité de justice.

Dans le traité de justice, l’Homme ne s’accomplit que dans la pratique de


l’amour de dieu, en revanche dans le traité de la loi, il nous rapproche de
Cicéron : la loi humaine tjrs référé a la loi de dieu qui s’est déposé dans la
nature par rapport a laquelle l’âme humaine est apte de comprendre la volonté
divine. Thomas introduit dans le terme d’analogie : il y a de la ressemblance et
dissemblance au sein même de la loi qui se décline en plusieurs manière.
D’abord, la loi de dieu mais également avec la loi naturelle qui est une
prescription de la raison qui nous dit que l’univers ou ordre du monde est
la csq même de la loi de dieu.
3e concept = la loi humaine qui elle aussi est en analogie par rapport à la loi de
Dieu et loi naturelle où l’Homme peut accéder à la connaissance de dieu =
permet dans la vie pol d’élaborer des lois humaines pas indépendant des lois de
dieu.

Thomas D’aquin invente un art chrétien de gouverner par la loi et la justice.


Pour qu’il y est des lois humaines il faut quelle soit conformes au 2 premières lois
mais que ces lois soit propre a l’Homme. Ils ont leur autonomie effective mise en
place de la loi humaine. Thomas pense que son système d’analogie de loi est une
vrai vie pol qui s’inscrit dans l’ordre de l’univers.
Les chrétiens peuvent parfaitement mener la vie du monde sous l’égide de
ces pouvoirs pol spéci ques. L ’Homme va pouvoir avoir une bonne
nalité : biens communs sous vie pol.
Il y a une hiérarchie des ns. Il y a un bien surnaturel = la jouissance en dieu.
Pour cela il faut un moyen : le gouv a mettre en place. Thomas s’interroge sur le
régime pol car c’est l’argent qui permet de promouvoir le bien commun.

C’est les questions q’il aborde dans son Traité de loi : les hommes peuvent se
donner les moyens par eux même de vouloir le bien commun = gouv du +
grand nombre. C’est le consentement universel du peuple. Ou bien l’homme
peut préférer se laisser représenter par un gouv cad une personne ou
minorité.
La multitude tout entière gouverne où il explique dans les traités de loi
que l’homme peut être gouv par un groupe ou nombre de personne restreinte.

Pour Thomas : Toutes lois doit être juste sinon pas bon et il y a la vertu de
prudence qui par celle-ci on la raison pratique sur laquelle les hommes ou

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homme de gouv mettent en oeuvre tous les biens nécessaires portant vers le
biens communs. Dans l’art chrétien de gouverner, la prudence est indispensable
→ acte de morale du bon gouvernement. Càd que la prudence implique qu’il
est une bonne capacité du jugement sinon sa vertu de prudence est
émoussée et ne peut conduire les Hommes vers ce bien commun qui est
naturel à la vie politique.
Donc c’est une vertu morale et non technique du gouvernement.

❍ Pour Thomas, il y a l’idée qu’on puisse élire celui qui va nous représenter et
l’idée héréditaire. C’est tout à fait recevable + le fait aussi de ne pas être
chrétiens car le pol ne se confond pas avec l’église.
Il établit la typologie du meilleur gouv, la royauté permet le principe d’ef cacité
du bien communs car le roi est 1 ( mais n’est pas dieu ) = unité. Ce principe
d’unité peut par contre devenir une tyrannie. Le tyran peut être aussi bien
illégitime ( pas descendants ), mais aussi d’exercice cad que le roi est légitime
mais sa manière de gouv est horrible, il conduit au dévoiement du bien
commun.

L’aristocratie est une multitude qui représente l’ensemble, le gouv des vertueux
mais qui peut se dévoyer en oligarchie comme le disaient Platon et Aristote mais
ils ne pensent qu’à l’argent.

❍ La république qui peut se dévoyer en démocratie, le gouv de la populas :


intérêt uniquement pour une masse.
La république est la chose commune, très bon régime mais danger de
démocratie qui est vu comme un mauvais régime du fait que la population veut
gouverner. Perversion de chercher le bien n commun avec la tentation
démocratique.

Chez Thomas, il n’y a pas de confusion entre unité d’ordre et de mérite alors
l’unité d’ordre il ne considère qu’il faut être réaliste et que la seule manière de se
sortir c’est d’adhérer au régime mixte/ constitution mixte : aristocratie +
royauté avec une part républicaine.
La mixité d’un régime est utile car elle permet d’allier un principe d’unité et de
multiplicité ( corriger les erreurs de l’une et de l’autre ).
→ Comment un théologien chrétien fait usage d’Aristote ( conception morale et pol ) ?

—> On recherche tjrs le bien commun qui le premier niveau d’existence


humaine et qui met en oeuvre la vision béati que : le salut de Dieu.
Si l’Homme cherche le bien commun et la nalité de dieu alors 2 institutions
doivent se créer : pouv du pape et pouv gouvernement.

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Puisque l’âme est par nature immortelle, si elle est inscrite dans le juste, elle aura
une nalité d’immortalité de l’âme. = bonheur parfait en Dieu.

Thomas d’Aquin a t il complètement réglet le problème du rapport entre le


pouv spirituelle et temporelle ? C’est un aristotélisme chrétien modéré de
compromis et non radicale.

Marcile de Padoue ( italien du Nord donc intégrer au ST Empire Romain


Germanique ), c’est un prêtre, un philosophe théologien et qui explique le fait
que lui même va être plus radicale que Thomas car sa préoccupation est
essentiellement pol et philosophique. Il est engagé et militant, il défend une thèse
mal vu par les papes de l’époque. A travers sa pensée pol et philo, il répond a un
pb en vivant dans un espace impériale et chrétienté.
L’empire romain germanique est l’héritier sous sa forme chrétienne qu’était
l’empire romain d’occident.
Le pb c’est qu’en face il y a Rome, la capitale de la chrétienté et depuis le 11e
siècle, il y a un con it entre la papoté et le sarcedos de l’empereur. Les papes
revendiquent cette supériorité du pouv spirituelle sur pouv temporelle car ils
estiment que ce n’est pas que la nalité. Droit à exercer un contrôle sur le pouv
impériale et même sur les rois ( roi de France par ex ).
L’Empire est censé incarner l’expression parfaite de la chrétienté donc les papes
auront un droit de contrôle sur l’élection de l’empereur et au début du 14e
( 1322 ), Louis II de Bavière n’a pas été reconnu par le Pape et il veut qu’un
autre empereur soit élu a n de correspondre à ses volontés. Le Pape a considéré
que cette élection n’était légitime et conforme à l’élection impériale mais pb c’est
qu’il va y avoir une résistance contre cette réaction ponti cale à contrôler
l’élection de l’empereur.

Marcile de Padoue, philo de pol, intervient en écrivant un ouvrage marquant


nommé « Le défenseur de la paix » en 1324. Ouvrage de très haut niveau
scienti que avec un langage militant pour l’empereur. Il a un retentissement car
il a marqué les esprits et même des siècles après.
→ Il s’intitule comme ça car MdP veut dire que lui se prévaut d’être défenseur
de la paix au travers de sa défense d’intérêt générale impériale, il dit que la
papoté est un pouv facteur de discorde et de con its. La papoté est nuisible à
l’ordre chrétien car elle s’entend s’ingérer dans la vie temporelle et pol. MdP
s’oppose car il avait prit parti pour l’empereur et est donc protéger. Il va
clairement dire que le défenseur de la paix est l’empereur car il va de soi que cet
empereur garantit de façon légitime l’unité de la chrétienté.

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MdP va mettre en cause dans son livre, un grand concept de droit
canonique qui est un héritage du droit romain impériale car depuis 11e s, on
l’exerce.
Depuis le 13e, il y a une doctrine canonique qui théorisé l’idée e selon laquelle le
pape détient la plénitude du pouv dans l’Église mais lui donne le droit de
contrôler les pouv temporel donc celui de l’empereur.
Il va combattre cette doctrine, c’est la raison d’être de son ouvrage. Pour cela, il
va recourir à la philosophie pol d’Aristote mais contrairement à Thomas, il va le
faire de façon radicale, cad qu’il va, au lieu d’articulé une double nalité
( temporel du bien commun et nalité spirituelle ), il va dire que l’Homme
poursuit bien 2 ns mais cette double nalité n’a pas pour csq l’idée qu’il y est 2
types de pouvoirs, refuse que spiritualité soit supérieur au temporel.
Il revient à l’empereur d’avoir la supériorité sur le pape. Mais sa conception
donne au pouv temporel une supériorité sur tout pouv humain.
L’Homme est immergé dans la vie pol et qu’à ce titre c’est cette vie qui englobe
la vie spirituelle.
Le clergé est sous contrôle du pouv temporel.

La conception organique de MdP sur la société pol, il pense en terme de partis.


Il y a une cité pol (= comunitas perfectas ) qui dispose de la perfection, elle se suf t à
elle-même. MdP est + cohérent que Thomas car si on est aristotélicien, il n’y a
que la cité qui est parfaite car degré de socialité le plus haut pour l’Homme.
MdP pousse au bout et dit qu’il y a plusieurs partis qui constitue une société
pol : il y a la classe des agriculteurs ( ce qui travaillent ), la classe des
artisans ( monde de la ville ), la classe des nanciers ( économie ), la
classe des guerriers ( ceux qui défendent la cité avec vertu de courage ) et
puis il y a la classe du clergé ( préoccupation religieuse au nom même de sa
nalité religieuse, il prêche l’évangile donc le salut ).
C’est la composition de la cité parfaite, c’est une véritable sociologie.

→ Qu’est-ce qui uni ces parses ?


C’est le prince qui gouverne l’ensemble de la cité parfaite avec des lois
coercitives.
MdP reste tradi, ce n’est pas un positiviste, il y a des lois naturelles et divines sur
laquelle la loi humaine doit se caler.
On voit l’intérêt idéologique de recourir à la philo pol et morale de MdP car il a
la philosophie qu’il faut pour protéger les tentatives d’incursions du pouv
spirituel dans le pouv temporel.
Mais Aristote est très utile, mais il n’est pas à lui seul les moyens de
complètement réglé son pb de neutraliser toutes incursions du pouv
ponti cal dans le pouv temporel. Aristote ne règle pas les questions de
chrétienté, il le fait dans le contexte où la religion grecque se repose sur la

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mythologie. Aristote donne tous les moyens philo et pol. Il faut recourir a un
autre type de structure d’écriture : La Bible.

Das la 2e parti du défenseur de cela paix, il interprète les textes du Nouveau


Testament qui sont discutables, 3 sont à interpréter :

- texte de Paul, chap 16 : ce texte par les canonistes est expliqué comme le fait
que Jesus aurait dit à Pierre qu’il était le chef des apôtres donc force de pouv
ponti cal. Mais ce texte a été mal interpréter est jamais Jesus ne lui a dit qu’il
serait chef d’état.
- Texte dans évangile de Jean : jésus dit a Ponce Pilate que « son royaume n’est
pas de ce monde » alors ce n’est pas une institution pol, il ne peut avoir une
domination de pouv temporel. = source importante qui déligitime le pouv
ponti cal a s’ingérer dans le pouv temporel.
- Texte de Paul dans la lettre aux romains, chap 13 ( toutes autorités en charge
est constitué par Dieu » : MdP dit comment revendiquer le pouv ponti cal
alors que Paul dans le Nouveau Testament dit que résister aux autorités c’est
résister à Dieu. Alors quand le pape résiste à l’élection de l’empereur, il résiste
aussi à Dieu, cela con rme ce qu’enseignait Aristote. Rien n’est ai dessus de
l’autorité pol donc l’Église ne peut être supérieur, Dieu seul est au dessus de
tout.

MdP a complètement déligitimé toute prétention de la papoté a exercer son


pouv au dessus du pouv temporel. Mais il a conforté qu’il y a une supériorité
spirituel mais qui ne doit pas se mêler du pol. A partir de la, MdP peut estimer
qu’il y remit les choses en place te donc mit un terme au plan théorique au
désordre dans la chrétienté, il n’y a de paix que lors que l’empereur exerce son
pouv coercitif sur la cité parfaite et que le clergé conserve son droit a exercer
l’organisation spirituel sans autorité sur le pouv temporel, il doit rester cantonné
à son pouv.

Au fond, avec MdP on a une sorte de pré guration de la pol de Hobbes qui sur
une autre base philo, défend des idées très proches au 17e s. On a une primauté
de + en + grande de l’État.
→MdP fait usage de la pensée d’Aristote mais c’est aussi un point de
pré guration de l’Europe. Mais ce n’est pas le seul théoricien doctrinaire d’une
philo qui fait la critique du pouv ponti cal, il y en a d’autres et notamment un
fransciquien anglais Guillaume d’Ockham. Il est de la même génération et lui
est aussi un philosophe ( théologien ), il va défendre la même idée ( critique de la
doctrine canonique de la plénitude du pouv ponti cal car pour lui c’est une
tyrannie ) mais avec des désaccords. Guillaume va se séparer de la philo pol
d’Aristote, il opère une rupture plus radical que Thomas d’Aquin et il va
manifesté cette position philo lorsqu’il y a une grande querelle a l’université

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( Oxford ) que l’on a appelé « Querelle des universaux » —> csq au plan
juridique et philo.

→ Querelle des universaux :


Guillaume récuse l’idée, et va en faire la démonstration, qu’il y aurait d’entrée
de jeu des entités universelles.
Ex : si un aristotélicien et thomiste, il dirai « que je suis content de voir cette
salle de cours ». La personne qui rentre dans l’audit ne sait pas, mais elle nous a
reconnu comme une salle de cours, pas reconnu comme un indi mais comme un
collectif = entité universelle.
Au nom du fait que pour lui, le langage des Hommes est le re et de ce qu’il voit.
En Français dire qu’on est une salle de cours signi e que la personne nous voit
de tel manière. C’est un choix philo, derrière le choix linguistique, il y a un choix
philo et métaphysique.
Mais si j’adhère a la philo de Guillaume, je dis qu’il n’y a que des entités
premières et donc même si la personne ne nous reconnait pas, elle nous
reconnait comme des entités singulières. Si on additionne toutes les entités
singulières alors oui il y a une collectivité mais on voit les gens individuellement.
Pas une position de déni, tous les indi singuliers forment une salle de cours, soit
une entité seconde car nous l’avons voulu. D’abord entités singulières puis salle
de cours car voulu. => acte de la volonté.
Dans le premier cas : raison naturelle = celui de Thomas
Dans le 2e : volonté. = celui de Guillaume
Cela va avoir des csq:
- théologique : Dieu lui même n’est pas raison, il est puissance et volonté.
Raisonnement par l’absurde, il ne peut plus y avoir une loi divine où dieu est
subordonné, il y a une rationalité universelle. Le monde crée par Dieu est
résultat de sa volonté. Il n’y a plus que du droit de ce que les Hommes veulent
en faire = triomphe de la volonté sur la raison. La loi comme le droit
dépendent de ce que les Hommes veulent en faire et comprennent —>
volontarisme.

Dans cette querelle, il y a aussi con it sacerdoce et empire, il y a empire car les
Hommes le veulent, il n’y a pas d’Église universelle. L’empereur l’est car les
Hommes le veulent et pareil pour le pape, les Hommes leur reconnaissent
autorité. Le communauté pol et spirituel ne sont que la csq de la volonté des
Hommes.
C’est la n, pour Guillaume, de l’idée que l’ordre pol est naturel. On entre en
pol que par des contrats, ce ne sont que des volontés.
C’est un prémisse du nominalisme, il n’y a plus d’entrée de jeu de collectivité.

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Chap 4 : La réforme de Martin Luther

Martin Luther est un réformateur germanique, on le quali era de


« Protestant », ceux qui sont sortis de catholicisme.
Il est né en 1483 et meurt en 1546. Il est entré très jeune dans la vie monastique.

Biographie de Martin Luther :

Cas fréquent d’entré jeune dans la vie religieuse car vrai vie chrétienne en se
mettant en retrait du monde. Il rentre chez les moines Augustins, il devient
moine et fait des études de théologie. Il n’a aucun intérêt envers la pol mais a
partir du spirituel, il viendra vers 1520 au pol.
Au travers de ses études et enseignements, il va s’intéresser à la Bible qu’il va
enseigné à ses étudiants jusqu’au jour où en enseignant, il découvre au chap 1,
un verset disant « le juste vivra de la foi » qui va bouleverser son existence.
En réalité ce n’est pas une entité universelle qui sauve l’Homme de son
péché mais sa relation singulière avec le Christ. Il fait cette expérience en 1517,
quelques mois avant qu’il y ai une campagne prédication qui visait à payer la
construction de la basilique St Pierre à Rome. Les pêcheurs devait payer des
indulgences. Luther va se rebeller et rédiger 95 thèses contres les indulgences car
c’est une attitude scandaleuse comme quoi que les hommes pour mériter leur
salut, payent.
Pour lui la justice est en Dieu, il va rompre avec la philo d’Aristote et va adhérer
seulement a la bible et à l’enseignement d’Augustin.
Il va se retrouver en con it avec la hiérarchie de l’Église romaine et va
devoir s’expliquer devant cette hiérarchie. Mais ne refusant toutes concessions, il
sera excommunier de l’église romaine et va donc devoir élaborer sa propre
doctrine théologique + publié bcp de textes avec sa doctrine : par le Christ,
l’Homme est libre et n’a pas besoin de coopérer à son salut car l’Homme est
rendu libre par la dépendance complète de l’enseignement.
Luther est protégé et va propager sa réforme.
Il va avoir des disciples qui le suivent et d’autres bcp + radicaux que lui, ils vont
utiliser sa doctrine de la justi cation par la grâce et la foi mais à des ns
révolutionnaires : les millénaristes, ils pourraient accomplir en 1000 ans le
retour de Christ.
Ils créent un mouvement sociale et pol, ils vont incendier les châteaux cad
abattre les hiérarchies féodales, revendiquer la polygamie. Ce sont des

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révolutionnaires car l’égalité spirituelle devant Dieu signi e l’égalité de tous
socialement et pol. Le règne de Dieu apparait.
Face à cette envolée révolutionnaire, Luther va s’en inquiéter fortement et par
csq, il va réagir et en 1523 va s’intéresser à la question pol car sa reforme
spirituelle à une csq dessus qu’il n’imaginait pas, il écrit « le traité de l’autorité
temporel et des limites de l’obéissance qu’on lui doit », 1523.
Ce titre montre qu’il s’intéresse à l’autorité pol temporel, l’objet du traité n’a a
priori plus rien de théologique, mais la 2nde partie du titre, montre que
l’autorité temporelle a des limites, elle n’a pas tous les droits.
C’est tout l’enjeu de ce traité de se concentrer sur les limites et garce a ça,
Luther va pouvoir combattre ce communisme chrétien mais aussi en les
combattant, il a besoin de l’autorité temporel sans qu’elle ne soit trop
envahissante.
Combattre la gauche chrétienne et la droite des princes.

Lecture de 2 textes de Luther.

→ 1er texte : ÉGLISE = création du ST Esprit —> 1er gouv


Gouv temporel ( pol ), pas être chrétien = méchants, gouv qui contraint les
méchants à obéir.
DOCTRINE DES DEUX REGLES.
Luther s’appuie sur des textes de la Bible, seul l’écriture compte. Luther contre
les révolutionnaires, pour lui Dieu agit de manière double. Il ne leur donne pas
le droit de faire révolution, les vrais chrétiens doivent cohabite avec des faux
chrétiens. Pas de révolution, seul Dieu décide. L’autorité sert à contraindre cela.
En 1525, il écrit des textes qui stigmatisent les paysans en disant qu’ils se
trompent, qu’ils doivent se soumettre au pouv temporel et faire con ance au
Christ.

→ 2e texte : chrétiens qui abuse trop de l’évangile et qui confondent vie pol et
spirituelle se trompe.
Il faut des chrétiens authentiques mais ça n’existe pas.
Règne spirituel et temporel.
Les princes ne doivent pas abuser de son pouvoir, il combat les révolutionnaires
mais aussi le fait que les princes se sentent supérieurs.
La pape n’a se mêler du temporel et le temporel ne doit pas se mêler du
spirituel.
La valorisation de l’autorité temporelle ne le conduit pas à l’idolâtrer.
L’autorité temporelle est constitué par Dieu donc se rebeller c’est contre Dieu.

Pour Luther, toute philo pol ne vaut rien, c’est l’écriture qui compte.
La grâce ne suf t pas, l’homme n’est pas suf samment chrétien, la loi est
nécessaire pour diriger, on ne peut pas diriger avec l’Évangile.

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Luther écrit un traité à Philippe le Sage et dit que personne n’a pouvoir sur les
âmes sauf Dieu, alors l’autorité temporelle n’a de pouvoir que sur la vie terrestre
et la conduite des Hommes, il n’a aucune emprise sur la foi, sur la spiritualité
des Hommes.
Il prépare la voie à la séparation de l’église et pol qu’on observera plus tard.

→Luther fait la distinction entre le temporel et le spirituel qui n’est que la vie de
foi des Hommes.

L’idée qu’il défend va être in uencé par le cours des événements militaires et pol
du St Empire germanique.
Charles Quint va être opposé aux protestants donc remise en cause.
Il y aurait un prince chrétien et un prince protestant.
En raison de ces con its, la conception de Luther ne pourra se réaliser, mais en
1555 ( 1 an avant abdication Charles ), celui ci impose un édit qui s’intitule « À
la religion du prince, la religion du peuple » : soit si le prince est protestant, le peuple
doit l’être. Dans la pratique, seul compte la csc du prince mais le peuple est
obligé de le suivre.
Cette doctrine juridique est une territorialisation de la foi.
En 1598, l’édit de Nantes énoncé la reconnaissance du protestantisme. Il y a une
liberté de culte en vue d’une coexistence paci que entre les religions.

❍ Ce que défendait Luther en 1523 se réalise autrement, cad par la


territorialisation des religions.

On peut cité l’ex Français et Anglais qui sont très différent car ce sont des
monarchies.

II . Exemple anglais

La réforme ne va pas du tout se faire de la même manière, elle est inspiré


directement par le Roi Henri 8 donc par le pouv temporel.
C’était un roi très catholique et anti protestant, il n’avait aucune envie
d’introduire cette religion mais son problème était d’assurer sa succession
dynastique.
Il lui fallait un ls et il a remédié à ce problème en engageant un processus de
rupture avec la papoté et instauré un schisme pour instaurer une Église du
royaume catholique mais coupée Rome. C’est l’acte de suprématie royale
stipule que le roi est le chef de l’Église d’Angleterre puis a rompu son mariage
avec Catherine d’Aragon et se maria 6 fois.
Son premier enfant est Anne Tudor, puis Elisabeth et en n Edward.

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Le ls meurt en 1553 en instaurant le protestantisme et c’est Tudor qui va
reprendre le pouvoir et réinstaller le catholicisme. Mais elle meurt en 1558 donc
Elisabeth accède au trône pendant 45 ans et ré instaure la rupture avec la
papoté et l’acte de suprématie royale (1559) et porte le titre de gouverneur
suprême de l’Église ( tjrs porté actuellement ).

La voie d’Élizabeth est une voie modérée entre les catholique et les protestants
mais trouve un compromis = réforme anglicane.
Elle s’inspire des doctrines théorique du continent de façon pragmatique et
impose l’obéissance des sujets à la foi of ciel. Les catholiques n’ont plus leur
place dans le royaume.
Un dilemme est à résoudre entre le respect royale à obéir et de respect de la csc
qui ne sont pas d’accord avec l’Église anglicane.
Malgré tout dans cette Église il faut respecter certaines règles.

Le pb va se résoudre après la mort de la reine Elizabeth en 1603, c’est un Stuart


qui succède à celle-ci : Jacques 1er d’Angleterre. Le ls de Marie Stuart ( catho)
est éduqué dans la foi protestante.
Mais il va avoir l’intelligence de comprendre qu’il faut affermir son autorité
contre les protestants radicaux et les catholiques qui commettent des attentats
contre le roi.
Face à son parlement, il ne veut pas entrer dans un violent con it et va, en 1606,
imposé un serment d’allégeance dès lors que son autorité soit reconnue par les
catholiques ( mais ils ne forcent pas à devenir anglican ), il veut consigner le
respect dû à son autorité et la religion du peuple du moment qu’ils ne
s’attaquent pas au rois et aux membres de sa famille.
→ Concilier le principe de respect d’autorité pol et le respect de la foi des
minorités.

❍Le roi Jacques dit que personne ne peut le remettre en cause et que son devoir
est de respecter tout le monde du moment que personne ne commet
d’attentats et de rébellion face à son existence. Mais c’est un siècle novateur
pour les femmes.

III. Exemple Français

❍ En France, il y a une proximité avec les anglais car c’est une monarchie mais
c’est une Église gallicane qui n’a pas rompu avec Rome. Il n’y a jamais eu de
problème de succession en France.
Il y a l’arriver des protestants en France, vont essayés de prendre le pouv mais
c’est un échec.

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Depuis le règne des Vallois jusqu’à Henri 4, il va y avoir une guerre des religions
mais a chaque fois les rois vont proposé un édit de tolérance pour leur conférer
des lieux de cultes sauf à Paris.
Les protestants vont connaitre un massacre sans nom, et il va y avoir un
prolongement des guerres de religions jusque’à l’assassinat d’Henri 3 donc n
des Vallois mais le son héritier est Henri de Navarre qui est protestant. En toute
logique, il devrait prendre le pouv mais sa religion fait que c’est contradictoire.
Mais Henri 4 se convertit au catholicisme pour pouvoir gouverner mais un
extrémiste catholique l’assassine du fait des doutes de sa conversion.
En 1598, il met un terme au con it des religions, remet un ordre dans
l’économie et dans l’ordre religieux.
Au moment ou il terrasse à Nantes le dernier con it, il promulgue l’édit de
Nantes qui tolère les protestants cad un édit de paci cation qu’il impose au
parlement de Paris qui le refusait.
L’importance de cette décision vient du fait que cela vient d’un roi
anciennement protestant qui met un terme aux rebellions des catholiques
extrémistes.
→En 1797, Louis 16 rétablit cet édit.

À l’extrême n du 16e siècle, un roi qui met le respect de son règne et le respect
de la csc des minorités en lien.
Les minorités ont donc le droit de s’organiser et l’État permet la coexistence
malgré que catholiques et protestants ne se tolèrent pas entre eux.
C’est la victoire d’Henri 4 d’avoir instaurer une paix dans la religion en France.

La doctrine de la souveraineté absolue du roi sur ses sujets —> droit divin et
obéissance complète.
2 traits modernes qui vont éclairer l’idée qu’il n’y a pas de société pol
pleinement maitresse sans qu’il y est une souveraineté absolue des sujets. Et qu’il
n’y est pas de souveraineté dans son ensemble.

JULIE 10h30

Jean Bodin ets un grand juriste publiciste du 16e siècle Frncais et qui a publié
« Les 6 livres de la rép » en 1576.
Parait 4 années après le massacre de la Saint Barthélemy, ce livre fait l’apologie
de la souveraineté absolue en France.
Jean Bodin résonne comme Cicéron quand il parle de la Rep, ce n’est pas en un
régime pol mais concerne la chose publique. Quand il écrit ce livre, ce n’est pas
dire qu’il faut stopper la monarchie justement la Rep et la monarchie vont
ensemble.

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Bodin est un juriste de son temps qui répond au problème de la fragmentation
des sociétés pol de son époque et il en appelle à une théorie solide de la
souveraineté qui se traduit juridiquement et pol comme 2 marques :
- le fait de l’absoluté et sans limites. = volonté
- La perpétuité cad que toutes décisions prisent sont perpétuelles sauf si le
souverain souhaite la casser.
→ lorsque Henri 4 dit « je veux » pour l’édit de tolérance, tt le monde doit y
obéir.

Jean Bodin donne naissance au parti des politiques cad ce qui défendent l’autorité
du roi, sa souveraineté et par csq il n’y a rien au dessus de la souveraineté du roi.
L’édit de Nantes en est le parfait exemple car c’est par la souveraineté qu’il y a
la paix.
→Cette souveraineté est à l’image de la puissance divine. Seul Dieu est tout
puissant et se manifeste dans le souverain : à la fois théologie et droit.
C’est une doctrine à prendre au sérieux car c’est la 1ère doctrine qui va faire
école du côté de la philosophie pol.

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Chapitre 5 : La philosophie pol de Hobbes comme
1ère Théorie juridique

Thomas Hobbes né en 1585 et meurt en 1679. Il est le contemporain aussi


grand savant scienti que de philosophe des sciences et d’un astronome Il est
l’héritier d’une révolution scienti que => passé d’un géocentrisme à
héliocentrsime. Galilée 100 ans plus tard fera progresser la science astronomique
cad découvrir l’importance de la relation des planètes qui va servir à la
philosophie pol d’Hobbes qui va introduire la philo des sciences dans le domaine
de la philo pol au travers du concept de nature.

3 oeuvres majeures de T. Hobbes :


- 1640 : « les éléments de la loi » —> 1er ouvrage de philo pol, il coïncide avec
la révolution anglaise qui aboutira à la décapitation du roi Charles 1er et à
celle de l’archevêque de Canterbury. Elle débouche sur guerre civile et
religieuse qui va donner naissance à une république pendant 20 ans ( 1662 ).
La révolution anglaise le marque beaucoup.
- 1642 : « du citoyen » —> sa philo pol progresse mais encore incomplète
- 1651 : « Léviathan » —> animal marin biblique dangereux et recourt à un
terme qui va débattre sur la vie terrestre. Va être complété en 1668 sous
Charles 2. Il croit dans un contexte de décennies religieuse troublée et c’est à
partir de cela qu’il peut développer son concept d’état de nature.

Le concept de nature refait surface et qui ne doit rien à la théologie, c’est une
philo pol et conjointement Hobbes en appelle à la pensée d’un nouveau concept
de nature et qui pour lui porte le nom « d’état de nature » = aux antipodes
d’Aristote.

Pour Hobbes, l’Homme n’est pas un zoone politikon, c’est un être qui ne pense
qu’à lui dans l’état de nature, elle est anti politique. Hobbes est un héritier de
Guillaume d’Ockam, il pense en tant que personne individuelle et tourné vers
son propre intérêt et dans le Leviathan il dit que : « l’état de nature est une
guerre de chacun contre chacun. ».

Dans le Leviathan, la première partie concerne l’Homme et s’intéresse à son


état.
Dans la 2e partie, il parle de la république ( ref sous titre léviathan ).
Dans la 3e partie, c’est la république chrétienne.
Sans la 4e partie : question théologique.

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La première partie traitant de l’état de nature, on s’intéresse au chap 14 dans
lequel Hobbes explique sa théorie de la liberté. Celle ci indique que les
personnes sont vraiment tournés vers elle même : « on entend par liberté,
l’absence d’obstacles extérieur, lesquelles peuvent enlever à un homme une part
du pouv VOIR INTERNET
→La liberté c’est de pouvoir faire ce que l’on veut en passant les obstacles
extérieurs.

❍ Chap 11 du Leviathan dans lequel Hobbes explique une toute autre question
qui dit que l’homme poursuit une n qui est le bonheur ( félicité ). « la félicité
est une continuelle marche ne avant du désir » = la cause en est que l’objet de
l’homme n’est pas de jouir 1 seul fois mais de rendre à jamais sûr la route de
son désir futur. Il recherche son bonheur perso et n’y doit trouver aucun
obstacle. On retrouve dan ce texte l’équivalent des libertés : l’obstacle.
JULIE 11h34

Tous les hommes sont égaux et dotés de la même psychologie, chez Hobbes il
n’y a pas d’âmes immortelles, personne n’est supérieur à l’autre. Elles ne
peuvent que s’affronter car il n’y a que la recherche du bonheur et le désir de
sécurité.
Hobbes décrit toute la complexité des sociétés modernes, il faut un pouv
commun.
Dans l’état de nature personne ne fédère les Hommes, chacun pour soi.

Ce pouv commun va être possible mais pour cela il faut revenir au chap 14 où
Hobbes nous dit que les propriétés sont sanctionnées par le droit naturel. Il est
l’image de l’état de nature et donc en contradiction avec Aristote, Cicéron et
Thomas d’Aquin.

Ce droit de nature est dé nit comme « la liberté qui chacun d’user comme il le
veut de son pouv propre pour la préservation de sa propre nature donc de sa
vie ».
C’est le but de notre vie la préservation et on peut mettre en ouvre grâce à cela,
notre raison ( pour Hobbes raison calculatrice ).

Mais Hobbes dit que l’homme est égoïste, il est amoral, il ne raisonne qu’en
fonction de lui-même. Il ajoute que tous les hommes ont un droit sur toutes
choses et même un droit des uns sur le corps des autres. C’est pourquoi aussi
longtemps que dure ce droit naturel sur toute chose, nul aussi fort ou sage fut-il
ne peut être assuré du temps de vie que l’état de nature.

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État d’incivilité comme chacun ne pense qu’à soi même = état de guerre et de
violence. Tant que cela durera cela est risqué : le victorieux d’aujourd’hui sera la
victime demain.

L’homme doit se fabriquer et découvre par sa raison, ce n’est pas une bête qui
ne connait que ses instincts mais il est tellement doté de raison qu’il est capable
de découvrir ce qu’est une loi de nature.

C’est un précepte découverte par la raison et par opposition au anciens,


découverte par l’homme. Elle interdit aux gens de faire ce qui mène à la
destruction de leur vie et de détruire sa vie. Donc la loi de nature nous permet
de découvrir qu’il y a une autre manière de protéger notre vie.
Droit naturel = loi du plus fort avec légitime défense.
L’Homme accède à la csc moral.

2 lois naturels fondamentales qui engagent les indi de l’état de nature à penser
un ptet pol :
- règle général que tt homme doit s’efforcer à la paix aussi longtemps qu’il
pourra. Rechercher et poursuivre la paix mais en cas d’échec on peut recourir
au droit de nature cad légitime défense.

→Qu’est-ce que l’Homme ?

Il pense la genèse pol en mettant au centre la gure met d’un animal biblique
pol.
Dans ce contexte historique de guerre de religion, dont Hobbes en est le
spectateur, conduit à la décapitation du roi d’Angleterre Charles 1er. Cette
guerre civile de religion mènera à une République. Cela va le conduire à
s’intéresser à la philo pol.
Un passage se produit entre le scienti que et le monde des sciences pol. Le
concept central est celui de nature, Hobbes va prendre le contre-pied de ce
concept. Pour lui c’est l’antithèse du concept de nature d’Aristote, pour lui
l’homme n’est pas un vivant pol c’est au contraire un être tourné vers lui-même,
qui n’a aucun sens du vivre ensemble, il ne pense qu’à la conservation propre de
sa vie. L’état de nature d’Hobbes est « l’Homme est un loup pour l’Homme » .
L’homme vit dans un état amoral, il est apolitique, pas de csc pol et de rapport
avec les autres —> pas de csc collective.

C’est un concept clé car ce n’est pas le fait qu’il vive dans une cité
mais dans état chaotique violent de guerre de chacun contre chacun.

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Dans le chap 14 : La liberté est de pouvoir faire ce que l’on veut => d’autres
individus peuvent représenter un obstacle. Pour Hobbes nous sommes tous des
indi avec une liberté de pouvoir. Ainsi les Hommes sont tous égaux ( pas de
théorie de l’âme ). Il introduit donc le concept de liberté pol qui est nouveau =
égalité de nature et aura une csq de ce qu’il pense sur l’ordre pol.
Cette égalité fait d’eux des êtres de rivalités, de jalousie → ils s’opposent.
C’est un nominalisme appauvri : nous sommes des individus.

Dans le chap 11 : chaque personne est animée par la recherche du bonheur.


Pour Hobbes la félicité n’est pas associé aux autres, elle est personnelle. C’est
« une continuelle marche a la recherche du désir, la cause en est que l’objet du désir n’est pas de
jouir une seule fois, c’est de rendre à jamais ur la route de son désir futur ».
Il fat que l’Homme soit assuré que son désir futur soit en sécurité pour
rechercher de son bonheur.
Le désir est un moteur chez Hobbes et il passe par des actions volontaires qu’il
quali e « d’inclinations » qui lui permettent d’assurer son désir.
☞ Philosophie de Galilée avec l’inclination / action volontaire qui sont en
rapport avec le géocentrisme ( la rotation ).
La première inclination qui permet de se sécuriser au désir futur c’est
l’acquisition du pouvoir après pouvoir.
Ce qu’il entend par « pouvoir » c’est celui pour soi, un désir qui ne cesse qu’à la
mort. On ne peut rendre sûr sinon en acquérant d’avantages le pouv et les
moyens dont dépend le bien être qu’on possède présentement.
—> philo anthropologique pessimiste de l’Homme angoissé ≠ Aristote.

➢L’Homme est animé par le concept de crainte. ( retrouve chez Spinoza )


C’est ce qui amène au sentiment d’insécurité. Tout s’enchaîne : volonté de
bonheur —> peur —> posséder du pouv —> crainte.

▪︎ Le concept de droit de nature va être la sanction de l’état de nature. C’est la


préservation de sa propre vie, c’est une liberté tourné vers nous même. C’est
une raison égoïste si on porte un jugement moral.
Il ajoute que tous les hommes ont un droit sur toutes choses, mais tous égaux. Ils
peuvent acquérir les biens et même sur le corps des autres = légitime défense.
Aussi longtemps que dure ce droit naturel, de tout home sur toute chose, nul
aussi fort que sage fut il, nul ne peut être assuré de parvenir au temps de vie que
la nature accorde aux Hommes.

Dieu pour tous : l’homme est aussi producteur de religion, il est habité par un
germe naturel de religion à cause de sa crainte/ angoisse du futur. Il va
rechercher en plus la religion qui va lui permettre de se sécuriser dans un monde

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futur au delà de la seule vie terrestre. Il produit la communication avec
l’invisible, il divinise des êtres. On peut l’appeler un matérialisme religieux.

Cette sécurité oblige l’Homme à se sécuriser dans 2 choses, d’abord empirique.


Première religion créée : le polythéisme car l’Homme a une aspiration naturelle
à diviniser autant des végétaux que des humains.
Puis : le monothéisme qui produit de l’unicité divine, un dieu unique. Hobbes
penche vers la seconde car des végétaux ce n’est pas satisfaisant pour la sécurité.

L’homme cherche, par sa raison, à expliquer là où il en est et pourquoi il en est


là. Il peut l’expliquer que par un enchainement de cause et donc répondre à sa
crainte du futur => comprendre d’où vient-il pour voir ce qu’il est. Il remonte à
la sphère de l’invisible en abordant Dieu qui est une puissance invisible.

En héritier du nominalisme, Hobbes dit qu’il n’y a pas de raison sans langage.
L’homme exprime sa rationalité par des mots, le langage humain est pour
Hobbes un arti ce. Pour lui, l’Homme a inventé un mot « dieu » pour exprimer
son divin.
Dieu c’est ce qui n’est pas nous, mais que nous avons produit = paradoxe.

Chapitre 14 : la raison humaine est capable de découvrir que dans la nature il


n’y a pas que du droit naturel mais aussi une loi de nature qui va permettre
d’accéder a une autre condition de vie : l’état pol.
La loi de nature pose un interdit : celui de détruire sa vie ou de ce qui nous
empêcherait de la préserver. C’est une loi positive mais on change position : cela
passe à une obligation.
On doit distinguer le droit = consiste à une liberté, à notre propre volonté alors
que la loi = oblige, on doit la respecter et on est lié les un les autres.

➢def des 2 lois naturelles fondamentales :


- 1ère : « c’est un précepte, une règle générale de la raison que tout homme
doit s’efforcer à la paix aussi longtemps qu’il a un espoir de devenir. » —>
Cad de vivre à l’opposé de l’état de nature : tache moral. « Et quand il ne
peut pas l’obtenir, qu’il lui est légitime de rechercher et d’utiliser tous les
secours et tous les avantages de la guerre »
- 2nde : récapitule l’ensemble du droit de nature qui dit qu’on dispose de tous
les moyens de défense. Elle permet de se donner les moyens d’accéder à un
état pol qui permet la paix. « Que l’on consente quand les autres y
consentent aussi » = égalité se poursuit dans le droit et l’accès à l’état pol.
C’est consentir a se dessaisir de son état naturel, à son droit naturel mais ⚠
ce n’est pas y renoncer. Il ajoute qu’on se contente d’autant de liberté aux

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autres qu’on en accorde aux autres = réciprocité. La liberté n’est plus illimitée
sinon elle est facteur de guerre. (Art 4 DDHC)

Hobbes appelle cela une transmission naturelle de droit.

C’est a partir de cela que l’on va pouvoir basculer au chap 17 : générer la


république. Il s’agit d’une autorité réelle de tous en une seule et même personne,
unité réaliser par une convention de chacun avec chacun. « j’autorise cet
homme ou cette assemblée et je lui abandonne mes libertés et droits si tu
abandonnes les tiens aussi. » = EGAUX.
Il l’appelle la théorie de l’autorisation.

Chapitre 16 : la représentation.
Hobbes développe sa ré exion sur la représentation par des personnes
EX : un enfant mineur sans parents aura des représentants légaux, pareil pour
une personne très âgée.
Il faut donc un lien entre le droit et le pol, cela vaut pour une société.

Le peuple n’existe pas au préalable, il existe que lorsqu’il a un souverain.


La multitude à élire une seule personne est appelée une « république », une
chose commune s’est constituée et donc il y a un peuple.
—> « Tel est la génération de ce grand Leviathan ou ce Dieu mortel. »
L’homme découvre sa véritable nature après coup, il ne peut pas ne pas être pol
mais cela passe par sa propre production. C’est nécessairement un dieu mortel
car il est analogue à la religion, c’est celui qui nous apporte la sécurité tant
voulu.
Le Léviathan devient un dieu mortel car il n’est le fruit que des Hommes, on a
produit une personne arti cielle.

Le souverain autorisé, c’est en lui que réside l’essence même de la Rep. C’est
ainsi qu’il peut protéger les Hommes des ennemis de l’extérieur ( des guerres),
les individus ne sont plus dans l’état de nature mais dans un état pol qui produit
des lois civiles qui sont produites par le souverain.
Dans l’état pol, les hommes sont aussi dans un état de paix, en ayant autorisé un
souverain à les gouverner, ils lui doivent alors obéissance pour pouvoir être
protéger, la vie est préserver collectivement. Cette félicité individuelle doit
maintenant être rechercher collectivement. → concept de pouvoir
protecteur. C’est ça le bon Léviathan.
Il est notre protecteur sans lequel nous retournerions à l ‘état de nature.
Hobbes invente en quelque sorte l’état-providence.

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Les Hommes accèdent en n à une csc moral qu’ils n’avaient pas à l’état de
nature. Le souverain est absolu mais seulement si le peuple lui obéit et qu’il
protège correctement =état de la paix civile.

Cette état hobbsien ne repose donc que sur la protection qu’il nous apporte
sinon Hobbes dit que l’obéissance est conditionnelle.

Chap 21 : la liberté des sujets n’existe que dans le silence de la loi. Elle permet
d’interdire un certain nombre de choses mais quand la loi ne dit rien, les
hommes sont libres car la loi n’a pas raison d’intervenir.
La liberté qui est négative, qui apporte des interdictions freinant la liberté. En
revanche, elle exige des choses comme la préservation de la vie.
Il pourrait arriver que le souverain cesse de pouvoir exercer sa tache, le dieu est
donc bien mortel.
« L’obligation qu’on les sujets envers le souverain est réputé durer aussi longtemps et pas plus
que le pouv que celui-ci est apte à les protéger. »
La souveraineté n’est pas la tyrannie !
« En effet, le droit qu’on les hommes par nature de se protéger lorsque personne d’autre ne peut
le faire est un droit qu’on ne peut abandonner par aucune convention. »

« La souveraineté est l’âme de la République »

La République est un corps qui a une âme : le souverain. Alors quand l’âme
s’effondre, il n’y a plus de République et c’est le retour de l’état de nature.

Hobbes nous enseigne que le politique c’est fragile et pas éternel. Cette fragilité
est plus grande car le politique est faite par main d’homme, cela nous ouvre a un
monde novateur.
Il introduit aussi par des distinctions entre l’état de nature et l ‘état politique =
passage du droit à la loi.
Cette dynamique du négatif vers positif elle cohabite au sein de même de la vie
pol qui peut dégénérer en état de nature.
D’un coté l’état de l’obligation amène a une sphère publique mais comme le
droit naturel et tjrs là, il y a du public mais aussi du privé. C’est une Rep absolue
mais dépend aussi un peu de nous. L’ensemble de l’état pol n’eradique pas le
privé. Hobbes introduit la sphère du citoyen qui est obligé d’obéir a la loi mais
aussi sphère privée qui est l’endroit.
Csq dans délimitation moderne car au plan religieux il y a d’un coté ce que la
souveraineté va exprimer sur l’ensemble des activités humaines + religieuse —>
appartenance à la sphère de l’obligation et de l’autre coté la religion appartient
a la sphère privée du droit et la conviction intime.

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Dans la 3e partie du Léviathan, on évoque la religion : La République chrétienne.
Pour Hobbes, il n’y a pas de république qui ne soit pas chrétienne. A
souveraineté que Hobbes dé nit chrétienne doit marcher sur 2 jambes. C’est
aussi bien la république temporelle qu’ecclésiastique, les 2 doivent fusionner
sinon tous ce qu’il a élaboré ne servirai à rien.
Hobbes prépare la voie libéralisme mais en même temps n’en tire pas de csq car
cela reviendrai à faire échapper tout un partie de l’existence humaine donc la
religion doit faire partie de l’autorité souveraine. C’est une sécularisation par
absorption dans la vie pol. Les 2 sont liées.
La République de Hobbes est pol et ecclésiastique.

Pour Hobbes, ce qu’il va quali é de chrétien c’est ce qui tient au christianisme,


c’et un matérialiste religieux donc pas comme d’Aquin ou Padoue. C’est donc
en ref au Christ et comme lui conçoit la religion. Il expose cela dans la 3e partie
du Léviathan. Il se tourne vers le judaïsme et christianisme qui absorbe le pol.

L’organisation civile et pol font partie de la religion c’est pour ça que pas de
distinction entre les 2.

Chap 12 : 2 possibilités =
- la religion des païens
- La religion dans laquelle on reconnait le judaïsme et christianisme : l’orga pol
et lois civils font partis de cette religion.
Hobbes choisit la 2e option et n’a pas l’attitude de Machiavel qui a préfère
l’ancienne religion romaine

→Mais comment on comprend une telle conception du rapport entre religion et pol ?
C’est pq aussi la distinction entre pouv temporel et spirituel n’a pas de place, le
pouv temporel est inclu dans la religion, en réalité ça veut dire que la distinction
n’a aucun sens car lois civils et pol font parti de la religion : cela encadre la
religion.

Chap 42 : le pouvoir ecclésiastique


→Quel est ce pouvoir ?

⚠ Pour Hobbes si on veut que l’état pol où les hommes accède à la spiritualité,
la souveraineté doit rester la souveraineté, cad une société garantissant la paix, il
faut que pour que la souveraineté soit complète, il faut que le souverain soit
aussi le maitre de la religion.
Il met en pratique cela dans la République chrétienne.

Il reprend dans le Léviathan l’idée que l’Église est un corps intégré dans la Rép.

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Hobbes défendait un crédo minimum pour que la société puisse tenir, exige que
tt le monde reconnait que Jesus est le Christ.

Dans le chap 42, il précise ce qu’est l’hérésie : c’est une opinion privée
soutenue avec obstination et contraire a l’opinion que la personne publique a
ordonner d’enseigner. Il est par la manifeste que l’opinion dont l’enseignement a
été of ciellement décidé ne saurait être une hérésie = la def de la vérité de
l’orthodoxie est def par le souverain qui dit la vérité. C’est l’autorité qui fait
la vérité.
Alors l’opinion privée est une hérésie.
Le souverain ne peut être hérétique car il est le seul à enseigner la vérité. Il doit
dire la chose, sinon ce sera la guerre de chacun contre chacun.
L’obéissance des sujets qui l’ont autorisés a être le souverain reconnaissent son
pouvoir sur la religion.

Cela nous renseigne sur ce que vont devenir nos sociétés pol modernes. Jesus est
devenu laïcité, la rep est une et indivisible = République laïque.
Il y a un ordre publique mais il empêche pas les opinions privées, d’un coté il
y a le droit de chacun a penser ce qu’il veut et de l’autre les lois civils auxquelles
ont ne peut déroger.
« Ceux qui font les lois civils ne se contentent pas de dire le juste ou injuste des
lois mais se contentent de la conformité à la conformité des lois du souverain ».
Nos moeurs sont bonnes car le souverain en a décidé ainsi, nos convictions
religieuses sont bonnes parce que le souverain est d’accord.
Donc il y a des convictions privées mais elles ne font pas la norme.

Les actions extérieurs accomplis par obéissance a ces lois sans approbation
intérieure sont des actions du souverain et non du sujet.
Le sujet est dénué de tte notion propre, l’idée de distorsion entre ce que le
souverain nous demande et ce que les sujets pensent.

→ EX : si qulq accuse cette doctrine, a savoir que c’est le souverain qui agit
quand on lui confesse une foi auquel il ne croit pas, le souverain me demande
d’obéir au fait d’obéir que Jesus est le Christ et que je n’y crois pas : je dois m’y
conformé. Je lui demande au cas où il n’y aurait de Rep chrétienne, le fait où un
homme pense que Dieu est Allah, s’il considère que cet homme doit souffrir la
mort car il refuse d’obéir a la chrétienté, à son prince légitime. S’il dit qu’il
préfère la mort ( csc privée ) alors il autorise tt les particuliers de choisir la mort
car préfère leur opinion privée ( semblant d’encouragement à choisir sa csc pv ).
Vrai ou Faux ?

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➢Chacun se sécurise comme il veut. Tout se tient car on voit la raison pour
laquelle Hobbes pense que le souverain doit intervenir et faire de l’ordre public
qlqch de compact. On reconnait la csc pv mais elle doit rester personnelle.

La rep ne peut être que chrétienne et combat la rivalité entre les confessions
chrétiennes ( ex : Ottomans ). Il faut épurer la religion, dans l’état de nature les
hommes croient la communication avec l’invisible, il faut remettre de l’ordre
dans la religion. Le temporel est maintenant contrôlé, c’est la critique d’une
dérive institutionnel car elle est nécessaire. Il faut rester a l’histoire chrétienne et
faisons du positif, il faut en faire une cohésion dans la société que le souverain
apporte. La religion devient civil car n’est plus facteur de guerre mais facteur de
paix par l’obéissance au souverain, par la charité et la moralité. Si on cesse
d’écouter les prêtres, moines, évêques, la chrétienté n’est pas un facteur de
con its.

Hobbes est le 1er a ouvrir la voie de la théorie de contractualisme et de la


convention. On mène le combat contre le clergé mais pas contre la religion en
tant que telle.
Il a réglé son problème : il a effectué sa théorie de genèse pol où la rep est
chrétienne et civil.
A partir de Hobbes on voit que le concept de nature est la clé dans la genèse pol
cad dès lors qu’on passe d’un concept où l’homme a une nature positive, c’est le
cosmos où nous vivons. Quand Hobbes hérite des prouesses techniques, l’idée de
nature n’a plus le même sens et on est plus dans la nature aristotélicienne, ce
n’est plus une nature bonne mais négative alors l’homme est naturellement
apolitique/ ammoral. Dans sa nature propre, il produit sa religion = Homme
animal religieux. Si c’est une production, c’est un arti ce.
On entre dans la nature des Modernes, cette nature est problématique car elle
ne permet pas la collectivisation des Hommes, c’est chacun pour soi.
→ Il faut la transformé pour qu’elle devienne positive, l’homme est appelé à
devenir politique.
Au delà de son droit de nature, il est capable d’autoriser un souverain d’entrer
dans la paci cation avec ses congénères.
☞NÉGATIF —> POSITIF
La vie politique devient possible, c’est une philo qui associe pol à csc morale.

L’arti cialisme hobbsien nous place au coeur de la philo moderne


et de la théologie.

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Spinoza
C’est un juif portugais devenu néerlandais, faisant parti de la communauté juive
d’Amsterdam, il a été excommunié.
C’est un lecteur de Descartes sur sa métaphysique et de Hobbes au plan pol.
Il a écrit Plusieurs ouvrages :
- L’Éthique
- Le Traité de l’autorité politique
- Le traité théologico-politique : Spinoza a vraiment une in uence hobbsienne
et en parti de sa pol.

Dans Le traité theologico-politique il défend sa théorie du pacte pol dans le


chap 16.
Spinoza reprend l’idée de Hobbes en disant que l’homme n’est pas un être pol
mais ammoral/ areligieux/ apolitique.
En revanche, l’état de nature est aussi exposé comme divin. Il prend du recul
par rapport à Hobbes, il est - arti cialiste mais la religion n’est pas une
production humaine pour lui. « Deus cive Natura »
Il est panthéiste car il associe Dieu à la nature et la nature est du divin.

☞La nature est puissance donc Dieu est puissance = ontologie de Spinoza.
Il pousse à persévérer dans l’être car l’homme est déterminé par la puissance
divine.
Mais chez Hobbes où l’Homme produit le religieux, Spinoza dit que l’Homme
et religion sont déjà naturels dans la nature.
L’homme chez Spinoza ne cherche pas à acquérir pouvoir après pouvoir, il est
dans la persévérance des pouvoirs déjà acquit par la nature, il est déterminé par
la puissance.
L’état de nature de Spinoza est négatif car il y a de la rivalité entre les hommes
= ils sont tous pris par la puissance pour rechercher le bonheur. Dieu est cause

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de tout, l’ontologie de la puissance est causé par Dieu. Les hommes sont
« égoïstes » mais cela n’a même pas de sens car ils ne s’en rendent pas compte.

« Nul n’est obligé d’agir comme il plait à un autre à moins qu’il le veuille de son plein grès. »
« L’état de nature est antérieure ontologiquement à la religion. En effet, nul ne sait par nature
qu’il est tenu à Dieu et aucune argumentations ne peut lui procurer ce savoir mais seul une
révélation conférée par des signes lui peut faire savoir » .

L’homme est un être dans un état où il est déterminé par son appétit et non par
sa raison.

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