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Le Ménon un des dialogues le plus célèbre de Platon
Contrôle : 2 épreuves écrites, choisir un sujet : une question, un commentaire, etc., montrer qu’on
connaît bien l’ouvrage, offrir une interprétation bien organisée et structurée (facultatif : essai sur une
question du livre)
Les personnages du dialogue :
• Ménon : ~20 ans, aristocrate, riche et noble de Thessalie (originaire de Pharsale [la ville la
plus riche et importante de la région]), élève sophiste, admirateur et ami du rhéteur Gorgias
Comment acquiert-on la vertu ? Par quelqu’un qui nous enseigne, l’apprendre tout seul par exercice,
est-ce qu’elle adhère aux personnes naturellement ?
Grèce : ARETÉ, la vertu
Qu’est-ce qu’est la vertu pour nous ? – une disposition habituelle, une attitude stable qui est la force
avec laquelle l’individu va volontairement vers le bien (son devoir), c’est conforme à un idéal moral ou
religieux → La définition de vertu en français
Mais Areté pour un Grec veut dire : l’excellence, l’ensemble des qualités qui permet à quelqu’un
d’accomplir, de façon complète, sa propre tâche/ fonctionne
L’Areté d’un cheval : être rapide et résistante, l’Areté de l’homme : savoir réaliser proprement sa
tâche, la qualité qui lui permet de se distinguer dans son groupe social, pour justifier sa supériorité et
d’accéder à la classe dirigeant
Comment acquiert l’être humain l’excellence ? Comment peut-il réaliser sa tâche, devenir supérieur
et diriger ?
Un changement à Athèn : à cette époque la démocratie remplace l’aristocratie, avant la supériorité
d’un homme était définit par des caractéristiques qu’il avait depuis sa naissance, il fallait suivre ses
ancêtres
UE401 EC2 Etude d'œuvre
Après : L’excellence devient acquérable, il n’y a plus d’héritage, alors il se pose la question comment
on peut acquérir l’excellence
Les protagonistes de ce débat : les sophistes et les rhéteurs, ils soutiennent que la vertu est
enseignable
Le sophiste se voit comme le maître de la rhétorique qui enseigne l’art de parler et la capacité
rhétorique qui est essentielle dans un état démocratique, on veut convaincre l’assemblée, les
sophistes prétendent pouvoir enseigner les qualités de persuader et de devenir politiquement
important, prétendent d’enseigner un savoir qui n’est pas un vrai savoir
Les rhéteurs sont des personnes qui savent parler, les maîtres de la rhétorique
Socrate : il ne connait pas la vertu, il ne peut pas aider Ménon → il distingue entre deux différentes
formes de savoir :
Socrate préfère d’étudier d’abord ce qu’est la vertu avant de se questionner comment elle est et si on
peut l’enseigner (86 D-E)
Attribut
Exemple : éponge – il a plusieurs caractéristiques, un certain poids, une certaine couleur etc., mais la
couleur n’est pas une propriété essentielle, avec une différente couleur il serait toujours une éponge
Dans les discussions avec Socrate : il pose une question à son interlocuteur : Qu’est-ce qu’est X ?
L’interlocuteur va répondre avec des exemples, mais il ne peut pas fournir une définition de la chose
Ménon donne des exemples pour des différentes vertus : la vertu de l’homme, de la femme, d’un
enfant : la vertu dépend d’un certain nombre des variables : âge, genre, travail, statues, etc. puisque
UE401 EC2 Etude d'œuvre
ces facteurs varient beaucoup la vertu ne peut pas être une caractéristique applicable à tout le
monde
Selon Gorgias : rien de ce qui rend un homme vertueux qui peut aussi rendre une femme vertueuse,
il a une position opposée à celle de Socrate
Socrate : lorsque nous appliquons les mêmes thermes de vertu à des différentes personnes →il y a
une propriété unitaire que les individus partagent, être vertueux
Mais : que nous appliquons les mêmes thermes de vertu n’implique pas qu’ils ont les mêmes
caractéristiques
Exemple : Wittgenstein : recherches philosophiques (paragraphe 66) :
Il n’y a pas des définitions unitaires, considérons toutes les choses qui sont nommées des jeux, est-ce
qu’ils ont une propriété commune ? – Non, il y a des ressemblances, des mêmes caractéristiques
apparaissent et désappariassent, MAIS il n’y a pas une seule qui appartient à tous, de même façon
fonction l’utilisation de mots familial, comme la clé (la clé pour ouvrir la porte et la clé de musique)
②
Les principes de priorité épistémique : si on ne sait pas ce qu’est une chose, on ne peut pas savoir
comment elle est ( et alors si on peut l’apprendre)
1 : l’argument est fondé sur une analogie : les abeilles, toutes les abeilles ont une propriété qui fait
qu’elles sont des abeilles, il existe une forme caractéristique des abeilles, c’est le même cas pour la
vertu
2 : il avance des autres figures qu’on peut comparer à la vertu, il y a trois propriétés qui sont
parallèles au cas de la vertu : LA SANTÉ ; LAFORCE ; LA TAILLE
Sante : saint, saine, un valeur applicable à des personnes différentes, hommes et femmes → ca ne
veut pas dire qu’il y a des formes différentes de la santé, c’est la même santé
Force : fort, forte, on peut appliquer la force à un vieillard et à un enfant, mais on parle toujours de la
même force
Taille : grand, grande, on veut dire la même chose quand on applique le therme à une personne
→la forme dont les propriétés se manifestent varient beaucoup, ça dépend de l’individu, un homme
qui est dit fort peut porter plus de pois qu’une femme forte (evtl.), ca ne nous empêche pas de
reconnaitre la propriété (la force), aussi la grandeur se manifeste différemment pour les adultes et
pour les enfants → la manifestation est différente à cause de différentes caractéristiques de la
personne
Ménon accepte la thèse de Socrate mais il est persuadé que le cas de la vertu est différent
3. étape :
1. L’excellence d’un homme est de bien diriger sa cité, l’excellence d’une femme est de bien diriger
son foyer (argument de Ménon)
2. Afin de bien diriger une cité ou un foyer il faut le diriger de façon juste et tempérante
3. Si on dirige de façon juste et tempérante, ALORS on dirige avec justice et tempérance (= en étant
juste et tempérante)
4. Afin d’être excellente, les hommes et les femmes doivent être justes et tempérante.e.s
5. Afin d’être excellentes, les enfants et les vieillards doivent être eux aussi justes et tempérants
6. Toutes les humaines sont excellentes de la même façon
1. la définition de Ménon ne s’applique pas à l’esclave (seulement l’homme libre peut être
vertueux, l’esclave est exclu)
Ménon rejette sa définition et il formule une nouvelle qui est plus universelle
La couleur : le noir n’est pas la couleur mais une couleur entre d’autres
③
Ménon veut savoir si la vertu est enseignable, mais pour dire qc sur la nature de la vertu on doit
d’abord savoir ce qu’est la vertu
Rappel :
1. définition (Menon) : il y a plusieurs vertus différentes (idée prise de Gorgeas), MAIS même s’il y a
plusieurs vertus différentes, on applique le même prédicat, il faut que toutes les vertus partagent une
chose qui fait qu’on appelle qc vertueuse
L’enseignement de Socrate : il essaie d’aider Ménon a trouver la définition de la vertu, les exemples
utilisés (couleur, géométrie) remplissent la condition dialectique : la maitrise des notions utilisées,
Socrate fait appelle à des termes que Ménon maitrise
L’enseignement qui s’oppose à la manière socratique : ERISTIQUE : gagner le débat, persuader
l’interlocuteur qu’on a raison, Socrate ne fait pas d’échange éristique mais dialectique, Socrate veut
que son interlocuteur comprend les termes et qu’il suit son argumentation
SOCRATE S’OPPOSE AUX SOPHISTES QUI UTILISE LA MÉTHODE ERISTIQUE
77B-80B :
1. 77B-C : 3. Définition de Ménon
les belles choses c’est quoi ? – kalos (καλός) dessine beau (une qualité esthétique) mais on peut
aussi l’utiliser au sens du noble → bon , Socrate remplace « les belles choses » avec « les bonnes
choses », l’homme désire les bonnes choses, il désire le bien
a) l’homme désire le bien – est-ce qu’il est possible de désirer le mal ? – personne ne désire le mal,
alors cette première prémisse est inutile
désirer le bien est une propriété partagée par tous les humains
Question : Est-ce qu’il y a un homme qui veut être misérable et malheureux ? – question rhétorique :
NON ; PERSONNE VEUT ÊTRE MISÉRABLE ET MALHEUEUX
Modus tollendo tousens :
Essai d’explication de la 1. Prémisse : un principe générale : si on désire qc et on sait que cette chose
qu’on desir en implique une deuxième chose ALORS on désire la deuxième chose
Ca ne fonctionne pas : contre- exemple : on veut manger plein de bonbons mais on sait qu’ils font du
diabétise, alors on veut du diabétise
3b ) les hommes dont il est question désirent le mal en sachant qu’il va les rendre malheureux et
misérables, mais tout homme désire de ne pas être misérable, alors personne ne désire le mal, 3B
EST VIDE
L’homme ne peut pas avoir le désire de qc que lui rend malheureux, cette idée est en conforme avec
L’EUDEMONISME : eudaimonia : le bonheur est la finalité naturelle de la vie humaine, elle est en
accord avec la raison (surtout appris par les stoïciens et les epicuriens), cette théorie s’oppose à
l’HEDONISME : recherche de plaisir et éviter la souffrance [hédonisme raisonnée : les épicuriens
acceptent le plaisir s’il les aide à attendre le bonheur]
Tripartie de l’âme :
④
77B-80 D :
La définition de Ménon : la capacité de se procurer les bonnes choses
2. étape : être vertueux.euse = être capable de se procurer les biens avec justice, mais juste la
capacité de se procurer les biens n’est pas assez
Puisque la justice est juste une partie de la vertu Socrate peut soulever l’objection ue Ménon est en
train de casser la vertu en plusieurs morceaux
Être vertueux n’est pas seulement une question d’acquérir le bien mais aussi de renoncer des biens
dans certaines conditions, en plus la vertu ne s’applique pas seulement à les deux actions (acquérir et
renoncer les biens) mais à toute action
De ne pas faire qc avec justice c’est un vice
L’impasse de Ménon : le discours était nécessaire pour débarrasser Ménon de sa fausse définition, de
sa croyance de savoir connaitre la nature de la vertu, il y croyait faussement
Socrate met Ménon dans les bonnes conditions pour mener l’enquête pour trouver la définition de la
vertu → il est nécessaire de ne pas croire de connaitre la définition avant de mener cette enquête
80D-86C :
3 questions rhétoriques :
L’IMPASSE DE MÉNON : ON NE PEUT PAS MENER UNE ENQUETE SUR LA VERTU PARCEQUE ON NE
SAIT PAS CE QU’ELLE EST
1. si on sait pas ce qu’est la chose alors on ne peut pas la poser comme objet de recherche
2. si on sait ce qu’est la chose alors on ne peut pas mener une enquête à son égard (on la connait
déjà)
3. LA RECHERCHE EST IMPOSSIBLE ; ON NE PEUT PAS MENER DE RECHERCHE SUR QUOI QUE CE SOIT
Ce sont deux possibilités exclusives (si une est vraie l’autre est fausse), soit on sait ce qu’est une chose
soit on ne le sait pas
→ on parle d’une enquête sur la nature de la chose, sur l’essence, on peut bien connaitre les
propriétés essentielles d’une chose et mener une enquête sur les propriétés non essentielles
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UE401 EC2 Etude d'œuvre
80D-86 E :
1. si on ne sait absolument pas ce qu’est une chose (la vertu), ALORS on ne peut pas enquêter sue ce
qu’elle est
2. si on sait ce qu’est une chose ALORS on ne peut pas enquêter sur cette chose/ce qu’elle est
3. ou bien on ne sait absolument pas ce qu’est une chose ou bien on sait ce qu’elle est
Pour démontre sa thèse il appelle l’esclave de Ménon, celui montre que chaque homme a la
possibilité de se souvenir d’un savoir/accueillir une connaissance
APPRENDRE = SOUVENIR
On peut passer d’un état d’ignorance à un état de connaissance, si l’esclave ne connaissait pas la
réponse au début, ca ne veut pas dire qu’il ne sait pas ou il doit aller pour la trouver
L’esclave possédait des opinions/connaissances avant d’être née et ce qu’il a fait avec l’esclave il peut
le faire avec tout humain à n’importe quel moment donné car l’âme ne l’a pas appris à un certain
moment, elle possède le savoir depuis toujours, la réincarnation de l’âme se passe à l’infini
ALORS MÊME SI ON NE SAIT PAS CE QU’EST LA VERTU ON PEUT MENER UNE ENQUETE À SON EGARD
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86C-89C :
1. 86C-87C : la méthode de l’hypothèse
Socrate : il faut savoir CE QU’EST la vertu avant de savoir COMMENT elle est
Alors ils procèdent de la manière suivante : on pose une hypothèse sur la nature de la vertu pour
mener une enquête comment elle est
Contraste entre ce qu’est la vertu (les propriétés définitionnelles) et comment elle est (toute les
autres propriétés)
La méthode de l’hypothèse existe déjà en géométrie et ici on va l’appliquer á la vertu
Exemple géométrique :
Question : est-ce qu’il est possible d’inscrire cette forme X sur la forme de triangle dans un cercle
donné (on a une feuille avec les figures géométrique de cette question)
Réponse : si une certaine condition est remplie alors oui
On ne peut pas directement répondre si la proposition P est vraie, alors on choisit une proposition P
telle que : si cette nouvelle proposition Q est vraie alors P est vraie, si Q est fausse alors P est fausse, il
faut d’abord établir si Q est vraie ou fausse → utile heuristique (=[def internet] Les heuristiques sont
des méthodes de résolution de problèmes utilisées par les gens pour trouver une solution lorsqu’ils
n’ont pas assez d’informations ou de temps pour calculer une réponse précise. Ce sont des raccourcis
qui permettent d’arriver rapidement à une conclusion satisfaisante.)
Dans le cas de la vertu :
Question : la vertu est-elle enseignable ? (on ne peut pas y répondre directement)
5. ce qui rend bon/utile c’est la raison, l’usage qu’on fait de notre raison
Socrate affronte alors la question suivante : est-ce que nous avons la vertu par nature ou est-ce que
nous l’apprenons, si les humains sont vertueux par nature la question si la vertu est enseignable ne se
pose pas
7. si les hommes étaient doués de raison/vertu par nature (pas vrai), ils ne peuvent pas apprendre la
vertu
8. DONC les hommes ne sont pas doués de cette raison/vertu par nature, donc l’excellence est une
connaissance et enseignable
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La vertu est-elle enseignable ?
1. possibilité : oui elle est enseignable (dernier cours)
Hypothèse : si la vertu est connaissance, alors elle-est enseignable, si elle n’est pas connaissance,
alors elle n’est pas enseignable
1. 89 C-92 E : est-ce que les sophistes enseignent-ils la vertu ? (sont-ils les maitres de la vertu)
2. 92 E- 95A : avec Anytos : les hommes politiques athéniens enseignent-ils la vertu ?
Ils considèrent plusieurs candidates possibles, le résultat : aucun est un vrai maitre de vertu, même
s’ils ont considéré les candidates les plus plausibles d’Athén ALORS la vertu n’est pas enseignable
Quand Socrate a établi la méthode de l’hypothèse il a dit qu’il ne veut pas nier que la vertu est
enseignable si elle est une connaissance, il a choisi cette prémisse comme vraie
Mais il doute si la vertu est une connaissance
UE401 EC2 Etude d'œuvre
ANYTHOS : homme politique influent, il a aidé à instituer la démocratie à Athen après le régime
d’oligarchie qui s’est installé après la guerre 403 avant J.C.
Socrate défend l’idée de prendre les sophistes comme maitres de la vertu, ca provoque une réaction
énergétique de Anytos
En plus il semble d’être contradictoire que Socrate prend les sophistes car il a critiqué les sophistes au
début du Ménon quand Ménon s’appliquait sur Gorgias (un sophioste)
Il y a une différence entre la méthode socratique (dialectique) et la méthode sophistique (rhétorique)
[on a déjà vu ca au début du cours]
Socrate cherche la vérité et il veut amener son élève avec lui pour la trouver
Le but de la méthode sophistique est de persuader, l’élève doit suivre le maitre, il n’avance pas
ensemble avec lui
Anytos a une opinion négative sur les sophistes, mais il se base sur des préjugés, il ne connait pas des
sophistes, ca base n’est pas solide
Ils vont mettre les sophistes à côté pour regarder ce qui alors selon Anytos les maitres de la vertu
Ils font une liste de 4 hommes qui eux sont chacun un cas paradigmatique d’excellence, ainsi ils vont
observer si ces hommes ont réussit de transmettre la vertu à leurs enfants
1. Thémistocle : il a participé à la victoire de la Grèce contre la Perce (rôle important)
2. Aristide : lui aussi jouait un rôle important dans la guerre, il a participé à la constitution d’état
d’Athéna
Anytos accepte tous les prémisses, mais même si on accepte toutes les prémisses il manque la
considération de son fils, peut-être son fils avait des problèmes d’apprentissage ou il avait pas envie
Socrate accepte cet argument parce qu’il est démocrate : il adapte l’idée que tous les citoyens en
contact avec la vertu ont la capacité de l’apprendre, il y a une égale distribution de la capacité
d’apprendre, alors si on est exposé à la vertu et si elle est enseignable on va l’apprendre
Point de vue des personnes élitaires : la capacité d’être vertueux est transmissible par le genos c’est-
à-dire par la famille et par le sang
Selon Socrate ce n’est pas possible : la vertu n’est pas transmissible de cette manière, si elle est
enseignable, alors tout homme (pas les femmes parce-que DemOcRAtIe AThEniEnnE ) à la possibilité
de devenir un homme politique
L’esclave aussi peut parvenir à savoir, grâce à la réminiscence peut apprendre des choses
Alors si la vertu est une connaissance tout homme à accès à la vertu, mais peut-être elle ne peut pas
enseigner la vertu parce-que sa nature échappe à l’enseignement
3. les remarques de Socrate
p. 192/3 (prof a corrigé la traduction du Ménon :
« or y a-t-il autre chose, quelle qu’elle soit, dont tu puisses dire que, de ceux qui déclarent l’enseigner,
on ne s’accord pas à reconnaitre non seulement qu’ils peuvent l’enseigner à autrui, mais qu’ils sont
experts, et sont défaillants précisément en ce domaine qu’ils prétendent enseigner ? »
Il reste une question ouverte : ceux qui sont censés d’enseigner ne se met pas d’accord sur
l’enseignabilité de la vertu, elle semble d’être parfois enseignable et parfois pas
Ménon : parfois les sophistes croient qu’ils sont les maitres de la vertu parfois ils croient qu’ils ne le
sont pas
Socrate résume son argument (la passage corrigée) : les maitres eux-mêmes sont confus
Il y a deux arguments dans ce passage :
1. argument : (inductif) (= ce qui consiste à tirer des plusieurs cas particuliers observés une conclusion
générale)
1. Dans touts les cas (un nombre limité) de notre expérience, un enseignant est reconnu comme
étant un enseignant et un expert dans son domaine d’enseignement
2. les sophistes ne remplissent pas ces conditions ( Ils ne sont pas reconnu comme étant les experts
de la vertu, eux même ne sont pas sur s’ils sont des maitres de vertu)
3. DONC LES SOPHISTES NE SONT PAS DES ENSEIGNANTS DANS LA DOMAINE DONT ILS SONT CENSÉS
D’ÊTRE DES ENSEIGNANTS (LA VERTU)
2. les sophistes ne remplissent pas cette condition (pas au clair si on peut enseigner la vertu)
Pour le deuxième argument Socrate s’appuies sur une autre prémisse qui apparait dans un autre
passage du Ménon
X est confus au fait que Y est enseignable, alors il ne peut pas être un maitre de Y
→ si on ne sait pas ce qui est une chose, on ne peut pas l’enseigner, si qn ne connait pas la nature de
la chose dont il est censé de l’enseigner, alors il ne peut pas l’enseigner
Problème avec cet argument : Ils ne connaissent pas tout le monde, ils ont juste montré que les
candidates considérés (à Athéna) ne sont pas des maitres de la vertu, mais ils n’ont pas démontré
qu’il y en a pas du tout des maitres de vertu, ils ont plutôt répondu à la question « à athen y a-t-il des
maitres de vertu ? » - « non »
On devrait reformuler la réponse : il est probable qu’elle n’est pas enseignable, on a des raison de
soupçonner qu’elle n’est pas enseignable MAIS ILS N’ONT PAS CONFIRMÉ QUE LA VERTU N’EST PAS
ENSEIGNABLE