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THEORIE DE LA JUSTICE

(rattraper)

22/09

Décalage entre sentiment moral et la justice construite par le droit. Pour Hobbes la justice n’existe
qu’à partir du moment où il y a société, contrat social. Différence essentielle entre la loi morale et la
loi juridique. La justice comme partage, elle régule des relations interindividuelles. Difficulté entre
partage égal ou équitable. Le partage c’est un principe de distribution donc relation à autrui. Le
sentiment d’injustice révèle la justice.

Définition essentielle : non pas de mot mais de concept.

Antigone de Sophocle

Antigone se réfère à des lois ancestrales, archaïques, alors que pour Créon ce qui prime ce sont les
lois de la cité et non pas la famille. Opposition entre les lois divines et les lois de la cité. La loi de
Créon est considérée par Antigone comme étant injuste, or Créon est dans son droit puisqu’il est le
souverain de la cité.

Date de 440 av. JC. Mythe préexistant à la pièce elle-même, histoire aussi traitée par Eschyle.
Antigone, enfant d’Œdipe et Jocaste. Mort de ses deux frères, Créon fait un édit qui interdit de
donner une sépulture au corps d’Euclide. Antigone brave d’interdiction et enterre son frère. Par
conséquent Créon le condamne à mort. Son fils Hémon mariée à celle-ci la suit dans sa perte. Tirésias
fait un oracle et prédit une tragédie. Créon se moque des lois divines, et par conséquent son fils
mourra. Le Coryphée se fait le défendeur d’une forme de prudence. Créon revient à la grotte et
constate qu’Antigone s’est pendue et Hémon se plante une épée dans le corps devant ses yeux. Sa
mère se tue par désespoir. Il vaut mieux observer les lois existantes, les lois éternels et ne peuvent
pas être modifiées par quelconque lois écrites par les hommes. Tiraillement entre la justice et le
pouvoir.

Tragédie transcendante. Opposition entre une femme sans pouvoir défendant des lois éternelles et
un homme détenant un pouvoir patriarcal. Complexité de la justice et du sentiment d’injustice.

« République » traduit en grec par politeia. Texte de Platon :

Thrasymaque se fait le défenseur de la puissance, personnage qui défend une manière de se


comporter qui est celle de suivre ses désirs, ce qui fait la valeur des grands hommes c’est suivre la
nature. Ce qui est vrai dans une société est vrai entre deux hommes, ou un homme tout seul.
L’injustice a les mêmes effets à tous les niveaux. Donc même pour un homme seul, suivant ses
propres désirs sans forme de justice est en contradiction avec lui-même.

Argument : une société de brigands ne peut pas prendre comme principe l’injustice.

Débat : sur quoi fonder une cité ? Le but de Socrate c’est d’arriver à définir la cité la plus juste. Il
commence à construire les principes d’une cité mais il arrive à une impasse. Première cité inaboutie.
Puis reprend cette construction et va y arriver en dialoguant avec plusieurs interlocuteurs, et parvint
ainsi à établir une cité juste. Socrate ne réfléchit pas sur la cité injuste mais sur la justice. Le moment
où l’on fait société il y a partage. Celui qui définit ce qui est juste c’est celui qui est en position de
domination.
Pour Socrate, pour n’importe quelle relation la justice a forcément la même valeur, la même
définition. Et même dans la société de brigands elle observe des mécanismes de justice sinon elle ne
pourrait pas être société.

29/09/20

Texte de Platon, République II, l’anneau de Gygès.

Histoire du Berger et de l’anneau. Découverte de l’anneau par le berger, qui lui permet d’être
invisible lorsqu’il le porte. Sentiment d’impunité. Mythe construit au service d’une thèse, car le
discours rationnel est insuffisant pour faire passer son idée.

Socrate : il est préférable de subir l’injustice plutôt que de la commettre.

Aristote s’oppose souvent à Platon, et critique un certain nombre de ses thèses. Platon construit la
« cité juste ». Aristote ne fait pas du tout ça, sa réflexion de la justice se fait dans un traité éthique  :
Ethique à Nicomaque (on a pu garder que ses cours). La manière dont Aristote pose le problème  :
s’engage dans une comparaison de deux notions : la justice et l’équité. Ce qui va nourrir le problème
qu’il se donne à résoudre. Pas une opposition mais va s’interroger sur leur proximité. Pourquoi est ce
qu’il existe deux concepts et pas un ? Question de vocabulaire, d’histoire, de fonction ? Mais pas
question d’opposer ces deux termes. La notion de justice arrive tardivement dans le traité et suis le
passage sur la vertu. Va s’exprimer dans des termes de calculs, de proportion. On pourrait dire que
justice et équité sont deux notions différentes permettant de penser la notion de justice. Aristote
s’intéresse à la manière de produire de la justice et de l’équité. Il s’agit de régler une conduite, une
pratique. La règle de la justice la plus évidente c’est l’égalité. La loi n’est pas un savoir, elle permet
d’avoir une formule qui permet de construire la justice sans savoir ce qu’elle est, on ne se pose pas la
question de l’essence. La justice comme loi elle dispense d’une intelligence particulière vu que c’est
un mécanisme.

L’équité elle ne se donne pas comme une loi, comme une formule. Par définition elle ne peut pas
être aveugle. Il est question de savoir, de connaissance de ce qui est réglé par la loi, et nous permet
de nous en dispenser. Lorsque j’obéis à la loi j’obéis à une contrainte extérieure. L’équité se définit
comme un savoir qui libère de la loi, elle est n’est plus perçue comme une contrainte. C’est un savoir
qui nécessite de l’intelligence, de l’adaptation. Une façon de se comporter intelligemment par
rapport à la loi. On va saisir la justice, on va en avoir une intuition, un sentiment. L’équité pourrait
être du côté d’une justice naturelle : elle est à la portée de chacun. La loi, forme qui s’applique
indifféremment au contenu. L’équité c’est le refus d’une égalité aveugle.

Lire le livre de V de Ethique à Nicomaque.

L’éthique est convenance (epieikeia) : ce qui est à sa place, mais aussi se qui s’adapte. La justice dans
l’équité est soutenue par l’intuition du singulier. Appliquer une règle générale ce n’est pas faire
preuve d’intelligence. Le problème d’Aristote n’est pas de se demander ce qu’est la justice en
général. L’équité peut donc aller contre la règle, elle est supérieure à la justice formulaire. L’équité
qui nous permet d’appliquer la règle si l’on l’a compris par nous-mêmes mais elle peut aussi nous
faire désobéir à la règle. C’est être plus juste, l’équité exprime le juste concrètement. Elle s’attache à
la singularité, l’équitable n’est pas le juste selon la loi mais correctif de la justice par rapport à celle-
ci. L’équité c’est une adaptation intelligente de la loi. Permet de corriger la loi générale. Elle n’est pas
transgressive, elle ne s’y oppose pas.

La loi ne produit pas son objet, l’équité contribue donc à l’élargissement de la loi. Pour qu’une
singularité n’en sois plus une. Elle s’adapte au cas, elle fait passer la loi dans les faits, en partant de la
réalité. L’égalité comme notion abstraite. L’équité c’est une manière concrète d’être juste. Si
j’applique la loi sans rien faire d’autre c’est un comportement stupide. Articulation entre ce qui est
universel et ce qui est singulier. Pas un éloge de la transgression de la loi.

La proportion c’est une représentation concrète de l’égalité. Le juste comme partage égal, et le juste
comme partage équitable (inégal). Pour Aristote un partage non équitable est un partage injuste.

Produire une inégalité juste : base de la justice. Critères de répartition des biens entre les citoyens :
selon le besoin, le mérite, le travail. La justice est une vertu pour Aristote, elle est au cœur de
l’éthique. Elle est d’abord une disposition avant d’être une répartition des biens. Elle concoure au
bien de la société.

Traduction politique de l’éthique : si la justice fonctionnelle est une formule, l’équité correspond au
vrai comportement vertueux, profitable à l’Etat. Pas de moral au sens déontologique chez Aristote.
On choisit d’être vertueux ou de ne pas l’être. On est loin d’une morale supérieure, il n’y a pas une
idée du bien, mais plusieurs que je décide d’atteindre. Différence entre une justice distributive
(partage des biens en fonction du mérite), réparatrice (considère les objets et non pas les
personnes), et la justice qui produit les contrats.

Pour la dissert les dispositifs de la justice : A. Garapon. Si plan apparent : faire des phrases pour les
titres. Prendre un procès comme exemple mais ne pas faire un résumé du cas.

06/10/2020

Texte de Hegel, Propédeutique philosophique, 21

Distinction entre vengeance et punition. La punition est permise par un juge tiers, ne faisant
pas parti du crime, proposant ainsi une sanction sous une forme universelle, en faisant bénéficier
toute la société. La vengeance se repose sur les passions alors que la punition sur la raison. Défense
de la sanction pénale dans le droit moderne incluant un tiers. Pour étayer sa thèse dans son
argumentation il fait une critique de la vengeance. On a davantage d’éléments sur la vengeance que
sur la sanction pénale en la décrivant, en la définissant pour la critiquer. Distinction entre l’acte qui a
plus de chance d’être injuste que d’être juste et l’œuvre. La vengeance est le produit de la souffrance
de la victime, elle est passionnée. C’est son moteur. L’acte qui venge peut l’emporter en violence sur
l’acte initial. Non pas proportionné à la gravité de la l’acte mais de l’intensité de la souffrance. Elle
enduit forcément un engrenage.

Le droit est là pour réparer la société et non pas en particulier les parties lésées. «  La punition
honore le criminel » car le droit le traite en homme qui a droit au droit. La punition doit rétablir
l’ordre antécédent qui a été troublé par le crime. L’objectif de la vengeance n’est pas de réparer mais
de faire souffrir l’autre autant que soi. Deux victimes à réparer : les parties civiles et la société.

Deux traditions dans la pensée de la justice : issue d’Aristote et issue de Kant.

Voir la justice comme une relation, comme un poids, une gravité dans une certaine manière de
conduire la vie en société. Idée que l’Etat participe à cette relation. Est-ce qu’il y a un lien entre la
justice et la démocratie, est-ce que c’est l’apanage de tel ou tel régime ? Considérer la justice comme
un principe régulateur opposé à des formes arbitraires.

Hobbes : son dieu est un dieu rationnel. Le sentiment de justice n’existe pas dans la vision de
Hobbes. Il accorde une partie à la justice entre la nature de l’homme et la constitution d’une
république dans son ouvrage Le Léviathan. La justice est à la fois une loi de nature et le fondement
des contrats civils, lui attribue une place de transition, ce n’est pas un fondement mais sans ce lien
aucun fondement n’aurait de sens.

L’Etat de nature c’est une hypothèse de travail, la manière que Hobbes a de décrire la nature
humaine. Comme si les hommes étaient sans société. Dès le début du chapitre 14, Hobbes fait la
différence entre loi et droit. Il se démarque de la tradition du droit naturel. La justice est importante
dans le processus, comme une préparation pour le droit. La grande loi de nature c’est « conserver sa
vie ». Constitution d’un pouvoir du fait que les individus lèguent leurs droits au souverain pour qu’il
les protège. La deuxième loi de nature c’est le dessaisissement volontaire du premier droit naturel.
Remplacer un droit par un autre sans pour autant être une annulation de l’autre droit. Caractère
fondateur de l’injustice. Tentative de Hobbes de ne pas aborder la justice par la négative. Fonder un
Etat sur une justice qui serait autre chose qu’une négation de l’injustice. Equivalence qu’il opère
entre la paix et la sécurité. Les contrats entre les hommes naissent d’une injustice entre les hommes,
et doivent être garanties par l’Etat. Dans sa présentation, Hobbes semble dire que le contrat entérine
la relation entre le passé et le présent, et pas seulement une promesse pour le futur, et ça seul l’Etat
peut garantir un lien entre passé, présent et futur. C’est une transition et pas seulement une
prospection.

Chapitres 13, 14 et 15 à lire.

Aucun autre fondement de l’Etat n’est rationnellement envisageable. Seul le contrat a une légitimité.
La justice est la 3ème loi de nature, elle est déduite des deux premières. La justice consiste en
respecter les conventions, liée à la garantie des contrats. C’est le signe qu’un droit a été transmis,
qu’il a circulé. La justice n’a de sens qu’en société. « Est juste tout ce qui n’est pas injuste ». Mais tout
ce qui juste n’est pas forcément légal, ne définit pas la justice par la légalité. Le souverain est là pour
protéger la vie de ses souverains, s’il ne le fait plus il n’est plus souverain.

La recherche du bien sois n’est pas un objectif de Hobbes. Critique de la justice commutative. Par
contraste il affirme ainsi la légitimité du contrat social. Transformation du garant en arbitre.
Raisonnement faisant appel à la notion du contrat, et pourrait être compris dans un sens libéral.

Justice commutative & distributive : Commutative c’est celle qui implique un contrat, mais seulement
lui, et il y a un rapport d’égalité. Il en fait la critique. Se distingue de la justice distributive (équité).
(revoir)

John Locke : sépare la société civile et l’Etat. On peut considérer Locke comme l’un des ancêtres de la
société libérale. D’abord une acception politique, fondé essentiellement sur la liberté. C’est plus tard
que le libéralisme a acquis un sens plus économique. Alors que chez Locke le libéralisme n’est pas
une théorie économique mais politique. Rapport entre justice et régime démocratique mais de la
tolérance (limite entre la sphère d’intervention étatique et la sphère individuelle) politique et
religieuse. Locke défend cette idée de tolérance c’est l’autonomie de la pensée (religieuse).

La liberté est établie deux fois : d’abord contre toutes formes politiques de despotisme et dans
l’établissement du contrat. Dans l’état de nature l’homme jouis d’une pleine égalité (pas la même
que chez Hobbes), liberté. Etat de nature définit entre en état d’abondance ou de pénurie. Chez
Locke pas d’état d’agressivité. Le droit dans la mesure où il ne nuit pas à autrui.

La question de la justice comme institution. Est-ce qu’on invente la justice, ou est ce qu’on la
construit. Différence entre « right » et « just », ou entre « just » et « fair ». Qu’est-ce que former la
justice.

(rattraper cette journée).


Plus de réflexion que chez Hobbes sur les différents régimes politiques, parle de la légitimité du
pouvoir politique. Le seul rapport de domination légitime c’est celui de Dieu sur les Hommes, ce qui
leur permet rationalité et autonomie. La justice n’est pas intrinsèquement liée au principe de
démocratie.

John Stuart Mill : rupture historique avec Locke et Hobbes puisqu’il arrive après les révolutions. La
démocratie prend un nouvel enjeu. Construire la justice après les révolutions peut d’avantage se
concevoir un contexte démocratique. Edification de la justice, construisent des modèles, principes en
partant de rien (Hobbes, Locke). Après révolutions on peut d’avantage parler d’édification. La
conception de la justice est durablement modifiée.

Contemporain d’Adam Smith

13/10/20

(rattraper)

L’utilitarisme dans l’esprit de Stuart Mill est une théorie, c’est la morale. Il se positionne clairement
par rapport aux théories qui le précèdent : s’oppose aux théories du contrat qui pour lui ne sont que
des fictions. Veut établir une liaison entre la morale et la politique. La recherche d’une société juste.

Défense d’une expérience morale, plus que les sentiments moraux. Passage par l’injustice pour
penser la justice. A donné lieu une manière d’appréhender la justice qui sera négative. Recherche un
critère permettant de discriminer le juste de l’injuste, nécessaire. Le critère du bien  : l’utilité. Sa
réflexion sur le pouvoir a pour perspective le bonheur de tous, sans ignorer le bonheur de chacun
(contrairement à Rousseau). Entend toujours dans le mot intérêt, c’est l’intérêt collectif.

Faire de l’utilité un principe positif de la moralité, manière de penser l’utilité assez complexe. Pas
l’inventeur de l’accord entre l’utile et le bien. On peut se tromper sur le bien mais il coïncide toujours
avec l’utile. Ne va pas simplement opposer l’utile et le nuisible. Parfois aussi traduit par
« profitable ».

Deux types d’utilité : les choses et les hommes, Cicéron. Les choses seules ne servent à rien, la
civilisation est fondée sur cette relation de travail entre les choses et les hommes. Conception de
l’utilité comme un rapport entre les hommes et les choses. La vertu est ce qui permet aux hommes
de concourir à de mêmes entreprises. Permet de penser l’action qui a une utilité. L’intérêt n’est pas
ce qui a été stigmatisée dans la pensée du 17 ème siècle. Rapport de l’utile à l’honnête. La solidarité
c’est ce qui permet l’accord entre l’utile et le bien. C’est ce qui fait que lorsque l’on recherche son
avantage on passe par l’avantage d’autrui. Lien de solidarité dans la communauté.

Lorsqu’on on dit que l’utile est le principe de la moralité on dissout (??)

La vie elle-même va dans le sens de la morale. Lien entre morale et la vie, s’émancipant ainsi des
grandes théories précédentes. Sentiment social, être bon avec les autres. A partir du moment où on
envisage le sentiment qu’on nourri à l’égard d’autrui, on produit de la bienveillance. Le sentiment
moral est indissociable du sentiment moral. Se repose sur l’utilité. L’utile c’est aussi ce qui nous fait
du bien, aux Hommes en général.

Hume : décrit un traité de la morale en insistant sur la bienveillance.

L’utilité est à l’origine de la justice. Comment on va répartir les biens, comment attendre le bonheur
le plus grand possible.
JSM est un disciple de Jeremy Bentham mais est en rupture avec son maitre après avoir fait une
dépression. Il n’y aurait pas d’utilité publique qui ne serait pas la mienne. Son maître a tendance à
ramener l’utilité à l’individu, par d’abord de l’individu, calcul des plaisirs et des peines, le principe est
de s’interdire le plaisir pour être sûr d’être heureux ; alors que JSM va d’avantage mettre l’accent sur
la dimension collective. Les individus ne peuvent pas être heureux si les autres ne le sont pas.
Proches des courants socialistes de l’époque. Le bonheur ensembles. Morale essentiellement
attachée à la société humaine et aussi très concrète.

PLATON, Gorgias, 491e

Ceux qui sont du côté de la justice sont ceux qui ont les moyens de le faire de part leur nature. C’est
eux qui doivent régir la société.

Gorgias est un sophiste, Socrate est confronté à ces derniers. Dialogue illustrant la lutte dans le
discours. La philosophie ne peut pas vaincre à ce jeu là contre les sophistes.

(rattraper)

20/10/20

Justice transitionnelle souvent synonyme de démocratie, donc solidarité intrinsèque entre la


démocratie et la justice mais elle n’est jamais vraiment interrogée ou justifiée. Tout est à faire encore
dans la justice transitionnelle, à construire indépendamment de principes établis.

On peut aussi parler de transition démocratique. On doit construire une société sur une base juste et
pour cela le meilleur système possible est la démocratie. La justice transitionnelle est détachée des
théories de la justice précédentes. Elaborations récentes donc encore tôt pour le dire. Elle est
étudiée par les politistes mais est aussi prise en charge par des politiques pas forcement gouvernant.
Transition faite de manière externe au régime. Plus acceptable pour un Etat d’assurer de l’extérieure
une justice plutôt que de changer le régime en lui-même.

Impératif de changement, à partir du moment où il y a eu destruction il faut reconstruction. Ne vient


pas heurter la question de la souveraineté.

 Mise en ordre du changement, se confonde la volonté d’aller vers le mieux au vu du


changement dramatique qu’il y a déjà eu lieu

La transition signifie étirer le temps.

(rattraper)

Très souvent vu comme une nouveauté dans les procédures judiciaires mais n’agit pas seulement
dans ce domaine. Prend en compte que la table rase est impossible, mais d’aménager l’état en place
des choses, qui ambitionne d’aller vers des relations pacifiées. Conclusion : cet aménagement ne
peut avoir lieu que dans un système démocratique.

Quelle justice après la guerre ?

Les différents processus juridique et pol permettant une meilleure conciliation de paix, de justice.
Majorité de la tâche incombe à la procédure judiciaire. Quelle procédure judiciaire adopter ? entre
international et local. Qui traduire en justice ? Quel chef d’inculpation choisir ?

Peines de guerre (recueil d’articles), Delpha Bessone.


Amnistie de -403, importante

Jon Elster : reprend des éléments pour caractériser la justice qui sont particulièrement visibles dans
des situations post-conflit : le désir de vengeance, etc.

Manière de contourner le problème d’une justice politique.

N’y a-t-il de transition que post-conflit ? la justice transitionnelle comme la démocratisation sont
pensées comme une transition post état de guerre.

Jus post bellum  : droit d’après-guerre. Ius ad bellum ; Ius in bello.

Tradition des pensées de la guerre juste remontant à l’Antiquité. Est intéressante si elle ne se limite
pas à une dimension de droit d’après-guerre. Justice convertie en droit (Bryan Orend).

Difficulté de penser ne même temps, le social, le politique et la justice.

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