Vous êtes sur la page 1sur 12

L1 Droit _ Semestre 1

Introduction au droit naturel

Introduction

Jean Carbonnier : « l’histoire est une branche du droit »


Le droit naturel est une opinion pour comprendre la légitimité du droit.
Le droit est une discipline historique qui consiste à faire revivre des événements passés pour pouvoir
juger de la meilleure des façons.
C’est une discipline qui s’intéresse au corps social. Le but est de comprendre la société et
appréhender par le biais de la culture générale et d’une certaine ouverture d’esprit.
Le droit naturel classique rassemble une vision grecque, romaine ainsi qu’une vision économique. Au
XVIe siècle, une nouvelle vision plus moderne du droit apparait.

Le droit naturel est une discipline importante qui fait revivre certains éléments. Il y a un important
lien entre la spéculation et la pratique. Il faut lire et comprendre des juristes de l’ancien temps. C’est
notamment le cas avec Aristote qui faisait partie du mouvement du droit naturel classique.
Le droit naturel moderne se distingue de cette vision.

Qu’est-ce que la philosophie du droit ? et première approche de la philosophie


classique

Qu’est-ce que la politique du droit ? Quelle place a le doit au sein de la Politique ?

Status causae = l’état de la cause il est définit par l’arbitre, il s’agit de qualifier le problème que l’on
traite dans une cour de justice
Il existe 3 éléments
- Le conjectural
- Le qualitatif
- Le définitif
Le conjectural s’intéressent aux crimes (la réalité de l’art)
Le qualificatif s’intéresse aux circonstances modifiant l’acte (du crime.)
Le définitif définit l’acte (faut faire attention s’il y a re qualification ce n’est pas le définitif mais le
qualitatif.

Dans la philosophie il y a la théorie (qui est le vraie), la pratique (qui est le bien) et l’esthétique (qui
est le mot) ;
La théorie, c’est l’étymologie

Il y a des lieux communs qui conviennent mieux à certaine des 3 rubriques. La légitime défense est
actuellement plus présente la nuit que le jour (circonstance atténuante).

Les formes du raisonnement sont les lieux communs les plus vastes car il y a des façons d’arranger
rhétoriquement les arbitres, comme le syllogisme (réf de Socrate, je suis un homme…)
Syllogisme exemple : tout le monde doit honorer les rois et que louis 14 est un roi donc tout le
monde doit honorer louis 14, on va donner des preuves (loi divine loi naturel) on va développer la
mineure c’est un grand roi avec une conception élogieuse, on pourra même commenter la

1
L1 Droit _ Semestre 1

conclusion. On peut faire la même démonstration avec le président de la République, on peut ne pas
honorer l’homme mais l’état français.

Mais du coup ses syllogismes développer prennent des noms (il y en a pleins on n’en cite que
quelques-uns) : d’où quatre nom
- Sorite = c’est un enchaînement syllogique, l’attribut de la majeur devient le sujet d’un autre attribut
et ça peut s’enchaîner surtout si les propositions sont douteuses alors il faut les démontrer.
Exemple : les avas sont pleines de désir or ceux qui sont pleins de désirs ne pouvant les satisfaire tous
manquent beaucoup de chose ceux qui manque bcp de chose sont misérable donc les avas sont
misérables. Ce qui est développer est une proposition qui doit être développer
- Épichérème = lui aussi établi les propositions douteuses et le fait avec en démontrant chaque
proposition c’est la forme la plus longue du syllogisme. (Ce qui est une forme de dissertation)
- Dilemme = qui est construit sur une antithèse, ce n’est pas un choix angoissant c’est une façon
d’argumenter et de raisonner il faut prendre un toit que l’on divise en partie et ont conclu
affirmativement ou négativement de ce que l'on a prouvé pour chaque partie. Exemple : on ne peut
vivre dans ce monde qu’on faisait ou vivant de ses passions si je cède à ma passion pour le sucre
j’abandonne ou je renonce, on ne peut pas vivre heureux dans ce monde entre 16h et 17h. C’est un
argument très puissant s’il est jeté à la face de l’adversaire. L’exemple typique de Cicéron où
quelqu’un veut lui prendre sa place. Et il le coince avec un vrai dilemme.
- L’enthymème = c’est un syllogisme sec, tous les hommes sont moraux et Socrate aussi. La Science
perfectionne sont sujet alors elle est désirable. C’est un autre exemple, un célèbre enthymème c’est :
je t’aimais inconstant qu’aurai-je fait fidèle.

Il existe 3 domaines classiques : la théorie, la pratique et l’esthétique qui sont théorisé par Aristote et
Kant. Et 3 domaines transcendantaux qui sont le vrai, le bien et le beau.

>La théorie

L’étymologie de la théorie est grecque. Cela veut dire « voir Dieu ». « Théo » c’est comprendre la
théorie du monde par le vrai, la contemplation du réel. Mais c’est devenu la rationalisation avec les
modernes.

>La pratique

La pratique c’est le domaine du bien agir ou de ne pas agir. C’est l’éthique, la morale, la manière de
se comporter et le droit est dans ces domaines, c’est de la science pratique, le bien du corps social.

Un monostique est, comme l'indiquent les deux racines grecques qui le composent, une strophe d'un
seul vers. Ce terme s'emploie aussi comme adjectif. La variante monostiche est utilisée par de
nombreux auteurs ainsi que par des universitaires compétents en linguistique.

Un monastique est une morale individuelle. Et il existe une morale familiale qui est économique. Et
une morale sociale dans la cité qui est politique. Le plus souvent c’est la pratique politique qui est
utilisé avec le droit politique.

Cependant il existe une distinction entre droit et justice. La distinction est difficile. En latin comme un
Grec, c’est le même terme pour les deux. Dans certains ouvrages lorsque l'on parle de justice, on
parle enfaite de droit.

2
L1 Droit _ Semestre 1

Pour Machiavel, la politique est l’art de gouverner, c’est l’exercice du pouvoir.

>L’esthétique

L'esthétique est le domaine du faire. Elle répond à un besoin pratique (exemple : le feu rouge) mais
également à ce que souhaite le peuple (exemple : hymne national).

Une poétique (du grec poiesis, « créer ») est l'ensemble des idées qui ont propulsé la création d'une
œuvre d'art ou d'un courant artistique. Elle est l'émanation créative spécifique des artistes, par
opposition aux bases méthodologiques, technologiques et culturelles sur lesquelles les œuvres
s'appuient pour exister. C’est l’art du beau.

Le droit est le côté poétique de l’histoire.


Le droit est l’addition du naturel et de l’artificielle. C’est la créativité dans la société.

La justice de droit est-elle naturelle ou artificielle ?

Aujourd’hui le droit naturel n’existe pas, tout est artificiel. Il n’y a plus de mélange entre le naturel et
l’artificiel, ces deux visions s’opposent.
Certains pensent qu’on ne dépend pas du droit naturel. Et certains pensent qu’on dépend de
l’artificielle.

Si on considère que les universaux existent alors il y aura quelque chose de naturel.
Si on considère que les universaux n’existent pas et qu’il existe que des individus singuliers alors on
est libre de faire ce qu’on veut.

Du 5ème au 16eme siècle, le droit naturel est classique avec saint Thomas D’Aquin. A partir du
16eme siècle c’est le droit naturel moderne avec la naissance des droits de l’homme. Le droit est la
seule règle qui est étudiée par les législateurs. Il y a un clivage entre le droit naturel classique et
moderne existence et essence
Exemple :
Ophélie est une fée —> essence
Ophélie est vivante —> existence

Être aux deux dimensions. L’essence est une caractéristique de la modernité. Ce qu’on n’est est
indépendant de notre existence.
La philosophe nationalise le droit.

La justice dans la bible est la sainteté. La souveraineté est indivisible. Car on ne peut pas partager la
souveraineté, c'est le concept moderne défini par Bodin.
En quoi le droit moderne avec lequel d’ailleurs la théorie souveraine se marie avec Bodin se
distingue-t-il du droit naturel classique ?
Ça se définit en termes de pouvoir et quoi de plus représentatif que la nation de souveraineté et de
pouvoir absolu. On couronne alors ce pouvoir qu’on ne peut pas contre carrer. Et par ailleurs faire
saisir la définition en termes de pouvoir individuelle mais d’équilibre entre les individus. Il se définit
comme un juste rapport entre les individus. Et le principe qui gouverne ça en droit naturel classique,
et répandu c’est la justice.

3
L1 Droit _ Semestre 1

La justice pose l’ordre harmonieux. Maintenant nous allons poursuivre en quittant la bible et en
allant en Grèce où on rencontre les premiers grands penseurs de la politique.

La pensée grecque sur la justice

Introduction générale de la pensée grecque un monde engloutie qui est ordonné et dont
l’intelligence est régie par une harmonie qu’on peut essayer de comprendre. Le monde qui nous
entoure est régi par une harmonie vitale qui convient de comprendre c’est le « Cosmos » pour les
grecques. C’est l’idée d’un ordre général du monde. Donc il y a une conviction profonde et il faut être
en accord avec cela. Tout repose donc sur le cosmo. Il est dur de saisir ça aujourd’hui car on ne vit
plus dedans depuis 4,5 siècles. On a réinventé des cosmologies. La plus remarquable est la
cosmologie du seigneur des anneaux. Tolkien est un catho convaincu est-il recherche une
cosmologie. Pour comprendre l’ordre du monde. Il y a une tentative chez l’auteur de donner un sens
moral à l’ordre des sociétés. Il faut creuser mais pas être pollué par des éléments de réalité c’est la
base de la fiction donc il re fait une cosmologie. L’ordre du monde repose sur la force vitale qui tient
en équilibre l’univers. Et Martial Gauchet nous dit qu’on vit un désenchantement du mid en et le
monde est une harmonie avec qui on peut vibrer à partir du moment où on passe à l’époque
moderne il n’y a plus de cosmo, c’est donc à nous de déterminer notre morale et on ne doit pas se
régler sur une harmonie extérieure à nous-mêmes. C’est le virage moderne du 16eme siècle.
La mythologie grecque aide aussi. Il faut donc maintenir cet ordre par rapport à ceux qui veulent le
détruire.

L’exemple d’Homer qui est le père de la littérature occidentale, si on prend l’Odyssée. C’est l’histoire
d’Ulysse qui cherche sa femme, lui c’est la vie humaine et on n’est tentée durant son parcours par
bcp de chose fantastique. Il arrive sur une île habitée par une déesse magnifique et il veut le garder
sur l’île. L’homme a un destin propre qui est à sa mesure, l’homme est mortel et il appartient à
l’homme de respecter la famille et l’union conjugale, et c’est ça l’ordre du monde pour l’homme
malgré ce qu’on lui promet de fantastique il reste dans la mesure il trouve un équilibre et une
mesure il va voir sa femme et ne se fait pas piéger et retrouve sa famille. On caractérise cela avec la
mesure et l'harmonie, il faut donc entrer en harmonie avec ce que l’on n’est. Il faut que tout soit à sa
juste place. Il a une philosophie qui est l’analogie de la vie et le souffle c’est la vie qui est un rythme
c’est le témoignage d’un acte vital et ainsi c’est une expression un équilibre. Et derrière la musique il
y a un rythme d’harmonie musicale, les deux sont liées et représentent l’ordre du monde et du
cosmos. A partir du moment où on croit à un cosmos tout se rejoint donc on peut comparer la
musique à la morale. Le bien est une mesure.

Platon nous que les si les modes de musique sont ébranlés les lois politique les plus élevées seront
aussi ébranlées. Platon est en harmonie avec cette idée de cosmos. La loi non écrite, il y a dans le
monde des lois écrite ou non écrite. Les lois non écrites ce sont les lois qui régissent le cosmos, on ne
peut pas les marques. Elles existent mais on ne peut pas les figer, la vie ne peut pas se mettre dans
un écrit. Les lois ne peuvent pas se mettre dans un écrit et ça dépasse notre pensée. C’est ce que dira
Antigone « tu ne peux pas m’interdire d’enterrer mon frère avec une loi non écrite qui est celle
d’enterrer les morts ». Platon nous dit que chaque chose doit être à sa place et remplir la fonction de
son ordre. Platon va expliquer et on va faire de la psychologie si la morale est liée à la volonté et la
sensibilité. La volonté motive à l’action et éclairer par l’intelligence on va monter ça pour être en
harmonie avec le cosmo du monde.

Selon Aristote, l’Homme est un animal social, conjugal et politique. Il vit dans la société. Le but de la
vie de l’Homme est d’être heureux.
Aristote nous dit que le plus grand bien que l’on vise, c’est la politique (c’est la science suprême).
4
L1 Droit _ Semestre 1

Aristote évoque le fait que la justice détruit et tue des gens (émotionnellement parlant).

Il faut effectuer une distinction entre la justice générale et la justice particulière.


La justice générale c’est la justice au sens absolue (lois non écrites et lois écrites). La justice générale
c’est la justice politique.
La justice particulière c’est la justice qui a rapport à l’argent, la sécurité ou l’honneur ou tout autre
chose qui est un bien extérieur. Cette justice est le fait de ne pas prendre plus ou moins que sa part
(“donner à chacun ce qui lui revient”).
Aristote dit que la justice particulière est une justice distributive (droit public) et une justice
corrective ou commutative (droit privé).

Le droit romain et la naissance du droit moderne

Justinien est un empereur d'orient du 6ème siècle et il a demandé à un juriste de faire une synthèse
du droit romain qui s'appelle un digeste organisé en 50 livres et le digeste est la seule source qui
reste des ouvrages de droit romain. C’est organisé par fragment. Aujourd'hui on n'en a plus. Il fait un
ouvrage de synthèse comme une analogie. Justinien reste dans l'esprit du droit naturel classique, il
s'enracine dedans et ce ne sont pas des fragments de texte mais de doctrine. La coutume est la
doctrine. Ils nous expliquent ce qui est le droit et l'objectif et de saisir comment on peut expliquer ce
qui est le droit naturel classique. Le digeste est le manuel de base des étudiants en droit au 19ème.
Le premier titre s'intitule de la “Justice et des droits.” Ce qui s’applique au principe appliqué à la
justice. Le droit vient de la justice. Après ça Ulpien nous dit que le droit est l'art du bon et de la
mesure, du juste. Le terme EQUI est important car en latin on donne tjr le cadre général que l'on veut
définir avant de préciser sa réelle définition. Le 2eme fragment c'est l’éloge du juriste selon Ulpien, le
ministre du droit selon lui. Le juriste est là pour servir une cause qui le dépasse, qui est noble et qui
est le droit et on n’est les sectateurs de la justice, qui est le sommet de la morale.

Le droit à la même étymologie que la justice = idée de l'équilibre


Le droit naturel classique la première source c'est la justice = le droit vient de la justice
2eme fragment : l'éloge du juriste
On peut avec raison nous appelé les ministres du droit (Ulpien) place le juriste dans une fonction
éminente c'est à dire le ministre du serviteur du droit de la justice
Le juriste est le ministre du droit de la justice = le ministre est là pour servir une cause
Aujourd'hui la philosophie du droit considère que les juristes sont des hommes un peu dangereux car
ils vont alimenter…

Il vaut mieux vivre sur le non droit comme le disait Jean Carbonnier. C’est essentiel pour la paix, plus
il y a de juristes, mieux c’est. Il faut plus de justice. A la fin de ce paragraphe Ulpien nous dit que le
fait de servir la justice c’est la vraie philosophie, et la vraie sagesse. Il veut dire que le droit n’est pas
un artifice ou une fausse philosophie, comme pouvait le dire d’autre. Il y a une vraie sagesse dans la
justice et c'est cela qu’on sert.

Les grandes distinctions du droit : entre le droit privé et droit public.

 Droit public : l'administration de l’État ; le droit particulier concerne les intérêts de chacun.
Ce droit consiste dans les choses sacrées, les ministres de la religion, les magistrats. C'est lui
qui organise la société
 Droit privé : Ce droit à 3 parties ; il tire sa source de préceptes du droit naturel, du droit des
gens et du droit civil.
5
L1 Droit _ Semestre 1

Les biens comme le temple d'Athéna appartiennent à elle, on ne fait pas n’importe quoi. Car on n’est
pas chez un homme. Le droit naturel aspire à tous les animaux, ce droit n’appartient pas seulement
aux hommes et convient à toutes les brutes qui vivent dans ce monde. Le droit naturel de Ulpien est
commun aux hommes et aux animaux.
Le droit est un rapport juste et harmonieux donc pourquoi il n’y aurait pas ça chez les animaux ?
Les êtres animés : hommes + animaux. Ce qui est commun aux êtres c'est le droit naturel.
Il peut y avoir d'autres choses qui relie les hommes et les animaux.
Il peut aussi le droit des gens c'est celui qui sert juste aux hommes et pas aux animaux. Ils ont des
comportements sociaux qui se distinguent des animaux. Ou qu'il soit c'est alors le droit des gens. Et
on remarque des choses chez les hommes : la piété envers Dieu mais aussi l'obéissance aux parents
et à la patrie. Et c'est quelque chose de suffisamment général pour pouvoir le rapporter. Florentin
nous dit que le droit des gens on y reporte le droit de repousser les injures. C’est un crime, d'attenter
à la vie d’un autre. Ils sont faits pour vivre ensemble et naturellement on ne tue pas les gens.
(Légitime défense est naturelle). On doit avoir le respect de ses congénères. Il ne faut pas casser les
relations sociales avec les autres hommes. Il y a des affranchissements sont du droit des gens (liberté
d’un esclave). Les affranchissements suivent le droit des gens. Dans le droit des gens il y a des
contrats habituels. On n’est pas dans un système de hiérarchie des normes.
ULPIEN NOUS DIT QUE LE DROIT CIVIL NE S'ÉCARTE PAS DU DROIT NATUREL ET DU DROIT DES GENS.

Le droit commun : le droit naturel + le droit des gens. Et le droit propre c’est le droit civil, tous les
hommes vivent du droit naturel et du droit des gens et ils vont s'organiser en groupe de gens. Le
droit propre c'est le comportement des groupes dans une société politique. Il y a autant de sous
ensemble de peuple et de cité que de droit civil. (Comme le droit civil romain) C’est ce qui compose
leur coutume et donc leur droit civil. On n'est pas dans une morale du bien ou du mal. L’autorité des
prudences et des juristes. Le droit civil est écrit et non écrit.
La justice est la même définition pour Ulpien que pour Aristote. La jurisprudence (Doctrine) en droit
romain est définie par la science des choses divine et humaine et des choses justes et injustes.
Le droit n’est pas la loi. La loi c’est autre chose. Une coutume ancienne est observée comme une loi.
C’est une loi établie. (Page 60 du livret). Une coutume à la même force qu’une loi. La loi nous oblige à
avoir un pacte partagé par toute la nation. Pour accepter une règle. Une loi nécessite le suffrage de
toute la nation. Une coutume c’est l’usage observé par toute la nation. La différence c’est que d’un
côté le suffrage est acté à un moment donné avec la nation alors que la coutume il n’y a pas de
matérialisation car c’est un consentement tacite. Une coutume peut abroger une loi, car le
consentement a changé. Et le consentement tacite n’est pas d’appliquer la loi. A la page 61 c’est la
même idée. Il y a un grand respect des coutumes car tout le monde le respecte comme une réalité
naturelle. St thomas d’Aquin dit qu’il y a une morale naturelle

Ce n’est pas un idéal mais une appropriation telle qu'elle a été, il faut prendre soin de la réalité
sociale. C'est un point de vue différent. Il faut gérer les équilibres et c'est ça la coutume. On ne se
fonde pas sur les caprices d’un auteur. Il ne faut pas se laisser avoir et rester sur la même chose. Et
les romains disent qu’ils apportent quelque chose qui n’est pas politique. Le droit n’est pas soumis à
la règle.

Distinction entre droit naturel droit des gens et droit civil :


Le droit naturel est celui que la nature aspire à tous les animaux. Ce droit n'appartient pas qu'aux
hommes
Le droit naturel est commun aux hommes et aux animaux (poisson, oiseaux, les bêtes qui vivent sur
terre).

6
L1 Droit _ Semestre 1

Le droit des gens est celui dont se servent les hommes. Il n'est utilisé que chez les hommes. Ce sport
distingue les hommes et les animaux.

6_le droit civil

Ne s’écarte pas du droit naturel et le droit des gens sans leurs être asservi.
Le droit civil n’est pas soumis il se rapproche juste des deux droits.
Pas dans un système de hiérarchie des normes.

Le droit commun : droit naturel + le droit des gens


Le droit propre : le droit civil (droit de la cité/peuple/état)
Il y a autant de droit civil que de peuple ; droit civil romain….
Le droit civil c’est le comportement social d’un peuple qui va se fonder sur le droit commun avec un
mode de vie particulier ce qui composera leurs coutumes et donc leur droit civil.

Le droit naturel est non écrit ainsi que le droit des gens mais le droit civil lui est écrit.
Non écrit : coutume.

10_ traduction de Platon et Aristote

Tradition : attribué à chacun de qui lui revient.

Page 60
Une coutume à la même force qu’une loi.
La loi en droit naturel classique est une sorte de pacte partagé par toute la nation.
Une coutume c’est l’usage naturellement observé par la nation.

Page 61 / 36
La coutume est supérieure à la loi
Hiérarchie des normes importantes.
Conception du droit qui est beaucoup plus fondée sur l’observation des rapports sociaux naturel plus
que sur la volonté de crée des rapports sociaux volontaire déconnecter du réel.
Respect du mode de vie du corps sociale.
Projection vers un idéale.

Titre 17 :

D 1,1,1 : digeste 1er livre, 1er titre, 1er fragment

Ici D 50, 17,1.


Le droit n’est pas soumis à la règle, c’est du droit existant qu’on vient tirer la règle. Qui là va observer
le droit : regarde les relations sociales et les bons rapports sociaux on va pouvoir finir par trouver une
règle.
Le droit n’est pas soumis aux règles c’est le droit qui existe qu’on va en tirer des règles.

7
L1 Droit _ Semestre 1

TITRE : AUGUSTINISTE À LA REDECOUVERTE DU DROIT NAUTUREL CLASSIQUE.

4E siècle : saint augustin évêque à un objectif : sauver les âmes dont il a la charge. Il veut distribuer la
grâce.
Écrit un livre : « la cité de dieu ».il ne faut pas paniquer car il y a un effondrement de la cité romaine.
La cité terrestre s’effondre mais ce n’est pas grave ce qui compte c’est la cité céleste.
Souvent les cités terrestres sont opposées aux cités célestes.
Il oppose la politique et l’église. = « deux amours ont bâti deux cités »
Cité terrestre ; ennemie de dieu
Céleste : amour de dieu
Saint augustin : il faut uniquement la cité céleste. Il critique la politique.
La cité terrestre n’est pas hyper juste mais il faut obéir.
La cité terrestre est aux services de la cité céleste = état au service de l’Église.
L’état devient légitime qu’à partir du lien avec l’église. L idéale de l’état = se mettre en lien avec
l’évangile.

12e siècle : renaissance intellectuelle


Redécouverte du droit romain et donc redécouverte du droit naturel classique.
La source de la morale avec l’augustinisme (première version du catholicisme) on revient au droit
naturel classique pour dire que l’évangile n’est pas une morale sociale qui a autre vision : Jésus est là
pour donner la clé du royaume des cieux et non une politique. Elle ne contredit pas la morale mais
au-dessus = prolongement sur naturel de la morale.
Alliance de l’état et de l’église.
Raison et foi
État et Église
Nature et la grâce
Réhabilitation : l’évangile vient rapporter la sur nature. Église est présente pour cela : sur naturel.

Vraie ordre entre l’état et l’église


Théologie : science sacrée.
La théologie s’appuie sur la philosophie : la foi s’appuie sur la raison.
État et nature. : droit naturel classique l’église ne vient pas classer cet ordre.
La Grace ne détruit pas la nature elle l’a sur élève

La naissance de la pensée juridique du droit moderne.

Avec l'arrivée de Jésus il y a eu un bouleversement en occident et cela n’a pas été anodin dans la
morale. Car il est venu avec une loi morale. Et une des premières réponses qui a marqué l'occident
est la pensée de st Augustin car il vit l'effondrement de l’empire, c'est considérable et tout le monde
est altéré par ça. La cité terrestre n’est pas la vraie justice (dans l’ouvrage de st augustin). L’empire
romain c’est un État qui n'obéit pas au roi des rois, car lui-même n'obéit pas à l'ordre du monde.
Remet en cause la morale naturelle et l'état du fait qu’il ne respecte pas dieu. La source va devenir
rapidement l'évangile et non plus l'observation. Cela va engendrer des conflits entre l'Église et
l'État. Cette tendance de l’augustinisme politique (pas de traité politique : conjoncturelle de la justice
politique.) Il prend le soin d’écrire et de combattre les idées. On écarte la morale naturelle au profit

8
L1 Droit _ Semestre 1

des bases naturelles. Pensée de St Augustin à entraîner un augustinisme politique. La grâce ne détruit
pas la nature mais la surélève.
→ L’Eglise ne détruit pas la nature mais la surélève

St François veut appliquer à la lettre l’évangile.


Guillaume de Cames : franciscain début du 14 e siècle : enseignant à Oxford
Début du 14e siècle > il y a Jean 22 : pape canonique agacé par certains ordres franciscains

Il vit de la pauvreté et les papes ont trouvé des arrangements pour satisfaire c'était arranger pour
dire : vous avez des biens mais c’est Rome qui les possède.

Jean 22 bon juriste et fort tempérament : ça suffit mtn les franciscains tas de bien matériels >
propriétaires
Il y a une réalité naturelle. St thomas d’Aquin c'est entourer de pleins de gens.

1420 : Michel d’Esne : général de l’ordre et franciscain


1323/1423 : saint Thomas d’Aquin est canonisé
Guillaume Ockham : ouvrage : court traité du pouvoir thermique
>Au sein duquel il développe l’origine du droit et politique moderne

Notre droit moderne naît d’une cruelle juridique face à un pape qui voulait assumer le caractère
naturel du droit et de la justice mais moine le droit n’a rien à avoir avec la justice propriété mauvais
et l’évangile est le rapport à dieu

Vision moderne du droit est issu d’une certaine modernité juridique.

Il n'y a pas de sortie de région mais de nature le droit moderne introduit un mécanisme très religieux
mais cela provoque une sortie du droit naturel.

Tous les ensembles vont éclater et les petits animaux. Il n'y a que le naturel de naturel pour OCAM.
Ce qui ne signifie qu'au fondement du droit naturel. Il n’y a pas de cosmos, il y a que des choses
singulières. Il n’y a plus rien à observer et que les singuliers à observer et pas les relations Ducoup
c'est le singulier qui va régir cela. Et c'est le singulier qui a le plus de pouvoir donc Dieu. Sans qu'il y
ait de rapport entre eux.

Dieu se définit comme l’expression d’un pouvoir arbitraire et il va créer chaque singularité Ockham
critique pensée de st thomas d’Aquin sur le fait que la singularité va emprisonner dieu. (Mais
problème car dieu a tous les pouvoirs)

L'intelligence va être la première. Et il va en découler la vision moderne de liberté. (Libre quand on


fait ce que l’on veut indépendamment du bien et du mal.) On use de ses facultés pour vivre avec le
reste du monde. On n’est libre quand on peut choisir entre deux biens le meilleur et on n’est pas
parfaitement libre.

Si sensibilité fait ce qu’elle veut alors je suis soumis par conséquence non libre
La vision moderne peut faire n'importe quoi comme dieu. L’intelligence est soumise si la réalité crée
les actions. Ce qu’on veut est premier et là où Ockham est géniale il va dire que si tout dépend d’une
volonté arbitraire il n'y a pas de biens ou de vérité à laquelle se soumettre.

9
L1 Droit _ Semestre 1

Utilise intelligence pour réaliser ce que je veux.

Dans le commentaire des sentences, il dit que dieu donne des commandements (10). Le bien le vrai
n’est pas une réalité intemporelle mais une réalité relative à la volonté arbitraire de dieu. C’est après
que le vol l’adultère… cela signifie que la révolution éthique est en train d'opérer. Dieu c'est une
liberté autonome et arbitraire (s'il fallait haïr dieu par exemple). L’homme peut faire ce qu’il veut car
cela est sa volonté (tuer quelqu’un) c'est l'intelligence de se mettre en œuvre. Il faut se soumettre de
manière mécanique, car il n’y a pas d'ordre. Il y a une vision hiérarchique, en dehors de la volonté de
l'extérieur. Il n’y a pas d’harmonie du monde capable de condamner les choses mal. La seule source
de la morale sera le commandement du supérieur.

16e siècle : conception théologico-morale atteignent les mœurs et la politique

La finalité du droit se retrouve en dehors de tout lien social et devient la médaille à deux faces du
droit moderne.
 Liberté individuelle et arbitraire
 Soumission inconditionnelle au volonté arbitraire supérieur.

Ockham l'explique très bien.

Ockham pas d’ordre franciscain car ordre universel (comme une nation)
Pas d’homme juste homme non nuement désigné.

Animaux, hommes = facilités de langage car plus facile d’utiliser ces termes que de désigner tt le
monde

Aristote : il n’est de science le général

Peut faire sur homme et femme mais pas sur l’Ophélie

Notre science c’est que du général


Les anges ont certainement la science du singulier mais pas nous (hommes).

S’il n’y a plus de générale il n'y a plus de science. On va inventer les contrats sociaux sous l'inspiration
de cette philosophie là car l'autre n'existe plus. Tout est une question de vision générale et de
nécessité mécanique (par exemple imposé par la nécessité de survie). il va rester dans la nature que
des choses élémentaires sur lesquelles on va s'appuyer pour avoir des fonctionnements.

Dès qu’on change des choses importantes dans la métaphysique ça change tout le reste.

Droit subjectif/droit objectif : droit avant conçu comme rapport juste et débouchait sur l’amitié qui
aujourd’hui n’est plus le cas.

Source du pouvoir est le péché : faute originelle d’Adam et Ève qui ont donc donné indirectement le
pouvoir aux hommes.
Avec pêche on a commencé à être égoïste et anxieux des choses des autres donc création du pouvoir
pour.

On n’a donné du pouvoir aux hommes depuis le péché originel. Après ça on n’est devenu égoïste il a
donc fallu réagir cela avec le pouvoir.

10
L1 Droit _ Semestre 1

Le fait de s’approprier une femme pour avoir des enfants avec c’est de la notion de propriété cela
n’avait pas lieu avant le péché originel
Avant pas de femmes appropriées ni enfants

Dieu a donné au genre humain le fait d’instituer des hommes : de se donner des rois, qui ont une
juridiction temporelle leur permettant de nous commander

S’il n’y avait pas de droit tout le monde se taperait dessus (HOBBES) et donc il explique le
nominalisme et que ceux qui considère que le nom commun est normal non il n’y avait que des noms
propres. Et le mal c'est ce qu’on ne désire pas. HOBBES va décrire de manière très claire que l'état de
nature on se tape dessus mais du coup il faut qu’il y soit un pouvoir supérieur pour imposer une
conduite. Et les hommes se sont soumis car sinon ils pourraient se faire massacrer. Hobbes est dans
la pure limite de tout.

L’homme a toujours besoin d’avoir toujours plus de pouvoir > il veut ses désirs objectifs soient
toujours épanouis > réalité de la révolution industrielle fondée car mentalité de l’excès.
L’homme est intrinsèquement insubordonné (l'homme est un loup pour l'homme).

John Mey / Max Weber : ouvrage sur ça

Vision de l’homme associable donc pas sociable


Aristote disait que la métaphysique était la science de l'être en tant qu'être et Hobbes va dire que sa
métaphysique en disait qu’il n'y a pas de cosmos pas de monde.

Ockham : « Nous les franciscains ne voulons pas vivre dans situation de péché avec un grand pouvoir
entraînant et propriété sur les gens et biens donc nous ne voulons pas de cette politique moderne »

Le pouvoir de s’approprier les choses est sanctionné par l’autorité temporelle

Ockham : Le droit c’est l’exercice est un pouvoir qui est sanctionnable par les tribunaux : définition
14e siècle mais aujourd’hui définition tjrs semblable

Pouvoir d’appropriation = sanctionnable

Jean 22 : Rapport juste vous les franciscains avec les biens que vous usez dans les monastères donc
vous êtes dans le droit et la justice que vous le vouliez ou non

Pourquoi Ockham a battu un truc pareil ?


1 des réponses c’est le fait que le franciscain fait vocation de vivre uniquement de l’évangile et la liste
évangélique se distingue pas mal des vertus du droit ou naturel et à défaut d’ordre naturel Ockham a
cette mystique évangélique en tête.
> Sauver les gens d’une situation de guerre civile

On assigne au droit et à la politique qui est à l’opposé


But du droit et de la politique devient le fait d’être au service d’une vie totalement libre et
individuelle. On veut exalter la liberté de chaque individu.

Il y a un paradoxe car comment voulez-vous bâtir une société qui a pour but l'exaltation de la liberté
individuelle (ça ne peut rien, construire’ de social dont le droit n’est pas social). Et ça empêche la

11
L1 Droit _ Semestre 1

construction d’une réalité sociale constructive. Le règne d'individus dans la société ne peut pas
déboucher sur ce dernier. Une société en définition est des rapports entre individus. On ne peut pas
faire de cette qualité évangélique une politique.

12

Vous aimerez peut-être aussi