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Intro sciences politiques P.

BOURDIN

CHAPITRE2 Deux sources qui conservent le paradigme Romain : saint augustin et


Cicéron

A) Une source plus ancienne et païenne : Cicéron

 Source romaine : reprend des thèmes de la philo grecque mais irrigués/réappropriés dans une
théorie typiquement romaine de la loi et du droit  joue un rôle dans la pensée po.
 Cet héritage grec de ce penseur romain du 1 er siècle av JC, il est un penseur républicain et non
impérial. Il est un responsable po et un penseur politique et juridique très attaché à l’idée d’une
politique romaine. Son quand il pense droit romain il en pense en terme républicain = le terme de
république au sens romain et pas la polis.

Œuvre abondante Des Offices et également son fameux delegibus = Traité de la loi (thèse à retenir
dans la pensée de Cicéron qu’on peut situer à mi-parcours de Platon/ Aristote et d’Augustin).
Il est plus proche de Platon et Aristote au sens païen et au sens d’une pensée juridique. Chez
Platon et Aristote on a une vie po que dans une philo po alors que chez Augustin théologie po w/ fon
de l’H au-delà de l’histoire. W/ Cicéron on a le fil Romain ou latin : fil juridique. Le Romain est au droit
ce qu’est le grec à la philo et ce qu’est le juif et les premiers chrétiens aux écritures à la révélation à
la théologie. Et, comme chez tous les autres : q° centrale = la justice. La justice ne peut ê crée ni per
l’Etat ni par les h eux même ni par le droit au sens du droit civil mais au contraire la justice est reçue
par la nature  transcendance ≠ dieu unique mais la Nature qui révèle à nous e qu’est la justice
(livre 3 et 17 Des Office) il y a fatalement un droit nature  droit en latin jus donc la justice : ce qui
est droit est juste ce qui est juste est droit  notion de justice pas d’abord dans droit civil mais dans
un droit naturel  justice jaillit de la source de la nature dont nous sommes habités.

 Nature donne inclination à penser à ce qu’est la justice. Comme un peu chez Platon : la
justice ne se décrète pas par des conventions elle est en nous  nous sommes des ê qui aspirons au
bine. « La nature nous a créer pour participer les uns avec les autres et mettre en commun le droit ».

 Distinction b/ droit naturel et droit positif chez Cicéron (NB : positivisme juridique entend
produire ses normes de lui-même, il n’a besoin de rien d’autre que de lui-même, produit sa propre
norme) mais Cicéron dit que le droit n’a jamais produit sa propre norme, elle lui vient d’ailleurs 
justice avant tout naturelle dans la commune nature à tous les h. De plus il n’ignore pas la philo. Pour
lui il y a une loi naturelle et une loi positive qui dépend complètement de la loi naturelle.

Cette loi naturelle, Cicéron la pose dans l’héritage de la pensée stoïcienne, la loi naturelle est
une loi universelle : commune à toute l’humanité = sentiment commun de la justice. Cette loi est de
surcroît éternelle, divine et naturelle ce qui va ê repris dans la pensée chrétienne po. Ce qui dit
Augustin dans son Traité de la République = théorise les caractéristiques de la loi universelle  un
dieu unique pour l’enseigner et la prescrire à tous  idée de nature et de divinité qui s’ouvre à notre
raison, commune à tous dans tous espace et qui ne meurt pas sinon l’humanité s’éteint w/ elle. Peut
s’opposer aux lois qui ne sont pas juste (tyrannie idée contre-nature qui pose des lois positives
contre loi naturelle) = q° du bon reg po qui va avec le droit naturel  Cicéron pas contre la dictature
mais contre la tyrannie.

Pour Cicéron la loi naturelle = loi fondamentale, la loi les lois leges legum et les lois positive
doivent s’y conformer sinon elles deviennent arbitraires et la justice serait conventionnelle et on
retrouve les sophiste  donc cette loi naturelle apporte la stabilité ce qui est fondamentale.
 Idée qui va ê fortement reprise dans la pensée po chrétiens : une loi civile et positive
s’appuie sur du naturel.
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Chez Cicéron il y a une aristocratie et des démocrates : il y a des normes issues de la nature
et une hiérarchie fondamentale.

 Rapport b/ lois naturelles et raison : tous les h ont une raison ils sont cap de comprendre et de
saisir cette loi naturelle qui vient du cosmos et de la nature mais des h qui ont un cap ± grande de
saisir cette loi naturelle = hiérarchie.

Loi naturelle = droit raison (recta ratio) = cette loi naturelle s’impose à notre raison  livre 1 chapitre
12  q° qui s’impose donc dès le départ. Mais cette loi naturelle qui n’appartient pas à autre chose
qu’à la droite raison est donc rationnelle donc accessible à la raison hN mais pas complètement
transparente surtout pour ceux qui ont une raison hN plus faible que d’autre  Cicéron n’est pas
non plus un rationaliste. La loi naturelle a aussi un statut divin : seul un dieu est capable d’ê
transparent à la loi naturelle.

Dans ce genre de q° il y a toujours une dimension théologique qui s’immisce.


 Il y a un univers (universum), un ordre que nous n’avons pas produit nous-même qui nous
dépasse infiniment Nous baignons dans une réalité qui est déjà présente avant nous même = au sein
de cette réalité la raison hN n’est qu’une parcelle de la raison divine  homme doit faire un effort
pour comprendre ce qui le dépasse.
 Rapport loi naturelle/ raison. Il y a un rapport loi naturelle / tradition qui n’existe pas chez
Platon et Aristote  tradition concept romain fondamental : ils sont habités par ce grand mythe
fondateur de Rome (735 av JC). Romulus et Remus qui a instauré une royauté  la royauté est
fondatrice (comme lorsque le peuple israélite apparaît comme peuple w/ révélation divine w/ dieu
qui les libèrent alors que les grecs sont civilisés par nature) = les romains ont la fondation, ils ont une
mythologie fondatrice (livre de l’exode) et à partir de cette fondation (fondation) ce premier
moment, puis il y a une suite et l’histoire romaine se fabrique = il y a une tradition  l’histoire
romaine se construit dans la tradition(aujourd’hui nvlle connotation un peu religieuse de la
tradition). Le romain est dans la tradition qui va se pérenniser dans un grand concept de l’autorité
(auctoritas qui augmente). Celle-ci se fait dans la tradition et dans la pérennité = donc c’est un
régime traditionnel donc pour Cicéron bon régime = régime traditionnel qui se pérennise dans la
continuité dans la transmission et donc dans la tradition.

Si la loi rationnelle et naturelle raison hN peut la saisir mais Cicéron à la ≠ de Platon refuse
l’intellectualisme/rationalisme platonicien  justement car il est romain  la loi naturelle est dans la
trad° au travers de l’autorité, un reg po qui a son autorité propre  loi naturelle saisie aussi dans le
processus de transmission de la rep qui est la tradition  saisie par une expérience vécue. Quand la
loi pos s’élabore au travers de la loi naturelle, elle est le fruit d’une longue e° et peut aussi vieillir et
donc se construit de manière empirique. Il faut donc tenir compte de l’expérience et de surcroît,
pour Cicéron, il faut savoir distinguer les bonnes trads° des mauvaise  si la norme de la loi pos = loi
naturelle ça ne veut pas dire que la norme = le passé i.e. norme = une nature rationnelle, vivante qui
n’abolit jamais l’acte de la raison critique.

Donc Cicéron tente un équilibre : refuse instabilité d’une loi qui serait seulement positive
mais en même temps tient compte par une tard° vivante et évolutive que la vie humaine n’est pas
figée (élément non-conservateur). Donc la loi naturelle tient compte des e° de la société  qui dit
trad° ne dit pas conservatisme figé.
3 pôles ; loi des lois que la raison hN w/ plus ou moins de bonheur peut découvrir, il y a le pôle de la
trad° de ce qui se transmet comme exp et il y a les loi positives que le législateur élabore. Celles-ci, si
elles sont encadrées par la loi naturelle c’est parce-que, si elles se produisaient d’elles-mêmes,
prendraient le risque d’ê injuste. Elles sont à la fois nécessaires pour sanctionner la manière de vivre
en société et pour expliciter, par les hommes eux-mêmes qui ont été choisis pour gouverner, les lois
naturelles.
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La loi pos révèle et sanctionne par les h ce qu’est la loi naturelle dans une adaptation constante de ce
qu’est la société dans le temps.
 D’un côté la loi naturelle dans sa rationalité pure et de l’autre la loi positive qui est variable et e°
dans le temps et dans l’espace = n’est pas figée  cette variabilité n’a rien à voir w/ la pos° des
sophistes puisque liée à la loi naturelle (on retrouve tout ça chez St Thomas d’Aquin).
 On a un dernier type de lois en plus de la loi naturelle et de la loi pos : ce que Cicéron appelle le
droit des gens : droit qui gère les rapport b/ cité et communauté po. Cicéron marqué par le stoïcisme
a conscience qu’on ne vit jamais seul = il y a toujours en face de soi d’autre communauté po qui sont
appelées à se rencontrer, à faire du commerce mais également des g  droit des gens qui règle ces
rapports. il y a une législation de la g : le peuples voisins n’ont pas de droit civils mais appartiennent à
une même humanité et donc se reconnaissent dans le droit des gens qui va servir (repris dans le m
chrétien)  il y a un droit commun  droit des gens est au ≠ communautés po = ce qu’est le droit
civil au sein de la cité  quand on pense droit des gens on pense droit : tout rapport humain
suppose une pensée juridique  droit de juste g chez St Augustin (comme on est pas encore dans la
cité de Dieu il y a des conflits à traiter).

Comme tout penseur du po : Cicéron s’interroge sur les moyens de gvnt  question du régime =
classification bien connue : monarchie, aristocratie, démocratie s’intéresse aux cycles de r°

La monarchie devrait ê le reg par excellence car il a au fond qqch de quasi-théologique  Jupiter lui-
même le roi = pourvoir par excellence devrait ê unifié donc monarchique  dans l’exp romaine :
fondation monarchique de Rome et quand il se sont libérés de cette royauté pour faire une
république ils font de temps en temps appel à une dictature pour remettre en place les choses
pendant un petit temps  pouvoir de l’un a une légitimité même dans république.
 Mais quelques difficultés : risque que ce reg monarchise se transforme en tyrannie or Cicéron trop
répK1 pour défendre la monarchie.

Donc regarde l’aristocratie : gvnt de quelques un, elle est celle aps essence du juste milieu (cf
Aristote) b/ l’insuffisance d’une homme seul et l’aveuglement de la foule : la démocratie  gvnt
optimal qui a la faveur de Cicéron.
Mais écarte pas la démo en faisant le pour et le contre qui a quand même le risque de s’imaginer que
les h seraient égaux entre eux en fortune, en talent, en qualité ce qui n’est jamais vrai  et donc
pour Cicéron la démo à l’état pur conduit toujours vers l’anarchie et des h aps éclairés par la loi
naturelle.

Cicéron va donc se faire le théoricien du régime mixte : un élément édificateur qui est la monarchie :
poss de recourir au dictateur si nécessaire, sinon une classe éclairée : aristocrates. Et un peuple qui
sait que sa liberté est garantie.

Un gvnt w/ des magistrats qui ont des pouv/autorité suffisamment nbrx mais pas trop et un peuple
qui sait qu’il a des libertés.

Cicéron le païen et Augustin le Romain devenu chrétien ont des points communs : Cicéron) la fin de
la République et Augustin à la fin de l’Empire  tous deux à des jointures et qui ouvrent des portes à
une autre époque d’une autre histoire. Augustin ouvre la porte au M-A qui est absolument décisif
pour la société Occidental et pour comprendre les suites de la po moderne. Il va hériter de ces trois
grandes sources grecques, judéo-chrétiennes et romaines et va inventer du po w/ ça. M-A chrétien
ne se réduit pas à l’Orient  va poursuivre le m chrétien w/ Empire Byzantin puis s’effondre et est
remplacé Empire Ottoman musulman. L’Occident va ê marqué par la chute de l’Empire romain et la
création de petit états territoriaux et tjrs l’envie de reproduire l’empire romain : Charlemagne et le St
Empire romain Germanique. La dislocation de l’Empire romain a entrainé en occident une
recomposition de nvlle entités po  christianisme va avoir un rôle fédérateur par son expansion en
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Orient w/ Empire Byzantin et en Occident w/ les nvlle formes d’Etats. On a une Europe chrétienne
qui se façonne et une autorité nouvelle qui apparaît : la papoté qui est totalement inconnue et qui va
reprendre le droit romain.

Il va y avoir en occident deux grandes autorités rivales : celle du pape qui a la légitimité pour guider le
peuple vers le royaume de Dieu puisque détenteur de l’autorité spirituelle, et de l’autre l’empereur
germanique qui dit que celui qui détient l’unité de la chrétienté c’est l’empereur, le pouvoir temporel
 Augustin et Cicéron marquent cette pensée chrétienne  Augustin : ê h1 habité par deux fin/deux
aspiration : une fin temporelle et po et une fin spirituelle son salut.
Cicéron : il y a ≠ lois : naturelles, positives : loi éternelle (ce que St T va reprendre dans la chrétienté
et même déjà Augustin).

B) Une source chrétienne : saint Augustin

St Augustin : penseur du 4 e s et début du 5 e ap JC (380-430)  a été platonicien (disciple de Platon)


puis manichéen (dualisme bien et mal). Il a été marié et a eu un enfant puis finalement a embrassé le
christianisme et est devenu moine ? Vivait à l’ouest en Algérie, est devenu évêque de sa ville. Il était
à la fois un citoyen romain d’Algérie convertie au christianisme.
 Donc héritier d’une culture romaine, formée à la philo grec et chrétien > devenu un maître à
penser majeure de la théologie chrétienne  va dans ce contexte de la fin de l’empire romain qui est
en train de s’effondrer progressivement tandis que le christianisme se répand considérablement. Il
est donc le contemporain d’un tourant de l’histoire. En effet pensée po les plus féconde liées à des
crises (démo athénienne pour Platon et Aristote, Israël crise et aspiration à exister comme peuple).
Augustin = déclin de l’Empire romain et extension de la chrétienté.

Œuvre majeure : Le cité de Dieu : 22 livres = véritable théologie de l’histoire au travers de laquelle
Augustin explique que l’homme est tendu b/ deux cités = à la ≠ de Platon et Aristote, des israélites et
des premier chrétiens, Agustín ne connaît pas le regc mais écrit et pense en latin  et donc cité ≠
polis puisque sa langue est le latin  il ne pense pas à une petite ville comme Athènes mais à
l’Empire romain. Et la cité est d’abord la cité de Dieu. Les h sont invités à s’accomplir comme h dans
la cité de dieu mais sur terre sont encore en situation de pérégrination (en train de s’accomplir) 
tensions b/ cité de Dieu qui est le bien suprême et la cité du Diable qui est le mal, le péché originel.
Selon St Augustin l’homme est marqué par le péché originel. L’homme est foncièrement habité par le
mal mais aspire profondément au bien qu’il pourra réaliser en dieu lui-même  donc à la jointure
entre un héritage grec et romain mais aussi chrétien  homme tendu b/ deux cité : celle du Diable
car tenté de commettre le mal et en même temps aspire au bien  et c’est dans cet entre-deux que
l’homme a vocation naturellement à habiter dans cité po.

Dans situation dans laquelle Augustin vit, Empire romain = expression même de ce qu’est la tendance
naturelle de l’homme préférer passion aux vertus civiques  déclin de l’empire qui s’enferme dans
le mal, le vice, la jouissance personnelle et ne pas aspirer au bien  et donc dans son ouvrage parle
du salut, et dit que christianisme ≠ que vivre dans l’intéressement de dieu  s’intéresse aussi à la vie
terrestre et veut redonner à Rome de retrouver le sens d’une vertu civique inspirée par des vertus
spirituelle venant de dieu lui-même.

Augustin va développer un concept de justice central : véritablement accomplie quand dans justice
de Dieu, mais elle doit se réaliser dans la vie po par la pratique non pas de l’amour de soir ais l’amour
de Dieu et donc l’amour du prochain  pour Augustin si homme est tendu b/ deux Cités mal et bien
car il est tendu b/ deux amours : il est attiré égoïstement par l’amour de soi mais également en
cherchant le bonheur aspiré à l’amour de Dieu et donc à l’amour des autres  concept spirituel de
justice  appel à préférer l’amour des autres (donc de dieu) à l’amour de soi suppose l’instauration
d’un pouvoir po qu’il qualifiera d’un pour ministériel : qui est au service de la justice. Pouvoir qui
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vient de Dieu lui-même qui doit servir les h dans esprit de justice et d’amour du prochain et ceux-ci
lui obéiront naturellement  sorte de hiérarchie.

Vision très utopique de la cité po  renverse perspective de la cité chez Platon et Aristote  on
passe de l’utopie platonicienne à l’utopie chrétienne qui renverse toute la conception des pouvoir H1
de la cité païenne car tout pouvoir vient de dieu et pas des hommes  pouvoir a un statut
théologique et vise à corriger le mal qui habite l’homme, le péché originel, le faire sortir de cette
situation initiale pour conduire le homme cers leur salut.

Il n’y a pas chez Augustin l’idée d’un pouvoir civil ou politique qui se confondrait w/ l’Eglise  deux
réalités distinctes. Ce qu’il défend est une théorie qui fait place à un droit naturel, et le pouvoir
politique s’inscrit dans une perspective qui est celle de sa théologie de l’histoire, l’homme n’a rien à
attendre de la vie po qui est une conséquence du péché originel mais c’est w/ cette réalité que
l’homme peut s’éloigner de son vice moral. Mais la vie po est un état transitoire lié au temps de la
pérégrination des h et le temps définitif est le temps de l’accomplissement de la cité de Dieu. Ce
temps n’appartient qu’à dieu lui-même.

Conception providentialiste : providence qui guide les h et qui donne les moyens de réaliser justice
sur terre et de s’éloigner du vice mais rien d’autre  vision pessimiste comme chez Platon : homme
est en attente de réalisation, régénération mais ce n’est pas le po la cité idéale qui permettra aux h
de se régénérer (cf Platon) mais une foi religieuse qui permettra aux hommes de s’accomplir donc
cité parfaite et idéale n’a rien de po mais se situe dans une autre réalité : métahistorique.

Augustin veut redonner sa solidité à la Rome antique, la conforter  Rome païenne qui a perdu le
sens de la vertu civique car il lui manquait une vertu supérieure qui lui vient d’une révélation divine
 ce qu’apporte le christianisme dans l’attente de la cité de dieu n’est pas de fuir la vertu civique
mais au contraire de la renforcer, il apporte des vertus spirituelles qu’aucune th du droit ne peut
apporter  il apporte un fondement aux vertus qui vient de dieu lui-même  Utopie augustinienne
de la cité de dieu tout à fait civilisatrice car permet au po de ne plus se considérer comme étant la fin
de tout mais simplement un moment de l’histoire qui a besoin pour se féconder de vertus spirituelles
qui viennent l’irriguer pour lui donner de l’énergie = 1ere th d’une pensée théologico-politique. Donc
pour Augustin fin ultime de l’humanité : vie éternelle et salut dans la personne du christ.

 Auteur clé : ≠ héritages qu’il a reçus est la manière dont il va donner un rapport au po
complètement lié à la foi chrétienne  inspire l’Occident.
 Pb central est le fait que l’homme soit habité par deux fins, qu’il y ait deux cités.

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