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Empire romain : expression même de la tendance naturelle de l’H à préférer les vices
aux vertus (décadence romaine).
Il veut démontrer que le christianisme n’est pas une foi qui vise à ne s’intéresser
qu’aux activités du ciel, mais que l’aspiration au bien céleste conduit les chrétiens à
s’intéresser à la cité politique.
Dvlp théorie politique, concept de justice : la justice pour SA, n’est accompli que dans
la justice de Dieu. Mais c’est cette dernière qui doit se réaliser dans la cité politique
par la pratique de l’amour du prochain.
L’H est tendu entre 2 amours : attiré égoïstement à l’amour de soi mais également à l’amour
de Dieu et donc l’amour des autres. => concept spirituel de justice, qui appelle à préférer
l’amour des autres à l’amour de soi. Suppose instauration d’un pouvoir politique qualifié de
ministériel (càd au service de la justice). Parce que le pouvoir vient de Dieu, il doit servir les
H, et ces derniers lui obéiront.
Le pouvoir a un statut théologique : il vise à corriger le péché originel pour conduire les H
vers leur Salut.
Il défend une théorie qui fait référence à un certain droit naturel. Le pouvoir politique
s’inscrit dans sa théorie de l’histoire. La vie politique n’est que conséquence du péché, du
mal, il faut donc faire avec : c’est avec cette réalité que l’H peut surmonter la faillibilité
morale qui l’habite, mais vie politique n’est qu’un état transitoire lié au temps de la
pérégrination de l’H. Temps définitif : accomplissement de la Cité de Dieu.
=>conception providentialiste.
=> SA, vision pessimiste : l’H est en attente de régénération, d’accomplissement. Mais à la ≠
de Platon, ce n’est pas le politique qui permettra aux H de se régénérer mais c’est une foi
religieuse, reconnu dans la personne du Christ. La cité idéale n’a rien de politique, elle est
foncièrement spirituelle : elle est métahistorique.
Ce qui manque à la Rome antique c’est une vertu spirituelle (seul le Christianisme
peut l’apporter), qui permet de donner du poids à la vertu civique.
Utopie Augustinienne de la cité de Dieu.
Augustin : théologien de l’utopie chrétienne. Elle permet au politique de ne plus se considérer
comme étant la fin de tout, il est simplement un moment de l’histoire qui a besoin, pour se
féconder, de vertus spirituelles pour lui donner toute son énergie.
Il est à la fois novateur et héritier de Platon.
=>SA, dynamique théologique et politique de l’Occident.
Pour C, il y a la loi naturelle, dans sa rationalité pure. Puis, la loi positive, qui elle, est
variable : elle évolue dans le temps et l’esprit, elle n’est pas figée, mais toujours respectueuse
de la loi naturelle.
On retrouve cette idée dans le monde chrétien chez Augustin, dans le droit romain.
Cicéron : il y a plusieurs lois (lois naturelles qui ont un caractère éternel, lois
positives).
2 sources romaines et théologiques qui ont marqué la pensée politique du 13ème siècle.
La chrétienté du Moyen-Age va redécouvrir la pensée d’Aristote depuis 12ème siècle.
La source chrétienne va s’éloigner de la source platonicienne.