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Relations internationales

P. STOFFEL-MUNKCK

 Introduction

Qu’est-ce qu’un « ordre » politique ? Telle est la question à laquelle ce cours tentera de
répondre au moyen d’une méthodologie historique. Si tout ordre politique procède d’une
« genèse », cela revient à admettre que le politique n’est jamais une donnée acquise. Il
conviendra donc d’en établir les modalités. Seront tout d’abord examinées les deux
sources grecque et biblique, afin d’évaluer en quoi leurs modalités respectives de
l’institution de l’être-ensemble collectif ont déterminé la trajectoire européenne et
occidentale. C’est à la lumière de ces deux sources que seront étudiés les paradigmes
byzantin, médiévaux, protestants et modernes, sans lesquels la « genèse » de la
démocratie représentative libérale ne saurait être compréhensible.

 Objectifs de l’enseignement

L’étudiant devra maîtriser les connaissances historiques nécessaires dans le champ de


l’histoire des idées, afin d’acquérir les repères indispensables pour comprendre
l’avènement de la politique moderne et le rapport qu’elle entretient avec la religion et la
philosophie

 Programme de l’enseignement

Chapitre 1, Les sources grecque (Platon et Aristote) et biblique de la genèse de l’ordre


politique.
Chapitre II, Deux sources romaines : Cicéron et Saint Augustin
Chapitre III, La réception occidentale de la dualité des pouvoirs spirituel et temporel.
Chapitre IV, Les Réformes protestantes des pouvoirs spirituel et temporel (XVIè siècle)
Chapitre V, Hobbes et le fondement de la philosophie politique moderne au XVIIè siècle
.

 Méthode d'évaluation session plénière

Une dissertation ou un commentaire de texte. Durée de l’épreuve : 3 heures.


Pour le rattrapage : dissertation ou commentaire de texte. Durée de l’épreuve : 3 heures.

 Méthode d'évaluation session de rattrapage

Une dissertation ou un commentaire de texte. Durée de l’épreuve : 3 heures.


Pour le rattrapage : dissertation ou commentaire de texte. Durée de l’épreuve : 3 heures.

 Bibliographie
Albanel, Véronique, Amour du monde Christianisme et politique chez Hannah Arendt,
Paris, Editions du Cerf, coll. « La nuit surveillée », 2010.

Arendt, Hannah, Condition de l’homme moderne, Paris, Agora, Essai (poche), 2002.

Barbier, Maurice, Religion et politique dans la pensée moderne, Presses universitaires de


Nancy, 1987.

Bourdin, Bernard, La médiation chrétienne en question, Les jeux de Léviathan, Paris,


Editions du Cerf, coll. « La nuit surveillée », 2009.

Boureau, Aain, La Religion de l'Etat. La construction de la République étatique dans le


discours théologique de l’Occident médiéval (1250-1350), Paris, Les Belles-Lettres, 2006.

Capelle, Philippe, Dieu et la cité, le statut contemporain du théologico-politique, Cerf,


2008.

Dumont, Louis, Essais sur l'individualisme, Une perspective anthropologue sur l'idéologie
moderne, Paris, Seuil coll. « Esprit », 1993.

Gauchet, Marcel, Le désenchantement du monde Une histoire politique de la religion,


Paris, Gallimard Nrf, 1985.
-Un monde désenchanté, Paris, Ed. de l’Atelier, 2004.

Lagarde (de), Georges, La Naissance de l'esprit laïque au déclin du Moyen-Âge, VI vols,


Saint-Paul-Trois-Châteaux, Editions Béatrice, 1934.

Manent, Pierre, Histoire intellectuelle du libéralisme Dix Leçons, Paris, Calmann-Lévy,


1987.
-Enquête sur la démocratie, Paris, Gallimard, coll. « tel », 2007.

Pacaut, Marcel, La Théocratie. L’Eglise et le pouvoir au Moyen-Âge, Paris, Aubier


Montaigne, 1957.

Polin, Raymond, Politique et philosophie chez Thomas Hobbes, Paris, Vrin, 1977,
seconde édition augmentée.

Renaud, Bernard, « Pouvoir royal et théocratie », in Pouvoir et vérité, Travaux du


C.E.R.I.T sous la direction de Marc Michel, Paris, Cerf, coll. « Cogitatio Fidei », 1981, pp.
71-97.

Rohou, Jean, Le Dix-septième siècle, une révolution de la condition humaine, Paris, Seuil,
2002.

Sachot, Maurice, L’invention du Christ, genèse d’une religion, Paris, Odile Jacob, 1997.
-Quand le christianisme a sauvé le monde, Paris, Odile Jacob 2007.

Saint Victor (de), Jacques, Les Racines de la liberté, Le débat français oublié 1689-1789,
Paris, Perrin, 2007.

Senellart, Michel, Les arts de gouverner Du regimen médiéval au concept de


gouvernement, Paris, Editions du Seuil, coll. « Des Travaux », 1995.

Trigano, Schmuel, La demeure oubliée Genèse religieuse du politique, Paris, Editions Lieu
commun, 1984.

Valadier, Paul, Détresse du politique, force du religieux, Paris, Seuil, 2007.

Ouvrage à acheter :

Philippe Nemo, Histoire des idées politiques, Paris, Puf, Tome 1 et 2, 1998, 2002.

Histoires des relation internationales

Exam : 3 heures + 2 parties

Introduction :

Géostratégique, géopolitique, relation qui sont liés à l’histoire et rassemblée en commune qui sont
le droit international. L’histoire des relations internationales fait appel à des processus.
L’ensemble de ce cours  3 grandes périodes :
 1814-1914 : paix, progrès, impérialisme
 1914-1962 : Le temps des guerres
 1962 à aujourd’hui : la recherche du nouvel ordre, la décomposition de l’ordre ancien.

Première partie : 1814-1914 : paix, progrès, impérialisme

2 caractéristiques :
Continuité des phénomène internationaux : forme de paix relative croissance économique et
démographique. La montée des revendication nationale et affirmation de plus en plus importante
de la suprématie de l’Europe sur le reste du monde.
Césure provoquée en 1850  succession de système diplomatique = tensions qui vont alimenter
la scène mondiale.

Chapitre 1 : De 1815-1850, le Congrès de Vienne et les relations internationales

1815 : congrès de vienne inaugure une nouvelle aire dans les relations internationales. On
dit que c’est un congrès continental car il associe tous les états à ces décisions. Il va
finalement ouvrir l’aire de la globalisation diplomatique.
Ce congrès est européen et est réservé aux seuls états chrétiens. Il veut manifester l’unité
et la suprématie de l’Europe.
C’est un congrès de vainqueur car il n’y a pas d’opération de vengeance ni de volonté de
destruction face aux vaincu, la guerre a été globale mais pas totale. Les européens ne
doivent pas laisser les vaincus à l’écart + congrès idéologique car il fait triomphe le principe
de légitimité sur les aspirations nationales, il va redessiner l’Europe.
Congrès de la paix car il se fonde sur une forme de hiérarchie des puissances domine par le
RU, L’Autriche, Russie, Prusse et par la suite la France malgré les suspicions en vue de son
passé mouvementé. Les puissances moyennes vont ainsi subirent ses directoires comme la
Suède, l’Espagne, le Portugal, le Danemark, les petits états italiens ou allemands vont avoir
très peu de place dans la prise de décision.
Congres d’avenir car il va organiser par l’ensemble de différents traités, qui vont compléter
la future diplomatie européenne qui va se fonder sur la concertation et le rapport de force
pour maintenir l’ordre établit par ce traité.
Acte final du congrès : 4 juin 1815
RU, Autriche, Prusse, Suède et France vont se partager l’Europe et le monde.
Plusieurs failles :
Ce congrès s’est seulement intéressé à l’Europe chrétienne et pas à l’empire ottoman et
pourtant nous pouvons constater que les aspirations autonomistes se manifestes dans les
provinces serbes ou romaines qui sont le signe évident de l’émergence prochaine d’une
question d’Orient (nœud de diplomatie important prochainement).
Il n’a pas examiné la question des empire coloniaux : des mouvements indépendantistes
vont aussi avoir lieux car il ne s’agissait pas de remettre en cause les territoires hors-
Europe mais règle la question des puissances essentielles.

Ce congre instaure donc un ordre politique et territorial : des alliances se nouent qui vont
renforcer l’ordre diplomatique et idéologique = conception réaliste des traités.

Section 1 : Caractère généraux des relations internationales apres le congrès de Vienne

Paragraphe 1 : les éléments de la force


A) Économie et sécurité

Expansion (explosion) démographique  900 millions au début du 19 ème siècle à 1200 million en
1850. L’Asie abrite 2/3 de la population mondiale.
Un essor économique : par ex le réseau du réseau ferré inexistant en 1825 et en 1850 il atteint
plus de 40 mille km.
Les progrès économiques touchent tous les domaines et s’incarnent également à travers la
révolution industrielle qui provoque le déclin de la société rural + urbanisation des états avec le
développement des classes moyennes et ouvrière qui va s’accélérer par la suite. C’est l’Europe et
les EU qui vont affirmer leur suprématie même s’il n’y a pas d’avance globale de l’ensemble de
l’Europe mais une fracture de débloquement qui va séparer l’Europe de l’ouest (en croissance) du
reste plus en retrait. Cette fracture économique va séparer l’Europe libérale de l’Europe de la
« réaction » (retrait + conservatrice et moins dans le développement économique)
L’Europe libéral = vers l’avenir
L’Europe de la réaction = vers le passé
Cette césure va peser sur l’ensemble des schémas géopolitiques qui vont suivre.
Ces schémas sont tourner globalement vers la paix = rôle important de la diplomatie et le rôle
atténuer des forces armée  l’âge d’or des ambassadeurs (malgré l’arrivé du télégraphe, les info
ne circule pas rapidement) par exemple, Talleyrant : acteur essentiel de l’indépendance belge de
cette première entente cordiale au début de la monarchie de juillet (envoyé de Louis Philippe) +
ministres des affaires étrangères vont jouer un grand rôle : par exemple, Metternich va être le
maitre de la politique autrichienne pendant + de 40 ans.
On découvre que si les états ont des stratégies se sont bien les hommes, les souverains, les
diplomates etc. qui vont influencer et provoquer des réactions d’État.
+ Les forces armées qui vont devenir un élément important des relations diplomatiques car elles
sont devenues permanentes sois par l’engagement de longue durée des grands états ou pas la
conscription.
Entre 1815 et 1850, la marine va tenir une place périphérique la constitution de ses forces armées,
seul la France, la Russie, le RU et l’empire turque disposent d’une force maritime solide
(seulement 4 états). C’est la capacité dissuasive de ces flottes de guerre qui joue un rôle dans la
diplomatie. Sur le plan maritime c’est l’Angleterre qui apparait la plus puissante, cette supériorité
maritime va permettre au RU de dominé le jeu diplomatique avec la « pax Britannica ». Elle va
chercher à disposer de nombreux point d’appuis (s’installe à Singapour, Hong-Kong) ? Il est
puissant grâce à sa technique industrielle liée à l’invention de la canonnière = nouveaux type
d’intervention à l’extérieur notamment sur les fleuves (+ petit navires) comme par ex la guerre de
l’opium en 1841 avec la Chine.
Pour maintenir la paix il faut aussi des forces terrestres qui constitue une force essentielle pour
l’État, elles ont plusieurs missions de maintient de l’ordre. Dans l’ordre interne cette multiplication
des forces va permettre aux états d’avoir une autorité militaire a l’intérieur et pourvoir surveiller
l’opinion politique. Sur le plan extérieur ces forces terrestre vont avoir des missions policières, des
lors que les intérêts/idéologies sont menacée, les forces terrestres interviennent. Sur le plan
international = force ponctuelle
 La sécurité et l’économie vont s’alliés pour donner de la puissance à certains états.

B) Le système intellectuel et idéologique

Cette situation de paix armée est aussi liée à un contexte intellectuel et idéologie
Culture : domination du romantisme = courant de pensée attache au culte des sentiments. 
D’un courant monolithique, il a 2 volés : un côté conservateur et spiritualiste qui va incliner vers la
réaction et d’un autre coté une variante libertaire qui va soutenir les forces progressistes et
nationalistes = équilibre entre ces 2 variante culturel et politique.
Débat idéologique de l’époque : réflexions liées au courant romantique
Grande division géopolitique : l’ordre  du mouvement

L’ordre = l’Europe de la réaction  tradition, religion, hiérarchie pour défendre la légitimité de la


monarchie de droit divin et l’État par exemple, Château Brillant va incarner la version littéraire de
ce mouvement. Également un pratique : la papotée va rétablir les jésuites + l’orthodoxie va
s’appuyer sur le programme ultraréactionnaire (1825 par le Tsar Nicola 1 er) autour d’un tryptique
orthodoxie, autocratie, nationalisme. De la même manière le protestantisme reste favorable.
L’ordre ou la réaction s’oppose à toutes les contestations contre l’autorité établit.

Mouvements : idée du libéralisme qui va s’incarner à travers la Grande Bretagne car il est avant
tout l’idéologie du changement, du progrès avec plusieurs voix possibles : projet politique qui va
prôner le parlementarisme et un projet plus économique (vision Adam Smith) qui va favoriser la
révolution capitaliste + projet sociale qui va prôner l’amélioration des conditions de vie. Il n’exclue
pas le changement par les révolutions, il va évoluer vers la démocratie aux états unis des 1830,
vers la démocratie d’Europe à partir de 1848. Paradoxalement il va être dépasser par les
premières formes de socialisme utopique qui ont une vision idéalisée et réfléchissent a des projet
fédéraliste du projet européen, du socialisme scientifique qui a un projet universaliste qui va être
porté par Marx et résumé dans la formule du manifeste du parti communiste de 1848
« prolétaires de tout pays, unissez-vous » C’est l’internationaliste prolétariens.
Le mouvement des nationalités est divers : revendication de peuple qui se trouvent écarte de
toute reconnaissance politique par ex l’Irlande. Il peut aussi s’opposer. Une domination étrangère
comme en Pologne. Militer pour l’unité des peuples divisé dans de nombreux états comme en
Allemagne. Il peut prendre  visage en fonction du contexte politique dans lequel il s’exprime : la
langue, la musique peuvent servir de sous bassement à des revendications politiques qui
contestent l’ordre établit.
Projet idéaliste qui va avoir une identité en Europe de l’ouest et qui prend de l’ampleur.

Paragraphe 2 : Les états du monde en 1815

A) L’Europe

1789 on compte 380 états, plus qu’une soixantaine en 1815. Ils sont désormais bien délimités avec
des frontières clairement établit, on y observe des zones de souveraineté, les relations entre les
états sont organisées. Chaque État dispose d’un réseau de représentant diplomatiques. C’est au
sein d’une Pentarchie (gouvernement des 5) que s’élabore la politique européenne qui deviendra
la communauté internationale uni autour d’un idéal de paix partagé. 5 puissances :
 Le RU (force économique, colonial et navale sans rivale),
 La France (grande puissance, politique active de diplomatie en faveur des forces libérales
et national),
 L’empire Autrichien (pluriethnique, le pivot du système de la réaction attaché aux
traditions monarchiques)
 La Russie (de la Pologne à l’Alaska c’est un État continent, rempart de l’ordre contre le
mouvement, elle a un objectif double : domine la diplomatie européenne et accroitre son
influence qu’elle cherche a développé dans la Balkans et en Asie Occidentale, 1835
Tocqueville  acteurs stratégiques
 La Prusse (le moins puissant des États mais ses progrès culturels vont lui donner un
avantage à partir de 1830, L’empire ottoman = de l’Algérie à la Mésopotamie + des
Balkans à l’Arabie = très vaste territoire sauf qu’il est en proie de forte tension ethnique,
politique, religieuse.
Dès 1815, la question d’orient est posée. Empire ottoman  « l’homme malade de
l’Europe »

B) Qu’en est-il du reste du monde ?

En 1815, l’Amérique ne compte qu’un seul état indépendant, les États Unis. Ils se lancent
alors dans une conquête des nouveaux territoires : achat de la Floride en 1819, annexion
du Texas en 1845, intégration après 1848 de vastes espaces (actuelle Californie et sud des
Rocheuses). Les états unis vont gagner environ 3illions de km2 en plus. L’expansion démo-
graphique, arrivée de migrants, industrialisation précoce ou encore la découverte de ‘or
californien vont hisser les états unis au premier rang de la hiérarchie mondiale. Washing-
ton souhaite rester fidèle à la politique de non-engagement diplomatique (donc limite la
zone d’influence des États-Unis au continent américain). Les empires d’Amérique latine
vont être travaillés par le mouvement indépendantistes. L’Amérique constitue un autre
pôle d’instabilité pour les états européens. Au même moment en Afrique, on ne trouve
que peu d’états vraiment constitué. Les principaux sont le Maroc et l’Éthiopie puis le Libé-
ria (1920) pour accueillir des esclaves américains émancipés. A cette époque-là, l’Afrique
est mal connue mais déjà vue comme une victime potentielle de l’expansionnisme euro-
péen. L’Asie va aussi être victime de ses retards au retard du développement économique
européen. C’est ce qui va permettre au RU de prendre pied en Malaisie et en Inde bir -
mane. Les russes aussi vont prendre une poussée en Asie centrale. Au final en Asie, tous
les petits royaumes indépendants vont être confrontés à cette pression européenne. Seul
le Japon va contenir son indépendance et donc son isolement car même la Chine va se re -
trouver de plus en plus affaiblie car il y a des contestations en interne + des menaces à
l’extérieur. « C’est en s’endormant que la Chine devient la proie de l’Occident » Napoléon
Les états évoluent après le contrat de vienne puisqu’il a redéfini les RI dans le monde. Les
principales puissances européennes vont créer la « Sainte Alliance ».

Section 2 : Comment ont œuvrer les 5 puissances européennes ?

Paragraphe 1 : la diplomatie des congrès

La sainte alliance va à travers ne succession de congrès et d’exécution militaire vont ensemble


assurer l’ordre continentale. A partie 1823 l’Angleterre ne souhaite plus s’associer a une politique
répressive : les mouvement progressistes et nationalistes vont se dresser avec une arme
essentielle  la Révolution
1817 : un mouvement étudiant en Allemagne va initier une contestation nationale et libérale,
l’objectif étant d’obtenir une constitution. Metternich va recevoir la mission d’écraser cette
menace, il va finalement ramener l’ordre ancien. Une instabilité dans l’ensemble des états. Au
même moment en Italie, une contestation libérale gagne l’ensemble de la péninsule. Le souhait
est le même, instaurer une constitution sur le modèle espagnol.
L’Autriche va de nouveau être mandatée pour ramener l’ordre ancien contrer cette révolution.
Château Brillant évoquera la guerre d’Espagne.
Le cas grecque va être d’une autre nature que les précédent car elle est en dehors de cette
« sainte alliance » et appartient encore à l’Empire Ottoman. Ce pays va être tirailler par le
nationalisme, des mouvements patriotiques et par le peuple grecque qui va réclamer son
autonomie, voir son indépendance  série d’échec
La question grecque va prendre une tournure internationale car la France et L’Angleterre vont
décider d’intervenir  En 1830, le traité de Londres va établir l’indépendance de la Grèce qui va
être réduite à la portion congrue.

Paragraphe 2 : Quelles sont les limites de la sainte alliance ?

L’ordre idéologique et géographique est remis en cause le directoire de cette SA. Dès 1829,
Fr redessine la carte de l’Europe, quitte à l’agrandir pour affirmer ses ambitions, ainsi elle s’em-
pare d’Alger en 1830. Au Brésil, où avait fuit la famille royale portugaise, la revendication indépen -
dantiste aboutit à un divorce à l’amiable entre les colonies et la métropole. Dans les colonies espa-
gnoles, forme d’indépendantisme qui apparait donc opposition aux changements politique et dy-
nastique imposés par Napoléon, qui va engendrer cette volonté d’autonomie qui aboutit à un désir
d’unification de l’Amérique Latine, qui échoue. On voit bien que l’ordre du congrès d Vienne se dé-
grade à mesure que les revendications apparaissent. Dans une perspective plus large et idéolo-
gique, on constate que les puissances anglo-saxonnes libéraux et EU a poussé cette révolution en
prenant la démocratie, ces États provoquent la destruction de leur système colonial.
Révolutions en France 1830-1832 = Les Trois Glorieuses qui mènent à l’avènement de
Louis-Philippe, ce qui dérange l’ordre national par peur d’une remise en question des traités au
nom de la souveraineté nationale et au droit des peuples de disposer d’eux-mêmes. La France va
rapidement affirmer sa volonté de paix et son refus de toute ingérence dans les États. Elle espère
aussi avec Londres trouver un soutien diplomatique. Cependant elle ne cache pas son intérêt pour
les mouvements sociaux qui vont exploser en Europe. Ce sont les provinces belges du royaume
des Pays Bas qui vont réussir l’indépendance, catholique et industrialisé qui supportent de moins
en moins la tutelle catholique et protestante des hollandais. Dès Aout 1830 Bruxelles va égale -
ment se soulever et en Octobre, les belges proclament l’indépendance et demandent la création
d’une assemblée constituante. L’Europe face à ce mouvement va tenter de réagir l’Autriche gère
ITA et ALLG, la France et le RU souhaitent soutenir les belges. Dans ce contexte, les grandes puis-
sances se réunissent à Londres et reconnaissent l’indépendance belge et sa neutralité
Le 04/06 suivant, Léopold de Saxe Faubourg est élu souverain constitutionnel. Le nouveau
royaume peut prendre sa place dans le bloc libéral que constitue l’Europe de l’Ouest. Plein succès
pour RU car elle a imposé contre la France son candidat au trône. Fr soutenait le fils de Louis
Philippe, Léopold et il a été élu. Toute présence Fr écartée à Anvers donc victoire pour RU. La
France 2ème vainqueur mais perd son prétendant sur le trône et son territoire dessus, elle a donc
abandonné sa doctrine de frontière naturelle visant à agrandir les frontières du pays.

A) Échec des révolutions dans le reste du monde

En Pologne
Ils veulent se débarrasser de la grande frontière russe et récupérer cette « grande Pologne » qui
leur a été amputée. Le tsar Nicolas premier leur refuse et provoque donc la colère des polonais. Ils
vont proclamer eux-mêmes leur indépendance en 1831 et attendent le soutient des puissances
libérales  France, RU mais n’interviennent pas car eux même doive gérer leurs révoltes. Faute de
soutient extérieur, ma révolution polonise n’avait aucune chance de réussir = échec violent car les
russes vont réprimer cette révolution. Ils vont reprendre Varsovie et vont envoyer les insurgés en
exil ou déportation en Sibérie. En Allemagne et en Italie le même sort va toucher les nationaux et
les libéraux. En Italie, le Duché de Parme et de Modène vont se soulever, menaçant l’ordre établit
que l’Autriche va réprimer par la violence. De la même manière le mouvement insurrectionnel va
être étouffé par L’Autriche.
Bilan = très mitigé car réussite en France et en Belgique, mais mouvement entendu dans les autres
états européens. Équilibre donc fragile du fait des secousses.

C) Le printemps des peuples

Volonté de réforme et la reconnaissance des identités nationales. Depuis la France va partir le


séisme européen.
Février 1948 = révolution qui va enclencher le processus global de la contestation européenne.
Chute de Louis Philippe avec la monarchie de Juillet  2nd République. On peut constater sous
cette République une forme plus avancée de démocratie politique, elle va également approfondir
la démocratie économique et sociale = le suffrage universel est étendu + le droit du travail est
précisé + l’esclavage est aboli aux colonies  grands mouvement démo qui vont gagner la vie
politique française. Aussitôt l’Europe va de nouveaux s’inquiéter mais elle va être rassurée par le
ministre des affaires étrangères et poète Lamartine qui se réfère à la nouvelle devise française
« Liberté, égalité, fraternité ». L’Europe des rois et des empereurs craint le peuple. Il assure
également les partenaires européens en affirmant que si les traités n’existent plus juridiquement
ils vont continuer de s’appliquer dans les faits. La France entend donc exercer sa pleine
souveraineté au service de sa mission civilisatrice sans avoir recours à la guerre.  Déclaration de
paix faite au monde. La France s’affirme elle-même ambassadrice d’une république universelle et
souhaite que la notion de « démocratie » soit la base d’un changement radical au sein du
continent. Elle se veut exportatrice des principe démocratie qu’elle essaye de mettre en place sur
le plan intérieur = le continent européen va essayer de provoquer une révolution notamment au
sein de l’empire des Habsbourg.
L’empire austro. Hongrois commence à s’embraser en prenant exemple sur la France (ex : tchèque
vont proclamer une chartre de « bohème »), les hongrois proclament la constitution d’une Hongrie
autonome, en Italie, on rédige des constitutions libérales et en Allemagne on rédige des
constitutions démocratiques.
La révolution Fr de 1948 = bouleversement énorme au sein de l’Europe. L’empire austro hongrois
notamment = retour à l’ordre violent qui s’ouvre avec la condamnation de la révolution et de la
guerre par « pie neuf ».
L’Autriche reprend la main et va interrompre la dynamique unitaire en Italie et en Allemagne qui
reste sous la domination autrichienne. Finalement l’empire va être triomphant. La Hongrie va
restaurer l’ordre ancien des 1950 (malgré un soulèvement populaire, des constitutions rédigées en
1948) en mettant un terme au projet démocratie. Mais le peuple n’a pas perdu car un projet démo
a commencé à émerger.
Le printemps des peuples à commencer à faire bouger les lignes et a fait progresser une
conception idéaliste + Conception libérale et des relations internationale car avec la révolution
économique on assiste à une forme de règlementation des échanges internationaux et désormais
la règlementation des échanges économique va constituer un pan entier de la diplomatie
mondiale.

Chapitre 2 : l’hégémonie européenne

La vie internationale s’articule de plus en plus autour des exigences de sécurité de défense. On
assiste à une course aux armements = cascade de crises qui vont progressivement laminer les
projets de paix  schéma d’une potentielle grande guerre. Ce nouveau système international ne
se met pas en place par un équilibre mais une recherche de domination. On arrive à
l’affrontement de blocs diplomatique qui vont parvenir a la 1ere GM.

Section 1 : Les relations internationale au temps de la prépondérance française

Paragraphe 1 : les idées de Napoléon III

Au lendemain des révolution de 1848, on voit que l’idée du concert européen n’a aucune
cohérence. La France va donc pouvoir exprimer sa volonté de puissance a l4extereiru comme à
l’intérieur = objectif de louis Napoléon Bonaparte (président de la repu en 1848 puis devient
empereur). Napoléon III s’est imposé sur la scène nationale mais aussi internationale.
Cette dimension internationale de sa politique va répondre à plusieurs exigences :
- Une politique qu’il veut à la fois pacifique mais dynamique pour restaurer le rang de la
France : « l’empire c’est la paix car si la France est satisfaite, l’Europe est tranquille » 
renoncer mais c’est défendre les intérêts de la France mais dans son discours du trône de
1856 il précise « l’intérêt de la France est partout où il y a une cause juste et civilisatrice à
défendre »
- Soutient constant a la cause des minorités nationales car la France souhaite applique les
théories de l’état-nation et les théories du droit des peuple a disposé d’eux même. Vision
intrusive car cela va permettre des révolutions. L’idée est que la France apporte une aide
diplomatique pour parvenir à l’objectif d’une confédération européenne.
- La remise en cause des traités de 1815 car il veut redessiner la carte du continent.
- Sa volonté de modernisation : sur le plan économique car il considéré qu’en
développement le capitalisme nationale il est possible d’améliorer la condition des classes
populaires.
- Indispensable maintien des bonnes relations avec la Grande Bretagne car il veut éviter un
affrontement fatal.
Contradiction et illusion de ces idées qui vont conduire à sa chute même si place
importante dans la constitution internationale.

Paragraphe 2 : la politique de Napoléon III en action

A) La stratégie de modernisation

Pour assurer le passage définitif du pays a la révolution capitaliste, Napoléon III va


multiplier le recours à l’inter. Par exemple les expositions universelles constituent un
élément essentiel + un certain nombre de traités économique vont être signés avec le RU
en 1860 (le traité de Cobden-chevalier) l-traité de libre-échange. Devant le succès de ces
échanges facilitées Napoléon III va multiplier la signature de ces traités avec d’autre pays
(Autriche, Turquie, états allemands) Dans sa stratégie de modernisation il y a démontrer le
savoir-faire technique = la France va lancer la compagnie du canal  grande entreprise
capitalistique et diplomatique qui va permettre de créer le Canal de Suez inauguré en 1869
pour raccourcir le voyage entre l’Europe et l’Australie  mondialisation déjà en cour.

B) L’action diplomatique général

La France va continuer son travail de « dé tricotage » des traités de 1815, elle essaye
cependant de maintenir un certain équilibre sur le plan européen et surtout elle préserve
l’Angleterre avec qui elle ne veut pas rentrer en conflit ? Elle va essayer de joindre sa
position diplomatique à celle de l’Angleterre (ex : la guerre de Crimée  la Russie veut
imposer son protectorat a l’empire ottoman mais Londres et Paris vont s’allier pour
maintenir cet empire et s’opposer a la Russie).

C) Politique à l’égard des nationalités

Soutient la reconnaissance d’un certain nombre de nationalité, obtenir l’indépendance du


Monténégro, reconnaitre l’autonomie des serbes et des bulgares. Il permet à des états
d’émerger. Napoléon III va s’interroger sur la question italienne (partagée = une partie sous
domination autrichienne et l’autre petits états indépendants) et souhaite entreprendre
une modernisation économique et militaire pour essayer d’élaborer l’unité italienne. Grace
à son intervention, il va signer un traité avec la région le Piémont et va organiser une
confédération italienne qui va réunir le siège (Naples, partie de l’Italie du centre, Italie du
nord) ainsi elle commence à émerger et à se constituer. L’union de ces états se poursuit et
en 1861, Victor Emmanuel II qui prend la tête, proclame la naissance du royaume d’Italie =
poursuit sa réunification et en 1870 il ne reste juste quelques éléments aux mains de
l’empire austro-hongrois mais l’unité italienne est quasiment achevée.

En Allemagne l’unification est différente car elle débute des élites. D’un côté l’Autriche et
de l’autre la Prusse qui veut élargir son autorité sur l’ensemble du territoire. Bismarck va
réussir a tranché se rapport de force entre la Prusse et L’Autriche a l’avantage de la Prusse.
Son objectif est de faire grandir la Prusse pour l’apporter à la tête d’un état allemand. Il va
d’abord annexer de nombreux états (ex : Francfort) à la Prusse qui va obtenir d’organiser
l’ensemble de ses états en une confédération de l’Allemagne du nord. Il va ensuite
permettre le ralliement des états du sud (ex : Bavière) par des conquêtes, des accords
diplomatiques. Il constitue le « Bund » (l’État) en unifiant l’Allemagne = l’une des
maladresses de NIII qui était trop occupé par l’Italie et n’y a pas prêté attention. Ainsi la
France se retrouve avec un état très fort sur le plan diplomatique et politique. Ce nouvel
état allemand a bouleversé l’équilibre européen (Autriche affaiblie, Italie fragile, la France
regarde ailleurs) car la puissance allemande va émerger et mettre fin à 20 années de
prépondérance française (suprématie allemande qui nait).

Section 2 : les relations internationales au temps de la suprématie allemandes

Paragraphe 1 : les conceptions bismarckiennes

La suprématie germanique dans les relations internationales va être qualifiée de semi


hégémonique car cette domination va résulter de l’action de Bismarck.
Bismarck va réaliser l’unité allemande et va donc adopte sur le plan des relations
internationales une politique de contrôle dont les principes sont nombreux :
- Il considère que l’état en 1871 = état nation allemand  ne va pas se lancer dans un
politique de conquête pan germaniste. Il va donc laisser l’Autriche Hongrie gérer ses
populations de son côté.
- Il est convaincu que la France souhaite prendre une revanche. Il va chercher à la maintenir
dans une position isolée  lui montrer que l’Allemagne dispose d’une force économique,
démographique et militaire (supériorité allemande) = diplomatie off-power + éviter que
Paris noue des relations/alliances indispensable a sa revanche et prend l’initiative de
s’allier aux grandes puissances européennes.
- Envisage une stratégie d’entente et d’arbitrage  des lors qu’un conflit émerge dans un
état voisin il va imposer ses vus par la négociation pour éviter le conflit.

Vision conservatrice des relations internationales alors qu’il est novateur sur le plan intérieur
notamment sur les questions économique et social.
Type ancien régime = attaché à la défense des états historiques, a la diplomatie secrète, aux
valeurs monarchiques et aristocratiques. Avant 1871 = disciple de la guerre et après 1814
remplace la guerre par la diplomatie et devient disciple de la négociation. La politique
bismarckienne : la négociation.

Paragraphe 2 : La politique de Bismarck en action

Les stratégies diplomatiques s’incarnent dans le système bismarckien : il se construit par


étape :
- 1er système = fondé sur l’entente des 3 empereurs qui va réunir les souverains allemands,
russes et austro-hongrois. Le fondement idéologique est le rejet du républicanisme, du
socialisme et du nihilisme naissant. L’avantage de ce dispositif est d’empêcher l’Autriche et
la Russie de s’allier à la France pour l’isoler et fortifier la puissance allemande. Cette
alliance va chuter sur les questions turques et balkaniques car ils ne sont pas d’accord sur
l’issu et le soutient apporter aux révoltes turques et des nationalités balkaniques.
- L’alliance entre l’Allemagne et l’Autriche-Hongrie : la Duplice signée en octobre 1979. Ce
contrat prévoit en cas d’attaque russe contre l’un des deux, l’autre lui apporte son plein
soutien militaire + en cas d’attaque par un autre état, l’autre signataire se déclare neutre =
nouvelle alliance des 3 empereurs reconduite à la demande des diplomates russes. Cette
nouvelle alliance va garantir la neutralité de la Russie en cas de conflit entre l’Allemagne et
la France. (Non-intervention).
- Ce 2eme système va être complété par la participation de l’Italie = Triplice (triple alliance).
Ce système va isoler la France. Mais ce système est trop complexe = crise dans les Balkans
qui fait tomber l’alliance des 3 empereurs. Cette triple alliance va être complétée par un
autre traité : le traité de réassurance germano-russe = Allemagne et Hongries s’engage à
rester neutre en cas d’attaque française ou autrichienne.
Bismarck va également promouvoir la conclusion de plusieurs accords en méditerranée
pour défendre le statuquo  isolation totale de la France.
Puissance de l’Allemagne renforcée et isolation de la France sur tous les fronts. Ces alliances ont
réussi a maintenir un certain équilibre sous domination germanique. Ce système international met
de cote les aspirations internationales et vont laisser se développer des foyers de tension.

Section 3 : La marche à la guerre

1913 : selon la formule de Guillaume II « la guerre est progressivement devenu nécessaire et


inévitable ».
Paragraphe 1 : les nouvelles formes de l’organisation internationales

A) L’identité

S’incarne de + en + dans le modèle unique de l’état-nation : renforcement de leurs


appareils institutionnels et administratif. Ces états vont étendre leur compétence, ils
accroissent leur
budget et leur fiscalité // l’extension du constitutionalisme libérale (constitution
démocratiques) va faire des partie politique de la presse, des opinions publiques les
nouveaux arbitres des grands choix politiques. De ce fait, la politique de la défense, la
diplomatie, les politique commerciales, douanières, coloniales vont prendre une place de
plus en plus importante dans les débats d’idée = dans les votes de l’électorat. Lien de plus
en plus étroit entre le développement de l’État, la croissance économique et les choix
idéologiques. Progressivement l’identité national va s’exprimé à travers la conscience
nationale. Elle va être multiforme, par ex elle peut être optimiste et unanime (peuple dans
les premiers rangs mondial comme les américains). Elle peut être pessimiste ou
nostalgique (hongrois). Elle peut être contrastée dans des pays ou la question du rang
international pose problèmes (Italie). Elle peut être inquiète/troublée dans les états qui
sont traversé par les problèmes de minorité (Russie). Elle peut aussi conjuguer
volontarisme et incertitude dans les grands états (Allemagne) qui cherchent à redéfinir les
formes de leur domination dans un monde qui change.
Ces consciences nationales vont s’exprimer sous une forma nationaliste et la plupart du
temps militariste d’où la relation entre la nation et la défense armée.
Point de vue

B) L’altérité

En accentuant la dimension nationaliste de l’état on va poser la question de rapport a


l’étranger, a l’altérité. Elle va s’exprimer dans différents secteurs de la vie social. Notion qui
s’exprime dans la psychanalyse, la littérature, la philosophie, la caricature etc...
Certain des stéréotypes qui vont ressortir vont exacerber une vision raciste de l’autre mais
également alimenter le renforcement de l’impérialisme et une montée très nette de
l’antisémitisme.
Par ex le péril jaune dénoncer par Guillaume II va justifier l’intervention des puissances à
Pékin en 1900.
De la même manière ce sont les dénonciations du complot juif (France et austro-hongrois)
qui vont conduire Theodore Herzl à fonder le sionisme.
Cette indentification des peuples (signe etc.) exalte les différences. Le plus souvent cela va
exalter la supériorité nationale pour mieux exclure l’autre.

C) La force et la puissance

Pour bien se situer dans la confrontation les états vont chercher a faire des démonstrations
de force : force démographique, force industrielle et commerciale, militaire, financière.
Ainsi on peut évaluer la réelle force des états. On peut établir une forme de typologie des
états et de leur force :
- Les puissances négatives  victime de leur faiblesse et sont offerte à la convoitise des
grands états. (Ex : empire ottoman)
- Les puissances soumises  États inclus dans des zones d’influences des grands états (ex :
états balkaniques).
- Les puissance moyennes  pays en déclin relatif (Espagne ou Portugal) sois des pays
relativement solides mais avec un rayonnement très réduit (ex : la <suisse ou la Belgique).
- Les puissances notables  ex : Italie ou Autriche-Hongries = leur puissance dépend de
leurs alliés.
- Les grandes puissances à forte capacité d’action et a ambition continentale ou mondiale 
(RU, Allemagne, France, Russie, japon et EU). Elles vont tenter de conjuguer leurs valeurs et
leurs intérêts au nouveau contexte international. Par ex le RU lie son expansion/ambition
impérial a cette paix britannique. La IIIème république française va chercher à briser son
isolement pour mieux favoriser sa revanche. Le Japon et les EU veulent être reconnu
comme pièce maitresse = les EU vont se lancer dans une diplomatie globale et assurent
une position d’arbitre sur la scène mondiale. Dans ce cadre s’organise ce grand jeu
diplomatique d’autant plus complexe que les états ne cherchent pas a converger vers une
paix commune mais plutôt à affirmer leur domination sur les autres.

Paragraphe 2 : la constitution des blocs d’alliance

Lorsque le système du chancelier Bismarck prend fin avec 2 décisions qui vont écouler son
système :
- Le traité de ré assurance qui n’a pas été renouveler.
- Le renouvellement anticipé de la triplice  la France ne veut plus se faire dominer et
utilise sa force financière au service de sa puissance diplomatique car elle veut trouver des
alliés. La Russie et le Tsar souhaite peser de nouveau dans le jeu diplomatique = alliance
franco-russe qui émerge. Ces alliances vont se transformer en traité  en cas d’attaque de
l’un des 2 partenaires par l’Allemagne ou par un pays soutenu par l’Allemagne, l’autre
partenaire. Ce développement soutiendrait militairement. Cette alliance entre Paris et
Saint Petersburg = risque d’extension des conflits mais elle va modifier l’équilibre
géopolitique et va rendre à la France sa pleine initiative diplomatique. // la France tente de
se rapprocher du RU à travers une seconde entente cordiale (convention qui règle les
conflits existants et prépare l’avenir) en 1904. Il ne lui restait plus que lié l’Angleterre a la
Russie. En 1907 = accord anglo-russe. Ce développement des alliances a pour objectif
d’éviter un conflit généraliser. Ces états établissent des zones de sécurité mais présente
des grands danger : elle remplace le concert européen par une opposition de 2 camps à
force équilibrés, elle rend impossible des projet de paix, ces alliances vont lier entre elles
toutes les puissance diplomatique européenne et coloniale  risque de faire bascule un
conflit locale en conflit général, ces alliance provoquent une course aux armements sans
fin, finalement ces alliances rendent crédible l’idée d’une guerre inévitable (menace du
conflit généralise). Tous ce contexte européen et internationale explique que le concert
européen soit remplacé par cette dynamique de crise qui va aboutir au déclenchement de
la guerre de 1914.

Paragraphe 3 : L’enchainement des crises et le déclenchement de la guerre générale

Quels sont les mécanismes d’une crise ?


Crise processus diplomatique et politique qui répond a un schéma classique :
- Incident qui va être provoqué, manipuler, amplifier dans n’importe quelle zone du
territoire mondiale.
- L’exploitation de ses acteurs déclenchant par l’un des grands états. Cet état souvent
accompagné par ses propres alliés pour mettre en difficulté le camp adverse.
- Une conférence internationale se tienne provoquée par des états arbitres.
- La signature d’un compromis ou d’un traité qui va essayer de régler le conflit initial a la fois
dans son volet territorial, politique et diplomatique.
- Quand le compromis est signé = apaisement progressif de la situation international
jusqu’au déclenchement de la crise suivante.
Ces crises vont ce multiplier et devenir de plus en plus fréquentes.
1870 : conflit entre la France et la Prusse (juillet 1870-janvier 1871) = capitulation de napoléon III +
chute de l’empire + avènement du IIIème Empire. Ce conflit va faire naitre de nouvelle frustration.
1895 : nouvelles crises en extrême orient suyite a la compétition entre le Japon et la Chine à
propos de la Corée.
1904 : première crise marocaine = la France souhaite renforcer son protectorat
1903-1904 : la question balkanique va provoquer des secousses sur le plan international
1911 : question d’Orient qui se rallume.
= sur tous les continents vont émerger régulièrement des crises politique et diplomatiques ? Ce
consensus européen qui avait empêché toutes ses crises de dégénérer va progressivement
craquer a travers toutes ses crise régionale = rapport de force entre les 2 bloc testé. Dans ce
contexte de tension permanente que le 28 juin 1914 = assassinat de Francois Ferdinand ->
dimension internationale car c’est un prétexte de politique et diplomatique pour démembrer la
Serbie. Londres va proposer une conférence internationale sur la question qui va être rejetée et le
28 juillet, l’Autriche Hongries déclare la guerre a la Serbie = mobilisation de la Russie suite au
bombardement de Belgrade. Toutes cette dynamique des crises aboutit a cette guerre globale qui
va faire jouer 2 types de cause :
- Causes immédiates = l’engrenage diplomatique a transformé ce concert européen en un
véritable piège général.
- Passion nationaliste des peuples = conséquence des unions entre les états car la volonté
d’en finir va prendre le dessus sur la volonté de paix (règlement pacifique des conflits). Ces
thèses pacifistes sont soutenus par l’international socialiste-> Assassinat de Jean Jaures = le
symbole de la paix s’efface.
La volonté des militaires de réaliser leur plan = l’état autrichien veut écraser les serbes.
L’états majeur allemand t est impatient d’en découdre. Du côté de la triple-entente ils sont
aussi prêt au combat.

Causes lointaines :
- Le choque des impérialismes économique, financier, coloniaux (affrontement direct).
- L’absence de règlement définitif de la question des nationalités.
- Lente transformation des identités et de l’altérité des peuples. Cette exaspération du
patriotisme se traduit aussi par la négation de l’autre.

Cette première guerre mondiale met fin à un siècle particulier dans les relations internationale.
Pour Lénine c’est le stade final de l’impérialisme (point culminant). Pour Paul Valérie c’est le
suicide du continent. Les conceptions plus idéalistes n’ont pas réussis a prendre le dessus. Toutes
ces conceptions idéalistes que l’on retrouve dans le socialisme international ou dans toutes les
formes de pacifisme n’ont pas réussi a triompher. (Logique de paix effacée).

Chapitre 3 : La 1ère GM et l’entre-deux-guerres


Section 1 : Une nouvelle guerre

Cette 1ère GM est envisagée au début comme une épreuve de force rapide et brutale qui viendrait
tranchée un conflit de puissance. Maos elle va très vite se transformé en un combat long et global
qui va mettre en jeux toutes le forces dispo : démographique, économique, financière, idéologique
et diplomatique = guerre de masse car c’est une guerre de coalition car elle inclue les états
européens et les empires coloniaux. Il y a 5 grands traits de cette massification qui concerne
l’espace, le temps, les objectifs, la science et l’Etat nation.

Paragraphe 1 : La massification et la politisation de l’espace

2 coalitions : la duplice (all, Autriche-Hongries) et la triple entente (France et empire, GB et ses


colonies, la Russies…).
Quasiment 35/55 pays ont été impliqués de près ou de loin dans ce conflit mondial.
= nouvelle orga de l’espace.
1ère zone de combats : espace terrestre 3 millions de km2 = forme de dilatation de l’espace
conflictuel ou ‘installe ce paysage de guerre (champ de bataille, ligne de tranchée, paysage de
destructions). L’échec rapide des plans de stratégies initiaux marquent la fin de la guerre de
mouvement classique = conflit plus trouble et moins maitrisé par les militaires (une guerre d’usure
d’une part qui oppose dans des condition inédites un nombre de militaire important et d’autre
part une guerre de rupture destinée a briser les tranchées et les fortifications a coup d’attaque
répété et de bataille d’épuisement = désastre humain en masse comme la bataille de Verdun
longue, couteuse et qui n’a pas de résultat sur le terrain). Ce n’est pas la crainte d’une défaite sur
le terrain qui va amener les empires centraux à demander l’armistice mais la crainte du désastre
stratégique, politique et humain.
Novembre 1918 = les troupes n’ont pas été battues en Allemagne. C’est donc plus le risque
révolutionnaire et de cette impossibilité de faire face à terme à la puissance des alliés qui vont
contraindre l’Allemagne à accepter les conditions de Wilson.
L’ampleur des désastres humains et matériels justifie la demande des alliées qui veulent obtenir le
maximum (revanche).
Ce conflit a aussi touché les zones maritimes essentiellement situées dans l’atlantique nord,
méditerranée, mer du nord et pacifique occidentale. Les stratégies prévues n’ont pas fonctionné
car les grandes batailles navales ont été rares et ont aboutis à des résultats indécis ou inefficace =
inutile. En revanche, les blocus des cotes/détroits/canaux ennemis a donné des résultats a
l’avantage des troupes franco-britannique. Les états vont avoir recours à d’autres tactiques :
- Essai des anglais avec les portes avions (en 14-18 = nouveauté mais limité).

- Guerre sous-marine (nouveauté qui jour un rôle déterminant) torpillage du Lusitania


(anglais) et la perte de plusieurs centaines de passagers américains qui va contribuer à
retourner l’opinion publique américaine contre l’Allemagne. C’est également la décision de
Berlin qui déclenche une guerre sous-marine à outrance en janvier 17, provoque la colère
des pays déclarés neutre = entrée en guerre des États-Unis.

- L’atmosphère (nouvelle espace qui s’ouvre à la guerre), les dirigeable et les ballons ont été
utilisé pour l’observations de sites sensibles et leur protection. L’aviation se développe et
devient un élément décisif dans la stratégie militaire des prochaines années.

Avec la 1ère GM, la guerre est partout.


Paragraphe 2 : La massification et la politisation su temps

Confit qui dure 52 mois. Échec de la guerre de mouvement qui oblige les états majeurs à trouver
nouvelle forme de combat = entrée dans la guerre d’usure qui est destinée à user l’adversaire avec
des affrontements permanents pour briser ses forces, moral et la capacité de résistance. Guerre
d’usure longue qui impose à chaque stratégies militaire une gestion rigoureuse des effectifs
(hommes mobilisés jusqu’à plus de 50 ans) + Répartition des forces entre les hommes sur le front
et ceux dans les usines d’armement. Pour gérer ce temps il y plusieurs stratégies utilisées. C’est
celui qui maitrise ce temps qui va permettre aux alliés d’imposer l’armistice à leurs adversaires,
par exemple le Reich va essayer de profiter d’un moment de faille lorsque les russes quittent le
conflit, que les troupes franco-britanniques sont épuisés = lancement d’offensives massives.
L’absence de décision sur le terrain pousse à demander une paix blanche (sans victoire) de la part
de certains pays (arrêt des combats).

Paragraphe 3 : la massification et la politisation des enjeux

Quels sont les objectifs de la guerre ?

Autriche Hongries = détruire la Serbie. Mais pour le reste aucun des partenaires n’a d’autre
objectif que celui des respecter les alliances établies = comment parvenir a une paix ? Chaque pays
veut maintenir son empire, annexé ou non.
Les empires centraux = stratégique classique (conquête ou contrôle de territoires)
La triple entente = ils vont limiter leur ambition a la réparation des dommages commis pendant la
guerre ou les injustices passées (Alsace/Loraine).
La triple alliance = ont transformé leur combat en ambition idéologique. On voit que la paix n’est
pas au même niveau.
C’est avec les E-U que va apparaitre une nouvelle forme de diplomatie plus ouverte qui se base sur
une volonté de parité des états, sur le droit des peuples dans un objectif de secu et de paix = 14
points du Président Wilson formé unilatéralement en 1918 qui vont présenter les principales
exigences de cette paix. Question examen final :
- Mise en place d’un diplomatie ouverte et transparente garantie par les traités
- Liberté totale de navigation dans les espaces maritimes extraterritoriaux
- Restitution de l’alsace lorraine à la France.
Création de la SDN = fondé sur l’égalité des états et la sécurité collective.
Nouvelle forme de diplomatie articulée sur un combat entre impérialisme et révolution.
Chute des empires historique avec une large recomposition de la carte de la planète + le déclin de
l’Europe et la nouvelle invention d’une organisation entre les états.
(SDN= structure au-dessus des états).
1919 = Paul Valérie écrit que les civilisations savent désormais quelles sont mortel » = il indique
que l’ordre international a totalement été remis en cause.
Ordre repensé, renouvelé à travers de nouveaux principes, c’est pourquoi la 1 ère GM représente
l’avènement du 20ème siècle.

Paragraphe 4 : Massification et politisation de la vie et de la science

A. Facteur démographique
1918 : 35 belligérants et leurs empires rassemblent 70% de la population mondiale, environ 65
millions de combattants, entre 3/400 millions de travailleurs de machine de guerre. Pertes at-
teignent 13% de mobilisations +44% de blessés et gazés (gueules cassées) + 30 millions de victimes
des pénuries alimentaires (pas militaires  grippe espagnole + 1er génocide. La guerre de masse a
entrainé la mort de masse. 6,2% de la population est morte. La France perd 17% de ses militaires
tandis que EU perd vitalité démographique et dynamisme de sa civilisation. Pertes préservent les
ouvriers dans industrie de guerre ainsi que les femmes, plutôt que paysans au front. Déséquilibre
entre ruraux d’avantage au front que les urbains  tensions sur le plan social.

Les états se sont arrogés un véritable droit de vie ou de mort sur leur population. Si des concep-
tions libérales er idéalistes prévalaient au XIXe siècle, nouvelles approches globalisantes préco-
nisent le totalitarisme au XXe. Justification mobilisation avec appel à la religion, au patriotisme,
propagande… Comment justifier défaite ou victoire ? tout le système international est affecté par
les conséquences de cette nouvelle conception de la guerre donc émergence de thèses totalitaires
qui vont compenser les défaites.

B. Aspect technique et scientifique


Grandes batailles d’usure montrent que le facteur humain n’est plus si décisif donc c’est sur le
plan de la science et la technologie que la ≠ va se faire.
Les dépenses d’armement : 3% en 1914 puis 25% en 1915/1916
Auparavant, la science était le progrès, à partir de 1914, la science = la mort aussi. Cela pose la
question de l’état dans la survie de la civilisation. Il peut provoquer la paix en développant les rela-
tions internationales, mais il peut aussi provoquer/ engendrer une menace pour les individus. Vo-
lonté destructrice de puissance. Cette double incarnation de la science et de l’état va profondé-
ment marquer les RI depuis cette date jusqu’à aujourd’hui. Perte de confiance dans la science et
dans l’état. On vit encore ce paradoxe aujourd’hui.

Paragraphe 5 : La massification et la politisation de l’état et de la Nation


A. Les états
Les états ont été les acteurs principaux de cette guerre, et on donc acquis un rôle nouveau et de
nouveaux pouvoirs. Exemple : on observe une forme de centralisation accrue avec un rôle priori-
taire de l’exécutif. L’état va décider et diriger tout pour le territoire. On assiste également à une
réaffirmation des pouvoirs militaires et une imbrication de l’économie et du politique.
Rapport entre les dirigeants et le dirigés : rapport s’était ouvert, démocratisé au long du XIXe avec
la république, va céder sa place à une autorité renforcée des élites  associe toutes les forces
vives de la nation. Cette nouvelle autorité permet la nouvelle légitimation du pouvoir, le pouvoir le
+ absolu : droit de vie ou de mort. On a donc un affaiblissement des mécanismes représentatifs,
contrôle social par les lois militaires, embrigadement des forces productives et culturelles mises au
service de la défense. Mobilisation entière des forces de l’état au service de sa décision. Mobilisa-
tion des moyens financiers sans précédents : mobilisation humaine, économique, écologique. Mal-
gré cette vision autoritaire, les démocraties résisteront le mieux. Il existe au sein de celles-ci des
mutineries, des grèves, des contestations ou encore des mouvements pacifistes. Ils n’auront qu’un
impact limité sur la guerre. Autorité des gouvernant sera quand même respectée, et c’est ce qui va
permettre de conduire les peuples à la victoire : Clémenceau (France), Wilson (USA), Lloyd
Georges (RU). Leur légitimité est restée intacte. La guerre et la démocratie ont un rapport ambigu
et paradoxal car la démocratie a conforté quelques-unes de ces valeurs : par exemple on constate
des progrès politiques et sociaux (suffrage universel se démocratise  hommes et femmes ; avan-
cées sociales  activités économiques pour femmes). La démocratie a le visage de paix et de pro-
grès pour les pays étrangers.
La création et la consolidation de l’état bolchévique fait apparaitre un nouveau défi pour
l’ordre international car il est évident que la Russie (marxiste et léniniste) va refuser de se confor-
mer aux pratiques de la paix démocratique (cf. Déclaration Wilson).
Dès 1918, création de l’armée rouge par Trotski indique que le bolchevisme armé entend triom-
pher de ses adversaires intérieurs et porte la révolution mondiale à l’extérieur de ses frontières. Le
socialisme leninien va constituer une menace fondamentale pour les principes démocratiques et
pour les systèmes. Cette crainte va s’incarner en 1919 à travers la 3 e internationale communiste.

B. La nation
La nation va s’incarner à travers le nationalise et les nationalités. Le nationalisme était présent
avant 1914 et est devenu dominant dès le déclenchement du conflit  propagande, censure, pas-
sions culturelles = ont joués un rôle dans la mobilisation car il fallait ADHERER à la cause nationale
= source principale de la détermination des combattants et des gens à l’arrière jusqu’à 1917.
Après, des fêlures vont commencer à apparaitre, car certains chefs militaires sont jugés incompé -
tents. D’autres insensibles aux pertes. Dans certains pays, la faillite élites politique est dénoncée,
car elle est + grave= va justifier la révolution (exemple : Russie). Ainsi s’explique la poussée des na-
tionalités.

 Cette 1GM est donc d’un type nouveau, qui va aboutir à une nouvelle paix, une paix para -
doxale.

Section 2 : Une paix paradoxale

Paragraphe 1 : Quels sont les principes et modalités de cette paix paradoxale


Cette paix paradoxale s’incarne à travers une conférence de la paix (classique). Mais elle est très ≠
des autres paix traditionnelles.
- Recours implicite aux consensus idéologique basés sur les principes déjà vus= permet d’ex-
clure la Russie bolchevique
- Principe de non négociation des traités par les vaincus. Les négociations n’ont lieues
qu’entre les vainqueurs.
- Tous les états ne sont pas partis, négociation confisquée par chefs d’état 4etats vain-
queurs (USA, RU, France, Italie), plus précisément par le conseil des 3 grands : Wilson, Clé-
menceau, Lloyd Georges.
Priorité de la mise en place d’un système international (SDN). Cette conférence impose une paix
plus qu’une paix négociée  conjugue intérêts nationaux et valeurs collectives.

Paragraphe 2 : Le pacte de la SDN


Il est placé en préambule des traités suivant, et va prendre effet à partir de janvier 1920. 3niveaux
institutionnels :
- Assemblée générale regroupe tous les états qui souhaitent y siéger, sauf les vaincus et la
Russie bolchevique.
- Conseil de la SDN composé de 5 membres permanents (USA, France, RU, Italie et Japon) et
de 4 non permanents renouvelables tous les 3ans.
- Secrétariat chargé de l’application des décisions et du bon fonctionnement de l’institution.
Pacte cherche à imposer une thèse idéaliste, et reconnaitre l’existence d’une communauté inter-
nationale mais aussi la suprématie de l’idéal de paix mondial sur la souveraineté des états. Ce
pacte institue la SDN qui doit être garante de l’application des traités, un certain nombre d’organi-
sation internationales vont lui être rattaché (Bureau International du Travail). Communauté inter-
nationale décide ensuite d’engager traités de paix.

Paragraphe 3 : Les traités de paix


Le traité de Versailles va amputer l’Allemagne d’une grande partie de sa superficie et donc
de sa population car l’Alsace Lorraine va de nouveau être rattachée à la France. De +, comme
considéré comme indigne, le Reich va perdre toutes ses colonies et elles seront sous mandats de la
SDN et ensuite réattribués au vainqueur comme le Togo, le Cameroun, la Nouvelle-Guinée. Le trai-
té de Versailles imposait à l’Allemagne de reconnaitre sa seule responsabilité dans l’engagement de
la guerre et est condamnée à verser au vainqueur de lourdes réparations. Le traité de Versailles éla-
bore des traités de paix quasiment bilatéraux et individuels entre les trois vainqueurs VS le vaincu
—> Traité de St Germain qui vont régler les questions qui portent sur le démantellement de l’Em-
pire asutro-hongrois, perd l’accès à la mer, ancienne province sont transformées en Etat nouveaux
pour ensuite former la Tscheco-slovaquie ; traité de Sèvres en 1920 prive l’E.O de ses territoires au
M.Orient.
Les limites de cette paix : les accords de paix au lieu de mettre fin aux problèmes en créent
de nouveaux.

Paragraphe 4 : Les limites de cette paix


Les accords de paix au lieu de mettre fin aux problèmes en créent de nouveaux. Pour
ratifier un accord, le Sénat doit obtenir majorité des deux tiers ; donc refus des Etats-Unis à la com -
munauté internationale, qui ébranle l’opinion internationale, entrainant des conséquences
négatives :
-Cela met fin aux garanties accordées notamment à la France, les américains ayant donné leur ac -
cord pour garantir les frontières (qui ne sont donc depuis ce refus plus garanties)
-La décision du Sénat va priver la SDN de son soutien le plus important car seuls les Etats-Unis
étaient vraiment en mesure d’imposer la suprématie de l’ordre internationale
-Ce vote annonce le retour à l’isolationnisme des EUA.
Tout cela mène à la paralysie de la paix internationale
2ème limite : ce partage des Etats va satisfaire un certain nombre de pays notamment tous les nou -
veaux Etats-Nation qui vont accéder ou retrouver leur indépendance (ces Etats ne sont pas les plus
puissants sur la scène internationale). Dans le compte des Etats satisfaits, il y a le RU. Mais la liste
des insatisfaits est bien plus grande : Italie car Wilson refuse d’élargir leur territoire ; l’Autriche car
elle s’inquiète pour sa stabilité intérieure et mécontente car la fusion avec l’Allemagne leur est in -
terdite ; la Hongrie car elle s’estime dépourvue de ses territoires historiques ; la Turquie qui se sou-
lève en 1922 suite à l’appel de Kemal ; l’Allemagne ne peut être satisfaite car elle s’estime victime
d’un certain diktat, elle n’accepte ni ses frontières, ni son statut de paria diplomatique, ni le fait
qu’elle représente la cause de cette guerre, ni la réparation qu’elle doit payé 132 milliards de Mark
or ; la Russie car Moscou souhaite faire triompher la cause du communisme par la révolution et par
sa visée internationale et ses ambitions internes, l’Etat soviétique constitue une menace bien plus
importante à la paix que l’Allemagne ou la Turquie.

Certains Etat peuvent être définis comme indifférents ou inquiets comme les pays asiatiques
ou les pays latinos américains. Dans cette catégorie, on trouve la France car elle se trouve dans une
position paradoxale : même si elle a obtenu Alsace Lorraine et l’agrandissement de ses colonie ainsi
que la reconnaissance de sa supériorité militaire mais elle est inquiète de la capacité et de la volonté
de l’Allemagne de payer la réparation.
3ème limite : les modalités d’application du droit des peuples à disposer d’eux même et comment se
principe va être mis en place vis-à-vis de cette paix. Idée de départ : il faut créer des Etats (d’où la
création de 10 nouveaux pays comme Finlande, Estonie…) et une modification des frontières de 10
autres pays (France, Belgique, Danemark, Italie…) et les epcaes coloniaux sont aussi modifiés de
manière relativement arbitraire et la plupart de ces remaniements ont été effectué sur la base de vo -
lonté présumée des peuples, sans consultation auparavant. Modifier des frontières, c’est une forme
de d’instabilité et de remise en question pour les pays ; elle met en lumières le fait que les minorités
ne sont pas consultées et crée des problèmes des territoires qui attire des tensions dans l’exercice du
pouvoir. La question des nationalités empoisonne la vie internationale : problème politique et iden-
titaire, mais cette question a également pour conséquence de briser des espaces économiques, so-
ciaux, culturels et politiques. En 1914, l’Europe comptait 21 Etats, depuis elle en compte 29. Modi-
fications politiques et douanières qui créent des frontières monétaires et provoque une désorganisa-
tion des modèles de production et d’échange ainsi de la ruine des populations qui vont être écrasées
par ces inflations. Tout ceci contribue à ralentir le rétablissement de l’économie de marché et ralenti
l’apparition de la démocratie libérale.
Le contexte international, idéologique, diplomatique est donc un contexte complexe pour ma
SDN et que la question de la légitimité à agir va être aux leur des relations internationales. Cette
paix ne donne aucune réponse aux aspirations des peuples coloniaux car les empires toutes nationa -
lités confondues vont conserver leur statut d’avant guerre, sauf RU qui tente de s’ouvrir. Après
guerre s’ouvre sous des hospices difficiles : tous les grands principes des relations internationales
doivent être réinventés car même si la paix est impossible, elle devra impérativement être imposée.

Section 3 : De la guerre à la paix

Paragraphe 1 : Le système nouveau mis en place


En 1920, la géopolitique planétaire est à réinviter car ce principe a disparu, les empires com-
mencent à craquer et malgré la SDN, le monde n’est pas stabilisé. On constate que les affaires inter-
nationales ne vont plus se gérer comme avant : le rôle des ambassadeurs décline car désormais il
s’agit d’une diplomatie ouverte, rythmée par de nombreuses conférences internationales et relayée
par les médias. La politique extérieure devient le domaine réservé des élites du pouvoir exécutif
(chef d’Etat, gouvernement, ministres affaires étrangères) ce qui mène au contrôle des élites parle-
mentaires et le champs international s’ouvre de plus en plus aux domaines économiques, militaires,
financiers et apparitions des instituts de réflexion et donc désormais, ce sont des experts universi-
taires, des officiers, des journalistes et ces nouvelles figures contribuent à déterminer des nouveaux
enjeux internationaux et vont participer à profiter des réponses apportées.

Aristocratie était le vivier des diplomates, qui désormais cède la place à des hommes nouveaux, des
hommes de partis qui viennent des classes moyennes voire populaires : renouvellement sociolo-
gique qui s’accompagne à partir des années 1930 à un remplacement des générations d’où un chan-
gement accéléré dans les mentalités et comportements. Le temps s’accélère et la vie internationale
va être observée de toutes parts. Ortega y Grasset : « on entendre dans l’ère des masses » soit la gé-
néralisation d’une culture collective qui va être dominée par la radio, la culture, le cinéma, le sport
etc… ainsi que la proliférations d’anciens combattants qui réclament un monde meilleur en contre-
partie des sacrifies qui ont été consentis : le débat n’est plus conservatisme VS libéralisme mais op-
position entre droite nationale et sociale démocratie ; le communisme naissant s’oppose au fas-
cisme, et les nationalistes triomphants/frustrés face aux pacifistes. La guerre fait encore peur mais
séduit ceux qui voient à travers une action violente la renaissance de leur société : mise en place
d’une dictature au Portugal, en Espagne, nombreux putsch répétés en Allemagne, en Italie avec la
marche sur Rome et Mussolini. Mais ce mvmt ne se limite pas à l’Europe car la Chine est traversée
par ses mêmes tensions avec la Chine de Mao. La marche à la paix sera fragile et incertaine avec
toutes ces tensions.

Paragraphe 2 : mise en place difficile du système international


Début années 1920, tension entre RU et FR car RU tente de chercher l’appui des EUA pour
faire avancer son point de vue. Les difficultés économiques de l’Allemagne pourraient avoir des ef-
fets très négatifs sur l’ensemble de l’Europe. Le RU va aussi craindre que le non-paiement des répa-
rations l’empêche de rembourser ses propres dettes, crainte aussi du développement de l’hégémonie
française. Londres doit tenir compte des réalités et souhaite une sorte de retour à l’isolement afin de
garantir sa sécurité et sa prospérité, et pour se faire, nécessité de mise en place de coopération paci-
fique avec comme point d’ancrage le lien avec les EUA. Méfiance de Londres à l’égard de l’Alle -
magne, de la France, rapprochement avec EUA et enjeux complexes vis-à-vis des réparations de
l’Allemagne. La cohésion internationales est partisan d’une politique de fermeté vis-à-vis de l’Alle-
magne : elle doit payer. Mais on tend de plus en plus à une politique plus souple : Aristide Briand
accepte d’alléger la dette en échange d’une garantie anglaise aux frontières françaises. Finalement,
Briand sera désavoué par le Parlement français et sera remplacé par Pointcarré, plus favorable à la
politique d’exécution intégrale. Pour y obliger l’Allemagne, le nouveau président du conseil va dé-
cider l’occupation militaire de la Ruhr en 1924. Mais double obstacle financier : hyperinflation qui
frappe l’Allemagne et la France qui se voit obligée de recourir à un prêt américain. Par ce biais fi-
nancier, les anglo-saxons obtiennent gain de cause puisqu’ils vont imposer à la France le retrait des
troupes ainsi que la réduction du montant des réparations pour garantir le prêt à la France. Le climat
internationale va bénéficier par la suite d’une forme de pause grace à l’arrivée au pouvoir de nou -
veaux hommes d’Etat attachés à une politique de conciliation. Elle permet de stabiliser les relations
internationales : l’objectif est de construire une paix durable attendue des peuples.

Paragraphe 3 : La politique de la paix


L’arrivée aux affaires du cabinet travailliste britannique et du cartel des gauches en France
lance ce processus de coopération.Ce processus prend 2 formes :
-La reconnaissance de l’URSS, facilitée par la cohéxistence pacifique instaurée par Lénine en 1922
car nécessité de capitaux et de techniciens pour mettre en place son programme de modernisation et
d’industrialisation : moyen d’obtenir des moyens à travers son programme de NEP et de reprendre
pieds sur le marché russe. URSS établit dès 1924 des relations diplomatiques.
-Le protocole de Genève : 1924, initié par FR et RU qui souhaitent renforcer la puissance de SDN
en rendant obligatoires l’arbitrage en cas de conflit. Tout Etat refusant de se soumettre à cet arbi-
trage sera qualifié d’agresseur et par conséquent passible de sanctions militaires automatiques. En
parallèle, pour éviter le recours à la guerre mise en oeuvre un désarmement générale : on veut éta-
blir une véritable sécurité collective et on retrouve les prémices d’un gouvernement mondial. Ces
démarches n’ont pas eu les résultats attendus car URSS abandonne rapidement le NEP au profit
d’un passage brutal au socialisme. Staline devient maitre du pays et y impose les principes de col -
lectivisation, de planification, de centralisation, le tout dans un système dictatorial qui dénonce ca-
pitalisme et impérialisme d’où un regain de tension politique.
Pour autant, le processus de paix n’est pas intégralement interrompu grace à un rapproche-
ment entre force et Allemagne et souhaite éviter un autre conflit qui serait dramatique aux vues de
sa faiblesse démographique. La France et l’allemande tente d’établir des bases d’une réconciliation
entre les deux pays avec le pacte de Locarno en octobre 1925 où l’allemande reconnaît ses fron-
tières avec la Belgique et la France. Ce pacte ne modifie pas les frontières mais permet de passer du
diktat imposé à l’acceptation libre du traité de Versailles. Aristide Brian souhaite impliquer les
EUA dans l’installation de la paix et on fini par signer avec le secrétaire d’Etat (Kellog) et une quin-
zaine d’autres Etats signataires qui met la guerre hors la loi et qui place la paix . 50 pays sur 61 vont
signer ce pacte Brian Kellog, même signé par l’URSS : semble installer une idée de paix durable ;
mais c’est un pacte idéaliste sans sanction, aucun moyen de contrainte et repose sur la bonne volon -
té et la loyauté des signataires. C’est une simple déclaration d’intention dénuée de tout impact juri -
dique. Aristide Brian propose en 1929 un projet d’union européenne. Idée novatrice dès le début des
années 1920 avec un mouvement pro-européen, et une élite qui milite pour un dépassement des
Etats-nation et pour l’établissement d’une structure supra-étatique qui devrait être fondée sur une
coopération économique et censée déboucher sur une structure politique.
Cet établissement de la paix ne se limite pas aux grandes puissances avec la création de
l’Etat du Vatican par les accords de Latran qui permettent de mettre fin au le conflit entre la papauté
et l’Etat italien. Les empires coloniaux vont être appliqués et la France va accorder à la Syrie et au
Liban des constitutions et lance des plans de modernisation de ces possessions africaines et indochi-
noises. Donc dynamique de paix lente mais générale. Par l’économie, ce processus de paix va être
interrompu. Le crash de 1929 plonge le monde dans une longue crise qui va porter à de nombreuses
difficultés qui mènent à la WW2.

Chapitre 4 : Le contexte des crises


Ce crash boursier provoque l’asphyxie du complexe bancaire américain, qui frappe par rico-
chet l’industrie, l’agriculture, provoque du chômage, paralyse la plus grande puissance financière et
fini par gagner le reste du monde. Désorganisation des échanges commerciaux, des flux financiers
et intensifie les crises politiques.

Section 1 : Grande grise de 1929

Paragraphe 1 : La crise et la déstabilisation de la politique de la paix


En déstabilisant progressivement les économies et sociétés de la planète, la crise entraine également
des profondes perturbations économiques et poltiques. Les grandes négociations engagées pour ins-
taurer la paix vont échouer ou être ralentie comme la conférence sur le désarmement : elle est ou-
verte en février 1932 et finalement les Etats ne s’entrent pas sur les projets présentés car l’Alle-
magne réclame la parité des droits en terme de défense. Cette demande allemande est contraire aux
closes militaires du traité de Versailles : elle a déjà obtenu le droit de se réarmer, mais elle veut aller
plus loin surtout après arrivée d’Hitler au pouvoir. Il veut reconstruire une armée puissante alle-
mande, et pour aller plus vite, il annonce rapidement son retrait de la conférence sur le désarmement
et le retrait de la SDN. Lidée de sécurité collective subi une atteinte dès grave, Hitler peut remettre
en cause publiquement et impunément le traité de Versailles, ce qui porte atteinte à toute cette
oeuvre de paix mise en place depuis 1919. Parallèlement à ce retrait, le projet de l’UE de Brian
échoue, ce qui confirme que la logique de l’affrontement idélogoqes et du choc des nationalistes
l’emporte sur la dynamique de coopération et d’intégration. Les menaces s’accumulent également
concrètement en Asie : Japon touché par la crise financièren ; pour relever la tete, il va se
convaincre qu’il lui faut un accès renouvelé aux ressouces, aux marchés et aux territoires et il doit
se convaincre que ces accès doivent être actée par la force (cible=Chine). 1931 : généraux nippons
vont entamer la conquête de la Mandchourie, et le Japon va ériger sa conquête en Empire, point de
départ d’un dépeçage complet de la Chine. Après ce coup de force du Japon qui viole la SDN et le
pacte Brian-Kellog, la Chine porte plainte auprès de la SDN qui doit arbitrer le conflit, et elle en-
voie une mission d’enquête mais elle ne peut pas imposer le retrait des troupes japonaises mais ne
souhaite pas déclarer le Japon comme agresseur. Les EUA se contentent d’une condamnation mo-
rale et en 1933, le Japon annonce son retrait de la SDN —> coup grave à la paix, incapacité de la
SDN et faiblesse de la démocratie et l’ordre occidental est en danger.

Paragraphe 2 : les réponses politiques à la crise

L’affaiblissement progressif de la démocratie trouve son expression diplomatique en laissant


place aux idéologies autoritaires. Stalinisme qui triomphe par la dictature en URSS, Marxisme Lé-
ninisme se développe à travers les régimes communistes, Italie de Mussolini pratique jusqu’en 1935
une politique d’entente avec les démocraties pour mieux combattre les effets de la crise écono-
mique. Le réarmement et la revendication d’un nouvel empire romain en Italie vont l’inciter à se
rapprocher des autres Etats autoritaires, notamment du régime Nazi qui constitue la principale me-
nace pour la paix.
En effet, sur le plan idéologique et politique, Hilter impose sa politique raciale et sa volonté de
construire le Reich de 1000 ans. Il va appliquer son programme tracé dans Mein Kampf et dès son
accession au pouvoir, il va se mettre au band de la société internationale sans provoquer de réaction
de la SDN ni des EUA. Il va pouvoir constituer une dictature totale et pour parvenir à son idéal,
l’Allemagne doit écraser la France et son Diktat.

Paragraphe 3 : Paralysie des démocraties et montée en puissance des totalitarismes.

La tension entre pacifistes et partisans de la guerre.


Mouvement pacifiste lié à SDN et objectif de paix engagé dans les années 1920 et n’a que
peu été brisé par la crise : il est toujours en force. Plus proche des forces de gauche, des tendances
humanistes, féministes et syndicales, c’est un mouvement qui recrute aussi dans les mouvements
chrétiens, dans les milieux européanistes ou mondialiste (vision universelle du mouvement paci-
fiste). Refus de l’idée même de guerre et rejette la responsabilité sur les « marchands de canons » et
milieux ultra-nationaliste.
Division du pacifisme à partir de 1936 : comment gérer la montée des dictatures ? Une par-
tie réclame la paix à tout prix et soutenir une politique d’apaisement (britanniques, isolationnistes
américains) et une autre partie estime que la défense de la paix doit passer par l’engagement poli-
tique (+ anti-fasciste qu’anti-totalitaire) et cette mouvance va donc soutenir l’URSS perçue comme
un rempart contre le fascisme et soutenir les républicains espagnols pendant la guerre civile. Cette
division dans le camps pacifique se retrouve incarnée en Fr et RU. Fr : Daladier, qui incarne le sou -
hait d’une paix à tout prix, même au prix de céder des choses à Hilter face à Churchill qui refuse
compris et le déshonneur même au prix d’une guerre.
Les événements de l’été 1939 contribuent à atténuer ces différences et après la défaite de
1940, on retrouve cette idéologie du pacifisme qui refuse la guerre à Hitler.

Entre 1933 et 1939, multiplication de crises dans une forme d’engrenage qui est chronolo-
gique (crise en entraine une autre) et territoriale (montée des périls en Europe entraine l’étendue en
Orient). En Europe, les crises sont souvent rythmées par les initiatives d’Hitler. Dès janvier 1934,
on signe un pacte de non-agression avec la Pologne et en janvier 1935, la Sarre est rattachée à l’Al -
lemagne (elle devait choisir si elle souhaitait se relier à la France ou à l’Allemagne). C’est le signe
du début du triomphe d’Hitler. En mars 1935, mise en place d’une aviation de guerre qui constitue
une violation flagrante du Traité de Versailles. La SDN se contente d’un blame et réunion entre FR
et ITA pour affirmer leur opposition à ce réarmement. Mussolini souhaite doter son pays d’un em-
pire, réattribuer son de puissance et il se lance à l’assaut de l’Ethiopie et finalement après quelques
semaines de combat, pays conquis en 1936. SDN applique des sanctions économiques et condamne
l’Italie comme agresseur. Guerre civile espagnole lancée, qui permet à Hitler d’engranger un succès
politique : union entre Mussolini et Hitler qui viennent apporter leur aide à Franco. De leur coté, les
démocraties respectent les règles de non-ingérence. Hitler et Mussolini s’allient à Franco pour com-
battre les républicains, avec le bombardement de Guernica. Cette guerre permet de conclure un ac-
cord politique et idéologique entre les puissances. C’est la guerre d’Espagne quinine les régimes to-
talitaires et qui illustrent les faiblesses des démocraties.
Mussolini annonce la création d’un axe Rome-Berlin autour duquel tous les pays européens
partisans de la paix sont invités à s’unir, et au final les pays qui accepteraient leur domination. C’est
une stratégie de domination mondiale qui se met en place, qui avait déjà débuté avec les JO de Ber-
lin en 1936. On observe un réel recul de ce monde diplomatique.
C’est là qu’Hitler souhaitait dominer l’ensemble de l’Europe et souhaiter la destruction de ta Tché-
coslovaquie ; il va soutenir l’élan autonomiste puis la volonté de sécession des slovaques contre le
gouvernement de Prague. Il se rend compte que ces coups de forces ne vont provoquer que très peu
de réaction de la part de la SDN ou des démocraties. En revanche, l’Angleterre constate l’échec de
sa vison pacifique et va décider de s’opposer à l’expansion des dictatures. Dès 1939, le RU instaure
le service militaire en temps de paix et cherche à accélérer le renforcement de la défense britan -
nique. RU ouvre également avec France des pourparlers militaires et politiques. Hitler réagit et fait
savoir aux polonais qu’il souhaite annexer la ville libre de Dantzig, et prépare également l’invasion
du pays entier. C’est le déclenchement de cette crise polonaise qui va modifier le jeu diplomatique.
À ce moment là, les démocraties comprennent qu’Hitler ne sera jamais satisfait ni apaisé avant la
réalisation de son plan stratégique ; c’est donc cette crise qui permet aux démocraties d’envisager
l’hypothèse de la guerre. Cette guerre sera territoriales, politique et idéologique. La france et le RU
s’unissent pour renforcer leur dispositif diplomatique et souhaitent apporter leur aide à tous les pays
qui seraient potentiellement dans la ligne de mire du Führer. Mais très peu d’autres pays suivent
cette démarche : Suisse, Belgique, Pays-Bas, Estonie, Danemark vont refuser leur soutient aux pays
envahis ; ce qui prouve que la stratégie d’intimidation va gagner du terrain en Europe, permettant
ainsi aux camps totalitaires de se renforcer.
La formation des blocs dépend des décisions des EUA, du Japon et de l’URSS. Les améri-
cains sont avant tout préoccupés par la mise en place du New-Deal, ancrés dans leur isolationnisme,
ils veulent rester neutres et éviter tout risque d’engrenage, éviter aux EUA de s’engager dans un
conflit qu’ils n’ont pas choisi. Mais Roosevelt défend le principe de sécurité collective : si face iso-
lationniste, Roosevelt va préparer son pays à une guerre qu’il juge inévitable. Le Japon, un acteur
principales des relations internationales dans les années 1930 et surtout déstabilisateur de ces rela-
tions car l’Empire nippon a toujours cherché à s’étendre et toutes ses offensives sont à l’image de ce
qui va se passer pendant WW2.
Du coté de l’agresseur, les opérations militaires sont toujours accompagnées d’opérations armées
sur les civils, et une occupation au bénéfice unique de l’agresseur. Du côté des agressés, on re -
marque un refus de la capitulation et l’organisation d’une résistante. Cette guerre d’extrême Orient
crée une menace pour les Etats et l’ensemble des empires coloniaux et elle va établir une forme de
solidarité géostratégique idéologique entre les pays autoritaires. C’est cette solidarité qui fait que ce
ne sont pas les démocraties qui vont s’entendre avec l’URSS mais l’Allemagne, pourtant Paris et
Londres avaient déjà tenté un rapprochement avec Moscou.
En effet, Staline déjà méfiant à l’égard des démocraties capitalistes mais conscient qu’un accord
avec ces démocraties de l’Ouest risquait de l’impliquer dans une guerre dangereuse avec l’Alle-
magne. C’est par rapport à cela qu’il préfère signer un pacte de non-agression avec l’Allemagne en
1939. Dans ce pacte, il y a pour Hitler la garantie de la neutralité de la puissance russe et pour Sta -
line une garantie de sécurité de son pays, et une main mise sur les pays baltes et la Finlande notam -
ment. Ce pacte de non-agression est contradictoire au niveau idéologique mais solidarité des ré-
gimes totalitaires. C’est finalement la solidarité entre ces deux blocs qui va engager la WW2. Alle-
magne envahit la Pologne le 1er septembre 1939, Paris et Londres tentent de négocier un retrait, qui
échoue et le 3 septembre 1939 commence la WW2.
Cette date signe l’échec de la faillite du système international que la conférence de la paix
avait tenté de mettre en place. La loi internationale que les jurys avaient souhaiter placer en clef de
voute du système, n’a logiquement pas pu s’imposer par l’intermédiaire de la SDN. Cette loi mon-
diale a été écartée par les marxistes, bafouée par les dictatures (nazisme, fascisme…). Ces Etats ont
développés leur force pour mieux exprimer leur puissance. Les démocraties libérales ‘ont pas su dé-
fendre cette loi, et en refusant cette loi internationale, c’est leur position et leur puissance qui se
sont retrouvées limitées. Toute cette politique pacifiste a laissé place à une forme brutale de réa -
lisme, essentiellement fondé sur une forme de rapport déséquilibré entre un camp occidental en re-
plis et un bloc autoritaire qui cherche à dominer. Fin septembre 1939, l’heure n’est plus à un par-
tage du monde ni à un affrontement ente deux visions des relations internationales, au contraire
l’heure est plutôt à une lutte à mort entre deux conceptions de l’homme, deux conceptions e l’autre,
deux conceptions du pouvoir ; derrière ces enjeux diplomatiques et militaire, c’est un combat philo-
sophique et diplomatique qui s’engage. Le camps totalitaire apparait comme le plus agressif tandis
que les démocraties semblent sur la défensive : elles se sont résignées au combat au nom des va-
leurs de paix et de sécurité collective.
Idée de temps et de cohésion sont fondamentales dans l’évolution du conflit. Le temps im-
plique une victoire totale rapide tandis que la cohésion implique la solidarité entre ces pays.

C) 1939 : le tournant décisif


Hitler souhaite dominer l’ensemble de l’Europe, il va souhaiter la destruction de la
Tchécoslovaquie. Pour y parvenir il va soutenir l’élan autonomisme puis la volonté de cessassions
des slovaque contre le gouvernement de Prague. Ce coup de force contre l’unité de la Slovaquie ne
va provoquer que très peu de réaction de la part des SDN ou des démocraties. En revanche,
l’Angleterre constate l’ échec de sa vision pacifique et s’oppose à l’expansion des dictatures. Dès
1939 ; le RU instaure le service militaire en temps de paix et cherche a accélérer le renforcement de
la défense britannique. En // le RU ouvre un certain nombre de discussion avec la France les pour-
parler politique et militaire.
Ensuite, Hitler va de nvx réagir et fait savoir aux polonais qu’il souhaite annexer la ville libre de
Dantzig et prépare en même temps l’invasion du pays tout entier. Le déclenchement de cette crise
polonaise qui va modifier le jeu diplomatique car les démocratie comprennent une Hitler ne sera
jamais satisfait avant la réalisation de son plan stratégique = démocraties envisagent l’hypothèse de
la guerre. Cette guerre sera territoriale, politique et idéologique.
La France + RU = s’unissent pour renforcer leur dispositif diplomatique et souhaitent apporter une
aide et une garantit à tous les pays qui pourraient être dans la ligne de mire du fureur. Mais le RU et
la France = isoler car très peu de pays suivent cette démarche : Suisse, Belgique, Pays-Bas, Estonie,
Danemark refusent leur soutien aux pays envahies.
 La stratégie d’intimidation et de la peur gagne du terrain en Europe = totalitaire qui se renforce.
La constitution définitive de ces blocks dépendant des décision et des choix des E-U, Japon et
URSS.
Les américains sont avant tout préoccupés par la mise en place du new deal encré dan
l’isolationnisme et veulent rester neutres. Ils cherchent à éviter tout risque d’engrenage qui
conduirait les E-U dans un conflit qu’ils n’ont pas choisi. Le président va Roosevelt va défendre le
principe du collectif = prépare son pays a une guerre inévitable ;
Japon = le principale acteur des RI des années 30. L’empire a toujours chercher a s’étendre. Ses
offensives sont à l’image de la 2nd GM.
Du côté de l’agresseur les opérations militaires sont accompagnés d’Operations violentes et armées
sur les civiles. L’occupant va tenter de créer des zones d’exploitation de manière exclusive à son
avantage pour son bénéfice.
Du coté des agressés on remarque un refus de la capitulation et l’organisation d’une résistance.
Cette guerre d’extrême orient annonce 39-45 et influence la politique mondiale = créer une menace
pour l’ensemble des états et des empires coloniaux. D’autre part elle va établir une forme de
solidarité géostratégique + idéologique entre les pays autoritaires = ce ne sont pas les démocraties
qui vont s’entendre avec l’URSS mais l’Allemagne (même si Paris et Londres avaient engager des
négociations avec Moscou = échec à cause de la méfiance de Staline à l’ égard des démocraties
capitaliste et conscient qu’un accord avec elles risquaient de l’impliquer dans une guerre
dangereuse avec l’Allemagne). Staline signe donc un pacte de non-agression avec l’Allemagne en
aout 1939 : Pour Hitler c’est la garantit de la neutralité russe dans la guerre qu’il va engager avec la
Pologne et pour Staline c’est une forme de garantit de la sécu de son pays avec une main mise sur
les pays Baltes et la Finlande. Ce pacte germano-soviétique est contradictoire sur le plan
idéologique = c’est la solidarité du régime totalitaire/autoritaire qui va jouer // soutient de Londres
et Paris de la Pologne = rencontre qui va engager la 2nd GM.
1er sept 1939 = Allemagne envahie la Pologne. Paris et Londres tente de négocier un retrait des
troupes = échecs  déclarent la guerre à l’Allemagne.
3 septembre 1939 = début de la 2nd GM : faillit du système internationale que la conférence de paix
voulait mettre en place. Cette loi mondiale n’a pas pu s’impose par l’intermédiaire de la société des
nations. Elle a été écartée par les marxiste, bafoué par les dictatures fachiste, nazis ou par le Japon.
Ces états ont développé leur force pour mieux exploiter leur puissance. Les démo libérales n’ont pas
su la défendre = leur position et leur puissance se retrouvent limités. Cette politique idéaliste a
laissé place a une forme brutale de réalisme étant fondé sur une forme de rapport déséquilibré entre
un camps occidentale en repli et une block autoritaire qui cherche à dominer.
Fin septembre 1939 : ce n’est plus un partage du monde ni un affrontement entre 2 vision des RI
mais une lutte à mort entre 2 conceptions de l’homme, de l’autre, du pouvoir. Derrière ces enjeux
militaires et diplomatique ce sont des enjeux idéologique et philosophiques. Dans ce combat, le
camp totalitaire est le plus offensif et redoutable alors que le camp des démocraties apparait plutôt
sur la défensive car les démocraties se sont résignées au combat au nom des valeurs de paix et des
sécurités collectives. Ce déséquilibre est évident mais ne dis rien des évolutions de rapport de force
mais ne dis rien de l’avancement car il dépend du temps ( victoire rapide et totales des pays
autoritaire ) et de la cohésion = fondamentale dans l’évolution du conflit. L’année 1939 est donc
l’année de basculement.

Section 2 : Les étapes et la forme du conflit

Para 1 : Panorama générale


Le temps et la cohésion sont des facteurs déterminant au sein du conflit.
2 parties de la 2nd GM :
- Septembre 39 - fin 42 = domination totalitaire
- début 43-sept 45= Les démocraties maitrisent le conflit.
Été 39-printemps 40 = ensemble des opérations qui permettent à l’Allemagne et URSS de
s’imposer, et Paris et Londres vont se mettre en retrait a cette guerre.
Printemps 40-été 41 = triomphe de l’Allemagne en Scandinavie et Europe O mais ne parvient pas à
abattre l’Angleterre. A travers l’opération Barbarossa du 22 juin 1941 qui brise le front totalitaire =
Allemagne a une volonté de domination de l’URSS. Fin 41, attaque japonaise sur Pearl Harbord va
amplifier le mvmt = provoque l’entrée en guerre de Washington + Combats sur l’ensemble des
territoire de la planète + recomposition des camps = émerge une grande alliance qui va réunir
Angleterre, E-U, URSS qui va unir un nombre croissant de pays et de mouvement de résistance.
Après un mvmt d’extension continu, l’Allemagne va commencer a reculer devant les contre-
offensive des alliées. Entre juin 44 et septembre 45, l’étau se resserre car l’Allemagne subisse les
attaques des alliés. Les américains ont la bombe atomique et les peuples continuent d’émerger =
processus de paix engagé et capitulation des pays totalitaires.

Para 2 : Les stratégies et les tactiques

A) La stratégie de l’Axe
Stratégie du fort et du faible = ces pays autoritaires mènent un conflit offensif et rapide avec
une seule cible et le max de force de frappe. Le cas en Pologne, Scandinavie et tenter sur
l’Angleterre. A ce moment la Hitler bénéficie encore du soutien de l’URSS et dispose de
forcent invisible et une strat efficace : celle de la guerre éclaire (Blitzkrieg). Modèle tactique
efficace sur une durée très courte qui va très vite devoir être modifie des sept 40 car le RU
résiste à cette guerre éclaire et l’Allemagne est seule a la mettre en place. C’est également
par cette opération qu’HITLER VA MENER L4OPERATION Barbarossa contre l’URSS,
pour des raisons idéologiques et géopolitiques = échec mais contrains Berlin a prolonger la
campagne au-delà de cette guerre éclaire. L’Allemagne s’épuise au RU et sur le front Russe
et avec l’entrée en guerre des E-U du fait du Japon  toute la star est a reconstruire car la
guerre se fait sur l’Atlantique, la méditerranée et la Russie ( 3 fronts immenses). Ainsi
l’Allemagne perd la maitrise du temps et de la tactique.
Conséquence : 42-43 = la bataille/défaite de Stalingrad met un terme a la start hitlérienne de
la guerre éclaire = ses armées de sont plus invinsibles, les fronts ne cessent de se multiplier
et son dispositif politique est affaiblit par la résistance des peuples. Ces pays autoritaires
vont également perdre la maitrise de l’espace/ de la conception de la guerre. L’Allemagne
comme le Japon n’auront pas d’autre stratégies que de parer les coups des alliés.

B) La stratégie des alliés


Ils vont subir cette guerre éclaire de la Norvège a la Belgique, des Ardennes a la Loire,
l’ensemble des lignes fortifiées sont contournées et les dispositifs militaires sont parés et
enfoncés. Cette guerre éclaire va provoquer un certain nombre de défaite qui vont mettre un
terme au mythe de leur puissance ( celle de la France). Pour la France = exode des
populations, armistices de juin 40, rupture des relations avec Londres, les pleins pouvoir du
maréchal Pétain le 10 juillet 40 convergent vers une forme de désastre : échecs stratégique,
tactique, diplomatique et un effondrement morale et idéologique.
Au contraire, la G-B est résolue derrière Churchill qui lui promet « du sang, de la sueur et
des larmes » = elle affirme qu’elle ne se rendra jamais. La stratégie britannique consiste
d’abord à résister au choc de l’opération otarie menée par l’Allemagne pr détruire Londres et
chercher l’appui de USA Ils avaient ignorés les appels de la fr en juin 40, mais s’inquiète du
sort de l’Angleterre mais surtout du sors de la démocratie dans le monde. Les E-U vont
devoir sortir de l’isolationnisme. Ces 2 stratégies vont converger et permettre peut a peut la
victoire des alliés.

Section 3 : Les facettes de la guerre

En 43, lorsque Hitler décrète la mobilisation et la guerre totale, il souligne le caractère


gigantesque de ce conflit mondiale car 97 % des états sont engagés = 120 millions de soldat
et 450 millions de civils mobilisés : 60 millions de mort. UN désastre eco et social avec un
choc sans précédent et un immense bouleversement politique. 6 années de combat qui va
s’étendre sur + de 16 millions de km2. Cette guerre va prendre des forme différentes.

Para 1 : les formes du combat


La guerre terrestre = balaye l’ensemble du continent européen jusqu’aux limites de la Russie
d’Europe, mais également le N de l’Afrique, l’extrême Orient, l’Asie du SE et la plupart des
archipels du pacifique occidentale. Cette guerre terrestre a connu un modification car les
formes classiques ont disparus pour laisser place a des guérria (mvmt de résistance
organisé). Cette nvlle forme de guerre a vu l’occupation des pays vaincus, les armées prêtant
main forte aux polices des vainqueurs, aux états collaborationniste et aux soutient. Guerre
éclaire qui suppose une attaque brutale sur les points faibles de l’adversaire, la frappe de
civile qui ont condamné a mourir ou a l’exode ( choc psycho fort). Elle suppose des facteurs
psycho comme la surprise ou la terreur. Elle ne pas résister a la durer avec cette tactique.
La guerre maritime va aussi voir son rôle décliner car les bataille navale sont rare.
La guerre sous-marine a connu un dvpt considérable.
L’innovation essentielle de cette nvelle guerre aéronavale avec les porte-avions ( 50-100
appareils). Ces navires seront affectés a toute sorte d’opération, de batailles a distance etc…
La guerre aérienne va trouver tout son sens dans les mission de bombardement, parachutage,
trouve ses support (porte-avions ; aéroport) et trouvent différents vecteurs (formes
d’appareils). Les grands combat aériens sont peu fréquents mais décisifs en revanche les
bombardement aériens ont été incessants soit pr aider les opérations terrestre soit pour
affaiblir le potentiel et le morale de l’adversaire.
Cette 2nd GM ajoute le bombardement nucléaire à partir des avions = Hiroshima et Nagasaki
seront anéanties. L’ensemble de la stratégie militaire est donc bouleversé. La gestion de la
guerre et des relations internationales qui vont etres modifiées

Para 2 : les autres aspects de la guerre = Science et culture


Guerre = entreprise globale et gigantesque dans laquelle les équipements et les armements
vont l’emporter progressivement sur les hommes = ceci peut se mesurer par l’incidence de
l’implication du facteur scientifique = progrès dans les domaines de l’aviation a réaction et
des fusées, dans les radars, les machines a décoder, les premiers calculateurs électroniques,
l’armement nucléaire, le progrès avec l’apparition du nylon avec les parachutes, la
pénicilline. Progrès scientifique et industriels très variés. A contrario on ne peut pas les
considérer comme des progres sicentifique réelle les experiences du régimes nazis. Quand a
la guère culturelle a revetue plusieurs aspects. Pour les payx autoritaires l’emprise culutirel
doit exalter leur puissance avec ldes realisations grandioses comme les projest d’Hiteler pour
reconstruire Berlin et créer une nvelle germany et ouvrir des musée avec l’ensemble des
objets pillés.
Ouvrages films et programmes radios = propagande avec l’aide de complicent artistent.
Pour les pays de l’alliance, la production cinématographie et artistique = vecteur a la
résistance (ex :charlie) . La guerre des ondes par les radios clandestine et les réseaux des
grands pays va être utilisé. Le rôle important de la BBC a la fois pour structurer les forces
armes britanniques mais aussi les réseaux de résistance et c’est pourquoi Churchill et e
gaulle : instrument de pouvoir et de mobilisation.

Para 3 : 2nd GM = guerre des hommes/aux hommes

Guerre des hommes = guerre des armées régulières et au sein des différentes forces il faut
compter la contribution des empires coloniaux. Parmi les combattant de l’Axe il faut tenir
compte des combattant engagés contre leur gré (enrôlés). Les soldats « malgré nous »
d’Alsace, les soldats réquisitionner par les nazis et le Japon.
La guerre aux hommes = nouveaux car elle frappe essentiellement les civiles (pertes civile>
pertes militaires), cette guerre frappe encore plus qu’une seule guerre militaire car les
victimes de ce second conflit ont plusieurs visages : victimes civiles des combats (exode,
assassinat, bombardement), victimes du travail forcés (environ 15 millions de personnes
envoyés au STO en Allemagne), victimes de la guerre politique (épurations des élites
anciennes, opposant politique condamnés), victimes des persécutions ethniques ( juifs et
tziganes), victimes considéré comme une « population inférieur » (homosexuels,
handicapés).
Cette dimension humaine du conflit va peser très fortement sur les relation futur des RI par
le biais de plusieurs enjeux :
- La responsabilité des dirigeant dans le déclenchement des conflits et le déchainement de la
violence. Désormais le droit international devra intégrer les nvx types de crimes = géno-
cides, crime contre l’humanité.
- La culpabilité des peuples, la suppression de tous les symboles nazi, les amendes répara-
trices, la reconnaissance d’une forme partiel de responsabilité collective sur des faits poli-
tique (épuration). Pour le reste, chaque peuple devra faire face a son histoire (supporter les
attitudes de négation, dépassements de certains). Le jeux des mémoires collectives va peser
lourd dans le future ( ex : lien entre la Shoah, le destin juifs et la politique israélienne de
1980 à nos jour).
- La question de l’État-Nation : le principe d’une forme d’adéquation entre un territoire et des
états sera engagé. Dès lors on s’efforce de créer des pays sans minorité national ou le mini-
mum.
- Les réfugiés vont désormais devenir des sujets internationaux avec des droits et une instance
internationale de protection le HCR.
- Le droit d’ingérence ne sera jamais invoqué à l’égard des état vainqueur mais très largement
utilisé à l’égard des pays vaincus qui se verront imposer des nouvelles frontières, de trans-
ferts de population et même de régimes politiques sans prendre en considération le souhait
des peuples. Cet usage va être l’une des causes du début de la Guerre Froide. Pourtant à plus
long terme le droit d’ingérence va s’imposer comme une norme plus globale car il constitue
le prolongement naturel des droits de l’homme et de ce pacte internationale fondé sur les
droits de l’hommes.
- Les droits de l’homme sont finalement l’une des principale exigence ressortant de ce second
conflit mondial car à l’évidence la régression morale engendrées par ces crimes de guerre
tout comme l’héroïsme de ces combattants, des résistants, des justes ont finalement placés
au cœur des RI la question du bien et du mal = nécessité d’inclure l’éthique dans le droit des
personnes, des nations et international = principale fondement de l’ONU.

Section 4 : La marche a la paix

L’Allemagne + Japon = aucune propositions pour établir une paix, ils cherchaient à détruire et
envahir. En revanche les alliés ont très vite recherché à construire un projet de paix futur. Il a été
élaboré pendant plusieurs années, la paix de la fin de la guerre n’a jamais été instaure par une
conférence ou un traité globale. Elle est fate de compromis, d’accords qui ont validés une paix de
circonstances ambiguë, fragile et ont permis d’éviter le retour à la guerre (drame planétaire). Cette
paix s’est voulue occidentale, morale et globale au départ et les bases en sont posé des 1941 avec la
chartre de l’Atlantique et les déclaration des nations unies en janvier 42 = inspirés par Churchill et
Roosevelt qui posent les basent d’une prochaine paix. Parmi les principes énoncés : éradication du
fachisme et du militarisme, la libre détermination des peuples, la coopération économique, le
progrès globale et la sécurité collective gérés dans le cadre d’une organisation mondiale. Ces
principes vont être confirmés par des déclarations : conférences successives (Yalta, Postdam). On
constate que ce projet de paix repose sur 3 principes essentiels qui vont servir de fondement aux
décision prisent par la conférence de San Francisco et plus précisément dans la charte des nations
unies de juin 45 :
- Vision réaliste qui va hériter de Hobbs et qui fait des états des acteurs souverains du jeu di -
plomatique. Ex : Article 2 de la Charte garanti leur égalité, souveraineté et leur indépen-
dance + article 51 protège leur droit à la légitime défense.
- Contractualisme qui a hérité de Lock : on considère que les états sont liés par des règles
communes, par la suprématie du droit internationale et la reconnaissance de normes collec-
tives.
- Idéalisme hérité de Kant va faire de la communauté internationale rassemblée au sein de
l’ONU le cadre suprême de la diplomatie mais également l’arbitre de la paix et de la sécurité
collective capable de prendre des sanction y compris militaire. Il s’agit d’un idéalisme fonc-
tionnelle qui va confier aux états un rôle régulateur du système.
Ces vision ne sont pas en total concordance avec les autres. Mais cette conception va chercher à
respecter au mieux les identités des peuples dans le cadre de l’État-Nation. Elle va favoriser une
altérité positive sur les autres pays. Cette vision vise à maitriser et canaliser ces rapports de forces
pour pas que les états dominants agissent contre les états plus faibles.
Cette charte des nations unies va élaborer une architecture traditionnelle avec une assemblée
générale de l’ONU qui va émettre des avis et des recommandation + élire les membre non
permanents du conseil de sécurité. Le conseil de sécurité va comprendre 5 membre permanent avec
le droit de veto et des membres non permanent qui était 6 puis 10 depuis 1965 chargés de la gestion
de l’instituions, des organismes dépendants mais également des institutions rattachés
(FMI,UNESCO).
La charte présente la politique internationale et se place dans une perspective idéal. Ce caractère
idéologique est renforcé car en 1945 il existe un seul état socialiste : l’URSS.
Ce qui explique qu’aucune mention est faite du destin des empires coloniaux. Cette paix qui se veut
universel n’est pas la seule. Au fil des opérations militaires une autre paix cherche à s’imposer en //
mais elle ne résulte pas d’un partage du monde. Elle résulte des ambitions soviétiques qui prennent
vie très tôt et des réponse que les anglo-saxons et les democraties libérales vont apporter. Elle
émerge à travers des traités, accords qui vont concerner l’ancien Reich allemand. A l’Est doit
abandonner toutes ces possession et à l’ouest elle revient à ses frontière de 1937. Certaines de ses
possessions reviennent à la Pologne, l’URSS = l’Allemagne est démembrée et la Pologne est
agrandit du coté Ouest. L’Autriche récupère ses frontières de 1938 mais va disposer d’un
gouvernement centrale mais pas de sa pleine souveraineté. En dehors de l’Europe, le Japon doit
abandonner toutes ses conquêtes, restituer les territoires à la Chine et rendre la souveraineté à la
Corée. En // les empires coloniaux américains, français, néerlandais et britannique sont restaurés.
Avec les accord sino-soviétique d’aout 45, la Chine retrouve sa souveraineté mais laisse a Moscou
une influence sur certains territoire (ex : Mongolie) qui sera rapidement mise au service des
communiste, Mao.
Finalement, d’un côté on a des traité qui vont établir un ordre onusien et d’un autre coté un ordre
secondaire qui va s’organiser autour d’une multitude de traités =
- on constate que la place de l’Europe est définitivement amoindrie (ex : la GB perd une partie
de sa force et de sa puissance, la France se réfugie dans le mythe du pays résistant et cherche
a rétablir un rang qui n’est plus qu’une espérance, l’Allemagne connait son année zéro,
L’Italie et les autres continents européens vont tenter de rétablir leur identité) = l’idée euro-
péenne est devenue une utopie surtout avec l’ONU
- Les continent africains, asiatique etc. = faiblesse et incertitude. Ils sont insatisfaits des ac-
cords de paix et les nationaliste vont engager une lutte pour la décolonisation.
- Un duopole émerge entre les américains et les soviétiques même s’il ne fait pas l’unanimité.
Les E-U sont conscient de leur force et font chercher utiliser leur puissance au bénéfice
d’une paix qu’ils entendent contrôler = il faut donc soutenir l’ONU. Les soviétique veulent
combler leur faiblesse économique et veulent combler leur retard technologique surtout
l’identité de l’URSS va inquiéter et leur motivation idéologique qui les poussent à s’étendre
plus loin va inquiéter un certain nombre de pays. Dès 44 ils vont utiliser le relais de l’armée
rouge pour organiser et mettre en place une zone d’influence extérieur aussi bien à l’Est et le
centre de l’Europe sur l’extrême Orient = ils refusent d’adhérer à ce qu’il considère comme
« libérale » et qui dépendent de l’ONU tout en essayant de l’utiliser comme une tribune +
vont freiner les ambitions universaliste de l’Amérique grâce à leur droit de veto.
Entre l’odore universaliste de la charte des nation unies et le duopole : cet accord ne pouvait pas
durer. Cette différence de vision explique qu’il n’y a pas eu de grande conférence de la paix et pour
autant cette paix a tenu à l’air nucléaire, les affrontements diplomatiques et idéologiques entre les 2
camps qui voulaient la domination mondiale rendent le conflit fatale = ouverture sur une nouvelle
époque qui va dominer les relations internationales :
 La Guerre Froide.

Chapitre 5 : La guerre froide (chapitre 2 d’une deuxième partie)

Introduction : « paix impossible, guerre improbable » = caractérise cette longue période du duo
entre les américains et les soviétique suite à la 2 nd GM et qui se termine en 1991 a la chute de
l’URSS. Hantée par la menace d’un troisième conflit mondial mais qui est parvenu a conjurer cette
idée garce a des alternance de crise plus ou moins forte mais surtout d’accords partiels. Cette
période est aussi marquée par une forme d’accélération de l’histoire. De manière paradoxale, le
progrès va être visible dans beaucoup de domaine : essors démographique, croissance économique,
développement social et culture, mutation technologique. Ils vont provoquer de nouvelles aspiration
politique et idéologiques. Période d’opposition mais aussi de construction car de nouveaux rapport
nord-sud vont émerger, le tiers monde va emerger, la construction européenne va débuter = forme
de bipolarité au sommet entre les E-U et URSS mais une forme de multipolarité a la base.

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