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P. STOFFEL-MUNKCK
Introduction
Qu’est-ce qu’un « ordre » politique ? Telle est la question à laquelle ce cours tentera de
répondre au moyen d’une méthodologie historique. Si tout ordre politique procède d’une
« genèse », cela revient à admettre que le politique n’est jamais une donnée acquise. Il
conviendra donc d’en établir les modalités. Seront tout d’abord examinées les deux
sources grecque et biblique, afin d’évaluer en quoi leurs modalités respectives de
l’institution de l’être-ensemble collectif ont déterminé la trajectoire européenne et
occidentale. C’est à la lumière de ces deux sources que seront étudiés les paradigmes
byzantin, médiévaux, protestants et modernes, sans lesquels la « genèse » de la
démocratie représentative libérale ne saurait être compréhensible.
Objectifs de l’enseignement
Programme de l’enseignement
Bibliographie
Albanel, Véronique, Amour du monde Christianisme et politique chez Hannah Arendt,
Paris, Editions du Cerf, coll. « La nuit surveillée », 2010.
Arendt, Hannah, Condition de l’homme moderne, Paris, Agora, Essai (poche), 2002.
Dumont, Louis, Essais sur l'individualisme, Une perspective anthropologue sur l'idéologie
moderne, Paris, Seuil coll. « Esprit », 1993.
Polin, Raymond, Politique et philosophie chez Thomas Hobbes, Paris, Vrin, 1977,
seconde édition augmentée.
Rohou, Jean, Le Dix-septième siècle, une révolution de la condition humaine, Paris, Seuil,
2002.
Sachot, Maurice, L’invention du Christ, genèse d’une religion, Paris, Odile Jacob, 1997.
-Quand le christianisme a sauvé le monde, Paris, Odile Jacob 2007.
Saint Victor (de), Jacques, Les Racines de la liberté, Le débat français oublié 1689-1789,
Paris, Perrin, 2007.
Trigano, Schmuel, La demeure oubliée Genèse religieuse du politique, Paris, Editions Lieu
commun, 1984.
Ouvrage à acheter :
Philippe Nemo, Histoire des idées politiques, Paris, Puf, Tome 1 et 2, 1998, 2002.
Introduction :
Géostratégique, géopolitique, relation qui sont liés à l’histoire et rassemblée en commune qui sont
le droit international. L’histoire des relations internationales fait appel à des processus.
L’ensemble de ce cours 3 grandes périodes :
1814-1914 : paix, progrès, impérialisme
1914-1962 : Le temps des guerres
1962 à aujourd’hui : la recherche du nouvel ordre, la décomposition de l’ordre ancien.
2 caractéristiques :
Continuité des phénomène internationaux : forme de paix relative croissance économique et
démographique. La montée des revendication nationale et affirmation de plus en plus importante
de la suprématie de l’Europe sur le reste du monde.
Césure provoquée en 1850 succession de système diplomatique = tensions qui vont alimenter
la scène mondiale.
1815 : congrès de vienne inaugure une nouvelle aire dans les relations internationales. On
dit que c’est un congrès continental car il associe tous les états à ces décisions. Il va
finalement ouvrir l’aire de la globalisation diplomatique.
Ce congrès est européen et est réservé aux seuls états chrétiens. Il veut manifester l’unité
et la suprématie de l’Europe.
C’est un congrès de vainqueur car il n’y a pas d’opération de vengeance ni de volonté de
destruction face aux vaincu, la guerre a été globale mais pas totale. Les européens ne
doivent pas laisser les vaincus à l’écart + congrès idéologique car il fait triomphe le principe
de légitimité sur les aspirations nationales, il va redessiner l’Europe.
Congrès de la paix car il se fonde sur une forme de hiérarchie des puissances domine par le
RU, L’Autriche, Russie, Prusse et par la suite la France malgré les suspicions en vue de son
passé mouvementé. Les puissances moyennes vont ainsi subirent ses directoires comme la
Suède, l’Espagne, le Portugal, le Danemark, les petits états italiens ou allemands vont avoir
très peu de place dans la prise de décision.
Congres d’avenir car il va organiser par l’ensemble de différents traités, qui vont compléter
la future diplomatie européenne qui va se fonder sur la concertation et le rapport de force
pour maintenir l’ordre établit par ce traité.
Acte final du congrès : 4 juin 1815
RU, Autriche, Prusse, Suède et France vont se partager l’Europe et le monde.
Plusieurs failles :
Ce congrès s’est seulement intéressé à l’Europe chrétienne et pas à l’empire ottoman et
pourtant nous pouvons constater que les aspirations autonomistes se manifestes dans les
provinces serbes ou romaines qui sont le signe évident de l’émergence prochaine d’une
question d’Orient (nœud de diplomatie important prochainement).
Il n’a pas examiné la question des empire coloniaux : des mouvements indépendantistes
vont aussi avoir lieux car il ne s’agissait pas de remettre en cause les territoires hors-
Europe mais règle la question des puissances essentielles.
Ce congre instaure donc un ordre politique et territorial : des alliances se nouent qui vont
renforcer l’ordre diplomatique et idéologique = conception réaliste des traités.
Expansion (explosion) démographique 900 millions au début du 19 ème siècle à 1200 million en
1850. L’Asie abrite 2/3 de la population mondiale.
Un essor économique : par ex le réseau du réseau ferré inexistant en 1825 et en 1850 il atteint
plus de 40 mille km.
Les progrès économiques touchent tous les domaines et s’incarnent également à travers la
révolution industrielle qui provoque le déclin de la société rural + urbanisation des états avec le
développement des classes moyennes et ouvrière qui va s’accélérer par la suite. C’est l’Europe et
les EU qui vont affirmer leur suprématie même s’il n’y a pas d’avance globale de l’ensemble de
l’Europe mais une fracture de débloquement qui va séparer l’Europe de l’ouest (en croissance) du
reste plus en retrait. Cette fracture économique va séparer l’Europe libérale de l’Europe de la
« réaction » (retrait + conservatrice et moins dans le développement économique)
L’Europe libéral = vers l’avenir
L’Europe de la réaction = vers le passé
Cette césure va peser sur l’ensemble des schémas géopolitiques qui vont suivre.
Ces schémas sont tourner globalement vers la paix = rôle important de la diplomatie et le rôle
atténuer des forces armée l’âge d’or des ambassadeurs (malgré l’arrivé du télégraphe, les info
ne circule pas rapidement) par exemple, Talleyrant : acteur essentiel de l’indépendance belge de
cette première entente cordiale au début de la monarchie de juillet (envoyé de Louis Philippe) +
ministres des affaires étrangères vont jouer un grand rôle : par exemple, Metternich va être le
maitre de la politique autrichienne pendant + de 40 ans.
On découvre que si les états ont des stratégies se sont bien les hommes, les souverains, les
diplomates etc. qui vont influencer et provoquer des réactions d’État.
+ Les forces armées qui vont devenir un élément important des relations diplomatiques car elles
sont devenues permanentes sois par l’engagement de longue durée des grands états ou pas la
conscription.
Entre 1815 et 1850, la marine va tenir une place périphérique la constitution de ses forces armées,
seul la France, la Russie, le RU et l’empire turque disposent d’une force maritime solide
(seulement 4 états). C’est la capacité dissuasive de ces flottes de guerre qui joue un rôle dans la
diplomatie. Sur le plan maritime c’est l’Angleterre qui apparait la plus puissante, cette supériorité
maritime va permettre au RU de dominé le jeu diplomatique avec la « pax Britannica ». Elle va
chercher à disposer de nombreux point d’appuis (s’installe à Singapour, Hong-Kong) ? Il est
puissant grâce à sa technique industrielle liée à l’invention de la canonnière = nouveaux type
d’intervention à l’extérieur notamment sur les fleuves (+ petit navires) comme par ex la guerre de
l’opium en 1841 avec la Chine.
Pour maintenir la paix il faut aussi des forces terrestres qui constitue une force essentielle pour
l’État, elles ont plusieurs missions de maintient de l’ordre. Dans l’ordre interne cette multiplication
des forces va permettre aux états d’avoir une autorité militaire a l’intérieur et pourvoir surveiller
l’opinion politique. Sur le plan extérieur ces forces terrestre vont avoir des missions policières, des
lors que les intérêts/idéologies sont menacée, les forces terrestres interviennent. Sur le plan
international = force ponctuelle
La sécurité et l’économie vont s’alliés pour donner de la puissance à certains états.
Cette situation de paix armée est aussi liée à un contexte intellectuel et idéologie
Culture : domination du romantisme = courant de pensée attache au culte des sentiments.
D’un courant monolithique, il a 2 volés : un côté conservateur et spiritualiste qui va incliner vers la
réaction et d’un autre coté une variante libertaire qui va soutenir les forces progressistes et
nationalistes = équilibre entre ces 2 variante culturel et politique.
Débat idéologique de l’époque : réflexions liées au courant romantique
Grande division géopolitique : l’ordre du mouvement
Mouvements : idée du libéralisme qui va s’incarner à travers la Grande Bretagne car il est avant
tout l’idéologie du changement, du progrès avec plusieurs voix possibles : projet politique qui va
prôner le parlementarisme et un projet plus économique (vision Adam Smith) qui va favoriser la
révolution capitaliste + projet sociale qui va prôner l’amélioration des conditions de vie. Il n’exclue
pas le changement par les révolutions, il va évoluer vers la démocratie aux états unis des 1830,
vers la démocratie d’Europe à partir de 1848. Paradoxalement il va être dépasser par les
premières formes de socialisme utopique qui ont une vision idéalisée et réfléchissent a des projet
fédéraliste du projet européen, du socialisme scientifique qui a un projet universaliste qui va être
porté par Marx et résumé dans la formule du manifeste du parti communiste de 1848
« prolétaires de tout pays, unissez-vous » C’est l’internationaliste prolétariens.
Le mouvement des nationalités est divers : revendication de peuple qui se trouvent écarte de
toute reconnaissance politique par ex l’Irlande. Il peut aussi s’opposer. Une domination étrangère
comme en Pologne. Militer pour l’unité des peuples divisé dans de nombreux états comme en
Allemagne. Il peut prendre visage en fonction du contexte politique dans lequel il s’exprime : la
langue, la musique peuvent servir de sous bassement à des revendications politiques qui
contestent l’ordre établit.
Projet idéaliste qui va avoir une identité en Europe de l’ouest et qui prend de l’ampleur.
A) L’Europe
1789 on compte 380 états, plus qu’une soixantaine en 1815. Ils sont désormais bien délimités avec
des frontières clairement établit, on y observe des zones de souveraineté, les relations entre les
états sont organisées. Chaque État dispose d’un réseau de représentant diplomatiques. C’est au
sein d’une Pentarchie (gouvernement des 5) que s’élabore la politique européenne qui deviendra
la communauté internationale uni autour d’un idéal de paix partagé. 5 puissances :
Le RU (force économique, colonial et navale sans rivale),
La France (grande puissance, politique active de diplomatie en faveur des forces libérales
et national),
L’empire Autrichien (pluriethnique, le pivot du système de la réaction attaché aux
traditions monarchiques)
La Russie (de la Pologne à l’Alaska c’est un État continent, rempart de l’ordre contre le
mouvement, elle a un objectif double : domine la diplomatie européenne et accroitre son
influence qu’elle cherche a développé dans la Balkans et en Asie Occidentale, 1835
Tocqueville acteurs stratégiques
La Prusse (le moins puissant des États mais ses progrès culturels vont lui donner un
avantage à partir de 1830, L’empire ottoman = de l’Algérie à la Mésopotamie + des
Balkans à l’Arabie = très vaste territoire sauf qu’il est en proie de forte tension ethnique,
politique, religieuse.
Dès 1815, la question d’orient est posée. Empire ottoman « l’homme malade de
l’Europe »
En 1815, l’Amérique ne compte qu’un seul état indépendant, les États Unis. Ils se lancent
alors dans une conquête des nouveaux territoires : achat de la Floride en 1819, annexion
du Texas en 1845, intégration après 1848 de vastes espaces (actuelle Californie et sud des
Rocheuses). Les états unis vont gagner environ 3illions de km2 en plus. L’expansion démo-
graphique, arrivée de migrants, industrialisation précoce ou encore la découverte de ‘or
californien vont hisser les états unis au premier rang de la hiérarchie mondiale. Washing-
ton souhaite rester fidèle à la politique de non-engagement diplomatique (donc limite la
zone d’influence des États-Unis au continent américain). Les empires d’Amérique latine
vont être travaillés par le mouvement indépendantistes. L’Amérique constitue un autre
pôle d’instabilité pour les états européens. Au même moment en Afrique, on ne trouve
que peu d’états vraiment constitué. Les principaux sont le Maroc et l’Éthiopie puis le Libé-
ria (1920) pour accueillir des esclaves américains émancipés. A cette époque-là, l’Afrique
est mal connue mais déjà vue comme une victime potentielle de l’expansionnisme euro-
péen. L’Asie va aussi être victime de ses retards au retard du développement économique
européen. C’est ce qui va permettre au RU de prendre pied en Malaisie et en Inde bir -
mane. Les russes aussi vont prendre une poussée en Asie centrale. Au final en Asie, tous
les petits royaumes indépendants vont être confrontés à cette pression européenne. Seul
le Japon va contenir son indépendance et donc son isolement car même la Chine va se re -
trouver de plus en plus affaiblie car il y a des contestations en interne + des menaces à
l’extérieur. « C’est en s’endormant que la Chine devient la proie de l’Occident » Napoléon
Les états évoluent après le contrat de vienne puisqu’il a redéfini les RI dans le monde. Les
principales puissances européennes vont créer la « Sainte Alliance ».
L’ordre idéologique et géographique est remis en cause le directoire de cette SA. Dès 1829,
Fr redessine la carte de l’Europe, quitte à l’agrandir pour affirmer ses ambitions, ainsi elle s’em-
pare d’Alger en 1830. Au Brésil, où avait fuit la famille royale portugaise, la revendication indépen -
dantiste aboutit à un divorce à l’amiable entre les colonies et la métropole. Dans les colonies espa-
gnoles, forme d’indépendantisme qui apparait donc opposition aux changements politique et dy-
nastique imposés par Napoléon, qui va engendrer cette volonté d’autonomie qui aboutit à un désir
d’unification de l’Amérique Latine, qui échoue. On voit bien que l’ordre du congrès d Vienne se dé-
grade à mesure que les revendications apparaissent. Dans une perspective plus large et idéolo-
gique, on constate que les puissances anglo-saxonnes libéraux et EU a poussé cette révolution en
prenant la démocratie, ces États provoquent la destruction de leur système colonial.
Révolutions en France 1830-1832 = Les Trois Glorieuses qui mènent à l’avènement de
Louis-Philippe, ce qui dérange l’ordre national par peur d’une remise en question des traités au
nom de la souveraineté nationale et au droit des peuples de disposer d’eux-mêmes. La France va
rapidement affirmer sa volonté de paix et son refus de toute ingérence dans les États. Elle espère
aussi avec Londres trouver un soutien diplomatique. Cependant elle ne cache pas son intérêt pour
les mouvements sociaux qui vont exploser en Europe. Ce sont les provinces belges du royaume
des Pays Bas qui vont réussir l’indépendance, catholique et industrialisé qui supportent de moins
en moins la tutelle catholique et protestante des hollandais. Dès Aout 1830 Bruxelles va égale -
ment se soulever et en Octobre, les belges proclament l’indépendance et demandent la création
d’une assemblée constituante. L’Europe face à ce mouvement va tenter de réagir l’Autriche gère
ITA et ALLG, la France et le RU souhaitent soutenir les belges. Dans ce contexte, les grandes puis-
sances se réunissent à Londres et reconnaissent l’indépendance belge et sa neutralité
Le 04/06 suivant, Léopold de Saxe Faubourg est élu souverain constitutionnel. Le nouveau
royaume peut prendre sa place dans le bloc libéral que constitue l’Europe de l’Ouest. Plein succès
pour RU car elle a imposé contre la France son candidat au trône. Fr soutenait le fils de Louis
Philippe, Léopold et il a été élu. Toute présence Fr écartée à Anvers donc victoire pour RU. La
France 2ème vainqueur mais perd son prétendant sur le trône et son territoire dessus, elle a donc
abandonné sa doctrine de frontière naturelle visant à agrandir les frontières du pays.
En Pologne
Ils veulent se débarrasser de la grande frontière russe et récupérer cette « grande Pologne » qui
leur a été amputée. Le tsar Nicolas premier leur refuse et provoque donc la colère des polonais. Ils
vont proclamer eux-mêmes leur indépendance en 1831 et attendent le soutient des puissances
libérales France, RU mais n’interviennent pas car eux même doive gérer leurs révoltes. Faute de
soutient extérieur, ma révolution polonise n’avait aucune chance de réussir = échec violent car les
russes vont réprimer cette révolution. Ils vont reprendre Varsovie et vont envoyer les insurgés en
exil ou déportation en Sibérie. En Allemagne et en Italie le même sort va toucher les nationaux et
les libéraux. En Italie, le Duché de Parme et de Modène vont se soulever, menaçant l’ordre établit
que l’Autriche va réprimer par la violence. De la même manière le mouvement insurrectionnel va
être étouffé par L’Autriche.
Bilan = très mitigé car réussite en France et en Belgique, mais mouvement entendu dans les autres
états européens. Équilibre donc fragile du fait des secousses.
La vie internationale s’articule de plus en plus autour des exigences de sécurité de défense. On
assiste à une course aux armements = cascade de crises qui vont progressivement laminer les
projets de paix schéma d’une potentielle grande guerre. Ce nouveau système international ne
se met pas en place par un équilibre mais une recherche de domination. On arrive à
l’affrontement de blocs diplomatique qui vont parvenir a la 1ere GM.
Au lendemain des révolution de 1848, on voit que l’idée du concert européen n’a aucune
cohérence. La France va donc pouvoir exprimer sa volonté de puissance a l4extereiru comme à
l’intérieur = objectif de louis Napoléon Bonaparte (président de la repu en 1848 puis devient
empereur). Napoléon III s’est imposé sur la scène nationale mais aussi internationale.
Cette dimension internationale de sa politique va répondre à plusieurs exigences :
- Une politique qu’il veut à la fois pacifique mais dynamique pour restaurer le rang de la
France : « l’empire c’est la paix car si la France est satisfaite, l’Europe est tranquille »
renoncer mais c’est défendre les intérêts de la France mais dans son discours du trône de
1856 il précise « l’intérêt de la France est partout où il y a une cause juste et civilisatrice à
défendre »
- Soutient constant a la cause des minorités nationales car la France souhaite applique les
théories de l’état-nation et les théories du droit des peuple a disposé d’eux même. Vision
intrusive car cela va permettre des révolutions. L’idée est que la France apporte une aide
diplomatique pour parvenir à l’objectif d’une confédération européenne.
- La remise en cause des traités de 1815 car il veut redessiner la carte du continent.
- Sa volonté de modernisation : sur le plan économique car il considéré qu’en
développement le capitalisme nationale il est possible d’améliorer la condition des classes
populaires.
- Indispensable maintien des bonnes relations avec la Grande Bretagne car il veut éviter un
affrontement fatal.
Contradiction et illusion de ces idées qui vont conduire à sa chute même si place
importante dans la constitution internationale.
A) La stratégie de modernisation
La France va continuer son travail de « dé tricotage » des traités de 1815, elle essaye
cependant de maintenir un certain équilibre sur le plan européen et surtout elle préserve
l’Angleterre avec qui elle ne veut pas rentrer en conflit ? Elle va essayer de joindre sa
position diplomatique à celle de l’Angleterre (ex : la guerre de Crimée la Russie veut
imposer son protectorat a l’empire ottoman mais Londres et Paris vont s’allier pour
maintenir cet empire et s’opposer a la Russie).
En Allemagne l’unification est différente car elle débute des élites. D’un côté l’Autriche et
de l’autre la Prusse qui veut élargir son autorité sur l’ensemble du territoire. Bismarck va
réussir a tranché se rapport de force entre la Prusse et L’Autriche a l’avantage de la Prusse.
Son objectif est de faire grandir la Prusse pour l’apporter à la tête d’un état allemand. Il va
d’abord annexer de nombreux états (ex : Francfort) à la Prusse qui va obtenir d’organiser
l’ensemble de ses états en une confédération de l’Allemagne du nord. Il va ensuite
permettre le ralliement des états du sud (ex : Bavière) par des conquêtes, des accords
diplomatiques. Il constitue le « Bund » (l’État) en unifiant l’Allemagne = l’une des
maladresses de NIII qui était trop occupé par l’Italie et n’y a pas prêté attention. Ainsi la
France se retrouve avec un état très fort sur le plan diplomatique et politique. Ce nouvel
état allemand a bouleversé l’équilibre européen (Autriche affaiblie, Italie fragile, la France
regarde ailleurs) car la puissance allemande va émerger et mettre fin à 20 années de
prépondérance française (suprématie allemande qui nait).
Vision conservatrice des relations internationales alors qu’il est novateur sur le plan intérieur
notamment sur les questions économique et social.
Type ancien régime = attaché à la défense des états historiques, a la diplomatie secrète, aux
valeurs monarchiques et aristocratiques. Avant 1871 = disciple de la guerre et après 1814
remplace la guerre par la diplomatie et devient disciple de la négociation. La politique
bismarckienne : la négociation.
A) L’identité
B) L’altérité
C) La force et la puissance
Pour bien se situer dans la confrontation les états vont chercher a faire des démonstrations
de force : force démographique, force industrielle et commerciale, militaire, financière.
Ainsi on peut évaluer la réelle force des états. On peut établir une forme de typologie des
états et de leur force :
- Les puissances négatives victime de leur faiblesse et sont offerte à la convoitise des
grands états. (Ex : empire ottoman)
- Les puissances soumises États inclus dans des zones d’influences des grands états (ex :
états balkaniques).
- Les puissance moyennes pays en déclin relatif (Espagne ou Portugal) sois des pays
relativement solides mais avec un rayonnement très réduit (ex : la <suisse ou la Belgique).
- Les puissances notables ex : Italie ou Autriche-Hongries = leur puissance dépend de
leurs alliés.
- Les grandes puissances à forte capacité d’action et a ambition continentale ou mondiale
(RU, Allemagne, France, Russie, japon et EU). Elles vont tenter de conjuguer leurs valeurs et
leurs intérêts au nouveau contexte international. Par ex le RU lie son expansion/ambition
impérial a cette paix britannique. La IIIème république française va chercher à briser son
isolement pour mieux favoriser sa revanche. Le Japon et les EU veulent être reconnu
comme pièce maitresse = les EU vont se lancer dans une diplomatie globale et assurent
une position d’arbitre sur la scène mondiale. Dans ce cadre s’organise ce grand jeu
diplomatique d’autant plus complexe que les états ne cherchent pas a converger vers une
paix commune mais plutôt à affirmer leur domination sur les autres.
Lorsque le système du chancelier Bismarck prend fin avec 2 décisions qui vont écouler son
système :
- Le traité de ré assurance qui n’a pas été renouveler.
- Le renouvellement anticipé de la triplice la France ne veut plus se faire dominer et
utilise sa force financière au service de sa puissance diplomatique car elle veut trouver des
alliés. La Russie et le Tsar souhaite peser de nouveau dans le jeu diplomatique = alliance
franco-russe qui émerge. Ces alliances vont se transformer en traité en cas d’attaque de
l’un des 2 partenaires par l’Allemagne ou par un pays soutenu par l’Allemagne, l’autre
partenaire. Ce développement soutiendrait militairement. Cette alliance entre Paris et
Saint Petersburg = risque d’extension des conflits mais elle va modifier l’équilibre
géopolitique et va rendre à la France sa pleine initiative diplomatique. // la France tente de
se rapprocher du RU à travers une seconde entente cordiale (convention qui règle les
conflits existants et prépare l’avenir) en 1904. Il ne lui restait plus que lié l’Angleterre a la
Russie. En 1907 = accord anglo-russe. Ce développement des alliances a pour objectif
d’éviter un conflit généraliser. Ces états établissent des zones de sécurité mais présente
des grands danger : elle remplace le concert européen par une opposition de 2 camps à
force équilibrés, elle rend impossible des projet de paix, ces alliances vont lier entre elles
toutes les puissance diplomatique européenne et coloniale risque de faire bascule un
conflit locale en conflit général, ces alliance provoquent une course aux armements sans
fin, finalement ces alliances rendent crédible l’idée d’une guerre inévitable (menace du
conflit généralise). Tous ce contexte européen et internationale explique que le concert
européen soit remplacé par cette dynamique de crise qui va aboutir au déclenchement de
la guerre de 1914.
Causes lointaines :
- Le choque des impérialismes économique, financier, coloniaux (affrontement direct).
- L’absence de règlement définitif de la question des nationalités.
- Lente transformation des identités et de l’altérité des peuples. Cette exaspération du
patriotisme se traduit aussi par la négation de l’autre.
Cette première guerre mondiale met fin à un siècle particulier dans les relations internationale.
Pour Lénine c’est le stade final de l’impérialisme (point culminant). Pour Paul Valérie c’est le
suicide du continent. Les conceptions plus idéalistes n’ont pas réussis a prendre le dessus. Toutes
ces conceptions idéalistes que l’on retrouve dans le socialisme international ou dans toutes les
formes de pacifisme n’ont pas réussi a triompher. (Logique de paix effacée).
Cette 1ère GM est envisagée au début comme une épreuve de force rapide et brutale qui viendrait
tranchée un conflit de puissance. Maos elle va très vite se transformé en un combat long et global
qui va mettre en jeux toutes le forces dispo : démographique, économique, financière, idéologique
et diplomatique = guerre de masse car c’est une guerre de coalition car elle inclue les états
européens et les empires coloniaux. Il y a 5 grands traits de cette massification qui concerne
l’espace, le temps, les objectifs, la science et l’Etat nation.
- L’atmosphère (nouvelle espace qui s’ouvre à la guerre), les dirigeable et les ballons ont été
utilisé pour l’observations de sites sensibles et leur protection. L’aviation se développe et
devient un élément décisif dans la stratégie militaire des prochaines années.
Confit qui dure 52 mois. Échec de la guerre de mouvement qui oblige les états majeurs à trouver
nouvelle forme de combat = entrée dans la guerre d’usure qui est destinée à user l’adversaire avec
des affrontements permanents pour briser ses forces, moral et la capacité de résistance. Guerre
d’usure longue qui impose à chaque stratégies militaire une gestion rigoureuse des effectifs
(hommes mobilisés jusqu’à plus de 50 ans) + Répartition des forces entre les hommes sur le front
et ceux dans les usines d’armement. Pour gérer ce temps il y plusieurs stratégies utilisées. C’est
celui qui maitrise ce temps qui va permettre aux alliés d’imposer l’armistice à leurs adversaires,
par exemple le Reich va essayer de profiter d’un moment de faille lorsque les russes quittent le
conflit, que les troupes franco-britanniques sont épuisés = lancement d’offensives massives.
L’absence de décision sur le terrain pousse à demander une paix blanche (sans victoire) de la part
de certains pays (arrêt des combats).
Autriche Hongries = détruire la Serbie. Mais pour le reste aucun des partenaires n’a d’autre
objectif que celui des respecter les alliances établies = comment parvenir a une paix ? Chaque pays
veut maintenir son empire, annexé ou non.
Les empires centraux = stratégique classique (conquête ou contrôle de territoires)
La triple entente = ils vont limiter leur ambition a la réparation des dommages commis pendant la
guerre ou les injustices passées (Alsace/Loraine).
La triple alliance = ont transformé leur combat en ambition idéologique. On voit que la paix n’est
pas au même niveau.
C’est avec les E-U que va apparaitre une nouvelle forme de diplomatie plus ouverte qui se base sur
une volonté de parité des états, sur le droit des peuples dans un objectif de secu et de paix = 14
points du Président Wilson formé unilatéralement en 1918 qui vont présenter les principales
exigences de cette paix. Question examen final :
- Mise en place d’un diplomatie ouverte et transparente garantie par les traités
- Liberté totale de navigation dans les espaces maritimes extraterritoriaux
- Restitution de l’alsace lorraine à la France.
Création de la SDN = fondé sur l’égalité des états et la sécurité collective.
Nouvelle forme de diplomatie articulée sur un combat entre impérialisme et révolution.
Chute des empires historique avec une large recomposition de la carte de la planète + le déclin de
l’Europe et la nouvelle invention d’une organisation entre les états.
(SDN= structure au-dessus des états).
1919 = Paul Valérie écrit que les civilisations savent désormais quelles sont mortel » = il indique
que l’ordre international a totalement été remis en cause.
Ordre repensé, renouvelé à travers de nouveaux principes, c’est pourquoi la 1 ère GM représente
l’avènement du 20ème siècle.
A. Facteur démographique
1918 : 35 belligérants et leurs empires rassemblent 70% de la population mondiale, environ 65
millions de combattants, entre 3/400 millions de travailleurs de machine de guerre. Pertes at-
teignent 13% de mobilisations +44% de blessés et gazés (gueules cassées) + 30 millions de victimes
des pénuries alimentaires (pas militaires grippe espagnole + 1er génocide. La guerre de masse a
entrainé la mort de masse. 6,2% de la population est morte. La France perd 17% de ses militaires
tandis que EU perd vitalité démographique et dynamisme de sa civilisation. Pertes préservent les
ouvriers dans industrie de guerre ainsi que les femmes, plutôt que paysans au front. Déséquilibre
entre ruraux d’avantage au front que les urbains tensions sur le plan social.
Les états se sont arrogés un véritable droit de vie ou de mort sur leur population. Si des concep-
tions libérales er idéalistes prévalaient au XIXe siècle, nouvelles approches globalisantes préco-
nisent le totalitarisme au XXe. Justification mobilisation avec appel à la religion, au patriotisme,
propagande… Comment justifier défaite ou victoire ? tout le système international est affecté par
les conséquences de cette nouvelle conception de la guerre donc émergence de thèses totalitaires
qui vont compenser les défaites.
B. La nation
La nation va s’incarner à travers le nationalise et les nationalités. Le nationalisme était présent
avant 1914 et est devenu dominant dès le déclenchement du conflit propagande, censure, pas-
sions culturelles = ont joués un rôle dans la mobilisation car il fallait ADHERER à la cause nationale
= source principale de la détermination des combattants et des gens à l’arrière jusqu’à 1917.
Après, des fêlures vont commencer à apparaitre, car certains chefs militaires sont jugés incompé -
tents. D’autres insensibles aux pertes. Dans certains pays, la faillite élites politique est dénoncée,
car elle est + grave= va justifier la révolution (exemple : Russie). Ainsi s’explique la poussée des na-
tionalités.
Cette 1GM est donc d’un type nouveau, qui va aboutir à une nouvelle paix, une paix para -
doxale.
Certains Etat peuvent être définis comme indifférents ou inquiets comme les pays asiatiques
ou les pays latinos américains. Dans cette catégorie, on trouve la France car elle se trouve dans une
position paradoxale : même si elle a obtenu Alsace Lorraine et l’agrandissement de ses colonie ainsi
que la reconnaissance de sa supériorité militaire mais elle est inquiète de la capacité et de la volonté
de l’Allemagne de payer la réparation.
3ème limite : les modalités d’application du droit des peuples à disposer d’eux même et comment se
principe va être mis en place vis-à-vis de cette paix. Idée de départ : il faut créer des Etats (d’où la
création de 10 nouveaux pays comme Finlande, Estonie…) et une modification des frontières de 10
autres pays (France, Belgique, Danemark, Italie…) et les epcaes coloniaux sont aussi modifiés de
manière relativement arbitraire et la plupart de ces remaniements ont été effectué sur la base de vo -
lonté présumée des peuples, sans consultation auparavant. Modifier des frontières, c’est une forme
de d’instabilité et de remise en question pour les pays ; elle met en lumières le fait que les minorités
ne sont pas consultées et crée des problèmes des territoires qui attire des tensions dans l’exercice du
pouvoir. La question des nationalités empoisonne la vie internationale : problème politique et iden-
titaire, mais cette question a également pour conséquence de briser des espaces économiques, so-
ciaux, culturels et politiques. En 1914, l’Europe comptait 21 Etats, depuis elle en compte 29. Modi-
fications politiques et douanières qui créent des frontières monétaires et provoque une désorganisa-
tion des modèles de production et d’échange ainsi de la ruine des populations qui vont être écrasées
par ces inflations. Tout ceci contribue à ralentir le rétablissement de l’économie de marché et ralenti
l’apparition de la démocratie libérale.
Le contexte international, idéologique, diplomatique est donc un contexte complexe pour ma
SDN et que la question de la légitimité à agir va être aux leur des relations internationales. Cette
paix ne donne aucune réponse aux aspirations des peuples coloniaux car les empires toutes nationa -
lités confondues vont conserver leur statut d’avant guerre, sauf RU qui tente de s’ouvrir. Après
guerre s’ouvre sous des hospices difficiles : tous les grands principes des relations internationales
doivent être réinventés car même si la paix est impossible, elle devra impérativement être imposée.
Aristocratie était le vivier des diplomates, qui désormais cède la place à des hommes nouveaux, des
hommes de partis qui viennent des classes moyennes voire populaires : renouvellement sociolo-
gique qui s’accompagne à partir des années 1930 à un remplacement des générations d’où un chan-
gement accéléré dans les mentalités et comportements. Le temps s’accélère et la vie internationale
va être observée de toutes parts. Ortega y Grasset : « on entendre dans l’ère des masses » soit la gé-
néralisation d’une culture collective qui va être dominée par la radio, la culture, le cinéma, le sport
etc… ainsi que la proliférations d’anciens combattants qui réclament un monde meilleur en contre-
partie des sacrifies qui ont été consentis : le débat n’est plus conservatisme VS libéralisme mais op-
position entre droite nationale et sociale démocratie ; le communisme naissant s’oppose au fas-
cisme, et les nationalistes triomphants/frustrés face aux pacifistes. La guerre fait encore peur mais
séduit ceux qui voient à travers une action violente la renaissance de leur société : mise en place
d’une dictature au Portugal, en Espagne, nombreux putsch répétés en Allemagne, en Italie avec la
marche sur Rome et Mussolini. Mais ce mvmt ne se limite pas à l’Europe car la Chine est traversée
par ses mêmes tensions avec la Chine de Mao. La marche à la paix sera fragile et incertaine avec
toutes ces tensions.
Entre 1933 et 1939, multiplication de crises dans une forme d’engrenage qui est chronolo-
gique (crise en entraine une autre) et territoriale (montée des périls en Europe entraine l’étendue en
Orient). En Europe, les crises sont souvent rythmées par les initiatives d’Hitler. Dès janvier 1934,
on signe un pacte de non-agression avec la Pologne et en janvier 1935, la Sarre est rattachée à l’Al -
lemagne (elle devait choisir si elle souhaitait se relier à la France ou à l’Allemagne). C’est le signe
du début du triomphe d’Hitler. En mars 1935, mise en place d’une aviation de guerre qui constitue
une violation flagrante du Traité de Versailles. La SDN se contente d’un blame et réunion entre FR
et ITA pour affirmer leur opposition à ce réarmement. Mussolini souhaite doter son pays d’un em-
pire, réattribuer son de puissance et il se lance à l’assaut de l’Ethiopie et finalement après quelques
semaines de combat, pays conquis en 1936. SDN applique des sanctions économiques et condamne
l’Italie comme agresseur. Guerre civile espagnole lancée, qui permet à Hitler d’engranger un succès
politique : union entre Mussolini et Hitler qui viennent apporter leur aide à Franco. De leur coté, les
démocraties respectent les règles de non-ingérence. Hitler et Mussolini s’allient à Franco pour com-
battre les républicains, avec le bombardement de Guernica. Cette guerre permet de conclure un ac-
cord politique et idéologique entre les puissances. C’est la guerre d’Espagne quinine les régimes to-
talitaires et qui illustrent les faiblesses des démocraties.
Mussolini annonce la création d’un axe Rome-Berlin autour duquel tous les pays européens
partisans de la paix sont invités à s’unir, et au final les pays qui accepteraient leur domination. C’est
une stratégie de domination mondiale qui se met en place, qui avait déjà débuté avec les JO de Ber-
lin en 1936. On observe un réel recul de ce monde diplomatique.
C’est là qu’Hitler souhaitait dominer l’ensemble de l’Europe et souhaiter la destruction de ta Tché-
coslovaquie ; il va soutenir l’élan autonomiste puis la volonté de sécession des slovaques contre le
gouvernement de Prague. Il se rend compte que ces coups de forces ne vont provoquer que très peu
de réaction de la part de la SDN ou des démocraties. En revanche, l’Angleterre constate l’échec de
sa vison pacifique et va décider de s’opposer à l’expansion des dictatures. Dès 1939, le RU instaure
le service militaire en temps de paix et cherche à accélérer le renforcement de la défense britan -
nique. RU ouvre également avec France des pourparlers militaires et politiques. Hitler réagit et fait
savoir aux polonais qu’il souhaite annexer la ville libre de Dantzig, et prépare également l’invasion
du pays entier. C’est le déclenchement de cette crise polonaise qui va modifier le jeu diplomatique.
À ce moment là, les démocraties comprennent qu’Hitler ne sera jamais satisfait ni apaisé avant la
réalisation de son plan stratégique ; c’est donc cette crise qui permet aux démocraties d’envisager
l’hypothèse de la guerre. Cette guerre sera territoriales, politique et idéologique. La france et le RU
s’unissent pour renforcer leur dispositif diplomatique et souhaitent apporter leur aide à tous les pays
qui seraient potentiellement dans la ligne de mire du Führer. Mais très peu d’autres pays suivent
cette démarche : Suisse, Belgique, Pays-Bas, Estonie, Danemark vont refuser leur soutient aux pays
envahis ; ce qui prouve que la stratégie d’intimidation va gagner du terrain en Europe, permettant
ainsi aux camps totalitaires de se renforcer.
La formation des blocs dépend des décisions des EUA, du Japon et de l’URSS. Les améri-
cains sont avant tout préoccupés par la mise en place du New-Deal, ancrés dans leur isolationnisme,
ils veulent rester neutres et éviter tout risque d’engrenage, éviter aux EUA de s’engager dans un
conflit qu’ils n’ont pas choisi. Mais Roosevelt défend le principe de sécurité collective : si face iso-
lationniste, Roosevelt va préparer son pays à une guerre qu’il juge inévitable. Le Japon, un acteur
principales des relations internationales dans les années 1930 et surtout déstabilisateur de ces rela-
tions car l’Empire nippon a toujours cherché à s’étendre et toutes ses offensives sont à l’image de ce
qui va se passer pendant WW2.
Du coté de l’agresseur, les opérations militaires sont toujours accompagnées d’opérations armées
sur les civils, et une occupation au bénéfice unique de l’agresseur. Du côté des agressés, on re -
marque un refus de la capitulation et l’organisation d’une résistante. Cette guerre d’extrême Orient
crée une menace pour les Etats et l’ensemble des empires coloniaux et elle va établir une forme de
solidarité géostratégique idéologique entre les pays autoritaires. C’est cette solidarité qui fait que ce
ne sont pas les démocraties qui vont s’entendre avec l’URSS mais l’Allemagne, pourtant Paris et
Londres avaient déjà tenté un rapprochement avec Moscou.
En effet, Staline déjà méfiant à l’égard des démocraties capitalistes mais conscient qu’un accord
avec ces démocraties de l’Ouest risquait de l’impliquer dans une guerre dangereuse avec l’Alle-
magne. C’est par rapport à cela qu’il préfère signer un pacte de non-agression avec l’Allemagne en
1939. Dans ce pacte, il y a pour Hitler la garantie de la neutralité de la puissance russe et pour Sta -
line une garantie de sécurité de son pays, et une main mise sur les pays baltes et la Finlande notam -
ment. Ce pacte de non-agression est contradictoire au niveau idéologique mais solidarité des ré-
gimes totalitaires. C’est finalement la solidarité entre ces deux blocs qui va engager la WW2. Alle-
magne envahit la Pologne le 1er septembre 1939, Paris et Londres tentent de négocier un retrait, qui
échoue et le 3 septembre 1939 commence la WW2.
Cette date signe l’échec de la faillite du système international que la conférence de la paix
avait tenté de mettre en place. La loi internationale que les jurys avaient souhaiter placer en clef de
voute du système, n’a logiquement pas pu s’imposer par l’intermédiaire de la SDN. Cette loi mon-
diale a été écartée par les marxistes, bafouée par les dictatures (nazisme, fascisme…). Ces Etats ont
développés leur force pour mieux exprimer leur puissance. Les démocraties libérales ‘ont pas su dé-
fendre cette loi, et en refusant cette loi internationale, c’est leur position et leur puissance qui se
sont retrouvées limitées. Toute cette politique pacifiste a laissé place à une forme brutale de réa -
lisme, essentiellement fondé sur une forme de rapport déséquilibré entre un camp occidental en re-
plis et un bloc autoritaire qui cherche à dominer. Fin septembre 1939, l’heure n’est plus à un par-
tage du monde ni à un affrontement ente deux visions des relations internationales, au contraire
l’heure est plutôt à une lutte à mort entre deux conceptions de l’homme, deux conceptions e l’autre,
deux conceptions du pouvoir ; derrière ces enjeux diplomatiques et militaire, c’est un combat philo-
sophique et diplomatique qui s’engage. Le camps totalitaire apparait comme le plus agressif tandis
que les démocraties semblent sur la défensive : elles se sont résignées au combat au nom des va-
leurs de paix et de sécurité collective.
Idée de temps et de cohésion sont fondamentales dans l’évolution du conflit. Le temps im-
plique une victoire totale rapide tandis que la cohésion implique la solidarité entre ces pays.
A) La stratégie de l’Axe
Stratégie du fort et du faible = ces pays autoritaires mènent un conflit offensif et rapide avec
une seule cible et le max de force de frappe. Le cas en Pologne, Scandinavie et tenter sur
l’Angleterre. A ce moment la Hitler bénéficie encore du soutien de l’URSS et dispose de
forcent invisible et une strat efficace : celle de la guerre éclaire (Blitzkrieg). Modèle tactique
efficace sur une durée très courte qui va très vite devoir être modifie des sept 40 car le RU
résiste à cette guerre éclaire et l’Allemagne est seule a la mettre en place. C’est également
par cette opération qu’HITLER VA MENER L4OPERATION Barbarossa contre l’URSS,
pour des raisons idéologiques et géopolitiques = échec mais contrains Berlin a prolonger la
campagne au-delà de cette guerre éclaire. L’Allemagne s’épuise au RU et sur le front Russe
et avec l’entrée en guerre des E-U du fait du Japon toute la star est a reconstruire car la
guerre se fait sur l’Atlantique, la méditerranée et la Russie ( 3 fronts immenses). Ainsi
l’Allemagne perd la maitrise du temps et de la tactique.
Conséquence : 42-43 = la bataille/défaite de Stalingrad met un terme a la start hitlérienne de
la guerre éclaire = ses armées de sont plus invinsibles, les fronts ne cessent de se multiplier
et son dispositif politique est affaiblit par la résistance des peuples. Ces pays autoritaires
vont également perdre la maitrise de l’espace/ de la conception de la guerre. L’Allemagne
comme le Japon n’auront pas d’autre stratégies que de parer les coups des alliés.
Guerre des hommes = guerre des armées régulières et au sein des différentes forces il faut
compter la contribution des empires coloniaux. Parmi les combattant de l’Axe il faut tenir
compte des combattant engagés contre leur gré (enrôlés). Les soldats « malgré nous »
d’Alsace, les soldats réquisitionner par les nazis et le Japon.
La guerre aux hommes = nouveaux car elle frappe essentiellement les civiles (pertes civile>
pertes militaires), cette guerre frappe encore plus qu’une seule guerre militaire car les
victimes de ce second conflit ont plusieurs visages : victimes civiles des combats (exode,
assassinat, bombardement), victimes du travail forcés (environ 15 millions de personnes
envoyés au STO en Allemagne), victimes de la guerre politique (épurations des élites
anciennes, opposant politique condamnés), victimes des persécutions ethniques ( juifs et
tziganes), victimes considéré comme une « population inférieur » (homosexuels,
handicapés).
Cette dimension humaine du conflit va peser très fortement sur les relation futur des RI par
le biais de plusieurs enjeux :
- La responsabilité des dirigeant dans le déclenchement des conflits et le déchainement de la
violence. Désormais le droit international devra intégrer les nvx types de crimes = géno-
cides, crime contre l’humanité.
- La culpabilité des peuples, la suppression de tous les symboles nazi, les amendes répara-
trices, la reconnaissance d’une forme partiel de responsabilité collective sur des faits poli-
tique (épuration). Pour le reste, chaque peuple devra faire face a son histoire (supporter les
attitudes de négation, dépassements de certains). Le jeux des mémoires collectives va peser
lourd dans le future ( ex : lien entre la Shoah, le destin juifs et la politique israélienne de
1980 à nos jour).
- La question de l’État-Nation : le principe d’une forme d’adéquation entre un territoire et des
états sera engagé. Dès lors on s’efforce de créer des pays sans minorité national ou le mini-
mum.
- Les réfugiés vont désormais devenir des sujets internationaux avec des droits et une instance
internationale de protection le HCR.
- Le droit d’ingérence ne sera jamais invoqué à l’égard des état vainqueur mais très largement
utilisé à l’égard des pays vaincus qui se verront imposer des nouvelles frontières, de trans-
ferts de population et même de régimes politiques sans prendre en considération le souhait
des peuples. Cet usage va être l’une des causes du début de la Guerre Froide. Pourtant à plus
long terme le droit d’ingérence va s’imposer comme une norme plus globale car il constitue
le prolongement naturel des droits de l’homme et de ce pacte internationale fondé sur les
droits de l’hommes.
- Les droits de l’homme sont finalement l’une des principale exigence ressortant de ce second
conflit mondial car à l’évidence la régression morale engendrées par ces crimes de guerre
tout comme l’héroïsme de ces combattants, des résistants, des justes ont finalement placés
au cœur des RI la question du bien et du mal = nécessité d’inclure l’éthique dans le droit des
personnes, des nations et international = principale fondement de l’ONU.
L’Allemagne + Japon = aucune propositions pour établir une paix, ils cherchaient à détruire et
envahir. En revanche les alliés ont très vite recherché à construire un projet de paix futur. Il a été
élaboré pendant plusieurs années, la paix de la fin de la guerre n’a jamais été instaure par une
conférence ou un traité globale. Elle est fate de compromis, d’accords qui ont validés une paix de
circonstances ambiguë, fragile et ont permis d’éviter le retour à la guerre (drame planétaire). Cette
paix s’est voulue occidentale, morale et globale au départ et les bases en sont posé des 1941 avec la
chartre de l’Atlantique et les déclaration des nations unies en janvier 42 = inspirés par Churchill et
Roosevelt qui posent les basent d’une prochaine paix. Parmi les principes énoncés : éradication du
fachisme et du militarisme, la libre détermination des peuples, la coopération économique, le
progrès globale et la sécurité collective gérés dans le cadre d’une organisation mondiale. Ces
principes vont être confirmés par des déclarations : conférences successives (Yalta, Postdam). On
constate que ce projet de paix repose sur 3 principes essentiels qui vont servir de fondement aux
décision prisent par la conférence de San Francisco et plus précisément dans la charte des nations
unies de juin 45 :
- Vision réaliste qui va hériter de Hobbs et qui fait des états des acteurs souverains du jeu di -
plomatique. Ex : Article 2 de la Charte garanti leur égalité, souveraineté et leur indépen-
dance + article 51 protège leur droit à la légitime défense.
- Contractualisme qui a hérité de Lock : on considère que les états sont liés par des règles
communes, par la suprématie du droit internationale et la reconnaissance de normes collec-
tives.
- Idéalisme hérité de Kant va faire de la communauté internationale rassemblée au sein de
l’ONU le cadre suprême de la diplomatie mais également l’arbitre de la paix et de la sécurité
collective capable de prendre des sanction y compris militaire. Il s’agit d’un idéalisme fonc-
tionnelle qui va confier aux états un rôle régulateur du système.
Ces vision ne sont pas en total concordance avec les autres. Mais cette conception va chercher à
respecter au mieux les identités des peuples dans le cadre de l’État-Nation. Elle va favoriser une
altérité positive sur les autres pays. Cette vision vise à maitriser et canaliser ces rapports de forces
pour pas que les états dominants agissent contre les états plus faibles.
Cette charte des nations unies va élaborer une architecture traditionnelle avec une assemblée
générale de l’ONU qui va émettre des avis et des recommandation + élire les membre non
permanents du conseil de sécurité. Le conseil de sécurité va comprendre 5 membre permanent avec
le droit de veto et des membres non permanent qui était 6 puis 10 depuis 1965 chargés de la gestion
de l’instituions, des organismes dépendants mais également des institutions rattachés
(FMI,UNESCO).
La charte présente la politique internationale et se place dans une perspective idéal. Ce caractère
idéologique est renforcé car en 1945 il existe un seul état socialiste : l’URSS.
Ce qui explique qu’aucune mention est faite du destin des empires coloniaux. Cette paix qui se veut
universel n’est pas la seule. Au fil des opérations militaires une autre paix cherche à s’imposer en //
mais elle ne résulte pas d’un partage du monde. Elle résulte des ambitions soviétiques qui prennent
vie très tôt et des réponse que les anglo-saxons et les democraties libérales vont apporter. Elle
émerge à travers des traités, accords qui vont concerner l’ancien Reich allemand. A l’Est doit
abandonner toutes ces possession et à l’ouest elle revient à ses frontière de 1937. Certaines de ses
possessions reviennent à la Pologne, l’URSS = l’Allemagne est démembrée et la Pologne est
agrandit du coté Ouest. L’Autriche récupère ses frontières de 1938 mais va disposer d’un
gouvernement centrale mais pas de sa pleine souveraineté. En dehors de l’Europe, le Japon doit
abandonner toutes ses conquêtes, restituer les territoires à la Chine et rendre la souveraineté à la
Corée. En // les empires coloniaux américains, français, néerlandais et britannique sont restaurés.
Avec les accord sino-soviétique d’aout 45, la Chine retrouve sa souveraineté mais laisse a Moscou
une influence sur certains territoire (ex : Mongolie) qui sera rapidement mise au service des
communiste, Mao.
Finalement, d’un côté on a des traité qui vont établir un ordre onusien et d’un autre coté un ordre
secondaire qui va s’organiser autour d’une multitude de traités =
- on constate que la place de l’Europe est définitivement amoindrie (ex : la GB perd une partie
de sa force et de sa puissance, la France se réfugie dans le mythe du pays résistant et cherche
a rétablir un rang qui n’est plus qu’une espérance, l’Allemagne connait son année zéro,
L’Italie et les autres continents européens vont tenter de rétablir leur identité) = l’idée euro-
péenne est devenue une utopie surtout avec l’ONU
- Les continent africains, asiatique etc. = faiblesse et incertitude. Ils sont insatisfaits des ac-
cords de paix et les nationaliste vont engager une lutte pour la décolonisation.
- Un duopole émerge entre les américains et les soviétiques même s’il ne fait pas l’unanimité.
Les E-U sont conscient de leur force et font chercher utiliser leur puissance au bénéfice
d’une paix qu’ils entendent contrôler = il faut donc soutenir l’ONU. Les soviétique veulent
combler leur faiblesse économique et veulent combler leur retard technologique surtout
l’identité de l’URSS va inquiéter et leur motivation idéologique qui les poussent à s’étendre
plus loin va inquiéter un certain nombre de pays. Dès 44 ils vont utiliser le relais de l’armée
rouge pour organiser et mettre en place une zone d’influence extérieur aussi bien à l’Est et le
centre de l’Europe sur l’extrême Orient = ils refusent d’adhérer à ce qu’il considère comme
« libérale » et qui dépendent de l’ONU tout en essayant de l’utiliser comme une tribune +
vont freiner les ambitions universaliste de l’Amérique grâce à leur droit de veto.
Entre l’odore universaliste de la charte des nation unies et le duopole : cet accord ne pouvait pas
durer. Cette différence de vision explique qu’il n’y a pas eu de grande conférence de la paix et pour
autant cette paix a tenu à l’air nucléaire, les affrontements diplomatiques et idéologiques entre les 2
camps qui voulaient la domination mondiale rendent le conflit fatale = ouverture sur une nouvelle
époque qui va dominer les relations internationales :
La Guerre Froide.
Introduction : « paix impossible, guerre improbable » = caractérise cette longue période du duo
entre les américains et les soviétique suite à la 2 nd GM et qui se termine en 1991 a la chute de
l’URSS. Hantée par la menace d’un troisième conflit mondial mais qui est parvenu a conjurer cette
idée garce a des alternance de crise plus ou moins forte mais surtout d’accords partiels. Cette
période est aussi marquée par une forme d’accélération de l’histoire. De manière paradoxale, le
progrès va être visible dans beaucoup de domaine : essors démographique, croissance économique,
développement social et culture, mutation technologique. Ils vont provoquer de nouvelles aspiration
politique et idéologiques. Période d’opposition mais aussi de construction car de nouveaux rapport
nord-sud vont émerger, le tiers monde va emerger, la construction européenne va débuter = forme
de bipolarité au sommet entre les E-U et URSS mais une forme de multipolarité a la base.