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3. Cf. J. A. Maravall, Teoría del Estado en España en el siglo XVII (1944), Centro de estudios
constitucionales, Madrid, 1997 ; M. García Pelayo, El Reino de Dios, arquetipo político. Estudio
sobre las formas políticas de la Alta Edad Media, Revista de Occidente, Madrid, 1959, L. Díez del
Corral, La Monarquía hispánica en el pensamiento político europeo. De Maquiavelo a Humboldt,
dans Obras completas, t. III, Centro de estudios constitucionales, Madrid, 1998. [En français,
seul livre traduit : Luis Díez del Corral, Le Rapt de l’Europe : une interprétation historique de notre
temps, Stock, 1960. Ndlr.]
4. A considérer ensemble leur œuvres respectives, il est possible de dire que Dalmacio Negro
Pavón, l’écrivain Gonzalo Fernández de la Mora (1924-2000) et le romaniste Alvaro d’Ors
(1915-2004) présentent le meilleur côté de l’intelligence libérale-conservatrice espagnole du
dernier quart du XXe siècle.
5. Son œuvre comporte six ouvrages de fond : Liberalismo y socialismo. La encrucijada intelectual
de John Stuart Mill, Instituto de Estudios políticos, Madrid, 1975 ; Comte, positivismo y
revolución, Cincel, Madrid, 1987 ; El Liberalismo en España. Una antología, Unión editorial,
Madrid, 1988 ; La Tradición liberal y el Estado, Unión editorial, 1995 ; Gobierno y Estado, Marcial
Pons, 2002, Lo que Europa debe al cristianismo, Unión editorial, 2004. D. Negro est en outre
l’auteur de plus d’une vingtaine d’éditions de textes politiques classiques (Hobbes, Hegel,
Comte, Guizot, J. Stuart Mill, Tocqueville, Marx, Ranke) et de plusieurs centaines d’articles
publiés dans des revues spécialisées ou dans la presse quotidienne.
9. Pour D. Negro, le nihilisme, dans ses modalités passives et actives, est inséparable du
contractualisme. Cf. Dalmacio Negro, Lo que Europa..., op. cit., pp. 54 et 58.
10. Ibid., p. 121. Le pathos destructeur qui s’empara de l’Europe durant l’interrègne de la Belle
époque (1895-1914) s’est trouvé légitimé en 1914.
11. Expression utilisée par l’économiste allemand installé à Las Vegas, Hans-Hermann Hoppe, dans
son livre Monarquía, democracia y orden natural. Una visión austríaca de la era americana,
Madrid, éditions Gondo, 2004, spécialement dans son chapitre 1. [Titre original : Democracy,
the god that failed, Transaction publishers, New Brunswick, 2001. L’auteur est un libertarien
membre de l’Institut von Mises. Ndlr.]
12. « Il semble que la capacité de la foi ait été perdue », écrit D. Negro en citant le cardinal Ratzinger,
la foi n’étant pas une croyance comme les autres puisqu’elle les conditionne toutes ». Op. cit.,
p. 142.
19. C’est l’occasionnalisme romantique, contre lequel se battit toujours Carl Schmitt. Cf. Carl
Schmitt, Romantisme politique, Paris, Valois, 1928.
20. Dalmacio Negro, « Bosquejo de una historia de las formas del Estado » [Ebauche d’une histoire
des formes de l’Etat], Razón española, n. 122, nov-déc. 2003, p. 289.
21. L’ethos, âme des cultures, repose sur la religion. « De là le caractère inévitablement public » de
celle-ci, ou, si l’on voulait mieux dire, « commun », puisque le commun est l’universel et que le
public est le propre de chaque Etat. Cf. Dalmacio Negro, Lo que Europa..., op. cit., p. 190 et Álvaro
d’Ors, Bien común y enemigo público, Madrid, Marcial Pons, 2002, p. 19.
22. L’Union européenne, « machine d’accélération vers la mort », selon l’écrivain politique Günter
Maschke, n’est qu’un Etat dont la doctrine, l’européisme, ne peut être plus contraire aux intérêts
de l’Europe. Cf. G. Maschke, « La Unificación de Europa y la teoría del Gran Espacio », dans Carl
Schmitt Studien, n. 1, 2000, pp. 75-85.
23. Dalmacio Negro, « Modos del pensamiento político », Anales de la Real Academia de Ciencias
morales y políticas, n. 73, 1996, p. 533.
24. Ibid., pp. 540-541.
25. Dalmacio Negro en est arrivé à suggérer que la très discutée « fin de l’histoire » pourrait bien
signifier la fin « de l’histoire de l’Europe comme histoire de l’Etat ». Cf. La Tradición liberal y el
Estado, op. cit., p. 15.
26. Cf. Dalmacio Negro, Lo que Europa, op. cit., p. 81. Les caractéristiques de cette manifestation de
l’Etat total quantitatif (Carl Schmitt), que l’auteur appelle en certaines occasions « Etat
social-démocrate », ou même « Etat constitutionnel fiscal de partis », sont examinées aux pages
63-65. Il considère que les termes d’ « Etat minotaure », créés par Bertrand de Jouvenel, sont
beaucoup plus utiles que celui d’« Etat total ». Cf. Dalmacio Negro, « ¿ Qué Europa ? ¿ Qué
España ? », Anales de la Real Academia de Ciencias morales y políticas, n. 78, 2001, p. 350.
27. Dalmacio Negro, La Tradición liberal y el Estado, p. 105.