Vous êtes sur la page 1sur 23

sScience politique

Introduction
Introduction :

Science politique : démarche intellectuelle visant à déterminer les caractéristiques idéales d’un bon régime

Les grands penseurs ont réfléchi sur comment organiser la vie en collectivité (Platon, Aristote, Locke, Montesquieu,
Rousseau…)
 Platon et rousseau dessinent un idéal difficilement atteignable basé sur des jugements de valeurs

Politiste : chercheur politique dont le but est de comprendre et d’expliquer, à partir d’une analyse rigoureuse la
réalité, les comportements politiques

3 obligations :
- La séparation rigoureuse du regard objectif et du jugement de valeur : c’est une tâche complexe car le
politicien appartient au monde

 Le savant et le politique 1959, MAX WEBER : NEUTRALITÉ AXIOLOGIQUE


La spécificité du chercheur par rapport à l’homme politique :
 L’homme politique s’engage : avis sur tous les sujets
 Le chercheur se distance : nécessité d’objectivité

- Recourir à des méthodes ou des techniques de recherches reconnu et légitimes pour produire des analyses
scientifiques
 L’observation participante ou non participante
 L’entretient directive ou semi-directive
 Analyse
 Statistiques

- Propose un cadre conceptuel théorique

 Institutionnalisation de la science politique en France :

 Naissance de la SP en F, 1989, Pierre FAVRE


La science politique est maintenant une discipline (scientificité d’une démarche par rapport à des normes qu’une
communauté reconnaît comme valide)

1871 : création de science po – « école libre de la SP » par ÉMILE BOUTMY


 Création d’une élite parisienne avec un savoir rigoureux pour gouverner la France

Processus d’institutionnalisation après la 2gurremondiale :


- 1945 : ELSP -> IEP Paris
Création de la Fondation des SP
- 1948 : création IEP Strasbourg, Bordeaux …
- 1949 : Association F des SP afin de diffuser des revus au nv internationale
- 1951 : création de la revue française de SP
- 1954 : la SP se diffuse dans les licences de droit
- 1973 : concours d’agréation pour devenir prof de SP

Références aux auteurs :

 Paix et guerre entre les nations, R. ARON : la guerre est un élément moteur des relations internationales
 George BALANDIER + R. ARON : créateur de la SP

 Les Partis politiques, DUVERGER : distingue les différents partis de la 5e R et invente le régime semi-présidentiel
1
Chroniques électorales : les scrutins politiques en F depuis 1945 : François GOGUEL = sociologie électorale

 A quoi sert le PCF ? G. LAVAU =


Met en avant le rôle important des partis politique en France qu’il considère comme un corps intermédiaire
Fonction tributienne : il assure la stabilité du régime en canalisant les mécontentements

Les auteurs s’intéressent aux régimes politiques, aux partis politiques, et à l’opinion publique.

 La diversification de la SP :

On parle de science politique au pluriel et on développe des sous disciplines :

- Théorie politique :
 Extrême gauche plurielle, P. RAYNAUD

- Les institutions politiques : gouvernement centrale et locale, administration, rouage de la démocratie


- Les relations internationales
- Sociologie politique :
 Analyse du langage politique
 Dimension symbolique des phénomènes politique (L’émotion en politique, P. BRAUD)
 Les institutions et leurs fonctionnements (lobbys, syndicats et médias)
 L’action politique

2
Partie 1 : Le cadre du politique
Chapitre 1 : L’état
Introduction

Les différentes visions de l’état :


 Défavorable :
à Libéralisme : État entrave au marché prime
à Anarchisme : état limitation liberté individuelle
à Marxisme : état instrument de domination de la bourgeoisie. « Engin de despotisme de classe »

 Favorable :
à Fascisme = nécessité d’un état fort, état totale

 3 piliers : population, territoire et pouvoir juridique


Il y a un État lorsqu’une population qui réside sur un territoire déterminé subit un pv organisé

 Une population sédentarisée :

2 catégories : Les ressortissants nationaux et les étrangers (les non ressortissants nationaux)

Question de la nationalité et l’immigration ?


 La Tyrannie du national 1991, G. NOIRIEL : pratique bureaucratique : capacité à distinguer des états les étrangers
et citoyens
 « Qu’est-ce qu’un Français ? » 2002, Patrick WEIL : montre fluctuation entre 2 modèles DSol et DSang

Politique publique = nationalité = nécessité manœuvre


Loi du 26 juin 1889 : redéfinition de tous les principes d’acquisition de la nationalité

 Du papier à la biométrie 2006, X. CRETTIEZ relatif à l’identification des personnes : PAPIERISATION DE L’ID

Évolution mode d’identifications :


L’état nation a besoin d’identifier les personnes en raison du vote et répression crime

- Loi du 27 mai 1885 : relégation récidiviste hors du territoire


Comment savoir s’il est récidiviste ?
- 1880 : Création de l’ANTHROPOMÉTRIE JUDICIAIRE BERTILLION basé sur caractéristiques corporelles
 Ajout portrait parlé : description mathématique des organes du visage H

- Loi du 16 juillet 1912 : port obligatoire d’un carnet anthropométrique d’identité par les nomades
- 1917 : obligation tout étranger carte identité
- 1921 : première carte identité française LEULLIER
- 1940 : obligation de porte carte identité (discrimination vichyste)
- Dactyloscopie (empreinte digitales)
- Carte identité biométrique

Au début de l’histoire, l’identification ne servait que pour les étrangers ou les criminels, ainsi de nombreux débats
ont été soulevés lorsque les individus furent dans l’obligation de posséder la CIN

 Un territoire délimité par des frontières :

3
3 dimensions définis juridiquement : Sol, sous-sol, espace aérien
Territoire état pas nv taille = Vatican

Les Frontières sont importantes pcq elles séparent 2 domaines d’application ≠ du droit
Elles peuvent être : naturel ou artificiel (fruit de traité)

 Elles sont source de conflit : militaire, commerciale, territoriaux (conférence de Berlin 1885 : trace les frontières
coloniales)

Processus de dilution des frontières :


- Création de l’Europe (Traité de Rome 1957)
- Libre circulation des personnes, des échanges de biens (Accord Schengen 1985)
 Remis en cause à cause du terrorisme, de l’immigration ou du covid

 Souveraineté/ pouvoir juridique


Un État de droit produit des règles juridiques et garantit leur effectivité mais y est également soumis

Les théoriciens du politiques :

 Le Léviathan 1651, T. HOBBES :


- État de nature : anarchie loi du plus fort. Caractérisé par la violence. L’appétit de possession = chez les H
une défiance et pousse à la violence.
- Contrat sociale : pour déf intérêts individuelles mettre en place des règles pour éviter la violence vont alors
renoncer à leur souveraineté pour la remettre dans les mains d’une autorité indépendante
Le léviathan est une autorité forte qui protège ses contractants et assure la sécurité en contrepartie d’une
obéissance absolue.

 Traité sur le gouvernement civil 1690, J LOCKE :


- État de nature : homme heureux, libres et égaux
- Problème : monnaie et absence autorité tierce pour régler les conflits
- Contrat sociale : les individus collaborent pour trouver des lois nécessaires à la paix civile
L’état fait respecter et protège les lois naturels (vie, liberté et propriétés), son rôle est minimaliste

 Du contrat sociale 1792, JJ ROUSSEAU :


- État de nature : « ce qui fait vraiment prospérer l’espèce est moins que la paix que la liberté »
- Contrat sociale : « chacun se donnant à tous, ne se done à personne »
- Critique Locke = « état bourgeois » contracte pour intérêt individuelle
L’état est un être dominant constitué par la réunion de la volonté de tous les individus qui y adhère par amour et
conviction
Ils y adhérent car la loi est l’expression de la VG Art 6 de la DDHC

Section 1 : Socio histoire de l’état en France

I. Avènement et consolidification de l’état

 De la division du travail social 1893, ÉMILE DURKHEIM


L’état est le résultante d’une diversification et d’une multiplication des tâches à accomplir. Il régule la société par
le droit, ce qui diversifie ses fonctions

 K. MARX L’état est le résultat d’une différenciation de deux classe (prolétariat et bourgeoisie)

 STEIN ROKKAN L’état est le résultat d’un centre politique qui vas s’institutionnaliser en s’appuyant sur les villes
riches ayant développé une économie intense = CITÉ ÉTAT / EMBRYON ÉTAT

4
 Le système du monde du 15e s à nos jours 1980, IMMANUEL WALLERSTEIN : ce sont les échanges commerciaux à
l’échelle internationale qui permettent l’essor de l’état moderne : économie monde

Le savant et le politique 1959, MAX WEBER : L’état est un groupement politique qui a des caractéristiques qui lui
sont propres :
- Domination continue par des règlements et des lois
- Capacité user violence légitime
- Violence légitime sur un groupe en particulier

La formation des états nationaux en Europe de l’ouest CHARLES TILLY : « la guerre a fait l’état, l’état a fait la
guerre »
L’état naît de l’effort des gouvernants à s’approprier la force a fin de grandir ou défendre leurs territoires

 N ELIAS : les dynamiques de l’occident » et J. STRAYER : les origines médiévales de l’état moderne
La longue formation d’un état c’est le renforcement du pouvoir royale qui va éliminer les autres seigneuries propices
à la construction d’un centre politique
= tout deux établissent un lien entre état moderne et la féodalité

Games of Thrones = multitude de famille = pouvoir pas très stable pour incarner seul l’idée de modernité politique
//11E s Capétiens: Hughes Capet 987

L’état est un processus de concentration du pouvoir politique


 Mise en place d’un Monopole fiscal et d’un Monopole militaire
Le monopole fiscal permet de dégager des ressources consacrées aux forces de l’ordre qui vont pacifier la société et
les fonctions fiscales

Éléments moteurs de la naissance état moderne :

 ÉTATISME : JB. COLBERT : intervention dans l’état dans d’autre domaine

 Institutionnalisation de l’armée (// sous louis 14 : 1726)

 dév d’une bureaucratie = roi va imposer son autorité sur tout le territoire

= administration se spécialise (adm eaux et foret)


= état a besoin de fonctionnaires : concours recrutement ingé pont et chaussé
= « état c’est moi » Louis 14 mais aussi sa bureaucratie

 Manufacture d’état : produit bien utile, état va se servir directement, nouvelle tech de product°

 Éducation/ instruction

Loi du 12 déc 1792 : créer les instituteurs


Loi jules ferry 1882 : école gratuite, publique et laïque
Y. DELOYÉ : la citoyenneté républicaine

Ce processus va s’accroitre et l’état va monopoliser l’enseignement, la force et l’impôt. Il va alors s’autonomiser.

II. L’état sociale utopique

A partir du XIXe siècle, l’état veut uniformiser son territoire.


 L’état utopique souhaite transformer l’H pour l’améliorer

5
 La France des terroirs, E WEBER
L’état souhaite abolir les langues régionales à travers l’enseignements et les documents officiels. Il instaure une
appartenance et une culture nationale qui surpasse toutes les autres.

 Surveiller et punir, et histoire de la folie à l’âge classique M. FOUCAULT


L’état souhaite traiter la folie et le crime pour recomposer un tissu social.
(Écartèlement Damien)

Gouvernementalité : nouveau mode d’exercer le pouvoir où l’état se fixe comme objectif de mieux contrôler la
population afin d’agir plus efficacement sur les comportements
Pouvoir disciplinaire : donne les individus pour objet

Nouvelles techniques de gouvernement plus douce :


 Mesure d’enregistrement et d’enquête : collecte massive de données
 Panoptisme (J. BENTHAM) : permettre aux gardiens de prison, logé dans une tour centrale, d’observer tous les
prisonniers sans qu’eux le sachent : inspirer sentiment d’être surveiller

 État hygiénisme : essaie d’agir sur la société dans son ensemble on ne s’intéresse pas à l’individu et on impose les
choses de manière autoritaire. 5 P ROSANVALLON)
(Par la création HLM 1894 = action publique en faveur du logement sociale, centre antituberculeux)

III- état providence

L’état providence assure le bien-être et le bonheur de chacun en protégeant les individus de certains risques
engendrés par la vie en société (Welfare state)

 L’état en France de 1789 à nos jours, P ROSANVALLON = passage d’un état social à un état providence
 Histoire de l’état providence, 1990 F EWALD

Solidarisme :  Solidarité L. BOURGEOIS


 Insiste sur une société plus solidaire et fraternelle

Exemples :
Loi du 29 juin 1894 : assistance et retraite ouvriers mineurs
Loi du 9 avril 1898 : indemnisation des victimes du travail
Loi du 14 juillet 1905 : assistance aux vieillards et aux infirmes et aux incurables

 La politique des grands nombres, A. DESROSIERS = va montrer que l’outil statistique couplé à l’informatique va
rendre possible la gest° nationale des risques travailleurs

Juridiquement c’est le préambule de la C de 1946 qui marque ce passage vers l’E-P : période de rationnement
égalitaire durant la 2 GM. Principe de généralisation de la sécurité sociale : loi du 22 mai 1946

Critique de l’E-P = il favorise l’assistanat et gâche de l’argent car il est trop interventionniste (libéraux)

 Les routes de la servitude, F. YAEK (ultra libérale)


La logique interventionniste infantilise les individus qui se détourne alors de la politique = risque d’élire un dictateur

 MARGUERITE SACHER = désengagement totale de l’état

Section 2 : L’ÉTAT ET LA NATION

L’état préexiste à la nation, il contribue à sa structuration (uniformisation et harmonisation du territoire, politique


publique : diffusion de la presse et de la langue)

6
I- La théorie Politique de la nation

2 conceptions : contractualiste (18e s) et organique (fin 18e s et 19e)

A. Théorie contractualiste de la nation : approche française

 Qu’est-ce que le T-E ? :1789 SIEYÉS


 Qu’est-ce que la nation, 1882 E RENAN

La nation est une construction collective et abstraite d’être humains qui vont unir leur destin de manière libre et
volontaire au nom de principe commun sur lesquelles tout le monde s’accorde

E RENAN : « L’existence d’une nation est un plébiscite de tous les jours »

Ainsi pour Robespierre, le monarque ne peut être le représentant de la nation car il n’est pas élu.

En matière de nationalité, on ne naît pas français on le devient en adhérant à ce contrat social qui fonde la nation.
(Les valeurs de la Révolution française). Le rôle de l’état est prédominant.

Décret 26 aout 1792 : il érige certains ressortissants étrangers au rang de citoyens d’honneur français

J. BENTHAM et T PAINE = favorise liberté expression, contre tyrannie individuelle, = H et F

B. Théorie organique : une conception allemande

La nation est une donnée culturelle qui va s’imposer aux individus


C’est une définition ethnoculturelle
La nation se définit par certaines caractéristiques communes que partage l’individus (langue, sang, race…)
 Discours à la nation allemande, J FICHTE
Traité sur l’origine de la langue, J. HERDER

Pour ces deux auteurs, la langue reflète l’unicité de la Nation allemande.


Le rôle de l’état n’est pas si important.

II- Les analyses sociologiques du nationalisme

2 approches :
 Modernistes (théorie contractualiste : Nation Building) :
 Conception 1 : Lien direct entre modernité éco, intervention de l’état et construction nation
 Conception 2 : prise de conscience d’appartenir à la nation

 Primordialistes (théorie organique)


 Conception 1 : l’état a fondé la nation à partir de l’ethnie
 Conception 2 : la nation est une ethnie qui prend conscience d’elle-même par la violence qui lui est
infligé

A- Les tenants de l’école du Nation Building

Nationalisme : émergence d’une communauté nationale qui prend forme lorsque l’unité politique est adaptée à
l’unité culturelle
C’est le fait national, c’est un processus de construction identitaire

1- La nation : fruit de la modernité étatique


7
 Nation et nationaliste, 1989 E GELLNER
Le nationalisme résulte d’un processus de modernisation éco lié à l’industrialisation qui rend nécessaire la hausse du
niveau global d’éducation. L’état va diffuser une culture et une identité nationale commune.

 « C’est en réalité la conséquence d’une nouvelle forme d’organisation sociale fondée sur de haute culture
dépendante de l’éducation et profondément intériorisée dont chacune reçoit une protection de son état. »

 Nationaliste et communication, 1970 K DEUTSCH


Le nationalisme ne peut émerger que des sociétés moderne en raison des échanges. L’état défend et accompagne le
progrès.

2- La nation en tant qu’affect

 L’imaginaire nationale 1984, B. ANDERSON


La nation met en rapport les individus les uns avec les autres par l’esprit, c’est une communauté particulière
La conscience nationale est fondée grâce au capitalisme éditorial (diffusion à large échelle de la culture nationale
par écrit)

L’esprit du nationalisme que va développer l’État passe aussi par les pratiques du recensement de la population,
cartographie, l’aide à la culture nationale.

B. Les tenants de l’école « primordialiste »

L’idée est que la nation est l’ethnie qui préexiste l’état

1- Nation fondé sur l’ethnie

 Assimilation de la vie américaine, 1964 M. GORDON


La nation repose sur un passé ethnique qui a était transformé par l’état.
Les individus sont attachés à la nation par des ITEMS : « culturels et sociaux »

2- La nation fondé sur une prise de conscience

 Ethno nationaliste, 1994 W. CONNOR

Groupe ethnique : groupe qui partage des critères grâce auxquels on peut objectivement le séparer des autres
Il ne devient nation que lorsqu’il prend conscience de sa singularité

La violence infligée = prise de conscience en tant que victime = nationalisme de résistance

Section 3 : L’État nation est-il dépassé ?

I- La souveraineté de l’État menacé

Libéralisation des échanges = acteurs privés puissance devient considérable

 Les acteurs privés : groupes multinationaux (Walmart)


 Fondation privée : (Fondation Bill Gates)
 Organisation internationale : (OMC, FMI, etc.)

Ces acteurs font perdre aux états les contrôles de flux et leurs capacités règlementaire.

8
Puissance financière et diplomatique : arrive à imposer leur logique aux états //lobbying

De plus, certaines fonctions régaliennes sont déléguées (UE)  traité de Rome 1957
 Justice : arbitrage (F. OCQUETEAU, la police entre état et marché)
 Police : police municipale, (V. MALOCHET) secteur privé de la sécurité

Toutes ces phénomènes sont la conséquence d’un désengagement de l’état car il ne peut pas tout contrôler, il
devient un état négociateur.

II- La crise de légitimité

Logique de l’État providence est de plus en plus mis à mal :


 Crise financière
 Crise d’efficacité
 Crise de légitimité

On constate une certaine méfiance des citoyens envers l’appareil étatique.


Cela s’explique par l’appréhension de la politique à travers les affaires politico-financières (M. DOGAN, J. L BRIQUET,
P. GARRAUD)
 Décalage entre Homme politique et leurs actions
 La Démocratie de l’abstention, 2007 C BRACONNIER
Bcp de citoyens ne s’investissent plus dans la vie politique = baisse du militantisme

Les actions politiques deviennent bien plus associatives (mouv de citoyens) ce qui oblige l’État à produire de nouvelle
politique publique.

Chapitre 2 : les idéologies et doctrines politiques

 Histoire des idées politiques, 2008 O. NAY


 Dictionnaire de la pensée politique 1998, D COLAS
 Histoire intellectuelle du libéralisme 1987, P MANENT

Section 1 : Le Libéralisme

I- Le fondement du libéralisme politique

Le libéralisme se développe à la fin du 17e siècle : il critique l’autorité monarchique.


Il critique tout ce qui porte atteinte à l’autonomie et aux liberté individuelles

Sur le plan religieux, on met en avant la liberté de conscience


Sur le plan politique, on met en avant la protection de l’état
 Culte du droit et de la loi car on refuse le pouvoir absolutiste

Cette pensée se fonde sur la philosophie des droits de l’homme.


La DDHC met en avant 3 principes incontournables :
 Liberté individuelle (art 4): on fait ce que l’on veut sans porter atteinte à celle des autres
 La propriété : on ne peut pas priver une personne de son bien sauf en cas de nécessité publique
 Le droit de résistance la répression : tout état qui outrepasse sa fonction juste peut fait l’objet d’une résistance
de la part de ses contractant

 Principe de politique, B. CONSTANT


Principe de désobéissance civile

9
 Culte de l’égalité politique entre les individus art 1

Ces droits ne peuvent exister qu’à la condition d’avoir une certaine forme d’organisation politique basé sur :
 La Séparation des pouvoirs art 16
 L’idée de nation : souveraineté nationale art 3
 Le principe de constitutionnalisme : la loi doit limiter l’action de l’état dans le domaine privé

La société doit s’auto réguler, l’État joue un rôle faible.

II- L’unité de pensé entre le libéralisme économique et le libéralisme politique

 L’économie est ce qui régule la société, on refuse une autorité que l’on impose aux individus
On rejette l’État autoritaire dans le domaine politique et l’État interventionniste dans la sphère économique

« Partout où il y a du commerce il y a des mœurs douce » Montesquieu


Commerce favorise la paix plus facile de parler pour commercer que pour la guerre

Le libéralisme économique repose sur 2 choses :

1- La recherche de l’intérêt particulier pour arriver à l’intérêt générale


 Rechercher sur la nature et les causes de la richesse des nations, Adam SMITH
= la main invisible : remplir une fin qui n’est pas dans ses intentions pour remplir celle des autres personnes

2- La libre concurrence est bénéfique


Adam SMITH = quand il y a concurrence offre et demande s’équilibre
 Harmonie économique1847, F. BASTIEN : « la concurrence par son action inaperçue mais incessante
ramène un équilibre sanctionner par la justice et plus exacte que celui que tenterais vrm d’établir la sagacité
faillible d’une magistrature humaine » = les mécanismes du marché auto et fluide contrairement à l’H qui
peut se tromper

Sur l’existence de ces deux principes ont remet en cause le rôle de l’état car il n’incarne plus l’intérêt générale et son
intervention dans la sphère éco crée des dysfonctionnements.

Limites :
 Le monopole : les acteurs monopolisant un secteur ne sont plus concurrencés par d’autre entreprise dans même
secteur (loi 2 juillet 1990 : Sherman act = état intervient dans jeu éco)

 Les externalités négative : certain intérêt particulier ne produise pas le bien commun (A. MARSHALL)

On justifie l’intervention de l’état en raison de l’imperfection du marché, (L’état est considéré comme seule solution
contre les dérives). Cependant, les libéraux ne s’accordent pas sur cette intervention.
 Théorie de la justice, 1971 J. RAWLS

III- La radicalisation du libéralisme : les libertariens

 L’état ne doit rien imposer aux individus car ceux-ci ont des droits absolus qu’ils assurent eux même (capitalisme
et anarchisme)

Les libertariens refusent toute intervention de l’état, il faut laisser faire le marché. Ils tentent de rendre cette
idéologie publique sur le champ politique (cato Institute, Tea party s’est ≠ campagne Obama)

 Outrage à chef de l’état, 1810 Lysander SPOONER = tt gouv asso secrète de voleur tyran et assassins
10
 R NOZICK
 S. CARÉ

= pensée apolitique : c’est dans le marché que l’individu s’épanouit

L’idée est de dissoudre les rapports politiques et les rapports d’échanges

Section 2 : le refus du libéralisme

I. Le refus traditionnels du libéralisme : le conservatisme

Conservatisme : doctrine politique et intellectuelle en faveur des valeurs traditionnalistes

Ce traditionalisme va s’exprimer surtout au moment de la Révolution française qui va faire éclater la monarchie

 Sur la situation actuelle de la France 1790, E BURKE


Critique l’idée de modernité politique

 Considération sur la France 1796 J. DE MAISTRE


Théorie du pouvoir politique et religieux 1796, LG DE BONALD
// Chateaubriand
Il faut conserver l’histoire de France et sa tradition particulières
Le devoir de tout peuple c’est de conserver ses traditions

4 critiques :
 Le rationalisme abstrait de la pensée révolutionnaire = la raison est extérieure à l’être humain
 L’idée démocratique = provoque l’anarchie
 L’individualisme moderne = danger
 L’universalisme

Pour les conservateurs, chacun doit se soumettre à un ordre qui le dépasse et régule la société

2 formes : conservatisme libérale et traditionalisme conservateur

II- L’utopisme socialiste libertaire et les thèses anarchistes


La critique principale est relative au capitalisme

 Qu’est-ce que la propriété ? 1840, P PROUDHON (socialisme libertaire)


Il prône une liberté totale face à toute autorité mais aussi une démocratie socialiste qui suppose une révolution
sociale (pour mettre fin aux inégalités).
Il s’en prend à l’état et au capitalisme : au fil du temps l’état devient un instrument d’oppression porté à remettre en
cause les libertés individuelles. Le capitalisme n’assure aucunement l’autonomie et la liberté de chacun.

Il propose une organisation mutuelliste : c’est une organisation auto géré de l’économie. C’est un échange dans le
travail librement consentit.
(Système mutuelliste appliquer F entière : commue de paris)

Afin de l’atteindre une révolution sociale est nécessaire afin d’amener une démocratie ouvrière.

11
2 principes : Égalité et pluralisme

 Étatisme et anarchie 1873, M BAKOUNINE

 Le libertaire, 1895 S FAURE


Anarchisme : c’est la négation du principe d’autorité dans l’organisation sociale et la haine de toutes les contraintes
qui procèdent des institutions basées sur ce principe

L’autorité revêt 3 formes principales :


 Politique, État et Économie

Les anarchistes mettent en avant la liberté totale des individus

 P. KROPOTKINE : « la révolte permanente par la parole, par l’écrit, le poignard, le fusil, la dynamite tout est bon
pour nous qui n’est pas dans la légalité »
Mouvance insurrectionnelle : promouvoir ultra violence affaiblir les autorités
Propagande par le fait : idée que le va conquérir les esprits

La violence est l’arme politique = propagande par le fait

3 niveaux de la dimension anti libéraliste :


 Refus du contractualisme = le CS est une partie de notre pouvoir qu’on délègue
 Dénonciation totale de l’état (MAX STIRNER 1845 l’unique et sa propriété)
 Refus catégorique du capitalisme

Chapitre 3 : les régimes politiques

Un régime politique : une forme d’organisation du pouvoir mis en place par l’état. Ensemble des éléments
d’ordre idéologique, institutionnelles et sociologique qui concourent à former le gouvernement d’un pays
durant une période indéterminé.

Section 1 : Les classification traditionnelles politique

I- Aristote
« L’homme est un animal politique »
 La politique -340

Classification régimes politiques :

Nombre de gouvernants 1 Plusieurs Multiple tt le monde


Justice vertueux Monarchie Aristocratie République
Corrompue Tyrannie Oligarchie Démocratie

 « La tyrannie est une monarchie qui cherche l’avantage du monarque, l’oligarchie cherche l’avantage des gens
aisés et la démocratie vise l’avantage des gens modestes

Pour lui l’aristocratie est le gouvernement des meilleurs. C’est l’un des premiers à distinguer les différents pv mais ne
les sépare pas

II- Montesquieu (1689-1755)


Il théorise une division organique et fonctionnelle du pouvoir afin de ne pas déboucher sur une forme d’absolutisme
 L’esprit des lois 1748

12
3 choses :
 Séparation des pouvoirs
 Le principe : dynamique sociale
 L’existence d’un contre-pouvoir

3 types de régimes :
 Monarchie
 Tyrannie
 République (démocratique ou aristo)

III – Rousseau
 Du contrat social 1762

Classification en fonction de la taille des états :

 Démocratie (petit état pauvre) : il faut chacun participe au débat public sans aucune domination du
gouvernement
 Aristocratie naturelle pas héréditaire (état médiocre en richesse) : elle repose sur le chef de l’état et non pas le
rang social
 Monarchie (grand État riches) : on ne cherche qu’à plaire au monarque

Projet de constitution pour la corse en 1765

L’état du contrat social incarne l’intérêt général c’est pour cela que les citoyens le respectent

Section 2 : La définition des régimes pluraliste

Régime pluraliste : un régime démocratique où dans lequel les parti politiques et leurs concurrents joues un rôle
important
Le parti politique représente une idée politique auquel adhère une partie du peuple. La confrontation de ces partit
politique relève de l’intérêt général

I- Définition de la démocratie

 « La démocratie c’est le gouvernement du peuple, pour le peuple et par le peuple. » A LINCOLN


La démocratie c’est l’exercice direct du pouvoir par le peuple lui-même, pourtant cette démocratie directe est trop
compliquée à mettre en œuvre (absentéisme des citoyens)

Depuis 1990, on assiste à une montée en puissance de la démocratie directe, cependant la démocratie
représentative apparait comme la seule solution viable.

Démocratie représentative : le peuple désigne des représentants à l’occasion d’élection libre et répétés, et
transparente.

 Mandat représentatif : le représentant est libre d’agir sans être lié à la volonté de ses représentants
 Mandat impératif : le représentant doit se conformer à la volonté de ses électeurs et ne peut dévier de son
programme au risque d’être révoqué (procédure de Recall en Californie – Davis 2003)
PB mandat i : doit tjr avoir avis électeurs

Pour rousseau le principe de représentation n’a rien avoir avec la démocratie, car le représentant ne se représente
que lui-même
13
II- Les différentes typologies des régimes démocratiques

Caractéristiques communes :
o Élection libres, transparentes et répétés
o Pluralisme politique
o Le vote
o Respect droit fondamentales

Mais point de vue institutionnelles les démocraties pas semblables.

Régime parlementaire (collaboration et interdépendance) Régime présidentiel Régime


semi-présidentiel/mixte régime d’assemblée (//Convention 1792-1795)

Régime présidentielle =
 Séparation stricte des pouvoirs
 Pv exécutif et pv leg élu par le peuple
 Blocage politique = impeachment

Régime présidentialiste// Duverger = motion de censure

Renforcement pouvoir exécutif :


 Médiatisation de la vie politique
 Personnalisation du pouvoir
 Encadrement juridique drastique pour la politique = juge judiciaire rôle démocratie

Dérive populiste :

Populisme : C’est se revendiquer du peuple, mettre toujours en avant un appel au peuple en utilisant des solutions
rapides simplistes en mettant de côté la science pour faire comprend aux gens simples alors pb complexes.

Section 3 : Les régimes autoritaire et les régimes totalitaires

I- Analyse du totalitarisme
1925 : apparition mot « totalitaire » drs Mussolini
 G GENTILE = développe la doctrine totalitaire, pour lui c’est une fusion entre état nation et société
 Les origines du totalitarisme 1951 H ARENDT

2 causes amenant le totalitarisme :


Antisémitisme politique moderne (Dreyfus 1890) et impérialisme (logique coloniale et race supérieur)

 Démocratie et totalitarisme 1965 R ARON


 Totalitarisme 1954 C FRIEDRICH
 Les totalitarismes 1999 B BRUNETEAU

4 caractéristiques au totalitarisme :
 Atomisation de masse : les classes sociales laissent place à un ensemble d’individus apolitique, indifférents à
la vie politique et qui vont se laisser séduire par des hommes charismatiques qui promettent de remettre en
ordre la société en crise
 La domination sur ces masses atomisées : un parti tout puissant qui s’organise autour d’un leader
charismatique. Toutes les institutions sont dédoublées par celle du parti (SS/ armée, Gestapo/police). Le

14
parti endoctrine la population, l’éduque, orchestre le culte de la personnalité du chef, sélection l’élite et
développe l’idée de produire un homme nouveau
 Qu’est-ce que le nazisme ? Kershaw
 Le mode de domination : terreur et suspicion généralisé (camp de concentration)
 Idéologie : le pluralisme n’est pas accepté, une seule idéologie est la vérité

II- Les particularités des régimes autoritaires

Dans ce régime, le pouvoir est monopolisé par une personne ou un groupe

3 différences :

 Absence idéologie = il se contente de l’obéissance passive des citoyens aux règles donnés, il refuse de
bouleverser la société

Les dirigeants font preuves de 3 attitudes :


 Autoritarisme patrimoniale : les dirigeants cherchent à s’accaparer les richesses étatiques pour s’enrichir
« les biens mal acquis » // V Poutine et Obiang
 Autoritarisme réactionnaire : on met en avant un modèle politique réactionnaire, un modèle favorisant
l’immobilisme de la société (Vichy, régimes de Franco)
 Autoritarisme réformiste : il est causé par l’autoritarisme réactionnaire et entraîne l’appauvrissement des
populations alors (Pinochet Chicago Boys)

 Pluralisme limité : la répression et l’exclusion vise les opposants les plus radicaux. On laisse certain groupe
d’intérêts car ils ne remettent pas en cause publiquement la légitimité du régime
 Répression d’intensité moyenne et ciblé : elle est à certaine catégorie considéré comme menaçante pour les
régimes (étudiant, intellectuelle)

PARTIE 2 : Les acteurs politiques


CHAPITRE 1 : LES CITOYENS

Citoyen : membre de la communauté politique dont il relève de jouir de certains droit et d’obligations

Section 1 : la notion de citoyenneté

I- Les droits et devoirs du citoyens


Le citoyen est celui prend part à la chose publique : « RES publica »

Évolution de cette notion de droit :


 Cette notion disparaît à l’arrivée de la monarchie
 16-17e siècle : retour de cette notion
 Les 6 livres de la République, 1576 J BODIN
 Le citoyen ou les fondements de la République 1642 HOBBES

15
 18e s = droit civil
 19e s = droit politique
 20e s = droits sociaux
 20-21e s = droit supranationaux (Maastricht 1992)

Devoirs :
 Engagement de la vie politique : vote art 3 de la C de 1958 = théorie de l’électorat fonction (sanction plus vote)
 Paiement de l’impôt art 1de la C et consentement à l’impôt art 14 de la DDHC
 Service militaire (levée en masse fév 1793)

Suppression du service militaire en 1997 par Chirac (service civique depuis 2015, réserve citoyenne de l’éducation
nationale). Macron veut réinstaurer ce service militaire mais service nationale universelle obligatoire de courte de
durée (SNU) : rencontré ces concitoyens, favorisé la mixité sociale et la cohésion républicaine avec diff valeurs R

II- Le modèle de la citoyenneté Française

 L’individualisme : on considère des droits aux individus


 L’universalisme : Les droit conféré aux individus ont un caractère général et universel (art 1 de la C). En vertu, de
la laïcité, la France reconnait ces citoyens comme égaux.

L’état est fort car il est capable d’unifier culturellement et politiquement une population.

Ce modèle s’oppose au modèle libérale (USA ET R-U) : On reconnaît les intérêts particularistes, cela implique des
politiques destinés à leurs reconnaissance.

 Discrimination positive : mise en place de dispositifs pour des minorités victimes de discrimination (l’affirmative
action (lutte contre la ségrégation) pb : ne prend pas la personne pcq compétente mais pour son appartenance
stigmatisée
 Système de quotas : afin de favoriser la mixité sociale

Ces deux modèles ont des pbs :


Le modèle français ignore le communautarisme et le modèle libérale entretient le communautarisme

Section 2 : Le rapport des citoyens au politique

I- Sociabilisation politique

La sociabilisation politique = processus d’acquisition de la culture politique par le biais de certains acteurs et
d’interactions quotidien

 La Sociabilisation politique 1993 A PERCHERON


La sociabilisation se fait par 2 agents importants : l’école et la famille

 Le Choix du peuple, 1944 et l’écoute de la radio au É-U 1948 P LAZARSFELD


Il s’intéresse au rôle joué par les médias dans le processus de sociabilisation. En réalité très peu de citoyens sont
influencé pour 3 raisons : (5% sont influencé par les médias de masse)
 Les usages des informations politique sont variables en fonction de la position sociale de l’Individu
 Les comportements électoraux sont déterminés surtout par des caractéristiques sociales
 L’exposition à la propagande est sélective

La plupart des spécialistes soulignent que les messages politiques sont polysémiques et variables selon le récepteur

16
Politisation : intérêt que l’on porte au fonctionnement de la compétition politique et aux acteurs politiques. Depuis
les 30 dernières années la France assiste à un désintéressément a politique de la part des citoyens. (CEVIPOF)

Compétence politique : le fait de disposer d’un savoir technique et savants sur le monde politique et sur les enjeux
de cet univers

II- Les inégalités de politisation et de compétences politiques

Ces disparités sont analysées à partir de 2 critères :


Le positionnement social et le niveau d’instruction

 La distinction 1979 P BOURDIEU


La compétence politique n’est qu’une traduction de la compétence sociale

 P BRÉCHON
La compétence politique de l’individu décroit lorsque la catégorie socio-professionnel, le revenu de l’individu et le nv
d’instruction baisse

 Classe, religion et comportement politique 1977 MICHELAT et SIMON


Lien entre compétence politique et appartenance sociale
La compétence politique peut aussi passer par l’engagement politique
 La démocratie à l’épreuve, 2002 Nonna MAYER
Augmentation politisation, compétence politique avec âge

CHAPITRE 1 : les partis politique

Section 1 : similitude entre les parti politique et les syndicats

1906 : adoption charte Amiens par la CGT


Le courant syndicalisme révolutionnaire s’impose par le biais de la grève générale, et s’affirme par rapport aux partis
politique

Les partis politique sont à la quête du pouvoir alors que les syndicats ne veulent que l’influencer

Malgré cette différence elles ont 3 points communs :

I- La représentation

Les syndicats et les partis politique sont des organisations de représentation, donc, des corps intermédiaires.
Ils permettent la prise en charge de demandes sociales, et permette la canalisation des conflits grâce leur structure

Loi du 31 janvier 2007 sur la modernisation du dialogue sociale : reconnaît importance syndicat

 Sociologie politique et des problèmes publique 2015, E NEVEU


Représentation de plus en plus problématique :
 Elle faiblit
 Chute du PCF et des assos affilié
 Utilisation sondage et intervention professionnels

II- L’histoire

Opposé à ces corporations car ils s’opposent à l’intérêt général, l’État de la RF promulgue 2 textes :

 Décret D’Allarde (mars 1971)


17
 Loi Le Chapeler (juin 1971)

Fin 19e siècle : apparition syndicats et parti politique grâce à la pression du mouvement ouvrier

 Loi Waldeck Rousseau : 21 mars 1884 = autorise les syndicats afin de rétablir un cadre légal aux revendications
 Le savant et le politique 1959 MAX WEBER
Les partis politiques sont « des enfants du suffrage universel, de la nécessité de recruter et d’organiser les
masses »

Loi du 1 er juillet 1901 : autorise les associations

III- La proximité entre les syndicats et les partis politiques

Les partis politiques et les syndicats s’adresse aux mêmes publics et sont concurrents (LABOUR PARTY, TUC 1889)

D’autres secteurs, autres que le syndicalisme ouvrier se forment (Union Centrale des Syndicat Agricole de France)

 Syndicats pas du tt imperméable au champ politique : importe des débats politique


 Des militants syndicaux peuvent appartenir à un parti politique (France-CGT)

Section 2 : La définition du parti politique

Un parti politique c’est une organisation qui est durable, encadrage locaux, conquête du pv mais soutient populaire

 La démocratie et les partis politique 1902 M OSTROGORSKI


 Les partis politique 1911 R MICHELS

Les parties politiques revêtent de plus en plus une forme professionnelle, cpdnt les leaders se coupend de la base de
l’institution et ne représentent que leurs intérêts

 Parties and party system 1976 G SARTORI

 Permanence de l’organisation (RPF crée en 1947 est devenue les républicains en 2015 après une longue
évolution)
 Visibilité et lisibilité du parti à tous les niveaux
 Volonté des cadres à accéder au pouvoir et de le conserver
 La rechercher du soutien populaire maximal surtout à l’occasion d’échéances électorales

II- Les typologies des parties politiques

A- La typologie de M DUVERGER
 Les partis politique 1951

2 types de parties :

Partie de cadre : il émane du parlement en raison de 2 facteurs :


 L’extension des pouvoirs du parlement
 L’extension du droit au suffrage

Il cherche à recruter des notables bénéficiant de la richesse et du prestige sociale

18
Parti de masse/organisation relais : il se greffe à d’autre institutions (syndicats, Église, asso d’anciens combattants)

Il cherche à encadrer des catégories de personne qui n’avait pas le droit de vote. Il souhaite former ses membres

On distingue 3 grands critères :

 Le mode de financement
PC : Capitaliste (notables)
PM : Démocratique

 Le nombre d’adhérents
PC : peu adhérents
PM : bcp adhérents

 Le type d’armature partisan :


PC : comité décentralisé et peu articulés entre eux
PM : section organisée

Les parties américaines sont particuliers ils se situent entre les 2.


A l’origine les partis de masse se crée suite à l’avènement du SUDM (SPD 1875)

UDF va se diviser : Le modem F Bayrou et l’UDI J louis Borloo

B- Typologie de Rokkan
 Citoyens, élections et partis politiques 1970

Il propose une typologie basée sur les différences idéologiques d’orientation partisane. Pour comprendre cette
typologie, il faut comprendre les clivages importants autour desquels se sont cristallisé les forces partisanes à partir
du 19e siècle : révolution industrielle et consolidification des états.

 Centre périphérie : le processus de centralisation du pouvoir politique au profit de l’état marginalise les
autonomies (jacobins / fédéralistes)
 État/ Église : partis confessionnel / parti laïque (Christine Boutin la voix du peuple)
 Rural/ urbain : (évolution industrielle) (parti agraire et parti paysan crée en 1927)
 Employeur/ salarié : parti de droit et parti ouvrier

Ce clivage peut être subdivisé en sous clivage = droite (libéraux VS conservateur) / gauche (socialiste VS communiste)

Cette théorie peut être discuté par des politistes qui par de dégèle des clivages :
 Déclin de la pratique catholique
 Montée en puissance des classes moyenne

Les parties politiques deviennent alors des « catch all parties » KIRCHEIMER (les partis attrapent tout pcq prop
moins clivantes)
L’érosion des grands clivages favorise l’apparition d’autre clivage que sont celui de l’identité nationale et de
l’autorité (extrême droite)
Ou encore parti pro européens et parti antis européens

KIRCHEIMER = pour réussir à séduire il faut bien communiquer

KATZ et MAIR = parti cartel = parti politique qui abandonne leurs fonctions de représentation

III- Le rôle des parti politique


19
Les partis ont un 3 rôle dans la vie politique

 Animation de la vie électorale

Sélection candidats aux élections

La procédure de sélections est propre à chaque parti politique mais on constate tout de même que c’est la direction
du parti qui se réserve le droit de présenter elle-même des candidats. Le cas échéant, elle garde la possibilité de
confirmer une investiture et d’imposer certaines règles de candidature.

Primaires fermés : les militants votent


Primaire ouverte : les militants et les sympathisant votent

 Agents de sociabilisation
 Exerce le pouvoir soit il le contrôle

Chapitre 3 : Les médias

Un média : c’est un support qui permet de communiquer des informations

4 étapes :
Civilisation traditionnelle : oral
Civilisation graphique : imprimerie
Civilisation audiovisuelle : (radio, télé)
Civilisation numérique : internet

Section 1 : L’influence des médias sur le plan politique

I- Médias et préférence électorale et idéologique

Les médias sont un intermédiaire entre le peuple et les professionnels de la politique. Ils participent à construire des
opinions.

2 théories :
- Classique de la démocratie représentative : Les citoyens sont assez instruits. Ils vont choisir de se tourner
vers les médias pour comparer les offres politiques. (« les électeurs stratège »)

Problème : tous les individus n’ont pas les moyens de s’instruire politiquement

- Critique de la modernité : les médias manipulent les masses


 Le viol des foules par la propagande politique,1939 S TCHACOTINE
Ce sont des techniques de propagande usé par les régimes totalitaires

Les travaux de LAZARSFLED (va vers mess qui conforte leurs opinions)
R REMOND : TV impact référendum 1962 ? non // LAZARSFELD

 J CAZENEUVE « les pouvoirs de la télévision » 1970

20
3 raisons qui pousse les individus à écouter les messages renforçant leurs convictions :
- L’exposition sélective
- La perception sélective
- La mémoire sélective

= pas surestimer les médias

Malgré la diversité des médias, tous contribuent à la construction d’une certaine vision du monde par :
- L’effet agenda (hiérarchisation des info) = influence le débat public
- L’effet de cadrage (cadre interprétations des évènements) = influence ∅ conviction mais perception

= M. MCCOMB et D SHAWN (effet agenda)


= SHANTO LYANGER, is anyone responsible (effet cadrage)

(Ex 2002 = élection présidentielle tourne autour délinquance et insécurité = les médias en parlent de /+ en + et H
politique s’empare de cette quest°  notion priming)

II- L’impact des médias sur la vie politique : S’oriente t-o vers une D du public ou une D électronique

Si les médias ont dû pouvoirs, c’est parce que les professionnels de la politique y croient.

Année 60 : Spectacularisation et personnalisation de la compétition politique par la télévision

(Personnage familier de grand public = Ségolène royale maternité après accouchement)

La légitimité politique qui se faisait par les urnes devient une légitimité qui se fait par la popularité
La légitimité s’acquiert dans un autre domaine = Trump ou Bernard Tapis

 Principe du gouvernement représentatif, 1995 Bernard MANIN


Accélération de la vie politique = pousse à agir vite
Déconnection entre temps le rythme communication politique et rythme politique publiques

La politique suit plus l’opinion publique qu’elle la façonne :


 Elle est pervertie par les médias et lé TV
 La transformation médiatique accompagne les changements politiques (présidentialisation du régimes)

Internet :
 Pour :
 Renforce sensibilisation et participation populaire
 Expression + direct gouvernants et gouvernés

Contre :
 Appauvrissement des débats (pas médiation)
 Aucune frontière entre information et fake news/ rumeurs
 Mise en équivalence d’opinions dont les compétences des personnes sont différentes

Permettent :
Organiser efficacement activité militante (JAM)
21
Pour parti po consolider popularité et légitimité

Section 2 : rapport entre pouvoir et médias

Dans démocratie 3 grandes périodes :


- Contrôler les médias = ORTF réguler l’audiovisuel public, DE GAULLE
- Privatisation des médias = CSA et ARCOM, MITTERRAND
- Sondage = arène centrale débat politique

I- utilisation média par le pouvoir

Dans les régimes autoritaire ou totalitaire, le pouvoir cherche à maitriser les médias. (Chine : nécessité autorisation
état pour diffuser des infos sur le pays/ Russie : diffusion opinion par la RT)

Dans les démocraties, on reconnait la liberté de presse et des médias. (1 er amendement des USA, art 11 de la DDHC
dev de techniques de com)

 En France, le monopole de l’audiovisuel instrumentalisé par CDG est remis en cause par Mitterrand dans les
années 1880.

 USA/ Canada : exploiter les infos produites par les médias (disposition échelon)

 Légitimer leurs actions (USA justifie intervention Irak par la possession d’armes jamais démontré)

 Le pouvoir réglemente les médias (autorisation d’émettre, régime fiscal, service min, cahier des charges). Ils font
parfois pression sur les journalistes.

II- Le pouvoir sous l’œil des médias

Les médias permettent d’établir un lien entre dirigeant et citoyens. Cependant, il est nuancé car le contact entre
pouvoir et journaliste est inéluctable.

o Médias place le politique sous les yeux citoyens si agit mal change décisions urne = Marine le Pen
o Journaliste investigation : dénonce certains scandales, abus de pouvoir = Betancourt
o De + en + témoignage citoyens = bavure policière
o Citoyens eux même interpeller po = balance ton taudis

Problèmes =

 bcp de médias mais même source d’information (FT = France)

 Journaliste bien traité info, sens critique mais plus le temps alors inviter spécialistes

 Les groupes privés ont tendance à s’accaparer les médias afin de manipuler l’opinion (Bolloré soutenue l’ex
droite)

 Internet, réseaux permettent plus grand contrôle pv : non, support idée populiste

 Manque objectivité = (L Haïm = journaliste  se met service en marche  journaliste = pas objectif)

22
23

Vous aimerez peut-être aussi