Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Introduction
Introduction :
Science politique : démarche intellectuelle visant à déterminer les caractéristiques idéales d’un bon régime
Les grands penseurs ont réfléchi sur comment organiser la vie en collectivité (Platon, Aristote, Locke, Montesquieu,
Rousseau…)
Platon et rousseau dessinent un idéal difficilement atteignable basé sur des jugements de valeurs
Politiste : chercheur politique dont le but est de comprendre et d’expliquer, à partir d’une analyse rigoureuse la
réalité, les comportements politiques
3 obligations :
- La séparation rigoureuse du regard objectif et du jugement de valeur : c’est une tâche complexe car le
politicien appartient au monde
- Recourir à des méthodes ou des techniques de recherches reconnu et légitimes pour produire des analyses
scientifiques
L’observation participante ou non participante
L’entretient directive ou semi-directive
Analyse
Statistiques
Paix et guerre entre les nations, R. ARON : la guerre est un élément moteur des relations internationales
George BALANDIER + R. ARON : créateur de la SP
Les Partis politiques, DUVERGER : distingue les différents partis de la 5e R et invente le régime semi-présidentiel
1
Chroniques électorales : les scrutins politiques en F depuis 1945 : François GOGUEL = sociologie électorale
Les auteurs s’intéressent aux régimes politiques, aux partis politiques, et à l’opinion publique.
La diversification de la SP :
- Théorie politique :
Extrême gauche plurielle, P. RAYNAUD
2
Partie 1 : Le cadre du politique
Chapitre 1 : L’état
Introduction
Favorable :
à Fascisme = nécessité d’un état fort, état totale
2 catégories : Les ressortissants nationaux et les étrangers (les non ressortissants nationaux)
Du papier à la biométrie 2006, X. CRETTIEZ relatif à l’identification des personnes : PAPIERISATION DE L’ID
- Loi du 16 juillet 1912 : port obligatoire d’un carnet anthropométrique d’identité par les nomades
- 1917 : obligation tout étranger carte identité
- 1921 : première carte identité française LEULLIER
- 1940 : obligation de porte carte identité (discrimination vichyste)
- Dactyloscopie (empreinte digitales)
- Carte identité biométrique
Au début de l’histoire, l’identification ne servait que pour les étrangers ou les criminels, ainsi de nombreux débats
ont été soulevés lorsque les individus furent dans l’obligation de posséder la CIN
3
3 dimensions définis juridiquement : Sol, sous-sol, espace aérien
Territoire état pas nv taille = Vatican
Les Frontières sont importantes pcq elles séparent 2 domaines d’application ≠ du droit
Elles peuvent être : naturel ou artificiel (fruit de traité)
Elles sont source de conflit : militaire, commerciale, territoriaux (conférence de Berlin 1885 : trace les frontières
coloniales)
K. MARX L’état est le résultat d’une différenciation de deux classe (prolétariat et bourgeoisie)
STEIN ROKKAN L’état est le résultat d’un centre politique qui vas s’institutionnaliser en s’appuyant sur les villes
riches ayant développé une économie intense = CITÉ ÉTAT / EMBRYON ÉTAT
4
Le système du monde du 15e s à nos jours 1980, IMMANUEL WALLERSTEIN : ce sont les échanges commerciaux à
l’échelle internationale qui permettent l’essor de l’état moderne : économie monde
Le savant et le politique 1959, MAX WEBER : L’état est un groupement politique qui a des caractéristiques qui lui
sont propres :
- Domination continue par des règlements et des lois
- Capacité user violence légitime
- Violence légitime sur un groupe en particulier
La formation des états nationaux en Europe de l’ouest CHARLES TILLY : « la guerre a fait l’état, l’état a fait la
guerre »
L’état naît de l’effort des gouvernants à s’approprier la force a fin de grandir ou défendre leurs territoires
N ELIAS : les dynamiques de l’occident » et J. STRAYER : les origines médiévales de l’état moderne
La longue formation d’un état c’est le renforcement du pouvoir royale qui va éliminer les autres seigneuries propices
à la construction d’un centre politique
= tout deux établissent un lien entre état moderne et la féodalité
Games of Thrones = multitude de famille = pouvoir pas très stable pour incarner seul l’idée de modernité politique
//11E s Capétiens: Hughes Capet 987
dév d’une bureaucratie = roi va imposer son autorité sur tout le territoire
Manufacture d’état : produit bien utile, état va se servir directement, nouvelle tech de product°
Éducation/ instruction
5
La France des terroirs, E WEBER
L’état souhaite abolir les langues régionales à travers l’enseignements et les documents officiels. Il instaure une
appartenance et une culture nationale qui surpasse toutes les autres.
Gouvernementalité : nouveau mode d’exercer le pouvoir où l’état se fixe comme objectif de mieux contrôler la
population afin d’agir plus efficacement sur les comportements
Pouvoir disciplinaire : donne les individus pour objet
État hygiénisme : essaie d’agir sur la société dans son ensemble on ne s’intéresse pas à l’individu et on impose les
choses de manière autoritaire. 5 P ROSANVALLON)
(Par la création HLM 1894 = action publique en faveur du logement sociale, centre antituberculeux)
L’état providence assure le bien-être et le bonheur de chacun en protégeant les individus de certains risques
engendrés par la vie en société (Welfare state)
L’état en France de 1789 à nos jours, P ROSANVALLON = passage d’un état social à un état providence
Histoire de l’état providence, 1990 F EWALD
Exemples :
Loi du 29 juin 1894 : assistance et retraite ouvriers mineurs
Loi du 9 avril 1898 : indemnisation des victimes du travail
Loi du 14 juillet 1905 : assistance aux vieillards et aux infirmes et aux incurables
La politique des grands nombres, A. DESROSIERS = va montrer que l’outil statistique couplé à l’informatique va
rendre possible la gest° nationale des risques travailleurs
Juridiquement c’est le préambule de la C de 1946 qui marque ce passage vers l’E-P : période de rationnement
égalitaire durant la 2 GM. Principe de généralisation de la sécurité sociale : loi du 22 mai 1946
Critique de l’E-P = il favorise l’assistanat et gâche de l’argent car il est trop interventionniste (libéraux)
6
I- La théorie Politique de la nation
La nation est une construction collective et abstraite d’être humains qui vont unir leur destin de manière libre et
volontaire au nom de principe commun sur lesquelles tout le monde s’accorde
Ainsi pour Robespierre, le monarque ne peut être le représentant de la nation car il n’est pas élu.
En matière de nationalité, on ne naît pas français on le devient en adhérant à ce contrat social qui fonde la nation.
(Les valeurs de la Révolution française). Le rôle de l’état est prédominant.
Décret 26 aout 1792 : il érige certains ressortissants étrangers au rang de citoyens d’honneur français
2 approches :
Modernistes (théorie contractualiste : Nation Building) :
Conception 1 : Lien direct entre modernité éco, intervention de l’état et construction nation
Conception 2 : prise de conscience d’appartenir à la nation
Nationalisme : émergence d’une communauté nationale qui prend forme lorsque l’unité politique est adaptée à
l’unité culturelle
C’est le fait national, c’est un processus de construction identitaire
« C’est en réalité la conséquence d’une nouvelle forme d’organisation sociale fondée sur de haute culture
dépendante de l’éducation et profondément intériorisée dont chacune reçoit une protection de son état. »
L’esprit du nationalisme que va développer l’État passe aussi par les pratiques du recensement de la population,
cartographie, l’aide à la culture nationale.
Groupe ethnique : groupe qui partage des critères grâce auxquels on peut objectivement le séparer des autres
Il ne devient nation que lorsqu’il prend conscience de sa singularité
Ces acteurs font perdre aux états les contrôles de flux et leurs capacités règlementaire.
8
Puissance financière et diplomatique : arrive à imposer leur logique aux états //lobbying
De plus, certaines fonctions régaliennes sont déléguées (UE) traité de Rome 1957
Justice : arbitrage (F. OCQUETEAU, la police entre état et marché)
Police : police municipale, (V. MALOCHET) secteur privé de la sécurité
Toutes ces phénomènes sont la conséquence d’un désengagement de l’état car il ne peut pas tout contrôler, il
devient un état négociateur.
Les actions politiques deviennent bien plus associatives (mouv de citoyens) ce qui oblige l’État à produire de nouvelle
politique publique.
Section 1 : Le Libéralisme
9
Culte de l’égalité politique entre les individus art 1
Ces droits ne peuvent exister qu’à la condition d’avoir une certaine forme d’organisation politique basé sur :
La Séparation des pouvoirs art 16
L’idée de nation : souveraineté nationale art 3
Le principe de constitutionnalisme : la loi doit limiter l’action de l’état dans le domaine privé
L’économie est ce qui régule la société, on refuse une autorité que l’on impose aux individus
On rejette l’État autoritaire dans le domaine politique et l’État interventionniste dans la sphère économique
Sur l’existence de ces deux principes ont remet en cause le rôle de l’état car il n’incarne plus l’intérêt générale et son
intervention dans la sphère éco crée des dysfonctionnements.
Limites :
Le monopole : les acteurs monopolisant un secteur ne sont plus concurrencés par d’autre entreprise dans même
secteur (loi 2 juillet 1990 : Sherman act = état intervient dans jeu éco)
Les externalités négative : certain intérêt particulier ne produise pas le bien commun (A. MARSHALL)
On justifie l’intervention de l’état en raison de l’imperfection du marché, (L’état est considéré comme seule solution
contre les dérives). Cependant, les libéraux ne s’accordent pas sur cette intervention.
Théorie de la justice, 1971 J. RAWLS
L’état ne doit rien imposer aux individus car ceux-ci ont des droits absolus qu’ils assurent eux même (capitalisme
et anarchisme)
Les libertariens refusent toute intervention de l’état, il faut laisser faire le marché. Ils tentent de rendre cette
idéologie publique sur le champ politique (cato Institute, Tea party s’est ≠ campagne Obama)
Outrage à chef de l’état, 1810 Lysander SPOONER = tt gouv asso secrète de voleur tyran et assassins
10
R NOZICK
S. CARÉ
Ce traditionalisme va s’exprimer surtout au moment de la Révolution française qui va faire éclater la monarchie
4 critiques :
Le rationalisme abstrait de la pensée révolutionnaire = la raison est extérieure à l’être humain
L’idée démocratique = provoque l’anarchie
L’individualisme moderne = danger
L’universalisme
Pour les conservateurs, chacun doit se soumettre à un ordre qui le dépasse et régule la société
Il propose une organisation mutuelliste : c’est une organisation auto géré de l’économie. C’est un échange dans le
travail librement consentit.
(Système mutuelliste appliquer F entière : commue de paris)
Afin de l’atteindre une révolution sociale est nécessaire afin d’amener une démocratie ouvrière.
11
2 principes : Égalité et pluralisme
P. KROPOTKINE : « la révolte permanente par la parole, par l’écrit, le poignard, le fusil, la dynamite tout est bon
pour nous qui n’est pas dans la légalité »
Mouvance insurrectionnelle : promouvoir ultra violence affaiblir les autorités
Propagande par le fait : idée que le va conquérir les esprits
Un régime politique : une forme d’organisation du pouvoir mis en place par l’état. Ensemble des éléments
d’ordre idéologique, institutionnelles et sociologique qui concourent à former le gouvernement d’un pays
durant une période indéterminé.
I- Aristote
« L’homme est un animal politique »
La politique -340
« La tyrannie est une monarchie qui cherche l’avantage du monarque, l’oligarchie cherche l’avantage des gens
aisés et la démocratie vise l’avantage des gens modestes
Pour lui l’aristocratie est le gouvernement des meilleurs. C’est l’un des premiers à distinguer les différents pv mais ne
les sépare pas
12
3 choses :
Séparation des pouvoirs
Le principe : dynamique sociale
L’existence d’un contre-pouvoir
3 types de régimes :
Monarchie
Tyrannie
République (démocratique ou aristo)
III – Rousseau
Du contrat social 1762
Démocratie (petit état pauvre) : il faut chacun participe au débat public sans aucune domination du
gouvernement
Aristocratie naturelle pas héréditaire (état médiocre en richesse) : elle repose sur le chef de l’état et non pas le
rang social
Monarchie (grand État riches) : on ne cherche qu’à plaire au monarque
L’état du contrat social incarne l’intérêt général c’est pour cela que les citoyens le respectent
Régime pluraliste : un régime démocratique où dans lequel les parti politiques et leurs concurrents joues un rôle
important
Le parti politique représente une idée politique auquel adhère une partie du peuple. La confrontation de ces partit
politique relève de l’intérêt général
I- Définition de la démocratie
Depuis 1990, on assiste à une montée en puissance de la démocratie directe, cependant la démocratie
représentative apparait comme la seule solution viable.
Démocratie représentative : le peuple désigne des représentants à l’occasion d’élection libre et répétés, et
transparente.
Mandat représentatif : le représentant est libre d’agir sans être lié à la volonté de ses représentants
Mandat impératif : le représentant doit se conformer à la volonté de ses électeurs et ne peut dévier de son
programme au risque d’être révoqué (procédure de Recall en Californie – Davis 2003)
PB mandat i : doit tjr avoir avis électeurs
Pour rousseau le principe de représentation n’a rien avoir avec la démocratie, car le représentant ne se représente
que lui-même
13
II- Les différentes typologies des régimes démocratiques
Caractéristiques communes :
o Élection libres, transparentes et répétés
o Pluralisme politique
o Le vote
o Respect droit fondamentales
Régime présidentielle =
Séparation stricte des pouvoirs
Pv exécutif et pv leg élu par le peuple
Blocage politique = impeachment
Dérive populiste :
Populisme : C’est se revendiquer du peuple, mettre toujours en avant un appel au peuple en utilisant des solutions
rapides simplistes en mettant de côté la science pour faire comprend aux gens simples alors pb complexes.
I- Analyse du totalitarisme
1925 : apparition mot « totalitaire » drs Mussolini
G GENTILE = développe la doctrine totalitaire, pour lui c’est une fusion entre état nation et société
Les origines du totalitarisme 1951 H ARENDT
4 caractéristiques au totalitarisme :
Atomisation de masse : les classes sociales laissent place à un ensemble d’individus apolitique, indifférents à
la vie politique et qui vont se laisser séduire par des hommes charismatiques qui promettent de remettre en
ordre la société en crise
La domination sur ces masses atomisées : un parti tout puissant qui s’organise autour d’un leader
charismatique. Toutes les institutions sont dédoublées par celle du parti (SS/ armée, Gestapo/police). Le
14
parti endoctrine la population, l’éduque, orchestre le culte de la personnalité du chef, sélection l’élite et
développe l’idée de produire un homme nouveau
Qu’est-ce que le nazisme ? Kershaw
Le mode de domination : terreur et suspicion généralisé (camp de concentration)
Idéologie : le pluralisme n’est pas accepté, une seule idéologie est la vérité
3 différences :
Absence idéologie = il se contente de l’obéissance passive des citoyens aux règles donnés, il refuse de
bouleverser la société
Pluralisme limité : la répression et l’exclusion vise les opposants les plus radicaux. On laisse certain groupe
d’intérêts car ils ne remettent pas en cause publiquement la légitimité du régime
Répression d’intensité moyenne et ciblé : elle est à certaine catégorie considéré comme menaçante pour les
régimes (étudiant, intellectuelle)
Citoyen : membre de la communauté politique dont il relève de jouir de certains droit et d’obligations
15
18e s = droit civil
19e s = droit politique
20e s = droits sociaux
20-21e s = droit supranationaux (Maastricht 1992)
Devoirs :
Engagement de la vie politique : vote art 3 de la C de 1958 = théorie de l’électorat fonction (sanction plus vote)
Paiement de l’impôt art 1de la C et consentement à l’impôt art 14 de la DDHC
Service militaire (levée en masse fév 1793)
Suppression du service militaire en 1997 par Chirac (service civique depuis 2015, réserve citoyenne de l’éducation
nationale). Macron veut réinstaurer ce service militaire mais service nationale universelle obligatoire de courte de
durée (SNU) : rencontré ces concitoyens, favorisé la mixité sociale et la cohésion républicaine avec diff valeurs R
L’état est fort car il est capable d’unifier culturellement et politiquement une population.
Ce modèle s’oppose au modèle libérale (USA ET R-U) : On reconnaît les intérêts particularistes, cela implique des
politiques destinés à leurs reconnaissance.
Discrimination positive : mise en place de dispositifs pour des minorités victimes de discrimination (l’affirmative
action (lutte contre la ségrégation) pb : ne prend pas la personne pcq compétente mais pour son appartenance
stigmatisée
Système de quotas : afin de favoriser la mixité sociale
I- Sociabilisation politique
La sociabilisation politique = processus d’acquisition de la culture politique par le biais de certains acteurs et
d’interactions quotidien
La plupart des spécialistes soulignent que les messages politiques sont polysémiques et variables selon le récepteur
16
Politisation : intérêt que l’on porte au fonctionnement de la compétition politique et aux acteurs politiques. Depuis
les 30 dernières années la France assiste à un désintéressément a politique de la part des citoyens. (CEVIPOF)
Compétence politique : le fait de disposer d’un savoir technique et savants sur le monde politique et sur les enjeux
de cet univers
P BRÉCHON
La compétence politique de l’individu décroit lorsque la catégorie socio-professionnel, le revenu de l’individu et le nv
d’instruction baisse
Les partis politique sont à la quête du pouvoir alors que les syndicats ne veulent que l’influencer
I- La représentation
Les syndicats et les partis politique sont des organisations de représentation, donc, des corps intermédiaires.
Ils permettent la prise en charge de demandes sociales, et permette la canalisation des conflits grâce leur structure
Loi du 31 janvier 2007 sur la modernisation du dialogue sociale : reconnaît importance syndicat
II- L’histoire
Opposé à ces corporations car ils s’opposent à l’intérêt général, l’État de la RF promulgue 2 textes :
Fin 19e siècle : apparition syndicats et parti politique grâce à la pression du mouvement ouvrier
Loi Waldeck Rousseau : 21 mars 1884 = autorise les syndicats afin de rétablir un cadre légal aux revendications
Le savant et le politique 1959 MAX WEBER
Les partis politiques sont « des enfants du suffrage universel, de la nécessité de recruter et d’organiser les
masses »
Les partis politiques et les syndicats s’adresse aux mêmes publics et sont concurrents (LABOUR PARTY, TUC 1889)
D’autres secteurs, autres que le syndicalisme ouvrier se forment (Union Centrale des Syndicat Agricole de France)
Un parti politique c’est une organisation qui est durable, encadrage locaux, conquête du pv mais soutient populaire
Les parties politiques revêtent de plus en plus une forme professionnelle, cpdnt les leaders se coupend de la base de
l’institution et ne représentent que leurs intérêts
Permanence de l’organisation (RPF crée en 1947 est devenue les républicains en 2015 après une longue
évolution)
Visibilité et lisibilité du parti à tous les niveaux
Volonté des cadres à accéder au pouvoir et de le conserver
La rechercher du soutien populaire maximal surtout à l’occasion d’échéances électorales
A- La typologie de M DUVERGER
Les partis politique 1951
2 types de parties :
18
Parti de masse/organisation relais : il se greffe à d’autre institutions (syndicats, Église, asso d’anciens combattants)
Il cherche à encadrer des catégories de personne qui n’avait pas le droit de vote. Il souhaite former ses membres
Le mode de financement
PC : Capitaliste (notables)
PM : Démocratique
Le nombre d’adhérents
PC : peu adhérents
PM : bcp adhérents
B- Typologie de Rokkan
Citoyens, élections et partis politiques 1970
Il propose une typologie basée sur les différences idéologiques d’orientation partisane. Pour comprendre cette
typologie, il faut comprendre les clivages importants autour desquels se sont cristallisé les forces partisanes à partir
du 19e siècle : révolution industrielle et consolidification des états.
Centre périphérie : le processus de centralisation du pouvoir politique au profit de l’état marginalise les
autonomies (jacobins / fédéralistes)
État/ Église : partis confessionnel / parti laïque (Christine Boutin la voix du peuple)
Rural/ urbain : (évolution industrielle) (parti agraire et parti paysan crée en 1927)
Employeur/ salarié : parti de droit et parti ouvrier
Ce clivage peut être subdivisé en sous clivage = droite (libéraux VS conservateur) / gauche (socialiste VS communiste)
Cette théorie peut être discuté par des politistes qui par de dégèle des clivages :
Déclin de la pratique catholique
Montée en puissance des classes moyenne
Les parties politiques deviennent alors des « catch all parties » KIRCHEIMER (les partis attrapent tout pcq prop
moins clivantes)
L’érosion des grands clivages favorise l’apparition d’autre clivage que sont celui de l’identité nationale et de
l’autorité (extrême droite)
Ou encore parti pro européens et parti antis européens
KATZ et MAIR = parti cartel = parti politique qui abandonne leurs fonctions de représentation
La procédure de sélections est propre à chaque parti politique mais on constate tout de même que c’est la direction
du parti qui se réserve le droit de présenter elle-même des candidats. Le cas échéant, elle garde la possibilité de
confirmer une investiture et d’imposer certaines règles de candidature.
Agents de sociabilisation
Exerce le pouvoir soit il le contrôle
4 étapes :
Civilisation traditionnelle : oral
Civilisation graphique : imprimerie
Civilisation audiovisuelle : (radio, télé)
Civilisation numérique : internet
Les médias sont un intermédiaire entre le peuple et les professionnels de la politique. Ils participent à construire des
opinions.
2 théories :
- Classique de la démocratie représentative : Les citoyens sont assez instruits. Ils vont choisir de se tourner
vers les médias pour comparer les offres politiques. (« les électeurs stratège »)
Problème : tous les individus n’ont pas les moyens de s’instruire politiquement
Les travaux de LAZARSFLED (va vers mess qui conforte leurs opinions)
R REMOND : TV impact référendum 1962 ? non // LAZARSFELD
20
3 raisons qui pousse les individus à écouter les messages renforçant leurs convictions :
- L’exposition sélective
- La perception sélective
- La mémoire sélective
Malgré la diversité des médias, tous contribuent à la construction d’une certaine vision du monde par :
- L’effet agenda (hiérarchisation des info) = influence le débat public
- L’effet de cadrage (cadre interprétations des évènements) = influence ∅ conviction mais perception
(Ex 2002 = élection présidentielle tourne autour délinquance et insécurité = les médias en parlent de /+ en + et H
politique s’empare de cette quest° notion priming)
II- L’impact des médias sur la vie politique : S’oriente t-o vers une D du public ou une D électronique
Si les médias ont dû pouvoirs, c’est parce que les professionnels de la politique y croient.
La légitimité politique qui se faisait par les urnes devient une légitimité qui se fait par la popularité
La légitimité s’acquiert dans un autre domaine = Trump ou Bernard Tapis
Internet :
Pour :
Renforce sensibilisation et participation populaire
Expression + direct gouvernants et gouvernés
Contre :
Appauvrissement des débats (pas médiation)
Aucune frontière entre information et fake news/ rumeurs
Mise en équivalence d’opinions dont les compétences des personnes sont différentes
Permettent :
Organiser efficacement activité militante (JAM)
21
Pour parti po consolider popularité et légitimité
Dans les régimes autoritaire ou totalitaire, le pouvoir cherche à maitriser les médias. (Chine : nécessité autorisation
état pour diffuser des infos sur le pays/ Russie : diffusion opinion par la RT)
Dans les démocraties, on reconnait la liberté de presse et des médias. (1 er amendement des USA, art 11 de la DDHC
dev de techniques de com)
En France, le monopole de l’audiovisuel instrumentalisé par CDG est remis en cause par Mitterrand dans les
années 1880.
USA/ Canada : exploiter les infos produites par les médias (disposition échelon)
Légitimer leurs actions (USA justifie intervention Irak par la possession d’armes jamais démontré)
Le pouvoir réglemente les médias (autorisation d’émettre, régime fiscal, service min, cahier des charges). Ils font
parfois pression sur les journalistes.
Les médias permettent d’établir un lien entre dirigeant et citoyens. Cependant, il est nuancé car le contact entre
pouvoir et journaliste est inéluctable.
o Médias place le politique sous les yeux citoyens si agit mal change décisions urne = Marine le Pen
o Journaliste investigation : dénonce certains scandales, abus de pouvoir = Betancourt
o De + en + témoignage citoyens = bavure policière
o Citoyens eux même interpeller po = balance ton taudis
Problèmes =
Journaliste bien traité info, sens critique mais plus le temps alors inviter spécialistes
Les groupes privés ont tendance à s’accaparer les médias afin de manipuler l’opinion (Bolloré soutenue l’ex
droite)
Internet, réseaux permettent plus grand contrôle pv : non, support idée populiste
Manque objectivité = (L Haïm = journaliste se met service en marche journaliste = pas objectif)
22
23