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Introduction/Contexte
Malgré les oppositions qu’elle rencontre, comment la Troisième République regroupe-t-elle les Français
autour d’un projet politique commun ?
Je vous conseille Le Cri du peuple, dessins de Tardi et scénario de Jean Vautrin, un des plus grands auteurs
BD français (disponible au CDI).
Répondre aux questions.
1. Dans quel contexte naît la Commune de Paris ? A quelle période déjà vue se réfère-t-elle ?
2. Qui sont les « communards » et les « versaillais »
3. Analysez le projet de la Commune de Paris.Qu’en pensez-vous ?
4. Présentez l’échec de la Commune.
Anticléricalisme :
• En 1875, un compromis entre les républicains opportunistes (républicains modérés prêts à s’allier avec
d’autres parties) et les monarchistes libéraux (monarchistes modérés et attachés au respect des libertés
individuelles et collectives) aboutit au vote des Lois constitutionnelles, qui fixent le fonctionnement de la
III° République.
Consigne : répondre aux questions 1,2,3 p 135 sur les institutions de la III°République.
• Les républicains remportent toutes les élections intermédiaires et 1879, quand Mac Mahon démissionne, les
républicains majoritaires élisent Jules Grévy à la présidence de la République et Paris redevient la capitale.
2. L’enracinement de la République/Diffusion d’une culture républicaine selon les grands principes de
1789.
21. Affirmer les grandes libertés.
• Les lois sur la liberté de la presse et sur la liberté de réunion sont votées en 1881.
- la presse, « quatrième pouvoir », a pour mission de dénoncer les abus des autres pouvoirs.
- naissance d’une « opinion publique » avec des journaux de tendances politiques différentes, avec
des dessinateurs qui mettent en scène l’information dans des suppléments illustrés (le supplément illustré du
dimanche de Petit Journal, grâce à l’invention de l’illustration couleur en 1884, atteint des tirages d’un
million d’exemplaires en 1895).
Voir les chiffres clés p 146, à mettre en relation avec les lois Ferry (plus loin dans le cours) et rapport à la
population française, 41 millions d’habitants en 1914.
• La classe ouvrière est intégrée au projet républicain grâce à la Loi Waldeck Rousseau qui autorise la
formation de syndicats en 1884.
• Les Français font l’apprentissage du débat d’idées lors des campagnes électorales mais le suffrage universel
est exclusivement masculin.
• La loi instituant la liberté d’association en 1901 marque la vraie naissance des partis politiques. Les maires
ne sont plus nommés par les préfets mais élus par les conseils municipaux.
• Avec la diffusion d’une culture républicaine avec des symboles, des célébrations, des statues sur des places
etc. L’idée républicaine, la République doit être visible partout !
Consigne : cherchez les symboles de la République et savoir les expliquer.
La fête nationale :
Etc.
Le 1er juin 1885, le cercueil de Victor Hugo est d’abord exposé sous l’arc de triomphe (doc. 3), avant d’être
transporté jusqu’à sa dernière demeure : le Panthéon (doc. 5).
Victor Hugo est un monument de la littérature et un humaniste, défenseur des pauvres et des opprimés,
femmes, prostituées etc. En exil sous Napoléon III, retour triomphal en 1870, immense prestige et popularité
de son vivant = au Panthéon dès sa mort (le seul dans ce cas jusqu’à Simone Veil).
Une citation pour faire le lien avec la suite : « Ouvrez des écoles, vous fermerez des prisons »
Lisez Les Misérables
• L’école républicaine donne la possibilité à chaque individu de s’élever dans la société. En 1881, le Ministre
de l’Instruction publique, Jules Ferry, fait voter la loi sur la gratuité de l’enseignement primaire. L’année
suivante, il rend l’école laïque et obligatoire jusqu'à 13 ans. La loi de 1886 sur l’enseignement primaire
laïcise le personnel enseignant : des milliers d’instituteurs sont formés dans les écoles normale. On les
appelle les hussards noirs de la République = des « soldats » chargés d’instruire, de faire entrer l’idée
républicaine dans la tête des enfants (pas facile à expliquer comme ça). En dix ans, 20 000 écoles sont
construites.
3. La République face aux contestations.
31. Une République fragile.
• Antiparlementarisme à partir des années 1880 à cause de scandales dans le monde politique, notamment
le scandale de Panama (1892) qui touche et près de cent parlementaires corrompus par la Compagnie de
canal de Panama (dont Clémenceau qui disparaît de la vie politique, fonde le Journal L’Aurore).
Antiparlementarisme :
• Le nationalisme séduit les déçus de la République, les mécontents de gauche comme de droite (dont les
royalistes) = voir la crise boulangiste, le souhait d’un homme fort au pouvoir.
Nationalisme :
• Les populations des campagnes se rallient progressivement à la République. Elles ont un meilleur accès à
l’information grâce au courrier et à la presse, et voyagent plus facilement grâce au chemin de fer. La
paysannerie est mieux intégrée à la nation. Les valeurs de la République sont de plus en plus partagées : le
député et le maire s’impose comme des figures locales.
• Mais
- les femmes restent toujours exclues de la vie politique. La question du droit de vote des femmes gagne de
l’importance dans le débat public. Un mouvement féministe (idéologie luttant pour les droits des femmes) se
structure autour de journaux et d’associations = premières suffragettes, mouvement apparu en Europe à la fin
du XIX° siècle visant à obtenir le droit de vote pour les femmes. Mais la majorité de la classe politique ne
souhaite pas que les femmes deviennent citoyennes à part entière.
- les lois sociales en faveur des ouvriers restent limitées = H 7
• Tensions avec l’Empire allemand et essor du patriotisme = en 1913, le service militaire passe à trois ans.
Seuls certains socialistes défendent le pacifisme (doctrine ou action de ceux en faveur du maintien ou du
retour de la paix), comme Jean Jaurès.
Conclusion