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Histoire 

:
Accroche :
1° L’hégémonie culturelle/ Gramsci/ film la vie est à nous jean renoir
=1936( communistes) ( modalité)
2° 5eme république/ luttes sociales pas enterrées/ réforme des
retraites( contexte)

De fait, les mouvements sociaux/populaires seraient par nature de gauche


alors que les partisans du maintien de l’ordre établi seraient de droite. Or que
fait-on des camelots du roi, de la ligue antisémite , du mouvement de Pierre
Poujade, de l’action de l’OAS, des commandos d’Occident ? la contestation
induit une dualité/ une logique oppositionnelle, une logique identitaire pour la
construction de l’identité des classes populaires en lutte/ peuple comme
acteur de l’histoire/ lutte sociale rime-t-elle forcément avec démocratisation ?
renforcement permanent des acquis sociaux/ évènement-symboles dans
l’imaginaire populaire/ ne pas oublier le lien entre révolution et contexte
technologique/ La Rébellion française, parue en 200215, est un très grand livre,
trop peu connu. C’est pourquoi j’ai mis en tête du deuxième chapitre ce qui
pour moi est la clé de mon livre, la citation de Nicolas qui dit :
« Ne risque-t-on pas de gauchir l’image du réel en isolant la continuité des jours
et l’écoulement répétitif de la vie quotidienne, les accès et les phases de la
contestation16 ». C’est-à-dire qu’on ne fait pas grève tout le temps, on ne
manifeste pas tout le temps, on ne se révolte pas tout le temps. Et ce que j’ai
essayé de faire dans le livre – je ne sais pas si j’y réussis dans tous les
chapitres –, c’est justement de montrer aussi cette continuité des jours.
Question coloniale : 13 ans après la départementalisation/ La ville de Fort-de-
France a connu 3 nuits de violences inédites. Trois jeunes ont perdu la vie. 500
à 1500 émeutiers ont été présents dans les rues de la ville. Le rôle du PCM est
amplifié et les vieux démons ressurgissent : Cuba et l’URSS sont mentionnés
dans plusieurs journaux. Le gouvernement renforce les mesures sur l’île et
donne au nouveau préfet, Jean Parsi, des pouvoirs extraordinaires puisque
l’ordonnance de 1960 permet d’expulser « tout fonctionnaire dont le
comportement est de nature à troubler l’ordre public ». Le vice-recteur, Alain
PLENEL, qui a osé imputer la violence des faits au colonialisme français, est la
première victime de cette ordonnance. Les CRS sont interdits de stationnement
à la Martinique. 
1) Enjeu de la période 1831-1879 :
Politisation par le bas/ loi municipale 1831/ christine guionnet
Idée de la constitution d’un répertoire de symboles et d’actions/ irruption
de la question sociale( ouvriers) Le Peuple cherche à occuper la place que la
révolution lui a promise au sein de la société française/ Il s’agit donc de
protester pour exiger une voix et une place dans le champ du politique.
C’est pourquoi, du point de vue politique, de 1830 à la fin des années 1870,
la question de la souveraineté du peuple – et donc de la nature du régime
politique - se situe au cœur de la conflictualité. Ce qui mobilise les
mouvements d’opposition républicaine au pouvoir étatique – et à ses
représentants, ses symboles – c’est la représentation du peuple dans le
champ du politique et pour certains, la défense de la démocratie directe
Au XIXe siècle, en France, les ouvriers* deviennent la principale figure des
rébellions politiques et sociales, suscitant chez les possédants et leurs
soutiens un effroi au long cours. Les ouvriers des manufactures*, puis des
usines* du textile et de la sidérurgie* notamment, rassemblés dans un lieu,
soumis à la division du travail et à une discipline, partagent une sujétion
politique et sociale. D'une part, les ouvriers sont privés du suffrage entre
1815 et 1848 ; d'autre part, il n'y a de représentation politique proprement
ouvrière qu'entre février et juin 1848 et en 1870-1871. Ce statut de dominé
est souvent accentué au plan local : nombre de patrons* sont aussi maires
de la commune, comme les Schneider au Creusot (cf. p. 53). Surtout, la
Révolution française, en supprimant les corporations et en interdisant les
coalitions (loi Le Chapelier, 1791), et donc les grèves, a instauré un régime
du contrat théoriquement libre entre employeur et employé.
C’est un période ou le paupérisme s’entrecroise avec la question politique,
de pair avec la souveraineté nationale ; Des rituels coutumiers qui entrent
dans le répertoire protestataire /Un nouveau répertoire d’action se met en
place à partir des années 1830 avec les banquets, les charivaris, les
enterrements./ Les banquets contournent la loi par l’inaliénabilité de ce
droit naturel. Idée d’égalité des convives, envers symétrique du banquet du
roi. Origines : dons à un homme politique après une session parlementaire.
Les banquets politiques se distinguent par le toast, par des discours.
Exemple du banquet du château rouge, 9 juillet 1847.
Emancipation comme enjeu principal/

Enjeu de la période 1879-1936 : nationalisation des revendications/


institutionnalisation des organisations/ intégration à l’échelle nationale/
naissance de la représentation par les partis/ Grève générale comme moyen
d’émancipation( Fernand Pelloutier/ Aristide Briand)
Un exemple bien étudié est celui de la dimension coloniale de l’exposition
coloniale de 1931 et la construction face à elle d’une exposition anticoloniale.
De façon plus générale, ton histoire de la France exprime un point de vue
critique sur les luttes anticoloniales en France comme moyen de
réappropriation de l’expression politique par les « subalternes » ? Oui, la
contre-exposition coloniale a été un échec total. Et ceci d’autant plus que les
principaux activistes venus des colonies n’ont pas eu droit à la parole et à la
tribune. C’est-à-dire que ceux qui ont représenté la lutte anticoloniale, ce sont
les responsables du PCF et les intellectuels métropolitains, qui avaient été en
partie à l’initiative de cette contre-exposition. Par ailleurs, il y a eu moins de
5 000 visiteurs, contre plusieurs dizaines de millions pour l’exposition coloniale.
On n’a pas donné la parole aux dominés lors de cette contre-exposition.

Enjeu de la période 1936-1968 : des luttes à l’ombre de l’état social/ poids des
organisations de masse et apparition de la figure du résistant/
décolonisation/mai 68 : imaginaire de la commune réactualisé/ A Sétif, le 8 mai
1945, une manifestation hostile à la colonisation tourne à l'émeute : des
Européens sont tués. La répression sera terrible. Étouffant, pour près de dix
ans, les revendications d'indépendance.

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