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Médée, du monstre infanticide à l’héroïne de la révolte

Introduction :

« Les Romains et les mythes grecs »

Extrait du livre de Florence Dupont : Le Théâtre latin (ARMAND COLIN, 1988, Deuxième
partie : Lire une tragédie latine)

« Toute tragédie romaine est le résultat d’une traduction, ou plus exactement de la


transposition d’une tragédie grecque, parfois de plusieurs. Elle est donc la présentation d’un
mythe grec, puisque toute tragédie grecque était d’abord la mise en scène d’un récit
mythique. Or ces mythes grecs sont pour les romains des histoires à la fois invraisemblables
et monstrueuses (…) Si la Médée d’Euripide avait été représentée à Rome, même traduite en
latin, elle aurait été inintelligible. Pour un romain, qui est Médée ? Une femme criminelle ?
Alors pourquoi n’est-elle pas punie ? Est-ce un animal sauvage ? Alors pourquoi la montre-t-
on avec des enfants, un époux, dans une cité ? (…) Les poètes tragiques latins qui écrivaient
leurs pièces à partir de tragédies grecques devaient donc rendre acceptables, autrement dit
intelligibles pour leur public, les mythes grecs qui constituaient obligatoirement les sujets
des tragédies romaines. »

1. Les composantes d’un dénouement

Texte 1 : Médée, Euripide (431 av J-C) Rivages poche / Petite Bibliothèque, page 159 à
164

Texte 2 : Médée, Sénèque (61 ap. J-C) Le spectateur français, page 84 à 86, vers 978 à
1027)

Texte 3 : Médée, Corneille (1635) Acte V, scène VI, vers 1538 à 1580

Texte 4 : Médée, Jean Anouilh (1946) Editions de la Table Ronde

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