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NOM ET PRENOM : TESSE HANANE

EMAIL INSTITUTIONNEL : hanane_tesse@um5.ac.ma

CODE APOGEE : 23020538

FILIERE : DROIT PUBLIC FRANÇAIS SEMESTRE 1

DEFINITIONS DE LA POLITIQUE
La politique n'est pas là pour faire le bonheur des hommes. Elle est là pour combattre le malheur - et
elle seule, à l'échelle d'un pays ou du monde peut le faire efficacement." André Comte-Sponville - Le
capitalisme est-il moral ? – 2004.

La politique recouvre tout ce qui a trait au gouvernement d'une communauté ou d'un Etat :

l'art et la manière de gouverner; l'organisation des pouvoirs;la conduite des affaires publique ; les
actions prévues ou mises en oeuvre par une institution, une organisation, un parti, un Etat, une
entreprise, un individu... en vue d'atteindre un objectif préalablement fixé.

La politique concerne tous les domaines de la société :

relations extérieures,organisation et sécurité intérieures,défense,finances publiques,économie,


justice,éducation,culture...ainsi que tous les niveaux de son champ d'action :international, (ex : Union
européenne),national,régional,départemental,municipal.

La politique peut se définir à partir de ses différents acteurs (élus,gouvernement agissant par
délégation, partis, syndicats, associations, groupes de pression ou de lobbying...) et des équilibres qui
se mettent en place.

* Evolution de la notion de politique :

- Grèce antique : la politique est une science qui cherche à imaginer le régime idéal.

- Moyen Age : la politique est réservée aux princes de haut rang et est constituée de leurs intérêts
particuliers.

- Machiavel (1469-1527) : comment accroître l'influence et le pouvoir des clans en place.

- XVIIe siècle : dans les Etats modernes, la politique du "prince" se fait théoriquement dans l'intérêt du
pays.

- XVIIIe siècle : le monarque perd le monopole de l'autorité, tandis que la politique se généralise à
l'ensemble des affaires publiques.

- La Révolution française : l'action politique s'accomplit au nom de la nation.

- XIX siècle : introduction des partis politiques, fin du droit héréditaire et démocratisation des
institutions.

1. Les définitions profanes :

La perception populaire et profane de la Politique concidére cette dernière « un art du mensonge »


ou même « l’art du possible » ou alors « l’art de gouverner les autres » ou « un simple jeux collectif
qui vise la réalisation, par tous les moyens, des ambitions individuelles de gloire, de pouvoir et de
fortune au détriment des autres. Cette conception négative de la politique est défendue par la majorité
des gens qui se targuent de ne pas s’intéresser à la politique, puisque cette dernière est amorale et
manque du sérieux et d’honnêteté. Bien qu’une telle conception de la politique n’est pas entièrement
fausse et recèle une part de vérité, en ce sens que la lutte pour le pouvoir demeure souvent une lutte
immorale et sollicite toute l’intelligence et la ruse des acteurs, elle est loin de constituer une définition
scientifique, au sens propre du terme.

2- les definitions scientifiques :

2-1- classiques :

Comment définir le politique dans l’Athènes de l’époque classique ? La question est aussi ambitieuse
que sa formulation est simple. Selon une conception traditionnelle, relayée par tout un pan de
l’historiographie moderne, la réponse semble évidente : le politique se définit avant tout par la
distribution des pouvoirs institutionnels – l’archè –, et ses limites reposent sur une opposition
apparemment limpide entre sphère publique (et politique) et sphère privée (culturelle et morale).

2-2- modernes :

Les différentes étapes de la conception des politiques publiques sont couramment représentées sous la
forme d’un « cycle des politiques publiques ». Harold Lasswell fut le premier à user de cette analogie,
mais beaucoup d’autres ont depuis employé cette image HOWLETT 2010. Dans la vision cyclique
d’une politique publique, un problème est un enjeu se frayant un passage. Le cycle est un instrument
théorique permettant de conceptualiser le processus de conception des politiques. Puisqu’il s’agit
d’une image, il convient de la traiter avec certaines précautions. Premièrement, le cycle présuppose
que les politiques publiques sont toujours une entreprise rationnelle pour régler des problèmes
publics . Deuxièmement, il figure un processus linéaire et séquentiel, ce qui est loin d’être le cas en
réalité. Éric Monnier met en avant sa dimension itérative en parlant d’un « processus tourbillonnaire »
MONNIER ET AL. 1992. Troisièmement, le cycle représente les politiques comme si elles n’étaient
que le produit d’un processus administratif, là où nous savons qu’elles sont en réalité tout autant
constituées des réactions des citoyens ou des parties prenantes aux décisions gouvernementales que
des actions gouvernementales elles-mêmes PAWSON AND TILLEY 2004. Cela étant dit, l’image du
cycle demeure un modèle pratique pour penser aux enjeux de définition des politiques publiques et de
l’évaluation. jusqu’à l’attention des pouvoirs publics .

*montesquieu : la démocratie, régime libre où le peuple est souverain et sujet. Les représentants sont
tirés au sort parmi les citoyens qui sont tous égaux. Elle repose sur le principe de vertu (dévouement,
patriotisme, comportements moraux et austérité traditionaliste, liberté, amour des lois et de l'égalité)

* Lasswell , un des pères fondateurs de la discipline, déclarait en 1936 que la politique était un
processus par lequel était déterminé « Who gets what, when and how ? » (qui obtient quoi, quand et
comment ?) dans la société. Travaillant avec d´autres libéraux de la même période (tels que Walter
Lippmann), il défend la théorie selon laquelle les démocraties ont besoin de propagande (" gestion
gouvernementale des opinions ") permettant à l´ensemble des citoyens d´approuver ce que les
spécialistes ont déterminé comme étant bon pour eux.

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