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Ambition modernité politique => circonscrire ambition religieuse voir l’éradiquer car projet po doit ê libre
de toute contrainte liée à la religion.
PK christianisme (Moyen-Orient) est venu jusqu’en Europe ? Volonté expansion des évangiles qui sont
allés à Rome.
Religion change ordre sociale en prétendant égalité de tous ê-humains.
Humanisme sélectif devient sur le principe un humanisme universaliste.
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Pierre et Paul ont quitté le Moyen-Orient pour mourir à Rome car convaincu qu’il fallait se rendre au <3
du monde pour favoriser dév de leur religion. Christianisme bénéficie de structures très organisées de
l’Empire romaine (ex : réseaux de route).
Christianisme a bénéficié d’un env. intellectuel très favorable à son dév celui de l’esprit et de la
discipline des Grecs : la rationalité. Toute religion pense détenir la vérité donc risque de fondamentalisme
MAIS le christianisme n’a pas sombré grâce au cadre antique et à la rationalité de la philosophie grecques.
Saint-Augustin : lien entre raison et religion « croire pour comprendre et comprendre pour croire ».
On besoin l’un de l’autre sinon risque de fondamentalisme ( fois sans raison) ou rationalisme ( raison sans
foi).
II/ Actualité des sources (qui produisent encore effet ajd)
A) Actualité sources gréco-romaines
Plan culturel : au plan linguistique, même si langues euros ne sont pas toute latine.
Plan politique :
Valeur prononcée par UE = démocratie berceau dans antiquité Athénienne avec Périclès. Démocratie
actuelle n’ a plus rien avoir avec celle d’avant (très inégalitaire).
Rapport au droit/norme, qui a changé conception aristotélicienne on légifère peu car fort attachement
au droit naturel, recours au droit positif est exceptionnel. Dans démocratie moderne plus Q. du droit
naturel. Pour M. Roux positivisme normaliste Kelsenien est une théorie jusnaturaliste qui s’ignore car
suppose existence norme supérieure à la C° qui oblige à obéir à cette C°.
Paradoxe : démocratie fait place à notion d’État de droit où sont préserver DF. Contraction à considérer
que la loi majorité est forcément bonne et juste alors que la démocratie est bonne que si elle respect
valeurs de l’État de droit. Alors la démocratie n’est pas en elle-même bonne ? D’où vienne limite
qu’on impose à la loi majorité ? valeur sup métajuridiques donc droit naturel.
Solution à cette contradiction : dire que démocratie et état de droit c’est la même chose. MAIS
pour M.Roux il faut accepter antinomie entre 2 notions pour déduire la nécessité pour la
démocratie d’être tempérée par état de droit.
Ce qui fait l’obj de controverse au sein de l’UE ce n’est pas la démocratie, c’est l’état de droit.
Hongrie : démocratie au sens électoral mais illébérale car rompt avec suprématie de l’état de droit sur la
démocratie.
Héritage démocratique aussi pour institutions EU : UE et CE ont fait démocratie une valeur fonda.
Plan juridique : droit continental a le monopole depuis le Brexit (common-law), qui né de la tradition
romano-germanique.
B) L’actualité de l’héritage judéo-chrétien
Paradoxe : continent européen est le + déchristianisé sauf protestantisme qui se porte plutôt bien.
Marcel Gauchet : Catho est la religion de la sortie de la religion cad à permis à la sté po. de se passer de
la religion.
MAIS permanence héritable christianisme est indiscutable. Valeur fonda UE sont inspirées d’humanisme
chrétien : respect dignité, DF, DH tendance à l’oublié car idéologie qui s’est transformé avec laïcisation
dogme de dignité de la personne humaine avec les Lumières. Autre héritage : principe séparation ordres
religieux et temporels (pv du souverain) aucun Etats EU où pv po et religieux sont confondus.
Certaines C° fait référence à des Églises ( Italie, Espagne) et d’autre font référence à Dieu ( loi fonda
Allemane) ET référence saint trinité (Grèce).
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Il y a des pères fondateurs de l’Europe communautaire qui étaient démocrates-chrétiens : Schuman.
Drapeau EU : adopté en le 8 décembre 1955 par CE date de l’immaculé conception.
Inspiration du drapeau => symbole mariale par la couleur bleu et 12 étoiles représentent la couronne des
12 étoiles dans Apocalypse de Saint-Jean. Créateur drapeau a confirmé avec nuance cette inspiration.
MAIS inspiration longtemps contestée. Site UE dit que étoiles symbolisent idéaux d’unité, de solidarité et
harmonie des peuples de l’Europe. MAIS pourquoi les étoiles et pourquoi 12 ? J-L Mélenchon en 2017
avait demandé retrait du drapeau Eu de l’AN car serait un symbole confessionnel.
Donc surement un inspiration chrétienne et une controverse.
Controverse aussi à cause d’un manuel de communication inclusive publiée par commission par erreur.
Disait qu’il fallait éviter distinctions genrées, éviter de croire que tout le monde est chrétien, bannir
référence aux fêtes et prénoms chrétiens. Polémique car obsession à censurer toute expression qui
rappelle ou provient culture chrétienne.
Curieuse tendance à renier héritage. Benoît XVI parlait d’apostasie de soi-même.
Apostasie s’est manifesté dans élaboration CDFUE et TECE Q. de savoir qu’il fallait insérer une
reconnaissance par UE de son héritage religieux. Chirac et Jospin fortement opposé au nom laïcité.
Dans version proclamée juste conscience du patrimoine spirituel et moral.
Dans version allemande CDFUE référence aux religieux.
Controverse encore + grande avec TECE car norme de droit primaire FR tjr hostile MAIS en face EM
très majoritaire qui veulent référence explicite au patrimoine religieux. Un formule compromis a été
trouvée » les héritages culturels, religieux et humanistes de l’Europe dont les valeurs sont toujours
présentes dans son patrimoine ». Version définitive à fait sauter « toujours présent ».
Faussé po et culturelle entre sté centrale et occidentale : ex :absence d’indépendance justice en Hongrie.
1ère observation :
Instruments par lesquels UE réagit aux violations sont voués à l’échec mécanisme sanction po.
des manquements et violations graves/persistantes des principes fonda UE. Inefficace car sanction
contre un État qui à la suite du processus de vote démocratie avait porté extrême droite (on parle de
l’Autriche), inquiétude sur État de droit MAIS le peine était à peine constitué dans donc comment les
manquements graves et répétés ont pu être constater ?? raison pour laquelle cet instrument n’a rien
produit car juridiquement inadapté.
Traité de Nice complète avec mécanisme préventif des risques de violation grave.
1er mécanisme requiert unanimité de l’ensemble des EM du Conseil Etats mit en cause. PB Si
le pays n’est pas isolé l’unanimité de ne sera jamais atteint.
Alors que le mécanisme préventif requiert majorité 4/5. MAIS pas d’effet coercitif, juste risque de
violation.
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En 2014 Commission crée nvx cadre pour faire face aux menaces systémiques. MAIS utilisé
c/PL en 2016 sans effet.
PL et Hongrie ont formé recours en annulation c/règlement rejeté par Ass.plé. en 2022.
PL vont ses fonds suspendu MAIS la pousse + à se radicaliser plutôt qu’à collaborer.
Tant que UE fonctionne à l’unanimité sur sujet important ces mécanismes ouvrent voie aux marchandages.
2ème observation :
Raisons des gvrnmt hostile à l’UE ? d’où viennent les courants eurosceptiques ? traduit état d’esprit
d’angoisse existentielle et identitaire de certains citoyens UE dans certains Etats.
A ces angoisses réponse disciplinaire/mécanisme sanction n’est pas une bonne idée MAIS creuse +
l’écart.
Les Anywhere = sont qui chez eux partout donc élites mondialisées.
Les Somewhere = ceux qui sont de quelque part et attaché à leur enracinement. taraudés par
une angoisse ce que Simone Veil appel enracinement, un besoin le + important.
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3 siècles de divisions, mit un terme par aventure Napoléonienne.
II/ La renaissance
Programme Erasmus emprunte son nom à Érasme modèle de l’humanisme au 16 ème s : homme savant se
jouant des frontières disciplinaires. Point de départ de révolution intellectuelle, bouleversement des
idées.
Naissance d’une forme de sté européenne réservé aux élites.
Une constance émerge = la quête de l’Unité.
Projet pour garantir la paix se multiplie :
Au 17ème s : Grand dessein de Sully sous Henri IV + essai pour la paix présente et futur de l’Europe de W.
Payne, imagine un système instit statuant majorité 3/4.
Au 18ème s : projet de paix perpétuel par Abbé Saint-Pierre + projet philo de paix perpétuelle de Kant.
Au 19ème s : productions intellectuelles provenant d’autre horizons gauche qui nait des révolutions. +
projet des « Etats-Unis d’Europe » de Victor Hugo + Proudhon imagine une orga fédéral du continent.
Au 20ème s : après 1ER G-M nécessité de construire la paix idée de fédération européenne avancée par
diplomate autrichienne. + Aristide Briand défend un lien fédéral mais respectueux des souverainetés.
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En dehors de cette résistance française EM ont intégré cette logique antiétatique de la construction
euro. La preuve : pendant une longue période, se sont abstenu de réviser les T, Etats n’avaient pas
follement envie d’utiliser leurs pouvoirs souverain pour réviser les Traités.
Seules 2 révisions ont accentuées la caractère antiétatique de la construction : Révision traité de
Rome où communautés acquiert ressources fiscales propres + mode élection du Parlement UE au
suffrage universel direct en 1976.
État laissent libre cours à la CJ pour révision judiciaire des Traités
Toutes restrictions de souveraineté créées par CJ implicitement acceptées par les Etats.
Seule réaction des EM : en // construction UE coopération intergouvernementale visant à compléter
intégration éco avec création po étrangère et sécu commune.
Institutionnalisation Conseil européen apte à délibérer dans champ communautaire et coopération po.
AUE confirme existence de ce Conseil dans le traité. Et avec traité de Lisbonne Conseil européen devient
une institution de UE.
Logique antiétatique est dév de façon prudente voire inavoué : ne peut être mise en œuvre qu’avec les
consentement des Etats (paradoxe). Etats sont les auteurs et les victimes de cette logique initiale de la
construction euro. Visible dans le démarche et dans la finalité de la construction euro ainsi organisée.
Pas 1 seule méthode pour la construction UE mais méthodes différenciées.
Au sein du CE : globalement coopération avec intégration juridique très forte pour Cour EDH.
Communauté européennes : CECA = intégration poussée ++ avec ressources fiscales propre dès le début +
système instit révolutionnaire + contrôle po. Assemblée parlementaire + contrôle juridictionnel d’une CJ.
MAIS au-delà CECA intégration + prudente et mesurée : nait de l’échec de création défense euro sur
le mode intégratif (échec CED). On s’en remet à la coopération pas plus un succès.
Intégration pas abandonnée mais prudente avec logique moins audacieusement supranationale que
la CECA.
Communauté éco n’a pas de ressources propres.
Schéma instit : Commission a monopole de l’initiative normative mais pas pv de décision qui
appartient au Conseil des ministres.
Progressivité du processus construction euro Dès l’origine : 1ère étape fédération européenne devant
résulter d’une intégration par secteur avec charbon et acier. Avec Traité de Rome : transition de 12ans
pour mettre en place union douanière. Année 80 : AUE étale sur plusieurs années achèvement marché
commun. Traités suivants : systématiquement annoncés par clauses de rdv = se revoir pour refaire des
révisions dans années suivantes. Traité Maastricht : avènement progressif UEM en 3 phases (dans la
dernière on passe à la monnaie unique).
- Le pv normatif exercé a pour fonction d’édicter des règles et non des théories.
- Congrès de la Haye apparait division avec fédéraliste d’un côté et unionistes de l’autre.
Division problématique pour construction, a été contourné par ambiguïté des traités.
- Formulation : « volonté de bâtir une union sans cesse plus étroite entre les peuples européens »
dans traité CEE et « entre les peuples de l’Europe » dans traité UE. ne dit rien sur nature de
l’Union.
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- Choix du terme communauté : recommandé par Paul Royteur, qui disait qu’il avait un avantage
ne signifie rien en droit.
- Terme fédéral : nul par employé dans Traités. Silence frappant car idée fédéral très fréquente
dans pensée des fondateurs. Ex : Schuman voit CECA comme fédération européenne.
Mots fédéral tjr absent des Traités, même lors du T. de 1992 : on se contente du terme Union. En 1982, au
Conseil européen est adopté une déclaration solennelle sur l’UE mais qu’on ne déf toujours pas.
Preuve tangible qu’omission du terme fédéral est délibéré : Art 1 du traité établissement constit pour
Europe a connu 2 versions :
- « L’union coordonne les po des EM et exerce sur le mode fédéral les compétences qui lui
attribut » . Remplacé par :
- « L’union européenne coordonne les po des EM et exerce sur le mode communautaire les
compétence qui lui attribut ». Ajd c’est vrai que le terme communautaire n’a plus aucun sens.
Refus d’affirmer vocation fédéral n’a pas dissuadé la doctrine a multiplié audace conceptuelles pour
assoir idée d’une fédéralisation de l’UE.
Concept état nation fondé par J-L Quermont qui l’a soufflé à Jacques Delore qui l’a popularisé.
J-M Ferry parle d’une fédération postnationale ou fédération plurinationales avec Yves Petit.
MAIS analyse plutôt brouillonne :
Sentiment que ces auteurs sont tombés dans le piège du nominaliste cad croire qu’il suffit de
nommer pour faire advenir.
Ce sont laissés emballé par perspectives fédérale de l’Union monétaire en généralisant de manière
abusive. Dysmétrie frappante entre fédération monétaire qui est indépendante etc. et simple
confédération éco et budgétaire.
Emballement sans discernement en faveur d’une finalité fédérale ultime de l’UE. l’intention
militante est problématique car finit par orienter de manière déf la production doctrinale.
Emballement en faveur d’une fédéralisation post national de l’UE soulève Q. au fond de savoir si
démocratie peut prendre corps dans espace supranational ou si ontologiquement attachée à la nation ?
Enjeu de savoir quel est le ressort de la démocratie loi de la majorité. Qu’es ce qui explique que
minorité ce plie à cette loi majoritaire ?
Certitude que loi majoritaire sera encadrée par principe de l’état de droit : a commencé par
minorité qui fait valoir ses idées dans espoir de devenir un jour la majorité.
Soumission volontaire minorité à la majorité = conviction qu’au-delà des divergences tous sont
convaincus d’appartenir à une même communauté. sentiment d’appartenance résultant d’un
passé commun avec avenir commun. Un tel sentiment pourrait exister dans cadre + vaste que la
nation MAIS + dur.
Déclaration Copenhague 2018 : appel de l’ensemble des Etats à la Cour à veiller à une interprétation
prudente et équilibré de la Cv°.
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I/ La renationalisation partielle du fonctionnement de l’Union
A) La renationalisation du système des ressources budgétaires de l’Union
1ère illustration : Mouvement de renationalisation apparut dès 1988 où une décision du conseil a ajouté aux
ressources fiscales une contribution fiscales des Etats proportionnelles à leur PIB. C’est devenu la
ressources principales du budget de l’Union.
2ème illustration : Reprise en main du système des compétences qui résulte du traité de Lisbonne. Principe
de la compétence d’attribution et principe de subsidiarité
Communauté pouvait agir soit quand avait les compétences soit si nécessaire pour
accomplissement objectifs. interprétation très favorable à la commu. Même logique pour
l’UE car art 6 Traité UE dispose qu’ « UE se dote des moyens nécessaires pour atteindre ses
objectifs et mener à bien ses po ». MAIS avec Lisbonne conception + stricte : UE poursuit ses
obj par des moyens appropriés en fonction des compétences qui lui sont attribuées.
Interprétation + restrictive : la référence faite aux objectifs de la commu n’était pas une alternative
où elle disposait de compétence MAIS une obligation supp imposé à la commu dans exercice
de ses compétences = ne doit utiliser sa compétences que pour les obj qui lui sont attribué. Repris
dans Lisbonne. Etats écartent interprétation extensive.
Autre marqueur rédactionnelle de la volonté des EM de reprendre la main avec mention du principe
d’attribution de compétence : toutes compétence non attribué à la Cour appartient aux EM + précise que
les compétences sont attribuées par UE. message attribuée à la Cour interdire utilisation théorie des
compétences implicites.
S’ajoute actions isolées de J° suprême nationale : parfois exerce contrôle ultra vires de l’UE, imputé à
une institution normative qui aurait adopté apte de ses compétences ou CJ accusé d’une interprétation
excessive.
Idée que l’action UE est justifiée au regarde du principe de subsidiarité quand 2 cdt° sont remplies :
insuffisance action isolées des EM où découle nécessairement la + grande efficacité de l’action UE.
Autre lecture – favorable à UE : démontrer une insuffisante efficacité de l’action des Etats + la
démonstration d’une efficacité plus grande de l’action de l’Union.
Toutefois ce n’est pas parce que Etats sont inefficaces qu’UE sera efficace les 2 peuvent être inefficaces.
Lisbonne reformule principe dans sens 2ème interprétation + favorable aux Etats.
Lisbonne innove en inventant une garantie po du principe de subsidiarité : placé entre mains des
parlement nationaux, de façon préventive avec avis motivés sur projet acte légi et curative avec ouverture
du recours en annulation aux parlements et comité des régions pour sanctionner violation principe.
Tout cela a contribué à entretenir le déficit démocratique dans l’Union. Le fait par le traité de
Lisbonne de mettre à l’honneur les Parlements nationaux dans la garantie politique du principe de
subsidiarité ou par leur droit de veto en matière de révision simplifiée sans ratification étatique,
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notamment par les clauses passerelles les revalorisent un peu. Mais là encore, il ne faut pas
confondre les Parlements avec les Etats, mais cela montre le retour des peuples nationaux.
Acquis d’intégration sont pas remis en cause et se poursuit. Procédure co-décision devient depuis
Amsterdam procédure le + utilisé et procédure droit commun avec Lisbonne.
Évolutions traduisent retours instit des EM notamment des exécutifs nationaux. 2 illustrations :
Le président du conseil coopère avec président commission doit être personne différente.
Durée des mandats différents.
Pb instit : parlement vote pour président commission, DONC élit en meme temps président
conseil. + traité dit que conseil peut mettre fin au mandant de son président donc en meme temps
mais fin au mandat du président du parlement.
Traité Lisbonne renforce aussi fonction du conseil : consacre fonction d’impulsion po concernant la
PESC + codifie fonction arbitrage en cas blocage persistant au sein du Conseil de l’Union + compétence
d’impulsion et révision des traités.
Évolution composition de la Commission euro : rôle = défendre intérêt UE sans intervention des EM
sans dépendre de ces derniers. MAIS quand même un lien indirect.
À l’origine : Commission devait avoir au moins un membre de chaque Etats sans pv ê sup à 2 : 20
membres dans l’Europe à 15, certains Etats ont 2 commissaires. inégalité accepté car
indépendance des membres de la Commission.
Règle qui ne survit pas aux élargissement : Traité de Nice : 1 seul national de chaque EM.
Ce n’était que provisoire : après 27ème adhésion le nombre de commissaire devait ê inférieur aux
nombres d’Etats MAIS pas mis en œuvre.
Traité Lisbonne : l’a repris en prévoyant à terme que nombre de commissaire devrait
correspondre au 2/3 du nombre d’Etats à moins que le Conseil européen en décide autrement.
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Traité d’Amsterdam : mécanisme de sanction po et sanction encourut = suspension droit de vote
MAIS pas exclusions pas envisagé.
Thèse inverse : retrait négocié possible. Quel forme pour accord de retrait ?
Arrêt 1992 Maastricht : le Tr constit all confirme qu’en qualité de maitre des traités les EM ayant décidé
d’appartenir à UE pourrait révoquer cette appartenance par acte contraire.
Paradoxe : droit intégré au même où le taux d’intégration se resserre (aurait pu se faire pendant la période
+ interétatique).
Arrêt 2018 Wightman : en consacrant le droit de toute EM de décider de se retirer l’art 50 consacre un
droit discrétionnaire au retrait, de son seule choix souverain.
Droit de retrait peut ê exercé en tout temps et pour tout motif que État n’a pas à motiver. Ensuite, phase de
négo, dans délai 2ans, portant sur les modalités.
Cl = Ces trois notions combinées équivalent à une reco de la souv de l’Etat sans pour autant
employer le mot.
Chronologie des événements et des évolutions JP : CJ commence en 1960 par affirmer la spé du
DUE par rapport au droit inter. distinction UE d’une simple OI. 20 ans après autre JP : Les
Verts c/PE, qui constitutionnalise le DUE présente traité comme charte constit.
Pertinence qualification constit DUE primaire varie en fonction de la nature de l’UE.
SI UE est une simple orga inter : les T n’ont pas de caractère constit.
SI UE est un État fédéral : pertinence qualifier actes de constitution.
Les deux approches possible : soit droit conventionnel soit droit constit parait correspondre à la
double nature de l’UE. Double nature de l’UE mit en évidence dans dispo TUE pas repris dans
Lisbonne : mission de l’UE est organiser de façon cohérente et solidaire des relations entre EM et
leurs peuples. Prof refuse l’alternative : T en tant qu’instruments d’une union entre les Etats =
carac conventionnel, en tant qu’union entre les citoyens/peuples = vocation constitutionnelle.
Tension entre deux aspects : Union d’Etat et Union des peuples déduction avènement Union des
peuples :
Lisbonne : conserve les expression faisant références aux peuples européens mais abandonne
toute ref explicite aux peuples des EM. Raison technique Depuis avènement citoyenneté UE
on peut plus dire que parlement UE représente le peuple des Etats.
Encore + frappant : art 3 TUE : Union a pour but de promouvoir la paix, ses valeurs et bien-être
de ses peuples. changement symbolique = on ne parle plus des peuples des Etats mais
peuples de l’Union.
I/ La nature de l’UE
A) Ce que n’est pas UE
Avis 2/13 : affirme que l’autonomie dont jouit le DUE par rapport au dt des EM ainsi que par
rapport au DI. DONC ni État ni orga inter.
Pas une orga inter :
Rapprochement n’a rien d’aberrant :
OI = sujet de DI qui dérive d’Etats qui sont les sujets originels : marche pour l’UE
Est bien fondé sur des Traités
Mb de la doctrine unionistes étaient tous des internationalistes
MAIS spécificité UE fait qu’on ne peut pas la qualifier d’OI MAIS d’orga d’intégration ou
supranationale : CEDH Bosphorus.
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Pourtant CJ n’emploie pas ce vocable : préfère marquer spé UE d’une autre façon : nouvel ordre
juridique de DI dans un premier temps puis d’un OJ propre à la nature spé/originale. Spé marqué dans
texte et JP + droit constit EM.
Éléments de spécificité :
Schéma institutionnel :
Système po. du triangle instit ressemble à certains égards à un régime parlementaire de séparation souple
des pv.
Est-ce qu’on peut parler au sein de l’UE d’une séparation des pv ? dépend finalité assignée à séparation
des pv.
Si on sépare pour limiter comme théorie Montesquieu : marche pour UE.
SI on sépare pour préserver D. du souverain : pas de transposition possible. Il faudrait identifier un
souverain européen : pas possible car source pv souverain réside dans les Etats.
Examen triangle instit : sorte de Parlement bicaméral : PE et Conseil de l’union (représentant peuple et
Etats), Commission qui ressemble à un gvt de surcroit responsable devant le PE.
Cependant cette analogie n’est pas sans limite : que faire du Conseil européen qui est un directoire
disposant du pv suprême d’impulsion sans équivalent dans un système parlementaire. Resp de la
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Commission devant la Parlement mais pas de dt de dissolution du PE. Enfin si commission peut être
assimilée à un gvt, le pv exécutif est entre plusieurs mains notamment celle des EM.
Pas un État fédéral :
CJ pas assimilable à un Cour suprême fédérale pour 2 raisons :
- Pas pv d’invalider actes juridiques des EM. Peut juste les condamner pour manquement mais
fait disparaitre acte en cause. Toute de même précédent unique : CJ a suspendu décision national
dans le cadre de l’UEM, car amené à statuer sur nature du recours qui peut ê exercé devant elle c/
décision nationale de relever de ses fonctions gouverneur d’une BC nationale CJ 26/02/2019
Rinseviks et BCE c/Lettonie.
Affirmé par la CJ. Point d’orgue avec le TECE finalement échec : n’a pas sonné le glas du mvmt de
constitutionnalisation de l’Union. Se voit encore dans la JP notamment avis 2/13 qui insiste sur cette
dimension. « Le choix de la base jur d’un acte revêt une importance constitutionnelle » CJ Parlement
c/Conseil.
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Doctrine : vague jusqu’en 2005 des contributions sur l’étude d’une constitutionnalisation de l’Union.
Edouard Dubout « Droit constitutionnel de l’UE » : toute la Q° est de savoir si cette affirmation de la
constitutionnalisation de l’Union est pertinente ou c’est juste du nominalisme ?
Idée d’un droit constit de l’UE ne peut pas couvrir tout le droit primaire UE mais seulement une
partie : pour les politiques commune c’est impossible.
Analogie matérielle possible entre une C° et le Traité de base de l’UE. Une C° = sépare des pv et
garantis des droits : c’est entre autres la fonction du dt primaire de l’UE.
Sur le plan formel : plus compliqué de qualifier les traités UE de constitution : deux objections
avancées (le prof ne les approuve pas) :
-On dit parfois que la notion de C° est ontologiquement attachée à l’Etat = acte fondateur de l’Etat mais en
réalité ce lien est historique et pas ontologique.
-On oppose la nature conventionnel d’un Traité à la nature unilatérale d’une constitution : pour le prof C°
n’a pas a être considérée comme un acte purement unilatéral d’un souverain. Peut se voir comme un
accord de volonté avec les citoyens.
Le vrai pb : C° = expression normative d’une souv, et pas de souv à proprement parler de l’UE, seulement
celle des EM.
Autre pb : absence de peuple européen. J’ABANDONNE.
Constitutionnalisation se voit à deux égards :
Constitutionnalisme à plusieurs niveaux ; dire que DUE se constitutionnalise ne porte pas atteinte
à la pérennité des dts constit nationaux.
Articulation entre normes constit euro et nationale : clause de respect d’idd.
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