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Culture générale

Histoires des grandes idées historiques et philosophiques

Toute démarche éco est philosophique. Les acteurs se comportent en


fonction d’intérêts individuels, qui contirbuent à l’intérêt général. On a fait
de l’économie une science économique. On voit très bien que des facteurs
non-économiques influent. La concurrence n’est pas si pure et parfaite, il
n’y a pas forcemment d’équilibre, ni de science. L’économie est plus une
démarche.

Début 19e, révo°, modernisation etc. Les anglais à l’image des autres
sciences en ont voulu une science économique.

3 dimensions éco :

- Mécanique : le circuit de l’éco nationale. Avec des éléments


techniques à comprendre, les marchés, taux etc.

- des valeurs : des principes, convictions. Philosphiques, morales,


éthiques. C’est convictions ne sont pas scientifiques. Certains se
retrouvent, d’autres s’affrontent. Il y a une philosophie éco derrière
toute démarche éco.

- Politique : appliquer des valeurs à des mécaniques économiques.


Elle change selon les régimes, convictions etc. Libéraux : libérer les
initiatives. Front national : conception des choses, on adhère ou pas.
Sarkozy : on s’y retrouve ou pas, c’est une politique idéologique. On
traverse une mécanique par un système de valeurs. On vote pour
une idéologie.

La conception de l’économie peut être découverte en parcourant les


grands auteurs, souvent des sociologues et philosophe. Il y a une
philosophie de l’économie. C’est une discipline au croisement de la socio
des comportements et des actions politiques. Toute action se positionne
par rapport à un système de valeurs, à des convictions=> Lire, réfléchir,
partager l’intelligence.

Grandes écoles évoquées :

- La pensée grecque. Socrate, platon, aristote. Vont être la base de la


construction de la philosophie et de l’action. Cette pensée à
traversée les siècles jusqu’à la pensée classique, Racine,
l’architecture classique etc. La pensée de Rome, Cicéron.

- Les grands philosphes du christianisme au Moyen-Age, Saint-


Augustin, Saint Thomas d’Aquin, ont construit une philosophie au
service du divin. La pensée politique s’est nourrie du christianisme.
Les cathédrales en sont l’illustration.
- Le début de la mondialité. Le 16e, la renaissance. Remise en cause
du poids déterminant du catholicisme, des directives de l’Eglise
catholique, la Réforme. Va se traduire par l’organisation d’écoles
protestantes, avec des conséquences économique (Weber).
L’éthique protestante va être importante.

Rabelais va défendre plutôt l’hédonisme, le désir, avec la dérision.


Montaigne, va rappeler un théorie qui va construire une économie
de la sagesse.

La pensée de Machiavele va aussi se développer, la Boetie Discours


sur la servitude humaine, et enfin tout la philosohie utopire More
Utopia. Besoin d’utopie constructive ex : extrème gauche, utopie de
changer le quotidien.

- 17e, combats d’idées permanents. Siècle de l’école classique, à la


fois en littérature, philosphie, économie, architecture (Versailles). Se
classicisme va développer une conception du temps basée sur le
temps, les rois, les barons. Fait référence à l’école grecque, mais est
aussi contestée par le baroque (contraire du classique, avec archi
surchargée, démesurée, lignes tordues). Le jencénisme qui prone le
retour à la morale.

Descartes, la métaphisique cartésienne.

Les pensées de Pascal misère de l’homme sans lieu.

- 18e, remise en cause de l’orde divin. Les Lumières, sortir de


l’obscurantisme du moyen-age. Avec une nouvelle conception de
Dieu. Montesquieu, Voltaire, Diderot, Rousseau. Avec l’Encyclopédie,
témoignage des sciences de ces temps là. De nouvelles conceptions
sur les gouvernements, la nature. «Les rêveries d’un promeneur
solitaire »

Kant, avec sa morale.

- 19e, on se rapproche de la modernité, de l’économie d’aujourd’hui,


avec la multiplication des systèmes de valeurs, des paradigmes
économie. Ce seront des systèmes économiques basés sur l’homme
et plus sur Dieu.

Le romantisme, qui est aussi un art politique. Lamartine, Musset,


Vigny, Hugo.

Hegel, va développer toute une science de la dialectique, que l’ont


retrouvera dans le Marxisme, avec sa puissance économique,
philosophique et littéraire. La philosophie au service de l’homme et
pas seulement de la pensée. Toute une philosophie de l’histoire :
répartition des revenus, lutte des classes. Prolétaires de tout les
pays unissez vous.

Le socialisme scientique, le socialisme utopique. Saint-Simon,


Fourrier, Gaudin. Avec la technocratie, le pouvoir des techniciens.
L’anarchisme, avec Proudon. La propriété c’est le vol.

Auguste Conte, le positivisme, la religion positive et technique. La


religion de la raison par rapport à la religion de la révélation.

Nietsche, Tocqueville de la démocratie en amérique.

- 20e, le siècle de la croissance, des désilusion, contestation, construction.


Freud, le suréalisme, l’éxistentialisme (Sartre). Raymon Aron, Camus
l’étranger, Malraux, Strauss avec le structuralisme. La nouvelle
philosophie avec BHL, Guizman maitres penseurs. Philosophie de
l’écologie.
Chapitre 1 : La pensée grecquo-latine

Historiquement la plus ancienne dont on a des traces écrites. Elle va


structurer la pensée occidentale. Les Anciens.

Cette pensée n’est pas supérieure à celle d’autres pays. On restera sur les
approches occidentales.

1. Les près-socratiques

7e, 8e siècle avant JC.

Cette pensée est définie sur une question collective, la connaissance.


Comment évolue-t-elle vers la raison ? Qu’est-ce qu’un homme
raisonnable.

-> L’icône, l’homme met en forme sa figure, ses couleurs, ses premières
représentations de la vie : statues.

-> Le Muthos, passe de la sculpture au langage

-> Le logos, du langage à la raison.

L’approche physique, l’approche langage, l’approche raisonable.

Les auteurs : Thalès et Pythagorre. Ont laissé des souvenirs de


mathématiciens, mais il y a derrière les conception mathématique une
conception philosophique. Pythagorre aurait inventé le mot
« philosophie ».

Ils vont aussi parler de la réincarnation en opposant le corps, périssable, à


l’âme de nature divine (au sens des Dieux). Cette réincarnation se faisant
en fonction des mérites et vertues.

Parmédine, Héraclite, vont s’opposer sur la conception de la Vérité.


Parmédine, la vérité est permanente, immuable, pré-existe, il y a une
vérité à laquelle ont doit aspirer. Recherche d’un équilbre. Héraclite
développe la théorie du conflit et voit dans la pensée une expression du
mouvement, on ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve,
conception dynamique. Ce débat entre stabilité et pluralité, mouvement et
unité va animer la culture occidentale.

Stabilité : partisans de l’ordre, la tradition, le conservatisme. Conserver ce


qu’on a sans prendre de risque. Regarde derrière.

Mouvement : l’innovation, le changement, la révolution sociale. Economie


sociale.

Les sophistes, de sophia, la sagesse, le savoir. Les sophistes vont


développer l’idée du relativisme, de l’ouverture d’esprit, sortir des règles,
en plaçant l’homme au centre de la philosophie. On peut y voir un des
fondements de l’humanisme et de la pensée moderne. Vont aussi
développer une théorie de la communication, en jouant sur l’ouverture
d’esprit, la vérité humaine.
Ce sont les premiers auteurs ayant laissé des traces.

2. La pensée grecque classique.

Socrate, Platon, Aristote. Va inspirer le mouvement du classicisme, entre


le 6e et 5e avant JC.

Cette pensée est profondément animée par l’idée qu’il exsite une vérité
unique, une vérité stable. La tragédie grecque en est l’illustration. C’est la
diffusion de la connaissance. Communiqueront par le théâtre. La fonction
du théâtre chez les Grecs renforce le lien social et les dieux. C’était des
manifestations de joie, toutes les fêtes d’athènes se concluaient par des
pièces.

Tragédie : le chant du bouc, renvoie au bouc-emissaire. Il y a toujours


dans la tragédie grecque le sacrifice. Le bouc est sacrifier par l’homme
aux dieux pour pouvoir s’innocenter, se faire pardonner de ses fautes au
sens grec.

La tragédie grecque est modélisée, structurée par deux grands principes :

-> La mimesis : l’art doit être une représentation stylisée du réel, un


réalisme esthétique. Va influencer l’art occidental.

-> La catharsis : une préoccupation morale, la tragédie purifie le


spectateur qui assite au théâtre.

Idée de la fusion entre l’art et la morale.

Les manifestations artisitique de la renaissance, du moyen age, on aussi


une signification morale, l’art est au service de la morale. C’est la remise
en cause de la dimension utilitaire de l’art.

Les composantes de la tragédie grecque :

- la transcendance : les dieux sont jaloux de l’Homme et punissent


l’Homme quand il le considère comme son rival.

- la nécessité, impossible d’échapper à son destin. Toutes les tragédies


grecques se terminent par la mort du héros.

- la libérté : le héros tragique est libre par l’accès progressif à la


connaissance, à sa dignité dans son combat perdu d’avance.

L’esclavage est défendu par Aristote.

Socrate 469-399 avant JC, est un personnage mythique. N’a pas laissé
d’écrits. Mais est l’auteur d’un certains nombre de propos rapportés : tout
ce que je sais c’est que je ne sais rien, tandis que les autres croient savoir
ce qu’ils ne savent pas. Il y a une idée de remise en cause permanente
des certitudes, de la relativité des convictions. Connais toi toi même. Si
l’homme n’a aucune emprise sur les dieux, il est responsable de lui même
et de sa vie. L’idée de la responsabilité individuelle des hommes sera le
fondement de l’économie classique, conduisant à l’intérêt général. Débat
individuel/collectif.

La vérité socratique se définit par un ensemble de concepts, qui coupent


le monde en deux, celui des hommes et celui des dieux. La connaissance
superficeille des hommes et parmis certains d’entre eux ceux qui ont
accès au idées. Entre l’homme des idées et l’homme matériel.

L’épistémé (connaissance profonde de ceux qui ont accès à l’univers des


idées), la doxa (connaissance superficielle, bornée). Consiste à permettre
aux hommes de dépasser la doxa pour accèder à l’épistèmé. La
maieutique, l’art de faire accoucher les idées.

L’enseignement, la pédagogie, consiste à faire sortir tout ce qui concerne


l’âme par rapport à tout ce qui concerne le corps. Apprendre c’est se
déplacer d’une conception matérielle vers une conception immatérielle,
morale.

Nul n’est méchant volontairement et c’est par ignorance que l’homme fait
le mal, le savoir est moral. Donc le mal relève de l’ignorance. Si les
hommes savaient ils ne feraient pas le mal (on retrouve cela dans
l’humanisme, « ouvrez les écoles ovus fermerez les prison » Hugo, « la
culture coute cher : essayez l’ignorance ».)

Cette pensée est à l’origine dans la culture occiendentale de la


construction de la raison, de l’homme raisonable, de l’homme qui peut se
libérer de la misère. L’homme raisonable devient un homme libre. Socrate
va être un des fondements de l’ordre classique, de l’intention de la raison,
du bien et du mal, de l’homme raisonnable/déraisonnable

Platon : 428-348 av JC, élève de socrate, va approfondir sa pensée vers la


métaphysique et la morale.

- La séparation du monde en 2 : le monde matériel et le monde spirituel,


celui des idées, des vérités et de la perfection. L’homme doit aspirer aux
biens immatériels. Que nul n’entre ici s’il n’est géomètre, c’est l’apologie
de la raison, avec ici la géométrie. La raison est organisée, structurée.
Mythe de la caverne. Le monde est illusion, l’homme est enchainé dans
l’obscurité, son ignorance, mais peut être guidé par la lumière du savoir.
Cette ouverture peut d’ailleurs lui être fatal. Celui qui accède au savoir, en
sortant de la grotte, retourne dans la grotte et est tué par les autres qui ne
le croit pas. Comment croire quelque chose qu’on ne connaît pas ? Renvoi
à la capacité de certains à atteindre la lumière.

Platon croit en l’homme, comme socrate. Il croit que le mal a pour origine
l’ignorance. L’homme sage, le vertueux, fait naturellement le bien. Mais la
nature humaine ne comporte pas que des hommes de bien. Il y a des
patios, des raisons peu explicites, des gestes incontrolés, des
comportements irrationnels. L’homme doit devenir un animal raisonable.
Opposition raison/passion.

Des idées politiques, les 4 formes de gouvernement :

- la timocratie : la société doit être divisée en 3 castes, la fonction prière


assurée par les sages qui gouvernent, la fonction guerre avec la défense
de la cité, la fonction production qui assure les besoins matériels sans
responsabilités politiques. Mépris pour l’économie. Idéal intellectuel contre
économie matériellle.

- l’oligarchie : un régime fondé sur l’argent (plutocratie). Gouverne un


pays celui qui en a les moyens. Ex : berlusconi. Va inspirer l’élection au
régime censitaire. Pas les pauvres, femmes etc.

- la démocratie : qui va s’installer progressivement dans la gestion des


sociétés occidentale. Mais il estime qu’elle met au même rang les pauvres
et les riches qui vont s’opposer. La démocratie c’est l’incompétence.

- la tyrannie, le gouvernement d’un homme suivant ses fantaisies.

Platon va défendre une société de classes, de fonction, de spécialités, la


Timocratie. C’est à partir de ça qu’il va définir la cité idéale, une société de
castes. Deux castes supérieur : les gardiens parfaits dont le pouvoir est
absolu, personne ne peut contesté plus compétent que soi (rois,
philosophes, penseurs, des êtres d’exceptions, des compétents, ceux qui
sont proche de la vérité), ils sont au service de la cité. Les gardiens
simples, c'est-à-dire les soldats, militaires, qui ont un grand sens civique,
sont braves, ont une intelligence stratégique. C’est la classe supérieure de
la gestion de la cité, ont une instruction complète, sont sélectionnés par
concours. 3ème caste, celle des producteurs, agriculteurs, commerçants,
artisans, pêcheurs…les gens du peuple, qui n’ont aucune fonction civique
et n’ont pas besoin de formation.

Les sages vont repérer les parfaits, les gardiens simples, qui seront les
gens du pouvoir, l’aristocratie, alors que les hommes du peuple n’auront
pas accès à l’excercie du pouvoir.

Les gardiens simples et parfaits vivent en communauté de bien, sont au


service total de la cité, libérer des tâches matérielles, familiales,
personnelles. Caractère secondaire des femmes. Les gardiens de Platon
sont dans le communisme intégral, au service exclusif de la cité. Voilà
comment il définit sa cité idéale. Société ordonnée, hamonieuse,
géométrique. Utopique. Chacun rempli la fonction dont il est capable, par
concours. La communauté est une priorité pour les gouvernants.

Dans la réalité, la cité grecque était gouvernée par des incompétents, la


corruption etc. Platon dans sa cité idéale réagit au désordre de l’époque.
C’est une construction imaginaire et non la description des cités de
l’époque. Il défend des valeurs fortes, l’esprit, la vérité, la raison, la
justice.

Aristote, 384-322 av JC, élève de Platon. A fondé son école, « le lycée ».


Mais c’est un métèque, n’est pas athénien. C’est un donneur de leçon. On
appelera ces disciple des péripatéticiens, celui qui se promène dans les
rues. Quelques éléments : la foi en la raison, confiance éperdue en la
raison humaine, nous somme des hommes raisonnables capables de
contruire la connaissance. Tous les hommes sont mortels, or socrate est
mortel, donc socrate est mortel. Le mouvement est aussi important, il
invente le potentiel, l’être en devenir, les potentialités des hommes. Idée
qu’il y a dans l’ordre des choses, la divinité, l’excellence, qui initie le
mouvement. Il y a une morale naturaliste, c’est la réalisation d’une nature
humaine, la volonté de conduire une vie conforme à la raison.

Il y a des conceptions sectorielles de la démocratie, avec des castes, des


sociétés fermées, avec des êtres supérieurs (accède à l’intelligence, la
méditation, digne de la gestion de la cité) et inférieurs (moralité de la vie
quotidienne, éviter les excès dans une conception du juste milieu..). Idée
d’une économie de la raison, de la vertu, par rapport à une idée vulgaire
de l’économie du quotidien.

3. Les post-socratique.

4. La Rome Antique, Cicéron.

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