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. Histoire des idées et des arts. .

Le XVIe siècle

•Vue d'ensemble

•Contexte politique

Consolidation de la monarchie absolue l'absolutisme (Louis XIV) - Régime centralisé, raffermissement


de l'autorité royale.

- Rôle proéminent de Richelieu (architecte de l'absolutisme en France)

(Sa décision dans le démantèlement la révocation de l'édit de

Nantes, promulgué en 1598 par le roi Henri )

- Mazarin succède à Richelieu le 5 décembre 1642 comme ministre principal d'Etat.

- Celte période est marquée par la Fronde = révolte de la noblesse des parlementaires contre
l'absolutisme.

Une autre personnalité se distingue: Jean-Baptiste Colbert. - IL est l'un des promoteurs du mercantilis
me - Colbertisme. Cette période est également traversée de conflits armes contre les pays européens:

- la

guerre

de 30 ans (1618-1648).

- les multiples guerres de succession" menées par Louis XIV (Espagne, Prusse, Pologne, Hollande, etc.)
civile de la Fronde. guerre

- la

Les retombées (Conséquences) de ces conflits sont ne fastes a tous points de vue: politique,
économique, social...

• Vie sociale

- Elle est étroitement liée aux soubresauts du règne de Louis XIV. - Par conséquent, elle peut être
divisée en 2 phases:

- la 1ere moitié du règne de Louis XIV = relativement prospère la 2eme = nettement entachée par des
défaites militaires, oles traités de paix humiliants, un déficit économique galopant et surtout une
grogne (Colère) sociale chronique.

La société un champ de bataille impitoyable entre 2 classes: noblesse et bourgeoisie, impliquant des
intérêts matériels économiques, des valeurs de culture, de goût, de vie, etc.

Contraste saisissant entre la grandeur (Cour royale, richesse de l'aristocratie et la misère des masses
populaires (impôts, mauvaises
récoltes, rigueurs climatiques froid singulièrement meurtrier

des années 1607-1608 et 1615-1616)

"

La vie intellectuelle

-La pensée philosophique

Avec la Renaissance (le XVIe s.), la pensée humaniste prend une di- mension anthropocentrique
l'homme = le centre de l'univers. Ce modèle anthropologique rompt avec la vision theo centrique du
Moyen-âge, substantiellement tournée vers la théologie. Les XVIIe et XVIIIe siècles maintiennent celle
tendance. Plus concrètement, au XVIIe s., 2 Courants dominent: 1- l'empirisme: essentiellement
anglais.

Selen celle théorie, pour comprendre le monde reel, il faut se baser Sur l'expérience.

Ces experiences doivent être reproductibles à l'infini

la demar che experimentale, adoptée aujourd'hui encore dans les sciences exacles ou les sciences
experimentales.

Les principaux représentants de cette doctrine: Francis Bacon, Thomas Hobbes, John Locke...

2- le rationalisme

- Il est du au mathematicien philosophe français René Descartes. - IL Considère dans son ouvrage, Le
discours de la methode, que la philosophie élaborée jusqu'à son temps = fondée sur des bases
erronées (fausses) il faut tout reconstruire.

Sa nouvelle methode repose sur le doute methodique, systematique. Descartes estime que tout ce
qui nous entoure (ce que nous observons touchons, sentons...) n'est peut-être que le résultat pervers
de nos sens, qui nous induisent en erreur.

- Or, il faut, selon Descartes, soumettre la vérité / la réalité du monde qui nous entoure à la Raison
(mot cle).

- L'acte rationnel (pensée) = antérieur à l'existence du monde qui

m entoure. Mon existence = liée à mon intelligence a ma raison, non pas à mes sentimons, a mes
sens ou à mes intuitions. - C'est le fondement du Cogito Ergo Sum Cartesien → je pense, done je suis
"

L'influence du rationalisme Cartesien immense aux XVIe et XVIIIe siècles sur la pensée occidentale."

Toute fois, il suscite la critique de certains grands philosophes (ex. Emmanuel Kant Critique de la
raison pure.

-
-Les théories politiques

-L'intérêt aux questions politique a connu un essor exceptionnel depuis le XVI s. et l'avènement de
l'Etat moderne, régi par des lois cost- tutionnelles, encadré par des instances fortement
institutionnalisées. - Au XVIIe s., la pensée politique = animée par d'eminents philosophes,
économistes, voire même par des scientifiques et theologiens: Thome Hobbes, John Locke, Fenelon,
duc de Saint-Simon, etc. Thomas Hobbes théoricien de la monarchie absolue

IL Considère que l'homme = égoïste, violent, méchant "L'homme, dit-il, est un loup pour l'homme!

par sa nature - Par conséquent, pour éviter qu'une sociele devienne anarchique et que ses membres
ne se detruisent les uns les autres, il faut une auto- rite superieure Surpuissante qui puisse les arrêter.

Celle autorité, c'est l'Etat, assimilé à un monstre terrifiant et indes- tructible (le leviathan→ titre de
son oeuvre majeure)

John Locke

Contrairement à T. Hobbes, il juge que l'homme intr sequement bon, partant, une communauté
humaine (la sociele") = une association d'hommes libres.

Le jeu des droits et des devoirs entre citoyens s'inscrit dans le Cadr d'un pacle entre ces derniers, et
entre ceux-ci et leurs gouverneurs. La théorie politique de John Locke, eminement liberale, aura un
im- pach manifeste sur la pensée socio-polit. des Lumières (XVIIIe s.) (Souveraineté du peuple,
democratie, Contrat social- J.-J. Roussea Montesquieu, ou encore Voltaire)

- La pensée religieuse

- Deux theories se distinguent:

- Les jésuites.

- Appelés également Clercs réguliers de la Compagnie ou société de Jésu C'est un ordre religieux
fondé en 1537, par un prêtre espagnol (Ignace dle Loyola).

ILS sont dévoués au service de l'Eglise.

Leurs principes se résument en 2 mots : but et moyen Le but le salut des âmes la gloire de Dieu.

Le moyen l'obeissance, d'abond au souverain pontife (le pape) dans tous ses ordres et missions où il
les impliquerait, et ensuite a l'autorité politique, d'où le soutien que leur apportait le Cardina de
Richelieu.

Les jan sénistes.

La naissance de celle doctrine survient suite a certaines évolution ole l'Eglise Catholique et de
l'absolutisme politique.
- Le jansenisme, fondé par un évêque belge, Cornélius Jansen, est né au Coeur de la Reforme
Catholique.

- IL puise sa pensée dans des sources multiples: religieuses, spiritualish hérétiques, etc. Mais c'est à
l'augustinisme (relativ. à Saint-Augus tin) qu'il s'identifie le plus.

- En gros, le jansenisme considère que Dieu = le seul à décider à qui il accorde (ou non) sa grâce.

- IL s'ensuit que seule une minorité (les elus, les predestines) ont acce au salut le principe de
predestination (fondamental dans la doctrine du mouvement)

Les bonnes ou mauvaises actions de l'Homme (sa volonté, sa vertu) n'entrent nullement en compte
puisque le libre arbitre de l'homme, reduit par le peche originel.

La doctrine jansenisme = marquée également par un rigorisme moral spirituel extrême.

- Dès le début du XVIe s., le jansenisme se double d'une visée poli tique très nelle (opposition à
l'absolutisme royal.)

- En Consequence, le mouvement fera l'objet d'une persecution, d'une repression implacables de la


part des autorités religieuses Catholiques et politiques.

- A cet effet, les jansenistes seront accuses tour à tour de protes- tantisme, d'heresie, de sectarisme
séditieux destabilisateur de l'Etat. - Influence sur la liter. (Racine, Mme de la Fayelle) la philos. Pascal.
Tendances culturelles, spirituelles et morales.

1- Quietisme

- Etymologiquement, le terme provient du latin quies" état di quietude, de serenite d'une ame
paisible, plongee en Dieu. - Le mouvement manifeste une certaine forme de mystique chretienne aux
accents heterodoxes (c-a-d. opposés a l'orthodoxie Cathol.) - Le quietisme s'oppose a l'Eglise
hierarchique supprime toute form intellectuelle ou rituelle du culle (prière, processions relig....) a la
faveur de la Contemplation.

IL prêche une relation fusionnelle entre l'âme et Dieu, voire entre l'âme et les éléments
imperceptibles du Cosmos (l'univers) Le quiétisme s'inspire de certaines doctrines spiritualistes extre
orientales (bouddhisme, taoïsme, Confucianisme...)

En Europe, le quietisme trouvera son echo en France chez Fenelo Halebranche et Rousseau →→ Les
rêveries du promeneur solitaire, ainsi que chez les philosophes allemands (Leibniz→ pantheisme et
Emmanuel Kant.
2- Libertinage

- Mouvement moraliste social qui refuse l'idéologie dominante Il est nourri d'une conception
materialiste (qui explique tout à travers la matière)

- Ce mouvement Conteste Dieu et remet en question la validité d'une sociële d'une monarchie
fondées sur la zeligion.

morale →

-IL prône une liberté de pensée de moeurs aucune restriction dedain (mépris) des valeurs établies
(cynisme, hypo- crisie exp. Dom Juan de Molière).

Fontenelle

eminent théoricien du mouvement libertin.

La séduction = un art Complexe où se joue la conquête sensualiste. une proie à séduire, à conquérir.

La femme

La vie en société = 1 jeu de déguisements, de mystification. - Philosophiquement, le libertinage se


réclame d'un certain epi- Curisme ou hedonisme le plaisir, la sactisfaction des sens et des désirs le
sens ou la finalité de la vie humaine.

Le mouvement libertin transcendera le XVIIes, pour se manifester . notoirement au siècle suivant


(XVIIe s.).

Son echo résonne clairement dans l'art la littérature (les romans "provocateurs" ou à scandale de
Crebillon→ Egarements du Cur et de l'esprit; P. C. de Laclos Les liaisons dangereuses); la peinture de
J.-Honore Fragonard Les Baigneuses, d'Antoine Diane au bain, etc.

Watteau

3- Preciosité

- Mú essentiellement par des revendications feministes moderni- stes, le mouvement précieux s'est
épanoui certainement grâce aux salons litter. de femmes (Madeleine de Scudery, Hme de Sable... IL
ekalle un certain ideal aristocratique @anticonformiste, mondain. IL S'inspire oles auteurs comme
Petrarque, des Deures Comme Le Roman de la rose

Le thème de l'amour = preponderant dans la litter. précieuse. - La Courtoisie, la galanterie, l'élégance


du goût le choix d'un langage raffiné et subtil = le mot d'ordre du courant précieux. La preciosité
empreint fortement la litter. du XVIIe s..

La Princesse de Clèves de Hme de la Fayette, l'Astrée d'Honore d'Urfe. Elle trans parait même dans
l'oeuvre de Racine.
Finalement, la preciosite a fini par devenir un thème à accent pejoratif, s'attirant ironie souale liter.
Les Précieuses ridicules de Molière

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