Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Notes du Cours de
DROITS DE LHOMME
(Graduat : 2ème et 3ème)
par
Willy BONGO-PASI MOKE SANGOL
PhD (Philosophie)
Professeur Ordinaire
INTRODUCTION
CHAPITRE I :
DROIT, DROIT NATUREL ET DROITS DE L'HOMME
CHAPITRE 2 :
UNIVERSALITE DES DROITS DE LHOMME
CHAPITRE 3 :
DECLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L'HOMME
1. Définitions
2. Préambule
3. Analyse des articles
2
CHAPITRE Ier :
DROIT, DROIT NATUREL ET DROITS DE L'HOMME
1.1. Définition
Le droit est un ensemble des normes hiérarchisées, générales et impersonnelles,
procédant de la loi, de la coutume, de la jurisprudence et, dans une certaine mesure, de la
doctrine des auteurs, qui a pour vocation de régir la vie sociale, et dont l'autorité est
garantie par la puissance publique détentrice du pouvoir légitime.
Dépendant étroitement des murs et des structures de la société dont il est le produit, le
droit positif (compris comme l'ensemble des règles existantes à un moment précis dans
une communauté donnée) se veut, dans tous les cas, tributaire du droit naturel, de la
morale et de la justice, qui fondent sa capacité d'être accepté par tous.
1° Le Droit naturel
Théories classiques
Les philosophes grecs de l'Antiquité furent les premiers à élaborer une doctrine du droit
naturel. Au VIe siècle av. J.-C., Héraclite parlait d'une sagesse commune qui pénétrait
l'univers entier, «car toutes les lois humaines sont nourries par une loi unique, la loi
3
divine». Aristote distinguait deux catégories de justice : «est naturelle une règle de
justice qui a la même validité en tout lieu et qui ne dépend ni de notre assentiment ni de
notre désapprobation. Légale (conventionnelle) est avant tout une règle qui peut être
interprétée indifféremment d'une manière ou d'une autre».
Cette doctrine fut diffusée chez les Romains par l'orateur du Ier siècle av. J.-C. Cicéron,
qui donna une définition célèbre du droit naturel dans De Republica : «La loi vraie est la
raison juste en accord avec la Nature; elle est d'application universelle, invariable et
éternelle; elle invite au devoir par ses commandements et détourne du mauvais chemin
par ses interdictions, etc. Les lois ne seront pas différentes à Rome ou à Athènes, et elles
ne différeront pas d'un jour à l'autre : une seule loi éternelle et invariable sera valide
pour toutes les nations et en tout temps». Dans le Corpus juris civilis, compilation de
droit civil romain établi au VIe siècle sous l'empereur Justinien Ier, il est fait état d'un
jus naturale, mais on ne trouve ni affirmation de la supériorité du droit naturel sur le
droit positif ni justification des droits de l'individu (l'esclavage, par exemple, était légal).
Conceptions chrétiennes
Les chrétiens trouvaient la doctrine du droit naturel des stoïciens tout à fait compatible
avec leurs croyances. Saint Paul parlait des païens privés de la loi mosaïque, qui
«accomplissent naturellement les prescriptions de la Loi» (Épître aux Romains, II, 14).
Le théologien espagnol du VIe siècle saint Isidore de Séville affirmait que le droit
naturel est observé partout par instinct naturel; à titre d'exemple, il citait les lois
4
ordonnant le mariage et la procréation. Les textes de saint Isidore cités au début du
Decretum (v. 1140) par l'érudit italien Gratien, manuel du droit canon au Moyen Âge,
suscitèrent d'intenses discussions chez les scolastiques. L'enseignement de saint Thomas
d'Aquin sur le droit naturel est de loin le mieux connu. Dans sa Somme théologique
(1265-1273), il nomme «loi éternelle» le caractère rationnel de la création par Dieu.
La «loi éternelle» confère à tous les êtres humains l'inclination à entreprendre des actes
et à suivre des buts qui leur sont appropriés. Commandant leurs propres actions et celles
des autres, les créatures rationnelles participent de la raison divine elle-même. «Cette
participation des créatures rationnelles à la loi éternelle est appelée droit naturel» dont
les préceptes correspondent aux inclinations fondamentales de la nature humaine. Aussi
est-il possible, de l'avis de Thomas d'Aquin, de distinguer le bien et le mal au moyen de
la lumière naturelle de la raison.
Théories modernes
Le juriste hollandais du XVIIe siècle Hugo Grotius est considéré comme le fondateur de
la théorie moderne du droit naturel. Il définit de manière traditionnelle le droit naturel
comme ensemble de règles que l'usage de la raison permet de découvrir; mais en
émettant l'hypothèse que la validité de cette loi demeurerait inchangée même en
l'absence de Dieu ou en l'absence d'intérêt de celui-ci pour les affaires humaines, il
rompit avec les présupposés théologiques, ouvrant ainsi la voie aux théories purement
rationalistes des XVIIe et XVIIIe siècles. Il se démarqua de la sorte de la scolastique,
sinon de sa teneur, du moins de sa méthodologie. La seconde innovation de Grotius fut
de concevoir ce droit comme indépendant de l'expérience : «À l'image des
mathématiciens qui examinent leurs figures comme étant abstraites des corps, j'ai
examiné le droit en soustrayant de mon esprit tout fait particulier» (De jure belli ac
pacis, «Le droit de la guerre et de la paix», 1625).
Le juriste allemand Samuel von Pufendorf, le premier à avoir détenu une chaire de droit
naturel dans une université allemande, développa le concept de droit naturel. Les
philosophes anglais du XVIIe siècle Thomas Hobbes et John Locke avancèrent l'idée
5
d'un état de nature originel d'où surgit un contrat social, et allièrent cette théorie à celle
du droit naturel. La doctrine de Locke, selon laquelle les hommes sont dotés par nature
de certains droits inaliénables qu'aucun gouvernement ne saurait violer, fut incorporée,
en Amérique, à la Déclaration d'indépendance.
Au XIXe siècle, l'esprit critique domina les discussions sur le droit naturel. Affirmant que le
droit naturel ne peut être démontré, les tenants de l'utilitarisme, formulé par le philosophe
anglais Jeremy Bentham, le remplaçaient par le principe du «plus grand bonheur du plus
grand nombre» et les adeptes du positivisme soutenaient que le droit ne repose que sur «la
volonté du législateur» selon la formule du philosophe anglais John Austin.
À la suite des atrocités perpétrées par l'Allemagne nazie durant la Seconde Guerre
mondiale, le besoin d'établir des normes universelles pour le droit positif se fit ressentir
à nouveau, comme le souligna Leo Strauss, théoricien contemporain du droit naturel. La
charte des Nations unies (ONU) proclame la « foi » de cette organisation dans les droits
de l'Homme et, le 10 décembre 1948, l'assemblée générale de l'ONU adopta la
Déclaration universelle des droits de l'Homme, qui constitue cependant plus une
déclaration morale qu'un traité légalement applicable.
2° Droit positif
Le droit positif est le droit écrit (jus scriptum) et fait l objet de la science du droit. Le
droit est lensemble de règles générales et obligatoires posées et sanctionnées par
lautorité étatique (ou sous son contrôle) en vue d organiser la vie sociale. On parle de
droit objectif lorsquon lobserve en tant quobjet. (Droit romain, droit canon )/
3° Droit comparé (droit romain, droit germanique, le droit canon et Common law)
Le droit comparé permet de dégager les différentes influences qui ont concouru à la
formation du droit occidental, au sein duquel il est traditionnel d'opposer les pays de
droit romano-germanique aux pays de Common law.
Un effort de codification fut entrepris dès le XVIIe siècle, notamment avec Richelieu
par la formulation d'un ensemble de règles (notamment relatives au domaine royal) qui
furent à l'origine du droit public actuel et de plusieurs codes, notamment en matière
civile et criminelle.
Doù lunification du droit. Elle vient du fait que le droit, alors très morcelé, variait
considérablement en fonction des seigneuries, ce qui constituait un facteur d'instabilité.
Ce phénomène dunification favorisa l'émergence de la royauté. La Révolution française
viendra ensuite modifier considérablement les caractères du droit français et, avec lui,
celui d'un certain nombre de pays d'Europe sur lesquels elle exerça une influence directe
et indirecte. Rupture politique, la Révolution fut une rupture juridique, annonciatrice des
caractéristiques du droit moderne.
Les caractères principaux du droit contemporain sont les suivant : effort de codification
et dunification, spécialisation et démembrement du droit et multiplication de droits
particuliers.
L'unification du droit a favorisé son expansion qui, dans l'ensemble des sociétés
développées, s'est traduite par une hausse très significative du recours au règlement
judiciaire des différends, par une prolifération des règles juridiques et par une
spécialisation du droit.
Les droits de l'homme sont lensemble des droits fondamentaux inhérents à la nature
humaine. Issus des conceptions du droit naturel, qui fondent leur statut philosophique,
les droits de lHomme ont fait lobjet dune reconnaissance progressive en droit positif
depuis la proclamation de la Déclaration des droits de l Homme et du Citoyen par les
révolutionnaires français en 1789. Cette reconnaissance se traduit aujourd hui par une
protection juridictionnelle accrue tant au niveau européen qu au niveau national. En
effet, de nombreux États, dont la France, se sont dotés de mécanismes favorisant le
11
recours devant le juge en cas datteinte aux droits de l Homme tels qu ils sont garantis
par les textes de portée internationale.
Si la conception des droits de lHomme dérive pour l essentiel des théories du droit
naturel, elle emprunte cependant aussi à celles du «droit historique». Fondé par le Traité
du droit de la guerre et de la paix (1625) de Hugo Grotius, développé notamment par la
vision totalitaire du Léviathan (1651) de Thomas Hobbes et par les théories
démocratiques du Contrat social (1762) de Jean-Jacques Rousseau, le droit naturel se
fonde sur la figure abstraite de lindividu à létat de nature et sur la notion, diversement
interprétée, de «contrat social». Par-delà leurs oppositions, le trait commun à toutes les
conceptions jusnaturalistes, relevé par Pufendorf (1632-1694) dans son étude De Jure
Naturae et Gentium («Du droit naturel et du droit des gens», 1672), est de donner au
pouvoir un fondement rationnel incontestable qui permette aux individus d échapper à
larbitraire et de trouver des espaces de libertés.
Les théoriciens du droit historique ne concevaient pas l État comme une machine, faite
de rouages indépendants, mais plutôt comme un organisme, fait de membres et
dorganes qui ne peuvent exister et se développer que parce qu ils sont essentiellement
liés les uns aux autres. Défendue en Allemagne par Savigny (1779-1861), l école du
droit historique posait en principe quil nétait «aucune existence humaine qui soit
pleinement singulière et parfaitement isolée». Le droit historique ne posait pas les
problèmes en terme de contrat social ou d association, mais en terme d institution, de
possibilités dintégration, ou de «droit de résistance» du citoyen à la pression sociale. Il a
apporté aux conceptions des droits de lHomme lidée que les institutions procédaient de
la coutume plus souvent que de la réflexion, et que les individus pouvaient exercer une
influence déterminante sur leur évolution.
Marx, qui soulignait la différence existant entre libertés formelles et libertés réelles, a
reproché à la notion de droits de lHomme de se borner à une conception «égoïste» des
intérêts individuels, fondée sur le droit de propriété et sur l opposition théorique entre
lindividu et la société. Lévolution des moyens de production et de communication dans
le monde contemporain a renforcé le poids de cette critique en soulignant les inégalités
entre les hommes. Il est à remarquer, toutefois, que la critique marxiste, exprimée
notamment dans la Question juive (1843), ne portait pas sur lidée même des droits de
lHomme, mais sur linterprétation qui en avait été faite dans la Constitution américaine
et dans celles qui se réclament de lhéritage de la Révolution française.
La Déclaration de 1789 indique donc quels sont les droits inhérents à la nature humaine,
qui recouvrent à la fois les droits de la personne (voir Libertés publiques), mais aussi les
droits politiques (droit à la participation aux affaires publiques) et, pour certains
analystes, les droits sociaux, sans toutefois garantir juridiquement leur promotion. Ce
dernier point constitue lune des ambiguïtés de la notion : en effet, les droits de lHomme
apparaissent comme un idéal à atteindre, et rien ne garantit que l ensemble des régimes
politiques les mettent concrètement en uvre.
Le texte de référence qui fonde les recours devant la Cour est la Convention européenne
des droits de lHomme et des libertés fondamentales, adoptée en 1950. La Convention
consacre de nombreux droits, quils soient individuels ou collectifs, comme le droit à la
liberté dexpression, à la liberté de conscience, au respect de la vie privée, ou encore le
droit à la liberté de réunion et dassociation. La Convention établit une procédure
juridictionnelle complexe permettant soit aux États soit aux individus, si leur État
dorigine a accepté le recours individuel, de porter à la connaissance de la Cour les
violations de la Convention. À lissue de la procédure, l État peut être condamné à verser
des dommages-intérêts à la victime, mais, le plus souvent, une telle condamnation incite
lÉtat condamné à adopter une nouvelle législation en conformité avec la Convention
européenne de sauvegarde des droits de lHomme et des libertés fondamentales.
CHAPITRE 2ème :
1
FIERENS J., La Charte africaine des droits de l'homme et des peuples au regard de la théorie des droits
fondamentaux , Revue burkinabé de droit, n° l 8 - juillet 1990, p. 255 et s.
18
côté le relativisme ou le particularisme exacerbé, de l'autre
1'universalismee absolu, à moins qu'il ne soit possible de les concilier.
2
Les philosophes sont universalistes dans leur très grande majorité.
19
mon milieu me pousse à reproduire les comportements qu'il valorise, mais
la possibilité de m'en affranchir existe aussi, et cela est essentiel".3
3
TODOROV Tzvetan, Nous et les autres, La réflexion française sur la diversité humaine, p. 428.
4
M. T. TODOROV (op. cit., p. 426) conteste une telle thèse. Selon lui, il est 'inadmissible d'affirmer que l'universalisme est
nécessairement un ethnocentrisme... Mais il est également faux, sur un plan historique et non plus théorique, que
l'impérialisme colonial soit intrinsèquement lié à lidéologie universaliste, La politique coloniale est prête à faire feu de
tout bois...
20
que "lhomme est un mirage" ou "un fantôme zoologique" 5. " Il n'y a point
d'homme dans le monde, dit une formule célèbre de Joseph DE
MAISTRE. J'ai vu dans ma vie des Français, des Italiens, des Russes. Je
sais même grâce à Montesquieu quon peut être Persan ; mais quant à
l'homme, je déclare ne l'avoir rencontré de ma vie ; s'il existe, c'est bien à
mon insu".6
5
SPENGLER, Le déclin de l'occident, I, Paris, Gallimard, 1948, p. 33.
6
DE MAISTRE J., Oeuvres complètes, 1, Lyon, Vitte, 1994, p. 230.
21
reconnaîtra que l'universalisme est fortement contesté, non seulement
pour des raisons socioculturelles, mais également pour des raisons
économiques qui, cependant, peuvent être nuancées et même contestées
à leur tour.
CHAPITRE 3ème :
ANALYSE DU TEXTE DE LA DECLARATION
UNIVERSELLE DES DROITS DE L'HOMME
1. Introduction
1.1. Définition
La Déclaration universelle des droits de l'Homme constituait une protestation contre les
atrocités commises par les nazis durant la Seconde Guerre mondiale et limitait de
manière novatrice le pouvoir discrétionnaire des États. Elle fut complétée par des
conventions régionales Convention européenne des droits de l'Homme en 1953,
Convention américaine en 1969 et par deux pactes des Nations unies, entrés en
vigueur depuis 1976, qui précisent la déclaration de 1948 et instaurent des organes de
protection des droits de l'Homme.
Le pacte international sur les droits civils et politiques, ratifiés par 98 États, reprend les
notions fondamentales : droit à la vie, interdiction de la torture, droit à un procès équitable,
libre circulation des citoyens, liberté de pensée, de conscience, d'opinion et de participation à
la vie politique. Il instaure un Comité des droits de l'Homme des Nations unies.
Le pacte relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, ratifié par 102 États,
complète la déclaration, reflétant des préoccupations de cette seconde moitié du
XXe siècle. Il affirme le droit au travail et à l'égalité de traitement dans le travail, la
liberté syndicale et le droit de grève, le droit à la santé et à la sécurité; le droit à
l'éducation et à la gratuité de l'enseignement primaire. Le Conseil économique et social
est chargé de contrôler le respect de ce pacte.
Dès 1946 avait été créée la Commission des droits de l'Homme des Nations unies, qui
constitua des groupes d'enquêtes concernant notamment la politique d'apartheid en Afrique
26
du Sud, la situation dans les territoires occupés du Moyen-Orient ou au Chili. Les
conclusions de ces groupes ont pu servir de base à des résolutions de l'Assemblée générale,
voire à des sanctions décidées par le Conseil de sécurité contre l'Afrique du Sud.
Le Comité des droits de l'Homme, comme le Conseil économique et social exigent des
États parties la présentation de rapports périodiques relatifs aux progrès réalisés par
chacun d'entre eux, mais ces organes n'ont qu'un pouvoir d'examen et de
recommandations. Un État peut, de manière facultative, reconnaître comme autorité
compétente le Comité pour l'examen de plaintes émanant de ses citoyens. Les
conclusions du Comité ne sont cependant pas des décisions judiciaires qui
s'imposeraient à l'État.
Seules deux institutions ont, en matière de droits de l'Homme, compétence pour trancher
des litiges opposant un citoyen à un État : la Cour internationale de La Haye et la Cour
interaméricaine des droits de l'Homme.
2. PRÉAMBULE
Considérant que dans la Charte, les peuples des Nations unies ont
proclamé à nouveau leur foi dans les droits fondamentaux de l'homme,
dans la dignité et la valeur de la personne humaine, dans l'égalité des
droits des hommes et des femmes, et qu'ils se sont déclarés résolus à
favoriser le progrès social et à instaurer de meilleures conditions de vie
dans une liberté plus grande,
BIBLIOGRAPHIE
1. BONGO-PASI Willy et ONGENDANGENDA Richard, Droits de lhomme
comme droits dautrui, une radicalisation chez Emmanuel Levinas, Sarrebruck
(Allemagne), Éditions Universitaires Européennes, 256 pages.
2. BROWNLIE, Ian, editor. Basic Documents on Human Rights, third edition,
New York, Oxford University Press, 1992.
3. DE MAISTRE J., Oeuvres complètes, 1, Vitte, Lyon, 1994.
34
4. DE TOCQUEVILLE, Alexis, Démocratie en Amérique. New York,
NAL/Dutton, 1956.
5. DONNELLY, Jack, International Human Rights. Boulder, Colorado: Westview
Press, 1993.
6. Droit de lhomme et droit international humanitaire , Séminaire de formation,
Cinquantenaire de la DUDH, du 18 novembre au 10 décembre 1998, Kinshasa,
Presses de lUniversité de Kinshasa, 1999.
7. Encyclopedia of Human Rights, Edward Lawson, New York, Taylor and
Francis, 1991.
8. FENNICHE Frej, "Vers lélaboration dun projet de Plan National de Promotion
des Droits de lHomme en RDC", in Congo-Afrique, n° 322, février 1998.
9. HOBBES, Thomas. Leviathan, New York, Oxford University Press, 1996.
10. KANT, Emmanuel. "Théorie et pratique: 2 ème partie," in Hans Reiss, editor,
Kant's Political Writings. Cambridge, England: Cambridge University Press,
1970
11. LANGLEY, Winston E., editor. Human Rights: Sixty Major Global
Instruments Introduced, Reprinted and Indexed. Jefferson, North Carolina,
McFarland, 1992.
12. LAQUEUR, Walter and BARRY Rubin, editors. The Human Rights Reader.
Philadelphia, Pennsylvania, Temple University Press, 1979.
13. MADIOT Y., Droits de lhomme et libertés publiques, Paris Masson, 1976.
14. MILL, John Stuart. Sur la liberté et autres essais. New York, Oxford
University Press, 1995.
15. MINEAR, Larry and THOMAS G. Weiss. Mercy Under Fire: War and the
Global Humanitarian Community. Boulder, Colorado, Westview Press, 1995.
16. PAINE, Thomas. Rights of Man. New York, Viking Penguin, 1995.
17. PLATTNER, Marc F. "Human Rights," in Seymour Martin Lipset, editor, The
Encyclopedia of Democracy, Washington, Congressional Quarterly, 1995.
18. RAVITCH, Diane and ABIGAIL Thernstrom, editors, Democracy Reader:
Classic and Modern Speeches, Essays, Poems, Declarations and Documents on
Freedom and Human Rights Worldwide, New York, Harper Collins, 1992.
19. ROBERTSON, A.H. Human Rights in the World: An Introduction to the Study
of International Human Rights, third edition. New York, St. Martin's Press,
1990.
20. ROUSSEAU Ch., "Droits de lhomme et droits des gens" , in René CASSIN,
Amicorum discipolurumque liber, Tome IV, Méthodologie des droits de
lhomme, Paris, Dedone, 1972.
35
21. ROUSSEAU, Jean-Jacques. Le contract social, New York, Alfred A. Knopf,
1993.
22. SPENGLER, Le déclin de l'occident, I, Paris, Gallimard, 1948.
23. SUDRE Frédéric, Droit international et européen des droits de l homme , Paris,
PUF, 1989.
24. THOREAU, Henry David. Désobéissance civile et autres essais. New York,
Dover Publications, 1993.
25. TODOROV Tzvetan, Nous et les autres, La réflexion française sur la diversité
humaine, Paris, Le Seuil, 1989.
26. UNITED STATES, Department of State. Country Reports on Human Rights
Practices. Washington, Department of State, issued annually.