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ET DE L’INNOVENTION
Titulaire :
KOIVOVOGUI Balla Pierre
Tél : (+224) 621 006 624
662 876 214
Email : ballapeter@gmail.com
SOMMAIRE
INTRODUCTION………….................................................................................................3
FONCTIONNEMENT DE LA DOUANE GUINEENNE…………………………………3
LES PROBLEMES LIE AU FONCTIONNEMENT ACTUELLE………………………..4
PROPOSITION DE SOLUTION ET DE SUGGESTION…………………………………4
CONCLUSION……………………………………………………………………………..4
INTRODUCTION :
On ne peut parler de la douane guinéenne sans parler de l’historique de la douane dans le cas
général jusqu’au cas particulier de la république de guinée, sur ces faits dans l'œuvre de Jean-
Baptiste Colbert (1619-1683), contrôleur Général des Finances sous Louis XIV, est considéré
comme le père de la douane moderne. Inspiré par la doctrine mercantiliste, il croit que la
richesse d'un pays est à la mesure de ses réserves en numéraire. En république de guinée, dont
elle met tout en œuvre pour effectivement tirer le meilleur profit du marché commun régional
(Schéma de Libéralisation des échanges de la CEDEAO (SLEC) ; du Tarif Extérieur Commun
(TEC) ; et des mesures de défenses commerciales) et profiter des bonnes pratiques
internationales de l’OMD (codification numérique des marchandises du système harmonisé SH
version 2012 ; du cadre des normes de l’OMD (SAFE), des opportunités commerciales de
l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) (Tarif de la nation la plus favorisé ; élimination
des barrières tarifaire et non tarifaire), en faisant du commerce international et du secteur privé
les piliers de son développement économique. Cette politique d’ouverture du pays s’est traduite
par plusieurs réformes législatives commerciales et douanières depuis son indépendance en
1958, ces réformes visent à accorder des avantages et facilités au bénéfice des opérateurs
économiques, prévoient des mécanismes destinés à encourager les opérations d’importation et
d’exportation à travers la libéralisation du régime commercial, la facilitation des échanges entre
la Guinée et le reste du monde, la modernisation des infrastructures douanières.
A ce titre, la douane exerce de nombreuses missions : une mission fiscale, une mission
économique, une mission de facilitation des échanges apparue avec les exigences de la
mondialisation et une mission d'appui aux autres administrations à travers la protection des
intérêts de l'Etat et des citoyens.
La douane guinéenne est chargée de tenir les frontières, qu'elles soient terrestres, maritimes,
aérienne, physiques ou numériques, afin d'assurer la protection du territoire, des citoyens et des
intérêts économiques et financiers nationaux ou communautaires.
FONCTIONNEMENT DE LA DOUANE GUINEENNE
Les principales fonctions de la douane sont de contrôler le flux des marchandises, d'assurer la
conformité avec les règles et les réglementations gouvernementales, de prélever les droits et les
taxes dus selon le tarif douanier national et le code des taxes ainsi que de protéger le pays contre
les activités terroristes…
Contrairement aux policiers et gendarmes qui sont au ministère de l'intérieur, les agents de
la douane sont rattachés au ministère de l'économie, et des finances, au sein de la direction
générale des douanes et droits indirects (DGDDI).
C'est un service paramilitaire qui met en œuvre la politique douanière du gouvernement.
La douane contrôle l'application de la législation et de la règlementation douanière, et lutte
contre les importations et les exportations frauduleuses de marchandises sur tout le territoire
national.
Du point de vue économique, le service des douanes est chargé de la collecte et de la perception
de tous les droits et taxes relatifs à l'importation et à l'exportation des marchandises. A cet effet,
la douane contribue à l'alimentation du budget de l'état à concurrence de 45 à 50 % des recettes
fiscales de l'état. Le droit de douane vise également à protéger l'industrie nationale et les
ressources agraires.
Il ressort dans le cadre social que la douane contribue à la protection et à la conservation du
patrimoine national (patrimoine culturel, artistique, archéologique …). Elle collabore avec les
départements publics compétents pour lutter contre l'exportation illégale d'œuvres d'art, d'objets
de collection et d'antiquités ou de biens culturels nationaux.