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0.

INTRODUCTION GENERALE

0.1. CHOIX ET INTÉRÊT DU SUJET

Ayant opté pour la formation à l’Institut de commerce de Bukavu, option douane et commerce
extérieur, nous avons l’obligation de sanctionner la fin de notre cycle de licence en élaborant un travail
scientifique sur le sujet l’impact de la douane congolaise dans les finances publiques et le
développement socio-économique, cas de la province douanière du Sud-Kivu

L’étude que nous allons devoir mener nous intéresse en ce qu’elle porte sur le domaine de notre
formation, en plus nous allons montrer l’importance de la douane congolaise dans les finances des
dépenses de l’Etat.

L’objectif poursuivi par le présent travail de recherche est de montrer aux acteurs politiques,
Economiques et scientifique l’importance de la douane et son impact dans les finances des dépenses de
l’Etat. Il apparaitra aussi comme un outil d’information pour le public congolais

0.2. ETAT DE LA QUESTION

Il s’agit dans cette partie de situer notre étude par rapport à d’autres recherches menées
antérieurement sur la même matière, ceci dans le souci de faire ressortir ce qui nous démarque d’elles.
Rare sont des investigations qui se font actuellement sur un terrain non encore exploré.[1]

En effet, nous ne pouvons pas prétendre être le premier chercheur en matière de la douane
congolaise sur les finances publiques et le développement socio-économique, certains auteurs en ont
aussi parlé sous d’autres angles. Contrairement aux travaux Consultés, nos prédécesseurs ont abordé le
même sujet mais cependant la différence réside au niveau des provinces « Kalemie, Equateur, »Mais
nous c’est la province du sud Kivu, c’est ca donc la démarcation de notre travail par rapport a leur
travaux. Nous avons ainsi consulté les travaux scientifiques des auteurs suivants :

John Elam KODORO DASEWA, dans son mémoire intitulé : «Impact de la douane sur les finances
publiques et le développement socio-économique national : bilan et perspectives, cas de la province
douanière de l’Equateur de 2006 à 2009», l’auteur a voulu faire comprendre qu’ Il est admis que l’Office
des Douanes et Accises par ses performances mobilisées toutes les années depuis l’année 2005, cela
implique que la douane nationale à travers la province douanière de l’Equateur, notre cadre d’étude, a
mobilisé par rapport à sa potentialité contributive les moyens pour financer les dépenses publiques et a
contribué ainsi dans les budgets de l’Etat, les finances publiques et le développement socio -
économique national.[2]

Sur le plan individuel, les recettes réalisées par la DGDA jouent un grand rôle dans le financement de
besoins de l’Etat car sans la douane l’Etat ne peut rien réaliser, la douane c’est le grand pourvoyeur de
recettes de l’Etat congolais.

Edouard KIZA EMENGELE, dans son mémoire intitulé : l’impact des recettes douanières sur le
développement socio-économique : cas de la DGDA Kalemie de 2008 en 2010 ; qui a abouti à une
conclusion démontrant que la Direction Générale des Douanes et Accises peut aussi compter à la sous-
direction douanière de Tanganyika en ce qui concerne les atteintes d’assignation budgétaires car cette
sous-direction a montré de quoi elle était capable lors de ses réalisations.[3]ce dernier souligne que sans
les exonération la douane de Kalemie pourrait maximiser d’avantage les recettes

Notre particularité scientifique au fait que nous basons nos analyses sur un cas d’une régie financière
dont la mission principale serait de maximiser fréquemment les recettes, mais aussi d’analyser son
impact sur le plan socio-économique de la province. Nous voulons donc chercher à vérifier la place
qu’occupe la douane congolaise sur le plan de la couverture de dépenses publiques.

Léonard KITCHINJI, dans son mémoire intitulé : «L’impact des recette face a la nation congolaise»,
l’auteur décrit toutes les dépense que l’Etat congolais fait face avec et montre l’importance capital de la
douane dans l’exécution de ces dépense ;d’où pour l’auteur il faut prioriser les entreprise nationale. Il
insiste sur le fonctionnement des barrière tarifaire et non tarifaire . les politiques douanières pour la
mobilisation des recettes.[4]

Sur le plan personnel, nous voulons lancer un rappel aux cadres futures, de services publics qu’il est
impérieux de réaliser et maximiser les recettes assignées par le gouvernement en vue de permettre à
l’Etat de réaliser ses objectifs.

Guy MAYAYILA, dans son TFC intitulé : «La contribution des recettes fiscales mobilisée par la DGDA dans
le finance des dépenses de l’état». Dans ce travail l’auteur insiste sur les recettes perçue par la douane
au compte de différents régies financières (DGRAD, DGI) dans le cadre du guiche unique. Il montre que
l’Etat est capable en tout pour réaliser ses objectifs, l’Etat doit collaborer avec l’operateur économique
pour bien fonctionner.[5] De notre part nous voulons montrer que sans impôts et taxes nous n’aurions
pas un gouvernement et un Etat organisé, il n’y aurait aucune école, aucun hôpital, aucune route,
aucune police, aucun militaire,… car c’est grâce à l’impôt et taxe que tous ces besoins sont réalisées.

0.3. PROBLÉMATIQUE
La gestion optimale de toute entreprise exige la mise sur pied d’une organisation dans laquelle les
attributions sont formellement définies puis confié aux différents services.

La direction des douanes et accises (DGDA) est l’une des régies financières de l’Etat congolais. La mission
confiée à la douane est avant tout fiscale, celle-ci sert à renflouer le trésor public en percevant les droits
et taxes à l’occasion de l’importation, de l’exportation et de la production locale de certains produits
désignés par le législateur.

En effet, le passage de l’Etat gendarme à l’Etat providence a engendré un élargissement des


missions et une augmentation des dépenses de l’Etat. Face à l’accroissement des missions classiques et
à l’émergence d’autres missions, il s’est avéré nécessaire de changer ce qui peut être changé dans les
structures de ressource en vue de l’équilibre budgétaire recherché par les finances publiques. La
conséquence logique de cette structure de ressource est l’institution de nombreux nouveaux impôts et
aussi le recours à d’autres moyens additionnels de la couverture des dépenses publiques toujours
grandissante. C’est pour dire que le développement d’un Etat conduit à la création des conditions de vie
dignes assurant à l’homme toutes possibilités d’épanouissement. Ceci justifie l’utilité et l’importance de
la fiscalité qui est indispensable pour toute société moderne.[6]

Par ailleurs, la notion du pays et surtout ceux en voie de développement ne peuvent se passer de la
fiscalité pour assurer leur économie. Aussi dit-on que la fiscalité reste la colonne vertébrale de finances
publiques étant donné qu’elle constitue une des principales sources de financement de Politique de
l’Etat.

Dans tout Etat, eu égard à l’accroissement des tâches dévolues à celui-ci, la fiscalité est considérée
comme un instrument d’interventionnisme dans le marasme politico-socio-économique. C’est pourquoi
dans les pays en voie de développement, l’Etat est souvent considéré comme un Etat fiscal à cause de
l’improductivité de son économie. Ce dernier étant donc celui qui ne compte grandement que sur la
fiscalité pour faire face à ses dépenses.

De toute évidence, l’impôt est un élément générateur des recettes fiscales des Etats. Ces recettes
vont être prioritairement affectées au financement des dépenses publiques. Cependant les recettes
générées par l’impôt ne suffissent pas à couvrir l’intégralité des dépenses publiques. C’est pourquoi,
l’Etat utilise d’autres sources des financements. L’Etat fait très souvent recours à l’emprunt interne ou
externe. Il peut aussi pour les pays les plus pauvres mobiliser des dons externes ; la planche a billet et
bien d’autres ressources non fiscales ; notamment les revenus domaniaux ; les revenus tirés de
certaines exploitations et participations dans des entreprise.

En somme, l’impôt étant un prélèvement opéré unilatéralement et sans contrepartie directe par la
puissance publique, en vue de l’accomplissement de ses missions régaliennes et d’autre part de la
régulation de la vie économico-sociale, l’accomplissement des missions de l’Etat tient compte aux
moyens d’action dont il dispose. Parmi ces moyens, nous avons ceux-là qui proviennent de
l’importation, l’exportation des marchandises et aussi de la production locale pour faire face à ses
dépenses.

Etant donné que la douane semble porter l’objet de notre étude, nous nous intéressons ici sur le cas de
la province douanière du Sud-Kivu dans les finances publiques et le développement socio-économique.

Eu égard à ce qui précède, les questions suivantes nous viennent à l’esprit:

Est-ce que sans la douane, l’Etat congolais parviendra-t-il à couvrir ses dépenses?

Est-ce que la DGDA/Sud-Kivu contribue significativement aux finances publiques et au développement


socio-économique dela province

Quel est l’impact des recettes de la DGDA/Sud-Kivu sur le social de la population Sud-Kivutienne?

0.4. HYPOTHÈSE

Selon Raymond QUIVY et Luc CAMPENHOUND[7], l’hypothèse est une réponse provisoire à une
question posée. Elle tend à formuler une relation entre les faits observés significatifs, à sélectionner les
faits observés en leur donnant une signification qui, une fois vérifiés constituera l’élément du début de
la théorie(2) et de LANDSHERE(1979)[8] dit que: l’hypothèse expérimentale est une affirmation
provisoire concernant la relation entre deux ou plusieurs variables.

Ainsi dans le contexte précis de notre travail, nous avons proposé les réponses suivantes:

La mobilisation et la maximisation des recettes de la douane permettent à l’Etat de financer des projets
sur le plan national. Nous pensons que sans la douane, l’Etat congolais aurait des retombées négatives
étant donné que la douane constitue l’une des principales sources des recettes budgétaires pour l’Etat
congolais compte tenu de sa contribution importante actuellement estimée à 40% du budget national

2 . La DGDA contribue significativement car la mobilisation et la maximisation des recettes dans la


province du sud-kivu permettent à l’Etat d’actionner ou de finance des projets et dont les premier
bénéficiaire se la population du sud Kivutienne

La perception des droits et taxes sur les marchandises traversant les frontières nationales et les produits
fabriqués localement permettent à l’Etat de réaliser ses objectifs sur tout le plan et dont la population
Sud-Kivutienne figure parmi les premiers bénéficiaires.

L’hypothèse d’un travail scientifique est une proposition de réponses à la question de départ et tend à
formuler une relation entre les faits significatifs et aide à sélectionner les faits significatifs qui
constituent un élément possible de théorie.

0.5. METHODOLOGIE

Pour bien aborder notre travail, nous pouvons nous fixer des méthodes et techniques auxquelles nous
ferons l’objet d’étude en vue d’atteindre notre objectif.

0.5.1. Les Méthodes

Les méthodes sont définies comme un ensemble de procédés ou moyens organisés rationnellement par
un chercheur pour arriver à un résultat escompté par rapport à un domaine donné.[9]

Une recherche scientifique demande le choix d’une approche méthodologique pour guider l’analyse de
données, les interpréter selon un système.

Pour ce faire, toute étude scientifique tire ses bases dans les méthodes comme piliers de toute
recherche. Voici quelques méthodes auxquelles va se borner notre travail:

0.5.1.1. Méthode analytique

Elle nous a permis d’analyser les différentes données récoltées dans des archives de la DGDA, institution
publique de notre recherche. Elle est en plus une méthode qui nous facilitera à examiner et exploiter le
travail abattu par cette institution.
0.5.1.2. Méthode comparative

Celle-ci nous servira à mener une nette comparaison entre les différents effets, mécanismes
d’application et les recettes générées par la douane dans la finance publique.

0.5.2. Les Techniques

Les techniques sont définies comme étant un ensemble des moyens ou procédés mis en œuvre dans le
domaine scientifique donné et grâce auxquels les chercheurs ou les érudits aboutissent à des résultats
escomptés dans leurs travaux. Les techniques sont des procédés rigoureux bien définis transmissible et
susceptible d’être appliqués à nouveau dans les mêmes conditions adaptées au grevé des problèmes et
phénomènes en cause.[10]

0.5.2.1. La technique documentaire

Cette technique consiste à la consultation des ouvrages et autres documents comme les TFC, mémoires,
journaux officiels, revues, sites internet,...afin d’obtenir des données bien structurées.

0.5.2.2. Technique d’interview direct

L’interview direct est celle dont les questions visent directement ce que les sujets enquêté pensent,
ressentent, désirent, savent, font ou sont.[11]

Cette technique nous a servi à accéder à certaines informations nécessaires suite à l’entretien que nous
aurons à mener avec certains responsables de la Direction Générale de Douanes et Accise/ Sud-Kivu.

0.5.2.3. Technique d’observation directe

L’observation directe est cette forme d’observation qui porte directement sur les faits sociaux étudiés,
qu’il s’agisse des individus, des groupes d’individus, des institutions, etc.[12]

Cette technique nous a facilité d’opérer sur des terrains et même procéder à des vérifications de
certaines informations afin de déceler les réalités de faits.
0.6. DELIMITATION DU SUJET

Il est très évident de délimiter le sujet dans le temps et dans l’espace pour éviter un sujet de recherche
vague. La délimitation dans le temps et dans l’espace de tout travail scientifique s’avère indispensable

Dans le temps, notre étude est menée sur 3ans, soit de 2013 à 2015.

Dans l’espace, notre étude a comme site de recherche la DGDA/ SUD-KIVU (Direction Provinciale des
Douanes et Accises /Sud-Kivutienne

0.7. DIFFICULTES RENCONTREES ET LEUR CONTOURNEMENT

Dans toute recherche scientifique, il n’est pas étonnant qu’on se heurte à certaines insuffisances, aux
difficultés. C’est ainsi qu’au cours de nos recherches, les difficultés suivantes ont été observées :

Réticence des agents de la DGDA à nous fournir des données nécessaire pour renforcer la capacité de
notre travail.

Insuffisance de certains documents pour nous permettre de bien évoluer et cela toujours dans
l’administration douanière.

Statistique nécessaire pour enrichir notre travail.

Moyen financier limité pour élargir notre recherche:

Le manque des ouvrages et cela dans la bibliothèque de l’ISC-BUKAVU

Néanmoins, a l’aide de Dieu Tout Puissant et notre endurance et morale ainsi que notre principe selon
lequel « l’homme se mesure devant un obstacle », nous avons parvenu a trouver les maximum de notre
travail.

0.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Mise à part l’introduction et la conclusion, nos démarches sont condensées dans 4 chapitres :

1 : Définition des concepts opératoires et considération théorique sur la douane.

2 : Présentation du cadre de recherche


3 : Impact de la douane congolaise dans la finance publique et le développement socio-économique.

[1] B. NDIBU cité par Modeste MUKEZIHISIRE, la recherche en sciences sociales et humaines, guide
pratique, méthodologique et cas concrets, le Harmattan, Grands Lacs, 2011, P 287

[2] John Elam KODORO DASEWA, L’Impact de la douane sur les finances publiques et le développement
socio-économique national : bilan et perspectives, cas de la province douanière de l’Equateur ; 2006-
2009

[3] Edouard KIZA EMENGELE, L’impact des recettes douanières sur le développement socio-économique
: cas de la DGDA Kalemie, 2008-2010

[4] Léonard KTCHINJA, Quelle politique douanière pour la mobilisation des recettes à la sous-direction
de la DGDA/Uvira, 2012-2014.

[5]Guy MAYAYILA,la contribution des recettes fiscales mobiliséepar la DGDA dans les finance des
depenses de l’Etat 2004 à 2005.

[6] SYMPHORIEN KASINDI, La législation fiscale et douanière congolaise.

[7] RAYMOND et LUC COMPENHOUND, Initiation à la recherche scientifique, 1978

[8] LANDSHERE, Méthode de recherche en science sociale, Ed Bordas, 1985

[9] LUMONGE Z, Cours de recherche scientifique, G2 ISC/BKV, inédit, 2012-2013

[10] LUMONGE Z, Cours de recherche scientifique, G2 ISC/BKV, inédit, 2012-2013

[11] MULUMBA, P28


[12] Op cite P25

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