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1 PRESENTATION
A cet effet, il a été écrit que « dans tous les pays du monde, la
république démocratique du Congo aspire au développement , pour y
parvenir elle a besoin des ressources et pourtant dans le domaine fiscal,
plusieurs millions de francs congolais entrent chaque année au fisc, raison
pour laquelle la part reconnue a la province doit contribuer au
développement de celle-ci et surtout dans la ville de Lubumbashi » 1
Nul n’ignore que c’est depuis 2006 que le constituant congolais énonce
magistralement et avec une plume pointue en son article 174 que « il ne
peut être établi d’impôt que par la loi. La contribution aux charges publiques
constitue un devoir pour toute personne vivant en république démocratique
du Congo. Il ne peut ne peut être établi d’exemption ou d’allègement fiscal
qu’en vertu de la loi ».4 même si dans les mamelles de cette disposition
constitutionnelle, la constitution ne fait pas allusion de manière expresse a
l’exonération fiscale, l’on remarque que comme toute régie financière sur le
territoire congolais, la direction des recettes du haut- Katanga profite et
contribue à l’intérêt général katangais par le biais de la retenue à la source
consacrée dans l’article 175 de la même constitution en vigueur qui énonce
1
BAKANDEJA WA MPUNGU, Manuel de droit de finances publique moyen et plan financier de l’Etat, Kinshasa,
éd : MURAT, 1997, P.87.
2
BERLIN D, Droit fiscal communautaire, paris, éd : P.U.F, 1998, P.42.
3
BIFAMI, réformes fiscales actuelles en RDC ; la mise en question, Lubumbashi, éd : LOUZI, 2006, P.101.
4
Article 174 de la constitution du 18/02/2006 telle que révisée en 2011.
que « le budget des recettes et des dépenses de l’Etat à savoir celui du
pouvoir central et des provinces, est arrête chaque année par une loi. La part
des recettes à caractère naturel allouées aux provinces et établie à 40%. Elle
est retenue à la source. La loi fixe la nomenclature des autres recettes
locales et la modalité de leur répartition »5. Avec la rigueur du droit
constitutionnel, nous pouvons simplement noter que la retenue à la source
et constitutionnelle, alors que la rétrocession qui se fait dans la pratique est
inconstitutionnelle car n’étant pas consacrée par la constitution.
Il est alors facile de comprendre l’objectif qui est le nôtre dans le cadre
de ce travail de fin de premier cycle. Il est celui d’analyser les pratiques
illégales de toute nature qui favorisent la fraude en république
démocratique du Congo pour un éventuel développement durable politique
économique et social en RDC.
2 CHOIX
Le choix porte sur ce sujet est capital et pertinent. Il est capital dans la
mesure où il porte sur une notion très complexe qui est celle de la fraude
fiscale en république démocratique du Congo. Il est pertinent dans le sens
où il examine les pratiques illégales qui freinent le décollage du
développement de la république, ayant pour origine la fraude fiscale devenue
une coutume en RDC. Le choix dudit sujet trouve sa justification par le
simple fait que l’Etat congolais se finance par le biais des impôts et des taxes
non obstat d’autres modes de financement de l’Etat, en effet, la question liée
à la fraude ne cesse de faire l’objet d’actualité dans la science que dans la vie
quotidienne et politique de l’Etat. Parler de la présente thématique est une
opportunité pour nous. Ainsi donc, le constat amer fait par nous , le quel
s’inscrit dans l’observation de la fraude fiscale qui se vit en RDC, et le souci
de proposer les mécanismes de lutte contre cette pratique justifie
l’importance du choix de notre objet d’étude
3. ETAT DE LA QUESTION.
5
Article 175 de la constitution en vigueur.
La rédaction de tout travail scientifique impose au chercheur que nous
sommes de parcourir des différentes publications ayant portée sur le thème.
Cet exercice qualifié scientifiquement de l’état de la question permet au
rédacteur de comprendre l’état de lieux du débat sur son sujet.
6
KALUNGA TSHIKALA VICTOR, Rédaction des mémoires en droit. Guide pratique, Lubumbashi, éd : C.O.L, 2012,
P.21.
7
MUKINI MPUNGU, incidence de l’impôt directe et indirecte dans la maximisation des recettes dans une régie
financière, Lubumbashi, éd : P.U.L, 2001, P.401.
ressources les plus efficaces. L’Etat congolais aménage dans son arsenal
juridique des textes légaux accompagnés par des décisions administratives
portant création des différentes régies financières chargées de recouvrir ou
récolter les impôts et taxes relevant de leur compétences respectives »8
4. PROBLEMATIQUES ET HYPOTHESES
4.1 PROBLEMATIQUE
4.2. HYPOTHESES
8
OMOMBO KALUME, l’impôt comme moyen de financement, Kinshasa, éd : P.U.K, 2007, P.202.
9
KALUNGA TSHIKALA VICTOR, op.cit., p.19.
10
IBIDEM, P.20.
provisoire, laquelle peut à la suite des investigations être affirmée ou
infirmée.
CRITIQUES ET SUGGESTIONS
11
Nous y reviendrons là-dessus plus tard.
L’absence des contrôles réguliers sur l’administration fiscale en
provinces
Pour ce qui est des suggestions, l’on peut retenir qu’il est important de :