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INTRODUCTION
2. Problématique
La constitution de la République Démocratique du Congo du 18 février
2006, dans son article 3, dispose que « les provinces et les entités territoriales
décentralisées sont dotées de la personnalité juridique et sont gérées par les
organes locaux. » Cela dans le souci de la réorganisation de l’administration
territoriale basée sur la décentralisation.
L’impô t sur les revenus locatifs est un impô t cédulaire sur les revenus qui
est assis sur le revenu brut provenant de la location et sur le profit de la sous-
1
Articles 202 – 204 de la Constitution de la RDC du 18 février 2006.
2
3. Hypothèse
L’hypothèse est une proposition de réponse aux questions de la
problématique. Pour ce travail nous émettons les hypothèses suivantes :
La contribution de l’impô t sur les revenus locatifs dans les recettes fiscales
de la ville province de Kinshasa serait très significative.
L’impô t sur les revenus locatifs ne serait pas collecté dans tous les
bâ timents et terrains mis en location et en sous-location dans ville
province de Kinshasa. Le rapport ne serait pas proportionnel entre le
nombre important de bâ timents et terrains mis en location et en sous-
location et l’impô t sur les revenus locatifs collecté par la DGRK.
Les problèmes du recouvrement minimal de l’IRL pourraient être le
manque de communication et de publicité des lois fiscales, l’incivisme
fiscal, la situation économique criante, le faible pouvoir d’achat des
populations, le détournement répétitif des ressources publiques, etc.
4. Démarche méthodologique
Pour réaliser cette étude nous avons eu recours aux méthodes et
techniques suivantes :
5. Intérêt du travail
Cette étude revêt un triple intérêt à savoir :
Personnel : cette étude va renforcer nos capacités dans le domaine de la
fiscalité.
Scientifique : cette recherche reste un complément des études menées par
d’autres chercheurs.
Managérial : cette recherche guidera les gestionnaires de la DGRK d’avoir
une lumière sur la contribution de l’IRL de l’entité dont ils assurent la
gestion.
6. Délimitation du travail
Tout travail scientifique doit être délimité dans le temps et dans l’espace.
Ceci permet à l’auteur de focaliser son attention sur l’objet du travail en vue de
sortir une étude pertinente et approfondie.
Dans le temps : le présent travail couvre la période allant de 2019 à 2021
Dans l’espace : la Direction Générale des Recettes de Kinshasa (DGRK)
constitue notre champ d’investigations.
7. Subdivision du travail
Hormis l’introduction et la conclusion cette étude comprend trois
chapitres :
Le premier chapitre intitulé Elucidation conceptuelle, définit les divers
concepts clés de ce thème.
Le second chapitre présente la DGRK notre champ empirique ;
Le troisième chapitre est consacré à l’apport de l’impô t sur les revenus
locatifs dans la maximisation des recettes fiscales de la DGRK.
4
1.2. Importance
L’importance de l’impô t est de couvrir les charges publiques est la raison
essentielle de l’impô t. L’impô t est le seul procédé permettant de couvrir les
dépenses des services publics qui ne peuvent être rendus. Ex (constructions des
routes, des hô pitaux, des équipements, etc.).
2
BUABUA WA KAYEMBE M. Traité du droit fiscal zaïrois, PUZ, Kinshasa, 1993, p.13
3
KIBUY MULAMBU, Législation financière et pratique fiscal, ISC/Kinshasa, 2005-2006
4
GASTON J. Cité par le professeur KOLA GONZE, droit fiscal, 2005-2006
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1.3. Principes
Il y a un certain nombre des principes qui doivent être pris en compte pour
l’établissement de l’impô t. Ces principes sont :
Légalité: ce principe est une disposition constitutionnelle reconnaissant
que c’est la loi qui établit l’impô t ou en d’autre terme il n’y a pas l’impô t
sans loi.
L’annualité : ce principe veut dire que le prélèvement fiscal s’effectue sur
une période d’une année. L’année fiscale correspond à l’année civile.
La nécessité: l’impô t n’est légitime que s’il est indispensable pour couvrir
des besoins publics.
L’égalité : ce principe s’oppose à toute différence de traitement fiscal et
notamment à celle qui serait liée à la nationalité des personnes. Il est à la
base de la justice fiscale qui veut que chaque membre de la communauté
participe aux charges de la collectivité selon sa capacité contributive c’est-
à -dire que tout le monde doit être égal devant la loi.
L’impô t spontané est celui qui est due au trésor, à une échéance
déterminée, dont le redevable à l’obligation de déclarer et payé sans qu’il ne soit
établi un titre par l’administration. Cet impô t est payé à partir d’un document de
l’administration mis à la disposition du redevable appelé « déclaration »
L’impô t constaté est un droit émis par les services d’assiette pour défaut de
déclaration d’impô t, par les services de contrô le à l’issue d’un nouveau
contribuable. Cet impô t est payé par voie d’avis de mise en recouvrement « AMR »
ou par avertissement extrait de rô le « AER » ; qui sont des titres de perception
crée par l’administration elle-même.
C. Impôt d’Etat et impôts locaux
Les impô ts d’Etat sont des ressources du budget du gouvernement central
tandis que les impô ts locaux sont des ressources des provinces ou des entités
territoriales décentralisés.
Les impô ts d’Etat et locaux, dans le système fiscal congolais, sont prélevés :
Sur les biens (Impô t Réel) ;
Sur les revenus (Impô ts sur le revenu) ;
Sur la dépense (Impô t sur la consommation).
L’impô t spécifique est celui qui est calculé d’après ma spécificité du bien
taxé. Il est assis sur les grandeurs physiques. En d’autre terme, le taux spécifique
est exprimé en unité monétaire et en unité de mesure de masse de la base
imposable (l’impô t sur les véhicules).
E. Impôt fixe, proportionnel et progressif
L’impô t fixe est celui dont le taux d’imposition est uniforme, quel que soit la
variation de la matière imposable.
L’impô t progressif est celui dont le taux d’imposition varie en fonction de la
base d’imposition. La progressivité est globale lorsque les taux d’imposition
croissent en même temps que les bases imposables. Il y a progressivité par
tranche ou par palier lorsque tous les bases imposables, quelle que soit leur
importance, sont découpés à un certain nombre de tranches. Chaque tranche est
atteinte par un taux qui va en croissant de tranche en tranche. Ce système est
conçu pour un taux qui va en croissant de totalité ou des sauts brusques
provoqués par la progressivité globale (impô t professionnel sur les
rémunérations).
Pour le professeur Maurice COZIAN, les impôts indirects sont des impô ts
qui portent sur les faits intermittents, les dépenses et leurs perceptions se
produisent tout au long de l’année.7
Selon le professeur BUABUA Wa KAYEMBE, les impô ts indirects sont des
impô ts dont la charge est répercutée sur autrui.8
Ces deux définitions font ressortir la particularité des impô ts indirects :
Leur incidence sur le pouvoir d’achat du consommateur qui les supporte ;
La possibilité du cumul du fait de la répétitivité du fait générateur.
1.4. Le recouvrement
7
Maurice COZIAN, op.cit., p.4
8
BUABUA WA KAYEMBE, op.cit., p.19
9
KOLA GONZE, op. cit., p.10
10
C. le Recouvrement forcé
La procédure du recouvrement forcé est utilisée lorsque le contribuable n’a
pas acquitté sa dette fiscale dans les délais légaux.
11
10
Source : direction administrative et services généraux
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1.4. Missions
La Direction Générale des Recettes de Kinshasa exerce toutes les
missions et prérogatives en matière des recettes fiscales, non fiscales et
exceptionnelles revenant à la ville de Kinshasa.
Toutefois elle peut intervenir en appui aux entités territoriales
décentralisées dans le cadre de la mobilisation des recettes leur revenant.
Ces missions comprennent notamment celles concernant :
1.6. Organigramme
DIRECTEUR GENERAL
SECRETARIAT DG
INFORMATIQUE
DSdes
Dir. de suivi descentres
centres
DS deFUNA
DS LUKUNGA
des
des centres
de centres
de de TSHANGU
MONTAMBA Direction Audit
Directions interne
rattachées
Direction ADM auservices
DG Dir.
Dir.financière
Direction
Direction
et des
des de Dir.
Direction
du Contrôle
Recettes
gén.
impôts duDir.
des Dir.
desRNF
recettes
recouvrement
laetGombe
locaux ord. des desDir.
recettes
de recettes
de
LimeteDir. d
Ngalie
des rece
de
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OPPORTUNITES MENACES
Sérénité du climat social ; Faiblesse du civisme fiscal ;
Existence d’un potentiel fiscal Insuffisance du contrô le fiscal
exploitable ; ou des corps de contrô les
Volonté politiques des hautes externes ;
autorités de la province ; Existence des pratiques
Existence des inspecteurs des corruptives ;
impô ts. Interventionnisme dans le
Elargissement et maitrise de traitement de certains
l’assiette fiscale. dossiers ;
Absence d’un manuel scolaire
et/ou universitaire
d’éducation du civisme fiscal ;
Faible fiabilité des opérations
de recouvrement.
Il sied de noter que la DGRK pour déterminer le montant global de l’impô t sur les
revenus locatif «IRL », en faisant la sommation du montant de ce dernier celui de la
retenus locatif « RL »
De ce tableau, il observe qu’en 2020 le niveau des recettes fiscales mobilisées par la
DGRK maximisation des recettes fiscales perçues par la DGRK reste positive et la part de
l’IRL s’élève à 21 148 330 103 FC sur l’ensemble des recettes fiscales mobilisées, les
recettes sont obtenues (IRL) en faisant le cumul de 19 412 884 094 FC, respectivement
de l’RL et l’IRL.
Il convient de signaler que le total de l’IRL est supérieur à celle des autres natures
d’impô ts.