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Chapitre III.

PRESENTATION DE LA DPI (Direction Provinciale d’Impôts) et étude


d’Implémentation de la TELEPHONIE SUR IP
III.1. HISTORIQUE E PRESENTATION DE LA DPI/KOR
III.1.1. HISTORIQUE
Les premiers pas de l’Administration fiscale congolaise.
Sur proposition du commissaire d’Etat aux finances, une administration fiscale dotée
d’une autonomie administrative et financière fut créée le 10 Mars 1988 par une
Ordonnance du chef de l’Etat. La création de la Direction Générale des contributions
répondait à un souci d’accroitre la mobilisation des recettes fiscales.
Son autonomie administrative et finanière était ainsi consacrée par la mise à
disposition d’un personnel régi par un règlement d’administration propre, pris
conformement aux statuts de la fonction publique, et d’une allocation budgétaire
correspondant à une quotité des recettes assignées. Cette retrocession émargéait aux
budgets annexes de l’Etat.
Création d’une Administration fiscale autonome en 1988
Ordonnance n°88/039 d 10 Mars 1988
A partir de la création de la RDC, l’Organisation par type d’impôt qui existait au sein
de l’Administration des finances, a cédé la place à une organisation plus
fonctionnelle : dans un premier temps cette organisation avais priviligié une gestion
centralisé des contribuables. Ensuite, l’organisation en place avais ambition de
renforcer la gestion des entreprises et assurer la présence sur terrain des services
opérationnels pour lutter contre l’économie informelle.
Ammélioration des relations entre l’Administration fiscale et les opérateurs
économiques
A partir de 1997, la Direction Générale des contributions développe des nouveles
stratégies en vue d’amélioorer les relations entre l’Administration fiscale et le mode
des opérateurs économiques.
Le but poursuivi était d’informer l’opérateur économique sur ses droit et obligations.
Un dispositif specifique de grande ampleur sera ainsi mis en place afin d’aider les
contribuables à remplir leurs obligations. Ce dispositif couvrait, en principe nles deux
semaines précèdent la date limite de souscription des déclaration.
Les matinées fiscales ont été organisées avec les opérateurs économiques, les
associations socioprofessionnelles et les représentants de certaines catégories des
contribuables non structurés. Les campagnes de vulgarisation et l’administré.
Ce cadre a permis à la DGC de palper du doigt les réalités de terrain et d’avoir des
informations fiables pouvant lui permettre de mener une bonne reforme fiscale, qui
tient compte à la fois des contraintes budgetaires et de l’administration massive des
citoyens à l’impôt.
Timidement, la consultation gratuite de la documentation fiscale par le public est mise
en place. Les modalités de publication et de consultation seront fixées par la direction
générale.
De la Direction Générale des Contributions à la Direction Générale des Impôts décret
n°17/2003 du 02 Mars 2003
Si la réforme de 1988 à la création d’une véritable Administration fiscale dotée d’une
autonomie administrative et financière, la Direction Générale des Contributions, elle
doit au Décret n°017/2003 du 2 Mars 2003 sa forme actuelle. Il ne s’agis pas d’un
simple changement d’appellation par le remplacement du vocable contribution par
impôt mais une véritable restructuration et une nouvelle organisation axée « usagers ».
En effet, avec la mise en place de la Direction des Grandes Entreprises, il est apparu
nécessaire de redefinir les missions de l’administration centrale tout en la renforçant en
tan qu’organane d’impulsion.
La DGC comportait trois niveaux d’administration :
 Les services centraux qui comprenaient sept directions et deux services
l’inspection des services et la division de l’informatique ;
 Les services provinciaux qui comprenaient deux directions urbaines pour
l’agglomération de Kinshasa et dix directions provinciales qui couvrent le reste
du territoire. Ces directions sont responsables des ressorts fiscaux implantés
dans les communes ;
 Les services locaux qui sont constitués par les ressorts fiscaux instalés au
niveau des communes. Les directions urbaines de Kinshasa disposaiient
chacune de 12 ressorts fiscaux les directions provinciales de cinq au
maximum.
La structure existante était caractérisée par l’absence d’une véritable administration
centrale. Ainsi poiur mettre fin à la confusion entre les missions généralement confiées
à une administration centrale (mission de conception e la politique fiscale, élaboration
de la législation, contrôle de l’application des textes par les services, etc.), et celles qui
relevent de la compétence des services territoriaux (missions opérationnelles), il est
apparu nécessaire de restructurer la DGI en créant une vrai administration centrale.
Cependant, le renforcement des capacités des directions centrales à préparer et à mettre
en œuvre des reformes nécessitait qu’un nombre suffisante de cadres qualifiés y soient
exclues des fonctions de l’administration centrale afin que celle-ci se consacre
utilement aux tâches de conception et d’animation.
D’où la création de la direction des Grandes Entreprises, la fusion des directions
urbaines et le réaménagement des directions provinciales. Création de la Direction des
Grandes Entreprises
décret n°17/2003 du 02 Mars 2003
Le principale objectif de la création de la DGE est l’amélioration de la gestion des
entreprises qui procurent l’essentiel des recettes fiscales. Il est donc apparu nécessaire
que la DGE soit l’interlocuteur fiscal unique des entreprises publiques et privées des
grandes taille quel que soit le secteur d’activités.
Les fonctions de taxations, contrôle et recouvrement jadis exercées par les directions
centrales ont été dévoués à la DGE. Cette DG est structurée en fonction de ses
missions.
La centralisation de l’ensemble des missions fiscales sous la responsabilité d’une
même autorité est en soi un facteur de modernisation de l’Administration fiscale.
La création d’une nouvelle DGI est consacrée par le décret n°17/2003 du 02 Mars 2003
Portant création de la Direction Générales des Impôts, tel que modifié à ce jour.
Tout le personnel de la DGI à été déversé dans la nouvelle DGI.
Restauration du terme IMPO
Loi n° 005/2003 du 13 Mars 2003
Après la refonte des structures et la redéfinition des missions, la question qui sest
posee alors était de savoir s il fallait garder l appelation « contribution » pour designer
l impot en RDC.
ce terme CONTRIBUTION avait été adopte de manière systematique lors de la
reforme de 1969 pour temperer la charge emotive liee à l impot, rattache, dans l
imaginaire populaire populaire, à la servitude dans laquelle ployaient les populations
congolaises pendant la colonisation.
Ce terme semblait plutôt avoir produit un effet demobilistaeur dans le chef des
contribuables ; faisant parfois croire qu aucune contrainte n etaient plus attachee aux
droits du au tresor au titre de contribution.
Les imperatifs de rconstruction nationale par l apport de tous les contribuables
requierent la restauration du caractere obligatoire des droits dus au tresor.
Telles sont les raisons pour lesquelles l’Admnistration fiscale a proposé de soit
restaure le terme IMPOT qui devra ainsi remplacer le terme CONTRIBUTION dans
tous les textes legaux et/ou reglementaires en matiere fiscale.
A compter du 13 mars 2003, le terme IMPOT fut restaure par la Loi n°005/2003 du 13
mars 2003.
III.1.2. PRESENTATION DE LA DPI/KOR
III.1.2.1. LOCALISATION GEOGRAPHIQUE
comme toute institution, la Direction Provinciale des Impots à un siege que l’on peut
reperer facilement par toute personne interessee . elle est situee dans la Commune de
DIULU au Numero 38 sur l Avenue Kasengulu, Quartier MASANKA, Ville de
Mbujimayi. Elle est situee :
 Au Nord par l’Avenue MUKALENGA
 Au Sud par l’Avenue TSHILOMBA
 A l’Est par le Boulevard Laurent Desire Kabila
 A l’Ouest par l’Avenue Bafufua
III.1.2.2. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE DE LA DGI
La DGI est dirigee par un Directeur General, assistevpar deux Directeurs Generaux
Adjoints, nommes, relevés et le cas echeant, revoques de leurs fonctions par le
president de la republique sur proposition du gouvernement deliberée en conseil des
Ministres.
Elle comprend une Admnistration Centrale, une Direction de Grandes entreprises, une
Direction provinciale dans chaque Province.
Pour le cas de la Direction Provinciale du Kasai-Oriental, elle est dirigee par un
Directeur Provincial nomme par ordonnance Presidentielle, l’organisation de cette
Admnistration se fait par taches appelees « Divisions » et elle comprend 7 divisions
dont :
 La Division de Ressources Humaines
 La Division Informatique
 La Division Affaires Sociales
 La Division Gestion Budgetaire et Services Generaux
 La Division d’Assiettes
 La Division du Recouvrement
 La Division du Contentieux
La DPI du Kasai-Oriental dans son ancienne configuration compte aussi dix centres
d’impots synthetiques à savoir :
 Centre d’impots synthetique de DIULU
 Centre d’impots synthetique de BIBINDI
 Centre d’impots synthetique de MUYA
 Centre d’impots synthetique de MIABI
 Centre d’impots synthetique de KABINDA
 Centre d’impots synthetique de LODJA
 Centre d’impots synthetique de MWENA DITU
 Centre d’impots synthetique de LUSAMBO
 Centre d’impots synthetique de LUILU
 Centre d’impots synthetique de NGADAJIKA
NB : le centre d’impots est charge de la gestion des contribuables personnes physiques
et morales sans prejudice pour la DPI /Kor
Cette Direction Provinciale des Impots est dirigee par :
 Le directeur provincial est le n° 1au niveau provinciale, il supervise,
coordonne l ensemble des activités de la Direction Provinciale des impots et
aussi le Relais entre les <agents de sa Direction et le Directeur general ou son
adjoint devant lequel il est responsable des actes admnistratifs poses ceux-ci à
ce titre, il dispose de tous les pouvoirs necessaires par les lois en vigueur pour
l’accomplissement des taches definies, les credits ainsi que les biens meubles et
immeubles mis à la disposition de la Direction Generale des impots
 Le secreteur de Direction qui est charge de recevoir tous les documents et les
repartir dans les differentes divisions, il est charge aussi de rediger les
documents du Directeur Provincial
OBJECTIF DE LA DPI/KOR
La Direction Generale des Impots dans le cadre des lois et reglements en vigueur, elle
exerce toutes les missions et prerogatives en matiere fiscale qui relevent du pouvoir
central entre autres celles relatives à l’assiete, au contrôle, au recouvrement qinsi qu’au
contentieux des impots, taxes, redevances et prelevement à caractere fiscal.
A cet effet, cette Direction est chargee d etudier et de soumettre à l’autorité
competente les projets, de decrets et d’arretes. Elle est consultée par tout tout projet
d’investissement à un regime fiscal derogatoire. Elle exerce ses competences sur toute
l’etendue du territoire National c est-à-dire partout en Republique democratique du
congo.
STRUCTURE ADMINISTRATIVES
La DGI etant un service generateur des recettes, est reprsenté dans chaque Province
par la DPI.
La DPI est chargee dans ses ressorts des taches non devolues à l’administration
centrale et à la direction des grandes entreprises (DGE). Elle exerce sa competance en
matiere des ressources humaines et services generaux de contrôle fiscal, de
recouvrement, des contentieux de taxation et documentation informatique. Elle a en
son sein des services exterieurs denommes « centre des impots », anciennement
appelé « ressort ».
STRUCTURE FONCTIONNELLE
Le travail à la DPI/KOr commence au plus tard à 9h00 et prend fin à 16h00 chaque
jour ouvrable du lundi au vendredi avec une pause d’une heure soit 12h00 à 13h00.
Elle beneficie d’une retrocession de 5% de recettes mobilisées en cas de plus-values
sur les recettes par rapport aux assignations elle benefcie de 6%
Sur le total des penalités recouvrees, la DPI recoit 5% qu’elle affecte comme suit :
45% pour le fonctionnement et 55% pour les primes.
III.1.2. 3. ORGANIGRAMME DE LA DIRECTION PROVINCIALE DES IMPOS
III .2. ANALYSE DE SYSTEME INFORMATIQUE EXIXTANT
III .2.1. EQUIPEMENT DE COMMUNICATION ET INTERCONNECTION
III.2.2. TOPOLOGIE PHYSIQUE
III.2.3. topologie LOGIQUE

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