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Réalisé par :
HASSOUNE Rania
RIZAOUI Fatime ezzahra
ASSIROU Malak
ELHASSANI Hajar
HACHAD Ikram
AHDIDOU Mohamed
Encadré par : Pr. ICHOU MOHAMED ADIL
Sommaire :
Remerciement
Liste des abréviations
Introduction générale
Conclusion :
Remerciement :
Nous tenons à exprimer notre profonde gratitude et nos remerciements les plus sincères à toutes
les personnes qui ont contribué à la réalisation de cet exposé. Sans votre soutien inestimable et
votre précieuse aide.
Nous voudrions tout d'abord remercier chaleureusement notre superviseur Pr. ICHOU
MOHAMED ADIL pour ses conseils avisés, sa patience et son encadrement tout au long de ce
projet. Sa sagesse et son expertise ont été d'une aide inestimable et ont grandement contribué à
l'enrichissement de ce travail.
Nous tenons également à exprimer notre reconnaissance envers tous les membres de l'équipe qui
ont travaillé d'arrache-pied, investissant temps et énergie, pour la collecte de données, l'analyse
approfondie et la recherche nécessaire à ce projet. Votre dévouement et votre professionnalisme
ont été la pierre angulaire de ce succès.
Un grand merci également à tous les participants de l'étude qui ont généreusement partagé leur
temps et leurs idées précieuses, sans lesquels ce rapport n'aurait pas été aussi complet et
significatif.
Nous souhaitons aussi exprimer notre reconnaissance envers nos familles et nos amis pour leur
soutien moral et leurs encouragements constants, qui nous ont aidés à maintenir notre motivation
tout au long de cette entreprise exigeante.
Enfin, nous tenons à remercier notre école supérieure de technologie khénifra pour avoir fourni
les ressources nécessaires et le cadre propice à la réalisation de ce projet. Votre soutien continu a
été un moteur essentiel dans la concrétisation de ce rapport.
Liste des abréviations :
RH : Ressources Humaines
GRH : Gestion ressources Humaines
Is : Impôt sur la société
CFC : Casablanca finance city
ZAI : Zones d’accélération industrielle
OCP : Office Chérifien des Phosphates
ONEE : l'Office National de l'Eau Potable et de l'Électricité
SARL : société à responsabilité limité
SCA : Société en commandite par action
SA : société anonyme
SCS : Société en Commandite Simple
SNC : Société en Nom Collectif
SP : société en participation
Introduction générale :
L'évaluation et la gestion efficaces de la fiscalité des sociétés sont des aspects essentiels de la
gestion financière globale de toute entreprise. Dans un paysage économique en constante
évolution, les impôts sur les sociétés jouent un rôle crucial dans la détermination de la viabilité
économique et de la compétitivité des entreprises. La compréhension approfondie des
implications fiscales, des réglementations complexes et des opportunités stratégiques est
fondamentale pour assurer la conformité fiscale et maximiser la rentabilité. Ce rapport vise à
explorer de manière approfondie les aspects fondamentaux de la fiscalité des sociétés, en se
concentrant spécifiquement sur les mécanismes et les implications des impôts sur les sociétés. En
analysant les réglementations fiscales actuelles, les défis et les opportunités qu'elles présentent
pour les entreprises, ce rapport offre une perspective critique sur la manière dont les sociétés
peuvent naviguer dans ce paysage fiscal complexe et tirer parti des dispositions fiscales pour
améliorer leur performance financière globale. Dans cette étude, nous examinerons en détail les
principaux éléments de la fiscalité des sociétés, en mettant l'accent sur l'impact des politiques
fiscales sur la rentabilité, la croissance et le développement des entreprises. En outre, nous
aborderons les enjeux actuels et les tendances émergentes dans le domaine de la fiscalité des
sociétés, tout en soulignant l'importance d'une planification fiscale stratégique pour assurer la
durabilité financière à long terme des entreprises.
En examinant de près ces aspects cruciaux de la fiscalité des sociétés, ce rapport vise à fournir un
aperçu approfondi et des recommandations pratiques pour aider les entreprises à prendre des
décisions éclairées en matière de fiscalité, tout en optimisant leur position financière et en
assurant leur conformité réglementaire. Cette étude servira de guide exhaustif pour les
gestionnaires financiers, les professionnels de la comptabilité et toute partie prenante concernée
par les aspects fiscaux des opérations commerciales, en fournissant des perspectives précieuses
sur les stratégies fiscales efficaces et durables dans un environnement commercial en évolution
rapide.
En explorant ces questions essentielles, ce rapport aspire à contribuer de manière significative à
l'amélioration de la compréhension de la fiscalité des sociétés et à stimuler une réflexion critique
sur les pratiques fiscales et financières optimales pour les entreprises dans un contexte
économique mondial dynamique.
Chapitre I : Introduction à la fiscalité des entreprises
La fiscalité est un pilier essentiel de toute économie moderne, régissant la manière dont un
gouvernement collecte les fonds nécessaires pour financer ses activités et services publics. Elle
englobe un ensemble complexe de lois, de règlementations et de pratiques qui déterminent la
définition, la perception et la répartition des impôts et des autres prélèvements obligatoires. En
d'autres termes, la fiscalité est le socle sur lequel reposent les finances publiques, permettant à
l'État et aux collectivités territoriales de générer les recettes nécessaires pour répondre à leurs
besoins en dépenses publiques, qu'il s'agisse de la construction d'infrastructures, des soins de
santé, de l'éducation, de la défense et bien plus encore.
I.2 : Historique de fiscalité
L'histoire de la fiscalité au Maroc offre un exemple fascinant de son évolution au fil du temps.
Au début du 20e siècle, sous le régime du protectorat français et espagnol (1912-1956), des
réformes fiscales ont été introduites pour soutenir l'administration coloniale et générer des
revenus. Après l'indépendance en 1956, le Maroc a forgé son propre système fiscal, établissant
des lois et des réformes pour répondre à ses besoins en revenus publics. En 1984, le Maroc a
adopté un code des impôts sur les sociétés (IS), un exemple de l'importance cruciale de l'impôt
sur la société en tant que source de revenus gouvernementaux.
L'une des principales sources de revenus pour l'etat est l'impôt sur la société qui se défini comme
un impôt indirect qui touche l'ensemble des produits, bénéfices et revenus réalisés par les
entreprises et autres personnes morales.
L'article 3 du Code Général des Impôts (CGI) traite des entités qui sont généralement exclues du
paiement de l'Impôt sur les Sociétés (IS) au Maroc. Ces entités comprennent les sociétés de
personnes, les groupements d'intérêt économique (GIE), et les sociétés à objet immobilier. Les
sociétés de personnes sont généralement soumises à l'Impôt sur le Revenu (IR) plutôt qu'à l'IS.
Toutefois, elles ont la possibilité d'opter pour l'IS en soumettant une demande à l'administration
fiscale. Cette option est réservée aux personnes physiques détenant des parts dans ces sociétés.
Les GIE regroupent des personnes morales du même secteur d'activité dans le but de promouvoir
des intérêts économiques communs. Ils ne cherchent pas nécessairement à réaliser des bénéfices,
ce qui les rend généralement exemptés de l'IS. Les sociétés à objet immobilier, dont l'activité
principale est liée à l'immobilier, peuvent également bénéficier d'exonérations de l'IS en fonction
de leur structure et de leurs activités spécifiques. Ces exonérations sont mises en place pour
refléter la nature et les objectifs particuliers de ces entités et éviter une imposition inappropriée.
La fiscalité des entreprises est un domaine complexe, et il est recommandé de consulter un expert
en fiscalité ou de contacter l'administration fiscale pour obtenir des informations précises sur la
situation fiscale d'une entreprise ou d'une entité spécifique.
20%, comme taux unifié de droit commun applicable à toutes les sociétés dont le montant du bé-
néfice net fiscal est inférieur à cent millions (100 000 000) dirhams ;
35%, en ce qui concerne les sociétés dont le montant du bénéfice net fiscal est égal ou supérieur à
cent millions (100 000 000) dirhams, à l’exclusion de certaines sociétés
40%, en ce qui concerne les établissements de crédit et organismes assimilés, Bank Al Maghrib,
la Caisse de dépôt et de gestion et les entreprises d’assurances et de réassurance.
L'impact de l'Impôt sur les Sociétés (IS) sur la gestion financière d'une société peut être significatif et
varie en fonction de plusieurs facteurs. Pour commencer, l'IS représente un coût financier direct pour une
entreprise, car elle doit prélever une partie de ses bénéfices pour payer l'impôt, ce qui réduit la trésorerie
disponible pour d'autres besoins financiers, tels que les investissements, le remboursement de dettes ou la
distribution de dividendes aux actionnaires. En conséquence, cela peut avoir des implications sur la
rentabilité nette de l'entreprise, car les bénéfices après impôt sont généralement inférieurs aux bénéfices
avant impôt. De plus, la politique d'investissement de l'entreprise peut être influencée par l'IS, car
certaines juridictions offrent des avantages fiscaux pour certains types d'investissements, ce qui peut
inciter les entreprises à allouer des ressources à des projets spécifiques. La manière dont une entreprise
choisit de financer ses opérations, que ce soit par le biais de la dette ou de l'émission d'actions, peut
également être influencée par l'IS, car cela peut avoir un impact sur la base d'imposition de l'entreprise.
Par ailleurs, la gestion des flux de trésorerie doit prendre en compte l'IS, car il faut planifier le paiement
de l'impôt en fonction des échéances fiscales, nécessitant une gestion prudente de la trésorerie pour éviter
des problèmes de liquidité. Enfin, l'IS influence également la politique de distribution de bénéfices de
l'entreprise, car les entreprises doivent tenir compte de l'impact fiscal lors de la décision de distribuer des
dividendes aux actionnaires. En résumé, l'IS a un impact multifacette sur la gestion financière des
entreprises, qui va de la rentabilité à la stratégie d'investissement en passant par la structure de capital, et
les entreprises doivent prendre en compte ces considérations fiscales pour optimiser leur situation
financière globale.
Banque et assur-
ance
37% 37,75% 38,5% 39,25% 40%
CFC et ZAI
15% 16,25% 17,5% 18,75% 20%
2022 2023
Taux de CM
0,5% 0,25%
Professions
libérales
6% 4%
Les produits pétro-
liers, le gaz, le
0,25% 0,15%
beurre, l´huile, le
sucre, la farine, l
´eau,
l électricité et
les médicaments
Source : https://youtu.be/PPibsgYAKME?si=vHfG6Nd-NHPpf8LT
VII-2 Réactions des entreprises à ces réformes :
Après les manifestations des avocats et la colère des médecins et des pharmaciens, huit autres
organisations professionnelles au Maroc ont annoncé leur rejet des nouvelles mesures fiscales
dans le projet de loi de finances pour l'année 2023. Ces organismes comprennent la Nationalité
des Notaires et la Nationalité des Architectes, entre autres, et ont souligné que ces mesures
auront un impact négatif sur le système fiscal et la stabilité financière de leurs membres. Ils ont
demandé la tenue d'une réunion avec les ministres et les présidents des groupes parlementaires
pour discuter de leurs propositions.
Source : http.//www.hespress.com