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Introduction :
P. 328 Texte de Aron « Les deux sens du mot ‘‘histoire’’ »
Histoire / Journalisme
Journalisme : annoncer/raconter le plus grand public sur une actualité la plus proche possible de
nous, les journalistes ont cette volonté d’être le premier à l’annoncer
Histoire : temps pour pouvoir aborder sereinement l’histoire, il est difficile d’aborder de manière
totalement objective un fait
Les faits décrits pas des journalistes ne sont pas forcément des faits historiques = pas
forcément des faits qui vont rester dans la mémoire des hommes.
Préhistoire / Histoire
Histoire : Commence avec l’invention de l’écriture, la présence de témoignage écrit.
Préhistoire : Tout ce qu’il s’est passé avant l’écriture.
Questions :
L’histoire en tant que connaissance du passé est-elle possible ?
Le passé est définitivement passé, révolu donc comment se le rendre présent
La science historique étant une recherche menée par des sujets eux-mêmes inscrits dans l’histoire,
peut-elle être une science objective ?
Historien lui-même acteur de l’histoire, difficile d’avoir un avis complètement objectif, de produire un
récit vraiment objectif
L’histoire des hommes a-t-elle un sens ?
L’histoire a-t-elle une signification rationnelle ou au contraire est-elle absurde ?
L’histoire des hommes a-t-elle une direction ? On espère que ce sera le progrès
Opposé du progrès = décadence ou une période cyclique = humanité incapable de progresser à long
terme
Connaissance par concept : Donner son assentiment à une proposition en se faisant à l’autorité
d’autrui = préjugés
ex : mathématiques (rationnelle) ; on croit de manière dogmatique (dogmatisme)
B. La reconstruction du fait historique
Texte de Thucydide (2ème) « Histoire de la guerre de Péloponnèse ».
historien grec (2e grand historien, 5e siècle av. JC)
Texte qui s’interroge sur les précautions que l’historien doit prendre pour trouver/rechercher la
vérité. Il oppose les œuvres du poète et celui de l’historien.
Logographes : rédacteurs professionnels de discours judiciaires qui écrivaient des discours pour
intervenir dans des cours de justice.
Divergence au niveau de la finalité.
Fin de l’histoire (but) où est la vérité, faire correspondre ce que l’on dit à ce qui fût, ce qui s’est
passé.
Vérité : finalité théorique + tirer des leçons, ne pas reproduire les erreurs du passé (pratique).
Les connaissances du passé vont nous permettre de mieux appréhender l’avenir.
Obstacles :
Le sens réel d’une situation est parfois différent de celui que lui prête ceux qui la vivent
(acteurs de l’histoire).
Un savoir totalement inaccessible que d’identifier la juste combinaison de raisons (parmi
toutes les probabilités possibles qui a conduit Napoléon à agir comme il l’a fait).
Lui-même en est incapable, la conscience de soi ne fait pas la connaissance de soi.
Tentation du relativisme historique.
Est-il possible d’atteindre des vérités objectives en histoire ou faut-il considérer qu’il n’y a que des
discours d’opinion plus ou moins justes (proches de la réalité) ?
Le scepticisme : Être toujours critique, doute permanent, ne s’autorise jamais à considérer comme
vrai aucun information, pas de vérité absolu.
Vérité absolu : Vérité que personne ne peut nier, qui devrait logiquement être reconnu par tout esprit
universel.
Délit d’opinion : Lorsqu’on refuse d’admettre des faits établis par l’histoire.
Distinction entre Histoire & Histoire
Histoire : Récit
Histoire : Réalité historique
Le discours de l’historien est forcément normatif, orienté.
L’histoire ne peut pas prétendre être un savoir exhaustif du passé, elle n’est qu’une reconstruction
parcellaire. Il n’est pas question de remettre en cause les faits, mais on peut se montrer critique face
aux événement relatés.
On doit tirer des leçons du passé à condition qu’on ne se trompe pas sur l’interprétation de ces
événements historiques et d’avoir identifié la bonne condition de raisons qui a conduit à rendre
favorable l’émergence de ce fait.
Rousseau se montre critique face à la critique elle-même.
Critique : Travail de réflexion qui consiste à analyser parmi toutes les raisons qui paraissent les plus
justes.
Au milieu de ce travail d’analyse, il faut faire un choix, mais ça ne signifie pas que c’est la vérité, c’est
seulement le plus vraisemblable – certitude subjective.
C’est un déterminisme historique, l’histoire des homme ne s’écrit pas librement, elle se construit à
leur insu. Il y a derrière ce spectacle apparent que nous offre l’histoire et la vérité de l’histoire, le sens
historique profond.
La naïveté
Le cynisme
Sociabilité entre Etat : Amitié entre les peuples, relations diplomatique, échanges commerciaux,
culturels ou militaires. Mais il y a aussi une volonté d’être le meilleur, une certaine rivalité.
Progressivement, cette volonté de puissance conduit chaque état à développer l’instruction publique
(pour former des scientifiques, des ingénieurs, des chercheurs, sportifs, artistes… : tous ceux qui
participent au développement de la nation).
Une développement de l’esprit autonome, de l’esprit critique des citoyens qui entraine des
revendications nouvelles (pour des droits, pour la liberté, pour l’égalité…).
Le développement scientifique conduit aussi au développement technologique. Il a entrainé
notamment la création d’armes nouvelles, beaucoup plus destructrices.
Des guerres de plus en plus couteuses en terme de perte matérielles mais aussi en terme de perte de
vies humaines.
Paradoxalement ce sont des conditions favorables à une l’émergence d’une paix perpétuelle et
universelle entre les peuples.
L’enchaînement des nations les unes aux autres devrait conduire à la mondialisation des conflits.
Cette course au surarmement conduit paradoxalement à un nouvel ordre mondial ou on fait en sorte de
prôner la paix.
Cosmopolitisme de Kant : L’atteinte aux droits en un seul lieu de la terre est ressentie en tous.
Ce qu’il se passe dans le monde entier nous concerne. (Crise sanitaire, attentats, pollution…).
La mondialisation n’est pas qu’une idée de frontière.
Kant prévoit la création d’un arbitre international destiné à prévenir les conflits (Société des nations
ancêtre de l’ONU).
Vocabulaire acquis :
Histoire / Histoire
Evènement
Enquête
Connaissance empirique / Connaissance par concept
Critique
« Tirer des leçons de l’histoire »
Devoir de mémoire
Scepticisme historique
Révisionnisme
Relativisme historique
Négationnisme
Le sens de l’histoire
L’Idée de progrès
« La ruse de la raison » de Hegel