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Critique historique:

Nous allons étudier comment cette procédure s’est mise en place et quelle est-elle? Celle-ci a
une histoire et est liée à la raison humaine qui a aussi une histoire. Nous allons la voir à travers
son évolution historique. Premièrement, on ne nait pas avec l’esprit critique, il n’est pas inné.
C’est même tout le contraire. C’est quelque chose qui doit s’acquérir et qui contraire à l’allure
normal de l’intelligence. Ernest Ronan, historien français du 19ème dit « la critique est contraire à
l’allure… ». Par là il veut dire que l’allure normal d’un esprit spontané est de croire ce qu’on lui dit.
D’autant plus vivement que ce qui est dit est dit par une autorité, et une autorité qu’il reconnaît.
La tendance de celui-ci et de les croire et de les reproduire, assimiler. De plus si elle contredit les
observations, elle n’en reste pas moins adoptée. Autrement dit les propres observations faites par
nos sens auront moins de poids que celles faites par une autorité. Donc on peut construire des
moments historiques sur autre chose que l’esprit rationnel. L’esprit critique est un petit moment
de l’histoire de l’humanité. Une deuxième citation, de Louis Pasteur « l'instinct de l’homme face à
l’eau est de se noyer… ». Par cette citation, il veut dire que quelque chose d’inscrit et dénué de
tout apprentissage. Ici ce n’est pas l’eau qui noie mais je me noie. Donc les mouvements
instinctifs de l’animal terrestre me noient. Pour nager il faut un apprentissage de mouvements
différents de ceux dans l’air. C’est une image extrêmement parlante car l’esprit critique est le fruit
d’un apprentissage.

La critique historique est une procédure, un cheminent avec des étapes infranchissables. Etapes
qui ont des fonctions et qui concernent les sources du passés, les traces, les restes. Des étapes
pour les trouver, les examiner… et en tirer des conclusion pour faire des connaissances. Qui dit
cela peut faire référence à une sorte de processus rituel, un processus initiatique où par palier on
est initié à quelque chose. Il y a quand même quelque chose d’indispensable à savoir, c’est que la
critique historique est l’art de discerner le vrai du faux en histoire. —>Définition.

Commençons par histoire. Il désigne différentes choses en français. La première étrangeté est
que la discipline historique qui étudie ce qui s’est passé dans le passé s’appelle histoire comme
l’histoire qui signifie un fait passé. Histoire porte le même nom que l’objet d’étude porte le même
nom que la discipline qui l’étudie. L’histoire concerne ce qui s’est passé, pourtant il se décline
également au présent, voir à l’avenir (« l’été prochain, j’espère vivre un belle histoire d’amour »). Il
désigne une des branches du savoir humain mais on l’utilise aussi pour raconter des histoires aux
enfants. Nous avons ici des connotations très variées au sujet de l’histoire. Ce qui est certain est
que dans sa formulation, l’histoire est un récit. Notre histoire porte sur le passé, ou plutôt ce que
nous pouvons en savoir. Dans histoire, il y a ce que les hommes ont vraiment fait, inaccessible car
le passé est mort et il y a la connaissance qu’on reçoit par morceaux, parcelles (histoire
connaissance). Ce serait l’ensemble des faits et gestes de l'humanité dans le passé. Et le terrain
de jeu de la critique historique est l’histoire connaissance et en étudie à chaque fois un morceau.
Que vaut une telle discipline, sa pertinence? Entre histoire l’histoire et nous il y a un fossé car le
passé est mort mais nous pouvons en faire un récit narratif partiel par nos sources. Le récit
narratif est conditionné par ce qui en est dit. Les récits historiques sont de même construction.
On doit pouvoir les distinguer. L’histoire connaissance est un miroir déformant de l’histoire des
hommes. Car cette histoire connaissance n’est qu’une toute petite part d’un immense gâteau. Si
on devait se demander la posture des 80 milliards de mort jusqu’à présent, ça ne serait qu’une
image de cette tarte des hommes qui cherchent à manger. Chercher à manger est la grosse partie
du gâteau statistique. Deuxième notion d’art, elle est intéressante car il y a une référence par
exemple à l’art de la médecine. Ça veut dire qu’il y a plusieurs définitions de l’art. La première est
une sorte de flair, de savoir faire, de talent de l’ordre de l’acquis. Une deuxième est une toute un
sensibilité (la pratique), pratique, outillage qui doit être exercée et renouvelée sans cesse sinon
quoi elle s’effacerait. Si cette pensée rationnelle liée ici à la critique historique s’efface, surgit alors
la pensée magique, irrationnelle. C’est un art de discerner, c’est-à-dire regarder de façon à
séparer les choses. De façon à séparer pour mieux dominer ce qu’on regarde. On peut séparer
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les choses qui ne se ressemblent et qui se confondent mais le paradoxe est que si on sépare des
choses que l’on sépare que des choses qui se ressemblent. On ne sépare pas s’il n’y a pas de
comparaisons existantes (billes blanches vs billes noires et poule vs escalator). L’acte de
séparation est inséparable d’un acte de rassemblement. Discerner est donc porter un jugement,
sur ce qui est vrai et faux. Le mot jugement a plusieurs significations aussi. Nous ne sommes pas
au tribunal mais dans une opération de connaissance. C’est une opération qui fait appel à des
concepts. Le concept ici, est une idée générale abstraite. Elle ne renvoie pas à une image
particulière. Le concept de réveil, n’est pas sa photo, mais sans son concept on ne peut pas le
designer. Le concept sert à renvoyer à cet objet unique. Mais d’abord le concept renverra à tous
les réveils. On pour designer des objets on doit créer des concepts qui renvoient à la réalité
singulière de ces objets. Cette approche épistémologique est le propre des sciences en générales
(dures comme humaines). Même une définition dans les sciences «  exacts  » doivent avoir un
caractère provisoire. Mais les procédures ne sont pas les mêmes dans les différents sciences;
mais on doit garder à l’esprit que tout peut être remis en question, c’est cette incertitude qui
empêche un scientifique d’être dogmatique. L’origine indispensable du caractère provisoire à
toute démarche scientifique, par exemple plusieurs scientifiques observant un bûcheron coupant
le bois et concluant qu’à chaque coup de hache il y a un bruit quand il la lève. Mais problème
entre vitesse lumière et son car ils sont éloignés du bucheron et les deux ne seront pas
simultanés. Se méfier des discours pas humble. La critique historique étudie cette relation que
nous avons à la connaissance. Nous sommes des animaux temporels. Nous avons une relation
au temps dans laquelle nous ne savons pas trop où nous sommes. Saint-Augustin disait qu’il
sentait le temps mais qu’il ne pouvait pas le définir. Il y a certes des définitions du temps mais il
reste insaisissable. Quoiqu’on fasse on reste dépendant du passé. Tout ce que l’on fait est encré
dans le passé où il a été fait (prendre le bus qui a été inventé dans le passé…). L’ensemble des
actes que l’on pose nous échappe. Mais dans nos actes nous avons sollicités des actions du
passé où nous n’avons pas de rôle même s’il y a le libre arbitre (exemple Céline Dion). Tout ça,
notre mémoire est constitutive de notre identité présente. Ensuite, ce qui fait de nous des
animaux temporels c’est l’anticipation. Cette relation au temps fait parti des caractères
constitutifs de la nature humaine. Par exemple le dessin de chasse rupestre préhistorique peut
designer un temps futur ou passé qui fait de nous des animaux préhistoriques. Mais quand est-ce
que l’histoire connaissance est apparue?

Les mathématiques ont-elles été inventées ou découvertes? La réponse qui n’a pas encore été
trouvée. Si il a été inventée, c’est un langage naturel qui aide l’homme à comprendre mais à
l’inverse, ça reste un langage humain. La matrice des mathématiques est une question non
résolue.

La critique historique pose une question épistémologique, de sa nature.

Chapitre I:

Quand est apparue l’histoire connaissance?

Cette histoire connaissance est l’aboutissement des analyses des sources de l’historien. En fait,
on peut le situer. Elle est apparue en Grèce, au Vème siècle ACN. On peut faire ici déjà
l’opposition entre soucis du passé (se soucier de ce qui s’est passé) et l’histoire connaissance.

Donc avec une plus grande facilité (grâce à l’écriture) dans ces sociétés d’écriture ont laissé des
tracés qui témoigne déjà d’un soucis du passé.

Il y a une forme de tragedie dans la conquête du passé et elle sous entendu même dans ce
soucis d’écriture. Car les sociétés qui n’ont pas développé l’ecriture sont en quelques sortes
dissimulés dans ce passé. Cela veut dire que comme elles n’ont pas d’accès à l’ecriture, elles
n’ont pas d’histoire. Plus on va dans le passé et moins il y a de traces ajouté à cela l’écriture
manquante ce qui parait nos époques plus proches plus active. Elle nous donne l’illusion du
passé dans une temporalité plus lente. Parmi les caractéristiques qui identifie l’homme est que la
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notion de temps qualifie l’homme. Notons cette injustice entre manque et dissimulation des
sources dans la mesure où l’on peut multiplier les exemples où les vainqueurs ont détruit les
sources des vaincus (la taboularaza). Les conquistadors espagnols ont notamment détruits les
codexs indiens. Néanmoins c’etait un stratégie extrêmement efficace pour vaincre une deuxième
fois son adversaire et son rapport à son histoire et l’empêcher d’avoir une mémoire. 

Quels sont les supports apparaissant avec l’écriture? Les annales rédigés par les logographes,
qui sont des mentions pelle-pelle-pelle d’événements, un liste d’événements de fait divers sans
lien entre eux. On les retrouve dans toutes les sociétés et temoignent uniquement d’un soucis du
passé. Deuxième signe d’un soucis du passé, ce sont les généalogies. Aujourd’hui c’est une
discipline avec ses règles et qui se retrouvent aujourd'hui dans les sociétés primaires avec son
règle pour des familles régnantes qui ont eu très tôt le soucis de connaître son ascendance car la
nature de la filiation était très importante dans l’aristocratie. Monter le plus loin dans le temps
pour monter une ascendance qui légitimerait l’accession au pouvoir. Les généalogistes faisaient
plus un accord avec les familles royales qu’un soucis du passé à tel point qu’on remontait parfois
à une ascension divine. Ensuite troisième témoin du passé, sont les codes juridiques. Dans les
codes juridiques du passé, les principes sont mélangés à des rituels en général avec des
explications et descriptions, là encore pour légitimé les roi. Autrement dit ces rédacteurs avaient
aussi un soucis du passé. Quatrièmement, le discours religieux. Où y trouve toutes sortes de
traces, dans ces récits il y a la manifestation d’un soucis du passé et en particulier dans l’ancien
testament qui raconte des histoires (Moise, pharaon…). Tellement narratif qu’on a pu en tirer des
scripts de film. Mais cela n’est pas de l’histoire connaissance car le discours dans cette
perspective car le but est de délivré un discours dans une foi. De montrer les relations et les
rapports entre l’homme et dieux depuis la création. Ce n’est pas la volonté d’histoire
connaissance mais un but religieux. Ensuite il y a tous les récits des rêves, la poésie, le theatre
mais aussi des genres qui étaient en vogue dans toute l’Antiquité, l’éloge pour louer un héros, un
prince, l’exécration ayant pour but de noircir un ennemi, un adversaire. Ce qui est prioritaire est
l’objet de cette forme de récit littéraire. Un sixième,sixième, très diversifies tout en pressentant
des analogies sont les mythes. Qu’est- ce qu’un mythe? Il témoigne d’un soucis du passé car il
remonte en général dans un passé intemporel. Intemporel car il est en quelques sortes hors du
temps tout en étant dans une sorte de passé lointain, originaire. Sysiphe qui monte sa pierre, se
situe dans un passé indéterminé et est intemporel à un tel point qu’il nous parle encore. A tel
point que Camus au 20ème avec le mythe de sisiphe, cela veut dire que pour donner ce nom à uj
livre qui devra être acheté en faisant parlé de lui, le titre avec sisiphe est quelque chose qui est
encré dans cette culture. Si ceux-ci continuent à délivrer un message, ils sont un modele. Mais ils
font partie des mots cabossés de l’histoire portant des casseroles car il a perdu de sa substance,
qui a une connotation en quelques sorte négative. Dans l'antiquité il occupe toute la pensée… de
la société et sont indispensables à celle-ci, à son enseignement et les institutions résiste dans le
temps grâce au récit narratif qui l’accompagne. Leur rôle était donc très important dans le
discours dominant. Cela témoignait d’une relation intemporelle, étant dans le passé mais mais on
ne sait pas où. Ce sont les mythes qui vont déterminer la manière de penser le passé. Il y a aussi
la légende qui repose sur un fond de vérité historique. —>la chanson de Roland. C’est ce qui
n’est pas historique qui est mis en exergue. Les légendes ont aussi qu’elles peuvent être
divertissantes avec une relation dans laquelle il y a de l’humour. Une gamme de support les
soucis du passé témoignant d'événements avant le 6ème et ne se demandant jamais le pourquoi
de ce qui s’est passé. Il faudra attendre le 5ème siècle.

Notre manière de faire l’histoire est une production qui a un caractère historique et non universel
en soi. Il y a une manière d'aborder l’histoire dont nous sommes les héritiers ici car nous sommes
pétrit pat trois tronçons (grec, romain et chrétien). C’est une histoire de contexte pour la
naissance de cette histoire. Le contexte de ce siècle, les historiens où été tellement surpris par ce
qui s’est passé qu’ils ont appelés ça par miracle grec. Ils utilisent ce mot pour manifester une
surprise et n’ayant pas d’autres mots. Elle constitue un tournant dans l’évolution de la pensée
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humaine où l’on constate l’émergence de la rationalité sous toutes ses formes qui est au coeur de
la critique historique. Elle postule que la raison humaine est un pouvoir que nous possédons pour
pouvoir comprendre le réel. Deja chez Alexandre par ses conquêtes, son environnement constate
qu’il y a plsude choses qui rapproche des choses qui les sépare qui va aboutir sur une raison.

C’est l’aube de Sciences exacts, C’est aussi l’essor du rationalisme dans la philosophie avec en
particulier Socrate. Il ramène une conduite sur terre dans l’exercice de la philosophie et pour
construire cette morale intellectuelle c’est quelqu’un qui est totalement encré dans le discours
rationaliste et à la racine de la pensée moderne.

Emergence de la polis, du sentiment d’etat et à sa participation. Les grecs se disent que le


dessein de la cité est collectif et ils contruisent une polis où la représentation apparait. La cité est
constituée par la somme des citoyens qui constitue leur unicité. Nait la notion de dessein collectif.
Aussi on se dit que l’exercice de la politique est perfectible contrairement aux autocrates qu’ils ne
savent pas qu’ils sont imparfaits.

L’histoire connaissance apparait en Grèce donc dans ce contexte avec un père fondateur, Il est
déjà cité comme tel dans l’Antiquité en parlant d’Hérodote. Il présente les traits originels du profil
historiens et matriciels. Né en 484 et mort en 425 en Asie mineure et est contemporain des
guerres médiques, achevées en 479. Mais il n’est pas acteur de celles-ci. Alors pour le situer, il
est contemporain de Socrate et alors qu’il donnait ses leçons, on érigeait le Panthéon.
« empecher que tombe dans l’oubli les grands exploits accomplis par les grecs et les barbares ».
Si on n’en parle pas elles risquent de tomber dans l’oubli. Alors pour se faire il va entreprendre de
raconter de ce qui s’est passé entre 490 et 479. Mais ce qu’il fait, c’est commencé l’historie en
549 au debut du règne de Cyrus. Il prend une distance et insert le conflit dans quelque chose de
plus vaste. Il va concevoir ce récit comme la conclusion d’une enquête. Il va essayer alors de
trouver un mot pour définir celui qui mène l’enquête. Il va inventer un mot, histor, celui qui mène
l’enquête. Inventer un tel mot est inventé une fonction sociale qui n’existait pas mais qui se
positionne à d’autres fonctions sociales qui existaient. Il se positionne (l’histor) donc pas contre,
mais en face de l’aède (poete dispensant du cléos). C’est un conteur chantant la gloire immortelle
des héros. Cela veut dire qu’Hérodote veut autre chose que ce qui se dispensait là. Mener
l’enquête, c’est à dire aller voir les lieux du conflits et amener une confiance à l’opsis d’une part et
l’apoé d’autre part. L’opsis est le fait d’aller voir. L’apoé écouter, collecter des sources et
témoignages. Car il y a encore des témoins car c’est une histoire contemporaine. Dans l’état où
est la culture à l’époque. Nous nous avons de repères derrière nous, pour herodote derrière lui,
c’est du noir. Donc il choisit aussi habilement son sujet d’étude. Historiès, c’est plutôt des
recueilles de textes destines à être lus à haute voix et non pas comme un livre. Thucydide nous
raconte que quand herodote racontait ses leçons il pleurait. Il forge une démarche sociale et un
récit explicatif du passé. Celui-ci se distingue des autres. Hérodote veut comprendre les guerres
médiques par les causes des événements. Il y a une relation de causalité complexe en n’essayant
de dégager une cause première à ces événements. Par cause première on pense surtout de
cause divine et extra humaine. Il ne fait pas intervenir les dieux dans les relations humaines, c’est
un anti-homere. Autre élément inouï, car selon lui les choses auraient pu se passé autrement.
C’est inouï car il se met en opposition fondamental à la notion de Destin commune à toutes les
sociétés. C’est vertigineux car ceux qui font l’histoire des hommes c’est les hommes eux-mêmes.
Évidemment Hérodote reste un homme de son temps et on ne peut tout lui donner. Car hérodote
présente les choses comme un événement absolument fondamental de l’histoire des grecs. C’est
vrai car il n’est pas dans le système intellectuel de prendre le recul de ce que valent ces guerres
au niveau des Perses. Il n’est pas encore en mesure de rapporter de la relativité des événements
des intervenants. Il n’est pas forcement fondamental pour les Perses. La grande leçon est qu’au
départ de toute démarche historienne, il y a une choix subjectif de choisir tel ou tel thème pour
des raisons qui lui sont propres. L’importance du sujet est subjectif dans un travail objectif. Il nous

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permet de réfléchir à un autre paradoxe en extrayant une séquence du temps pour déformer le
temps. Mais sans extraction l’histoire ne serait qu’un tissu plat d’événements. Pour rendre le
passé intelligible on est obligé de le violenter. L’histoire connaissance inclue donc une démarche
subjective de l’enquête, un choix dans le tissu du temps qui le déforme et sans lequle le passé ne
serait pas intelligible. Pour revenir à Hérodote lui-même, l’apparition de l’histor est contemporaine
de l’histoire politique naissante et cette conscience politique rend possible un basculement. Le
basculement de l'homérique vers le pragmatique, le territoire de l’historien. D’un discours
d’essence épique à une essence politique. Le passage d’homere à Hérodote entraine une
sécularisation de la vie du passé. Il s’interroge dans les causes des guerres médiques et met en
exergue une opposition binaire entre deux modèles politiques, celui de la dikè (la mesure, qui
désigne le modele adopté par les cites grecques où règne la loi commune comme fondement de
l’état démocratique. C’est à dire que le système démocratique positionne la mesure à l’oppostion
à l’hybris, la démesure des régimes despotiques comme chez les Perses. Citoyen><despote. La
source de la victoire pour lui est la victoire d’un modele contre un autre. Non seulement herodote
ne fait pas intervenir de dieux et ne fait intervenir que deux systèmes politiques en ne citant aucun
événement hors de ce contexte. C’ets donc aussi un politologue.)

Son successeur physiquement direct est Thucydides. Il mérite qu’on s’intéresse aussi à lui car
c’est un esprit intéressant mais différent. C’est aussi un athénien mais concerné par la guerre du
Péloponnèse. Cela marque le déclin d’Athènes. Dans cette guerre il était général athénien mais
défait, il est contraint à l’exil. Dans son exil, il se pose la question du pourquoi il a échoué. Il prend
un recul dans tous les sens du terme (defaite, exil et recul pour comprendre). Il veut pour cela
refaire la trame des événements en se demandant si un témoin acteur était un historien. Il aurait
pu alors écrire ses mémoires mais il s’efforce de s’effacer pour avoir une vision plus globale. Mais
il adopte une analyse comme s’il était extérieur et cela reste significatif pour un homme de cette
époque. Ce qui est fascinant, c’est que Thucydide agit pour qu’aussi les générations suivantes ne
fassent pas les mêmes bêtises en plus de se jsutifier pour une éventuel retour à Athènes, pour
apprendre du passé. C’est le Bing bang de l’historien de tirer des leçons du passé. C’est le motif
de la pédagogie de l’histoire. En histoire, ca ne se répète Jamais car les causes ne sont pas les
mêmes. Mais alors on ne peut pas en tirer des réponses? Elle n’aide pas à prévoir mais à mieux
voir. Il y a la volonté de tirer leçon et est habité par le désir de tout dire et d’écrire l’histoire de
manière définitive si elle est bien écrite. L’objectif de Thucydide est de tiré leçon du passé pour
l’avenir qui est une mission societale, pédagogique qui a persisté dans l’histoire jusqu’à nos jours.
Mais comment en tirer leçon s’il ne se reproduit pas. Les événements sont singuliers dans la
mesure où ils sont produit par une multitude de causes, même un nombre indéfinis et toutes
celles-ci ne sont jamais réunies. C’est là la singularité des éléments qui ne se reproduisent pas.
Mais en aiguisant l'esprit rationnel qui est le socle de la critique historique—à côté de celui-ci il y
a une forme de raisonnement dominante à une échelle historique voir préhistoire qui est
l’analogique. La différence réside dans la manière de présenter les priorités. Si on décide de
mettre en avant ce qui distingue les faits avant de mettre en avant les ressembles est l’esprit
cartésien. A l’inverse mettre les ressemblances avant les différences c’est un esprit analogique.
Par exemple le tournesol ressemble au soleil et alors manger ses graines a des vertus solaires
comme la noix et le cerveau (analogique) et pour les cartésien on dira l’un est une plante l’autre
un astre. Comme la femme avec un né crochu qu’on croiserait dans la rue, par analogie est une
sorcière. De l’autre, le cartesien exprimera le nez crochu par une construction génétique. Ces
deux raisonnements sont dans une guerre perpétuelle, l’un dominant toujours l’autre. Une
civilisation peut exister avec les deux.—

D’un point de vue cartésien on pourrait tirer une leçon par une mise en exergue des contextes
(évidence des différences). On peut alors faire une histoire comparative.

Une exposition reposait sur trois exemples de massacres de civil (ayant pout thèmes les
massacres civils). Celui des Belges en 1914, les SS chargés d’exterminer les juifs et les
populations où les allemands sont passés, le massacre d’un village par les Américains lors de la
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guerre du Vietman. Conclusion ma guerre est un deus ex machina où les soldats sont tout
puissants. Ca mettrait l’histoire au niveau d’une simple soupe toujours la même. Ou alors on peut
dire qu’il n’y a rien à faire. Le problème du projet est donc les ressemblances qui sont uniquement
mises en avant mais il faudrait pour plus de pertinence mettre en avant les singularités. Premier
massacre est dû à refus des belges de laisser passage, deuxième ils sont tués car nés juifs et
enfin les vietnamiens les américains jureront les responsables (ses soldats) de ces massacres. Là
nous avons un socle intelligible du passé et nous pouvons comparer. Le prochain massacre et
guerre sera certes différent mais par on pourra tout de même mieux anticiper l’avenir et y avoir
une réaction. Fustelle Decoulange (19ème) que l’histoire ne permet pas de prévoir mais de mieux
voir. —>dossier véhicule.

Thucydide a une envie de tellement bien faire qu’il a la volonté et le sentiment qu’il n’y aura plus
besoin de réécrire la guerre du Péloponnèse, c’est achevé. Il visualise cette connaissance comme
une somme de Lego. C’est évidemment une illusion car tout récit explicatif peut et doit toujours
être réécrit car l’histoire n’est pas une sciences cumulative. Comme en sciences 2+2=4 on a
jamais recommencé pour vérifier. Ce dont on peut lui faire reproche est qu’il ne connaissent pas
l'épistémologie et l'histoire de leur discipline. Thucyide ne pouvait cependant pas en avoir
l’intuition et son avis a perduré jusqu'au 19ème à l’ère du scientisme, on était persuadé de
pouvoir créer des lois de l’histoire. Il est néanmoins conscient qu’il lui manque des pieces, qu’il a
des lacunes et il va donc produire des discours fictifs pour intercaler des fictions dans l’histoire
connaissance mais en prévenant le lecteur. Il le dit et il n’essaie pas de tromper son lecteur.
Néanmoins le télescopage de l’histoire connaissance et de la fiction est le docufiction qui de plus
en plus intéressant et riche. C’etait un genre qui traitait le plus objectivement possible avec les
documents disponibles mélangés à de la fiction qui peut donner un respect très bon comme très
mauvais.

Un troisième va nous parler de la philosophie de l’histoire, qui est une tentative d’explication
globale du passé pour tirer des lois du passé et anticiper l’avenir. Il y a une utilité, dimension
prédictive attribuée à la philosophie de l’histoire assumée et affichee. On va dans le passé
prendre des lois pour voir clair. L’historie s’arrête juste avant le présent (il n’est pas madame
soleil) tandis que le philosophe de l’historie veut trouver des lois dans l’histoire. Le précurseur de
ceux-ci est Polybe. C’est encore un grec (mais romanisé). Il vit dans le monde romain conquérant
et assistera à la romanisation de la Méditerranée et donc à cet impérialisme romain fascinant par
les contemporains et fascinés à tel point il viendra vivre à Rome et basculera d’otage, à dans le
camp des Romains mais engagé. Une petite ville comme Rome devient la première puissance de
son monde et par la meilleure armée, cela explique beaucoup de choses. Ce n’est pas un empire
qu’est Rome au II eme siècle mais plutôt une politique impérialiste. Polybre fasciné par l'évolution
de cette petite ville, il veut comprendre pourquoi en disant que d’une certaine manière le triomphe
de Rome était dans un destin qui s’est accompli. Il piste cette construction qui est une
construction forte avec un présupposé avec un destin que dans son histoire est écrit qu’elle sera
la première puissance mondiale. Quand elle sera complètement maitresse de ce monde ça sera la
fin de l’histoire. Polybe est un stoïcien et rationnel donc pensant que l’univers est organisé par un
logos. Ca aide à comprendre que Rome est ordre rationnel sur terre appuyé par la destinée
(qu’utiliseront les empereurs). Il développe une philo de l’histoire et la notion de fin de l’histoire est
récurrente pouvant faire l’histoire de la fin de l’histoire car toutes les formes historiques étant
épuisées l’histoire de demain ne pourrait plus tellement changer. Il y a une matérialisation de cette
illusion comme avec 91’ avec la chute de l’empire soviétique avec la fin de l’histoire comme titre
d’article car le libéralisme a triomphé de toutes les autres idéologies qui dominera toujours et la
porte était fermée mais il n’a pas fallu dix ans pour que l’histoire prenne un nouveau tournant
(2001).

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Ces trois historiens ne sont pas les mêmes mais se trouvent dans la naissance d’une discipline
historienne qui se veut rationnelle.

Alors maintenant, nous arrivons à un moment de l’histoire mondiale extraordinaire représentant


passage de l’antiquité au moyen âge—quand on s’interroge sur le passé (present et avenir), on
s’interroge sur le temps, qui est une donnée incontournable avec l’homme animal intemporel…
dont la définition en est encore en élaboration. Quel est-il? C’est une question qui doit forcement
surgir dans ce cadre car dans l’historie il n’y a jamais de conception universelle de celle-ci. Dans
l’antiquité, on va essayer d’en dessiner les temps (cercle orienté). C’est la version la plus
universelle qui soit le temps circulaire et sa version cyclique. C’est universel car ça tombe sous le
sens car tout est cyclique (jour nuit vie mort…). Alors dans un temps où la conception est
immédiate la construction cyclique est celle qui s’impose. Il est evidnet que toute forme d’histoire
connaissance est intimement lié à la conception que l’on a au temps. Quelle est donc la
conception de cette forme circulaire du temps? C’est qu’il a ni commencement ni fin. Considéré
qu’il y a une évolution de l’histoire est tout aussi absurde que de chercher le début la source de
celle-ci. Il n’y a même plus de place pour l’idée et le progrès de l’histoire. On se demandait alors
sur la longueur des cycles. Pour cicéron par exemple, qui estimait le cycle complet de 12 000
ans. Ce qui est important de se rendre compte par rapport à une vision cyclique est que l’on va
miser et investir sur les permanences plutôt que sur les évolutions, sur les répétitions plutôt que
sur les changements, c’est pour cela que dans la version cyclique la vérité n’est pas évolutive
mais elle l’est juste. Le fait que les choses se répètent était bon signe et l’immuable était ce qui s
faisait de mieux. C’est pour ça que chez les grecs, la vérité est une. C’est pour cela que les
mythes sont parfaits coordonnés à la version cyclique du temps. La reptation de la permanence
est cette version cyclique mais elle est une horreur et abomination. Ce qui est mis en avant n’est
pas ce qui est unique mais ce qui est exemplaire. Car ce qui est unique on ne cherche par à lui
ressembler contrairement à l’exemplaire. C’est pourquoi aussi la vision d'intemporalité des
mythes et normale, elle tient la route.— Alors il va se produire quelque chose qui va modifier cette
vision cyclique qui est d’autant plus utile pour nous qui créer la jonction entre antiquité et moyen
âge. Une transition à l’occasion d’un fait étant au coeur d’une des plus grandes interrogations
historiques. Que s’est-il passé? Le passage du polythéisme (alexandre pensera une nature
humaine et un point commun à l’humanité de part tous les dieux semblables mais différents) au
monothéisme. C’est encore ce passage un champ d'interrogation mais même si nous avons des
éléments, il y a alexandre, un pharaon égyptien ayant le nom effacé car accepter qu’un dieu, la
tradition judéo-chrétienne, l’islam. On passe d’un grand espace polythéiste aux trois grandes
religions. Ce passage est un mystère car nous n’avons pas toutes les pièces de compréhension à
cela. —les memoires d’Hadrien de Margeritte… introduit son récit par une petite phrase qui dit
que nous allons allé dans temps où les dieux n’étaient déjà plus et que le dieu n’était pas encore.
— Le temps post polythéiste (ligne droite avec flèche), est le temps linéaire. Il y a une évidence,
dans cette conception tous les éléments qui arrivent n’arrivent qu’une fois. C’est une conception
tragique, on ne s’est rien qui va se passer et il y a une valorisation de chaque faits qui passe et
qui sont éternels. Il peut y avoir également un début et une fin de l’histoire. Une finitude, un début
et une fin qui dans la tradition judéo-chrétienne, avec Constantin qui en fait la religion d’état,
imprimera le destin du monde ici present. Certains créer le temps du monde avec le monde. Il y a
un moment d’apparition avec la vie sur la terre dans l’ancien testament avec le peuple élu. Dieu
est le moteur de l’histoire, du temps et son père. Puis il y a le Christ qui est l’apogée de cette
tradition judéo-chrétienne. A tel point que ce point d’apogée créera une ancien et nouveau
testament. Mais il y a l’annonce de son retour à la parousie, à la fin des temps pour châtier et
récompenser et mettre un terme à l’histoire. Tout ce qui se produit avant le retour du christ est
après son point d’apogée. On a longtemps essayé de trouver des signes de cette fin. Pour
produire une explication il faut se situer dans cette dynamique de l’histoire faite par dieu et le
providentialimes et ce qui donne ce sens à l’histoire. On le fait, on est dans le bon et dans le
7 Critique historique
mauvais inversement. Le trait de génie absolu sera un cercle sur la partie entre le point d’apogée
et son retour. Une vision cyclique et lineaire en meme temps et cela constitue un coup de génie.
Cela postule que attendre a du sens. Cette vision est ultra performante par rapport à la question
de la forme de l’histoire (religieuse) qui la soutend. On comprend mieux pourquoi la tradition
occidentale du providentialisme a duré pendant mille ans, on l’a écrite de la même manière.

Cette vision du temps est un moteur de l’histoire très robuste et dont l’histoire universelle de
Bossuet est la dernière oeuvre qui en traite ainsi. Le providentialisme de l’histoire, faisant
référence à dieu. Vision dans laquelle tout le moyen âge va baigner ainsi que tous ses
chroniqueurs et historien. Marquée par éléments factionnels et irrationnels. La critique historique
n’est par leur priorité mais plutôt, ils essaient de trouver le sens de nos actions. Ce
providentiolaisme va determiner l’écriture de l’historie pendant plus d’un millénaire. La figure de
St-Augustin, un grand penseur, vit et assiste à un grand evenelment qui est la mis à sac de Rome
par le barbare Alaric. En 410 c’est trauùatisme pour l’empire romain car, les barbares sont rentrés
dans le coeur du coeur de l’empire. Cet événement confirme la décadence de cet empire. Il est
contemporain et il aimerait pouvoir le situer et défendre la foi chrétienne étant fragile à Rome car
les chrétiens étaient persécutés. Ils étaient persécuté car leur valeurs allaient contre les mentalités
d’heridite et de conquête du pouvoir du peuple romain. Il s’est cependant rependu partout au sein
des classes de l’empire. Constantin avait deux choix, combattre au risque de risquer son pouvoir
ou bien le soutenir pour mieux le contrôle et il aura le titre de l’évêque du dehors. c'était une
démarche politique et conduit à la reconnaissance du christianisme comme religion officielle.
C’est le début de sa diffusion officielle avec le défi à relever entre les idées chretiennes et
imperuales par st augustin. La traduction de cela est le saccage de Rome. Les paiens à Rome
disant que depuis que les romains sont devenus chrétiens ils ont perdu leur substance. Ils
mettront la faiblesse de Rome sur le dos des chrétiens. St augustin réagit donc par un travail de
rédaction à Orose que les chutes et difficultés des empires sont bien antérieurs au christianisme.
Autrement dit il veut répondre à une accusation par une vision du passé instrumentalisé à son
profit. dans son argumentation générale il va développer le providentialisme, et il est celui qui va
en donner un corps même s’il n’est pas le premier et dit qu’un empire pour survivre, suivre la
vision linéaire de l’histoire donnée par dieu. La force de cette vision autorisera et donnera de la
légitimité et donnera une vision historique de dieu à toutes sortes d’acte politique, dans le but de
« ne pas railler le sens de l’histoire ». Il est difficile de répondre à cette vision irrationnelle par des
éléments rationnels. Si on ne le fait pas on serait un paria de l’histoire. Cette vision fusionnée à la
politique donne un « cocktail explosif ». On va donc faire le mouvement du sens de l’histoire et
l’accelerer et donner cet argument pour justifier ses actes (trancher des tetes? C’est le sens de
l’histoire voulu par dieu).

A partir surtout du 18 quelque chose a modifier cette vision. Dieu y a quitter l’orbite des hommes
dans leur manière de concevoir l’histoire. Dasn l’histoire des hommes, d’après les Philos de
lumières, la question de dieu ne s’y pose pas. VOlatire par exemple se contente à des faits de
agencements des analyses… La question de dieu ne se pose pas car elle ne fait pas sens dans
l’hisotire. Un changement s’opère, une ligne finie de part et d’autre, qui perd son début et sa fin.
La question du debout et del afin du temps ne se pose plus. Puisque l’histoire est sécularisée la
question d’origine et de fin ne se pose plus. De plus les naturalistes, biologistes, archéologues…
font un constat que la temporal de la vie elle même va bien au dela des quelques milliers
d’années de la bible.

La question de dieu ici ne se pose pas car c’est un phénomène et dieu n’en est pas un. Il y a une
laïcisation de l’histoire. Il faut alors qu’il y ait autre chose car c’est un intenable un histoire sans
sens qui est une acceptation rare et très moderne ainsi que très fragile. Mais il y a un vertige qui
est pratiquement un clivage qui est de ne pas donner un sens de l’histoire. Un vrai moteur de
l’histoire sera reconnu par les philosophes des lumieres, un progrès, un progrès continu
accumulant ses inventions et il est infini et continuera à croitre de manière exponentielle au profit
8 Critique historique
de l’humanité de manière laïcisé. Au profit du progrès on va légitimer des actions de l’histoire. Au
profit de progrès politique, des révolutions auront lieu. Des entreprises coloniales seront produites
pour apporter du progrès et faire avancer l’histoire. La physique… viendront montrer le temps très
long de l’univers et il est ouvert pour nous. Pour clôturer ce point concernant les visions du
temps, nous nous inscrivons actuellement toujours dans une vision du temps hérité des lumières
et nous influence toujours. Au crours de ces 150 ans, des elemnets sont venus relativises cela.
Des événements qui ont ébranlés la raison atteignant ce qu’on a appelé l’optimisme du siècle des
lumières (confinace absolue des progrès de la raison). C’est un optimisme opérationnel, il
mobilise les énergies en particulier politique et participe à une utopie. Il y a bien sûr eu des
événements, des impensables tels une guerre industrielle de la première guerre mondiale. Et
même si certaines nations aurait pu voir 1917, on aurait pas fait la guerre et la shoa de l’entre
deux guerres et un impensable et a attiré l’optimisme des lumieres. Le temogange de Wissel
disant ce n’est pas qui assiste à ça, car si c’était moi j’en perdrai la raison et la raison n’entre pas
à Auschwitz. Hitler l’a dit et l’a fait. Autre épisode qui ebranle la notion de progrès est la bombe
atomique. Celle-ci qui est réalisée dans le cadre du projet Manhattan qui est le plus grand
rassemblement de l’histoire mis ensemble. C’est le début de la big science. Exactement notre
modele aujourd'hui avec de savants isolés mais de grandes équipes qui font avancer les
connaissances. Sa conception a impressionné ses créateurs mêmes et l’un de ses artisans,
Oppenheimer, a dit qu’il était le destructeur des mondes voyant Hiroshima et nagashaki. Une
espece vivante s’était donner pour la premier fois les moyens de détruire la vie sur la terre et de
se détruire elle même. Lors de la guerre froide l’extinction de la vie sur terre a été rendue possible.
l'unanimité vit avec une épée de Damoclès et c’est les scientifiques les plus pointus qui ont reçu
ce tour de force. On pourrait rajouter cela à la manière dont consommons la planète au point de
menacer ses ressources et la vie. Ce constat a permis une prise de cpnsicence de ses brisures.
On a recherché des solutions historiques sans sens de l’histoire mais cela de postulerait pas un
sens à celle-ci et l’absence de réponse aurait un impact moins traumatique.

Il faut nous pencher maintenant sur la matrice de la procédure de la critique historique. Quand est
ce que celle ci est devenue un bien commun intellectuel partage par une catégorie. Quand est ce
que celle-ci a eu une conséquence plus significative et isolée. Pendant la renaissance est la
réponse. La rennaissance est une époque comprise entre le 15 et le 16 qui est appelé le début
des temps moderne et l’époque de la révolution marhcande, la deuxième grande de l’histoire
européenne. On peut épingler trois grandes revotions historiques, la revolution agricole au moyen
âge a l’an mille liee à la croissance démographie (moins de mortalité infantile par conditions socio
économique)et de l’agriculture (stimulee car plus de bouches à nourir). Nous avons eglemetn le
dégagement de surplus agricole car depuis la chute de l’empire romain, on vit en économie
d’autarcie. Mais s’il y a des surplus a vendre comme en l’an mille le commerce se réactive qui
autorise le phénomène de croissance des villes, des endroits où les gens ont d’autres activités
que de manger. Il ya une fluidité plus grande des échanges économiques. le monde a été inhibé
alors qu’il était dans une cloche depuis la chute de l’empire et il y a une redécouverte du carctere
offensif des européens (croisades). La peste noire de 1347 à 52, il y a beaucoup de morts, la
peste frappe un homme sur trois. Ça a laissé des héritages dans la culture europeenne et c’est un
coup d’arrêt momentané de l’europe. La révolution industrielle est un modèle dans lequel on se
situe. La révolution marchande, pourquoi c’est à ce moment la que se développe la critique
histoiruqe. C’est la raison que se donnent les européens de se trouver de nouvelles voies
maritimes. Le point le plus éloignees d’une mer et de 700 km et elle est petite. C’est un contient
où la mer accessible partout et où il n’y a pas de frontière naturelle. Le 15 16 est un moment où
les villes se développent avec gènes Venise et où les états, les grandes puissances se
développent avec des dynasties solides; bourbons… qui dit état dit fonctionnement ârticulier
avec une domestication de l'aristocratie par le souverain car c’est là le plus grand danger. Louis
XIV a fait de Versailles une prison dorée en faisant venir les aristocrates a lui et créant une
9 Critique historique
étiquette et donc des rivalités entre eux. On a besoin d’épices, de luxe, de soie, d’or… il n’ya pas
un peuple qui ne verra pas arriver d’européen. Il y a aussi des evenments en europe et une
rupture du christinaisme en 1517 avec la rupture avec Rome par Luther et le protestantisme. C’est
une période sanglante avec une explosion artistique… il y a le terme de Renaissance car c’est la
redécouverte de la pensée de l’antiquite greco romaine et la fascination que cette période va
engendre. Renaissance après un temps obscure qu’est le moyen age. Mais s’il les découvre c’est
grâce au travail de retranscription et de conservation du moyen âge. Ces manuscrits ont connu
des fortunes diverses passant par des marchands arabes, des copistes… et l’accès vers
l’antiquité a donc été permis par le moyen âge. Il y a une dimension de la source qui prend
beaucoup de place. Pour redecouvrir les auteurs latins et grecs il faut des sources et les
humanistes vont s’y coller étant connaisseurs des langues classiques et hébreu et vont constituer
un réseau intellectuelle internationale (le premier l’histoire de l’Europe). Les humanistes sont des
philologues. Ils seront les bâtisseurs de la procédure cirtique plus qu’au historiens. Le tri était
d’autant plus urgent qu’on venait d’inventer l’imprimerie. Cela veut dire que l’on ne peut pas
imprimer pour les humanistes quelque chose qui n’est pas parfait. Il consolide donc leur principe
de traitement des documents. Ils font seulement dans une grande interrogation sur l’homme. Les
socrate et platon qui ont vécu avant jésus, ils s’imprègnent d’une autre culture et affirme ce
syncrétisme. Avec ce qu’on a appelé les grandes decouvertes il est fascinant de voir que (sacs
des colons en Amérique latine) les conquistadors étaient des aventuriers privés ayant passé
contrat avec la royauté et avec la vassalité ont conclu des excès concluant que les indiens
n’etaient pas des hommes mais des objets et on s’est posé la question de savoir si les indiens
avaient une âme, si oui, on pouvait les baptisés et ne pouvaient être mis en esclavage mais les
musulmans pouvaient être mis en esclavge. Le but de l’église était une universalité. Charles Quint
c’est laissé convaincre par l’identité même des indiens. Ces juristes et intellectuelles faisaient
partis de l’ordre très puissant des dominicains qui étaient indo-philes. Ils ont développes que les
hommes, créature divine, ont des droits, y comprit juridique. Ca a éclaboussé l  ‘appreciation
générale se posant la question de qu’est-ce que l’homme. on peut être heureux et libre sur terre
(humanistes). Il y a un renouveau optimiste de ce qui fait l’homme et la raison c’est pourquoi le
fazage de cela se fait dans la dimension de la critique historique. A l'époque quand on pense aux
sources, on pense aux sources écrites qui justement dominante dans ce que l’on va voir et la
notion de source dépasse le domaine ecrit. Source est une information du passé et plus elles sont
anciennes, plus elles sont rares et précieuses. Cela veut dire que la critique s’applique à ces
autres types de support. L’annecote de la découverte de traces de pas dans la boue volcanique. Il
y a deux marhceurs, adulte et enfant cote cote. Puis l’enfant s’en va et tourne autour d’autre
chose et l’adulte s’arrête se tourne et s’arrête, l’adulte continue à marcher et l’enfant le rattrape. Il
y a une information extraordinaire là dedans. Ca veut dire que l’adulte a appelé le petit, et l’enfant
a obéi. Dès qu’un support apporte une information sur le passé c’est une source et doit être
analysé et passé par la critique historique. La premiere étape à la procédure critique est de faire
emerger différentes catégorie de sources. Comment les classer? Au préalable on peut aussi les
classer en deux groupes, c’est un classement qui n’est pas le plus fin. Les sources conscientes et
inconscientes. Les conscientes sont les traces laissées de manière volontaire pour qu’elles
témoignent de quelque chose (peinture, traité philosophique…), fruit du comportement humain
avec but de laisser une trace. Pour les sources inconscientes, l’homme n’en avait pas conscience
et n’avait pas pour but de laisser des traces. Les voix romaines, constuites de manière tellement
intelligente ont été construites pour le commerce mais aussi pour les troupes. En effet on peut
connaitre le temps de déplacement par une voix et on peut planifier en agissant sur la vitesse.
Cela permettait de calibrer les choses. On peut gérer les mouvements de l’armée de manière
optimale. On trouvait sur ces endroits beaucoup de pièces de monnaies et on a fini par
comprendre que c’etait un endroit de campement. Les documents inconscient sont d’une grande
diversité et les corps figés de pompes sont des cas extrêmes. Cette division de sources n’est

10 Critique historique
cependant pas precise. On peut categoriser ces sources et ouvirir l’heuristique, première étape de
la critique

L’heuristique est la recherche des sources. d’abord il faut trouver et rassembler les sources pour
cela il faut les connaitre et ne pas partir dans tous les sens. L’heuristuque c’est établir un corpus
de source. Quelles sont les catégories?

• Écrites: elles se subdivisent en deux sous catégories, d’une part les sources narratives et
d’autre par les sources diplomatiques. Les diplomatiques en faisant d’emblée un sort de
diplôme. Le mot diplôme renvoie à un document officiel émanent d’une autorité (souverain eg)
c’est pourquoi on peut les appeler aussi sources officielles. Elles ont une fonction particulière,
juridique ou administrative. C’est quand il n’y a pas le nom de l’auteur derrière comme la carte
d’identité, elle ne possede pas le nom de l’auteur. Ils émanent d’une source formelle et ayant un
objectif administratif. Les documetns judicaires, les arrêtés, les lois… s’y trouvent. Ils ne sont
pas dénués de relationnel en terme d’interaction. Mais c’est plutôt la fonction des sources
narratives où l’auteur s’applique. Ils n’ont pas une utilité pratique, ce sont des oeuvres réalisées
par des auteurs. La presse les journaux, les livres de cuisine, les histoires… toutes formes de
témoignages humain sont des sources narratives. Ces productions nécessitent une critique
avec un auteur qui se manifeste.

• Figurées: appellees aussi sources graphiques. Image au sens très large. Les cartes de
géographie, les plans d’architectes… les représentations figurées étaient pédant longtemps des
sources délaissées. Il y avait pednant longtemps de livres ‘histroie illustrée de la seconde guerre
mondiale’. C’était le support de la source écrite. Maintenant on traite cepdnatn l’image avec la
même critique que la source écrite. Elle a un statut à part entière aujourd’hui. Si on se
représente une carte du monde, le nord est en haut et le sud est en bas, ce qui n’a pas de sens.
Cette disposition est héritage non innocent, car le haut et le bas dans la visualisation avait un
signification pas seulement spatial. La partie haute est supérieur à la partie basse. C’est
frappant car l’Europe prend moins de place, qu’un petit bout d’un ensemble lorsqu’elle est
retournée. Ils peuvent contenir plusieurs niveaux de lecture, le portrait de Bonapart, tout vêtu de
rouge, il y est représenté dans un environnement liégeois par Ingres dans nos musées. Sa
particularité, on y voit bonapart construisant le quartier d’Amercoeur. Il y a la cathédrale saint-
lambert en fond mais a été démolie à la révolution. On a un peu une chronologie quand on
l’examine. A cette époque il n’y a plus de cathédrale, il ne savait même pas qu’il n’y avait plus
de cathédrale Ingres. Mais cette lecture ne tient pas compte des significations que Ingres veut
donner et un élément n’apparait pas, le concordat entre Napoléon et le pape. S’il y a la
cathédrale intact c’est parce que « Bonapart a relevé l’église (à travers le concordat) ». Message
politique donc. Quand on les analyse comme des textes, on peut y voir différentes couches de
sens. Il est interessant d’étudier les projets non abouti de quelque chose, projet monumentaux
non abouti témoignant de prise de conscience. Étude du passé.

• Materielles: extrêmement nombreuses, celles en trois dimensions à partir qu’elle porte une
trace du passé, de la vie des hommes (epingle comme tour effeil). Pour comprendre Waterloo,
il faut aller sur le champ de bataille de Waterloo. C’est un endroit vallonné pour tout le monde,
ce qui permet de comprendre la bataille et les anglais en ont profiter. Les traces humaines
sont extrêmement nombreuses et celles qu’on laissés les hommes aussi, les restes
alimentaires, le pollen, on peut aller très loin avec la technologie. On a pu constater la
pollution à l’époque romaine. bref, les sources matérielles sont une catégorie en soi des
documents utiles à la recherche. Avec les techniques d’exploitation des momies, on a trouvé
du tabac. C’était impossible car il y avait pas du tabac alors n’avaient ils pas eu des contacts
avec l’Amérique et la chine. Mais on a compris que les premiers archéologues fumant la pipe,
se penchaient dessus avec et des restes sont tombés dessus. Le linceul de Turin. Jamais un
document n’a mobilisé autant de trvail scientifique dessus, tout le monde y est passé (bio,
histo…) sans comprendre comment le dessin s’est formé. Mais on a trouvé des traces de
11 Critique historique
rouges à lèvres sur jésus. On a fini par comprendre que le linceul dans une protection
moderne. Quelques perosngaes ont pu rester un peu avec lui en visitant le pape et la femme
de Franco, restant avec et a embrassé légèrement le tissu.

• Orales et audio-visuelles: elles peuvent très bien être distinctes l’une de l’autre et les sources
orales ne sont pas forcement enregistrées. Ça va de l’interview à la depostion en justice… les
traditions orales sont l’une des rares pistes pour aller quelque part où le support privilegié n’est
pas la écriture. C’est un réalité. C’est complexe dans la mesure des soicetes de l’écriture
l’importance de la mémoire orale etait parfois vitale. Il y avait parfois des fonctions sociales
ayant pour but de transmettre des informations de générations. Le passage à l’ecriture a sans
doute diminuer notre capacité mémorielle, elle n'est plus prioritaire. Les traditions orales ont
commencé la recherche en sciences humaines assez tard, au 19. Il y a eu des precurerus tels le
musée de la vie wallonne à liège. Il a été un des précurseurs à la tradition de la mémoire
populaire. On constituait un thesaurus du passé orale disparue enregistré. Les enregistrements
date de l’epoque des prmeeires machines enregistrant. Le premier support d’enregistrement
humain est de 1860 et chantant au clair de la lune. Ce n’est pas qu'une approche nostaligique, il
y a une approche utile également. nous avons conserve le poème sous le pont Mirabeau que
Appolinaire récite. l'interprétation est totalement différente. Toutes ces traces peuvent être
sauvées depuis la deuxième moite du 19. La prise de conscience qu’il était une source a pris du
temps. Pendant la 2nd guerre Mondiale, beaucoup de sources ont été perdues car on avait pas
de places et elles avaient pas tant d’importance que les sources écrites. Les archives
photographiques n’enregistrent pas seulement le réel mais une interprétation. Le premier conflit
photographié est la bataille de Crimee mais des photos statique., des camps de cadavres… au
début l’audace absolue est photos de blessées dans de bonnes conditions, civière, entourée…
aller plus loin pour photographier des blessés est insoutenable et beaucoup d’elles sont des
mises en scène. C’est le début des mises en scène avec les actualités cinématographiques
également avec par exemple bancovilla, et emiliano (passata), c’est a cause de lui que cowboy
avec moustaches… il a un projet politique contre chefs de l’epoque. Il a fait un contrat avec
Hollywood avec la photo du révolutionnaire trimpoahnt là où il a gagné une bataille, mais elle a
été prise plusieurs fois, l’entree au début du 20 eme est mise en scène comme la réalité ce qui
pose problèmes aux historiens. 95% des scènes de bataille n’en sont pas, c’est des scènes
d'exercices et on construit des documentaires entiers sur cela. On est a peine sûr de deux ou
trois seulement avec des hommes baillonés dans la tranchée avec caméra à genou dans la
tranchée. Donc reconstituer, donner l’illusion du vrai, est le problème de ces documents. Tous
les problèmes de l’acteur et du spectateur est apparu avec la deuxième guerre mondiale. Les
dirigeants ont compris qu’ils devaient montés les images des soldats montrés aux civils. Pour
ne pas terroriser, on montre des soldats entre eux dans la vie quotidienne. On s’est rendu
compte qu’on faisait route en donnant l’impression que les soldats vivaient mieux que les civils.
Il faut tout de même montrer la réalité de la guerre. Et on a finalement un travail de réflexion sur
qu’est-ce la réalité et comment est-elle perçue. Les premiers archives ne rendent pas compte
de l’enfer et notamment de la disparition des corps. C’est plus tard par les archives qu’on
trouvera des reponses. C’est un domaine donc où la critique historique fait le plus sens.

Quand on parle de recherches de sources, il y a la question finalement préalable, sont elles


conservés et où? La question première à se poser et on sont conserves les documents à
exploiter. La se pose la question de la conservation des documents. Plus on remonte plus il y a
une diversité documentaire. deuxièmement certaines oeuvres sont parvenues à nous par miracle.
Comme par exemple pour l’antiquité où l’on a perdu énormément d’oeuvres. Parfois un seul
exemplaire d’un témoignage nous est parvenu comme c’est le cas du manuscrits contentant le
seul témoignage d’alexandre le grand, c’est l’anabase d’Arien. elle est venue jusqu’a nous grace à
un manuscrit du 13ème et notre représentation d’Alexandre le grand aurait été anhiilee. Les
constitutions d’Athènes d’aristore, polybe, la vie des douze césar de Suétone… nous sont
12 Critique historique
parvenus en manuscrits uniques. Il y a ce phénomène d’énorme quantité de perte en soi en
remontant dans le temps. Pourquoi? Les effets du temps, les circiontstces naturelles, guerres,
incedies, insectes, les encres s’efface…d’ailleurs pour les documents de l’antiquité, tout ce qui a
été écrit sur des parchemins a pratiquement disparu. Les archives sont d’avantage destinées à
disparaitre qu’à résister comme les documents familiaux qui tiennent deux générations. Les
archives ont une histoire et nous devons nous faire un petit historique des histoires archives est
un éclairage sur les sociétés du passé.

Cette historique nous amène aux origines des civilisations d’ecriture. On a eu dès la plus haute
antiquité de conserver des documents d’archives comme par exemple les archives de Shamshi
Addu, roi de Mari, de 20 000 tablettes d’archives en argile du deuxième millénaire avant jésus
christ et contenant des traités, des comptes… des archives diplomatiques. Tout a pratiquement
disparu pour des raisons climatiques à Grèce et à Rome mais la secherssee en Egypte nous a
permis de bien conserver les papyrus. On ne sait que en faire tant qu’on en a. Après l’antiquité et
le moyen age, dans le haut moyen âge on a pratiquement pas conservé de documents ecrits. La
rasion est que le premier et le plus grand producteurs d’archives écrites sont les états, or il y en a
pas c’est une féodalité. Organisation du pouvoir sur des micros-états locaux. Les liens à l’époque
vassal-suzerain était concrétisé par un rituel mettant en lien suzerain et vassal avec entre autres
un baiser sur la bouche (echange ame) et donner sa parole, sinon c’est un crime grave et c’est un
félon d’aller contre sa parole. Les pouvoirs étaient organisés sans depednre de documents écrits.
Dans la deuxième partie du moyen age, après l’an mille, il y a des souverains qui deviennent des
cas de conscience (sentait qu’il était à part et se vouait à la mythologie impériale de l’empire
romain et a bâti un empire en tant que «  descendant  » des empereurs). S’accentue après l’an
mille (centralisation du pouvoir) on trouve des doucement avec une volonté de classement avec
les Chartriers (contient des chartes, document d’une entité officielle diplomatique), les cartulaires
(des recueils de documents précieux pour des instituions organisées telles les religieux). Un
accélérateur est donné au 16 en pleine révolution marchande à cette époque où les états
modernes se constituent. Le chef de l’état gouverne sans se déplacer par l’intermédiaire
d’agents…privilegie le document écrit comme courroie de distribution. Pendant le moyen âge le
roi se déplaçait tout le temps pour montrer qu’il existait et la mémoire collective a transformé cela
par la représentation des rois fainéants. En réalité ils gouvernent car une cour n’est qu’en dizaine
d’hommes. Nous avons gardé un vieux fond de cette époque, les joyeuses entrée des souverains
existant toujours (quand Phillippe est devenu roi, il se déplace). C’est un reliquat de cette
expérience. Le meilleur était louis XIV et sa prison dorée. Elles apparaissent en Espagne en 1567,
premier depot archive d’état par Philippe deux placées dans le château de (Sermancas). Ça fait
sens car elle domine une partie du monde. Phillippe deux, successeur de Charles Quint gère cet
empire. Ça veut dire que les archivistes apparaissent et contribue à l'efficacité du document. Et
au 17 apparaissent les premiers traités d’archivistique. l’étape fondamentale suivante est 1789 et
la révolution française. La premiere decision est un réorganisation des arhcives en matière
géographique. Il y a trois niveaux; les municipales (communes), les départementales (provinces,
de l’état à liege, a namur…) et les nationales (générales du royaume). quand on fait une
recherche, il est évident qu’il faut connaitre la carte du temps des archives et on a fait des niveaux
car on ne trouve pas les mêmes données. Comporte toutes sortes de documents. L’accès public
aux archives n’existait pas avant, il fallait une autorisation du souverain. Publicité, sauvegarde du
peuple, veut dire qu’il faut que le peuple sache ce que fait le gouvernement. Les archives sont
publiques mais certains documents sont soumises aux dépôts légales car sensibles à la conduite
du gouvernement. Le record est le Vatican avec un dépôt légal de 100 ans. Les derniers
documents concernant le meurtre de Kennedy seront disponibles en 2023. La notion de delais
legal est un indice de l’histoire contemporaine s’accomplissant que lorsque toutes les sources
sont disponibles. Nous vivons sous les système initié par la révolution mais ce qui a changé est la
croissance considerable des archives, et l’archiviste détruit aussi maintenant les archives car on
13 Critique historique
doit trier leur abondance. Il y a 150 KM d’archives au générales du royaume. En France on en est
pour deux milles km d’archives. Mais c’est compensé par les nouvelles technologies, mais cela
reste un processus naissant. Elle a commencé avec les publications, comme avec Gallica. Un
autre site exceptionnel est archive.org. elle a commencé avec des expériences pilotes avec la
numérisation des écrits de Paul Henri Spaque par l'université de liège. Les inventaires d’archives
sont extrêmement précieux dans les recherches d’archives. C’est le plus important. Les
bibliothèques ont connu également une histoire qui se sont enrichis avec l’imprimrie et on a des
inventaires de bibliothèque. Le catalogue de la bibliothèque du British muséum fait pratiquement
trois cents volumes. La bibliothèque du congrès contient plus de vingt millions de livre. Il y a un
paradoxe car les journaux du 19 se conservent mieux que la presse du 20. Car la presse du 19
était un presse à circulation, à lire à plusieurs. Consulter des archives n’est pas sans risque,
quand on a ouvert les archives de la republique allemande après la chute du mur, mais c’est des
archives qu’on aurait jamais dû ouvrir. Ceux qui les ouvraient devenaient malades à cause d’un
champignon. Donc l’heuristique est une étape demandant une ouverture d’esprit des archives et
un savoir faire (dont une connaissance) du questionnement de savoir où se trouve les sources.

Nous évoluons maintenant dans les sources écrites. C’est une étape intermédiaire. Cette étape
est la critique de restitution. Au fond c’est ma question du bon état des sources écrites. Pas
uniquement au niveau matériel, mais également si ce sont de bonnes copies d’originaux. Les
originaux ne nous sont plus là et ils est difficile de choisir entre copies différentes dues aux fautes
des copistes. Une critique pas étrangère aux philologues. La question des originaux disparus a
déjà été posée il y a plusieurs siècle par Jean Mabillon, qui a vecy à l’âge classique (1632-1707). Il
a vécu à la période à la renaissance et antérieur aux lumieres. Période où se dernier est en
maturation dû au progrès scientifique. Puis on est rattaché à la renaissance par bine des aspects.
C’est un moine bénédictin. Il y a un contexte pour le situer dans un moment qui est important.
Pour le situer il faut savoir que son ordre était chargé à l’abbaye de Saint-Denis à Paris de
conserver les archives de la monarchie francaise, c’etait une fonction importante, et un autre
érudit, papebrok, un jésuite, conteste l’authenticité d’un certain nombre de ces documents. il le
fait dans l'introduction du tome 11 des Acta semptorum, que son ordre avait écrit. Les
bollandistes et les jésuites ont publies les sources liées à tous les saints chrétiens et qui s’étant
sur plusieurs siècle. C’est un érudit de haut niveau et il est à ranger chez les hyper-critiques. Cela
va au dela du doute raisonnable. Sa contestation des manuscrits est en parti fondée cependant.
On va assister alors à une joute intellectuelle entre les deux, avec Mabillon qui est convoqué par
son ordre et devra faire une analyse textuelle et en detail de la matérialité des sources et donnera
le de re diplomatica, un ouvrage classique qui sera un ouvrage fondateur de la critique textuelle
en 16XX. Ce qui est fascinant est que Papebrok se rangera dans ses armements et reconnaitra
que les documents bénédictins sont authentiques. Nous sommes dans une époque de division
idéologique où les guerres de religion, et où l’on a une joute intellectuelle qui se termine par des
principes de critique qui mettent tout le monde d’accord. C’est un moment important, en 1675,
pendant cette période, il y a Bossuet et son histoire universelle qui est la dernière histoire
providentialiste. Cela permet de constituer une équipe de retitutison des textes classiques. Un
des principes de Mabillon dit: «  recentiores non deteriores  »; les sources les plus récentes, ne
sont pas les plus mauvaises. Ce n’est pas parce qu’elle est ancienne qu’elle est meilleure. Ça
renvoie au stemma codicum. Pour ce dernier imaginons un original de l’an 1000 avec une copie
en 1500 et une en 1200 (perdue) qui a donné une copie 1400. On se dit instinctivement que la
plus ancienne est plus juste. Ici non ce n’est pas l’âge qui fait sa valeur mais le nombre de copies
intermédiaires qui la sépare de son original. Sa valeur n’est pas faite de son ancienneté mais le
nombre de copie qui la sépare de l’original. Il y en a qui concerne le copiste (bon copiste,
cultivé?), le meilleur ce n’est pas celui qui met son grain de sel mais celui qui copie. Le meilleur
est bien entendu la photocopie. Autre principe, lectio melior ou difficilior. La meilleure leçon est la
plus difficile. Cela veut dire que si l’on a pas l’original et qu’il y a deux copies, c’est le terme le
14 Critique historique
plus rare qui a le plus de chances qui pourra identifier la meilleure copie. Dans deux copies, celle
qui contient non-obstant plutôt malgré est la plus sure, la meilleure copie est celle qui contient les
termes les plus rares. Il suffit de peu de choses pour ne rien comprendre. Luther, qui initie la
reforme et provoquer le schisme… c’est un personnage importantn. C’est lui qui a traduit la bible
en allemand, grand intellectuel… on que peu de sources personnelles à son égard. Il y a
néanmoins des lettres. Furori patris mei, tout ce que je suis, je le dois à la fureur de mon père.
C’est une confession interessante car le petit Luther est soumis très forte de son pere et les
humiliations subie lui ont permis de s’elever lui même. Sauf que dans l’original de la lettre, il y a
une petite différence; c’est sudori patris mei, je le dois à la sueur de mon père! Ce qu’il est, c’est
grâce aux sacrifices de son père et ce n’est pas une marque de dépit mais de reconnaissance.
quand on est soucieux des copies des textes. On pose aussi la question de savoir si on peut
corriger une source. Alors que faire? On ne change jamais de source, mais l’on doit tout de même
signaler l’erreur au lecteur. On peut éventuellement ajouter un petit (sic), qui veut dire qu’il y a une
faute de l’auteur que je constate et que je laisse mais ce n’est pas moi en tant qu’éditeur qui l’a
fait. On relie cela directement à la renaissance et aux humanistes et c’est pourquoi la critique doit
énormément aux philologues. Pour certaines époque c’est l’étape la plus longue, la mise en ordre
des sources. Comme elle se déroule étape par étape, elle devait être mentionnée avant la critique
a proprement dite qui est la troisième étape. Elle se divise en deux, la critique externe et la
critique interne. Ici il y a des termes importants.

commençons par m’externe. Elle a deux autres noms, la critique d'authenticité ou de provenance.
Elle pose de savoir si un document/ source est authentique.elle cherche a savoir si un document
est authentique, donc s’il provient bien d’où il prétend provenir. Qu’est-ce que c’est? Ca veut dire
que c’est un document qui sort bien des mains de son auteur, et si ce n’est pas le cas, il n’est pas
authentique et c’est donc un faux. Le faux est déterminée par la provenance de la source.

La critique interne est aussi appelée, la critique de véracité ou encore de crédibilité. La critique
interne pose la question de la crédibilité du contenu, de l’information contenue dans la source. Si
elle credible, vraie. il y a une sérieuse difference mais complementaire.

Cela nous permet de réfléchir sur les documents crédibles et non crédibles. On peut réfléchir sur
les sources de l’information. L’information ouvre des perspectives diversifiées et nous permet de
son adn même. L’information est le pouvoir et celui qui la detient, qui la faocnne, la diffuse et
éventuellement celui qui la reçoit et constitue une enjeu capital de l’existence. L’enjeu est bien au
dela de l’esthetique donc. Ce sont des informations qui conduisent certains à se sacrifier ou pas.
Or, les informations ont une histoire chaotique qui pose la question de l’authenticité. Il y a des
documents faux très célèbres comme la donation de constantin. Il a le choix de la persécution ou
de se rallier ou mieux contrôler l’afflux du christianisme et predn le titre d’évêque. C’est dans ce
contexte que le christianisme deviendra la religion officielle de l’empire romain. Il ne s’est pas
cintenté d’un ralliement spirituel, il a accompagné les choses d’aspects matérielles d’où le mot
donation car il attribue des Territories au pape de l’époque. Le Vatican naissant à la suite du
Latran lorsque Mussolini décide de fonder un etat. C’est un document fondateur de Constantin.
Un humaniste Lorenzo valla, s’est penché sur cela, il a constaté que la donation était un faux et
qu’il avait été élaboré au 7 et 8ème siècle dans l'environnement des juristes et des papes de
l’époque pour légitimer un pouvoir temporel de l’église. On est face un document faux dont la
trace et l’existence même est posé sous la destinée d’une église. Un autre exemple sont les
protocoles des sages de Sion. Il commence au tout debout du 20eme à s’imprimer, à l’époque de
l’affaire drefus, des pogroms et de toutes sortes d’antisémitismes. Il se présente comme une fuite
de contrendus d’hommes préparant la domination du monde. Celui qui publie ça montre

15 Critique historique
comment les juifs préparent la domination mondiale. Nous avons une grande diffusion dans
l’entre-deux guerres avec cité dans mein keimp, en Russie, dans le times… c’est un document
qui interpelle. C’est un document évidemment faux. C’est plus facile de faire un faux que d’écrire
sa riposte. La premiere grande élaboration puissante est un livre de plus de 500 pages de 1939,
l’apocalypse de notre temps, Henri Rollin. Il savait qu’en réalité les protocoles ont été rédigés
dans l'environnement de la police secrète du tsar de Russie pour accroitre l’antisémitisme. Quand
les nazis arrivent, tous les exemplaires de ce livre sont détruis à l’exception de celui de la
bibliothèque nationale et on le redécouvre dans les années 90 et publié en 2005. C’est un agent
secret russe inspiré de pamphlets déjà existants, quteur qui a rejoint après le Tsar les
bolchéviques. Un faux, même démontre faux, peut avoir une destinée plus puissante que meritee,
le faux peut être plus puissant que le vrai, l’exercice de ces critiques a une dimension vitale et qui
n’a pas une garantie décisive.

Parmi la critique de provenance parmi l’externe. La question de l’origine de l’information, est


évident que dans monde tel le notre avec nos moyens de diffusion est une question qui se pose
sans cesse. Ces sources sont des défis considérables en la matière. La critique externe va poser
des questions à la source, qui a produit le document? Quand a t il été rédigé? Par quel voix est
elle parvenue jusqu’à nous? Car sa trajectoire fait pleinement partie du questionnement sur celle-
ci. C’est également le diffuseur de l'information qui peut choisir son moment, ce qui est utile pour
le situer, que son contenu soit vraiment ou faux. AU début de l’été 1870 par exemple, napoléon
est près à engager le combat avec la Prusse où se trouve Bismark. Il y a des signes et dans ce
contexte, le times publie une information exclusive qui est le contenu d’une réunion, un tete à tete
entre Bismark et l’ambassadeur de France et c’est un vent favorbale qui a amené ce document au
journal le times. La reunion en question fait mention d’une offre de napoléon III, «  si vous nous
laissez nous emparer de la belgique, on vous laissera unifier l’Allemagne.  ». Ce texte fait
sensation, les belges sachant les intentions de la France. Là nous avons un texte authentique.
Mais sa trajectoire est intéressante car il est sorti du coffre fort de Bismarck pour arriver au times
et c’est lui même qui a lâché une information secrète pour nuire au français. C’est aussi pour
comprendre dans quel mécanisme de diffusion elle s’inscrit et ces enjeux éventuels, c’est à ça
que sert d’étudier la trajectoire. L’auteur est une question difficile. Le cas simple est d’avoir le
nom de l’auteur sous la feuille. Mais ce n’est pas toujours évident, même quand il est signé, on
est pas sûr que c’est l’auteur qui l’a signé. La notion de propriété intellectuelle est très recente, du
siècle des lumières avec beaumarché, et on constate que des textes d’auteurs écrits après sa
mort. Ce n’est pas dû écrit à l’écriture automatique de certains auteurs mais par un soucis de
diffusion plus simple et assuré. Il y a aussi toute la question des contrefaçons, des documents
faux. C’est une aventure intellectuelle extraordinaire. Il y a une érudition de la contre façon qui
s’est développé dans l’ancien régime car c’était vital. Des érudits spécialisé dans la construction
de contre façon permettant à d’autres de s’élever socialement. Les faux ont la couleru et le gout
du vrai et des généalogistes ont ete de fabuleux faussaires. Il y a des cas hors normes, comme un
cas du 19, Michel Chasles, un scientifique, qui s’est couplé à un genealostise français, Vrin Lucas,
qui avec un art de la persuasion concerné a séduit le mathématicien grand collectionneur et il lui a
refourgé contre de l’argent plus de 2700 documents faux, des lettres de Socrate, de Molière… ce
rationaliste a gobé par gout de collection tous les faux. Même les esprits formés à la critique
peuvent se laisser séduire par des faux, des caricatures. Il y a les documents signés, les
anonymes, les homonymes et aussi les textes où plusieurs membres d’une famille sont des
auteurs et n’utilise pas leur prénom avec les 4 frères Pérault, écrivains. Dans l’ancien régime on
changeait de nom plus facilement. L’ancien secrétaire de Slavator Dali dit qu’il a fait plus de 600
signatures. C’est très problématique pour le marché de l’art engendre des fausses qui signatures
qui pourrait être vrai. Déterminé l’auteur est une chose complexe, avec l’origine institutionnelle
d’un document signé par un ministre, un président… il est peut probable qu’il est écrit lui même le
texte. Mais on peut considéré qu’il assume le texte et qu’il en est l’auteur. Mitterznd, un écrivain
16 Critique historique
écrivait ses discours. Sa date de fabrication n’est pas facile non plus, la date n’est pas toujours
indiquée dans le texte. Le fait de dater est récent en ce compris dans le calendirer chrétien. Cela
varie des civilisations car il y a plusieurs calendriers. On a pas toujours daté les années les unes
après les autres, parfois on régnait en fonction des consuls… la chronologie est une discipline,
celle de l’art de dater, née à la renaissance due à une confusion considérable des documents. Le
fait de dater à partir de la naissance du christ chez les chrétiens date du 8eme siècle par Bede le
vénérable. Il s’est mis à dater à partir de zéro. Il invente le contenu negaitf, de dater negativment
avant la naissance du christ. Notre calendrier à nous est le grégorien. Il date de 1582. Le
calendrier vient des orthodoxes. Le calendrier des autrichiens et des russes ne correspondait pas
par exemple. Il y a le style de noel le 25 decemnre, le style de paques qui varie d’années en
années… avant la consolidation du calendrier grégorien les années ne sont pas les mêmes
partout et en 1576 on consolide tout cela avec une année et un premier janvier fixé. La
conception qu’on peut avoir du temps est différente et complique le fait d’avoir une bonne
datation. Parfois des sources peuvent contenir des sources non datées. On peut alors donné par
le langage courant une fourchette. Il y a le terminus alors. Le post quem est la date après laquelle
le document a été fabriqué. Le terminus ante quem qui est la date avant que le document ait été
fabrique. Imaginons le carnet d’un ancien soldat de Napoleon. Il fait mention de l’empereur. Si il
en fait mention, on est au loins en 1804, car c’est l’année de son sacre. C’est le terminus post
quem. Le terminus ante quem est la campagne de Russie de 1812 car il n’en parle pas, le
document a ete redige donc avant cette date. On peut refelchir au lieu de fabrication des sources.
Le lieu institutionnel détermine la façon dont l’auteur s’exprimera. Un ambassadeur n’est pas
dans le même lieu de narration par une lettre à sa femme ou un rapport à son ministre. La notion
de lieu et l’origine du document est spatiale est aussi conceptuelle.

Pour la critique interne maintenant, ici il y a une analyse de fond sur ce que dit l’auteur. Alors que
la critique interne se divise en plusierus sous opérations. D’abord, il y a la critique d’interprétation,
qui analyse ce que l’auteur a dit et a voulu. Deux, il y a la critique de compétence. trois, la critique
de sincérité. Quatre, la critique d’exactitude. Les deux dernières se ressemblent mais ne sont pas
les mêmes. Enfin cinq, la comparaison des témoignages. La critique d’interpretation, c’est qu’est
ce que l’auteur a voulu dire, c’est qu’est ce que l’auteur a voulu dire et il faut avoir une notion de
contexte et plein d’erreurs dans la vie sont des problèmes de compréhension. En 1961, on erige
le mur de Berlin à Berlin en pleine guerre froide. Et kennedy est allé à Berlin ouest et il a dit ich
been a Berliner. Tous les allemands l’ont applaudis. Si on dit qu’on est berlinois, alors c’est qu’il
avait des origines allemandes, et c’est donc un compatriote… bien entendu il n’est pas d’origine
allemand emais quand il dit cela, c’est une métaphore, avec le 11 septembre quand on disait on
est tous amorcions, c’est une métaphore de solidarité! Cinquante ou cent ans après les faits si on
se contente de lire ce qu’on lit on interprète mal, donc cette critique est là pour savoir ce que dit
vraiment un auteur. Par exemple avec Moleire avec le cabinet qui n’est pas le emem à l’époque et
aujourd’hui. Les mots évoluent… c’ets une chose universelle. Si on prend le bourgeois, c’est celui
vivant dans le bour ou d’après Jacques Brel, un cochon. Il désigne egalement une classe sociale
entre bourgeoisie et aristocrtatie et les termes peuvent se charger positivement ou négativement
en fonction du contexte et des époques. Le mot dictature a changé aujourd'hui également. Il y a
donc les langues, leur milieu et parfois l'incompréhension qui peut conduire en situation à
cascade avec comme cas de figure, Sigmud Freud. Il a développé une méthode sur
l'interprétation des paroles. Il était passionné par le passé et ses méthodes ne partaient pas au de
la de ses patients. Un jour il tombe sur un document de la pensée de Vinci où il raconte un rêve
écrit dès son réveil. Ce qui fait que Freud tombe sur un rêve précis de Léonard et s’y attaque en
en produisant un essaie « rêve de jeunesse de Léonard de Vinci ». Léonard raconte qu’un vautour
lui a introduit sa queue dans sa bouche en réfléchissant sur la figure du vautour. Dans le folklore
traditionnel, il apparait comme un rapace de sexe feminin, puis les pères de l’église évoquent le
vautour avec la naissance de la Vierge, troisièmement, il décèle dans un tableau de léonard un
17 Critique historique
vautour et enfin le distingue dans un tableau très connu de la vierge et de Ste Anne persernt au
Louvre. il conclut que léonard a été obsédé par le fantasme du vautour en tant qu’enfant naturel
non reconnu et développé une analyse sur cela. Mais malheureusement Freud s’est reposé sur
une publication en allemand, donc une traduction et le traducteur a commis une erreur par
rapport au texte original italien. Cette erreur désigne le vautour et qui est en réalité le Milan. Cela
signifie que toute la construction de cet essai s’effondre par une erreur de traduction. C’est cela la
critique d’interprétation.

Deuxième sous operation est la critique de compétence. la compétence est la somme de


connaissance que je possède pour pouvoir décrire et interpréter correctement un fait auquel
j’assiste. Elle porte sur l’auteur d’une source et est ce que l’auteur était compétent pour raconter
ce qu’il raconte? Un témoin direct n’est par exemple pas forcement compétent. Imaginons que
lors du dernier cours, un cadeau collectif est fait, une place VIP de baseball, et en demandant le
compte rendu du match monsieur ne pourra pas le relater car il ne connait pas les règles de ce
match, c’est un témoin non-compétent. On a bcp utilisé cette incompétence dans les récits de
bataille comme dans la chartreuse de Stendhal, il fait la description d’un soldat de waterloo, c’est
une description de confusion. La presence d’un témoin ne donne pas forcement un récit
compétent de l’action. Pour les chefs d’armée qui pourrait avoir une vue d’ensemble, lors de la
bataille de Waterloo à une défaite, Napoléon pensait que la bataille était gagnée et rédigea un
communique de victoire, même ce document témoigne d’une incompétence. Cette notion peut
être élargie, avec Charlemagne qui a eu comme biographe celebre et souvent à ses côtés,
Egnhard, qui est l’incarnation de l’inactuelle au cours de la renaissance carolingienne. Il a écrit la
Vita caroli. Si on se penche sur ce texte, on est troublé car des passages sont des plagiats
provenant de Suétone qui a fait une biographie de l’empereur Auguste. ca témoigne d’une
incompétence d’Egnhard? Le considérer comme incompétent est une inconnaissable du
contexte, car Charlemagne se considérait comme le successeur des empreurs romains, il
reprenait le projet impérial des Romais. Et donc transféré des morceaux d’une vie d’auguste qui
est subtile et tout à fait pesee et mesuree pour glorifier le personnage de Charlemagne. La
competence est liée au contexte de l’auteur témoin et aux représentations du monde propre au
témoin ou l’auteur. Qu’est ce qu’alors la réalité? Pour kant, le temps l’espace et la réalité sont des
grilles du cerveau qui nous limitent. Si on s’interesse au 16eme aux archives de police, des
témoignages d’autorités ayant vu le diable. Ce qui est fou est qu’on a des temoigagens de cette
peinture dans différents pays par des témoins qui ne se connaissent pas entre, mais avec des
descriptions qui se ressemblent. Si on est un juge, on devrait retenir cela! Conclusion le diable
existe! Sauf que les représentations du diable au 16, sont une illusion commune faite par une
image influencee et produit une représentation semblant fiable. lorsque jeane d’arc voit une épée
dans le ciel, elle la voit, on sait que ce n’est qu’un nuage, mais quand on attend un message du
ciel, on voit réellement l’épée. Cela exige toute une réflexion sur les témoignages du passé.
Comme mirage dans désert percu comme réalité. C’est toute la question de la compétence en
histoire.

La critique de sincérité cherche à savoir si un auteur est sincere, s’il ne travestit pas
intentionnellement ces propos, s’il ne ment pas. La notion de mensooge est très ouverte, par
omission, interet, peur… mais dire la vérité ou mentir, dans notre approche il faut inclure des
réflexions plus complexes. Trouver plusieurs sources sur un même thème, les rapports d’autorités
sont interessantes car elles sont massives. Mais complexe car par exemple en 1834, à la période
de la restauration avec la monarchie libérale avec des républicains très actifs. Le roi et la police
tentent d’arrêter les dangereux des républicains. Il lance alors une grande enquête pour connaitre
l’état de ce danger. Et pour la mener par le minstre Thier cette enquête, historien, il envoie une
circulaire aux départements demandant aux prenant de faire rapport sur l’état des lieux en matière
d’oppositions républicaines. En tant qu’historien, on prend ces documents car en général les
18 Critique historique
préfets sont compétents et possèdent les bons services pour l’enquête. Alors on a une masse de
rapports et l’on va utiliser ceux-ci pour avoir un cliché de la France républicaine. Avec on va
produire un livre mais le pronbelmen est qu’il manque une pièce du dossier dont on ne tient pas
compte et qui est bêtement la lettre d’acocmpagenemtn au préfet pour faire un rapport. Cette
lettre n’a pas l’air a priori utile car dedans il est écrit que les préfets fassent bien leur boulot et leur
demande de bien éclaircir l’existence d’un vaste complot et liés à ces anarchistes. Il donne donc
déjà la conclusion de l’enquête avant même les recherches. Mais dans la demarche, si thier
n’avait pas insuffler la conclusion, il va y a avoir un grossissement contre le républicains a cause
du questionnement fait par un ministre. Nous avons un bon rapport mais biaisé dès le départ.
Parfois la même personne peut formuler deux témoignages très différents. Un témoignage d’un
debarquement en 20 ans de differcnes, peut prendre une nouvelle sincérité, mais qui est
différente. La question de la sincérité est trompeuse parfois, ce n’est parce que l’on s’accuse d’un
crime qu’on en est le coupable. même si l’on s’en accuse il faut le prouver. La journée de la St-
Barthélémy, le 24 aout 1572, trente milles protestants massacrés par des catholiques en France,
période de concatil en fanatisme religieux et politique avec un massacre particulièrement
sanglants. L’épisode est resté fameux et le pape de l’époque a fait chanter un te Deum pour
célébrer le massacre et Charles IX s’est vanté d’en être le commanditaire pour la postérité. On a
le coupable! Mais non… ce n’est pas vrai. Mais pour son image à l’époque, c’était une bonne
action, c’etait dans son intérêt de mentir. Même dans des cas de cette nature, la notion de
contexte est importante.

La critique d’exactitude, savoir si l’auteur d’un témoignage fait preuve de bonne foi, quand on
connait la manière de dont Kennedy s’est fait assassiné, les coups de feu ossillent entre 2 et 3…
donc des gens se sont trompés. C’est la raison pour laquelle les meilleurs témoignages sont ceux
rédigés directement après l’objet dont ils témoignent.

La dernière étape de la critique interne, posant la question de comparaison des témoignages


(quand ils sont contradictoires et pluriels). La question de la comparaison commence
paradoxalement avec la question du témoin unique. Il y a une adage judiciaire qui dit testis unus,
testis nullus. Si il y en a qu’un, ce n’est pas suffisant pour une conclusion, mais pour un juge s’est
different car il doit lui tranche. Cela n’est pas valable en histoire car l’historien peut se retrancher.
Ce n’est pas valable car sinon des pans entiers de l’histoire serait perdu. Il faut juste se souvenir
que le témoigne est unique. Dans la guerre des gaules on a juste césar et on ne peut pas le
mettre de cote. C’est un récit très précis même s’il est là pour être mis en valeur. On sait qu’il est
précis car le temps est aussi l’allié de l’historien, d’autres découvertes viennent aider à confirmer
son récit (archéologiques eg). Quand on a plusieurs témoignages, il y a plusieurs regles et la
première est de ne pas considérer que les plus nombreux sont les plus pertinents. Cela répond au
propos sur un principe latin non numerentur sed ponderentur, ne pas le compter mais le peser. Ce
n’est parce qu’un dit blanc et dix noir que c’est noir. Deuxièmement les principes d’Ephore, qui a
rédigé sur la notion de témoignage avec le principe qsue plus un récit nous vient au bout d’une
chaine d’intermédiaire au plus le récit est déformé en particulier dans ses détails. Autre principe
fondamental, plus un témoin est proche dans le temps, plus les détails qu’il donne sont crédibles.
Un témoin est forcement porche du fait, mais porche dans le temps c’est qu’il couche rapidement
son récit par écrit. Les details perdent de leur valeur lorsqu’il a été rédigé avec du retard par
rapport à l’événement. lorqu’il y a des contradictions entre les témoignages, on cherche un juste
milieu mais on ne couoe jamais la poire en deux en historie et on se contente d’énoncer les
contradictions (la police 600 et les organistaures 6000, on ne dit pas trois mille on enonce juste
les deux. Il faut également considéré la nature des documents. Si ce sont des témoins, on étudie
les savoir et on regarde les différences et également s’il y en a pas. Les meilleurs témoignes sont
ceux concordants dans le fonds mais avec des détails diffèrents car ça pourrait nous faire penser
qu’il y une concordance préalable des témoins. L’évangile en est un bon exemple. La nature des
19 Critique historique
documents, des documents de même nature peuvent être contradictoires, sans pour autant dire
deux vérités differentes, sans un a valider et un a conserver. Lorsque les migrants quittaient la
Belgique, on a les registres de passagers,passagers, nous permettant de faire un profil
sociologique. Quand on débarque, nous avons également des registres. Un jour on a décidé de
comparer les résultats, plus debleges à l’arrivée qu’au départ. Il nous manque une information de
contexte qui est que les passagers de troisième classe on ne prenait pas la peine de noter leur
départ. Du cout, il y a plus de passagers car il y a les non recensés au départ. Alors la multiplicité
des témoignages, leurs contradictions, a pu faire naitre la tentation de l’hyper critique. L’hyper
critique à la critique est comme un rémoras au requin. c’est un doute systématique non
constructif. Elle postule des principe semblant heureux mais en réalité qui ne sont pas de la
critique; « tous les documents sont faux jusqu’à preuve du contraire ». C’est un mode de pensée
qui ne convient pas et qui ne va pas marcher. Les docuements ne sont pas faux ni vrais et doivent
être déterminés par un doute raisonnables. « Plus il est ancien plus il a l’air faux » est également
un déformation. L’hyper critique ressemble à la cirituqe et pouvant être instrumentalisme pour des
raisons politiques et sociales. Connaitre leur raisonnements permet de les contrer. Si on ouvre un
article neagtionniste, on sera frapper des textes avec des notes de page. Si on analyse le recit,
dans l’analyse des sources se situe l’hyper critique et les sources nazis sont complexes car très
métaphoriques comme avec la solution finale. Dans les sources et documents administratifs, on
use de métaphores plutôt que des termes précis comme avec les camions dont on détourne les
camions de pot d’échappement pour axfixier les occupants. Un médecine allemand évoque les
actions spéciales (les dépouilles), ne désigne pas les gazages mais en réalité s’en est bien un. Un
négationniste dira que c’en est pas un alors l’historien devra aller chercher les divers documents
de l’époque, toute une demrache pour répondre à cette histoire alors que le négationniste y
répond d’un coup de plume. Et cela est l'instrumentalisation de l’hyper critique pour la politique
en passant pour un acteur scientifique alors qu’il ne fait qu’une torsion de la réalité. La multitude
de notes de bas de pas de page donne l’apparence et la structure de la pratique scientifique.
Dans le cadre de la comparaison des témoignages il y a l’argument du silence. C’est
prolongement un peu de lhyper critique sinon qu’il répond également aux exigences de la critique
et c’est un paradoxe. Il dit qu’un fait n’a pas eu lieu s’il n’y a pas de sources qui le mentionnent.
C’est pertinent d’une certaine manière car ce sont les sources qui permettent de faire une histroie
renaissance mais cet argument peut donner lieu un abus qui n’est pas pertienetn. Pour ne pas en
avoir il faut respecter des conditions. La premiere est d’avoir lu toutes les sources et qu’elles
soient toutes disponibles (certaines sont détruites par exemple, les supports culturels n’etaeient
pas ecrtis, les sociétés d’oralite laisse moins de traces mais on ne peut dire qu’elle n’ont pas
d’histoire). Deuxièmement, les contemporains d’un fait sur lequel les sources sont silencieuses
d’avoir pu en avoir connaissance de ce fait. Si on a que les premières infos sir goulags sont
déformée et les sources non pertinentes donc inexistantes jusqu’a l’apparition des témoignes.
autres exemple des essaies nucléaire du nouveau Mexique ayant eu impact sanitaire sur les
populations alentours. Mais les documents que l’état possédait à ce sujet n’ont été publié que
dernièrement donc avec l’argument du silence on peut dire qu’il n’y a pas eu d’impact. Il y a donc
une accessibilité politique et matérielle a avoir. Troiseiment, il faut que celui a qui arrive le fait en
ait conscience, on trouvera pas d’allusion demographique du moyen âge lors de la révolution
agricole. Les personnes statistiques n’ont pas les démarches ni les elemetns statistiques pour en
remarquer et donc selon l’argument du silence il n’y a pas ey d’augmentation. La comparaison
des témoignages implique une reglexion sur les témoins et ne plaide pas le nombre mais la
singularité de ceux et l’indepednace des témoins. Plus les témoignages sont d’une chaine
longues, plus c’est dangereux. Deuxièmement, il peut évoluer et enfin l’hyper critique et
l’argument du silence sont un danger.

Nous sommes dans matériau humain. Ce qu’une narration historienne peut revendiquer en terme
de réalité doit tenir compte de ces contingences. Est-ce qu’elle permet cette critique interne peut
20 Critique historique
aboutir a une réalité historique. Elle doit s’articuler à une autre notion, celle de certitude et c’est
vrai pour toutes les démarches scientifiques. La notion de certitude permet une decliaison qui
amplifie la réalité. Toutes les démarches de certitudes ne sont pas les mêmes. Il y a trois types de
certitudes dans lesquelles ont peut aboutir dans une démarche historique. Le premier type sont
les hypothético-déductive, ce sont les certitudes mathématiques qui sont montrer par une
démonstration mathématique et dont la conclusion s’impose à tout le monde. Deuxième type
sont les certitudes expérimentales et elles sont perçues par répétition d’experiecne et pas par
raisonnement interne mais avec des expériences sous la surveillance des pairs la surveillant et
aboutissants à des certitudes expérimentales. Troisième type sont les historico-critque. Historico
car elles font mention du témoignage rappelant le passé est critique car sont basés sur
discernement de la la valeur du témoignage. Certitude par témoignage humain, par intermediaire,
connaissance du passé par médiation et non pas par soi même. C’est à dire qu’on doit faire
confiance à un témoin et s’y abandonner. Pas entièrement mais on doit poser un acte d’abandon
étant dans l’ordre du croire et non du voir. Cela influencé sur les certitudes historico-critique
appelles également morales car fait regerence au social. Il y a des degres de certitudes ici et c’est
pour cela qu’il n’y a pas de vérité. Cela va du douteux jusqu’au certain. Outre ceux ci il y en a trois
autres (possible,probable, vraissembable).il y a une gradation. Napoléon né a telle date est
certain. La possibilité ici est ce qui peut existé, possible ou impossible selon des critères qui
varient d’une civilisation à l’autre. extraterestres sur terre? C’est possible mais j’ai pas de preuve,
c’est possible par rapport à notre environnement culturel. Par contre dans une conception du ciel
comme celle des grecs est impossible. Pour le probable, c’est un fait qui est possible mais en
plus on a des indices. La notion d’indice est de preuve ne sont pas analogues ici. Si c’était une
preuve le fait ou l’événement serait certain. Jesus serait possible ou probable et selon la place de
la certitude varie au caractère personnel et ideoligque ici. On peut voir ici que la notion de degré
de certitudes est un impératifs. Enfin le vraisemblable, il est particulier car c’est qui ressemble au
vrai. Il est peut être vrai ou tout à fait imaginaire. Il y a dans le passé plus de trous que de
consistance. Il y a une tentation de combler de vides et peut on le faire alors que l’on sait que ce
n’est que vraissembke. Dans les années 1820 l’empire colonial espagnol s’est effondré grâce aux
libertadores, il y a un connu Simon bolívar et un moins connu qui est José del san martin. Il vont
faire la même chose, le premier délivrant le nord de l’Amérique du sud, et le second le sud et à
moment donné ils vont faire la jonction et sont à un moment voisins. Du coup une rencontre au
sommet sera organisé dans une petite ville du Pérou en 1822 et le premier invitait le deuxième. Le
premier soir est un bal et le lendemain est la réunion au sommet, ils demandent alors de rester en
tête à tête sans témoin dont on a aucune trace. Une rencontre determitane pour l’amerique latine
n’a pas eu de source. Mais que se sont-ils dit? Pour la reconstruire ils faut faire une narration
vraisemblable avec ce qu’on sait par ailleurs en amont et en aval et par les conceptions politiques
des deux hommes. On sait que le premier est républicain et l’autre sans idée prédéfinie sur la
question. Donc on a tout leur parcours et après c’est simple, san martin renonce au pouvoir de lui
même et part en exil volontaire et même vécu cinq ans à Bruxelles. Le premier est mort en
amerqiue latine en disant qu’il a labouré la mer et le deuxième est mort en france. On ne sera
jamais ce qu’ils se sont vraiment dit. Ce sont les prémices de la derniere étape de la critique
historique.

la dernière étape est l’herméneutique. C’est le moment où l’on va produire une synthèse,
où l’on va produire de l’histoire connaissance. Elle s’appelle aussi critique d’interprétation. Elle
peut designer la première étape de la critique interne est la dernier étape de la critique historique.
La sous opération est sur les sources tandis que dans l'herméneutique on inteprete une tranche
du passé a partir de toutes les sources, on change de dimension. Ici l’hermenetuqiue elle
implique de mettre en relief notamment deux dimensions très importantes et assez complexes. Le
premier socle de celle ci est lié au type de narration, avec les annales de l’antiquité et chroniques
du moyen âge. On produit une narration explicative. Comme le disait aristote, c’est comprendre
21 Critique historique
par les causes. La première dimension de l’hermeneutoqeu est la question de la causalité en
historie et on est dans un moment clé du processus. La causalité est tellement importante que
kant l’associait à l’espace et au temps. C’est a dire ce dans quoi nous nous mouvons. Si l’espace
le temps est propre a nous elle n’est pas universel. Cette causalité en histoire est compliquée car
elle pose un rapport entre deux phénomènes c’est à dire que la par exemple la cause de la chute
de l’agenda sur la chair est la loi de la gravite. La science établit alors des phénomènes antérieurs
et postérieurs. On pourra donc tirer une loi et car on peut répéter l’experience. en histoire ce n’est
pas la meme chose car il n’y a de loi qui explique les causes des événements. On s’embarque en
réalité dans une chaine causal, c’est vrai en histoire et plus encore dans les sciences humaines.
Pour nous si un mendiant fait tomber la pomme avec un bâton, la cause est la faim car il n’a plus
d’argent… alors qu’un scientifique dira juste que c’est la gravite. La particularité de ces causes
sont innombrables et toutes singulières. Cette question met en scène des causes innombrables et
singulière. En ca que les événements ne se répètent plus. Le piège ici est l’illusion de la
retrospectivite. La premiere chose est l’illusion de la temporalité et la causalit car la tentation est
grande qu’un élément qui précède est la cause mais ça peut être qu’une illusion. Cette illusion
produit un discours incohérent comme les cours jumelles qui s’effondre à cause du far west mais
cette tentation est universellement répandue. l’illsuion est produtie à cause de la position de recul
et nous semble plus intelligible. L’erreur ici est de penser que les événements arrivaient comme ils
devaient arriver. Comme le débarquement en normandie qui n’etait pas du tout sur. d’autre part il
y a la question des signes avant coureurs du passé et comment est il possible qu’on ait pas prévu
le 11/09. Nous voyons ces signes avant coureurs grâce au recul uniquement et donc ceux ci ne
deviennent avant coureurs que lorsque l’événement s’est produit. Cela nous rend démuni quant
au fait de maitriser le présent et c’est la même chose pour chaque génération. Il y a une forme
d'incertitude et qui il faut apprendre à vivre avec et à la constater. Celle-ci est comme un vers
solitaire. On doit faire un choix en parti arbitraire mais justifié dans les causes des événements en
faisant la distinction les causes proches et lointaines et sont suggestions à débat car question de
foi mais seul moyen de rendre intelligible un événement. Une cause de la guerre mondiale est
l’assassinat de Sarajevo et fabrique à Herstal. Plus lointaines sont les rivalités de 1870. Les
causes plus proches sont pas les plus vrais. La cause de la mort d’hitler n’est pas la balle dans sa
tête mais plutôt l’effodrmeent militaire de l’allemagne. Une narration historienne a ses embuches
avec un choix de cause et une hiérarchisation de celles ci.

le deuxième socle après la causalité et la question de la signification, donner du sens aux


faits du passé et aux événements. Autant que le mot sens a plusieurs significations indiquant la
direction et la signification. Ces deux peuvent se parasiter car le sens de l’événement et le sens
attiré de l’évenement par rapport à une orientation de l’histoire (temps linéaire). On a essayé dans
les temps récents de se dégager cette position de donner un sens quand on cherche une
signification. les historiens du 19 ont essayé de faire des synthèses sans sens uniquement
factuels mais n’y ont pas résisté. Les tentatvies se sont exprimés au 20 eme par les
existentialistes. Il faut leur en donner pour accomplir le principe d’une histoire significative. Par
une démarche qui consiste à rechercher les significations humaines pour les hommes d’autrefois.
Ce qu’il faut chercher ici c’est trouver le sens qu’ils donnaient à leur action et non celui nous
donnerions. Il faut alors chercher dans le passé les significations des faits et gestes des hommes
d’autrefois et il faut donc aller dans le passé nu, en abandonnant au maximum cet attirail culturel
qui est le notre ont arrivera pas sinon a comprendre ces hommes du passé. Si l’on s’intereesse à
l’hygiene avant, ils ne se lavaoent pas beaucoup et pour nous les bains c’est surtout a partir du
20 eme car pas le même accès à l’eau et l’on masque moins les odeurs à l’époque on les masque
depuis le debout du 19eme surtout. Napoléon n’aimait pas les mauvaises odeurs ils pratiquaient
donc l’assainissemnt des villes. Ici au 17eme, tout puait. une des raisons des motivations du bain
est pour ne pas sentir mauvais. alors en partant en 1600, on dit que c’est des puants sauf qu’ils
n’ont pas les mêmes relations aux odeurs. Certains se lavaient aux vents ils faut prendre leur
22 Critique historique
sginifcations des faits alors. Ensuite on peut également faire une étude de l’adolescence au
moyen âge et c’est un casse geuele car elle n’existe pas à l’époque alors qu'elle ne reçoit pas de
définition à l’époque. si vous ne connaissez pas le sens que l’hôte donne aux choses, on ne peut
pas le comprendre totalement. Tenter de comprendre ce sens est un pas pour rendre compte de
l’intelligibilité de la situation. Il y a deux annectodes à cela. La premiere avec un comédien qui fait
un repas (qui ne se conçoit pas sans vin), il y a un chinois qui refuse le vin. Puis il ne lui propose
plus de vin. Mais cela montre une incompréhension car la coutume chinoise est de refuser une
fois avant d’accepter et le français pensait qu’il ne voulait pas du tout. Le deuxième exemple est
l’invasion de l’Afrique du sud par l’empire colonial qui a subi de nombreuses défaites militaires
contre ces zoulous. Une raison est l'incompréhension de la stratégie zoulous. Les zoulous
attaquaient par vagues et venaient mourir sur les feux. Les anglais attribuait cela à une croyance
des zoulous de l’honneur de mourir de la sorte. Mais il continuait de gagner. La tactique zoulous
en réalité était de sacrifier des troupes pour connaitre la puissance de feu de l’adversaire. S’ils
l’avaient su ils auraient corrigé leur propres stratégies. Il faut faire abstraction de notre sensibilité
pour comprendre les faits des autres populations mais on ne l’abandonnera jamais et il y a une
parente à cela à la philologie. Nous sommes ici dans une situation de traduction du passé. Avec
le phénomène de contingence connu en philologie et mais on dit que « traduire, c’est trahir » et
nous donne un vision tributaire des choses

Une question sort et a pris du poids assez récemment au 19ème. Ce siècle a été le siècle de
l’histoire et des philosophies de l’histoire, mais aussi dans la dernière parti, on assiste au
développement des sciences humaines en général. Elle a mis une question redoublée, ‘comment
peut-on retrouver les motivations des hommes d’autrefois quand elles ont inconscientes et
ignorées par ces hommes d’autrefois?’.cela devient donc doublement difficile quand on part du
présent. Comment faire pour trouver leur intention personnelles quand déjà difficiles pour
avouées et avouables. Il y a eu plusieurs réponses à celle-ci. L’ensemble de ces manières de
faire, essaie qu’il y a des motivations inconnues des hommes d’autrefois, ce sont ‘les théories du
soupçon’. Des méthodes d’analyse tente de lever le voile sur ces intentions inconnues. Nous
entrons dans un registre fascinant car avant l'interprétation du passé était scellée à celle des
sources. Cette rigueur sera portée par l’ecole positiviste. En attendant il y a des évolutions qui
vont considérablement influencé notre manière aujourd'hui de faire la narration du passé.

La premiere méthode, est le marxisme. Marx est un homme du 19eme (1818-1883) et est
témoin de la révolution industrielle caractérisant ce siècle notre ouest européen. C’est un
economiste, journaliste, philosophie et a étudié le droit et la philosophei et c’est un observateur
de son temps. Il va donc developper le socialisme scientifique, il initiera une philosophie de
l’histoire que l’on appelle le matérialisme historique, l’accetn mis sur les conditions matérielles
dans les relations entre les hommes dans les sociétés et en particulier de l’économie et Marx
essaie de trouver des lois de l’historie et c’est un philo de l’histoire. Ce qu’il va developper là va le
pousser à vouloir constater que quelque soit la société du passé il y a des rapports de forces qui
reposent entre ceux qui possèdent les moyens de productions d’échanges et ceux ne le
possédant pas (trvail force uniquement). Ce rapport serait constant. Il le decele dans le passé et
sera constamment reproduit dans l’avenir. Deuxièmement est que sa vision des societes met en
scène les super structures et infrastructure des sociétés. Les super sont l’ensembke des discours
produits au sens large, toutes ses formes d’expression, ce qui est accessible et constitue des
sources. C’est ce qui a sur la scène au théâtre. Ce qui est caché sont les infrastructures; c’est ce
qui ne se voit pas, les rapports de force economique entre les deux acteurs précédant. Ce
schema est applicable quelque soit notre époque dans laquelle on est. Une telle conception est
une porte ouverte à la question des motivations cachées inavouées ou inavouables de hommes
d’autrefois et sont les restes des super et on ne les trouvera pas dans sources. Il faut alors partir
sur une réflexion de ces infrastructures. Cela relève à la question de la signification en histoire
23 Critique historique
dans l’herméneutique. En 1838, il écrit le manifeste du communisme avec Hegel pour changer
cela et abolir le rapport de force entre les detenteurs et le prolétariat. Ses consequences ont été
multiples, les historia graphiques sont les historiens ont été influencés par sa philo dan sla
direction nouvelle qui était l’importance des questions économiques et sociales car autrefois
l’important était l’histoire politique, l’historie bataille. Elle se développe dans diverses ecoles, celle
des annales en France en posant le curseur sur une approche du passé en mettant en relief le
fond échappant aux hommes du passé eux mêmes comme les cycles économiques et les crises
et echappetn car cycles plus long que vies humaines et le recul permet de le mettre en relief en
matière socio économique. Il y a des critiques à cela et celles-ci sont; notons d’abord que cette
histoire donne une histoire du quotidien, des sans noms egalement, de groupes sociaux qui
autrefois n’étaient pas traités comme tels par les historiens avec une littérature histroique du 20
qui va étudié ces minorités, marginalités… et sans Marx ce courant aurait été moins étouffé. Puis
nous avons le freudisme, de Freud un neurologue, il est à cheval sur 19 et 20ème (-1939). C’est le
fondateur de la psychanalyse, une méthode pour les maladies mentales par approches assez
sévères et estime une révision de ces méthode. La sienne est une de l’exploration de l’inconscient
et comment faire si le patient n’en a pas conscience. Il développe une méthode des analyses des
images, des actes manqués (ecoute du patient prioritaire), des rêves… ces explorations doivent le
conduire dans les racines d’un mal du patient. Ça veut dire que les motivations conscientes de
l’individu ne sont les seuls mobiles le poissant à agir. C’est le message à tirer de ses pratiques
thérapeutiques. Celles-ci déterminent beaucoup les actions des hommes et est tenter un
inconscient collectif et ses adaptaeurs mettront un inconscient des foules avec toutes les dérives
possibles. Toutes sortes de théories seront construites sur l'interprétation du freudisme. Ici nous
sommes dans une perspective où il y a un théâtre, un arrière du décor et il connaissent pas
sources de leur propre motivations et terrain là entente entre marxisme et freudisme. Troisième
point du structuralisme du 20 et est une méthode en sciences humaine pour en quelques sortes
deteminer les structures qui constituent les éléments de la sociétés et codes. Zu depart concerne
la linguistique mais prend son envol avec des gens comme strauss, partant comme principe
qu’une société est régie par des codes dont les gens de celle-ci les ignore. On est ici face à
quelque chose qui dit que nous voyons des choses dans lasociete et des choses que l’on voit
pas. Ce qui conditionne ce qu’il font ey un ensemble de structures dont il ne sont pas encore
conscient maitre et on est là encore dans ce schéma du théâtre. Si on met ensemble toutes ces
perpectives aussi variées qui s ‘ecprime entre le 19 et 20 on voit comment la pensée en sciences
humaines évolue concernant la pratique de l’historie. Il faut intégrer des perspectives qui
n’invalide pas la procédure critique des sources mais l’interroge et interpelle quant à ses limites
des faits et gestes des hommes d’autrefois car ciritique ne porraeitn pas tout apporter concernant
les motivations des hommes d’autrefois.

Les theorie du soupçon autorise a aborder l’historie avec un complément portant sur les
sources. Elle ouvre la porte sur des méthodes reposant sur des notions moins sécurisés par la
procédure critique et il y a des dangers concernant ces méthodes donc. Des risques à soulever
pour ne pas être piéger par une surinterpretation. Le premier danger est l’effet de mode, car
quand certaines ont inspires elles sont quelque chose de grisant pour l’esprit car il n’y a pas que
ce que l’on voit pour trouver du sens et on pourrait tomber dans une illusion de démystifier le
passé étant dans un illusion interprétative. Deuxième point serait l’application d’une grille de
lecture systématique imposant un exclusivisme dans l'interprétation et ne pas se soumettre à
cette clé serait se tromper. Troisièmement ce sont des méthodes qui ont une relation assez prête
à tout pour dire ce qu’il ne dit pas au nom de ce que le document ne dit et la relation devient plus
périlleuse. Quatrièmement, le risque reste le même quand on parle d’inconscient de construire
l’incoscient d’autrefois avec aujourd’aujourd’hui. Donc l’abus des méthodes des theroires du
soupçon et c’est une hyper critique dans l’herméneutique. Considérer que les sources sont une
façade et rien d’autre. La bataille pour la sauvegarde des source sa été menée par le positivisme.
24 Critique historique
Cette école fortement influence par le rationalisme du 19 voulait se fier que seulement aux
sources car en étant philosophe, on est pas historiens. C’est cela qui a figé la méthode critique.
Kurt sera influencé par l’historiographie allemande, foyer rigueur critique source, que ce sont les
théologiens allemands qui feront évoluer la valeur historique des textes de la bible. C’est au sein
des intellectuels chrétiens qu’est venu le regard cirituq sur bible. On doit trouver l'objectivité des
faits sans rien autre chose derrière et le positivisme pose lui même question car il y a une dérive
chez eux qui est une religieusite des faits historiques et sont choses en soi donc. Les faits sont
dans les documents comme momies dans sarcophage alors il faut aller chercher le fait seul. Mais
une momie est momifie et donc mort. Un fait n’existe que par son interprétation et on ne peut en
faire l’économie pour en faire intelligible comme ici. La pointe de cette histoire, l’histoire des
mentalités, comment les hommes représentent le monde et comment ils sont à l’autre. Au coeur
se trouve la place du document et s’articule l’insuffisance d’une source et on tente de faire exister
une procédure rationnelle avec toute sa pertinence. Au fond l’herméneutique peut être ici
considère comme étant clé. L’herméneutique est la dernière étape mais pas fin de toute chose et
il y a au terme de cette procédure des appendices importants et il faut les selctionner. Un premier
met en scène les questions de l’historien. Au fond c’est quoi une question pour un historien. Une
question qu’on pose, une question historique, une question qui va mobiliser la procédure critique.
il y a potentiellement beaucoup de choses à dire. Tout d’abord une question n’est pas anodine. Et
toutes les questions ont droit à une réponse et sont les bien venu. Si étant biologiste il y a la
question des vaches pondant des oeufs. La formulation est absurde aux yeux du scientifique et il
dit qu’il n’y a pas de réponses mais pour les sciences humaines il faut répondre sinon on est un
incompétent. Si on dit que la question est absurde c’est qu’on veut éviter. ‘robespierre avait il
raison?’ Il faut répondre. Donc cerner une question fait parti des appendices a maitriser dans une
procédure intellectuelle. En historie une question est forcément liée à une source. Comment
l’homme de Neanderthal exprimait son amour mais comme on a pas de source on est incapable
de dire et donc la question est tributaire des sources à disposition. Pas de question sans
document. Mais ca ne va pas dans un sens car pas non olus de doucement sans question. Pour
que quelque question devienne une source il faut lui poser des questions. Pour que les silex
deviennent autre chose que des pierres il faut s’interroger sur ce type de pierres. Au début c’est
pas une source et en se demandant pourquoi elles ne sont pas les mêmes elles deviennent des
sources. Des tas de traces du passé ne sont perçus comme traces un certain temps car pas
moyen de les interroger. On peut toujours requestionner une source car de nouvelles questions
sont en état d’être formulées. —quand les notaires faisaient inventaires ils faisaient dans certains
cas des listes de livres de la bibliothèque et information trouvé d’aucune autre manière et si
oriente notre question des protocoles de notaires vers cette question on aura un cliché sur les
sensibilités littéraires des individus. On a trouvé beaucoup également les témoignages de femmes
battues et à travers les sources paraissant improbables étudier à travers les protocoles notaires
des champs très diverses comme les plus pauvres également. Donc pour conclure une source
n’est jamais épuisé mais faut presser son jus différemment. Autre exemple de la mentalité de
révolution française suite à celle ci dans les arhcives police. Il n’y a donc pas de faitshistoriques
par nature et il faut poser des questions au passé et il ne faut pas l’interroger n’importe comment
(à l’historien), et pas de question sans document. pas de document également sans questions.
Sans question c’est und chose abandonnée. On peut également la reinteroger et une source est
innépuisable en terme de question et l’histoire n’est jamais complément écrite et ce n’est que
récemment que l’on prend conscience de cela avec la conviction auparavant des lois de l’histoire.
Pour qu’un question fasse sens en historie, il faut engager les concepts (nécessité cf supra), qui
ne désigne jamais d’un objet en particulier dont on parle, mais tous ensemble. (chapitre catégorie
en histoire). Les questions historiques engagent des concepts, mais qu’est-ce que c’est?
Premièrement, les historiens ont beaucoup emprunté aux autres disciplines leurs concepts et pas
de développement de concepts specifiques. Ensuite deuxièmement, il y a une distinction entre
deux types de concepts utilisés. L’historien va utiliser des concepts qui peuvent designer quelque
25 Critique historique
chose déjà en usage ou alors il va utiliser des concepts forgé à posteriori des éléments des
éléments dont il essaie de rendre intelligible par narration. En 1789, le concept de revolution était
contemporain et en ont conscience et l’historien va aller le chercher pour interroger ces
contemporains. Mais si l’on utilise le concept de crise économique pour la revolution, ce concept
n’existait pas. Ils avait conscience de la crise mais le concept général de crise et postérieur et à
partir du 19eme et l’usage ici est l’usage d’un concept postérieur aux faits. On articule ici deux
concepts qui sont pas de meme nature. Ce n’est pas une distorsion, c’est même une nécessité,
cela permet de rendre plus intelligible le discours de l’historie. Mais problèmes et conséquences
également. Comme par exemple avec le moyen âge qui est un concept à posteriori et utilisé avec
une connotation négative et une forme de dévalorisation. Période entre deux personne valorisée
et concept qui n’est pas une manière bonne d’appréhender. Autre concept, la premiere guerre
mondiale. La premiere sous entend qu’il y aura une deuxième et on ne trouvera pas à l’époque de
source de la deuxième guerre mondiale. Ça peut être un problème de recherche car elle etait
appelée la der des der ou alors la grande guerre. On peut alors utiliser ce concept mais peut créer
confusion mais l’entre deux guerres n’existait pas et cela nous facilite la vie en utilisant ce
concept dans la représentation de cette époque. De meme lorsqu’on a qualifier la seconde guerre
mondiale et on a toute une série de référence à celle ci et celle ci postule qu’il n’y aura pas de
troisième. Quand on dit second, pas de troisième et quand on dit deuxième cela veut dire qu’il y
aura de troisième. Seconde limite l’horizon de celle ci et on sait pas. Les concepts sont utilisés
par les contemporains pour décrire ce qu’ils vivent. La belle époque, fin 19, époque euphorique
n’était pas qualifier belle époque par les contemporains le concepts n’étant venu après la
première guerre mondiale. Le concept vient à posteriori. ce n’est pas qu’un simple vocabulaire car
la question des concepts peut déboucher sur le terrain idéologique. Le mot génocide n’existait
pas à l’époque des arméniens n’étant apparu par Lenkin pour qualifier les evenments en europe
en 1943. Cette notion dans les textes fondateurs après deux guerres, devient vocabulaire
juridique… en Turquie on ne peut pas en parler car le concept de génocide n’existe pas donc
utilisation politique et ce n’est pas parce que le concept n’existait pas qu’il devient invalide. Les
concepts évoluent donc sans cesse et sont conservés et utiliser lorsqu’on a besoin d’analyser les
soicetes.

La question de l’historiographie et de l’internet. Il y a deux manières de voir les choses en


choix, l’histoire d’intenrent, d’un instrument d’un outil, et comment l’historie est entrée dans
internet (optique de l’usage d’internet par rapport à une discipline en sciences humaiens).
Deuxième element de réflexion, on est ici dans cas de figure interessant, generationnel. On est né
dedans. Tout est arrivé d’un coup également pour une génération qui a vécu sans internet. C’était
un ressenti semblable en 1500 par rapport à l’imprimerie. C’est une mutation technique et
technologique fondamentale et quelque chose qui n’arrive pas tous les 500 ans. Extrêmement
rapide et évolutive et qui plus est pas achevée. On est quelque chose qui se développe et dont
on ne peut saisir toute la portée. Il y a tout de même maintenant quelques années qui sont
passées et celles ci ont accumulées les expériences et on peut faire au moins l’historie des
débuts d’internet. Alors, mutation technologiques qui ont entrainées de nouvelles pratiques. Les
historiens pourraient faire le même exercice avec d’autres discipline mais n’y ont pas resiste et il y
a donc eu des conséquences. premiere, la rapidité de communication. Autrefois pour
communiquer il fallait écrire des lettres. De plus on raccroche la question de mise en réseau,
d’équipe et de personne. Quand new york Bruxelles et new deli voulaient communiquer on
multipliait les colloques pour se rencontrer. Le bouleversement ici est qu’on peut communiquer à
plusieurs et faire des réseaux d’équipes. Le problème de l’intergenerationnel peut conduire à des
inhibitions face à un processus absent à un moment. Mais notre génération connu que internet
elle doit pas faire d’inhibition. Troisième, les modalités d’accès aux informations. Là encore les
informations accessibles sur internet sont considérable par rapport à aitre fois. Il y a des
conséquences complexes dans la mesure où il y a le problème de leur tri et un problème
26 Critique historique
d’illusion, tout n’est pas sur internet. En particulier pour les disciplines historiennes qui ont accès
à des archives qui ne sont pas pour la plupart sur le net. On a pas mis encore toutes les
ressources sur internet mais c’est un objectif. Néanmoins l’accès général est accéléré. On est
dans un registre d’exemple de l’ordre du travail pratique et des conditions et un autre de la
fabrication de la connaissance historique, dans l’herméneutique. Il y a des conséquences dans
les procédures d’edition et des conséquences sur l’écriture de l’histoire. Les anciennes
générations sont habituées à la production d’une écriture historienne calibrée d’une certaine
manière or elle évolue. En ce qui concerne la communication, le réseautage, internet a suscité la
création de liste de discussion internationales et renforce les liens des communautés entre elles.
Si on fait un mémoire sur roi du moyen age, on trouve forum et groupe sur le sujet, avec des
personnes avec qui on va échanger et m’instruire. Tout a coup dans le monde de même, il y a des
échanges accélérées y compris en terme de prise de contact et on inventer un communauté pour
cela. La constitution de ces listes consolide les communautés existant déjà sans cette cette
rigidité académique et universitaire beaucoup plus vieille. Il est vraissemblable qu’il y ait des
commuanutés et des interactions mais il y a la peur de permorfmer dans ce qu’on dit. Il y a bien
entendu une zone intermédiaire entre unif et net prise par communautés scientifiques et centre de
recherche spécifiques qui sont des interfaces entre mondes savants et communautés. L’institut
d’histoire de la Sorbonne a sa page web par exemple. Elle a permis interaction entre forum par
modérateurs. Ce sont des interfaces avec efficacités certaines d’un secteur que l’on voudrait faire
sien. Il y a cependant des choses dangereuse avec la non hierarchisitaiton des pages et la vieille
critique là fait encore sens. Si on est un fumiste mais qu’on a du talent pour une belle page on
aura plus de ‘cachet’. Si on tape auscwitz sur google au moins cinq négationniste. Il ya une
dimension poubelle incontestable. Ce n’ets pas inutile qu’il en est de même avec publication et
édition. Avant qu’un hsitroein publie un texte il y avait un processus par l’existence de l’imprimeur
et éditeur et il y avait un selection opérée. On peut contourner cela, c’est un débat qui où l’on très
concerner et en particulier ici à liège qui est pionnier avec l’open science que les travaux soient
disponibles par communauté. Il y a une distortion de la distribution de la connaissance par prix
excessif des revues et la publication sur internet fait peur pour une decredibilisation. Des
strategies sont mis en place pour publication sur numérique soit aussi bien considéré que sur
revue. Internet a été une démocratisation à l’accès des informations, celle entrant en compte
dans l’heuristique, tous les documents numériques avec son et image. Il y a gallica en france avec
pionnier avec dizaines de milliers de publications pdf permettant recherche. Cela doit il annule
recherche en bibliothèque et car l’electronique a ses problèmes et recherche par mot clé n’est
pas complète et il faut entrer en concept avant. Ces accès sont remarquable avec archive.org
également, c’est le site de la bibliothèque du congrès de Washington. On a des archives
accessible en lignes, son enregistrement innaccessible à la recherche tellement difficile à accéder.
Cela touche monde des bibliothèques et voir monde d’archive. Cela est passé en tant qu’outil
pour offrir communication. Le comintern online était un reseau ayant pour but d’archiver les
arhives nationales d’histroie politique et sociale de la confédération sociale de Russie. Si on
travaille sur la troisième internationale on y a accès. C’est à l'université de liège que la famille
Spark a confié ses archives qui sont entièrement numérisés. Cela débouche sur la question de
risque de l'édition numérique. Cette édition qui a suscité des débats, pas totalement théoriques. Il
n’est pas dans les revues se lance dans un production. Il est difficile de trouver des financements
pour les numérique. Les pionniers sont les revues qui ont soit adoptés les deux formules soit
uniquement le numérique. En particulier en histoire car c’est pas très facile de faire des revues
historiques et le net a été un moyen de survivre et de communiquer plus largement. Les revues se
sont retrouvés sur des portails de recherche tels Persée ou Kairn qui offrent des versions
électroniques et en libre accès si l’uni paie un abonnement et très pratique pour les recherches et
on trouve des articles pour plusieurs revues. Alors la grande révolution, c’est un sceau qualitatif lié
au support numérique lui-même lié à l’hypertextualité, c’est le moyen d’aller à partir d’une
production numerique, allé ailleurs. Luc Pirre a essayé (trop tôt), de faire un ebook, un dictionnaire
27 Critique historique
de jazz avec en plus d’ecouter sa musique. C’était il y a quelque années de la science fiction. Un
autre exemple flagrant est celui d’un chercheur travaillant au cinema d’entre guerre et il dit qu’il a
un domaine d’étude frustrant car il est obligé de décrire un livre et ne peut pas publier le film dans
le film. maintenanrt on peut y ajouter dans le support écrit un film audio visuel. Ce saut va
modifier l’écriture de l’histoire et il y a des historiens qui réfléchissent à cela. Il y a de l’avenir a
travailler sur cela. Robert Darenton, qui travaille sur la circulation des idées au 18ème. C’était
quelqu’un qui a réfléchi sur les convergences entre les liens hyper textes et l’zevoultuion des
médias dans l’écriture de l’histoire. D’après ça va impacter la logique d’argumentation de
l’historien qui etait linéaire et devenir plus ouverte et mutation de modalité donc. Production
linéaire veut dire que l’historien numérique va être confronte à une réalité incontrôlable qui est la
reaction des lecteurs. Un grand exemple est wikipedia sur qui personne n’aurait misé. Wikipedia
était l’idée d’une encyclopédie historique mondiale. Les notices étaient faites par toutes sortes de
gens, des contributeurs gratuits et devenus des milliers. On peut synthétiser des connaissances,
et on s’est rendu compte que le mécanisme a évolué faire une connaissance affinée. C’est donc
une encyclopédie qui s’est améliorée avec le temps et veut dire que le pari originel n’a pas trop
mal tourné. Les hsitroeins ont comparé les fautes de wiki factuel et sur dictionnaire et il n’y a pas
une distrorsion dans wiki que dans le dictionnaire réalisé par historien. C’est un phénomène
complètement nouveau. C’est extrêmement fascinant car il y a quelque chose qui se passe car
fait du net autre chose qu’une poubelle. Univers collectif ou amateurs et professionnel qui
travaillent ensemble. Ce phénomène qu’il y a un potentiel collectif très bon dans l’humanité dans
l’application des uns et des autres dans la production des connaissances. C’est pourquoi former
les sciences humaines aux technologies numériques est un enjeu indispensable. Un cours de
réflexion sur la manière dont on produit l’histroie, c’est quelque chose qui est nécessaire, il y a
une prise de conscience en la matière et c’est plus facile de défendre le numérique. Il y a des
projets comme le CRNS pour travailler dans le sens des progrès numériques associés aux
sciences.

28 Critique historique

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