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GRAMMAIRE LATINE
2e édition, revue et corrigée
H. DESSAIN
1976
N.Bo Les traductions que je présente ici visent essentiellement
à faciliter la compréhension des rapports grammaticaux entre les termes
des phrases latines ; c'est pourquoi j'ai tenté, dans une certaine mesure,
de traduire ces termes en respectant leur fonction, voire leur place et
leur sens littéral.
§ 110. ... que l'amitié ne peut exister que chez les hommes de bien., -
... que de grandes âmes habitent les hommes de bien.
§ 144. 1. Moi, j'ai chassé les rois ; vous, vous introduisez des tyrans.
2. Mais toi, continue comme tu as commencé. - Et toi, tu as osé
parler contre moi ? - A présent, toi, hâte-toi.
REM. Mais de tous les autres sujets nous avons beaucoup parlé et
nous parlerons souvent. - Nous abandonnerons ce sujet.
§ 146. Denys, mon esclave, s'est enfui ; il est dans ta province. - Epar-
gnez du moins mes yeux. - (lire 145) Ma maison, pour toi elle
est ouverte, pour moi elle est fermée.
§ 147. Mon arrivée. - C'est notre devoir de calmer les impulsions désor-
données du peuple. - Tout est né de tes injustices. - Ce qui con-
cerne la vie de nous tous.
§ 149« Les barbares s'exhortent les uns les autres. - César vit que les
soldats étaient, les uns pour les autres, une entrave au combat.
REM. 1. Nous sommes unis entre nous par la nature. - Alors les
nôtres, s'étant exhortés mutuellement à ne pas ... - Bien
qu'ennemis, ils se portèrent mutuellement secours. -
Représentons-nous des ténèbres si épaisses qu'aucun hom-
me ne puisse reconnaître un homme.
REM. 2. Pour cette raison, les amitiés s'engagent de telle sorte
que l'intérêt commun soit réalisé par des services réci-
proques.
§ 156. REM. Je vois que parmi ceux-là qui veulent être tenus pour dévoués
au peuple, quelques-uns sont absents. - C'est là une faiblesse
de l'âme, non une qualité, de ne pouvoir supporter quelque
temps le dénuement.
§ 160. 1. Tout ce qui est honnête est également utile. - C'est le propre
de l'homme de bien, qu'il nous est également permis d'appeler sa-
ge, ... - Les musiciens, qui jadis étaient en même temps poètes,
ont inventé le vers et le chant.
2. (N.B. lire : Saepe multi, qui vulnera ...) Souvent beaucoup
de gens, qui ont courageusement reçu et supporté des blessures,
ne peuvent cependant endurer la douleur de la maladie.
§ 165o Les livres de Xénophon sont très utiles pour bien des choses ;
lisez-les donc, je vous en prie, avec empressement. - Sophocle
a, jusqu'à l'extrême vieillesse, composé des tragédies ; mais
comme, à cause de cette activité, il semblait négliger les biens
familiaux, il fut cité en justice par ses fils. - La raison fait
comprendre que les dieux existent ; or, dès qu'on a admis ce
point, on doit reconnaître que le monde est régi par leur volon-
té. - A cette nouvelle. - A ces nouvelles. - Puisque les choses
en sont là.
REM. Donc, s'il consentait à oublier l'ancien outrage, ...
§ 170. Que de choses a écrites Alcée sur l'amour des jeunes gens ! -
En vérité, quelle énorme barbarie, la tienne !
§ 171. Qui, en ces temps-là, d'après ce qu'on dit, fut plus instruit
que Pisistrate ? - Y a-t-il un homme aux yeux duquel ces idées
ne sont pas évidentes ?
§ 186o Un des soldats dit ... - Les Pompéiens firent halte sur un mont. -
Comme il avait trouvé un nouveau théorème en géométrie, Pythagore,
dit-on, immola un boeuf aux Muses.
REM. 1. Comme il séjournait quelques jours à Rome, ..o - Je vois
qu'il y a ici au Sénat quelques individus qui furent à tes
côtés. - On rapporte que Thémistocle répondit à un Séri-
phien ...
§ 188. Rien n'est meilleur que la culture des champs. - L'esprit d'aucun
homme ne peut être saturé par la contemplation de ces corps cé-
lestes. - Ni l'un ni l'autre de ceux-ci. - Aucun des deux ser-
pents.
§ 190. L'un et l'autre fut un très grand orateur. - L'un et l'autre d'en-
tre nous. - Soit Sylla soit Marius soit l'un et l'autre a souhaité
la guerre civile.
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REM. 2. Que les consuls C. Pansa et A. Hirtius, l'un des deux
ou.tous deux, ordonnent aux questeurs ...
§ 191. Je me suis rendu compte que la mort est commune à tout âge. -
II n f y a personne qui ne voie celui qui flatte à découvert. -
Je déclare que dans toute la Sicile il n'y eut pas ...
§ 192o Ces vices paraissent convenir à n'importe qui plutôt qu'à cet
individu. - J'ai moins de forces que n'importe lequel de vous deux.
Choisis n'importe lequel des deux.
§ 193o Les maux qui pourront être guéris, je les guérirai par n'importe
quelle méthode.
§ 195. Il est inéluctable que l'un des deux dise quelque chose de faux. -
II a voulu priver la république de l'une ou de l'autre armée.
§ 196. Un grand nombre de cavaliers est tué ; (tous) les autres, après
s'être échappés, sfégaillent vers les cités. - II plaça deux lé-
gions chez les Lingons, les six autres dans le pays des Sénons. -
Les Ubiens sont un peu plus civilisés que (tous) les autres. -
Entre la Sicile et (toutes) les autres provinces, il y a cette
différence que ... - ••• (des défauts) qu'il connaît lui, mais
que (tous) les autres ignorent. - Ceux qui sont considérés comme
dépassant (tous) les autres en vigueur morale.
§ 203. 1. Caton préférait être bon que le paraître. - Ceux qui fréquen-
taient Aristote ont été appelés Péripatéticiens. - II a été ques-
tion de l'amitié dans un autre ouvrage, qui est intitulé Laelius» -
Quand César fut informé par des éclaireurs ...
2. Scipion s'était appelé imperator. - Labiénus informe César
par des messagers. - Socrate se considérait comme habitant et ci-
toyen du monde entier. - La passion rend les hommes aveugles. -
Philippe fit venir Aristote comme précepteur pour son fils
/ Alexandre.
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l REM. Il les compta au nombre de ses ennemis. - regarder comme
I rien tant de choses si sacrées. - tenir quelqu'un pour enne-
(. mi.
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§ 206. Pour ces raisons que je viens de rappeler. - J'ai été du même
avis que (tous) les autres.
REMo C'est un point universellement admis qu1endurer patiemment
la douleur est la marque des hommes forts. - Mais si je suis
abandonné de vous, - ce à quoi je ne m'attends pas, - je ne
manquerai néanmoins pas de courage.
§ 207o Cotta et Titurius, qui ont péri dans le même poste, ... - Pour
lui abondaient loisir et richesses, ces biens que les mortels re-
gardent comme les plus importants. - César ordonna aux Helvètes
de remettre en état les villes et les villages qu'ils avaient
incendiés.
§ 210. 2. Les Santons ne sont pas fort éloignés du territoire des Tolo-
sates, pays qui se trouve dans la province romaine.
3. J'espère, - en raison de la sagesse et de la sobriété qui
sont tiennes, - et j'ai la ferme conviction que désormais tu te
portes bien. - Si tu m'avais confié cette tâche, en raison de
l'amour que tu éprouves pour moi, ...
REM. 1. Il y avait en tout deux routes par lesquelles les Hel-
vètes pouvaient sortir de chez eux... Ils fixent le jour où
tous doivent se rassembler près de la rive du Rhône.
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§ 211. 1. NOTE. Les grands écrivains d'autrefois, je parle d1Hérodote
et de Thucydide, se sont exprimé en phrases bien liées»
- Notre fameux entretien, qui a été rapporté dans le
Brutus, ...
2. Le soleil luit pour tous. - Les lois se taisent au milieu des
armes. - Le peintre voit ce que nous ne voyons pas. - Les gram-
mairiens en disputent.
REM. 2. On ira comme tu le conseilles. - On arriva dans les quar-
tiers d'hiver. - Est-ce qu'il serait mécontent de sa vieil-
lesse ?
§ 217. Jamais personne n'a été plus affligé de la mort d'un fils uni-
que. - Quel homme de bien ne pleure la mort de Trébonius ? -
Les soldats se plaignaient de leur destin.
§ 220. Vivre une vie plus sûre. - S'avancer sur une longue route.
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REM. 1. Ils informent César de ces événements.
REM. 2. Instruit en littérature grecque. - Dans ma vieillesse,
j f ai étudié la littérature grecque.
2. Verres demanda un navire aux Milesiens. - César réclamait
du blé aux Héduens.
REM. Il réclame d'eux une récompensée - Tous nous demandent des
attentions.
3. Pourquoi me demandes-tu cela ? - Veux-tu que moi je t'inter-
roge sur les mêmes matières ? - Clodius demandait aux siens quel
était celui qui faisait mourir le peuple de faim.
REM. J'ai été, parmi les simples particuliers, le premier auquel
Racilius demanda un avis. - On me demanda mon avis.
4. Je t'en prie instamment. - Je ferai ce qu'on m'a demandé. -
Des hommes de bien me priaient de ne pas le faire.
REM. Albucius gagna les rivages les plus lointains de la mer Adria-
tique. - Comme il demandait à ceux-ci quelles cités étaient
en armes, ... - II cherche à savoir d'eux combien chacun a
eu de matelots. - Aux dieux nous demandons des biens. - Si
jamais je vous souhaitais des maux, .<>. - II priait les dieux
immortels.
§ 222. César se hâta de faire passer son armée au-delà de l'Aisne (= par
delà l'Aisne). - César fit passer son armée au-delà du Rhin. -
César fait passer des Germains au-delà du fleuve (= fait passer
le fleuve à des Germains).
REM. 1. ... qu'il ne fît pas passer une multitude d'hommes en
Gaule à travers le Rhin.
REM. 2. (empêcher) qu'une plus grande multitude de Germains ne
soit conduite au-delà du Rhin.
REM. 3. Quinctius traversa la mer. - Vos armées n'ont jamais
traversé la mer.
§ 233* 1. REM. 1, Ceci est intéressant non seulement pour moi, mais aussi
pour toi. - Ce qu'il est intéressant qu'ils sachent, soit
dans notre intérêt, soit dans le leur.
REM. 2. Il importe beaucoup pour notre honneur que je vienne
à Rome le plus tôt possible.
§ 236. 1. La gravité de la maladie fait que nous avons besoin d'un mé-
dicament. - La vertu a besoin d'un entraînement très poussé. -
Pison a rempli de ces affaires de nombreux registres. - Ils es-
pèrent pouvoir s'emparer de la Gaule entière.
2. Les soldats veulent avoir leur part du butin. - La vie sans
amis est pleine d'embûches et de crainte. - Les tyrans sont dé-
pourvus d'amis. - Les bêtes sont privées de la raison et de la
parole.
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l'amitié et de lfestime que jfai pour Muréna. - Un cheval comme
une montagne. - Platon, à lui seul, vaut pour moi cent mille
personnes.
§ 238. 1. Des hommes d'une grande valeur. - Un homme d'un grand pres-
tige. - Des pierres d'un grand poids. - Un fossé de dix-huit
pieds.
2. L'affaire demandait (= était de) beaucoup de travail et de
peine. - Ta lettre est pour moi d'un très grand poids.
§ 239. La vertu fait très peu de cas du plaisir. - Les dangers doivent
être estimés à peu de prix., - II l'a vendu au prix auquel il
l'estimait. - A quel prix sont-elles vendues d'ordinaire ?
REM. 2. Tu as osé compter pour rien tant de choses si sacrées.
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3. Tu l'accuses d'avarice '? — "II accuse ^Verres "de 'cupidité et
d'audace. — ^Bschine 'fut -accusé -par 'Démo srthène à*'un crime capi-
tal» - Dans ce jugement, je vois que ces gens ont été condamnés
pour -meurtre .
JIEM. X. Il .fut .condamné .pour vviolence et lèse-jnajesté . . - H a
été condamné pour .lèse-majesté. — .Sur :tous -les .points je
démontre sa culpabilité. - Condamné .pour ce crime.
TŒM. 2. "Les juges 'furent 'tellement enflammés (- 'irrités) par "la
j -réponse de Socrate ^qu'ils ^condamnèrent -à la "peine de mort
j le plus innocent des hommes.
§ 244. Ce sont les hommes qui font aux hommes et le plus de bien et le
plus lie ttort. — HerïfaiTrîe*me^pas -pu favoriser "Mil'on. — II a "obéi
•aux ITH.B d*33picure. — Si quelqu'un -disait ~tiu ?mal ile moi, ... -
La ^philosophie .guérit les 'âmes. — -Antoine menace "du supplice
•.d 'cexceUtents ^citoyens. — vVénus 4pousa VVulcain. — JD1 épargna les
édifices ^sacrés. — II .persuade ^facilement les Nervienso •- Etre
asservi cà £Soi-nBême £st la hplus -grave ^servitude. — ZQs recherchent
JLe cchangement.
§ 245 o 1. J*es ihommes peuvent être très jutiles -aux hommes. - César choi-
sit .un emplacement .convenable pour un camp. - Rien n'est plus
^approprié îà la mature de 1 '.homme. — Une .opinion .pernicieuse .pour
la république.
TŒM. "Un homme 'qui n'est utile à rien. - Des hommes adaptés au
loisir. - Un endroit propice pour sortir "(- débarquer).
2. «Ils disaient que L. Crassus tétait semblable -à Antoine. -
lEst--ce :que le <chien*n'^st pas .semblable au loup ? — .Beaucoup
de choses sont communes aux concitoyens entre -eux. — Des hommes
qui me sont très chers et très attachés.
REM. Un puissant adversaire 4e notre souveraineté. — Notre cité
a produit peu de ses pareils. - Les hommes forts, nous vou-
lons qu'ils soient des amis de la vérité.
§ 246. JT' as sis te .mes amis. - La sagesse ne fit pas défaut aux barbares. -
Pardonnez -moi. - L'homme vertueux ne porte envie à personne. -
Sept sages ... Tous, à l'exception de Thaïes, furent à la tête
de leur cité. - Une génération succède à l'autre.
jREM. .L. vQui se ressemble ^'assemble très facilement (* Les sem-
ih labié s . . .).
REM. 2. Par la raison nous l'emportons sur les bêtes. - Par l'âge
je -dépasse mn peu :ceux-ci. — .'Par la science ils sont supé-
rieurs à 'tous .les -autres. — Zeuxis Remportait sur tous les
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autres peintres. - Entre tous, plus que tous. - Socrate
l'emporta sur tous par ses qualités humaines.
§ 249. Un dieu nous a ménagé ces loisirs. - L'homme n'est pas né pour
lui seul, mais pour sa patrie, mais pour les siens. - Chacun
espère pour soi le sort de Métellus. - A ceux-ci César impose
une livraison de blé pour son armée.
§ 251. Est-ce que par hasard il est libre, à mes yeux, celui à qui une
femme commande ?
REM* César arriva à Gomphes, qui est la première ville de Thes-
salie ... - Anticyre est située en Locride, à gauche ...
§ 259. Une âme élevée est libre de tout souci et de toute angoisse. -
Pendant le sommeil, l'esprit est débarrassé des soucis. - Tout
le reste est pour nous à l'abri de tout danger. - Une place forte
sans défenseurs.
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§ 268. (lire B.c.) Ils s'enfuient de peur. - Ils restaient à l1armée
par amour des combats. - Ils abandonnent leurs devoirs par mol-
lesse (cf. § 94, l). - Ils sont inutiles pour la guerre à cause
de leur état de santé ou de leur âge.
REM. lo Tarquin a été souffrant par suite de sa blessure.
REM. 2. Des régions sans aucune culture à cause de l'intensité
du froid ou de la chaleur. - Et à cause de mes larmes je
ne puis plus parler.
REM. 3. Amenés par ces raisons et ébranlés par le prestige d'Or-
gétorix, ils décidèrent ... - Abattu par le chagrin, il
n'est pas présent.
§ 270. Il y a des gens qui sont des hommes, non en réalité, mais de
nom. - Ils n'ont pas été si barbares par la langue et la nais-
sance que toi par ta nature et par tes moeurs.
§ 273. NOTE 2. Il vit et habite avec Balbus. - Ils ont sucé l'erreur
avec le lait de leur nourrice. - II a souvent combattu
1'ennemi.
1. L'édile lui-même fut toujours escorté d'assassins, entouré de
gens armés.
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2. César part avec toutes ses troupes. - Ambiorix part aussitôt
avec la cavalerie. - César arriva au camp avec neuf cents cava-
liers.
3. Il monta à bord en vêtement d'esclave. - César s'avança avec
un vêtement de pourpre.
§ 275. Dans les combats, les Germains étaient d'une incroyable bravoure.»
- Un homme d'une santé fragile. - Les Bretons portent les cheveux
longs.
§ 276. 1. Rien ne sèche plus vite qu'une larme. - Lequel des Carthagi-
nois eut plus de valeur qu'Hannibal ? - Qu'est-ce qui peut être
plus grand que le soleil ?
2. Plus grand, ... plus large, ... plus prompt qu'on ne le croit.
- Plus promptement que tout espoir. - II peut se faire que l'un
soit plus heureux que l'autre.
REM. 1. Des hommes plus attachés à la possession qu'à la vie. -
Plus utile pour la république que pour moi. - Tu n'aimes
pas notre Caton plus que je ne l'aime moi-même. - Personne
n'aime autrui plus que soi.
REM. 2. Au début, Catilina n'eut pas plus de deux mille hommes.
- Il fut absent plus de dix jours. - II a vécu avec toi
plus d'un an.
§ 284. (La planète de) Saturne accomplit sa course en trente ans à peu
près. - Voilà de nombreuses années que Roscius n'est pas venu
à Rome. - En six mois, 200 talents ont été promis à Pompée.
REM. 1. Deux fois le jour, trois fois l'an.
REM. 2. Périclès fut à la tête d'Athènes pendant quarante ans. -
Durant toute la nuit, ils marchèrent continuellement.
§ 311. J'en viens maintenant non plus à un vol, mais ... - II n'y a
pas encore cent ans.
§ 314. Rien ne m'est plus cher ni plus agréable que lui. - Je ne puis
ni penser ni écrire. «• Jamais je ne l'ai offensé, même pas dans
la moindre chose.
REM» Ton avis, il n'y a personne qui ne puisse l'approuver plei-
nement. - Je vois que quelques-uns de ces individus sont
absents.
§ 316o Très nombreux, dit-on, sont ceux qui de la ville et des campagnes
se sont rendus dans ce fameux camp. - (lire I, 37, 1) Des ambas-
sadeurs venaient de chez les Héduens et de chez les Trévires. -
Dans le labeur et la douleur» - Vers la haine et l'envie. - Pour
brûler et couper.
§ 323. Des passions naissent les haines, les divisions, les discordes,
les séditions, les guerres. - Les heures passent, et les jours
et les mois et les années. - Apporter la paix, la tranquillité,
le loisir et la concorde.
§ 324. Cet homme fut fin, avisé, parfait dans son genre et il a été
pour moi un intime.
§ 326. 1. Ce qui est arrivé, non à des individus, mais à des peuples
puissants. - Mais, s'il vous plaît, allons directement à ce qui
reste. - Mais, pour en revenir à Lilybée, d'où s'est écarté mon
discours, Dioclès est le gendre de Pamphile, ... - Qu'il soit
voleur,qu'il soit sacrilège ... Mais il est bon général. - La
république, dit-il, n'est pas dans ses murs, mais bien dans les
autels et les foyers. - Je me suis rendu compte, moi, que la
mort est commune à tout âge. Mais le jeune homme espère qu'il
vivra longtemps.
2. Les guerres doivent en tout cas être entreprises pour qu'on
vive en paix sans injustice ; mais, lorsque la victoire a été
remportée, il faut laisser en vie ceux qui n'ont pas été cruels
dans la guerre. - L'Académie (te) menacerait ... Quant aux Stoï-
ciens, ... ils te tiendraient enlacé dans leurs filets. D'autre
part, les Péripatéticiens démontreraient victorieusement ...
REM. 1. Il est inévitable que celui qui est invaincu regarde de
haut les choses humaines ; or, personne ne peut mépriser
ces choses ... Il en résulte ...
REM. 2. Assurément tout cela qui s'appelle communément amour, est
d'une si grande légèreté.
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§ 327. 1. Il y a donc trois routes, comme je l'ai dit. - Rien n'est su-
périeur à la divinité ; c'est donc par elle, nécessairement, que
le monde est régi ; la divinité n'obéit donc et n'est soumise à
aucune nature ; c'est donc elle-même qui régit toute nature.
2. Dumnorix recherchait le changement. C'est pourquoi il prit
l'affaire en mains. - Soudain on lui (à Clodius) annonça que
l'architecte Cyrus était mort ; c'est pourquoi il décida tout
à coup de partir pour Rome.
3. Vercingétorix montre que le moment de la victoire est venu :
les Romains sont en fuite et se retirent de la Gaule ; .<>. qu'ils
les attaquent donc tandis qu'ils sont embarrassés dans leur mar-
che.
§ 391. 1. Je laisse de côté ces faits qui ne devraient pas être pas-
sés sous silence.
2» Ennius (a dit) à bon droit : "Un ami certain se reconnaît
dans une situation incertaine". - En tout cas, les heures pas-
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sent et les jours et les mois et les années, et le temps écoulé
jamais ne revient o
*
3. Lorsque les Helvètes furent informés de son arrivée, ils
lui envoient des ambassadeurs.
§ 393 1. Il vous faut effacer cette tache qui s'est profondément déjà
imprimée et trop incrustée dans le nom du peuple romain. -
Tous ceux qui sont nés malheureux. - L'ensemble de la Gaule se
trouve divisé en trois parties.
REM. 2<> César s'était nettement rendu compte de la mauvaise foi
des Héduens.
REM. 3. Après le règne de Numa, le temple de Janus s'est trouvé
deux fois fermé. - Elle est détestable la monstruosité de
I 111 L J .
§ 394. Il avait dit ceci quand un esclave annonça que Lélius venait
le voir.
§ 397o 1. Vous entrez dans nos bonnes grâces quand vous dites que c'est
lui le garant de notre défense. - Assurément nous serons heureux
quand, ayant abandonné notre corps, nous serons à l'écart des pas-
sions. - Tant que les Gaulois étaient à une assez longue distance
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du retranchement, ils avaient plus de succès grâce à la multi-
tude de leurs traits.
2. (lire 52, 33) Ménagez la dignité de Lentulus, s'il a lui-même
respecté les dieux. - Je ne cesserai pas de craindre Carthage
avant d'avoir appris qu'elle a été rasée. - Lorsque le printemps
commençait, Verres se mettait à l'ouvrage et en route.
3. Nous nous servons de nos membres avant d'avoir appris pour
quel usage nous les avons. - L'armée s'était à peine avancée
en dehors des fortifications que les Gaulois n'hésitent pas à
engager le combat.
REM. Si nous prenons la nature comme guide, jamais nous ne nous
égarerons. - Quant aux ennemis, lorsqu'ils apercevaient
(= avaient aperçu) des isolés sortant d'un navire, ils les
attaquaient chargés de bagages.
§ 401. Les lois se taisent au milieu des armes. - Tant que tu seras
heureux, tu compteras de nombreux amis. - Scévola nous rapporta
l'entretien de Lélius (avec •••) sur l'amitié.
§ 405o 1. Je n'ai pas moins d'amitié que toi pour Brutus ; pour un peu
j'aurais dit que pour toi.
2. Je n'aurais jamais pensé qu'il y avait dans l'homme tant de
scélératesse.
§ 407. Puisque la nuit est déjà là, rentrez sous vos toits. - Nos sol-
dats étaient facilement supérieurs en bravoure, et d'autant plus
J^A. «frf, r'.x
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que le combat avait lieu sous les yeux de César. - Comme un
nanti qu f il était, c'est avec magnificence qu f il prépare un
festin.
§ 408o Après qufil fut arrivé là, César exigea des otages. - Dès qu'ils
aperçurent nos cavaliers, les ennemis donnèrent l'assaut et ra-
pidement jetèrent dans nos rangs le désarroi» •- Quand Pompée
vit sa cavalerie mise en fuite, il quitta les lignes.
REM. Quant aux ennemis, lorsqu'ils avaient aperçu des isolés
sortant d'un navire, ils les attaquaient chargés de baga-
ges. - Comme ni les levées de terre ni les fossés ne
pouvaient contenir les assauts des ennemis, par des mes-
sagers Labiénus informe César de ce qu'il estime devoir
faire.
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§ 4l3o 1. Ces gens, tout ennemis qu'ils sont, je veux néanmoins qu'ils
soient avertis. - Bien que souvent ils s'en rendent compte, les
médecins ne disent pourtant jamais aux malades qu'ils mourront
de leur maladie.
2» Ce que l'homme voit souvent, il ne s'en étonne pas, même s'il
ne sait pas pourquoi cela se fait. - Bien qu'il ne fût pas en-
core au courant de leurs projets, César soupçonnait pourtant ...
f™^!*&*Jk~^X&Â^^ JteÇg
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REM. 1. Mais qu'est-il besoin de philosopher sur ce point-ci ?
- Du reste, ceci est étonnant.
§ 414. ... par le Rhin, qui sépare le pays des Helvètes de celui des
Germains. - La plupart des gens aiment de préférence ceux dont
ils espèrent tirer le maximum d'avantages. - II y a beaucoup de
choses qui m'inquiètent et me serrent le coeur. - Elle ne grandit
pas la plante qui est souvent transplantée.
§ 420. 1. Nous sommes tous esclaves des lois, afin de pouvoir être li-
bres. - Et il ne faut pas douter qu'il y eut des poètes avant
Homère. - On ne sait de quelle durée sera la vie de chacun de
nouso
2. Par cette lettre j'ai appris ce que tu faisais et où tu étais.
- Après l'avoir enlevé à sa charrue, nos ancêtres amenèrent le
fameux Cincinnatus, pour qu'il fût dictateur. - Comme P. Crassus
avait remarqué cela, il envoya au secours des nôtres (= aux nô-
tres) les troupes de troisième ligne. - Les Lacédémoniens deman-
dèrent (à Philippe) s'il les empêcherait même de mourir.
REM. 1. (Agamemnon) ne doute pas que Troie ne périsse bientôt. -
On ne sait de quelle durée sera la vie de chacun de nous. -
II n'était douteux pour personne que Ptolémée serait ré-
tabli sur son trône par le sénat et le peuple romain.
NOTE 1. Tous se soucient de ce qui doit arriver après la mort. -
Les Gaulois se demandent ce qu'ils doivent faire. - II
délibérait pour savoir s'il devait partir pour Rome ou
tenir Capoue.
REM. 2. N'attends pas ce que je dirai. «• (lire 2b, 1) Tu obtien-
dras de César la permission d'être absent et d'être de loi-
sir. - Je ne veille à rien si ce n'est à ce que mes conci-
toyens soient saufs et libres.
REM. 3. Alors lui subitement, affolé par son crime, montra com-
bien est grande la force de la conscience. - Pompée racon-
tait que Posidonius, alité, disserta gravement et longuement
sur ce principe même : rien n'est bon en dehors de ce qui
est honnête.
REM. 4, On en était arrivé à ce point que,si le consul avait eu
un ennemi semblable aux anciens rois des Macédoniens, une
grande défaite aurait pu être essuyée. *'
REM. 5o Ils persuadent à leurs voisins de partir. - Orgétorix
persuade à Casticus de s'emparer du pouvoir dans son pays.
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REM. 6., Pendant ce temps, César réclamait (= de réclamer) cha-
que jour aux Héduens le blé qu'ils avaient promis offi-
ciellement.
REM. 7. Orgétorix persuada à ses concitoyens de sortir de leur
pays. - Nous nous servons de nos membres avant d'avoir ap-
pris pour quel usage nous les avons. - As-tu par hasard ou-
blié ce que j f ai dit au début ? - Que personne ne se de-
mande avec étonnement pourquoi je dissocie à présent les
vertus. - Grande fut la faute de Pélops, lui qui ne donna
pas d'instruction à son fils et ne lui enseigna pas jus-
qu'à quel point il fallait s'occuper de chaque chose.
REMo 8. A cela j'ajouterais des exemples si je ne voyais nette-
ment devant qui je tiens ce discours. - Cela Epicure ne le
dirait assurément pas s'il avait appris combien font deux
fois deux. - Si tu appelais malheureux ceux-là seuls qui
doivent mourir, tu n'excepterais en tout cas aucun de ceux
qui vivent.
REM» 9o Je ne sais quelle est la raison pour laquelle tu ne
m'envoies aucune lettre. - Je ne sais quelle fut la cause
pour laquelle tu ne m'as envoyé aucune lettre. - Quant à
moi, j'ai pour Lycurgue une très vive gratitude, lui qui
m'a puni d'une amende que je puis payer ... - Persuade-toi
que je ne veille à rien si ce n'est à ce que mes concitoyens
soient saufs et libres. - César répondit qu'il avait d'au-
tant moins d'hésitation qu'il gardait ces faits en mémoire.
- Je pense avoir suffisamment montré de combien la nature
de l'homme surpasse celle de tous les êtres animés. - Chez
Homère, nous voyons Ajax s'avancer avec beaucoup d'entrain
au moment où il va combattre Hector. - Ils ne laissent pas
aux ennemis la possibilité de se rendre compte de ce qui
se passe.
§ 425. Admettons qu'il soit voleur, qu'il soit profanateur, ..., mais
il est bon général. - Concédons que la douleur ne soit pas réel-
lement le plus grand des maux, c'est en tout cas un mal. - Qu'ils
aient été passionnés, qu'ils aient été emportés ..., mais qu'il
soit permis à beaucoup d'entre eux de ne pas être inculpés de
crime.
§ 426. 1. Que mes concitoyens se portent bien ! - Plaise aux dieux que
j'aie fait une prédiction conforme à la vérité !
2. Ah ! si je n'écrivais pas cela en accord avec la vérité !
(= Dommage que j'écrive ••• !)• " Plût au ciel que Catilina eût
emmené toutes ses troupes avec lui !
REM. Je voudrais que tu me pardonnes. - Je voudrais que Panétius
pût être présent (il a vécu avec l'Africain) ; je lui de-
manderais ... - Je voudrais que tu fusses resté à Rome.
36
§ 429. 1. César arriva au .camp des ^ennemis .avant .que .les .Germains
pussent •(-= «aient >pu) cse irendre .compte uie .ce ^qui *se ^passait. -
Avant .que les ennemis pussent (- aient ipu) &e ressaisir, César
conduisit ^son armée dans le rpays des :Suessions« — iui, avant
même de les -écouter, -les tit mettre .£ ^mor-t. — «Avant de se pré-
parer à appliquer om .remède .-à un malade, jle médecin diligent
doit connaîtra la natxrre udu .corps de uceiui qu'il vveut guérir.
2. Moi, je me propose de Tri1 arrêter ici jusqu'à ce que je me ré-
tablisse. - II attendit, jusqu'à la neuvième heure, que le res-
te des navires se "fus-sent -rassemblés "là.
§ 431. Combats plutôt que d'être esclave. — "Zenon rendura 'tout plutôt
que de dénoncer «ceux :qui xonspiraient al ^anéantissement ^de la
.tyrannie. - (Ils ^décident) :qu'jîn vdoit oceTJBndant ^exécuter ce pro-
jet plutôt que vd*avoir .à subir .le ^sort &e ula capitulation ou de
la paix.
§ 437. Je suis empêché par le chagrin d'en dire plus. - L'âge n'empê-
che pas de conserver, jusqu'à l'ultime moment de la vieillesse,
le goût de l'agriculture. - Les Germains n'avaient pu s'empê-
cher de lancer des traits contre les nôtres. - Qu'est-ce qui
empêche que Dieu soit heureux ? - Régulus refusa de donner son
avis.
REM. 1. Je suis empêché par les larmes d'en écrire plus. - Rien
n'empêche que certaines choses soient communes entre l'hom-
me et les bêtes, puisque la nature est commune à tous.
REM. 2. César interdit à tous de tuer personne. - On pense (que
c'est pour cette raison) qu'il a été interdit aux Pytha-
goriens de manger des fèves.
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§ 440 Et je ne suis pas insensé au point d'ignorer ce que vous pen-
sez. - La Sicile, Verres l'a accablée de telles vexations
qu'elle ne peut d'aucune manière être rétablie dans son état
ancien. - II était à tel point saisi de crainte, qu'il préfé-
rait mourir plutôt que de voir Sylla informé de ces événe-
ments. - Par suite de quelles circonstances s'est-il produit
une rencontre d'atomes si heureuse que soudain sont nés des hom-
mes à l'image des dieux ?
REM. 2. Isocrate me paraît être d'un trop grand talent pour que
ses discours soient comparés à ceux de Lysias.
REM. 3. Il n'est pas possible que beaucoup de gens perdent leurs
biens sans entraîner un assez grand nombre d'autres dans
la même ruine.
§ 446. Si un homme, sain d'esprit, te confiait une épée, et, sans plus
avoir sa raison, te la réclamait, ce serait une faute de la ren-
dre. - Si quelque dieu m'accordait, à l'âge que j'ai, de redeve-
nir enfant, je refuserais énergiquement. - Et que dirais- tu
si les auditeurs de Platon revenaient à la vie et te parlaient
ainsi ?
REM» 1. En effet, les (= certains) marchands ne feraient pas de
profits s'ils ne mentaient tant et plus.
•M&&&&»
40
REM. 2. Si la pauvreté est un mal, aucun mendiant ne peut être
heureux, si sage soit-il. - Un orateur si éloquent soit-il.
REM0 3. Bien qu'ils unissent leurs efforts, tous les philosophes
plébéiens, ils ne donneront jamais une explication avec tant
de finesseo
3. Ceux qui.font du tort aux uns pour être généreux à l'égard
des autres, ils commettent la même injustice que s'ils s'appro-
priaient les biens d1autrui. - Ils redoutaient la cruauté d'Ario-
viste absent comme s'il était personnellement présent. - Aristippe
s'occupe du corps seul, comme si nous n'avions pas d'âme. - Je
voudrais que tu te charges de son affaire comme si elle était
mienne.
4. Celui qui verrait ceci ne serait-il pas forcé de reconnaître
l'existence des dieux ? - Celui qui aurait vu ce spectacle aurait
dit que la ville était prise. - Qui, en voyant ceci, ne rirait
pas ? - Les esclaves de Milon ont fait ce que tout homme aurait
voulu que ses serviteurs fissent dans une telle circonstance.
5. On cherchait à savoir où était Cléomène, non qu'on le crût
passible du supplice, ...
6. Il y a dissimulation quand on dit d'autres choses que celles
qu'on pense. - (lire 201) La figure de pensée subsiste, quels
que soient les mots dont on veuille user.
§ 457o 1. Il y en a qui disent que c'est par moi que Catilina a été
chassé. - En effet, comment peut-il louer la tempérance celui
41
qui met le souverain bien dans le plaisir ? - II s f est trouvé
beaucoup d'hommes qui étaient prêts à donner leur vie pour la
patrie* - Quelle est la raison pour laquelle tu accuses, toi,
d'autres personnes ? - II n'y a pas lieu que tu craignes. -
Je n'ai pas lieu d'accuser la vieillesse.
REM. 1. Quelle cité est si ferme qu'elle ne puisse être complè-
tement détruite par les haines et les divisions ? - Les
pièces de Livius ne sont pas dignes d'être lues une seconde
fois. - J'ai fait disserter Catom, un vieillard, parce
qu'aucun personnage ne me paraissait plus apte à parler de
cet âge.
REM. 2. Personne n'est fort au point de n'être pas bouleversé
par l'inattendu de la situation. - Je déclare qu'il n'y eut
aucune peinture qu'il n'ait examinée, ... enlevée.
2. Il y eut auparavant une époque où les Gaulois surpassaient
les Germains en bravoure. - Milon est parti à un moment où
Clodius aurait déjà pu être de retouro
§ 461. REM. Est-ce qu'Aristide n'a pas été banni de sa patrie parce
qu'on trouvait qu'il était juste au-delà de la mesure. -
Scipion se plaignait de ce que, - c'était son opinion, -
les hommes étaient plus attentifs en toutes choses que dans
*.
4*.**.UiM&£g&Mfl
&X&.i&Ma*..
42
le choix des amis. - La dixième légion le remercia de ce
qu'il avait, à ses yeux, porté sur elle un excellent juge-
ment.
§ 466. Les Helvètes dirent à César : s'il faisait la paix avec eux,
ils iraient et resteraient dans la région où il les établirait
(v. § 464, r a 2) et voudrait qu'ils fussent , mais s'il persis-
tait à leur faire la guerre à outrance, qu'il se souvînt de l'an-
cien revers subi par le peuple romain. Quant au fait qu'il avait
attaqué un canton à 1*imporviste, alors que ceux qui avaient
traversé le fleuve ne pouvaient porter secours aux leurs, qu'il
n'eût pas, pour cette raison, une haute opinion de sa valeur, et
qu'il ne les regardât pas de haut (N.B. dans la colonne de gau-
che, lire despexëris au lieu de despiceris). C'est pourquoi,
qu'il ne s'exposât pas au risque de voir cet androit où ils s'é-
taient arrêtés prendre le nom d'un désastre du peuple romain.
Titurius s'écriait : il pensait que César était parti pour l'Ita-
lie ; autrement, ni les Carnutes n'auraient pris la décision
d'assassiner Tasgétius (, ni ...). Le Rhin était proche, la mort
f
d Arioviste causait aux Germains beaucoup de ressentiment, la
Gaule était en feu ; enfin, qui pourrait se persuader qu'Ambiorix
en était venu, sans motif sûr, à une décision de ce genre ?
44
REM. Cfest l'habitude à Athènes de louer dans un discours public
ceux qui ont été tués au combat. - Nécessairement, celui
qui est courageux est aussi un homme d'une grande âme.
§ 468. Pour l'homme mourir est inéluctableo - La vie heureuse, les uns
la situent ici, les autres là ; vous, vous la placez dans le
plaisir. - Pour le savant et l'érudit, vivre c'est penser. -
Chacune de ces deux attitudes est un défaut s avoir confiance
dans tout le monde et dans personne.
§ 469. REM. 1. Pompée avait dit que l'armée de César serait repoussée. -
II a dit qu'ils seraient tous chassés du territoire de la
Gaule. - Ils espèrent pouvoir s1emparer de la Gaule entière.
- J'espère que cela nous arrivera. - César en venait à es-
pérer qu'Arioviste renoncerait à son obstination.
REM. 2. Aristote jugeait que, dans peu de temps, la philosophie
se trouverait pleinement épanouie.
REM. 3. Je dis que, si (un jour) tu faisais ceci, tu commet-
trais une faute. - Je dis que, si (un jour) tu croyais ceci,
tu pourrais t'en repentir. - Je dis (ou je disais) que, si
(en ce moment) tu faisais ceci, tu commettrais une faute. -
Je dis (ou je disais) que si tu avais fait ceci, tu t'en
serais repenti (ou tu t'en repentirais). - Arioviste ré-
pondit que s'il avait besoin d'obtenir pour lui-même quelque
chose de César, il serait venu le trouver. - Nous disons que
Crassus n'aurait pas péri, s'il avait obéi au présage. -
La plupart pensaient que la ville aurait été perdue.
§ 471. Et lui de crier, pendant qu'on l'entraînait, qu'il n'a rien fait,
le malheureux. - Pendant ce temps, César réclamait, chaque jour,
du blé aux Héduens.
§ 474. 1. Le fait même de vivre est honteux pour nous. - II est doux
et beau de mourir pour la patrie. - II est temps que nous pen-
sions à cette vie éternelle. - Se tromper est le fait de quicon-
que.
2. Je ne regrette pas d'avoir vécu. - Je n'ai pas honte d'avouer
que j'ignore ce que je ne sais pas.
3. Les vieillards peuvent jouir de cette heureuse fortune. - Que
ceci se fasse,cfest un devoir et un besoin. - II ne convient
nullement que l'orateur se fâche. - II vaut mieux subir que com-
mettre une injustice.
NOTE 1. Il vit que Milon devait forcément partir pour Lanuvium.
REMo 1. Etre le défenseur de ces valeurs est le propre d'une
grande âme. - II était facile, en suivant cette théorie, de
nier ... - En observant ces préceptes, on peut vivre géné-
reusement. - II a été possible à Thémistocle d'être de loi-
sir.
REM. 2. Posidonius disserta sur ce principe même : rien n'est
bon ... (cf. § 420, r. 3)
§ 476o 1. C'est un fait établi que les lois ont été inventées pour
(assurer) le salut des citoyens. - Elle s'est implantée l'opi-
nion pernicieuse qu'aucun homme riche, à quelque degré qu'il
soit coupable, ne peut être condamné.
2. Socrate disait qu'il ne savait rien. - Thaïes de Milet a dit
que l'eau est le principe des choses. - (lire I, 107) Aristote
enseigne que le poète Orphée n'a jamais existé. - Les Helvètes
estimaient qu'ils avaient un territoire exigu. - Vous avez enten-
du qu'il disait lui-même ... - Ils sentent que rien ne leur man-
que. - Ils se réjouissent de savoir quelque chose.
REM. 1. Socrate disait qu'il ne savait rien. - Ils aiment de
préférence ceux dont ils espèrent tirer le plus grand pro-
fit. - Les Carnutes promettent de faire la guerre. - Les
Germains dirent qu'ils étaient venus à contrecoeur.
REM. 2. Le jeune homme espère qu'il vivra longtemps. - II mena-
çait de détruire la cité.
REM. 4. On rapporte que Platon avait, au sujet de l'éternité des
âmes, la même opinion que Pythagore. - Arioviste répondit
«&*âi*i<
46
qu'il était venu en Gaule avant le peuple romain*
REM, 5. Comme dans l'intervalle, on avait apporté la nouvelle
que tous leurs soldats étaient (retenus) entre les mains
de César, .<>. - II avait grand espoir qu'Arioviste mettrait
fin aux dommages (qu'il causait).
§ 481. 1» Tu dis, n'est-ce pas, que la vertu ne peut suffire pour vivre
heureux ?
4. L'esprit de l'homme se nourrit en s'instruisant et en réflé-
chissant. - II a préféré briser votre fureur en se retirant plutôt
qu'en vous tenant tête. - De nombreux exposés sur la façon de
vivre dans le bien et le bonheur ont été faits par Platon. -
Ils trouvent leur plaisir dans l'étude.
§ 485. Les Héduens envoient des députés à César pour demander du se-
cours. - Les Véiens envoient à Rome des porte-parole pour demander
la paix.
§ 486. Il est difficile de dire à quel point nous sommes détestés dans
les pays étrangers. - Tu feras ce qui te semblera le meilleur à
faire. - S'il est permis de dire ceci.
§ 492» Quelle joie de vivre peut exister si l'on supprime les manifes-
tations d'amitié ? - Ayant eu connaissance de leur projet, César
conduisit son armée vers la Tamise.
REM. 1. Il n'y aura personne qui croira qu'une province t'a été
assignée contre ton gré. - Après avoir exigé cent otages,
il en confia la garde aux Héduens. - Après avoir convoqué
ses clients, Vercingétorix les enflamma facilement.
REM. 20 Dès que les Caralitains apprirent que Valérius leur était
envoyé, alors que ce dernier n'avait pas encore quitté l'Ita-
lie, ils chassent Cotta de la ville.
REM. 3. Clodius étant en vie, •••, dans mon enfance, la nature
étant (notre) guide, Marius étant consul (= sous le consulat
de ...), Tarquin étant roi (= sous le règne de ...).
REM. 4* A Syracuse, il y a une loi qui ordonne de choisir le
prêtre de Jupiter en tirant au sort. - A la nouvelle que
Q. Marcius Rex se dirigeait vers la Cilicie, Lucullus ...
REM. 5. Aussitôt désigné, Calidius déclara ...
§ 503« 1. Ceci est le propre d'une cité libre. - Ce n'est pas sous
l'impulsion téméraire de la multitude, mais par suite d'une dé-
cision réfléchie de l'aristocratie, que la guerre a été entre-
prise par ces cités.
2. Quant à M. Scaurus. - C'est par leur infanterie qu'ils sont
puissants. - Un territoire exigu, voilà, pensaient-ils, ce qu'ils
occupaient. - Ce fléau si dangereux pour la république, tant de
fois déjà nous lui avons échappé. - Comme ambassadeurs ils lui
envoient les plus nobles de la cité. - Je m'indigne chaque fois
que le bon Homère se met à somnoler (= ? ... qu'un bon écrivain
comme Homère .o.).
REM» ... la passion de rechercher la vérité. - Pour l'incendie
de la ville. - L'extrême bienveillance de César envers nous.
3o De même qu'(alors), vieillard, j'ai écrit à un vieillard au
sujet de la vieillesse, de même dans ce livre-ci, en grand ami,
j'ai écrit à un ami au sujet de l'amitié. - Le tyran supprimé,
je vois que la tyrannie subsiste. - Pendant tout le temps qu'Ar-
témisia vécut, elle vécut dans l'affliction.
4. J'ai surpassé Catilina en dignité, Galba en popularité. - Qui
peut blâmer les gens pervers avec plus de dureté, louer les hommes
49
de bien avec plus de beauté ? - Une âme immortelle anime un frêle
corps. - A beaucoup
^
de gens la Fortune donne trop, elle ne donne
assez à personne. - Si ce sang fut celui des ennemis, insigne fut
le patriotisme des soldats ; abominable fut leur crime, si ce fut
du sang de concitoyens.
§ 504. Ma maison, pour toi elle est ouverte, pour moi elle est fermée. -
Toute la foule approuve à grands cris. - Le septième livre de
mes Origines est sur le métier. - On combattit de part et d'au-
tre avec beaucoup de bravoure et de violence. - Chez les Helvè-
tes, le personnage de beaucoup le plus noble et le plus riche,
ce fut Orgétorix. - De tous ceux-ci les plus braves, ce sont les
Belges.
§ 506. Les vraies amitiés sont éternelles. - Dans leur langue, ils s'ap-
pellent Celtes ; dans la nôtre, Gaulois. - Elle existe, elle exis-
te cette puissance, assurément.
REM. Quel meurtre, au cours de ces années-ci, a été commis sans
lui ? - II faut placer la gloire avant la richesse. - Si vrai-
ment il faut appeler cela de la contrainte plutôt que ...,
qu'on l'appelle ainsi, j'y consens.
#-:
•s:
t J&kà3feaii£Jiâ,v é^'i^î^ftSJMSÉÉl^liii '*'•
^
50
§ 510. lo Cet aspect insolite d'un tribunal d'exception effraie les
yeux. - Une grande et ancienne amitié m'unit à Muréna.
2. Une guerre civile \ - des clous en fer ; - le territoire hel-
vète ; - le peuple romain ; - des plaisirs indignes d'un homme
cultivé ; - (lire 4 au lieu de I, 4) l'âge de l'enfance.
REM. 2. Une bravoure digne de son éminent chef. - II creusa deux
fossés larges de quinze pieds.
§ 514. Cet endroit-ci. - Des fils très dignes de leur illustre père. -
Romulus (?). - Le sage Caton.
§ 515. Pour cette raison. - Au sujet des mêmes choses. - Quelques cités.
- Tous les citoyens. - Tous les meilleurs.
§ 516. lo D'abord qui les a forcés à avoir une opinion fausse ? ... Ensuite
comment la vieillesse leur serait-elle moins pesante si ..<> ? -
C'est en cette légion, à cause de sa bravoure, que César avait
la plus grande confiance.
2. Mais en voilà déjà assez- au sujet de la cause.
REM. 1. Clodius n f a pas osé aller au Champ de Mars. - Comme s'il
n'était pas né.
REM. 2. Des délégués de presque toute la Gaule.
«
51
3o Puisque c'est déjà la nuit, .•• - Lorsque César vint en Gaule. •
Ils amenèrent
,-
Cincinnatus pour qu'il fût dictateur.
REM. 1. Après que César fut arrivé là, ... - Puisque les choses
en sont là (= Dans ces circonstances), ...
REM» 2. Je ne cesserai pas avant que ... - César arriva au camp
des ennemis avant que ... - Mais après que la cavalerie
fut arrivée, ...
§ 521. 1. Si une vie heureuse peut être perdue, elle ne peut être heureu-
se. - Comme la solitude et une vie sans amis est pleine d'embûches
et de crainte, la raison elle-même nous engage à nous ménager
des amitiés. - Plus nombreux auront été ceux auxquels ils auront
rendu service, plus nombreux seront les auxiliaires dont ils dis-
poseront pour faire le bien.
2. Tant s'en faut que nous ne voulions pas que l'on écrive contre
nous ; c'est au point que même nous le souhaitons très vivement. -
II ne faut pas douter qu'il y eut des poètes avant Homère. -
C'est pour cela que nous sommes tous esclaves des lois, afin de
pouvoir être librest
52
§ 525. 1. Torquatus pourvut au salut de ses concitoyens, dont, - il s'en
rendait compte, - dépendait le sien.
4. Aucune douleur ne l'atteignait ; mais si l'une était apparue,
il l'aurait supportée sans douilletterie. - Je prendrai Simonide
comme modèle ; comme le tyran Hiéron avait précisément cherché
à savoir ceci de lui (= ce qu'est Dieu, • ••), il demanda un jour
de réflexion.
Imprimé en Belgique