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Gilbert FRANÇOIS

Professeur à l'Université de Liège

GRAMMAIRE LATINE
2e édition, revue et corrigée

TRADUCTION DES EXEMPLES

H. DESSAIN
1976
N.Bo Les traductions que je présente ici visent essentiellement
à faciliter la compréhension des rapports grammaticaux entre les termes
des phrases latines ; c'est pourquoi j'ai tenté, dans une certaine mesure,
de traduire ces termes en respectant leur fonction, voire leur place et
leur sens littéral.

Je remercie vivement M. Charles Josserand, qui, non content de


m'avoir fait de pertinentes suggestions dont j'ai pu partiellement tenir
compte dans la révision des énoncés de ma Grammaire, vient de contribuer
largement, en les soumettant à un examen minitieux, à améliorer la fidé-
lité et la rédaction de mes traductionso

§ 88. 1. Elles jetaient du haut du mur des étoffes et de lfargenterie. -


Ils sont couverts de dettes.
2. Dès que l'ennemi avait été vaincu, ... - Sous le toit, les sol-
dats sans risque...
3. Les Pythagoriciens prescrivent de s'abstenir de fèves. - La
ferme est abondamment pourvue de porcs, de chevreaux, d'agneaux,
de poules, de lait, de fromage, de miel. - S'arracher les cheveux.

§ 90. 2. Les Siliciens estiment qu'ils doivent abandonner leurs mai-


sons. - C'est la coutume des Mages de ne pas enterrer les corps
de leurs proches s'ils n'ont pas été auparavant déchirés par des
bêtes sauvages.
3. REM. Notre Cléanthe a dit qu'elles procèdent de quatre causes
les idées sur les dieux qui se sont formées dans l'esprit
des hommes.

§ 92. 2. Si quelque obligation impérieuse vous appelle à défendre la


république, ...
3. L'Antiquité a admis des récits fictifs. - La vieillesse est
par nature assez bavarde.
4. C'est le propre de la sottise de voir les défauts des autres et
d'oublier les siens. - Je n'attache pas d'importance à l'intensi-
té d'une souffrance. - Les Gaulois et les Belges ont la même manière
d'assiéger ; la voici. - J'ai voulu enlever à Crassus toute possi-
bilité de refuser.

§ 93. 1. Une armée victorieuse. - Une troupe victorieuse. - Nous faisons


la guerre contre un gladiateur.
2. La mer ne fut pas sûre pour les marchands. - Lycurgue, le fa-
meux inventeur d'excellentes lois.
^

§ 109. 1. Si une contestation était portée en justice, on défendrait


un parent et un ami plutôt qu'un voisin.
2. Le Romain combattait avec colère et animosité.
3. Négliger ce que chacun pense de soi, c'est le propre de l'ar-
rogant.
REM. Un savant. - Un homme de bien. - Un despotisme intolérable,
non seulement pour un Romain, mais même pour un Perse. -
Et aucun simple particulier. - Un Silicien. - N'importe
quel Athénien ignorant.
NOTE 1. L'homme irascible n'est pas toujours irrité. - Le sage
est toujours heureux. - II y a une très grande différence
entre un savant et un ignorant. - Le corps du dormeur est
étendu comme celui d'un mort. - Prescrire un médicament à
un malade. - Ce que Thésée dit avoir entendu (de la bouche)
d'un sage.

§ 110. ... que l'amitié ne peut exister que chez les hommes de bien., -
... que de grandes âmes habitent les hommes de bien.

§ 111. 1. Si la pauvreté est un mal, aucun mendiant ne peut être heu-


reux ... La patrie est un bien.
2. Rien de solide. - Préférer les choses utiles aux choses hon-
nêtes. - II vit que l'affaire était dans une phase critique. -
Etre en sûreté. - Ceci, je le dis au sujet de l'avenir. - Nous
discernerons souvent de grands défauts en partant de petits évé-
nements.
REM. 2. Des présages de l'avenir sont révélés par les dieux. -
Cette souveraine des choses humaines, la Fortune.

§ 112. 2. Ils se sont entièrement consacrés au salut de la république. -


Au sujet de la philosophie en général on a suffisamment parlé
dans l'Hortensius.

§ 122. J'ai reçu de toi deux lettres ; je répondrai donc d'abord à la


première. - Quand il y a deux hommes, on cherche à savoir lequel
est
dignior î quand il y en a davantage, lequel est dignissimus.
REM. La discussion est plus facile que nécessaire. - II est plus
disert que sage.

§ 123. Chantons des poèmes un peu plus relevés.

§ 125. 2. Notre Caton, grand homme ou plutôt homme éminent et unique


en son genre. - Périclès, homme très noble. - Ton père, homme
très courageux.
REM. Lui, en homme très ouvert qu'il fut toujours, révéla.., -
Diogène, en cynique qu'il était, prescrivit qu'on le jetât
sans sépulture.

§ 126. 1. De tous ceux-ci, les plus civilisés, de beaucoup, sont ceux


qui habitent le Cantium. - Platon, entre tous et sans conteste
l'homme le plus savant de la Grèce entière. - Protagoras, en ces
temps-là le sophiste vraiment le plus grand. - Ils rassemblent
le plus de navires qu'ils peuvent.
2. Ville qui m'est par excellence la plus chère. - Pourquoi Cinna,
le plus cruel de tous, a-t-il eu le pouvoir si longtemps ? - Chose
qui est par excellence la plus difficile de toutes.

§ 134. 1. REM. Les lois mettent le salut de tous au-dessus de celui de


chacun en particulier.

§ 144. 1. Moi, j'ai chassé les rois ; vous, vous introduisez des tyrans.
2. Mais toi, continue comme tu as commencé. - Et toi, tu as osé
parler contre moi ? - A présent, toi, hâte-toi.
REM. Mais de tous les autres sujets nous avons beaucoup parlé et
nous parlerons souvent. - Nous abandonnerons ce sujet.

§ 145. 2. Le sénat remarque ceci, le consul le voit. - Vivre avec nous,


désormais tu ne le peux pas plus longtemps ; je ne le supporterai
pas, je ne le tolérerai pas, je ne le permettrai pas.

§ 146. Denys, mon esclave, s'est enfui ; il est dans ta province. - Epar-
gnez du moins mes yeux. - (lire 145) Ma maison, pour toi elle
est ouverte, pour moi elle est fermée.

§ 147. Mon arrivée. - C'est notre devoir de calmer les impulsions désor-
données du peuple. - Tout est né de tes injustices. - Ce qui con-
cerne la vie de nous tous.

§ 148. 1. Les Helvètes avaient fait passer leurs troupes à travers le


territoire des Séquanes. - Voyez-vous comme, chez Homère, Nestor
fait très souvent étalage de ses qualités ?
N.B. Pompée s'installa dans son ancien camp. Ses soldats s'avan-
çaient assez loin. - A leur tête étaient Litaviccus et ses
frères.
2. Arioviste répondit qu'il ne fallait pas qu'il fût entravé,
dans l'exercice de son droit, par le peuple romain. - Les Héduens
demandent à Vercingétorix de venir auprès d'eux. - Qu'il recherche
avec sagacité ce que pensent ses concitoyens. - La dixième légion
le remercia de ce qu f il avait porté sur elle un excellent juge-
ment. - Le roi envoyait des gens qui lui rapporteraient les ru-
meurs.
REM. 1. Arioviste répondit que personne ne s'était mesuré avec
lui sans encourir sa propre perte.
2. César les accabla de reproches : ... pourquoi désespé-
raient-ils de leur courage ou de sa propre diligence ?
3. Si César regrettait ses faveurs, ... - II fut informé
par L. Roscius que de nombreuses troupes de Gaulois s'é-
taient réunies pour l'attaquer.
4. C'est laid de se vanter soi-même. - Les poètes ne repré-
sentent jamais Tirésias déplorant sa cécité. - Les nôtres
iï^

ne donnèrent pas aux ennemis la possibilité de se ras-


sembler. - Ils avaient alors la possibilité dfun retour
dans leurs cités. - Le peuple lui-même accorda au sénat
le pouvoir de le diriger et de le gouverner. - Arioviste
cria en présence de son armée ...
5. Vous n1aimez pas l'honnêteté pour elle-même. - Beaucoup
de choses sont communes aux concitoyens entre eux. -
Hannibal, ses propres concitoyens l'expulsèrent de la
cité ? - Moi, je l'ai questionné au sujet de son (propre)
royaume ; lui, il m'interrogea sur notre république. -
Epaminondas demanda si son bouclier était sauf ; comme
les siens lui avaient en pleurant répondu ... - César ren-
voie Fabius avec sa légion dans les quartiers d'hiver. -
Chacun trouve du plaisir dans son patrimoine (= chacun
tient à ses biens).

§ 149« Les barbares s'exhortent les uns les autres. - César vit que les
soldats étaient, les uns pour les autres, une entrave au combat.
REM. 1. Nous sommes unis entre nous par la nature. - Alors les
nôtres, s'étant exhortés mutuellement à ne pas ... - Bien
qu'ennemis, ils se portèrent mutuellement secours. -
Représentons-nous des ténèbres si épaisses qu'aucun hom-
me ne puisse reconnaître un homme.
REM. 2. Pour cette raison, les amitiés s'engagent de telle sorte
que l'intérêt commun soit réalisé par des services réci-
proques.

§ 156. REM. Je vois que parmi ceux-là qui veulent être tenus pour dévoués
au peuple, quelques-uns sont absents. - C'est là une faiblesse
de l'âme, non une qualité, de ne pouvoir supporter quelque
temps le dénuement.

§ 157. Jamais il ne m'a été suspect. - Comme ce jour-ci paraissait diffé-


rent de cette époque-là !
REM. Le fameux Cincinnatus. - C'est celui-ci, le fameux Démosthène.
Il est spirituel, ce mot de Caton.

§ 158. 1. Chez les Helvètes, Orgétorix fut de beaucoup le plus noble. -


II forma une conjuration. - Hésitez-vous à dire qu'il est malheu-
reux ? - Tu apprends à connaître Dieu par ses oeuvres.
REM. L'esprit de l'homme possède la mémoire, et celle-ci est il-
limitée. - J'ai reconnu (en lui) un homme savant, adonné à
d'excellentes études, et cela depuis son enfance.
2. Revenons à ceux qui ont quitté la vie.
REM. 1. Nous ne sommes pas des gens auxquels rien ne semble être
vrai. - Mais quelle mère ! Sa violence est telle que
personne ne peut l'appeler une femme.
REM, 2. Et il ne faut pas écouter Straton, - celui qu'on appelle
le physicien , - qui estime que toute puissance divine
se trouve dans la nature.
§ 159. 1. Si ces sentiments-ci ont été, je ne dis pas plus intenses chez
Clodius que chez Milon, mais chez le premier poussés à l'extrême,
inexistants chez le second, que voulez-vous de plus ? - Garde-toi
de préférer quelqu'un à Caton, pas même précisément celui-là
qu'Apollon, comme tu le dis, a jugé le plus sage. De l'un (= Caton)
en effet on loue les actes ; de l'autre (= Sôcrate),les paroles.
2. Mais ces crimes-ci, qui sont d'une perversité plus dure, n'en
parlons pas.
3. (lire ; Le Physicien)»
4« Un savant, dit-on, vint trouver Thémistocle et promit de lui
enseigner l'art de la mémoire ; Thémistocle ... - Chez les Helvè-
tes, Orgétorix fut de beaucoup le plus noble et le plus riche. -
Sous le consulat de M. Messala et de M. Pison, il forma une conju-
ration de la noblesse ... - II les en persuada d'autant plus fa-
cilement que .o.
5* Cette pensée de M. Caton, je l'ai toujours trouvée magnifique
et remarquable. - Posidonius a disserté avec gravité et abondance
sur ce principe même dont nous nous occupons : rien n'est bon en
dehors de ce qui est honnête.
6. Damoclès o.. Comme notre homme avait dit qu'il désirait ... -
Co Fimbria ... Puisque cet individu a pris des mesures ... - Dumno-
rix ... Mais l'infortuné se mit à résister ... Les cavaliers,
conformément aux ordres, encerclent notre homme et le tuent»
7. Il n'y a aucune célérité qui puisse rivaliser avec la célérité
de l'âme. - Le père pleurait sur la mort de son fils ; le fils,
sur celle de son père (N.B. pendant qu'on les conduisait tous
deux au supplice). - La nature de l'homme diffère de celle du reste
des êtres vivants. - Ceci peut se comprendre en observant non seu-
I lement les moeurs des hommes, mais aussi celles des animaux. - Vous
comprendrez si vous vous décidez à comparer vos lois avec celles
de Lycurgue, de Dracon et de Solon.

§ 160. 1. Tout ce qui est honnête est également utile. - C'est le propre
de l'homme de bien, qu'il nous est également permis d'appeler sa-
ge, ... - Les musiciens, qui jadis étaient en même temps poètes,
ont inventé le vers et le chant.
2. (N.B. lire : Saepe multi, qui vulnera ...) Souvent beaucoup
de gens, qui ont courageusement reçu et supporté des blessures,
ne peuvent cependant endurer la douleur de la maladie.

§ 161. 1. Pompée a traversé la mer ; au sujet de cet événement une let-


tre a été apportée par Clodia, qui a fait elle-même la traversée.
REM. Les Pythagoriciens avaient l'habitude de répondre : "c'est
lui-même qui l'a dit" ; lui-même, c'était Pythagore.
2. César lui-même. - Combien de fois moi-même ai-je échappé ... !
REM. 2. Je ne me donne jamais satisfaction à moi-même. - II ne
peut contenir une armée, le général qui ne se contient pas
lui-même. - Tous les hommes s'aiment eux-mêmes par nature.
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§ 164. A Dumnorix, qui, en ce temps-là, occupait le premier rang dans
l'Etat et qui était très bien vu du peuple, ...

§ 165o Les livres de Xénophon sont très utiles pour bien des choses ;
lisez-les donc, je vous en prie, avec empressement. - Sophocle
a, jusqu'à l'extrême vieillesse, composé des tragédies ; mais
comme, à cause de cette activité, il semblait négliger les biens
familiaux, il fut cité en justice par ses fils. - La raison fait
comprendre que les dieux existent ; or, dès qu'on a admis ce
point, on doit reconnaître que le monde est régi par leur volon-
té. - A cette nouvelle. - A ces nouvelles. - Puisque les choses
en sont là.
REM. Donc, s'il consentait à oublier l'ancien outrage, ...

§ 170. Que de choses a écrites Alcée sur l'amour des jeunes gens ! -
En vérité, quelle énorme barbarie, la tienne !

§ 171. Qui, en ces temps-là, d'après ce qu'on dit, fut plus instruit
que Pisistrate ? - Y a-t-il un homme aux yeux duquel ces idées
ne sont pas évidentes ?

§ 172. 1. Je parle de ceux qui dirigent l'Etat. Eh quoi ? est-ce que


les poètes ne veulent pas être célèbres après leur mort ? -
... Eh quoi ? est-ce que nos philosophes ... ?
2. Que dirais-tu si les auditeurs de Platon revenaient à la vie
et te parlaient ainsi ? - Que dire du fait que les plus grands
sages meurent dans une parfaite sérénité ?

§ 176. S'il y a dans la mort quelque faculté de sentir,... - Arioviste


demanda que César n'amenât à l'entrevue aucun fantassin. - Si
j'ai eu quelque tort envers toi, pardonne-moi.

§ 178. Pourquoi donc, dira quelqu'un, a-t-on besoin de cette consolation ?


De môme que j'approuve un adolescent chez lequel il y a quelque
trait de la vieillesse, de même j'approuve un vieillard chez le-
quel il y a un peu de l'adolescent.
REM. 3. Je m'appliquais chaque jour à des exercices de déclama-
tion, souvent avec M. Pison et Q. Pompée ou sinon avec quel-
qu'un d'autre.

§ 179. Quelqu'un dira que je suis injuste. - Si quelqu'un d'autre ... -


Lorsqu'une cohorte était sortie ...

§ 180. Est-ce qu'un cultivateur a donné un sou ? - Tu ne trouveras pas


un juge qui ... - Où ai-je, moi, empêché quelque ambassade ?

§ 182. Jamais il n'y eut ni un poète ni un orateur qui crût quelqu'un


meilleur que lui. - II a dit que personne n'avait jamais été
plus heureux. - Quelqu'un peut-il douter que ... ? - Ou bien per-
sonne ne fut sage, ou bien, s'il y en eut un, ce fut lui. -
Ils sont sans aucun maître. - II déclare qu'il ne peut accorder
à personne le passage à travers la province. -
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REM, 1. (lire VII, 40, 4) II interdit à tous de tuer la moindre
personne.
REM. 2. Je vins à Athènes, dit Démocrite, et personne ne m'y a
reconnu.

§ 183. M. Calidius ne fut pas un orateur parmi beaucoup d'autres. -


Nous ne voulons pas user de l'un de ces deux-ci.

§ 184o 1. On rira peut-être de ce précepte.


2. Aristide fut, dit-on, par excellence le plus juste de tous. -
Epicure dit qu'on ne peut vivre agréablement si l'on ne vit pas
vertueusement.
3, Les sentiments qu'on éprouve soi-même, on espère que (tous)
les autres les éprouvent.
4. On les appelait cippes.
5, Qu'est-ce, en effet, que la Sicile si l'on supprime la cul-
ture des champs ?

§ 186o Un des soldats dit ... - Les Pompéiens firent halte sur un mont. -
Comme il avait trouvé un nouveau théorème en géométrie, Pythagore,
dit-on, immola un boeuf aux Muses.
REM. 1. Comme il séjournait quelques jours à Rome, ..o - Je vois
qu'il y a ici au Sénat quelques individus qui furent à tes
côtés. - On rapporte que Thémistocle répondit à un Séri-
phien ...

§ 188. Rien n'est meilleur que la culture des champs. - L'esprit d'aucun
homme ne peut être saturé par la contemplation de ces corps cé-
lestes. - Ni l'un ni l'autre de ceux-ci. - Aucun des deux ser-
pents.

§ 189. Les ennemis décidèrent que le mieux était de retourner chacun


chez soi. - Les Stoïciens estiment que chacun d'entre nous est
une partie du monde.
REM. 1. C'est fort important, les personnes que chacun entend
chaque jour à la maison.
REM. 2. Les résolutions les plus énergiques sont les plus sûres. -
Dans la mesure où chacun rapporte (au maximum) à son intérêt
tout ce qu'il fait, dans cette môme mesure il est le moins
homme de bien (ou simplement : Plus chacun rapporte à son
intérêt ..., moins il est ...).
NOTE 1. Le massacre fut d'autant plus grand qu'ils étaient plus
nombreux. - Chacun, quand il me voyait, me racontait ...
REM. 3. César laissa une garnison dans chacun dos deux camps.
REM. 4, Des hommes de tout genre. - Des hommes de tous types.

§ 190. L'un et l'autre fut un très grand orateur. - L'un et l'autre d'en-
tre nous. - Soit Sylla soit Marius soit l'un et l'autre a souhaité
la guerre civile.
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REM. 2. Que les consuls C. Pansa et A. Hirtius, l'un des deux
ou.tous deux, ordonnent aux questeurs ...

§ 191. Je me suis rendu compte que la mort est commune à tout âge. -
II n f y a personne qui ne voie celui qui flatte à découvert. -
Je déclare que dans toute la Sicile il n'y eut pas ...

§ 192o Ces vices paraissent convenir à n'importe qui plutôt qu'à cet
individu. - J'ai moins de forces que n'importe lequel de vous deux.
Choisis n'importe lequel des deux.

§ 193o Les maux qui pourront être guéris, je les guérirai par n'importe
quelle méthode.

§ 194. Il pensa qu'il devait choisir un autre plan. - C'est le propre


de la sottise de voir les défauts des autres et de perdre de
vue les siens. - II remarqua que près de l'autre rive du fleuve
il y avait d'importantes troupes ennemies«, - Que les consuls,
l'un d'eux ou tous deux, partent pour la guerre.
REM. 1. Celui qui ne fait rien dans l'intérêt d1autrui. - Ils cul-
tivaient leurs champs, ils ne convoitaient pas ceux d'autrui.
REM. 2. L'un demande à l'autre (quelle est) la cause du tumulte. -
^ i *

Les uns s'adonnent à la philosophie, d'autres au droit civil,


d1autres à l'éloquence. - Lfun des consuls a perdu l'armée,
l'autre l'a vendue. - Arioviste eut deux épouses, l'une suève,
l'autre norique.
REM. 4. Ce qui a été fait paraît être à l'un ceci et à l'autre
cela ; pour cette raison ils l'appellent de noms différents.
REM. 5. N'être en rien à charge à autrui.

§ 195. Il est inéluctable que l'un des deux dise quelque chose de faux. -
II a voulu priver la république de l'une ou de l'autre armée.

§ 196. Un grand nombre de cavaliers est tué ; (tous) les autres, après
s'être échappés, sfégaillent vers les cités. - II plaça deux lé-
gions chez les Lingons, les six autres dans le pays des Sénons. -
Les Ubiens sont un peu plus civilisés que (tous) les autres. -
Entre la Sicile et (toutes) les autres provinces, il y a cette
différence que ... - ••• (des défauts) qu'il connaît lui, mais
que (tous) les autres ignorent. - Ceux qui sont considérés comme
dépassant (tous) les autres en vigueur morale.

§ 197. REM. 1. Quelques siècles plus tard, P. Scipion prit Carthage.

§ 199. 1. Beaucoup de gens ont dissipé leur patrimoine. - Moi, je pense. -


Ces traits-ci vous concernent, vous-mêmes qui êtes ici présents.
2. Toute erreur ne doit pas être appelée sottise.
3. Orgétorix persuada à ses concitoyens (= à son Etat) de sortir
de leur pays. - Comme un si grand nombre lançaient des pierres
et des traits, ..•
î ' 11
§ 200. 1. Démosthène et Eschine ont eu l'habitude de se combattre l'un
l'autre. - Moi et toi, nous présidons. - Comme nous le faisons,
moi et Triarius.
2. Je ne m'avancerai pas plus loin que ne m'y forceront ma conscien-
\ ce et la cause elle-même. - L'autorité et la dignité de Pison
étaient de la plus grande valeur. - La même Asie et ce même Mi-
| thridate nous ont appris ... - Moi, je le questionnai au sujet de
I son royaume ; lui, il m'interrogea sur notre république. - De ce
1 raisonnement font usage et Chrysippe et Diogène et Antipater.
' REM. Le sénat et le peuple romain ont octroyé à Pompée les plus
| grandes récompenses.

§ 201. 1. Les vraies amitiés sont éternelles. - D'orateur son maître


; est devenu laboureur. - Les amitiés sont sources de plaisirs
tant pour les amis que pour soi-même.
2. Il a été possible à Thémistocle d'être de loisir. - Apollonius,
dont le surnom est Géminus, .<>.
3. Les chefs de la conjuration furent battus de verges. - Deux
; mille hommes furent suspendus attachés à des croix.
1 REM. 1. Le loup est funeste (= une chose •••) pour les étables. -
La turpitude est pire que la douleur.
REM. 2. Vous avez souvent entendu dire que la ville de Syracuse
est la plus grande des villes grecques.

§ 202. Que d'épreuves a endurées Ulysse lorsqu'il était asservi à des


femmes, si Circé et Calypso doivent être appelées des femmes ! -
Je vois que votre visage à tous et aussi vos yeux sont tournés
vers moi. - L'autorité du sénat et la liberté du peuple romain
lui sont très chères. - Si jamais un événement, un homme, une si-
tuation ont été dignes (d'attention) ..o
REM. Mon père et ma mère sont morts. - Le roi et la flotte roya-
le sont partis en même temps.

§ 203. 1. Caton préférait être bon que le paraître. - Ceux qui fréquen-
taient Aristote ont été appelés Péripatéticiens. - II a été ques-
tion de l'amitié dans un autre ouvrage, qui est intitulé Laelius» -
Quand César fut informé par des éclaireurs ...
2. Scipion s'était appelé imperator. - Labiénus informe César
par des messagers. - Socrate se considérait comme habitant et ci-
toyen du monde entier. - La passion rend les hommes aveugles. -
Philippe fit venir Aristote comme précepteur pour son fils
/ Alexandre.
i
l REM. Il les compta au nombre de ses ennemis. - regarder comme
I rien tant de choses si sacrées. - tenir quelqu'un pour enne-
(. mi.
Ç

j § 204. !» L'homme de bien veille davantage aux intérêts de tous qu'aux


siens propres.
j- 2. Aristote, homme éminent par l'intelligence, la science, l'abon-
ç dance verbale, s'est mis à enseigner. - Je considère ta vie et tes
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goûts. - avec tant de sagesse et tant de grandeur d'âme

§ 205. 1. Chez Hérodote, le père de l'histoire, il y a d'innombrables


récits légendaires. - Les voluptés, maîtresses pleines d'attraits,
détournent les âmes de la vertu. - Vous avez souvent entendu dire
que la ville de Syracuse est la plus grande des villes grecques.
2. Des ambassadeurs sont venus de la part de Ptolémée et de Cleo-
pâtre, souverains de l'Egypte.

§ 206. Pour ces raisons que je viens de rappeler. - J'ai été du même
avis que (tous) les autres.
REMo C'est un point universellement admis qu1endurer patiemment
la douleur est la marque des hommes forts. - Mais si je suis
abandonné de vous, - ce à quoi je ne m'attends pas, - je ne
manquerai néanmoins pas de courage.

§ 207o Cotta et Titurius, qui ont péri dans le même poste, ... - Pour
lui abondaient loisir et richesses, ces biens que les mortels re-
gardent comme les plus importants. - César ordonna aux Helvètes
de remettre en état les villes et les villages qu'ils avaient
incendiés.

§ 208. Domitius arrive à Marseille avec sa flotte et il est placé par


eux (= par les Marseillais) à la tête de la cité. - Car ceci
vous importe au plus haut point, à vous qui avez vécu dans la
plus grande honnêteté.

§ 209. 1. Vercingétorix se mit à faire route vers Alésia, qui est la


place forte des Mandubiens. - Cet être apte à prévoir *.., que
nous appelons homme. - Les Sénons, qui forment un Etat puissant • « *
REM. J'appelle fatum ce que les Grecs appellent heimarménè. -
Un fleuve qu'on appelle Tamise sépare son territoire ...
2. Ce n'est pas là ma faute, Quirites ; c'est celle des circons-
tances. - Ce qui dans le chant est appelé harmonie par les musi-
ciens, dans la cité c'est la concorde.
REM. Qu'est en effet une cité, sinon une société de droits entre
citoyens ? - Qu'est en effet une cité ? Est-ce toute com-
munauté, même de sauvages et de monstres ?

§ 210. 2. Les Santons ne sont pas fort éloignés du territoire des Tolo-
sates, pays qui se trouve dans la province romaine.
3. J'espère, - en raison de la sagesse et de la sobriété qui
sont tiennes, - et j'ai la ferme conviction que désormais tu te
portes bien. - Si tu m'avais confié cette tâche, en raison de
l'amour que tu éprouves pour moi, ...
REM. 1. Il y avait en tout deux routes par lesquelles les Hel-
vètes pouvaient sortir de chez eux... Ils fixent le jour où
tous doivent se rassembler près de la rive du Rhône.

I
ttu

13
§ 211. 1. NOTE. Les grands écrivains d'autrefois, je parle d1Hérodote
et de Thucydide, se sont exprimé en phrases bien liées»
- Notre fameux entretien, qui a été rapporté dans le
Brutus, ...
2. Le soleil luit pour tous. - Les lois se taisent au milieu des
armes. - Le peintre voit ce que nous ne voyons pas. - Les gram-
mairiens en disputent.
REM. 2. On ira comme tu le conseilles. - On arriva dans les quar-
tiers d'hiver. - Est-ce qu'il serait mécontent de sa vieil-
lesse ?

§ 212. 0 heureux jeune homme ! - Eh quoi ? dois-je maintenant, espèce


d'âne, t'apprendre les lettres ?

§ 2l4o Sophocle a, jusqu'à l'extrême vieillesse, composé des tragédies. -


Romulus fonda la ville. - La fortune aide les courageux.
REM. Toutes les choses ont été faites par les dieux. - Le monde
est gouverné par la providence des dieux.

§ 215. 1. Le temps te ferait défaut, - Le ravitaillement en blé commen-


ça à manquer aux ennemis. - Les Bellovaques se sont détachés des
Héduens. - Si l'on (cf. § 451,- 3) s'est détaché de la vertu,...
2. Personne ne peut éviter la mort. - Rien ne t'échappera. - II
s'est échappé de vos mains. - Ils s'étaient échappés du combat.
REM. Cette femme est abandonnée par la raison (= est dépourvue
de raison). - Comme le porte-aigle était abandonné par ses
forces, ...

§ 216. Brutus félicita Cicéron du rétablissement de la liberté. - Antoine


menace du supplice d'excellents citoyens.
REM. 1. La mort nous menace chaque jour. - Un glaive était suspen-
du au-dessus du cou de Damoclès. - La guerre est imminente.
REM. 2. (lire 23 au lieu de 22) II a souvent combattu l'ennemi
sur le front. - <>.. pour que des citoyens ne se battent
pas, les armes à la main, contre des concitoyens. - César
décida de faire la guerre aux Germains.

§ 217. Jamais personne n'a été plus affligé de la mort d'un fils uni-
que. - Quel homme de bien ne pleure la mort de Trébonius ? -
Les soldats se plaignaient de leur destin.

§ 219. 1. (lire 11 ou 13 au lieu de 12) Le fait que tu es d'humeur


gaie me donne beaucoup de plaisir. - II ne convient nullement
que l'orateur se fâche. - Si je ne me trompe. - Tu n'ignores
pas à quel point il est difficile ...

§ 220. Vivre une vie plus sûre. - S'avancer sur une longue route.

§ 221. 1. Ce que nous savons, nous pouvons l'enseigner à d'autres. -


II cacha à tous la mort du roi.

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14
REM. 1. Ils informent César de ces événements.
REM. 2. Instruit en littérature grecque. - Dans ma vieillesse,
j f ai étudié la littérature grecque.
2. Verres demanda un navire aux Milesiens. - César réclamait
du blé aux Héduens.
REM. Il réclame d'eux une récompensée - Tous nous demandent des
attentions.
3. Pourquoi me demandes-tu cela ? - Veux-tu que moi je t'inter-
roge sur les mêmes matières ? - Clodius demandait aux siens quel
était celui qui faisait mourir le peuple de faim.
REM. J'ai été, parmi les simples particuliers, le premier auquel
Racilius demanda un avis. - On me demanda mon avis.
4. Je t'en prie instamment. - Je ferai ce qu'on m'a demandé. -
Des hommes de bien me priaient de ne pas le faire.
REM. Albucius gagna les rivages les plus lointains de la mer Adria-
tique. - Comme il demandait à ceux-ci quelles cités étaient
en armes, ... - II cherche à savoir d'eux combien chacun a
eu de matelots. - Aux dieux nous demandons des biens. - Si
jamais je vous souhaitais des maux, .<>. - II priait les dieux
immortels.

§ 222. César se hâta de faire passer son armée au-delà de l'Aisne (= par
delà l'Aisne). - César fit passer son armée au-delà du Rhin. -
César fait passer des Germains au-delà du fleuve (= fait passer
le fleuve à des Germains).
REM. 1. ... qu'il ne fît pas passer une multitude d'hommes en
Gaule à travers le Rhin.
REM. 2. (empêcher) qu'une plus grande multitude de Germains ne
soit conduite au-delà du Rhin.
REM. 3. Quinctius traversa la mer. - Vos armées n'ont jamais
traversé la mer.

§ 224. L'Académie était, à ce moment, débarrassée de toute foule. -


i
A nous qui sommes de cet âge, ...

§ 226. 1. REM. Le territoire des Helvètes s'étendait en longueur sur


240 mille pas, en largeur sur 180.
3. Il établit son camp à trois mille pas du leur. - Le reste des
légions était à une grande distance.

§ 227. 1. Il a envoyé une lettre en Sicile. - Torquatus se précipite


sur moi.
REM. 1. Ils arrivèrent au port sains et saufs. - Des troupes
s'étaient rassemblées en cet endroit. - Ils se cachèrent
dans les bois. - Retirés dans les bois, ils échappaient
aux regards.
15
REM. 2. Agamemnon conduisit devant Troie des troupes très impor-
tantes. - Un rassemblement se fait près de sa maison. - II
fut envoyé auprès du roi AntiochuSo
2. Venant de chez les Hyperboréens, Apollon arriva à Delphes. -
Régulus revint à Carthage. - Les Belges décidèrent que le mieux
était de retourner chacun chez soi. - II arriva chez Pomponius. -
S'en aller d'une nouvelle maison pour revenir habiter dans une
vieille. - II envoie demander les très beaux vases. - Dumnorix
maria sa soeur et ses parentes dans d'autres pays.

§ 228. 1. César décida de rester tout l'hiver auprès de son armée.


REM. Caton mourut à l'âge de quatre-vingt-cinq ans. - Je vis ma
quatre-vingt-quatrième année.

§ 232» 1. REM. 3. Il exposa son corps au danger.


2. Mais ce nfest pas un défaut propre à la vieillesse, il tient
à l'état de santé. - Cette île est regardée comme consacrée à
ces dieux. - On trouve dans un proverbe grec : "Aux amis tout est
commun." - II voulut être semblable à Cyrus et à Alexandre. -
Ces hommes choisis par Rullus et ses pareils.
REM. 1. La narration est vraisemblable. - Personne d'à ce point
semblable à toi ne peut se trouver.
3. C'est le devoir d'un jeune homme de respecter ses aînés. - II
arrive à tout homme de se tromper ; ce n'est le propre que de
l'insensé de persévérer dans l'erreur. - Céder aux circonstances,
c'est-à-dire se soumettre à la nécessité, a toujours été considé-
ré comme le propre du sage.

§ 233* 1. REM. 1, Ceci est intéressant non seulement pour moi, mais aussi
pour toi. - Ce qu'il est intéressant qu'ils sachent, soit
dans notre intérêt, soit dans le leur.
REM. 2. Il importe beaucoup pour notre honneur que je vienne
à Rome le plus tôt possible.

§ 2340 Cette peur, l'arrivée de César la fit disparaître. - Si grand


fut l'accord de la Gaule entière. - Nous devons connaître les
inventions de nos ancêtres.

§ 236. 1. La gravité de la maladie fait que nous avons besoin d'un mé-
dicament. - La vertu a besoin d'un entraînement très poussé. -
Pison a rempli de ces affaires de nombreux registres. - Ils es-
pèrent pouvoir s'emparer de la Gaule entière.
2. Les soldats veulent avoir leur part du butin. - La vie sans
amis est pleine d'embûches et de crainte. - Les tyrans sont dé-
pourvus d'amis. - Les bêtes sont privées de la raison et de la
parole.

§ 237. REM. lo A cause de vous et de la république (= dans votre inté-


rêt ...),je ne veux pas ... - Ceci, je le fais à cause de
S-Jt,-..ici*L-Ai-JaJ^i-.—,1ï»ii.,«ï.;iiJ..^1i!j»^4.

16
l'amitié et de lfestime que jfai pour Muréna. - Un cheval comme
une montagne. - Platon, à lui seul, vaut pour moi cent mille
personnes.

§ 238. 1. Des hommes d'une grande valeur. - Un homme d'un grand pres-
tige. - Des pierres d'un grand poids. - Un fossé de dix-huit
pieds.
2. L'affaire demandait (= était de) beaucoup de travail et de
peine. - Ta lettre est pour moi d'un très grand poids.

§ 239. La vertu fait très peu de cas du plaisir. - Les dangers doivent
être estimés à peu de prix., - II l'a vendu au prix auquel il
l'estimait. - A quel prix sont-elles vendues d'ordinaire ?
REM. 2. Tu as osé compter pour rien tant de choses si sacrées.

§ 240. 1. Ils plaçaient l'espoir du salut dans leur courage. - L'espoir


du butin aveugla les esprits. - Nous pouvons nous libérer de la
crainte de la mort. - Le mépris de la mort et de la douleur.
REMo 1. Votre vue m'est très agréable.
REM. 2. L'amour pour la patrie. - Grâce à l'extrême amour (des
dieux) à votre égard. - Une conspiration contre ta dignité .
2. Vous avez toujours été avides de louange. - Passionné de chan-
gement. - Caton fut très versé en droit civil. - II était conscient
d'avoir commis quelque injustice. - N'ayant pas l'habitude de na-
viguer," il craignait la mer. - Vous avez un chef qui pense à vous.
- Qui est à ce point oublieux de sa patrie ?
3. Un homme très attaché à sa patrieo - Vous avez toujours été
avides de gloire. - Un homme trop insouciant des lois, de la ré-
publique, de ses amis. - II pensera que je suis négligent à son
égard.

§ 24l. 1. Je me souviens des vivants. - ... qu'il se rappelât l'ancien-


ne valeur des Helvètes. - S'il consentait à oublier l'ancien ou-
trage, ...
REMo 1. Je me souviens de Cinna. - Ah ! si tu te souvenais de
ton aïeul !
REM. 2. Je vous ai rappelé le souvenir du combat. - Ils se sou-
viennent de leurs parents.
REM. 3. Ils se souviennent des bienfaits de leur patrie. - J'ou-
blie tes torts. - Ils se souviennent des batailles navales. -
Un des dix revint comme s'il avait oublié quelque chose. -
Je te rappelle cela. - Je me souviens de beaucoup d'événe-
ments.
REM. 4. Platon me vient à l'esprit.
2. Je suis chagriné de ma sottise. - Nous avons pitié d'eux. -
Ayez pitié des alliés.
REM. Ils déplorent le sort qui échoit à toute la Gaule.
m
v)

17
;
3. Tu l'accuses d'avarice '? — "II accuse ^Verres "de 'cupidité et
d'audace. — ^Bschine 'fut -accusé -par 'Démo srthène à*'un crime capi-
tal» - Dans ce jugement, je vois que ces gens ont été condamnés
pour -meurtre .
JIEM. X. Il .fut .condamné .pour vviolence et lèse-jnajesté . . - H a
été condamné pour .lèse-majesté. — .Sur :tous -les .points je
démontre sa culpabilité. - Condamné .pour ce crime.
TŒM. 2. "Les juges 'furent 'tellement enflammés (- 'irrités) par "la
j -réponse de Socrate ^qu'ils ^condamnèrent -à la "peine de mort
j le plus innocent des hommes.

§ '243. Hls TÏOUS -montrent le chemin du salut. — 'On annonça ;à


Brève est la vie que nous a donnée la nature. — *A ^beaucoup de
gens la .for-tune Adonne .trop, elle ne .donne assez ^ .personne.
-1ŒM. 1. "Xes ^Helvètes lui envoient des -'ambassadeurs. — La lettre
que jf-ai écrite à Pompée, je te l'.ai envoyée.

§ 244. Ce sont les hommes qui font aux hommes et le plus de bien et le
plus lie ttort. — HerïfaiTrîe*me^pas -pu favoriser "Mil'on. — II a "obéi
•aux ITH.B d*33picure. — Si quelqu'un -disait ~tiu ?mal ile moi, ... -
La ^philosophie .guérit les 'âmes. — -Antoine menace "du supplice
•.d 'cexceUtents ^citoyens. — vVénus 4pousa VVulcain. — JD1 épargna les
édifices ^sacrés. — II .persuade ^facilement les Nervienso •- Etre
asservi cà £Soi-nBême £st la hplus -grave ^servitude. — ZQs recherchent
JLe cchangement.

§ 245 o 1. J*es ihommes peuvent être très jutiles -aux hommes. - César choi-
sit .un emplacement .convenable pour un camp. - Rien n'est plus
^approprié îà la mature de 1 '.homme. — Une .opinion .pernicieuse .pour
la république.
TŒM. "Un homme 'qui n'est utile à rien. - Des hommes adaptés au
loisir. - Un endroit propice pour sortir "(- débarquer).
2. «Ils disaient que L. Crassus tétait semblable -à Antoine. -
lEst--ce :que le <chien*n'^st pas .semblable au loup ? — .Beaucoup
de choses sont communes aux concitoyens entre -eux. — Des hommes
qui me sont très chers et très attachés.
REM. Un puissant adversaire 4e notre souveraineté. — Notre cité
a produit peu de ses pareils. - Les hommes forts, nous vou-
lons qu'ils soient des amis de la vérité.

§ 246. JT' as sis te .mes amis. - La sagesse ne fit pas défaut aux barbares. -
Pardonnez -moi. - L'homme vertueux ne porte envie à personne. -
Sept sages ... Tous, à l'exception de Thaïes, furent à la tête
de leur cité. - Une génération succède à l'autre.
jREM. .L. vQui se ressemble ^'assemble très facilement (* Les sem-
ih labié s . . .).
REM. 2. Par la raison nous l'emportons sur les bêtes. - Par l'âge
je -dépasse mn peu :ceux-ci. — .'Par la science ils sont supé-
rieurs à 'tous .les -autres. — Zeuxis Remportait sur tous les
18
autres peintres. - Entre tous, plus que tous. - Socrate
l'emporta sur tous par ses qualités humaines.

§ 249. Un dieu nous a ménagé ces loisirs. - L'homme n'est pas né pour
lui seul, mais pour sa patrie, mais pour les siens. - Chacun
espère pour soi le sort de Métellus. - A ceux-ci César impose
une livraison de blé pour son armée.

§ 250. Une immense fortune est à ta disposition. - II n'était possible


à personne de prendre position sur le mur. - Il n'y a pour
celui-ci aucun espoir de salut.

§ 251. Est-ce que par hasard il est libre, à mes yeux, celui à qui une
femme commande ?
REM* César arriva à Gomphes, qui est la première ville de Thes-
salie ... - Anticyre est située en Locride, à gauche ...

§ 252. Tu défends devant moi l'effronterie de cet individu !

§ 253. A vous de voir. - II vous faut effacer la tache contractée au


cours de la première guerre contre Mithridate. - Tout devait
être fait par César en même temps.
REM. J'ai estimé qu'il me fallait remercier les magistrats.

§ 258. La philosophie affranchit des passions. - Thésée n'aurait pas été


privé de son fils Hippolyte, si ... - Chaque jour, la nature nous
rappelle à quel point ses besoins sont peu nombreux. - Etre sans
faute est une grande consolation. - Le peuple libéré des rois.

§ 259. Une âme élevée est libre de tout souci et de toute angoisse. -
Pendant le sommeil, l'esprit est débarrassé des soucis. - Tout
le reste est pour nous à l'abri de tout danger. - Une place forte
sans défenseurs.

§ 260. Aristide fut banni de sa patrie. - II expulsera de sa patrie ce-


lui qu'il voudra. - Ceux qui ont quitté la vie. - Sortis du camp.
- Il s'éloigna du consul.
REM. 1. L'anxiété diffère de l'angoisse. - Ses actes sont en dé-
saccord avec ses paroles.
REM. 2. Par nature nous avons de l'aversion pour la douleur. -
Garde-toi de les (cf. § 94, 1) rendre hostiles à notre
cause. - Et César ne nous est pas hostile. - Je suis homme :
je pense que rien d'humain ne m'est étranger. - L'un et
l'autre comportement (la violence et la ruse) sont très indi-
gnes de l'homme.

§ 261. 1. Il ordonne que du blé soit amené d'Asie. - II avait rassemblé


de tous les pays tous les vauriens. - S'en aller clandestinement
de la province.
2. Clodius partit brusquement de Rome. - Elle le vit sortir de
chez lui. - On entendait dire que César avait quitté Gergovie. -
On accourt de toutes les maisons.
19
§ 262. On vit Castor et Pollux combattre à cheval.

§ 263. 1. Il est né de Vulcain. - Servius Tullius est né dfune esclave.


- Apollon est né de Jupiter et de Latone. - Ils sont nés de pa-
rents d'humble condition.
REM. 1* Nous savons que Cupidon est né d'elle et de Mercure.
REM. 2. La plupart des Belges sont issus des Germains.

§ 265. Les Bretons vivent de lait et de viande, et sont vêtus de peaux.


- Les taureaux se défendent avec leurs cornes. - Démosthène triom-
pha de ses handicaps naturels à force d'application et de persévé-
rance. --Clodius avait fait descendre de l'Apennin des esclaves
barbares, avec lesquels il avait dévasté l'Etrurie» - Ils disent
qu'ils n'ont rien appris ni par des témoins ni par des documents.
REM. Informés de la situation par des éclaireurs, les Gaulois
abandonnent le siège.

§ 266. 1. Ne vois-tu pas que j'ai du loisir en abondance ? - Tout était


plein de cris et de gémissements. - Des jeunes gens doués d'un
bon naturel. - Autrefois l'Italie fut pleine de Pythagoriciens. -
Alourdis par la nourriture et le vin, nous voyons trouble.
2« Acheter du blé aux Siciliens avec l'argent du peuple romain.
- Tu t'es vendu au roi pour trois cents talents.
REM. J'ai vendu à un prix élevé. - Pourquoi ces biens ont-ils
I été vendus si bon marché ? - Toi, tu évalues ces oeuvres
| à un prix très élevé.
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3o La meilleure chose à faire eût été que Catilinâ fût puni de
mort. - Vous préférez être condamnés chacun à cinq cent mille
sesterces ?
4. Usons donc de la liberté. - Si nous voulons jouir de la paix,
il faut faire la guerre. - II était très facile de s'emparer du
pouvoir sur la Gaule entière. - Nous nous nourrissons d'animaux.
REM. 1. Ils espèrent pouvoir s'emparer de la Gaule entière.
5. On a besoin de magistrats. - Nous avons besoin de ton pres-
tige.
REM. 1. Tout ce dont on a besoin pour l'assaut.
| REM. 2. Il n'est nullement besoin de feinte. - Qu*est-il besoin
d'exemple ?
REM. 4. Il ramena les navires dont le consul n'avait pas besoin.

§ 267. Catilinâ est parti par la voie Aurélienne. - Antoine a décampé,


non par des routes, mais par des sentiers de traverse. - Ils ne
pouvaient en aucune façon s'échapper par la mer.
REM. Les Helvètes avaient fait passer leurs troupes par les dé-
filés et par le pays des Séquanes.
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20
§ 268. (lire B.c.) Ils s'enfuient de peur. - Ils restaient à l1armée
par amour des combats. - Ils abandonnent leurs devoirs par mol-
lesse (cf. § 94, l). - Ils sont inutiles pour la guerre à cause
de leur état de santé ou de leur âge.
REM. lo Tarquin a été souffrant par suite de sa blessure.
REM. 2. Des régions sans aucune culture à cause de l'intensité
du froid ou de la chaleur. - Et à cause de mes larmes je
ne puis plus parler.
REM. 3. Amenés par ces raisons et ébranlés par le prestige d'Or-
gétorix, ils décidèrent ... - Abattu par le chagrin, il
n'est pas présent.

§ 269. 1. La violence a été vaincue par la violence. - Ce n'est pas


par la vigueur corporelle que s'accomplissent les grandes affai-
res. - Tout a été pacifié par le courage d'un seul homme.
REMo Les nôtres étaient abandonnés par leur chef et par la for-
tune.
2* Les Helvètes se glorifiaient insolemment de leur victoire. -
C'est le propre d'une âme bien équilibrée, de se réjouir des
bonnes choses et de s'affliger de celles qui leur sont opposées.
- La nature est contente de peu.
REM. 2. Quel homme pourra espérer fermement la stabilité de la
fortune ? - J'avais confiance dans votre énergie. - L'un
et l'autre avait confiance en soi.

§ 270. Il y a des gens qui sont des hommes, non en réalité, mais de
nom. - Ils n'ont pas été si barbares par la langue et la nais-
sance que toi par ta nature et par tes moeurs.

§ 271. 1. Auparavant, les Gaulois surpassaient les Germains en bravou-


re. - Nous mesurons les grands hommes à leur mérite, non à leur
fortune. - Les Chaldéens se distinguent dans la connaissance des
astres.
2. (Tu craignais) de paraître indigne de la faveur reçue. -
Resplendissant de gloire militaire.

§ 272.1. REM. Il arriva par un chemin beaucoup plus court. - Et pas


beaucoup après, on apprit ... - Ils mettent la vertu
bien avant toutes choses. - Diogène avait l'habitude
d'examiner de combien il surpassait le roi des Perses
par sa façon de vivre et par sa fortune.
2. Il s'établit à six mille pas du camp de César. - Le camp de
Cléopâtre était à une petite distance de celui de Ptolémée.

§ 273. NOTE 2. Il vit et habite avec Balbus. - Ils ont sucé l'erreur
avec le lait de leur nourrice. - II a souvent combattu
1'ennemi.
1. L'édile lui-même fut toujours escorté d'assassins, entouré de
gens armés.
21
2. César part avec toutes ses troupes. - Ambiorix part aussitôt
avec la cavalerie. - César arriva au camp avec neuf cents cava-
liers.
3. Il monta à bord en vêtement d'esclave. - César s'avança avec
un vêtement de pourpre.

§ 274. Combattre à corps découvert. - Tout ceci a été révisé avec le


plus grand soin et la plus grande attention. - Ils craignent
de mourir en souffrant. - Vivre honnêtement, cfest-à-dire avec
vertu. - Divitiacus, tout en larmes, ayant entouré César de ses
bras, se mit à le supplier.
REM* L'injustice se fait de deux façons, à savoir par la violence
ou par la fourberie. - Ils font cela avec art. - ..., je
mourrais l'âme tranquille. - Agir selon les instructions et
les ordres de Pompée.

§ 275. Dans les combats, les Germains étaient d'une incroyable bravoure.»
- Un homme d'une santé fragile. - Les Bretons portent les cheveux
longs.

§ 276. 1. Rien ne sèche plus vite qu'une larme. - Lequel des Carthagi-
nois eut plus de valeur qu'Hannibal ? - Qu'est-ce qui peut être
plus grand que le soleil ?
2. Plus grand, ... plus large, ... plus prompt qu'on ne le croit.
- Plus promptement que tout espoir. - II peut se faire que l'un
soit plus heureux que l'autre.
REM. 1. Des hommes plus attachés à la possession qu'à la vie. -
Plus utile pour la république que pour moi. - Tu n'aimes
pas notre Caton plus que je ne l'aime moi-même. - Personne
n'aime autrui plus que soi.
REM. 2. Au début, Catilina n'eut pas plus de deux mille hommes.
- Il fut absent plus de dix jours. - II a vécu avec toi
plus d'un an.

§ 278. Il fut condamné à Rome. - C'est à Tyr qu'Hercule est surtout


honoré. - Ils restèrent chez eux. - Habiter à la campagne. -
César est venu me trouver hier soir.
REM. Marius est mort chez lui dans un âge avancé. - II a été éle-
vé dans la maison de P. Lentulus. - Dans la maison d'un
homme célèbre.

§ 279. Verres était présent au sénat. - Ils restent dans la ville. -


Xénophane dit qu'il y a des habitants sur la lune. - Le meur-
tre a été commis sur la voie Appienne.
REM. 1. Les Egyptiens et les Babyloniens ont mis tout leur soin
dans l'étude des astres. - Ils plaçaient des pierres sur le
mur. - II a inscrit sur une statue.
REM. 2. La bataille de (= près de) Cannes. - Hannibal, j'imagine,
était aux portes. - J'ai dîné chez Pompée. - Néoptolème dit,
dans Ennius, qu'il lui est nécessaire de philosopher.
22

§ 280. 1. Tarquin est mort à Cumes. - C'est à Babylone qu'Alexandre est


mort.
2o II envoie des messagers dans tout le pays. - Vous avez or-
donné qu'on fasse des levées de troupes dans toute l'Italie. -
Dans toute l'Asie, il a fait mettre à mort des citoyens romains.
3. Les ennemis se mirent à engager le combat sur un terrain très
défavorable aux nôtres. - Socrate compte pour rien le plaisir. -
Ce discours est puéril en beaucoup de passages. - Un mot mis à
la bonne place. - Emmener (tous) les autres comme otages.
4. Il a été question de l'amitié dans un autre ouvrage, qui
s'intitule Laelius.
5. Tout a été pacifié sur terre et sur mer. - Les flottes cartha-
ginoises étaient très puissantes sur mer. - Cacher dans la terre.
- La navigation dans une mer fermée.

§ 281. 1. Le septième jour. - Platon est mort, le stylet à la main,


dans sa quatre-vingt-unième année.

§ 282» lo A la fin de l'enfance. - Dans l'extrême vieillesse. - Au


début de la vie.
2<> Dans l'enfance. - Dans la jeunesse. - Dans la vieillesse.

§ 283» Au coucher du soleil. - A la première lueur (= à la pointe du


jour). - A l'arrivée de César. - Pendant la première guerre puni-
que. - En temps de paix, en temps de guerre. - Au cours de son
quatrième consulat, cf. pendant notre consulat.

§ 284. (La planète de) Saturne accomplit sa course en trente ans à peu
près. - Voilà de nombreuses années que Roscius n'est pas venu
à Rome. - En six mois, 200 talents ont été promis à Pompée.
REM. 1. Deux fois le jour, trois fois l'an.
REM. 2. Périclès fut à la tête d'Athènes pendant quarante ans. -
Durant toute la nuit, ils marchèrent continuellement.

§ 295. Moi, ce constant panégyriste et instigateur de la paix, je ne


veux pas ... - Au contraire, Marius, un homme de la campagne,
mais un homme dans toute force du terme, comme ...

§ 298. Ce qui est plus vraisemblable. - II a été absent de la ville plus


de dix jours.
REM. Il ne peut se faire qu'un homme aime autrui plus que soi-
même.
2. César avait dans cette légion la plus grande confiance. - Une
chose très nécessaire.
3. Je voudrais que tu penses à ce projet autant que tu m'aimes.
- Cela semblait moins l'empêcher (= la violence) que d'en don-
ner l'idée. - Combien d'îles, selon vous, sont désertes ? -
Mais prenez connaissance de la facilité avec laquelle les Grecs
23
ont l'habitude des comptes falsifiés
REM. 1. Lui-même, après avoir vivement exhorté Divitiacus, mon-
tre à quel point il importe à la république .<>.
REM. 2. ... afin que vous vous fassiez une idée du petit nombre
de ceux qui ont osé parler.
REM. 3. Les hommes ne comprennent pas quel important revenu
constitue l'économie.
4o II a vendu si cher. - J'ai vendu cher. - Les dangers doivent
être estimés à peu de prix. - Cela m'importe beaucoup.

§ 299. Il arriva par un chemin beaucoup plus court. - Plus longtemps


je réfléchis, plus l1espoir (lire éventuellement res au lieu de
spes, cf. § 416, 1) me paraît sombre.

§ 302. 1. Là où est la vertu, le malheur ne peut exister. - Là-même


où il y a des amis, il y a de la richesse.
2o Chez les Grecs, - c'est de là qu'il est arrivé chez nous, -
Hercule est tenu pour un dieu. - II arrive à Vienne. - Ayant trou-
vé là une cavalerie fraîche, il marche vivement vers le pays des
Lingons, où deux légions hivernaient. - Ces peuples étaient, en
effet, voisins des régions où il avait fait la guerre.
3. En quel endroit de la terre sommes-nous ? - La situation en
était à ce point que .<>.

§ 310o lo Un orateur bon ou pas bon<>- (lire III, 30, 6) Je ne mourrai


pas tout entier. - Celui qui pensera qu'il peut être malheureux
ne sera pas heureux.
2. Ne fais pas ceci. - N'agissons pas. - La première tâche de la
justice est d'empêcher quiconque de nuire à quiconque, sauf si
l'on est provoqué par l'injustice.
3o Un homme non médiocre. - Pas facilement. - Je ne sais si tu
penses autrement.

§ 311. J'en viens maintenant non plus à un vol, mais ... - II n'y a
pas encore cent ans.

§ 312. Personne ne peut être heureux sans la vertu. - Ne me donne aucun


avocat. - Même la mort n'est pas un mal. - II n'est nulle part
celui qui est partout.

§ 313. Les ennemis tournèrent le dos et ne cessèrent pas de fuir avant


que ... - Qu'ils n'obéissent pas aux gens pervers et qu'ils ne
permettent pas que la république soit déchirée par ces mêmes
gens. - Gorgias vécut cent sept ans et ne se relâcha jamais dans
son étude et dans son travail.
REM. 2. Maître âgé et pas inconnu (= assez renommé). - N'as-tu
pas honte de dire qu'un pontife, - et non pas plutôt le col-
lège des pontifes, - fut présent ? - Nous voyons ... et nous
ne sommes pas émus !
24
REM. 3. C'est par l'affection et le dévouement des citoyens qu'il
faut se trouver protégé, et non par les armes.
REM. 4. Pensons ... et ne considérons pas. - II te conseillera de
t'en aller d'ici et de ne pas me répondre un mot.
REM. 5. Nous ne pouvons être ni meilleurs ni plus heureux. -
..., afin de ne prendre ni plus ni moins de soin que l'af-
faire n'en réclame.

§ 314. Rien ne m'est plus cher ni plus agréable que lui. - Je ne puis
ni penser ni écrire. «• Jamais je ne l'ai offensé, même pas dans
la moindre chose.
REM» Ton avis, il n'y a personne qui ne puisse l'approuver plei-
nement. - Je vois que quelques-uns de ces individus sont
absents.

§ 316o Très nombreux, dit-on, sont ceux qui de la ville et des campagnes
se sont rendus dans ce fameux camp. - (lire I, 37, 1) Des ambas-
sadeurs venaient de chez les Héduens et de chez les Trévires. -
Dans le labeur et la douleur» - Vers la haine et l'envie. - Pour
brûler et couper.

§ 317. 1. En Italie, on s'est battu au sujet de la souveraineté contre


deux chefs, Pyrrhus et Hannibal.
REM. Vercingétorix est expulsé de l'oppidum de Gergovie. - Cimon
est mort dans l'oppidum de Citiumo - Ils se sont établis à
Albe, ville fortifiée. - Démarate se rendit à Tarquinies,
ville très florissante d'Etrurie.
2. (lire sententia au lieu de scientia) Je m'en tiens à l'opinion
à laquelle, je le sais, tu t'es toujours tenu. - Si nous pensons
que ceux que nous avons perdus vivent dans les maux dans lesquels
on pense communément qu'ils se trouvent, ... - Ce qu'en (= de
l'enterrement et de la sépulture) pensait en tout cas Socrate,
cela apparaît clairement dans l'ouvrage dans lequel on parle de
sa mort.
3. La vieillesse arrache aux activités. - Auxquelles ? Vraisem-
blablement à celles qui s'accomplissent au temps de la jeunesse ?
- Il pense qu'il faut commencer par Jupiter. - Par quel Jupiter ?

§ 318. Ils vivent dans le meurtre et du meurtre. - Les suffrages en fa-


veur de Scipion et contre lui.
REM. 1. En deçà et au-delà des fortifications.
REM. 2. Et dans le corps et au-dehors, il y a certains biens.

§ 321. Commander avec arrogance et cruauté. - Sur terre et sur mer. -


Le sénat et le peuple romain. - Les sacrifices publics et privés.
- Nous sommes entraînés dans l'erreur par les opinions du com-
mun des hommes et nous ne discernons pas la vérité.
REM. 2. Retire, un seul jour, la ration à un athlète, il criera
qu f il ne peut supporter cela.
25
il § 322. 1, Donner et recevoir des avertissements est le propre de la vraie
amitié. - Agir et souffrir courageusement est (bien) romain. -
Socrate ne disait pas tantôt ceci et tantôt cela ; il disait tou-
de jours la même chose. - Non seulement la simulation de toute cho-
se est vicieuse, mais c'est surtout avec l'amitié qu'elle est
incompatible.
2. Toi tu es sage, non seulement par le tempérament et le genre
de vie, mais encore par l'étude et la science.

§ 323. Des passions naissent les haines, les divisions, les discordes,
les séditions, les guerres. - Les heures passent, et les jours
et les mois et les années. - Apporter la paix, la tranquillité,
le loisir et la concorde.

§ 324. Cet homme fut fin, avisé, parfait dans son genre et il a été
pour moi un intime.

§ 325« Ici, il faut vaincre ou mourir. - Ou Hermarchus vivra demain ou


il ne vivra pas. - Tout ce qui est énoncé est ou vrai ou faux. -
(Les Helvètes) pensaient qu'ils persuaderaient les Allobroges
ou qu'ils les contraindraient par la force à leur (cf. § 465,
n. 2) permettre de traverser leur pays. - Elle est bien fragile
la destinée d'un peuple si elle dépend de la volonté ou du ca-
ractère d'un seul. - Les lois des Cretois, qu'a consacrées soit
Jupiter soit Minos, forment la jeunesse par le labeur. - Un ou
plusieurs.
REM. (César leur demanda) pourquoi ils désespéraient de leur
courage ou du moins de sa propre diligence. - Chez tous
les généraux que nous avons vus ou entendus, ... - Jouir
des biens, ou de tous ou des plus importants.

§ 326. 1. Ce qui est arrivé, non à des individus, mais à des peuples
puissants. - Mais, s'il vous plaît, allons directement à ce qui
reste. - Mais, pour en revenir à Lilybée, d'où s'est écarté mon
discours, Dioclès est le gendre de Pamphile, ... - Qu'il soit
voleur,qu'il soit sacrilège ... Mais il est bon général. - La
république, dit-il, n'est pas dans ses murs, mais bien dans les
autels et les foyers. - Je me suis rendu compte, moi, que la
mort est commune à tout âge. Mais le jeune homme espère qu'il
vivra longtemps.
2. Les guerres doivent en tout cas être entreprises pour qu'on
vive en paix sans injustice ; mais, lorsque la victoire a été
remportée, il faut laisser en vie ceux qui n'ont pas été cruels
dans la guerre. - L'Académie (te) menacerait ... Quant aux Stoï-
ciens, ... ils te tiendraient enlacé dans leurs filets. D'autre
part, les Péripatéticiens démontreraient victorieusement ...
REM. 1. Il est inévitable que celui qui est invaincu regarde de
haut les choses humaines ; or, personne ne peut mépriser
ces choses ... Il en résulte ...
REM. 2. Assurément tout cela qui s'appelle communément amour, est
d'une si grande légèreté.
26

3. ... Et pourtant il existe de gros ouvrages de philosophes


dissertant contre cela même. - Cet homme (affranchi des passions),
hésitez-vous à dire qu'il est heureux ? Or, le sage est toujours
dans cet état. Le sage est donc toujours heureux.
4. Ajax fut toujours énergique ; cependant c'est dans sa fureur
qu'il fut le plus énergique. - Admettons que ceci soit la sour-
ce ; usons néanmoins des définitions des Stoïciens.
5o Nous n'avons peut-être pas mené cette affaire à bonne fin ;
nous avons du moins très souvent essayé. - Car si je n'obtiens
aucun résultat, je vous donnerai tout de même satisfaction.
6. Mais je ne suis pas troublé par tes effets pathétiques.
7o Ceci, des enfants le peuvent, des hommes ne le pourront pas ?

§ 327. 1. Il y a donc trois routes, comme je l'ai dit. - Rien n'est su-
périeur à la divinité ; c'est donc par elle, nécessairement, que
le monde est régi ; la divinité n'obéit donc et n'est soumise à
aucune nature ; c'est donc elle-même qui régit toute nature.
2. Dumnorix recherchait le changement. C'est pourquoi il prit
l'affaire en mains. - Soudain on lui (à Clodius) annonça que
l'architecte Cyrus était mort ; c'est pourquoi il décida tout
à coup de partir pour Rome.
3. Vercingétorix montre que le moment de la victoire est venu :
les Romains sont en fuite et se retirent de la Gaule ; .<>. qu'ils
les attaquent donc tandis qu'ils sont embarrassés dans leur mar-
che.

§ 328» II y a trois espèces de choses bonnes et mauvaises ; c'est qu'el-


les peuvent exister soit dans l'âme, soit dans le corps, soit
au-dehors. - II y a deux genres de divinations. - Et en effet
une cité ne peut être heureuse dans la sédition.
REM. 1. Beaucoup d'orateurs ont brillé en même temps. Par exem-
ple A» Albinus . <>. et ..» - Anaxagore a voulu ... Mais Alc-
méon de Crotone ne s'est pas rendu compte ... Quant à
Pythagore, il n'a pas vu ...
REM. 2. Mais en réalité, dit Crassus, je crains que ces conseils
ne paraissent trop difficiles. - Qui donc veillera sur la
mémoire de P. Scipion défunt ?

§ 384. Comme Pison voulait se faire faire un anneau, il fit appeler


un orfèvre.
REM. 1. La terre se change en eau»

§ 386. 2. Les mères et les maîtres punissent habituellement les en-


fants, si ... - César part précipitamment de la ville.

§ 391. 1. Je laisse de côté ces faits qui ne devraient pas être pas-
sés sous silence.
2» Ennius (a dit) à bon droit : "Un ami certain se reconnaît
dans une situation incertaine". - En tout cas, les heures pas-
27
sent et les jours et les mois et les années, et le temps écoulé
jamais ne revient o
*
3. Lorsque les Helvètes furent informés de son arrivée, ils
lui envoient des ambassadeurs.

§ 392o Rien n1 était engagé officiellement sans prendre les auspices. -


Nos ancêtres cultivaient leurs champs avec ardeur, ils ne con-
voitaient pas avec passion ceux d 1 autrui ; par là ils ont grandi
le nom du peuple romain. - Hortensius parlait mieux qufil n f a
écrit o - Les Bretons empêchaient les nôtres d'entrer à l'inté-
rieur des fortifications. - Enflammé par ses pensées criminelles
et sa fureur, Verres est venu au forum ; ses yeux étaient en
feu, la cruauté émergeait de tout son visage. - Régulus revint
à Carthage. Et en vérité il n'ignorait pas, à ce moment-là,
qu'il allait chez l'ennemi le plus cruel, mais il pensait que
son serment devait être respecté.

§ 393 1. Il vous faut effacer cette tache qui s'est profondément déjà
imprimée et trop incrustée dans le nom du peuple romain. -
Tous ceux qui sont nés malheureux. - L'ensemble de la Gaule se
trouve divisé en trois parties.
REM. 2<> César s'était nettement rendu compte de la mauvaise foi
des Héduens.
REM. 3. Après le règne de Numa, le temple de Janus s'est trouvé
deux fois fermé. - Elle est détestable la monstruosité de
I 111 L J .

comme ils l'ont été (jadis), occupés à la détruire de fond


en comble.
2o Tous les peuples anciens ont jadis obéi à des rois. - L. Lucul-
lus fut, durant de très nombreuses années, gouverneur de la pro-
vince d'Asie.
REM. 1. La vie n'a rien accordé aux mortels sans (qu'ils y con-
sacrent) beaucoup de travail. - A cause de la faiblesse de
leur âme, beaucoup de gens ont causé la perte de leurs amis.
REM. 2. Je n'ai pas moins d'amitié que toi pour Brutus ; j'ai
failli dire que pour toi.

§ 394. Il avait dit ceci quand un esclave annonça que Lélius venait
le voir.

§ 395. Je ne cesserai pas de craindre Carthage avant d'avoir appris


qu'elle a été rasée. - Comme tu auras fait les semailles, ainsi
tu récolteras (= Tu récolteras comme ...).
REM. 1. Tu t'arrangeras pour que je sache. - Quelqu'un dira peut-
être.

§ 397o 1. Vous entrez dans nos bonnes grâces quand vous dites que c'est
lui le garant de notre défense. - Assurément nous serons heureux
quand, ayant abandonné notre corps, nous serons à l'écart des pas-
sions. - Tant que les Gaulois étaient à une assez longue distance
28
du retranchement, ils avaient plus de succès grâce à la multi-
tude de leurs traits.
2. (lire 52, 33) Ménagez la dignité de Lentulus, s'il a lui-même
respecté les dieux. - Je ne cesserai pas de craindre Carthage
avant d'avoir appris qu'elle a été rasée. - Lorsque le printemps
commençait, Verres se mettait à l'ouvrage et en route.
3. Nous nous servons de nos membres avant d'avoir appris pour
quel usage nous les avons. - L'armée s'était à peine avancée
en dehors des fortifications que les Gaulois n'hésitent pas à
engager le combat.
REM. Si nous prenons la nature comme guide, jamais nous ne nous
égarerons. - Quant aux ennemis, lorsqu'ils apercevaient
(= avaient aperçu) des isolés sortant d'un navire, ils les
attaquaient chargés de bagages.

§ 398o 1. Tandis que ces questions sont traitées au cours de l'entre-


vue, on annonça à César que les cavaliers d'Arioviste s'appro-
chaient (davantage).
2o Après que la victoire eut été assurée et que nous eûmes dé-
posé les armes, Roscius était fréquemment à Rome.
REM. Les messagers arrivèrent quarante-six jours après qu'ils
vous eurent quittés.

§ 399. 1. Il les en persuada d'autant plus facilement que, par suite


de la configuration des lieux, ils sont enfermés de partout.
2. Nous avons entendu dire que Pompée était parti avec toutes
les troupes qu'il avait avec lui.

§ 401. Les lois se taisent au milieu des armes. - Tant que tu seras
heureux, tu compteras de nombreux amis. - Scévola nous rapporta
l'entretien de Lélius (avec •••) sur l'amitié.

§ 403. 1. Veux-tu, dit-il, ô Damoclès, mettre ton sort à l'épreuve 1 -


Ne faut-il pas craindre que tu ne pares la philosophie d'une
fausse gloire 1 - Est-ce que Romulus a été roi des barbares 1
2. Est-ce qu'enfin ceci est une loi ou l'anéantissement de toutes
les lois 1 - As-tu tous les autres noms ou ne les as-tu pas 1
REM. 1. Quant à l'orateur, il lui convient fort peu de se fâ-
cher ; il ne lui messied pas de feindre (la colère). Est-ce
que par hasard nous te donnons l'impression de nous fâcher,
lorsque dans les procès nous parlons avec plus d'énergie 1 -
La vieillesse arrache aux activités. - Auxquelles 1 Vrai-
semblablement à celles qui s'accomplissent au temps de la
jeunesse. - Arioviste s'écria : pourquoi venaient-ils
le trouver 1 sans doute pour l'espionner 1

REM. 2. Qui peut ou pourra jamais imiter cela 1


REM. 3. Admets-tu que les âmes ou survivent après la mort ou
périssent au moment même de la mort 1 -Oui, je l'admets. -
Tu ne penses donc pas que le chagrin s'abatte sur le sage 1
29
-Je ne le pense absolument pas. - Veux-tu que nous nous
consacrions au reste de l'entretien ? -Oui assurément. - A-
t-il déshérité (son fils) ? -Non. - Sa cause n'est donc
pas bonne ? -Au contraire, elle est excellente. - Est-ce
que par hasard tu n'y crois pas ? -Non, pas du tout.

§ 4O4« Je pourrais citer beaucoup d'hommes de bien. - C'est à la mort,


Catilina, qu'il aurait fallu te mener sur l'ordre du consul, de-
puis longtemps déjà. - II eût mieux valu mourir mille fois, que
d'endurer ceci. - Tu l'as accablé de tous les outrages, cet
homme que tu aurais dû honorer comme un père, s'il y avait en
toi quelque piété. - Les discours de Thucydide, jfai, moi, l'ha-
bitude de les louer ; les imiter, je ne le pourrais si je le
voulais, et je ne le voudrais peut-être pas si je le pouvais. -
Vous ne devriez pas m'excuser si je me taisais. - Si les sol-
dats nfavaient pas été fatigués, toutes les troupes des enne-
mis auraient pu être anéanties. - Qu'aurais-je pu faire si je
n'avais alors été consul ?

§ 405o 1. Je n'ai pas moins d'amitié que toi pour Brutus ; pour un peu
j'aurais dit que pour toi.
2. Je n'aurais jamais pensé qu'il y avait dans l'homme tant de
scélératesse.

§ 406. 1. C'est fort à propos qu'on a discuté de la mort et de la dou-


leur. - Cette réputation de sagesse ne me réjouit pas autant
que le fait d'espérer en l'éternité du souvenir de notre ami-
• • "*
tie.
REM. Il s'y ajouta aussi le fait que cette partie de la cavale-
rie s'était repliée au-delà du Rhin. - A la vieillesse
d'Appius Claudius s'ajoutait le fait qu'il était aveugle.
2. Parmi tous les mérites de Régulus, ce fait est par excellen-
ce digne d'admiration : il estima que les prisonniers devaient
être retenus. - C'est par ceci que nous sommes surtout supé-
rieurs aux animaux : nous communiquons entre nous par la pa-
role.
3. Tu me rends service en m'aidant. - Tu m'as fait un très grand
plaisir en m'envoyant le livre de Sérapion.
4. Je supporte très péniblement de ne pas savoir où je te ver-
rai. - Réellement je me réjouis de t'avoir interpellé. - Je te
remercie de me ... libérer de tout embarras.
NOTE 1. Je m'étonne qu'il ait pu avoir quelque ami. - Je me
réjouis vivement de ce que tu te portes mieux.
5. Quant au fait que Silius veut que tu parles avec Clodius,
tu le peux avec mon assentiment.

§ 407. Puisque la nuit est déjà là, rentrez sous vos toits. - Nos sol-
dats étaient facilement supérieurs en bravoure, et d'autant plus
J^A. «frf, r'.x

30
que le combat avait lieu sous les yeux de César. - Comme un
nanti qu f il était, c'est avec magnificence qu f il prépare un
festin.

§ 408o Après qufil fut arrivé là, César exigea des otages. - Dès qu'ils
aperçurent nos cavaliers, les ennemis donnèrent l'assaut et ra-
pidement jetèrent dans nos rangs le désarroi» •- Quand Pompée
vit sa cavalerie mise en fuite, il quitta les lignes.
REM. Quant aux ennemis, lorsqu'ils avaient aperçu des isolés
sortant d'un navire, ils les attaquaient chargés de baga-
ges. - Comme ni les levées de terre ni les fossés ne
pouvaient contenir les assauts des ennemis, par des mes-
sagers Labiénus informe César de ce qu'il estime devoir
faire.

§ 409. 1. Nous avons écrit six livres au sujet de la république,


lorsque nous tenions le gouvernail de l'Etat. - Lorsque César
arriva en Gaule, les Héduens étaient à la tête d'un parti, les
Séquanes de l'autre.
2. Je dînais chez Séjus quand une lettre a été remise de ta
part à chacun de nous deux. - L'armée s'était à peine avancée
en dehors des fortifications que les Gaulois n'hésitent pas à
engager le combat.
REM. Un citoyen romain était battu de verges, et pendant ce
temps on n'entendait aucun gémissement.
3. Lorsque le printemps commençait, Verres se mettait à l'ou-
vrage et en route. - Chaque fois que les Gaulois ont décidé de
livrer bataille, ils vouent à Mars ce qu'ils prendront par la
guerre.
4. Ce n'était pas de minces espoirs que tu nous avais apportés
lorsque tu avais écrit (= en écrivant) ..«

§ 410. 1. Pendant que ces événements se produisaient, ceux qui étaient


dans la campagne se retirèrent. - Tandis qu'il vient au secours
de son fils encerclé, Lucanius est tué. - Pendant que je parle,
l'heure fuit.
REM. En voulant que la science des haruspices soit réelle, vous
anéantissez toute la science de la nature.
2. Pendant tout le temps que (= tant que) tu seras heureux,
tu compteras de nombreux amis. - J'ai fait ceci tant qu'il m'a
été permis de le faire. - De même que pour un malade, tant qu'il
y a vie, dit-on, il y a espoir, de même moi, tant que Pompée
fut en Italie, je n'ai cessé d'espérer.
3. Au sujet des comices, jusqu'au moment où Marcellus revint,
ce fut le silence. - Quant à Milon, comme il avait été au sénat
ce jour-là jusqu'au moment où la séance fut levée, il revint
chez lui, ...
K"

31

§ 411. Maintenant, avant d'en revenir à votre avis, je dirai quelques


mots sur moi. - Et ils ne cessèrent pas de fuir avant d4être
parvenus au Rhin. - Je ne cesserai pas de craindre Carthage
avant d'avoir appris qu'elle a été rasée.
LIS
i-
REM» Nous nous servons de nos membres avant d'avoir appris en
vue de quel usage nous les avons.

§ 412» Si nous voulons jouir de la paix, il faut faire la guerre ; si


nous renonçons à la guerre, nous ne jouirons jamais de la p,aix. -
C'en est fait de toi si tu n!es pas prévoyant. - Si, en étalant
ces blessures, j'ai l'air de parler trop de moi-même, excusez-
moi.
REM. 1. Si nous prenons la nature comme guide, nous ne nous
égarerons jamais « - S'il arrive quelque chose d'assez gra-
ve, ils t'en demanderont compte.
REM. 2. Chez les Grecs, la plus ancienne classe des gens de let-
tres est celle des poètes, s'il est vrai qu'Homère a vécu,
ainsi qu'Hésiode, avant la fondation de Rome.
REM. 3. Je me chargerai de cet exposé, sauf si Quintus préfère
que nous fassions quelque chose d'autre. - Et un juge ne
sera pas amené à être miséricordieux si, toi, tu ne lui mon-
tres pas des signes de ta douleur. - II fallait craindre,
sinon un danger immédiat, du moins une famine résultant
d'un long siège. - Si tu accomplis ce que tu fais entrevoir,
j'aurai pour toi beaucoup de reconnaissance ; si tu ne le
réalises pas, je te pardonnerai.
REM. 4. A moins que par hasard vous ne pensiez que Publius l'Afri-
cain fut dément, lui qui ... - A moins que par hasard nous
ne pensions que le soleil parle avec la lune.
REM. 5. Personne ne peut bien parler, si ce n'est celui qui con-
çoit avec lucidité. - ... excepté si quelqu'un m'a écrit
plus longuement.
REM. 6. S'ils t'ont donné cette statue pour t'honorer, ils ne
sont pas tes ennemis. Si au contraire c'est forcés par la
crainte qu'ils te l'ont donnée, ...
REM. 7. Toi-même tu sais, si seulement tu te souviens, que je
t'ai dit alors ..«
REM. 8. Il viendra le moment de la mort et, qui plus est, rapi-
dement, soit que tu résistes soit que tu te hâtes.

§ 4l3o 1. Ces gens, tout ennemis qu'ils sont, je veux néanmoins qu'ils
soient avertis. - Bien que souvent ils s'en rendent compte, les
médecins ne disent pourtant jamais aux malades qu'ils mourront
de leur maladie.
2» Ce que l'homme voit souvent, il ne s'en étonne pas, même s'il
ne sait pas pourquoi cela se fait. - Bien qu'il ne fût pas en-
core au courant de leurs projets, César soupçonnait pourtant ...
f™^!*&*Jk~^X&Â^^ JteÇg

32
REM. 1. Mais qu'est-il besoin de philosopher sur ce point-ci ?
- Du reste, ceci est étonnant.

§ 414. ... par le Rhin, qui sépare le pays des Helvètes de celui des
Germains. - La plupart des gens aiment de préférence ceux dont
ils espèrent tirer le maximum d'avantages. - II y a beaucoup de
choses qui m'inquiètent et me serrent le coeur. - Elle ne grandit
pas la plante qui est souvent transplantée.

§ 415. Partout où ceci a été fait, ce fut malhonnêtement ; quiconque


a agi de la sorte mérite un châtiment. - Tout ce dont on a be-
soin pour l'assaut du lendemain, on le prépare la nuit.

§ 416» 1. La plupart des gens veulent avoir un ami tel qu'eux-mêmes


ne peuvent être. - Qu'est-ce qui est pour l'orateur aussi né-
cessaire que la voix ? - Autant d'hommes, autant d'avis (= au-
tant d'avis que d'hommes). - Ces faits se sont produits comme
je l'ai exposé. - Continue comme tu as commencé. - Plus longtemps
je réfléchis, plus l'affaire me paraît obscure.
REM. 2. Ces manoeuvres, ils les faisaient d'autant plus facile-
ment que (= parce que) nos navires étaient retenus par le
mauvais temps. - Nos soldats étaient facilement supérieurs
en bravoure, et cela d'autant plus que (= parce que) le
combat avait lieu sous les yeux de César.
2. Quand nous aurons même fait plus d'efforts que nous ne pou-
vons, nous ferons pourtant mains que nous ne devons. - Notre
Caton, tu ne l'aimes pas plus que je ne l'aime.
REM. 1. L'âme qui est atteinte d'une maladie n'est pas plus
saine que le corps qui est malade.
REM. 2. Pour Caton.il fallait mourir plutôt que d'avoir à re-
garder la face du tyran. - II paraissait plutôt avoir glis-
sé que s'être avancé.
3. Dans la vie politique, je suis tel (= le même) que je fus
toujours. - II les exhorte à venger, de la même manière qu'il
l'a fait lui-même, les dommages qu'ils ont subis. - Je me suis
mis à agir autrement que je ne l'avais dit au commencement. -
Contrairement à ce qui avait été auparavant, tourner la statue
de Jupiter vers l'Orient. - Ils ont vécu autrement qu'il n'a
convenu. - Quant aux Romains, que veulent-ils si ce n'est impo-
ser à ceux-ci une éternelle servitude ?
NOTE 1. Ils pensent que Diane et la lune sont identiques. -
II devient comme s'il (= le même que s'il) n'était
pas né.

S 417. Sors de la ville, Catilina ; délivre la république de la peur. -


Si j'ai commis quelque faute envers toi, pardonne-moi. - Que les
(vierges) Vestales gardent dans la ville le feu éternel du
foyer de l'Etat. - Que le salut du peuple soit la loi suprême. -
Je vous présenterai l'affaire ; vous, appréciez-la à son poids. -
Ecris ce qui te viendra sur la langue.
33
REM» 1. Fais ceci, ne fais pas ceci.
REM. 2o Sachez que les barbares ont été amenés de Lilybée.

§ 418. 1. Cessez de vous étonner. - Cultive la justice et la piété. -


Continuez comme vous faites. - Porte-toi bien.
2. Ne méprise pas ceci. - Ne désirez pas ce qui ne peut se faire.
- César, garde-toi de pardonner.
REMo S'il arrive quelque chose de nouveau, tu feras en sorte
que je le sache. - Ne t'en va pas. - Ne fuyez paso

§ 419. Aimons la patrie. - Que mes concitoyens se portent bien ! -


Plaise aux dieux que j'aie fait une prédiction conforme à la
vérité !
REM. 2. Si Roscius avait pu se prémunir contre ces manifestations
d'hostilité, il serait vivant.

§ 420. 1. Nous sommes tous esclaves des lois, afin de pouvoir être li-
bres. - Et il ne faut pas douter qu'il y eut des poètes avant
Homère. - On ne sait de quelle durée sera la vie de chacun de
nouso
2. Par cette lettre j'ai appris ce que tu faisais et où tu étais.
- Après l'avoir enlevé à sa charrue, nos ancêtres amenèrent le
fameux Cincinnatus, pour qu'il fût dictateur. - Comme P. Crassus
avait remarqué cela, il envoya au secours des nôtres (= aux nô-
tres) les troupes de troisième ligne. - Les Lacédémoniens deman-
dèrent (à Philippe) s'il les empêcherait même de mourir.
REM. 1. (Agamemnon) ne doute pas que Troie ne périsse bientôt. -
On ne sait de quelle durée sera la vie de chacun de nous. -
II n'était douteux pour personne que Ptolémée serait ré-
tabli sur son trône par le sénat et le peuple romain.
NOTE 1. Tous se soucient de ce qui doit arriver après la mort. -
Les Gaulois se demandent ce qu'ils doivent faire. - II
délibérait pour savoir s'il devait partir pour Rome ou
tenir Capoue.
REM. 2. N'attends pas ce que je dirai. «• (lire 2b, 1) Tu obtien-
dras de César la permission d'être absent et d'être de loi-
sir. - Je ne veille à rien si ce n'est à ce que mes conci-
toyens soient saufs et libres.
REM. 3. Alors lui subitement, affolé par son crime, montra com-
bien est grande la force de la conscience. - Pompée racon-
tait que Posidonius, alité, disserta gravement et longuement
sur ce principe même : rien n'est bon en dehors de ce qui
est honnête.
REM. 4, On en était arrivé à ce point que,si le consul avait eu
un ennemi semblable aux anciens rois des Macédoniens, une
grande défaite aurait pu être essuyée. *'
REM. 5o Ils persuadent à leurs voisins de partir. - Orgétorix
persuade à Casticus de s'emparer du pouvoir dans son pays.
34
REM. 6., Pendant ce temps, César réclamait (= de réclamer) cha-
que jour aux Héduens le blé qu'ils avaient promis offi-
ciellement.
REM. 7. Orgétorix persuada à ses concitoyens de sortir de leur
pays. - Nous nous servons de nos membres avant d'avoir ap-
pris pour quel usage nous les avons. - As-tu par hasard ou-
blié ce que j f ai dit au début ? - Que personne ne se de-
mande avec étonnement pourquoi je dissocie à présent les
vertus. - Grande fut la faute de Pélops, lui qui ne donna
pas d'instruction à son fils et ne lui enseigna pas jus-
qu'à quel point il fallait s'occuper de chaque chose.
REMo 8. A cela j'ajouterais des exemples si je ne voyais nette-
ment devant qui je tiens ce discours. - Cela Epicure ne le
dirait assurément pas s'il avait appris combien font deux
fois deux. - Si tu appelais malheureux ceux-là seuls qui
doivent mourir, tu n'excepterais en tout cas aucun de ceux
qui vivent.
REM» 9o Je ne sais quelle est la raison pour laquelle tu ne
m'envoies aucune lettre. - Je ne sais quelle fut la cause
pour laquelle tu ne m'as envoyé aucune lettre. - Quant à
moi, j'ai pour Lycurgue une très vive gratitude, lui qui
m'a puni d'une amende que je puis payer ... - Persuade-toi
que je ne veille à rien si ce n'est à ce que mes concitoyens
soient saufs et libres. - César répondit qu'il avait d'au-
tant moins d'hésitation qu'il gardait ces faits en mémoire.
- Je pense avoir suffisamment montré de combien la nature
de l'homme surpasse celle de tous les êtres animés. - Chez
Homère, nous voyons Ajax s'avancer avec beaucoup d'entrain
au moment où il va combattre Hector. - Ils ne laissent pas
aux ennemis la possibilité de se rendre compte de ce qui
se passe.

§ 421. 1. S'il avait refusé cela, doutez-vous qu'on aurait employé la


force contre lui ? - Je voudrais que tu te charges de son affaire
comme si elle était mienne. - Ils ne peuvent en aucune façon
respirer davantage que s'ils étaient dans les profondeurs (de
la mer).
2. Je vois qu'il y a de très nombreuses raisons qui auraient pu
le pousser ...
3. Je te demande pourquoi je n'aurais pas dû défendre C. Corné-
lius.
4o Néanmoins, pour employer une expression fort adoucie, il nous
aurait fallu combattre contre lui. - Sestius n'était pas venu,
que je sache.
5. Durant trois ans, Verres a accablé la Sicile de telles vexa-
tions qu'elle ne peut d'aucune manière être rétablie dans son
état anci^. - II l'abandonna tellement dépouillée qu'il reste
maintenant des traces de profanation (de la religion). - Ce grief
est d'un tel type que, sur le moment où il me fut révélé, je ne
pensais pas que je m'en servirais.
35

REM. Il brûlait d'une telle passion que je n'ai jamais vu chez


personne un zèle plus ardent. - Dans la guerre, Muréna
s'est comporté de telle manière qu'il a réalisé de nom-
breuses et grandes choses sans le chef d'armée. - Denys
eut tant de peine à la suite de cet acte qu'il n'endura rien
de plus grave dans sa vie. - Le temps fut si bref qu'il man-
qua même pour mettre les casques. - Quelle tâche si grande
y eût-il que je ne l'aie assumée ?

§ 424. 1. Ecoutons. - Aimons la patrie, obéissons au sénat. - Ne sou-

• haitons pas des épreuves difficiles.


2. Vous du moins, juges qui m'avez absous, ne craignez pas la
mort. - Ne crains rien de ma part.
REM. Use de ce bien tant qu'il est à ta disposition ; lorsqu'il
fait défaut, ne le recherche pas.
3o Que personne d'entre nous n'excelle entre tous. - Que chacun
apprenne à connaître ses qualités naturelles. - Que les impies
n'aient pas l'audace d'apaiser les dieux par des offrandes.
4. Mais s'ils se réjouissaient de mes malheurs, ils auraient
au moins dû être impressionnés par le danger que courait la
ville.

§ 425. Admettons qu'il soit voleur, qu'il soit profanateur, ..., mais
il est bon général. - Concédons que la douleur ne soit pas réel-
lement le plus grand des maux, c'est en tout cas un mal. - Qu'ils
aient été passionnés, qu'ils aient été emportés ..., mais qu'il
soit permis à beaucoup d'entre eux de ne pas être inculpés de
crime.

§ 426. 1. Que mes concitoyens se portent bien ! - Plaise aux dieux que
j'aie fait une prédiction conforme à la vérité !
2. Ah ! si je n'écrivais pas cela en accord avec la vérité !
(= Dommage que j'écrive ••• !)• " Plût au ciel que Catilina eût
emmené toutes ses troupes avec lui !
REM. Je voudrais que tu me pardonnes. - Je voudrais que Panétius
pût être présent (il a vécu avec l'Africain) ; je lui de-
manderais ... - Je voudrais que tu fusses resté à Rome.

§ 428. Après l'avoir enlevé à sa charrue, nos ancêtres amenèrent le


fameux Cincinnatus, pour qu'il fût dictateur. - II faut manger
pour vivre, non vivre pour manger. - César envoya aux Lingons
une lettre et des messagers pour qu'ils n'aident les Helvètes
ni en blé ni en autre chose. - Ils s'efforcèrent de faire pas-
ser leurs troupes, dans l'intention d'enlever le poste.
REMo 1. Est-ce que par hasard tu agis ainsi pour que les Macé-
doniens espèrent que tu seras, non leur roi, mais leur ser-
viteur ?
««•laUiiMJijjiM,

36
§ 429. 1. César arriva au .camp des ^ennemis .avant .que .les .Germains
pussent •(-= «aient >pu) cse irendre .compte uie .ce ^qui *se ^passait. -
Avant .que les ennemis pussent (- aient ipu) &e ressaisir, César
conduisit ^son armée dans le rpays des :Suessions« — iui, avant
même de les -écouter, -les tit mettre .£ ^mor-t. — «Avant de se pré-
parer à appliquer om .remède .-à un malade, jle médecin diligent
doit connaîtra la natxrre udu .corps de uceiui qu'il vveut guérir.
2. Moi, je me propose de Tri1 arrêter ici jusqu'à ce que je me ré-
tablisse. - II attendit, jusqu'à la neuvième heure, que le res-
te des navires se "fus-sent -rassemblés "là.

§ 430. Il envoie des éclaireur-s, .qui choisiront oin ^endroit iprqpice


pour le camp. - César envoya ;sa Cavalerie., <jqui ^soutiendrait
la charge des ennemis.

§ 431. Combats plutôt que d'être esclave. — "Zenon rendura 'tout plutôt
que de dénoncer «ceux :qui xonspiraient al ^anéantissement ^de la
.tyrannie. - (Ils ^décident) :qu'jîn vdoit oceTJBndant ^exécuter ce pro-
jet plutôt que vd*avoir .à subir .le ^sort &e ula capitulation ou de
la paix.

§ 432. Aux meilleures époques, ni Topilius ni sMétellus *ne purent con-


tenir la violence des tribuns ; à plus forte raison, *en cc.es
temps-ci, nous ne pouvons être iiors de danger. — -A .peine dans
les maisons marnes on évite "le froid ; à plus tfoxte -raison BUT
la mer et sur la route "±I n'fest pas facile -d"oêtre à T.'abri de
1'injure du temps.

§ 433. 1. Les vieillards conservent leurs dispositions "naturelles


pourvu que persistent leur goût et leur activité. — HVs "ne se
soucient pas de ce qui est droit et honnête pourvu qu'ils
obtiennent la puissance.
2. Je sais que tu feras tout pour être avec nous le plus tôt
possible, mais je voudrais néanmoins que tu "fasses en sorte
(= que ce soit à la condition) de ne Tien précipiter. — II faut
s'appliquer ..., mais de 'telle façon que cela ou soit utile ou
du moins ne soit pas nuisible à J.a .république.

§ 435. -Souhaitons qu'il aille .en exil. — Je .t'.exhorte -à .persister dans


ton opinion et à ne pas redouter la violence. - César demanda
qu'Arioviste ne portât la ^guerre ni contre les .Héduens .ni -contre
leurs alliés. — Veille à *te -bien porter,. — .11 Jîaut .s^appliquer
à ce qu'il .n'y ait pas des .divisioris entre .amis. — -11 ^obtient
des Séquanes qu'ils permettent aux .Helvètes de .traverser leur
pays.
REM. 1. Prenez gaTde qu'à cause de l'espoir d'une paix immédiate
vous .ne laissiez ;S*échapper ^une .paix pour .toujours*. - Mon
frère, j'ai évité de le voir.
REM. 2. Fais en sorte de penser. - Prends garde de penser. - Prends
garde de faire. - Je voudrais que tu soignes ta santé très
attentivement. - II faut qu'il apprenne beaucoup de choses. -
37
II est est nécessaire que le droit soit efficace.
REM. 3. Jadis le sénat a ordonné par un décret que le consul
L. Opimius veille à ce que la république ne subisse aucun
dommage. - César décida de partir chez les Héduens. -
Après avoir convoqué une assemblée, les ennemis décidèrent
que le mieux était que chacun retourne chez soi. - Les
Gaulois décidèrent de reprendre les hostilités.
REM. 4« Orgétorix persuada à ses concitoyens de sortir de leur
pays avec toutes leurs troupes. - II engage Dumnorix à
éviter pour l'avenir tous les soupçons. - Le sénat avait
décidé que quiconque serait gouverneur de la Gaule, proté-
gerait les Héduens.
REM. 5o ... puisque je me propose de faire en sorte que nous
ne pensions pas que nous serons malheureux après la mort. -
Octavianus envisage nettement (ceci, à savoir) que la
guerre contre Antoine se fasse sous sa conduite.

§ 436. Les ennemis craignirent que l'espoir de la fuite ne leur fût


entièrement enlevé. - Labiénus craignit de ne pouvoir soutenir
la charge des ennemis.
REM. 2. César craignait -de les mettre à mort sous les yeux des
Gaulois.

§ 437. Je suis empêché par le chagrin d'en dire plus. - L'âge n'empê-
che pas de conserver, jusqu'à l'ultime moment de la vieillesse,
le goût de l'agriculture. - Les Germains n'avaient pu s'empê-
cher de lancer des traits contre les nôtres. - Qu'est-ce qui
empêche que Dieu soit heureux ? - Régulus refusa de donner son
avis.
REM. 1. Je suis empêché par les larmes d'en écrire plus. - Rien
n'empêche que certaines choses soient communes entre l'hom-
me et les bêtes, puisque la nature est commune à tous.
REM. 2. César interdit à tous de tuer personne. - On pense (que
c'est pour cette raison) qu'il a été interdit aux Pytha-
goriens de manger des fèves.

§ 438. Il -ne doute pas que Troie ne périsse bientôt. - Et il ne faut


pas douter qu'il y eut des poètes avant Homère. - Qui donc dou-
terait qu'il y ait des richesses dans la vertu ? - Et il s'en
fallut de peu qu'ils fussent expulsés du camp. - Et il estimait
que ces hommes farouches et barbares ne s'abstiendraient pas
... d'entrer dans la province.
REM. 1. Les Gaulois n'hésitent pas à traverser la rivière et à
engager le combat sur un terrain défavorable. - Crassus
estima qu'il ne fallait pas tarder à livrer bataille.
REM. 2. Hercule se demanda dans laquelle des deux voies il va-
lait mieux s'engager» - Quant à ceux-ci, ils se demandent
au sujet du monde s'il a été créé par le hasard ou par une
raison et une intelligence divines.
•'Wjî,^l»*-iBi*.lllMfa.âB|,.,^l^..1|r,J1,

38
§ 440 Et je ne suis pas insensé au point d'ignorer ce que vous pen-
sez. - La Sicile, Verres l'a accablée de telles vexations
qu'elle ne peut d'aucune manière être rétablie dans son état
ancien. - II était à tel point saisi de crainte, qu'il préfé-
rait mourir plutôt que de voir Sylla informé de ces événe-
ments. - Par suite de quelles circonstances s'est-il produit
une rencontre d'atomes si heureuse que soudain sont nés des hom-
mes à l'image des dieux ?
REM. 2. Isocrate me paraît être d'un trop grand talent pour que
ses discours soient comparés à ceux de Lysias.
REM. 3. Il n'est pas possible que beaucoup de gens perdent leurs
biens sans entraîner un assez grand nombre d'autres dans
la même ruine.

§ 441. C'est un fait que la plupart des philosophes ne transmettent


aucun précepte d'éloquence. - II me reste à faire voir que tout
ce qui est dans le monde a été fait et arrangé dans l'intérêt
des hommes. - II peut se faire qu'un homme pense judicieusement
et ne puisse exprimer avec élégance ce qu'il pense. - C'est l'ha-
bitude des hommes de ne pas vouloir que la même personne excelle
en un trop grand nombre de domaines.
REM. Au sage seul échoit (ceci, à savoir) de ne rien faire à
contrecoeur. - J'estime que le seul remède est (ceci, à sa-
voir) que des hommes intègres assument la cause de la répu-
blique et des lois.

§ 442. Puisque je voyais ces événements, juges, que devais- je faire ? -


Est-ce que je dois d'abord rappeler son insolence ou sa cruauté ?

§ 443. Cet homme-ci, je ne l'admirerais pas, moi !

§ 446. Si un homme, sain d'esprit, te confiait une épée, et, sans plus
avoir sa raison, te la réclamait, ce serait une faute de la ren-
dre. - Si quelque dieu m'accordait, à l'âge que j'ai, de redeve-
nir enfant, je refuserais énergiquement. - Et que dirais- tu
si les auditeurs de Platon revenaient à la vie et te parlaient
ainsi ?
REM» 1. En effet, les (= certains) marchands ne feraient pas de
profits s'ils ne mentaient tant et plus.

S 447. Si j'avais un public aussi complaisant que celui qu'a eu Esope,


je renoncerais volontiers à mon art. - Si je traduisais Platon
ou Aristote tout à fait comme nos poètes ont traduit les pièces
de théâtre (des Grecs), je rendrais un mauvais service à mes
concitoyens ... Mais je ne l'ai pas encore fait et ... ne ... pas.

§ 448. Si Neptune n'avait pas accompli ce qu'il avait promis à Thésée,


celui-ci n'aurait pas été privé de son fils Hippolyte. - S'ils
n'avaient été aidés en rien par la littérature, jamais ils ne se
seraient adonnés à son étude. - Qui connaîtrait Hector si Troie
avait été heureuse ?
39
§ 449. Qui aurait jamais pu croire que Verres serait l'adversaire des
femmes ? - D'une manière étonnante, - on aurait dit des chiens
de chasse, - ils flairaient tout au point que ... - Servius,
ton frère,que j'estime avoir été un très fin lettré, aurait pu
facilement dire : "Ce vers-ci n'est pas de Plaute, celui-ci est
de lui". - Mon collègue aurait aussi pu dire ...

§ 450o 1. Supposons que l'on compare cette supplication-ci à toutes


les autres ; ceci les différencie .<>. - Je glissais plus loin
si je ne m'étais retenu.
REM. La mémoire diminue, si on ne l'exerce. - Qu'est en effet
la Sicile si on supprime la culture des champs ?
3. Si je pensais ••«, je vociférerais ... ; mais en réalité
je ne vais pas me démener avec trop d'impétuosité.
5. Lorsque nous cherchons à savoir ce qu'ils feraient au cas
où ils pourraient dissimuler, .<>. - Veille à ce que ce ne soit
dès lors pas de ta faute si j'avais, moi, quelque chose à
craindre. - Je ne doute pas que, si tu avais cru ceci, tu te
serais trompé. - Je ne doutais pas que, si tu avais cru ceci, tu
te serais trompé. - Tu révèles quel type de consul tu aurais
été en ce temps-là si d'aventure cela s'était passé ainsi. - Pour
nous, il n'était pas douteux qu'il en eût été ainsi.
REM. On en était arrivé à ce point que, si le consul avait eu
un ennemi semblable aux anciens rois des Macédoniens, une
grave défaite aurait pu être essuyée. - II ne fit aucun
doute que, si les dernières lignes de l'arrière-garde n'a-
vaient pas été renforcées, une immence défaite aurait été
inéluctablement essuyée.

§ 451. 1. Je préférerais de beaucoup te plaire. - Je voudrais que tu te


persuades de ceci. - Qui douterait ?
2. Supposons qu'un homme de bien vende sa maison à cause de
quelques vices qu'il connaît, lui, ...
3» (lire 64) Où le trouverait-on cet homme qui mettrait l'hon-
neur de son ami avant le sien ? - On aurait dit des chiens de
chasse.

§ 452. 1. A supposer que tu n'obtiennes pas ce que tu veux, néanmoins


tu obtiendras (ce résultat) que la mort n'est pas un mal. -
A supposer qu'il n'eût interrogé personne d'autre, il aurait pu
savoir •<>. - Les ennemis attendaient pour le cas où les nôtres
traverseraient le marécage. - Ils firent des tentatives pour le
cas où ils pourraient forcer le passage. - Ils disent qu'ils
sont sortis du camp pour le cas où ils pourraient trouver un peu
de blé (= pour tâcher de trouver ...).
2. Il y a des gens qui n'osent pas dire ce qu'ils pensent, même
si cela pouvait être excellent. - Même si je voulais agir avec
précipitation, des hommes de bien me demanderaient de ne pas
le faire. - Quand bien même mon caractère ne m'y engagerait
pas, la nécessité me force à dire la vérité.
*•*te;>:.-;«*•*,: -,£_.. •*£-'VsJàL^.,J.,,-ji

•M&&&&»

40
REM. 2. Si la pauvreté est un mal, aucun mendiant ne peut être
heureux, si sage soit-il. - Un orateur si éloquent soit-il.
REM0 3. Bien qu'ils unissent leurs efforts, tous les philosophes
plébéiens, ils ne donneront jamais une explication avec tant
de finesseo
3. Ceux qui.font du tort aux uns pour être généreux à l'égard
des autres, ils commettent la même injustice que s'ils s'appro-
priaient les biens d1autrui. - Ils redoutaient la cruauté d'Ario-
viste absent comme s'il était personnellement présent. - Aristippe
s'occupe du corps seul, comme si nous n'avions pas d'âme. - Je
voudrais que tu te charges de son affaire comme si elle était
mienne.
4. Celui qui verrait ceci ne serait-il pas forcé de reconnaître
l'existence des dieux ? - Celui qui aurait vu ce spectacle aurait
dit que la ville était prise. - Qui, en voyant ceci, ne rirait
pas ? - Les esclaves de Milon ont fait ce que tout homme aurait
voulu que ses serviteurs fissent dans une telle circonstance.
5. On cherchait à savoir où était Cléomène, non qu'on le crût
passible du supplice, ...
6. Il y a dissimulation quand on dit d'autres choses que celles
qu'on pense. - (lire 201) La figure de pensée subsiste, quels
que soient les mots dont on veuille user.

§ 454. 1. 0 bienheureux jeune homme, qui as trouvé Homère comme hé-


raut de ta valeur. - L'éclat du soleil est plus lumineux que
celui d'aucun feu, lui qui, en effet, répand sa lumière si
loin et si largement dans le monde immense.
2» Puisqu'il en est ainsi, Catilina, poursuis dans le sens où
tu as commencé» - Puisque la solitude et la vie sans amis est
pleine d'embûches et de crainte, la raison elle-même nous engage
à nous ménager des amitiés. - César reproche aux Héduens de n'être
pas aidé par eux, surtout que c'est en se laissant gagner par
leurs prières qu'il a entrepris la guerre.

§ 455. 1. Moi, qui ai abordé tard et superficiellement les lettres grec-


ques, cependant, comme j'étais arrivé à Athènes, je me suis alors
arrêté là durant bon nombre de jours.
2. Alors qu'il pouvait être facilement tiré de sa prison, Socrate
refusa.
REM. L'amitié comporte des avantages très nombreux et très impor-
tants, mais il en est un par lequel elle l'emporte certai-
nement sur tous (les avantages), c'est que ..<> (= Alors que
1'amitié ...).

§ 456. Epicure fut le seul, que je sache, à avoir osé se proclamer


sage. - Cinna a donné l'ordre de trancher la tête de Marc An-
toine, l'homme le plus éloquent de tous ceux que j'ai entendus.

§ 457o 1. Il y en a qui disent que c'est par moi que Catilina a été
chassé. - En effet, comment peut-il louer la tempérance celui
41
qui met le souverain bien dans le plaisir ? - II s f est trouvé
beaucoup d'hommes qui étaient prêts à donner leur vie pour la
patrie* - Quelle est la raison pour laquelle tu accuses, toi,
d'autres personnes ? - II n'y a pas lieu que tu craignes. -
Je n'ai pas lieu d'accuser la vieillesse.
REM. 1. Quelle cité est si ferme qu'elle ne puisse être complè-
tement détruite par les haines et les divisions ? - Les
pièces de Livius ne sont pas dignes d'être lues une seconde
fois. - J'ai fait disserter Catom, un vieillard, parce
qu'aucun personnage ne me paraissait plus apte à parler de
cet âge.
REM. 2. Personne n'est fort au point de n'être pas bouleversé
par l'inattendu de la situation. - Je déclare qu'il n'y eut
aucune peinture qu'il n'ait examinée, ... enlevée.
2. Il y eut auparavant une époque où les Gaulois surpassaient
les Germains en bravoure. - Milon est parti à un moment où
Clodius aurait déjà pu être de retouro

§ 458. Comme (= A un moment où) j'étais de loisir dans ma villa de


Tusculum, j'ai reçu ta lettre. - Comme (= Alors que) le roi
Pyrrhus avait commencé à faire la guerre au peuple romain, un
transfuge vint de son camp dans celui de Fabricius.

§ 459. Et assurément, chaque fois que Phidias faisait une représen-


tation de Jupiter ou de Minerve, il n'avait pas sous les yeux
une personne qui lui servait de modèle. - Ainsi Camille, en
quelque endroit qu'il se portât, entraînait à sa suite une vic-
toire certaine.

§ 460o Je désire savoir ce qui a été fait. - II lui montrait comment,


de tout temps, les Héduens avaient eu l'hégémonie de la Gaule
entière. - Les Lacédémoniens demandèrent (à Philippe) s f il les
empêcherait m$me de mourir. - II délibérait pour savoir s'il
devait partir pour Rome ou tenir Capoue» - Que la dernière syl-
labe soit brève ou longue, cela n'a pas d'importance, même dans
un vers. - On cherche à savoir si les dieux existent ou non.
NOTE 2. Voyez-vous comme, chez Homère, Nestor fait très souvent
étalage de ses qualités ? - Vous voyez quelle fut la
profondeur des sentiments religieux chez les Ségestains.
REM, 1. Il expose à Dumnorix ce que chacun a dit de lui en sa
présence. - Je désire entendre ce que tu penses de la divi-
nation. - Je n'hésiterai pas à dire ce que je pense.
REM, 4, Quelques-uns se demandent s'il ne passera pas par la
Sardaigne, - II se demande si c'est laid (= Peut-être
n'est-ce pas laid ?). - Voilà peut-être ce qu'il faudrait
rechercher.

§ 461. REM. Est-ce qu'Aristide n'a pas été banni de sa patrie parce
qu'on trouvait qu'il était juste au-delà de la mesure. -
Scipion se plaignait de ce que, - c'était son opinion, -
les hommes étaient plus attentifs en toutes choses que dans

*.
4*.**.UiM&£g&Mfl
&X&.i&Ma*..

42
le choix des amis. - La dixième légion le remercia de ce
qu'il avait, à ses yeux, porté sur elle un excellent juge-
ment.

§ 462. 1. Cicéron répondit à ces mots que ce n'était pas l'habitude


du peuple romain d'accepter quelque condition d'un ennemi en
armes. - Labiénus l1informe que toutes les troupes des Trévires
se sont postées à trois mille pas de son camp. - Régulus refusa
de donner son avis:aussi longtemps qu'il était tenu par le ser-
ment prêté à l'ennemi, il n'était pas sénateur.
2. Galba fait rapidement savoir aux soldats qu ils ont à suspen-
dre quelque temps le combat et à se refaire de leurs fatigues. -
César exhorta les soldats à ne pas supporter avec abattement
ce qui s'était passé et à ne pas être effrayés par ces événements.
3. Arioviste répondit à César : «.. que lui voulait-il ? Pour-
quoi venait-il dans son domaine ? - César leur répondit en ces
termes :s'il consentait à oublier l'ancien outrage, pouvait-
il aussi abandonner le souvenir des récentes injustices ? - Ils
montraient : ..<> qu'y avait-il de moins sérieux et de plus honteux
que de prendre, sous la pression de l'ennemi, des résolutions
au sujet d'affaires capitales ? - Titurius s'écriait : ..» qui
pourrait se persuader qu'Ambiorix en était venu à une décision
de ce genre ?

§ 463. Divicon traita en ces termes avec César : si le peuple romain


faisait la paix avec les Helvètes, ceux-ci iraient dans la ré-
gion où César les établirait (= aurait établis). - César leur
répondit en ces termes : il supportait d'autant plus pénible-
ment ces événements qu'ils étaient moins imputables à une faute
du peuple romain. - Epicure a dit que les richesses naturelles
sont faciles à obtenir, parce que la nature se contente de peu.
REM. 1. Diviciacus parla en leur nom : .„. brisés par ces com-
bats, les Héduens avaient été forcés de livrer des otages
aux Séquanes.
REM» 2, Près du fleuve Hypanis, - qui se jette dans le Pont-
Euxin,sur la côte européenne, - naissent, dit Aristote,
certaines bestioles qui vivent un seul jour. - Qui peut
être à ce point atteint dans ses facultés pour affirmer
que tout ce que nous voyons n'est pas dirigé par le pouvoir
des dieux immortels.
REM» 3. Soit qu'ils pensaient que les Romains, glacés par la
peur, s'éloignaient d'eux, soit ••*, les Helvètes se mirent
à harceler les nôtres.

§ 464. César leur répondit en ces termes : il avait d'autant moins


d'hésitation qu'il gardait en mémoire ...
REM. 1. Les Helvètes lui envoient des ambassadeurs ... pour
dire qu'ils avaient l'intention de faire route à travers
la province parce qu'ils n'avaient aucun autre chemin :
ils demandaient qu'il leur fût permis de faire cela avec
son assentiment.
43
REM. 2o II traita en ces termes avec César : si le peuple romain
faisait la paix avec les Helvètes, ceux-ci iraient dans la
région où César les établirait (= aurait établis).
REM. 3o Ils dirent ; presque tous leurs voisins étaient pour
eux des ennemis contre lesquels, s'ils livraient leurs
armes, ils ne pourraient se défendre. - Arioviste répondit
qufil ne rendrait pas les otages aux Héduens, ... que c'é-
taient les Gaulois qui lui avaient fait la guerre.

§ 465. Arioviste répondit : s'il avait besoin d'obtenir pour lui-même


quelque chose de César, il serait venu le trouver ... Quant au
fait que César lui signifiait qu'il ne resterait pas indifférent
aux dommages causés aux Héduens, personne ne s'était mesuré avec
lui (= Arioviste) sans être allé à sa propre perte. - Un trans-
fuge vint du camp de Pyrrhus dans celui de Fabricius et lui pro-
mit que, s'il lui offrait une récompense, il tuerait Pyrrhus
avec du poison. - César à Arioviste s qu'il rendît les otages
qu'il avait reçus des Héduens et qu'il permît aux Séquanes de
rendre, avec son assentiment, ceux qu'ils détenaient. - César
leur ordonna d'attendre, à l'endroit où ils étaient alors, son
arrivée.
NOTE 2. Les motifs de la conjuration étaient les suivants :
c'était d1abord parce qu'ils craignaient que notre armée
ne fût conduite contre eux. - Les Helvètes pensaient
qu'ils persuaderaient les Allobroges de leur permettre
de traverser leur pays.

§ 466. Les Helvètes dirent à César : s'il faisait la paix avec eux,
ils iraient et resteraient dans la région où il les établirait
(v. § 464, r a 2) et voudrait qu'ils fussent , mais s'il persis-
tait à leur faire la guerre à outrance, qu'il se souvînt de l'an-
cien revers subi par le peuple romain. Quant au fait qu'il avait
attaqué un canton à 1*imporviste, alors que ceux qui avaient
traversé le fleuve ne pouvaient porter secours aux leurs, qu'il
n'eût pas, pour cette raison, une haute opinion de sa valeur, et
qu'il ne les regardât pas de haut (N.B. dans la colonne de gau-
che, lire despexëris au lieu de despiceris). C'est pourquoi,
qu'il ne s'exposât pas au risque de voir cet androit où ils s'é-
taient arrêtés prendre le nom d'un désastre du peuple romain.
Titurius s'écriait : il pensait que César était parti pour l'Ita-
lie ; autrement, ni les Carnutes n'auraient pris la décision
d'assassiner Tasgétius (, ni ...). Le Rhin était proche, la mort
f
d Arioviste causait aux Germains beaucoup de ressentiment, la
Gaule était en feu ; enfin, qui pourrait se persuader qu'Ambiorix
en était venu, sans motif sûr, à une décision de ce genre ?

§ 467. Il me reste à montrer que toutes les choses de ce monde dont se


servent les hommes ont été créées pour eux. - Je crains qu'en
voulant diminuer mon labeur je ne l'augmente. - Si tu appelais
malheureux ceux qui doivent mourir, tu n'excepterais aucun de
ceux qui vivent. - Et jusqu'à ce jour il ne s'en est pas trouvé
un qui se contentât de ce qu'il avait.
fefl*16^S8i^fc^»lMSdffi4BSMEtiaate^ an^„,Aw&ria^j^^-i"^m.j^y^^»« jyffife A-- fi^iJKan^ftatUvii^^'i^NBI^telllHBiHÉBIilJi^édjjj.jffl.jxiT - - • "xi"" " ^''^^^^*s*"B'''i~'^^^'"'"^'^*^^t'^af"1^^ ^^--^ife^,^-,.;.

44
REM. Cfest l'habitude à Athènes de louer dans un discours public
ceux qui ont été tués au combat. - Nécessairement, celui
qui est courageux est aussi un homme d'une grande âme.

§ 468. Pour l'homme mourir est inéluctableo - La vie heureuse, les uns
la situent ici, les autres là ; vous, vous la placez dans le
plaisir. - Pour le savant et l'érudit, vivre c'est penser. -
Chacune de ces deux attitudes est un défaut s avoir confiance
dans tout le monde et dans personne.

§ 469. REM. 1. Pompée avait dit que l'armée de César serait repoussée. -
II a dit qu'ils seraient tous chassés du territoire de la
Gaule. - Ils espèrent pouvoir s1emparer de la Gaule entière.
- J'espère que cela nous arrivera. - César en venait à es-
pérer qu'Arioviste renoncerait à son obstination.
REM. 2. Aristote jugeait que, dans peu de temps, la philosophie
se trouverait pleinement épanouie.
REM. 3. Je dis que, si (un jour) tu faisais ceci, tu commet-
trais une faute. - Je dis que, si (un jour) tu croyais ceci,
tu pourrais t'en repentir. - Je dis (ou je disais) que, si
(en ce moment) tu faisais ceci, tu commettrais une faute. -
Je dis (ou je disais) que si tu avais fait ceci, tu t'en
serais repenti (ou tu t'en repentirais). - Arioviste ré-
pondit que s'il avait besoin d'obtenir pour lui-même quelque
chose de César, il serait venu le trouver. - Nous disons que
Crassus n'aurait pas péri, s'il avait obéi au présage. -
La plupart pensaient que la ville aurait été perdue.

§ 471. Et lui de crier, pendant qu'on l'entraînait, qu'il n'a rien fait,
le malheureux. - Pendant ce temps, César réclamait, chaque jour,
du blé aux Héduens.

§ 472. Toi, être tombée dans de si grandes épreuves, à cause de moi ! -


Toi, maintenant, ma chère Térentia, être ainsi tourmentée, être
plongée dans les larmes, et (dire) que cela arrive par ma fau-
te ! - Quelqu'un fut à ce point infâme pour imaginer ceci ?

§ 473. César décida de faire la guerre aux Germains. - Tu sais vaincre,


Hannibal ; tu ne sais pas user de ta victoire. - César se hâte
de partir de la ville. - Pour la patrie, quel homme de bien
hésiterait à affronter la mort ? - (lire 23, 3) II se mit à pro-
mettre mers et monts (= monts et merveilles).
NOTE 3. Je puis même donner le nom de celui qu'il a précipité
dans le Tibre. - Au sujet de la république, je n'ai rien
à t'écrire (= je ne peux ...).
REM. 1. Personne ne peut être heureux sans la vertu. - Denys
avait appris de Zenon à être courageux. - Je m'appliquais
à devenir plus savant.
REM. 2. Sans sévérité une cité ne peut être gouvernée. - On
commença à jeter des pierres contre le mur. - Les anciens
45

discours ont cessés d'être lus par la plupart des gens.

§ 474. 1. Le fait même de vivre est honteux pour nous. - II est doux
et beau de mourir pour la patrie. - II est temps que nous pen-
sions à cette vie éternelle. - Se tromper est le fait de quicon-
que.
2. Je ne regrette pas d'avoir vécu. - Je n'ai pas honte d'avouer
que j'ignore ce que je ne sais pas.
3. Les vieillards peuvent jouir de cette heureuse fortune. - Que
ceci se fasse,cfest un devoir et un besoin. - II ne convient
nullement que l'orateur se fâche. - II vaut mieux subir que com-
mettre une injustice.
NOTE 1. Il vit que Milon devait forcément partir pour Lanuvium.
REMo 1. Etre le défenseur de ces valeurs est le propre d'une
grande âme. - II était facile, en suivant cette théorie, de
nier ... - En observant ces préceptes, on peut vivre géné-
reusement. - II a été possible à Thémistocle d'être de loi-
sir.
REM. 2. Posidonius disserta sur ce principe même : rien n'est
bon ... (cf. § 420, r. 3)

§ 475. Ils veulent vivre selon la nature. - N'hésitez pas. - II n'y a


personne qui ne désire que ses enfants soient bien portants et
heureux.
REM. 1. Timoléon préféra être aimé que craint. - (lire II, 78)
Ils veulent être populaires. - Je désire être clément.
REM. 2. Nous voulons être bons et heureux. - Caton préférait
être bon que de le paraître. - II veut être affable. - II
nfest rien qu'ils veulent être plutôt qu'hommes de bien.

§ 476o 1. C'est un fait établi que les lois ont été inventées pour
(assurer) le salut des citoyens. - Elle s'est implantée l'opi-
nion pernicieuse qu'aucun homme riche, à quelque degré qu'il
soit coupable, ne peut être condamné.
2. Socrate disait qu'il ne savait rien. - Thaïes de Milet a dit
que l'eau est le principe des choses. - (lire I, 107) Aristote
enseigne que le poète Orphée n'a jamais existé. - Les Helvètes
estimaient qu'ils avaient un territoire exigu. - Vous avez enten-
du qu'il disait lui-même ... - Ils sentent que rien ne leur man-
que. - Ils se réjouissent de savoir quelque chose.
REM. 1. Socrate disait qu'il ne savait rien. - Ils aiment de
préférence ceux dont ils espèrent tirer le plus grand pro-
fit. - Les Carnutes promettent de faire la guerre. - Les
Germains dirent qu'ils étaient venus à contrecoeur.
REM. 2. Le jeune homme espère qu'il vivra longtemps. - II mena-
çait de détruire la cité.
REM. 4. On rapporte que Platon avait, au sujet de l'éternité des
âmes, la même opinion que Pythagore. - Arioviste répondit
«&*âi*i<

46
qu'il était venu en Gaule avant le peuple romain*
REM, 5. Comme dans l'intervalle, on avait apporté la nouvelle
que tous leurs soldats étaient (retenus) entre les mains
de César, .<>. - II avait grand espoir qu'Arioviste mettrait
fin aux dommages (qu'il causait).

§ 477. Apollon Pythien nous ordonne donc d'apprendre à nous connaître


nous-mêmes. - César avait défendu aux légats de s'éloigner. -
Les Belges ont empêché les Teutons de pénétrer à l'intérieur
de leur pays.

§ 478. On raconte qu'Aristide fut par excellence le plus juste de tous. -


On raconte qu'Homère a vécu à l'époque de Lycurgue. - Pisistrate,
dit-on, fut le premièer à disposer les livres d'Homère, en dé-
sordre jusque-là, comme nous les avons maintenant. - On rapporte
que Thaïes fut le premier à prédire une éclipse du soleil.
REMo 1. On raconte qu'Homère fut aveugle. - Là où règne un tyran,
il faut dire qu'il nfy a plus vraiment d'Etat. - II faut
reconnaître que ces ressources ont été ménagées en vue
des hommes.
REMo 2, Au stoïcien Zenon l'âme semble être du feu. - II me sem-
ble que je ne me suis jamais occupé d'une cause plus diffi-
cile* - II semble que nous avons sucé l'erreur presque avec
le lait de notre nourrice.

§ 481. 1» Tu dis, n'est-ce pas, que la vertu ne peut suffire pour vivre
heureux ?
4. L'esprit de l'homme se nourrit en s'instruisant et en réflé-
chissant. - II a préféré briser votre fureur en se retirant plutôt
qu'en vous tenant tête. - De nombreux exposés sur la façon de
vivre dans le bien et le bonheur ont été faits par Platon. -
Ils trouvent leur plaisir dans l'étude.

§ 482. 1. Le premier livre des Discussions tusculanes (= tenues dans


la villa de Tusculum) est relatif au mépris de la mort. - Les
hommes mettent du soin dans l'acquisition de chèvres et de bre-
bis ; ils sont négligents dans le choix des amis.
2. Qui ignore que les Gaulois ont conservé la coutume d'immoler
des hommes ? - La correction du langage s'accroît par la lecture
des orateurs et des poètes. - Et assurément en éliminant la
superstition on ne supprime pas la religion. - Je suis à tel
point désireux de t'entendre que ...
3. Diogène disait qu'il enseignait l'art de distinguer le vrai
et le faux. - Ce n'est plus le moment d'en dire davantage. -
.». est un projet de faire quelque chose.
REM. 1. Nous ne devons pas seulement acquérir la sagesse, nous
devons de plus en profiter. - Les ennemis en étaient venus
à l'espoir de s'emparer du camp.
REM. 2, Les députés vinrent au camp pour se justifier. - Et ils
ne laissent pas aux ennemis la possibilité de se rassembler.
47
REMo 4. Un commissaire pour réparer les murs (= chargé de ...). -
Fixer d'avance le jour pour l'exécution du travail.

§ 484. Il faut décerner le plus grand éloge à la piété.


REM. Jamais aucun sage n'a pensé qu'il fallait avoir confiance
dans un traître.

§ 485. Les Héduens envoient des députés à César pour demander du se-
cours. - Les Véiens envoient à Rome des porte-parole pour demander
la paix.

§ 486. Il est difficile de dire à quel point nous sommes détestés dans
les pays étrangers. - Tu feras ce qui te semblera le meilleur à
faire. - S'il est permis de dire ceci.

§ 487. 1. Animé des meilleures intentions. - Pison et Gabinius, hommes


respectueux des lois et des jugements.
2b» REM* 1. Après avoir exhorté les siens, Sabinus leur donne le
signal qu'ils désiraient (= à eux le désirant).
REM. 2. César, craignant que les Carnutes ne s'enfuient de la
ville pendant la nuit, ordonne que deux légions veillent
en armes.
2c. REM. Nous rendrons les auditeurs attentifs si nous signa-
lons que ce que nous allons dire est important, nouveau,
incroyable. - Qu'on dise, j'y consens, que je l'ai ex-
pulsé, pourvu qu'il aille en exil. Mais, croyez-moi,
il n'a pas l'intention d'y aller. - Que craindrais-je
si je suis destiné, après la mort, ou à ne pas être mal-
heureux ou même à être heureux ? - Si nous ne sommes pas
destinés à être immortels, néanmoins ... - II m'a donné
le maximum de ce qu'il a pu ; il m'aurait donné davantage
s'il l'avait pu.

§ 488. Dans peu de temps, je vous verrai.

S 489. Vous avez eu le pouvoir de porter un jugement sur des citoyens


ayant bien mérité (de la patrie).

§ 490. Vous voyez comme la vieillesse est industrieuse et toujours


en train de faire et d'entreprendre quelque chose. - Homère re-
présente LaMrte cultivant son champ.
REM. 1. Xénophon représente Socrate soutenant qu'il ne faut pas
chercher à connaître la forme de Dieu. - Homère fait conver-
ser Polyphème avec un bélier ; il lui fait louer son sort. -
Platon montre le monde en train d'être construit par Dieu.
REM. 2. Vous le voyez revenant ... - J'ai vu Caton assis dans la
bibliothèque, entouré de beaucoup de livres des Stoïciens. -
II n'entendit pas parler le serpent, mais il crut l'entendre.
REM. 3. César tenait pour évidente la perfidie des Héduens.
48
§ 491 1. Pisistrate, dit-on, fut le premier à disposer les livres d'Ho-
mère, en désordre jusque-là, comme nous les avons maintenant. -
Ayant remporté cette victoire, ils avaient la ferme confiance
qu'ils seraient à jamais vainqueurs. - Qui peut, s'il craint
la mort ou la douleur, ne pas être malheureux ? - En posant un
diadème sur la tête de César, Antoine préférait être son esclave
que son collègue. - L'esprit de l'homme se nourrit en s'instrui-
sant et en réfléchissant.

§ 492» Quelle joie de vivre peut exister si l'on supprime les manifes-
tations d'amitié ? - Ayant eu connaissance de leur projet, César
conduisit son armée vers la Tamise.
REM. 1. Il n'y aura personne qui croira qu'une province t'a été
assignée contre ton gré. - Après avoir exigé cent otages,
il en confia la garde aux Héduens. - Après avoir convoqué
ses clients, Vercingétorix les enflamma facilement.
REM. 20 Dès que les Caralitains apprirent que Valérius leur était
envoyé, alors que ce dernier n'avait pas encore quitté l'Ita-
lie, ils chassent Cotta de la ville.
REM. 3. Clodius étant en vie, •••, dans mon enfance, la nature
étant (notre) guide, Marius étant consul (= sous le consulat
de ...), Tarquin étant roi (= sous le règne de ...).
REM. 4* A Syracuse, il y a une loi qui ordonne de choisir le
prêtre de Jupiter en tirant au sort. - A la nouvelle que
Q. Marcius Rex se dirigeait vers la Cilicie, Lucullus ...
REM. 5. Aussitôt désigné, Calidius déclara ...

§ 494. Celui qui, le premier, donna des noms à toutes choses.

§ 503« 1. Ceci est le propre d'une cité libre. - Ce n'est pas sous
l'impulsion téméraire de la multitude, mais par suite d'une dé-
cision réfléchie de l'aristocratie, que la guerre a été entre-
prise par ces cités.
2. Quant à M. Scaurus. - C'est par leur infanterie qu'ils sont
puissants. - Un territoire exigu, voilà, pensaient-ils, ce qu'ils
occupaient. - Ce fléau si dangereux pour la république, tant de
fois déjà nous lui avons échappé. - Comme ambassadeurs ils lui
envoient les plus nobles de la cité. - Je m'indigne chaque fois
que le bon Homère se met à somnoler (= ? ... qu'un bon écrivain
comme Homère .o.).
REM» ... la passion de rechercher la vérité. - Pour l'incendie
de la ville. - L'extrême bienveillance de César envers nous.
3o De même qu'(alors), vieillard, j'ai écrit à un vieillard au
sujet de la vieillesse, de même dans ce livre-ci, en grand ami,
j'ai écrit à un ami au sujet de l'amitié. - Le tyran supprimé,
je vois que la tyrannie subsiste. - Pendant tout le temps qu'Ar-
témisia vécut, elle vécut dans l'affliction.
4. J'ai surpassé Catilina en dignité, Galba en popularité. - Qui
peut blâmer les gens pervers avec plus de dureté, louer les hommes
49
de bien avec plus de beauté ? - Une âme immortelle anime un frêle
corps. - A beaucoup
^
de gens la Fortune donne trop, elle ne donne
assez à personne. - Si ce sang fut celui des ennemis, insigne fut
le patriotisme des soldats ; abominable fut leur crime, si ce fut
du sang de concitoyens.

§ 504. Ma maison, pour toi elle est ouverte, pour moi elle est fermée. -
Toute la foule approuve à grands cris. - Le septième livre de
mes Origines est sur le métier. - On combattit de part et d'au-
tre avec beaucoup de bravoure et de violence. - Chez les Helvè-
tes, le personnage de beaucoup le plus noble et le plus riche,
ce fut Orgétorix. - De tous ceux-ci les plus braves, ce sont les
Belges.

§ 505. Le sénat se rend compte de cette situation, le consul la voit ;


lui, cependant, il vit.

§ 506. Les vraies amitiés sont éternelles. - Dans leur langue, ils s'ap-
pellent Celtes ; dans la nôtre, Gaulois. - Elle existe, elle exis-
te cette puissance, assurément.
REM. Quel meurtre, au cours de ces années-ci, a été commis sans
lui ? - II faut placer la gloire avant la richesse. - Si vrai-
ment il faut appeler cela de la contrainte plutôt que ...,
qu'on l'appelle ainsi, j'y consens.

§ 507. Tandis que ces questions sont traitées au cours de l'entrevue,


| on annonça à César que les cavaliers d'Arioviste s'approchaient
( (davantage) du tertre.
REM» 1. Ecoutez les soldats romains. - Nous les avons vus brûlants
tantôt de passion, tantôt d'anxiété. - Car il n'entendit
pas parler le serpent, mais il crut l'entendre. - Tu te ré-
jouis, toi, au sein du gémissement général. - Le peuple romain
t'enlèvera et t'arrachera ces armes.
REM. 20 Cet endroit était éloigné du nouveau camp de Pompée ... -
Car que dirai-je, moi, de cette application empressée à tou-
jours chercher à savoir, à toujours apprendre quelque cho-
se ?
REM. 3. Quant à moi, dit-il, rien ne peut m'être plus agréable. -
Et vraiment, comme dit Homère, "de sa langue plus douce que
le miel s'écoulait la parole".

§ 508. L'histoire, témoin des temps. - C« Marius et L. Valerius, consuls.


REM. Le roi Déjotarus. - Que dirais-je de L. Mummius, qui a dé-
truit Corinthe, ville très belle et très riche en monuments ?

§ 509. Le culte des dieux. - La beauté du monde et l'ordre des corps


célestes. - Ce n'est pas sous l'impulsion téméraire de la multi-
tude, mais c'est à la suite d'une décision réfléchie de l'aris-
tocratie que la guerre a été entreprise par ces cités.

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50
§ 510. lo Cet aspect insolite d'un tribunal d'exception effraie les
yeux. - Une grande et ancienne amitié m'unit à Muréna.
2. Une guerre civile \ - des clous en fer ; - le territoire hel-
vète ; - le peuple romain ; - des plaisirs indignes d'un homme
cultivé ; - (lire 4 au lieu de I, 4) l'âge de l'enfance.
REM. 2. Une bravoure digne de son éminent chef. - II creusa deux
fossés larges de quinze pieds.

§ 511. Comment peut-il avoir cette sécurité ardemment souhaitée,


l'homme qu'une multitude de maux peut atteindre ? - Le consul
désigné. - (lire 1 au lieu de 2) Après avoir entouré César de
ses bras, Diviciacus se mit à le supplier ...

§ 512. 1. Il arriva le septième jour. - On buvait dès la troisième


heure. - Le septième jour, comme il n'avait pas interrompu sa
marche, il fut informé .».
2. Ainsi dans une seule cité, tu as été deux fois malhonnête.

§ 513. Denys, mon esclave, s'est enfui ; il est dans ta province.


REM* 1. Hannibal, ses propres concitoyens l'expulsèrent de la
cité.

§ 514. Cet endroit-ci. - Des fils très dignes de leur illustre père. -
Romulus (?). - Le sage Caton.

§ 515. Pour cette raison. - Au sujet des mêmes choses. - Quelques cités.
- Tous les citoyens. - Tous les meilleurs.

§ 516. lo D'abord qui les a forcés à avoir une opinion fausse ? ... Ensuite
comment la vieillesse leur serait-elle moins pesante si ..<> ? -
C'est en cette légion, à cause de sa bravoure, que César avait
la plus grande confiance.
2. Mais en voilà déjà assez- au sujet de la cause.
REM. 1. Clodius n f a pas osé aller au Champ de Mars. - Comme s'il
n'était pas né.
REM. 2. Des délégués de presque toute la Gaule.

§ 517. Chez Platon. - (lire 34) Qu'as-tu à voir avec Caelius ?


REM. 2. Pour quelle raison. - Avec le plus grand soin. - En ces
domaines. - II se rend compte du grand danger qu'il a couru
en faisant cela.

§ 518. 1. Le sénat et le peuple romain. - Et à cause de l'envie.


REM. Des qualités si nombreuses et si variées. - Et dans les
affaires à administrer. - Et à cause de ces événements.
2. Quant à M. Antoine. - En effet, après Chrysippe. - Car tous
doivent mourir. - Quant au gouvernement de l'Etat.

«
51
3o Puisque c'est déjà la nuit, .•• - Lorsque César vint en Gaule. •
Ils amenèrent
,-
Cincinnatus pour qu'il fût dictateur.
REM. 1. Après que César fut arrivé là, ... - Puisque les choses
en sont là (= Dans ces circonstances), ...
REM» 2. Je ne cesserai pas avant que ... - César arriva au camp
des ennemis avant que ... - Mais après que la cavalerie
fut arrivée, ...

§ 520. REMo A ces paroles Arioviste répondit : le droit de la guerre


était (= stipulait) que les vainqueurs commandent comme ils
le voulaient à ceux qu'ils avaient vaincus.

§ 521. 1. Si une vie heureuse peut être perdue, elle ne peut être heureu-
se. - Comme la solitude et une vie sans amis est pleine d'embûches
et de crainte, la raison elle-même nous engage à nous ménager
des amitiés. - Plus nombreux auront été ceux auxquels ils auront
rendu service, plus nombreux seront les auxiliaires dont ils dis-
poseront pour faire le bien.
2. Tant s'en faut que nous ne voulions pas que l'on écrive contre
nous ; c'est au point que même nous le souhaitons très vivement. -
II ne faut pas douter qu'il y eut des poètes avant Homère. -
C'est pour cela que nous sommes tous esclaves des lois, afin de
pouvoir être librest

§ 522. lo Comme les Héduens ne pouvaient se défendre contre les Helvètes,


eux et leurs biens, ils envoient à César des ambassadeurs.
2. Comme il plaisait à Hannibal, vivant exilé auprès de lui, de
combattre à mort, le roi Prusias déclarait qu'il n'osait pas
parce que les entrailles l'en détournaient. - M. Pomponius, tri-
bun de la plèbe, assigna L. Manlius, alors que celui-ci avait été
dictateur. - Comme les Cretois lui avaient envoyé des députés jus-
qu'en Pamphylie, Pompée ne leur enleva pas l'espoir d'une sou-
mission (= d'une acceptation de leur soumission).
3. C'est pourquoi, alors que tous les autres consulaires opi-
naient dans un sens, puis dans l'autre, je persistai dans mon
opinion. - Comme il avait remarqué ceci, ... il les blâma avec
véhémence. - Après sa mort, les Helvètes ne s'efforcent pas moins
de réaliser ce qu'ils avaient décidé.

§ 523. Le lendemain (de ce jour), vu qu'il restait seulement deux jours


avant le moment où il fallait distribuer des rations de blé aux
soldats et vu qu'il n'était pas à plus de 18 mille pas de Bibracte,
César estima qu'il était nécessaire de pourvoir à l'approvision-
nement en blé.

§ 524. Une fois ces derniers identifiés et la mauvaise foi de Litaviccus


percée à jour, les Héduens se mettent à tendre les mains et à
faire comprendre qu'ils se rendent. - Lorsque cet événement lui
est annoncé (= A cette nouvelle), César, suspendant son départ et
postposant tout, envoie une grande partie de sa cavalerie pour
le poursuivre.
•*-*»'i*'-...~,i:*«i,i»^

52
§ 525. 1. Torquatus pourvut au salut de ses concitoyens, dont, - il s'en
rendait compte, - dépendait le sien.
4. Aucune douleur ne l'atteignait ; mais si l'une était apparue,
il l'aurait supportée sans douilletterie. - Je prendrai Simonide
comme modèle ; comme le tyran Hiéron avait précisément cherché
à savoir ceci de lui (= ce qu'est Dieu, • ••), il demanda un jour
de réflexion.

Imprimé en Belgique

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