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D’où on parte ?
Le devoir part généralement d'une conception
anthropologique, c'est-à-dire d'une idée de la
nature humaine.
Par exemple, si nous disons que l'homme est bon par nature
et qu'il ne se trompe que lorsqu'il ne sait pas quelle est
l'action bonne, alors le devoir est nécessairement lié à la
connaissance.
Nous avons le cas des Sophistes pour qui "l'homme" est la mesure de toutes
choses, mais dans cette perspective, nous trouvons des nuances clairement
différentes de la notion socratico-platonicienne.
Nous pouvons dire que dans la perspective des sophistes, l'aspect le plus
important de la nature humaine est "la volonté", et ils accordent également
un poids important à l'obtention du plaisir dans cette volonté. En d'autres
termes, aura simplement à voir avec la réalisation de ce que je désire.
La perspective éthique d’Aristote autour de l’idée de “bien
commun” est basée sur la conviction que les hommes sont
naturellement faits pour vivre en société et que le bonheur
individuel dépend du bonheur collectif. Pour Aristote, le bien
commun est à la fois la fin et le moyen de la vie politique. C’est la
fin, car il représente le but ultime de toute communauté, qui est
de permettre à ses membres de réaliser leur nature rationnelle
et vertueuse. C’est le moyen, car il implique la participation
active des citoyens à la délibération et à la législation, qui sont
les fonctions propres de l’homme en tant qu’animal politique. Le
bien commun n’est donc pas une simple somme des intérêts
particuliers, ni une contrainte imposée par un pouvoir extérieur,
mais une expression de la volonté générale, qui vise le bien de
tous et de chacun. Le bien commun est aussi une source de
justice, car il garantit l’égalité des droits et des devoirs entre les
citoyens, ainsi que le respect des lois, qui sont l’émanation de la
raison. Le bien commun est enfin une condition de la liberté, car
il permet aux hommes de se gouverner eux-mêmes, selon leur
propre nature, et non selon leurs passions ou leurs désirs
Il s'agit là des premiers débats éthiques d'un point de vue
philosophique, à la naissance de notre culture occidentale, mais la
réflexion et la pratique que certains peuples, comme le peuple
hébreu, ont menées dans leur réseau complexe de lois et de
pratiques ne sont pas négligeables.
Si, dans sa phase philosophique, Socrate a consacré une bonne partie de sa vie à la recherche
dialectique, cette méthode qui à l'aide de la raison, cherche la vérité à travers la confrontation de
différents points de vue, nous voyons aussi chez Socrate un aspect pratique, que nous pourrions appeler
aujourd'hui existentiel.
Dans cet aspect pratique, Socrate essaie de mettre en pratique ses idées philosophiques, il essaie de
rendre sa vie cohérente avec sa réflexion. L'événement le plus représentatif de cette mise en pratique
est l'acceptation de sa condamnation à mort lorsqu'il boit volontairement la ciguë.
Cet aspect de la "praxis" n'était pas au centre de la philosophie de Platon, même si, pour sa défense, les
platoniciens pourraient dire que la contemplation rationnelle des idées est déjà une praxis.
Quoi qu'il en soit, l'interprétation de la praxis de la philosophie donnée par les Cyniques, les
Cyrénaïques et les Stoïciens était complètement différente et se manifestait plus notoirement dans la
matérialité de la vie.
Le stoïcisme
Les philosophes cyniques étaient des penseurs de la Grèce antique qui ont fondé une
école de philosophie connue sous le nom de cynisme. Le cynisme a été inspiré ou
fondé par Antisthène et est surtout connu pour les actions et les paroles de son
disciple le plus célèbre, Diogène de Sinope.
Les philosophes Cyrénaïques étaient une école de philosophie grecque du IVe siècle av.
J.-C., fondée par Aristippe de Cyrène, un disciple de Socrate. L’école est surtout associée
à l’hédonisme en éthique.
La philosophie Cyrénaïque est une doctrine faisant du plaisir le souverain bien de la vie.
Cette morale hédoniste est liée à un sensualisme. Les Cyrénaïques admettent une
distinction entre plaisirs du corps et plaisirs de l’âme, mais renversent la hiérarchie
platonicienne en accordant plus d’importance aux plaisirs corporels (sensoriels).
Rejet de l’Héritage Philosophique : Nietzsche rejette les philosophies qui ont précédé la sienne,
notamment celles de Socrate, Platon, et des philosophies chrétiennes. Il critique le dualisme qui
sépare le monde matériel du monde spirituel.
Critique de la Morale : Pour Nietzsche, la morale traditionnelle est une invention des faibles, une sorte
de mécanisme de défense contre les forts. Il voit la morale comme un ensemble d’interdits et de
prescriptions qui servent à limiter l’expression de la force et à maintenir un certain ordre social.
La Culpabilité et la Morale : Nietzsche considère la culpabilité comme un outil utilisé par les faibles
pour contrôler et limiter les forts.
L’Auto-Institution de la Bonté : Nietzsche soutient que les faibles se définissent comme “bons” par
nécessité, car ils ne peuvent pas se permettre d’être autre chose.
Relativisme Moral : Nietzsche remet en question la morale traditionnelle et soutient que le bien et le
mal sont relatifs à la survie de l’être humain.
La Volonté de Puissance : Pour Nietzsche, la volonté de puissance est une affirmation de soi qui va à
l’encontre de la morale d’esclave.
Le Surhomme : Le concept de surhomme chez Nietzsche est celui d’un individu qui transcende les
normes morales traditionnelles et embrasse la vie dans toutes ses facettes.
Dix sujets de dissertation :
Le devoir et la liberté : Le devoir limite-t-il notre liberté ou est-il une condition de sa réalisation ?
Devoir et autonomie : Le devoir est-il une entrave à l’autonomie individuelle ou une condition de son épanouissement ?