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0. INTRODUCTION
01. PROBLEMATIQUE
Dans une période foncièrement marquée par un rapport entre
le capitalisme et le communisme, Hannah Arendt tente d'opérer un
tournant philosophique en essayant de penser sur la condition humaine,
à partir de l'histoire.
Sa réflexion s'appesantira sur la vie active, dans laquelle il est
question de penser ce que nous faisons, l’action humaine. L'homme de
qu’il s'agit de penser son agir n'est pas un sujet immatériel ; mais il est
plutôt un être, se situant dans le temps (durée comprise entre sa
conception et sa mort) et dans l’espace (le monde), où nous apparaissons
et disparaissons, en laissant les marques de notre passage. Car étant
dans le monde, chaque individu apporte quelque chose de nouveau.
Certes, la naissance d'un enfant, l'avènement d'un nouveau
venu « est autre chose que le commencement du monde ; ce n’est pas le
début de quelque chose mais de quelqu’un, qui est lui-même un
novateur»1. Ainsi, il apporte toujours quelque chose de nouveau étant
donné que tout être humain est unique au monde et identique à lui-
même.
La condition humaine exclut toute possibilité à l’homme, d’être
solitaire, elle lui oblige plutôt à être dorénavant entouré des autres avec
qui il partage le monde. « Au fait que ce sont des hommes et non pas
l'homme, qui vivent sur terre et habitent le monde »2. C’est bien cela la
condition humaine de pluralité qui est foncièrement, sinon
conaturellement liée à l'homme.
1
H. Arendt, condition de l’homme moderne, traduit de l’anglais par Georges Fraidier. Paris, Calmann-vy, 1983.
p.234.
2
Idem. p. 41.
2
3
H. Arendt, Condition de l’homme moderne, Paris, Calmann-Lévy, 1983. p. 59.
4
Ibidem.
6
5
H. Arendt, Condition de l’homme moderne, Paris, Calmann-Lévy, 1983. p.231.
6
A. Kanzenze, cours de philosophie du langage deuxième graduat, grand séminaire interdiocésain de Kalonda.
Texte inédit
7
Idem, p. 99.
8
A. LALANDE, vocabulaire technique et critique de la philosophie. Paris. PUF. 1983. P.831.
7
9
H. ARENDT, Op.cit. p.99.
10
Ibidem.
8
11
H. ARENDT, Op.Cit. p.103.
12
Idem. p. 105.
9
13
H. Arendt, Condition de l’homme moderne. p. 89.
14
A. LALANDE, vocabulaire technique et critique de la philosophie. Paris. PUF. 1983. p. 151
15
H. ARENDT, Op.cit. p.91.
16
H. ARENDT, Idem. p. 92.
10
17
A. ENEGREN, La pensée politique de Hannah Arendt, Paris, PUF, 1984, pp. 68-69.
11
18
H. ARENDT, Op.Cit. p.90.
12
19
J. LOCKE, Second traité du gouvernement civil. Constitution de Caroline, Paris. PUF.1965. p. 35.
20
H. ARENDT, Condition de l’homme moderne. p. 113.
13
L'espace privé est, quant à lui, compris comme celui de la privation. Ici
on est privé du public, on n'a pas le droit de s'intéresser aux affaires de
la polis, parce qu'elles émanent des hommes libres. Cependant, quand il
est question de la propriété, le privé perd le caractère privatif, et même
son opposition au public devient moins significative. La propriété
privée, loin d'être fondue dans la richesse, donne lieu et indépendance
au citoyen en lui ouvrant ainsi la possibilité d'intervenir librement dans
l'espace public. La richesse est d'ordre social et est le devenir public du
privé. Elle peut réduire l'homme libre à un être soumis à la nécessité, à
l'animal laborans.
La même sphère que prescrivent les processus biologiques de
l'organisme vivant. Le travail est une activité cyclique sans fin. On doit
travailler pour consommer et refaire le même processus indéfiniment.
Toutefois, la vie, ce temps compris entre la naissance et la mort
échappe au rythme cyclique en laissant certains événements. Sans doute,
la vie humaine sur terre n’est soutenue que par et grâce l’activité du
travail.
I.2. LE TRAVAIL
Hannah Arendt n’hésite pas de critiquer la société moderne, et
spécifiquement de Karl Marx qui, en valorisant le travail, a fait de ce
dernier la plus importante des autres activités de la vita activa, à savoir
l'œuvre et l'action. Le travail a été tellement sacralisé qu'il est devenu
source de toute valeur sociale. « Le travail est le centre concret de
réflexion des hommes d'aujourd'hui »21. Alors que chez Hannah Arendt,
le travail n'est pas la plus importante de trois activités de la vita activa.
En effet, une distinction claire existe entre travail et œuvre,
même si le travail tend à contenir tout ce qui a trait aux besoins
humains, il n'est pas facile de percevoir cette distinction à cause de la
21
C’est nous qui le soulignons.
14
22
H. ARENDT, Condition de l’homme moderne. p. 121.
15
23
K. MARX, Le Capital. Paris. PUF. 1919. p. 30.
24
H. ARENDT, Op.cit. p.141.
25
J. LOCKE, traité du gouvernement civil. Paris. PUF. 1728. p. 130.
16
26
A. ENEGREN, Op.cit. p.35.
27
H. ARENDT, Op.cit. p. 143.
17
I. 2.2.1. L'œuvre
Comme on le sait, le monde, la maison commune selon le Pape
François, dans son encyclique Lauda tio, que l’on devrait, d’après ses
dires protéger tous ensemble, est aux yeux de l’homo faber « la maison
humain édifiée sur terre est fabriquée des matériaux que la nature
terrestre livre aux mains humaines […] mais en choses dont on se
sert »28. Ainsi l’œuvre est rien d’autre que cette transformation de la
nature par l’homme, homo faber.
Si, par le travail l’homme est « homo laborans", par l'œuvre il
devient homo faber. L'œuvre, c'est la distinction entre le faire et l'agir, elle
ouvre à l'ordre de la fabrication artisanale et est la condition humaine de
l'appartenance au monde. L’œuvre, « l’infinie variété des objet dont la
somme constitue l’artifice humain »29 est une fabrication humaine pour
usage et a une longue durée, à la différence au travail, qui a pour finalité
la consommation.
En effet, l’œuvre est le prolongement de mains de l'homo faber,
par sa propre fabrication des outils. Les produits du travail sont
inévitablement objet à la consommation, alors que ceux de l'œuvre sont
d'usage et ont une durée un peu plus considérable. La fabrication de
l’homme a pour racine le monde naturel. Elle n’a pas une durée
éternelle, car elle est œuvre de mains humains. « Le processus vital qui
imprègne tout notre être l’envahit aussi, et si nous n’utilisons pas les
objets du monde, ils finiront par se corrompre, par retourner au
processus naturel global d’où ils furent tirés, contre lequel ils furent
28
H. ARENDT, Op.cit p. 185.
29
H. ARENDT, Op.Cit p. 187.
18
30
Idem. p.188.
31
H. ARENDT, Op.Cit p. 188.
32
Ibidem. p.191.
19
33
Idem. p.192.
34
Idem p. 193.
20
35
Idem. p.197.
36
Idem, p.199.
21
37
Idem. p.199.
38
Idem. p.203.
22
39
Idem.p.205.
40
Idem. p.206.
23
été une fin devient un moyen au cours de son usage : « La chaise, qui est
la fin de l'ouvrage de menuiserie, ne peut prouver son utilité qu'en
devenant un moyen, soit comme objet que sa durabilité permet
d’employer comme moyen de vie confortable, soit comme moyen
d’échange»41.
I.2.2.4. Le marché
C’est par et grâce aux échanges que l’homme fabricant entre en
relation avec ses paires et expose à fin la productivité de son isolement
aux yeux de tous. Toutefois, dans l’antiquité l’homme était définie
41
Idem. p.207.
42
Idem,p.207.
24
comme un animal politique, ainsi, ses autres capacité, mais surtout son
imagination créatrice restait obscure, du fait que d’aucun n’y prêtait
attention. Mais avec l’avènement du temps moderne, il y a non
seulement naufrage de la définition antique, mais une autre définition
fait face, à savoir la définition de l’homme comme homo faber.
43
Idem. p.214.
44
Idem. p. 216.
25
45
Idem.p.219.
46
K. MARX, cité par H. ARENDT, Op.Cit. p.217.
26
47
H. ARENDT, Condition de l’homme moderne, p. 167.
48
Alliance B.U., La Bible : Ancien et Nouveau Testament, traduit de l’hébreu et du grec en français courant,
nouvelle édition révisée. p.4.
28
49
A. AMIEL, Le vocabulaire d’Hannah Arendt, Paris. Ellipses. 2007. p. 83.
50
Cfr. H. ARENDT, Condition de l’homme moderne.
51
Idem p.147.
29
52
S. STROUMILINE, Pensées sur le communisme, Paris. Coll. Etudes soviétique, 1959 p. 3.
53
K. Marx cité par Hannah Arendt, La crise de la culture, Huit exercices de la pensée politique, traduit de l’anglais
sous la direction de Patrick Lévy, Paris. Gallimard. 1972. p. 33.
54
H. ARENDT, La crise de la culture, Huit exercices de la pensée politique, Paris. Gallimard. 1972 p. 34.
30
55
Idem.
56
H. ARENDT, Condition de l’homme moderne. p.130.
31
Les outils fabriqués par l’homo faber a pour rôle d’alléger l’homo
laborans de son fardeau de la vie, lui faciliter le travail et comme nous le
savons maximiser la productivité. « Les mêmes instruments qui ne font
qu’alléger le fardeau et mécaniser le travail de l’animal laborans, l’homo
faber les invente et les destine à l’édification d’un monde d’objet »58.
57
Ibidem, p.131
58
H. ARENDT, Condition de l’homme moderne, p. 196.
32
mêmes mouvements que ces dernières (chose indigne aux yeux d’H.
Arendt) :
« On déplore souvent la perversion des
fins et des moyens dans la société moderne, où les
hommes deviennent les esclaves des machines qu’ils
ont inventées et « s’adaptent » aux exigences de ces
machines au lieu de les mettre au service des besoins
humains »59.
59
Idem., p. 197.
60
Idem. p.199.
61
Ibidem.
33
62
H. ARENDT, Condition de l’homme moderne, p.198.
63
Idem, p.217.
64
Idem, p. 233.
65
Idem,
34
66
H. ARENDT, La crise de la culture, p.30.
67
H. ARENDT, condition de l’homme moderne, p. 43.
35
68
Idem. p.178.
36
69
E. TASSIN, Le trésor perdu, Hannah Arendt. L'intelligence de l'action politique, Paris, Payot, 1999. p. 232.
70
L. MATANGILA, Hannah Arendt et la faculté de juger : un éclairage pour le cinquantenaire des indépendances en
Afrique. Paris. L’Harmattan. 2010. p. 39.
71
H. ARENDT, Condition de l’homme moderne, p. 283.
37
72
Idem., p. 285.
73
Idem., p. 292.
38
74
Idem., p. 376.
39
III.1. La pluralité
Il est hors doute que scrutant la pensée politique arendtienne,
l’on affirme que ce qui demeure son noyau dure c’est le fait ou la notion
de la pluralité humaine. Cette pluralité qui n’est rien d’autre qu’un
ensemble d’unicité de chaque membre composant un corps pluriel, qui
exige, corrélativement l’égalité et la différence ; l’égalité parce que nous
sommes tous pareils, surtout que nous partageons tous la même
humanité; et la différence parce que chacun est unique et identique à soi-
même.
Toutefois, le monde des sujets pensant est un monde pluriel.
C’est-à-dire, l’habitat humain, est une habitation plurielle. H. Arendt se
demande d’où vient cette pluralité ? Quelle est la différence différenciant
cette pluralité que J. Derrida appellerait « diversité ». Il est clair que la
pluralité humaine émane de la singularité humaine, laquelle se découvre
dans l’action, l’activité qui identifie le sujet isolé à la pluralité
75
S. COURTINE-DENAMY, « Athènes, Rome, Jérusalem » in Les catégories de l’universel, p. 126.
41
76
Idem p. 41.
77
H. ARENDT, La nature du totalitarisme. Paris, Payot. 2006. p. 75- 76.
78
H. ARENDT Condition de l’homme moderne, p. 42-43.
42
79
Idem. p. 44.
43
80
H. ARENDT, Qu’est-ce que la politique, traduction de l’allemand et préface
de SYLVIE COURTINE-DENAMY, Paris. Seuil. 1995. P. 17.
81
C. DELMAS, Hannah Arendt, une pensée trinitaire. Une nouvelle approche de son œuvre. Paris. L’Harmattan.
2006.p. 20.
82
Idem., p. 25.
44
83
H. ARENDT, Qu’est-ce que la politique. p. 17.
84
E. TASSIN, Le trésor perdu. Hannah Arendt, l’intelligence de l’action politique. p. 72.
85
H. ARENDT, Les origines du totalitarisme. Le système totalitaire. Paris. Seuil. 1972. p. 225.
45
C’est par le langage (parole) lié à l’action que tout être humain
se distingue des autres êtres vivants ou non. Il est l’unique
caractéristique qui caractérise la vie humaine sur terre et sans quoi
même l’action, l’activité par excellence de la vita activa n’aurait guère des
sens.
« En tout cas, sans l’accompagnement du langage,
l’action ne perdrait pas seulement son caractère
révélatoire, elle perdrait aussi son sujet, pour ainsi
dire ; il n’y aurait pas d’hommes mais des robots
exécutant des actes qui, humainement parlant,
resteraient incompréhensibles. L’action muette ne
serait plus action parce qu’il n’y aurait plus d’acteur,
et l’acteur, le faiseur d’actes, n’est possible que s’il est
en même temps diseur de paroles »89.
86
L. MATANGILA, Hannah Arendt et la faculté de juger. Un éclairage pour le cinquantenaire des indépendances en
Afrique. Paris. L’Harmattan. p. 32.
87
Idem.
88
K.O. Appel, Penser avec Habermas contre Habermas, traduit de l’allemand par Marianne Charrière. Paris. L’Eclat.
1990. p. 8.
89
H. ARENDT, Condition de l’homme moderne. p. 235.
46
90
A. ENEGREN, La pensée politique de hannah arendt. Paris. PUF. 1984. p. 56.
91
H. ARENDT, Condition de l’homme moderne. p. 233.
47
92
Idem, p. 232.
93
Idem. p. 235.
94
H. ARENDT, La crise de la culture p. 188.
95
Idem, p. 191.
48
surtout s’il sait aussi respecter le pouvoir de l’autre avec qui, il fonde la
société.
« Sans une pluralité d’autres hommes qui
sont mes pairs, il n’y aurait pas de liberté, et c’est la
raison pour laquelle ce lui qui domine d’autres
hommes et qui, de ce fait même, est heureux et plus
enviable que ceux qu’il gouverne, n’est pas pour
autant plus libre »96 Toutefois, chez H. Arendt, la
liberté est la participation à la gestion de la société ;
« Sans elle la vie politique comme telle serait
dépourvue de sens»97.
96
H. ARENDT, Qu’est-ce que la politique. p. 60.
97
Idem, p. 190.
98
H. ARENDT, La nature du totalitarisme, Paris, Payot, 2006, p.65.
99
H. ARENDT, La crise de la culture p.91.
100
A. AMIELLE, Le vocabulaire de Hannah Arendt, p. 30.
49
Sur ce, toute action qui se veut politique doit être fondé sur la
liberté, c’est-à-dire sur la réalité sociale, car la liberté est l’unique chose
101
Idem. p. 29.
102
M. BALA-Bala KASONGO, Le socratisme Arendtien et la question du totalitarisme, « Annales de la Faculté des
Lettres et Sciences Humaines » n°8/Juillet 2010. p.7.
103
H. ARENDT, La crise de la culture, p. 192.
104
H. ARENDT Qu’est-ce que la politique. p. 59.
50
Mais, selon Lalande «La liberté est l’état de celui qui fait ce
qu’il veut et non ce que veut un autre que lui ; elle est l’absence de
contrainte étrangère »106. Cette conception de la liberté, comme capacité
d’agir sans contrainte que nous trouvons aussi chez Jean-Paul Sartre
nous semble très problématique, car elle peut être à la base de la
dictature ou bien même risque de conduire l’homme à agir au-delà de
son pouvoir, du fait que la liberté est toujours et déjà liée à l’action.
105
Idem, p. 188.
106
A. LALANDE, Vocabulaire technique et critique de la philosophie, Paris. PUF. 1983. p. 559.
107
A. AMIELLE, Le vocabulaire de Hannah Arendt, p. 30.
108
A. LALANDE, Op.Cit. p. 270.
109
H. ARENDT, Condition de l’homme moderne, p. 70.
51
110
H. ARENDT, La crise de la culture, p. 194.
111
A. LALANDE, Vocabulaire technique et critique de la philosophie, p. 801.
112
A. ENEGREN, La pensée politique de hannah arendt, p. 99.
113
H. ARENDT, Condition de l’homme moderne, p. 259-260.
114
H. ARENDT, Du mensonge à la violence. Essais de politique contemporaine, traduit par G. Durand, Paris,
Calmann-Lévy, 1972. p. 153.
52
115
H. ARENDT Qu’est-ce que la politique. p. 14.
116
H. ARENDT, Du mensonge à la violence. Essais de politique contemporain, p. 153.
117
Ibidem.
53
pas celui du deux-en-un que l’on trouve dans la solitude, car même « la
solitude n’implique pas que l’on soit seul »118, c’est-à-dire que même
dans la solitude, on parle à soi-même, mais il est plutôt question du
dialogue qui met les hommes en relation et fait appel à la pluralité et à la
diversité. C’est-à-dire l’altérité, le vivre ensemble.
118
H. ARENDT Qu’est-ce que la politique p. 24.
119
H. ARENDT, Condition de l’homme moderne, p. 260.
120
H. ARENDT, La nature du totalitarisme. 2006. p. 112.
54
service du peuple ; c’est le même sens que l’on trouve dans l’écriture
sainte, le pouvoir vise la promotion de l’homme et le bien-être de tous121.
Tout pouvoir doit être au service des hommes et avoir primordialement
pour fondement le souci du bien commun.
Mais, pour ne pas se laisser tromper par la masse, qui, peut agir
sous l’effet de sentiment, le pouvoir soumet la volonté du peuple à
l’analyse. C’est dans ce souci d’analyse et d’authentification de ce que
veut la population que l’on stratifie le pouvoir en législatif, judiciaire et
exécutif. On divise le pouvoir de telle façon que ce ne soit pas le même
homme ni organe qui fasse les lois et les mette en exécution et soit aussi
le juge de ses propres actions.
121
On pourra lire avec intérêt la Bible dans Matthieu 20, 25-28.
122
C’est nous que le soulignons.
55
123
A. AMIELLE Le vocabulaire de Hannah Arendt, p.57.
124
Idem, p. 58.
56
125
H. ARENDT, La vie de l’esprit. 1. La pensée. Paris, PUF, 1981, p. 38.
57
pluralité est absente, il ne peut y avoir monde »126. Tout compte fait,
pour H. Arendt, la politique « c’est le seul art qui ait pour unique sujet
l’homme dans ses relations avec autrui »127.
126
C. DELMAS, Hannah Arendt, une pensée trinitaire. Une nouvelle approche de son œuvre, Paris, L’Harmattan.
2006 .p . 163.
127
H. ARENDT, Condition de l’homme moderne, p. 246.
58
128
A. AMIELLE, Op.cit. p. 54.
129
H. ARENDT, Du mensonge à la violence. Essais de politique contemporaine, p. 153.
130
Ibidem.
59
131
H. ARENDT, Condition de l’homme moderne, p. 259.
132
A. HEAVEN, conférence-débat : le livre : une éthique de l’altérité. UNIKIN, Inédit.
60
133
H. ARENDT, Condition de l’homme moderne, p. 62.
134
L. MATANGILA, Hannah Arendt et la faculté de juger. Un éclairage pour le cinquantenaire des
indépendances en Afrique, p. 25.
135
C’est nous qui le soulignons.
136
H. ARENDT, Condition de l’homme moderne, p. 62.
61
137
L. MATANGILA, Hannah Arendt et la faculté de juger. Un éclairage pour le cinquantenaire des
indépendances en Afrique, p. 70.
62
138
E. TASSIN., Le trésor perdu, Hannah Arendt. L'intelligence de l'action politique, Paris, Payot,
1999, p. 143.
139
Idem.
140
Ibidem, p. 144.
141
Idem, p. 153.
64
d) Le compu-totalitarisme
142
Jean ZIEGLER et J. Ph. RAPP, Thomas SANKARA Un nouveau pouvoir africain, coll. Les
grands entretiens, dirigés par Jean-Louis Grouraud, 1986, p. 171.
143
C’est nous qui le soulignons.
65
144
H. ARENDT, condition de l’homme moderne, p. 109.
67
Schéma 1.
Douanes et accises
Propriété privée du
dirigeant politique
68
145
H. ARENDT, Qu’est-ce que la politique. p. 14.
69
146
L. MATANGILA, Hannah Arendt et la faculté de juger. Un éclairage pour le cinquantenaire des
indépendances en Afrique, p. 67.
147
F. KABEMBA ASSANI, Conflits tribaux et paralysie politique en R.D. Congo. Kinshasa, CRESEDIP,
2020. p. 137.
70
148
A. HEAVEN, Op. Cit.
149
L. MATANGILA, Op.Cit, p.71.
150
www google. com
71
151
L. MATANGILA, Hannah Arendt et la faculté de juger. Un éclairage pour le cinquantenaire des
indépendances en Afrique, p. 66.
152
C’est nous que le soulignons.
72
avec les gens, ces autres qui nous ressemblent, aussi longtemps qu’il
n’existe nulle part une société constituée de l’homme singulier. Cela
étant, nous devons nous empêcher de chercher à mener une vie
solitairement égoïste, car l’homme, cet individu singulier ne se réalise
que dans une vie de distinction.
73
Conclusion générale
BIBLIOGRAPHIE SELECTIVE
OUVRAGES DE L’AUTEUR
AUTRES OUVRAGES
DICTIONNAIRES
ARTICLES
75
NOTES DE COURS
KANZENZE A., cours de philosophie du langage deuxième graduat, grand
séminaire interdiocésain de Kalonda. Texte inédit.