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: révisions baccalauréat
A faire :
L’art
Le bonheur
La conscience
Le devoir
L’Etat
L’inconscient
La justice
Le langage
La liberté
La nature
La raison
La religion
La science
La technique
Le temps
Le travail
La vérité
I- Le conscient, l’inconscient :
Définition :
Conscience : connaissance immédiate de sa propre activité psychique
Inconscient : partie de nous même qui nous résiste
Benjamin Constant : Philosophie anciens, peu de développement de l’individu, bcp de développement des
Descartes : Cogito ergo sum, commencement de la pensée moderne sans formulation du mot « conscience ».
Un sujet est lorsqu’il pense.
Locke : essai sur l’entendement humain : théorie de la feuille blanche. Empiristes en conflit avec les
nationalistes.
Freud : L’inconscient s’oppose à la domination de l’Homme sur tout, une chose lui résiste, une partie de lui-
même. On peut expliquer nos actes à travers une instance qui nous dépasse. Freud s’inspire de la Bible (forces
surnaturelles) et de Schopenhauer (le désir). Selon lui l’inconscient est une zone floue dans laquelle se mêlent
les désirs refoulés et les forces spirituelles.
Husserl, méditations cartésiennes (=le concept d’intentionnalité) : La conscience suppose l’intégration en moi
d’une autre chose que moi. L’accepter signifie accepter l’étranger.
II- L’art :
Définition
L’art se situe entre virtuosité et apprentissage. L’art recherche la création du beau.
L’art est différent de la dextérité
Platon : Dans la République, il voulait chasser les poètes qui n’offrait qu’une image de la vérité
L’art ne nous séduit-il que parce qu’il cache notre ennui ?
Il existe trois types d’art, l’art de masse, l’art luxueux, et l’art qui soigne, qui rassemble. L’art qui
soigne permet aux Hommes de se souvenir du soin qu’ils se doivent en voyant du beau, en sentant
l’agréable. L’art de masse et l’art de luxe divise en se fondant sur des critères sociétaux, lorsque l’art
qui soigne rassemble.
Picasso : soutenait que son art ne pouvait être inné, ce n’était qu’acquis, que du travail, le talent
n’existe pas.
Kant : le génie et celui qui peut dépasser les limites, mais grâce à un don provenant de la nature. Le
génie doit donc faire avancer l’art, donner des règles à l’art. Les artistes jouent un rôle politique.
Aujourd’hui, tout a un prix, tout se consomme, même le génie : peut-il encore exister ?
III/ LA CREATION ARTISTIQUE COMME MOYEN DE DEPASSER SES FRUSTRATIONS
Freud : l’artiste est un névrosé qui surpasse ses pulsions en créant. Il affirme que l’art peut revenir à
une satisfaction narcissique de l’Homme (Van Gogh et Gauguin semblent le prouver)
L’art peut permettre à une société de se rassembler, il doit être un moyen de partager des émotions
sans les nommer : dépasser ses frustrations de paroles.
Mais l’on ne produit pas seulement de l’art pour dépasser ses frustrations, l’art est aussi produit pour
offrir à ses semblables bonheur et élévation.
III- L’Etat :
Définition :
Selon Hegel, l’Etat est le « Dieu sur Terre ». Il renvoie à la notion de pouvoir, et permet d’apporter la
justice et de décider de la part adéquate de la liberté pour ceux qui en font partie.
I/ L’ETAT EST IL DESITINE A LIBERER LES INDIVIDUS OU BIEN IL EST L’EXPRESSION DES POLITIQUES ET
DES GROUPES SOCIAUX
IV- La justice
Définition
Freud a écrit : « Les Hommes sont assez forts pour supporter de nombreuses souffrances, mais celle
qui supporte la moins aujourd’hui, c’est l’injustice. »
La justice est une institution, qui se distingue du droit. Elle est aussi un concept. Elle est subjective et
objective.
Pascale : « Notre propre intérêt est encore un merveilleux instrument pour nous crever les yeux
agréablement » Le philosophe affirme que la justice est impossible à l’Homme. Pour lui, seul Dieu
peut rendre la justice, c’est-à-dire une entité qui n’a pas d’intérêts similaires à ceux des Hommes.
Homère : le seul peuple qui est juste envers Ulysse sont des personnes mi-divins. Les Hommes ne
peuvent être justes car ils peuvent être corrompus. Le droit serait alors une forme d’art.
II/ METTRE EN ŒUVRE LE DROIT SERAIT RESERVE SEULEMENT A DES ETRES D’EXCEPTION
Aristote : la justice est une disposition qui requiert un savoir conséquent. Il ne suffit par de connaitre
ce qui est juste, il faut savoir apprécier les circonstances, la personne, la situation. Le juriste doit
avoir également un savoir des Hommes pour connaitre la justice.
Jean Carbonnier : « flexible droit » : le droit doit évoluer en même temps que le sociétés.
Hans Kelsen : Théorie pure du droit que la notion de justice est trop relative ; pour lui, le droit doit
être formel et se caractérise par la pyramide de normes.
Schmitt : répond à cela que si cette théorie est juste, tout peut-être un droit et dans ce cas-là, même
le droit d’un tyran. Il participera plus tard à la mise en place du droit nazi. Les libéraux considèrent
qu’entre le fort et le faible c’est la liberté qui opprimait et la lois qui accordait. Or, après la seconde
guerre mondiale, le monde a découvert que la loi pouvait opprimer.
Rawls : caractérise la justice par deux facteurs : d’une part, la liberté, de l’autre, l’égalité des
chances. Chaque groupe a une conception différente du juste et du bien. Une justice universelle est
donc remise en cause. Le juste peut donc être considéré comme un espace qui laisse sa place à
chacun de manière adaptée.
V- Le bonheur
Définition
Délimiter le bonheur c’est savoir ce qui le caractérise. Le bonheur est le plein contentement, c’est le
bien-être et l’être bien, un sentiment du devoir accompli qui n’est pas pesant. Le bonheur n’est pas
le plaisir. Celui qui a du bonheur a du plaisir mais celui qui a du plaisir n’a pas forcément de bonheur.
I/ LE BONHEUR APPARTIENT A CELUI QUI SAIT APPRECIER SA PRESENCE
Pascal : les Hommes se préoccupent trop du passé et du futur pour être heureux dans le présent. Il
faut donc accepter de voir le monde tel qu’il est dans sa plénitude.
Merleau-Ponty : le plaisir des Hommes à voir de beaux paysages. L’Homme est heureux car apaisé et
put contempler son bonheur. Être contemplatif c’est donc s’ouvrir à la vie.
Freud : L’isolement comme la mauvaise compagnie rendent malheureux. Le bonheur passent donc
par de belles rencontres continuelles avec soi et avec l’autre. Certains parlent aujourd’hui de
psychologie positive, aller vers des gens heureux rend heureux. Freud évoque la nécessité d’aller de
l’avant.
Epicure : le bonheur est dans la mesure et la limite. Le but est de parvenir à la privation de toute
douleur : l’ataraxie, elle est le but ultime. Il faut donc savoir vaincre ses peurs, la mort, Dieu, le passé,
le futur. Epicure montre que le bonheur est en lien avec une représentation de la morale.
VI- La science
Définition
Le terme renvoie à des disciplines, les sciences dures ou les sciences humaines. La science s’oppose
notamment à la religion : on oppose savoir et croire. La démarche scientifique est notamment
théorisée par Bachelard. La science doit être distinguée de la connaissance et du savoir, de l’art et de
la technique.
La science se constitue de démonstrations, qui partent des axiomes, des propositions non-
démontrables qu’il convient d’accepter.
Aristote : le syllogisme est un discours dans lequel certaines propositions sont déjà posées. On ne
peut donc démontrer que si ces propositions sont vraies. Raisonner se suffit donc pas, il faut vérifier
les faits.
Leibnitz : expliquer c’est utiliser la démonstration et la synthèse.
Descartes : nous pouvons faire des sciences sans expliquer, grâce à l’intuition.
Spinoza : 4 hypothèses à la vérité par la science. D’abord, la perception acquise par autrui, ensuite
l’expérience vague, la démonstration et enfin l’intuition.
II/ PEUT ON AQUERIR LA VERITE PAR L’EXPERIENCE
Les lois sont formées à partir de l’expérience : lorsque le monde évolue, les lois évoluent aussi.
Hume : l’uniformité de la nature : tout évènement passé ou future fait l’instance d’une loi universelle
qui ne rencontre pas d’exception.
Russel : il faut construire une nouvelle loi lorsqu’une expérience la remet en cause. Cependant il ne
faut pas faire d’exception au risque de remettre en cause la démarche scientifique.
Hans Jonas : les Hommes doivent agir en accord avec le principe que les effet de leurs actions doivent
être compatibles avec la permanence d’une vie authentiquement humaine sur terre. « Science sans
conscience n’est que ruine de l’âme » disait Rabelais. La science possède les moyens de détruire
notre planète, elle semble hors de contrôle. Le progrès est débattu. Derrière cette nouvelle haine de
la science se cache des peurs de l’être humain.
VII- La liberté
Platon : Pouvoir faire ce que l’on désire sans limite. L’Homme le plus libre serait le tyran, vivant au-
dessus des lois qu’il impose aux autres
Socrate : l’Homme le plus libre et celui qui est capable de dominer ses désirs grâce à sa raison et à sa
volonté.
Spinoza : Le libre arbitre est une illusion qui vient de l’ignorance des causes qui nous font agir
Kant : La liberté au sens pratique est l’indépendance du libre arbitre
Alain : La connaissance du déterminisme et donc des causes étend la liberté car si nous vivons sans
connaitre les lois de la nature, notre capacité d’action serait limitée.
LA LIBERTE POLITIQUE :
Hobbes : L’absence de lois est le moment de la plus grande indépendance mais c’est aussi « une
guerre de chacun contre chacun », c’est-à-dire l’état de la nature
Rousseau : Il faut que la loi soit l’expression d’une volonté générale qui dépasse les égoïsmes
individuels au profit de l’intérêt commun. A cette condition le citoyen obéit librement à une loi qu’il
s’est lui-même donnée.
Définition
Technè : art, technique, savoir-faire, méthode rendant efficace le travail
Tripalium : Instrument de torture
Labor : Effort
A L’ORIGINE DU TRAVAIL
Foucault : A l’origine du travail est la menace de la mort. La nature ne peut fournir tous les biens
nécessaires à l’Homme. En premier lieu est le travail de la terre pour se nourrir.
Platon : Le mythe de Prométhée. L’Homme développe son intelligence comme moyen vital.
Prométhée donne aux Hommes les talents des dieux, dont le feu.
Hegel : La dialectique du maitre et de l’esclave. Le travail de l’esclave est paradoxalement sa
libération. Dans le monde naturel, l’esclave est soumis, dans le monde technique, il est maitre.
Arendt : L’Homme travaille pour fabriquer des outils qui le libèrent pour travailler plus.
Hegel : Le travail freine le désir du serviteur au profit de celui du maitre. Le travail forme et éduque,
on en tire une jouissance puissante. Dans le travail, on transforme ce qu’on fait et nous-même.
Marx : Le travail requiert une idée de la fin visée et du choix : l’Homme apprend la rationalisation. Le
travail unit l’Homme et la nature, il agit sur sa nature. A la fin du travail il y a un résultat.
Descartes : Le travail rend l’Homme comme maitre et possesseur de la nature. Les sciences sont un
moyen au service du bien être matériel de l’Homme, la technique est libératrice.
IX- La vérité
Définition :
Vrai : vérité que dans le discours
Vérité correspondance : discours coïncide avec la réalité
Logique : qui concerne l’entendement intellectuel
IDEES
Sextus Empiricus : Remise en cause des conventions, de l’apparence. On ne peut tirer d’expérience la
vérité selon les sceptiques. Les dogmatiques sont ceux qui pensent que l’on peut dire la vérité, les
sceptiques sont ceux qui pensent qu’on ne peut dire la vérité sans la trahir.
Gorgias : Tautologie, l’être est et le non-être n’est pas, donc le devenir n’existe pas car l’un ou l’autre
ne peuvent devenir l’autre. Nous vivons donc dans un monde d’illusion. Il n’y a pas de vérité au sens
de l’adéquation du discours et de l’être : le discours vrai est impossible, la parole est déliée de toute
vérité.
Platon : Socrate place l’existence d’une norme implicite du discours, celle de la vérité. La vérité est
universelle et intemporelle.
Aristote : Le principe de non-contradiction est un postulat de rationalité du réel.
Lucrèce : Il n’y a pas d’erreur de la perception, s’il y en a, elle provient seulement du jugement. Les
sens sont un critère de vérité, l’hédonisme se justifie ainsi car il défend le plaisir comme but de la vie.
Leibniz : Critique de Lucrèce, si les sens peuvent faire paraitre ce qui est faux, il ne peuvent faire
paraitre ce qui est vrai.
X- Le devoir
Définition
Obligation morale considérée en elle-même. C’est une règle que l’on se donne à soi-même selon
Kant. Le devoir pur est indépendant d’une fin en soi.
IDEES
Kant : la morale du devoir pur évoque des morales indépendantes de circonstances spéciales.
L’impératif catégorique est un but en soi. La morale est naturellement conçue par tous. L’impératif
hypothétique est une invention conditionnelle qui n’a pas de caractère moral.
Bentham : la critique du devoir pur, est utilitariste. Pour persuader quelqu’un de faire son devoir, il
faut prouver son intérêt. L’utilitarisme ne reconnait de devoirs qu’hypothétiques. La théorie prend en
compte le groupe. La morale est un idéal vers lequel il faut tendre.
Citations : « s’il faut obéir par force, on n’a pas besoin d’obéir par devoir » Rousseau
« Il n’y a qu’un devoir, c’est d’être heureux » Diderot.
XI- Le langage
Descartes : Le langage différentie les Hommes et les bêtes. Il est étroitement lié à la raison. La théorie
de l’animal machine : les animaux sont dénués de raison, s’ils parviennent à imiter les sons humains,
ils ne peuvent cependant pas les comprendre.
Benveniste : La fonction symbolique distingue la fonction de signal : c’est là la différence entre
animaux et Hommes.
Saussure : Le lien unissant le signifiant au signifié est arbitraire. Il n’y a pas de lien naturel entre les
deux mais leur liaison est codifiée par l’usage, la convention. Tout moyen d’expression dans une
société repose sur la convention.
Benveniste : Les pronoms personnels échappent au statut de tous les autres signes du langage. Ils ne
sont pas assimilables à des concepts, des idées générales et abstraites qui regroupent des classes
d’objets semblables sous un mot.
Platon : la vérité est indicible
XII- La raison
Définition
Le rationalisme est la confiance en la raison : les rationalistes affirme que la raison peut tout
expliquer. Le rationalisme désigne la doctrine selon laquelle toutes nos connaissances sont fondées
sur des principes universels.
Voltaire : Apologie du rationalisme, la raison est guide, ne peut être contestée, universelle.
Descartes : La raison s’oppose à l’instinct, c’est ce qui distingue l’Homme de l’animal
Freud : La raison est ce qui permet de maitriser ses pulsions, pour pouvoir vivre en société : la raison,
contraire à la liberté ?
Malebranche : La raison peut être aveuglée par les sentiments : il y a des évidences naturelles que
nos passions peuvent occulter
Platon : La raison révèle le bien véritable
Descartes : On ne peut croire que ce que la raison démontre : les mathématiques en sont la preuve. Il
faut fonder une science universelle. On ne peut croire que la science, car elle est prouvée par la
raison. Il n’y a pas d’autres croyances.
Platon : Ce que nos sens perçoivent peuvent être différents de la réalité : l’expérience est contraire à
la raison
Descartes : « nos sens nous trompent »
CRITIQUE DU RATIONNALISME
Montaigne : On ne peut pas garantir la valeur de la raison, toute démonstration s’établie sur des
principes ne pouvant être établis. La raison est subjective : « chacun appelle barbarie ce qui n’est pas
son usage »
Pascal : Il y a une infinité de choses que la raison ne peut connaitre. On peut avoir confiance en son
cœur et son instinct
Hume : Empirisme, confiance en l’expérience, seule vérité possible.
XIII- La nature
Epictète : Il faut vivre conformément à la nature, jouer le rôle qui nous a été assigné. « Mais moi,
qu’est-ce que je cherche ? A connaitre la nature et à la prendre pour guide ». Les grecs nomment
hubris les Hommes qui veulent contrôler la nature en se prenant pour des dieux. Vivre en accord
avec la nature c’est accepter le cours naturel des choses, c’est-à-dire le destin.
Aristote : Tout ce qui est naturel a une fin en soi, « la nature ne fait rien en vain ». Vivre heureux
suppose la compréhension de la nature, sa vérité. Si l’on est doté de raison, on doit comprendre la
nature.